Créé le 23-05-2011 à 00h00 | AFRIQUE REDACTION | REDACTEUR EN CHEF : ROGER BONGOS | SITE PANAFRICAIN | ACTUALITE | RDC | Mis à jour le lundi 23- 05-2011 | 20h55| AFRIQUE REDACTION PAR : PALMARES
Le patriarche Gizenga n'est pas du tout content du rendement de son parti durant actuelle législature finissante.
Comptant plus de 30 députés et se positionnant comme la deuxième force homogène de la Majorité après le Pprd, le Palu ne s'est pas fait beaucoup sentir au Palais du
peuple.
Ses députés sont demeurés aphones de manière chronique dans la salle des Congrès de l'hémicycle congolais.
A chaque tournant décisif, et surtout au moment des grands enjeux à l'Assemblée Nationale, le Palu n'a pas imprimé ses marques à la dimension du grand parti
qu'il est.
Très peu d'initiatives, voire pas du tout, sont parties de ce parti qui, pourtant, avait beaucoup de choses à défendre au cours de l'actuelle
législature.
Antoine Gizenga tient à tout prix à corriger cette situation.
Obligation a été faite à tous les cadres du parti, les intellectuels et l'élite notamment, de se préparer sans délai à affronter les législatives du 28 novembre
prochain. Ministres, vice-ministres., mandataires publics, conseillers à la Primature et au sein des différents ministères, tout le monde doit se jeter dans la bataille des législatives
nationales. Sans exception.
Pour la prochaine législature, nul ne peut prétendre à un mandat public ou à un quelconque avantage, s'il n'apporte rien dans l'assiette électorale du parti. Chacun
sera aligné au gré des résultats qu'il va réaliser aux législatives.
Guerre interne
Au Parti Lumumbiste Unifié (Palu), on le sait, le mot d'ordre à l'électorat constitue la recette attitrée qui permet de booster les candidats. Mais, il semble que
cette fois, le parti a opté pour une nouvelle formule. Celle des candidatures multiples pour une m ê m e circonscription, mais sur le p'an purement interne. Il ne s'agira donc pas de désigner au
préalable es candidats à la députation nationale au niveau du secrétariat permanent, puis général. Tous les cadres ont l'obligation de soumettre au secrétariat permanent leurs ambitions en terme
de circonscription électorale. Sur la base d'une évaluation interne, l'instance de soumission des candidatures va retenir les candidatures viables et les soumettre à l'aval du secrétaire
général.
Contrairement à 2006 où les candidatures aux législatives nationales n'avaient pas été soumises à une compétition loyale au sein du parti, cette fois-ci la grande
bataille est ouverte. Des indiscrétions nous parvenues, il ressort que chaque cadre joue au cavalier solitaire et s'active sur le terrain. Les rencontres avec la base se multiplient. Il est
impérieux de séduire cette dernière avant que le secrétariat permanent ne descende sur le terrain faire son évaluation.
Les cadres qui hier étaient tous casaniers et préféraient s'emmurer dans leurs hautes fonctions au gouvernement ou au sein des entreprises publics, sont soudain
devenus très présents à travers les différentes cellules du parti : chacun se bat pour s'allier une base fidèle et solide. Entre-temps, le secrétariat permanent devient l'organe le plus courtisé
du moment. Il détient presque un pouvoir de vie ou de mort sur les cadres candidats à la grande compétition du 28 novembre prochain.
Au-delà du renouvellement et surtout de l'amélioration de son groupe parlementaire, le Palu tient à un autre point capital : se hisser au commandement de la
prochaine Majorité. C'est la condition sine qua non pour qui veut arracher la Primature dans la prochaine législature.
La fonction de Premier ministre ne sera plus obtenue au terme d'un arrangement politique comme en 2006. Cette prestigieuse fonction reviendra sans discussion à la
formation politique qui va mener les débats des législatives nationales. Peu importe ce parti. Ça peu être le Pprd ou tout autre allié de la M.P, la bataille est ouverte. Le patriarche du Palu le
sait. Il a par conséquent décidé de secouer les troupes pour la grande croisade de novembre.
LP