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Le groupe Texaf spolie un immeuble

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Créé le 24-05-2011 à 00h00 | AFRIQUE REDACTION | REDACTEUR EN CHEF : ROGER BONGOS | SITE PANAFRICAIN |  ACTUALITE | RDC | Mis à jour le mardi    24- 05-2011 | 19h07| AFRIQUE REDACTION  PAR : LES CONGO NEWS

L'ex firme r-dcongolaise de textile (CONGOTEX) est citée dans une affaire de spoliation. La maffia est signée de main de Albert Yuma, actuel président du conseil d'administration de la GECAMINES et un des décideurs du groupe Texaf. Selon des informations en notre possession le patron de la fédération des entreprises, FEC, serait à la base de la spoliation du bâtiment FOMECO. Dans les années 65, ce fond a été mis en place pour lutter contre les maladies tropicales (maladie du sommeil).

Par la suite, Fometro, une structure de la FOMECO avait vu le jour pour le gérer les trois activités de ce fond (lutte contre la maladie du sommeil, gestion de l'hôpital général de référence ex Mama Yemo et la gestion du bateau hôpital. D'ailleurs, jusqu'à l'heure actuelle, c'est la CTB, coopération technique belge continue à appuyer cette structure à poursuivre ses objectifs. La tentative de la spoliation a commencé lorsque certains directeurs de la FOMECO, se sont mués en administrateurs du groupe Texaf. Ils ont tout fait pour vendre le bien (immeuble) de Fomeco au groupe Texaf. Sur un montant de 1 million USD, le groupe Texaf a versé la moitié de la somme alors que selon les experts, la valeur immobilière de cet immeuble s'élève à 2,5 millions USD. L'affaire de la spoliation refait surface alors que Albert Yuma fait objet plusieurs chefs d'accusation dans les Cours et tribunaux de la place. L'ex firme r-dcongolaise de textile (CONGOTEX), devenue Utexafrica en 2005, est trempée dans une affaire de maffia. Cette maffia constitue un manque à gagner criant dans le trésor public r-dcongolais. Selon un rapport d'une mission de contrôle des autorisations de bâtir, dillengentée par les services de l'Urbanisme et Habitat qu'un bon vent à amener a amené à la rédaction du bihebdomadaire «CONGONEWS», la concession Utexafrica ne paie qu'une partie de sa superficie à la DGRAD (direction générale des recettes administratives domaniales et judiciaires). La faute n'est pas au Directeur générale de cette régie financière mais, plutôt à Utexafrica. Sur 450.000m2, cette industrie textile convertie presque en société immobilière ne paie qu'une partie de la superficie. Le Directeur général de la DGRAD serait déjà saisi de cette maffia par canal d'un député national. Quoi dire de cette entreprise qui a fait son entrée à la fédération des entreprises du Congo tout en violant les dispositions statutaires de l'organisation patronale r-dcongolaise. Selon les dispositions du statut qui régit les hommes d'affaires r-dcongolais, réunis au sein de la FEC, ne peut adhérer à cette organisation patronale que les entreprises qui ont 25 ans d'existence. Or, Utexafrica qui a signé son entrée par l'entremise de Albert Yuma Mulimbi ne devait être enregistrée comme membre qu'en 2010. Une tricherie signée Albert Yuma dont le statut du président du conseil d'administration de la GECAMINES lui Interdit d'engager la FEC. Ce qui entraîne la politisation de l'organisation patronale r-dcongolaise. Même les actions de Albert Yuma dans Utexafrica ne lui permettent pas d'être élu administrateur directeur général. Le PCA de ta GECAMINES n'a que 2,96% des actions, selon le rapport 2O1O de Transparency, publié sur w.txaf.be. Les dispositions qui régissent le patronat r-dcongolais veulent que celui qui sera à la tête de la FEC détienne 10% des parts dans l'entreprise qu'il représente à la FEC. Albert Yuma Mulimbi n'est donc pas propriétaire ou actionnaire représentatif de l'entreprise opérant dans le secteur formel. Un argumentaire que ses pairs peuvent tenir pour le bouter dehors lors de la prochaine assemblée générale de la FEC prévue ce samedi 26 mars. Même le casier judiciaire de la personne n'est pas vide. Alors que les statuts de la FEC avance qu'un membre qui aspire être au destiné de cette organisation, ne doit jamais avoir été condamné en justice pendant les cinq dernières années exception faite pour les délits de presse et politique. En fouillant dans les dossiers au Tribunal grande instance de la Gombe et la Cour d'appel de la même juridiction, Albert Yuma est trempé dans des dossiers judiciaires. A commencer par l'affaire Dangbele. L'homme a spolié à la concession Zamat ex Synkin, appartenant aux Dangbele. Il est parmi des gens qui ont morcelé presque de force la concession du feu Petrus Dangbele avec quelques ténors du régime dont le Général Didier Etumba, le chef d'Etat major des Forces armées de la République démocratique du Congo. Malgré le jugement rendu au premier degré en faveur de Dangbele, Yuma continue à traîner les Dangbele à ta justice. L'affaire est pendante la Cour d'appel de la Gombe. C'est pratiquement le même problème que l'homme est entrain de faire vivre à l'élu national indépendant de Kisangani, en province Orientale, Jean Bamanisa Saidi dans sa concession de Utexafrica. Autre aspect de la maffia signalée à la société textile, c'est les 40% de l'Etat r-dcongolais (Terrain, immeubles). En principe, l'Etat avait en 1983, l'année de la réunification de Utexco-Zaïre Print-Zaïtex. A ce jour, les parts de l'Etat r-dcongolais sont absorbés. Selon des informations, ces 40% de l'Etat r-dcongolais reviennent actuellement à Utexafrica. Aucune explication sur cette compensation, si ce n'est un secret de Yuma.

                                                                                                    ERIC MASIMO


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