Créé le 23-02-2011 à 00 h00 | AFRIQUE REDACTION | REDACTEUR EN CHEF : ROGER BONGOS | SITE PANAFRICAIN | ACTUALITE | RDC | Mis à jour le mercredi 23 -02-2011 à 10 h10 | PAR : LA PROSPERITE
Les transporteurs protestent ainsi contre les taxes qu’ils jugent trop excessives et qui entraînent l’augmentation des prix des billets d’avion. Jusque lundi soir, les démarches par eux entreprises et les discussions avec Mme la Ministre des Transports et Voies de Communication n’ont pas abouti, a renseigné M. Stavros Papaioanou,
Patron de Hewa Bora et Président du Comité Professionnel des Transporteurs aériens. Dans leurs revendications, les transporteurs demandent la suppression de taxes et redevances illégales, au nombre desquelles la taxe de sécurité, la taxe de sûreté, la taxe de sûreté RVA et d’autres taxes qui ne relèvent pas de l’aviation civile. Bien plus, ils reprochent à la RVA d’avoir augmenté la redevance sur les frais de survol. Muzito prend le taureau par les cornes et demande à la commission technique mise en place, d’accélérer les travaux de manière à trouver une solution apaisée entre le Gouvernement et les transporteurs aériens privés sur la double taxation de certaines redevances et des modalités de leur perception. Des sources proches de la primature, il nous revient qu’il sera procédé, ce mercredi 23 février 2011 à la signature d’un protocole d’entente qui pourra consolider le compromis auquel seraient parvenues les parties, en attendant l’application effective de la nouvelle loi sur l’aviation civile en RDC. Les passagers, exaspérés, demandent à être dédommagés. Les transporteurs, eux, présentent des excuses pour ce cas de force majeure.
L’attente a été longue, très longue, entre 5 à 6 heures, pour les passagers tant à Goma, Mbandaka, Bukavu, Mbuji-Mayi, Kananga, Lubumbashi, pour ne citer que ces quelques villes de la République Démocratique du Congo. Ils ont été désagréablement surpris par la grève déclenchée par les compagnies aériennes qui ont résolu, sans en informer leurs clients, de clouer tous les appareils au sol. Les transporteurs protestaient ainsi contre les taxes qu’ils jugent trop excessifs et qui entraînent de fait l’augmentation des prix des billets d’avion. Jusque lundi soir, les démarches par eux entreprises et les discussions avec Mme la Ministre des Transports et Voies de Communication n’ont pas abouti, a renseigné M. Stavros Papaioanou, Patron de Hewa Bora et Président du Comité Professionnel des Transporteurs aériens. Dans leurs revendications, les transporteurs demandent la suppression de taxes et redevances illégales, au nombre desquelles la taxe de sécurité, la taxe de sûreté, la taxe de sûreté RVA et d’autres taxes qui ne relèvent pas de l’aviation civile. Bien plus, ils reprochent à la RVA d’avoir augmenté la redevance sur les frais de survol.
‘‘Nous avons demandé, depuis plus d’une année, au Gouvernement de pouvoir éliminer complètement ces taxes et redevances afin de soulager nos passagers’’, a fait savoir le patron de Hewa Bora. Muzito prend le dossier en main Devant la gravité du dossier, le Premier Ministre Adolphe Muzito a réuni hier, mardi 22 février 2011, à la Primature, une délégation des transporteurs aériens conduite par M. Kalala Mukong, Administrateur Délégué de la FEC et M. Stravos, d’une part et, de l’autre, le VPM Adolphe Lumanu de l’Intérieur, le Ministre Jean-Marie Bulambo de l’Economie, Mme Laure-Marie Kawanda des Transports et l’ADG a.i de la RVA, M. Justin Okana. Après consultations, le PM Adolphe Muzito, à la suite des initiatives déjà prises par Mme la Ministre des Transports, a demandé à la commission technique mise en place, d’accélérer les travaux de manière à trouver une solution apaisée entre le Gouvernement et les transporteurs aériens privés sur la double taxation de certaines redevances et des modalités de leur perception.
Des sources proches de la primature, il nous revient qu’il sera procédé, ce mercredi 23 février 2011 à la signature d’un protocole d’entente qui pourra consolider le compromis auquel seraient parvenues les parties, en attendant l’application effective de la nouvelle loi sur l’aviation civile en RDC. Les passagers très fâchés Les passagers, en courroux, s’en prennent aux transporteurs qui, d’après eux, auraient dû les informer pour leur éviter ce désagrément. ‘‘On nous a laissé enregistrer nos bagages alors qu’ils savaient que les avions n’allaient pas du tout voler’’, s’est plaint un client qui regrette les manques à gagner occasionné par cette grève fortuite.
Un autre, exaspéré, demande d’être dédommagé et se lamente d’avoir été abandonné avec ses compagnons d’infortune, sans nourriture, ni verre d’eau. ‘‘C’est du jamais vu, c’est manquer de respect envers nous’’. Et dire que le client est Roi. Au nom des transporteurs, le patron de Hewa Bora demande des excuses aux passagers. ‘‘Jusqu’au dernier moment, on pensaient trouver une solution. C’est juste un arrêt, un cas de force majeure’’ a-t-il précisé. Avant de soutenir que : ‘‘nous espérons que tout ceci va aboutir à quelque chose de stable’’. Les passagers pas encore au bout du tunnel A en croire le Patron de Hewa Bora, si rien n’est fait, avec l’augmentation du prix de carburant, le prix du billet va, une fois de plus, prendre l’envol. Dans la mesure où 60 % des charges sont absorbées par le coût du carburant. Voilà qui pousse certains observateurs à en appeler à la poursuite du dialogue pour prévenir tout autre dérapage.