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UN DEPUTE ANTI-PATRIE Nazem, l'axe du mal au Katanga

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Créé le 25-05-2011 à 00h00 | AFRIQUE REDACTION | REDACTEUR EN CHEF : ROGER BONGOS | SITE PANAFRICAIN |  ACTUALITE | RDC | Mis à jour le mercredi    25- 05-2011 | 06h30| AFRIQUE REDACTION  PAR : AFRICANEWS

Flou, le dossier PSARO Makis l'est. Des tas d'interrogations fusent au premier contact avec la réalité.
Une évasion fiscale, une véritable maffia qui fait perdre des millions de dollars au trésor public est entretenue par un député provincial, aux ambitions parfois pharaoniques.

Des sources bien renseignées dans le chef-lieu de la province du Katanga, affirment que l'entreprise PSARO Makis s'illustre par une fraude fiscale à travers son douanier SOCODAM, appartenant au député provincial Nazem Nazembe. La fraude consiste en l'importation de nombreux produits dont le sucre, la farine de froment... déclarés comme de la farine de maïs et du mazout qu'on fait passer pour de l'essence.

Ça parait tout de même flou, car tout observateur est curieux de se demander pourquoi cet opérateur, un député provincial de surcroît, préfère déclarer tels produits à la place d'autres. C'est un acte anti-patrie. Selon toute vraisemblance, cette maffia cause une véritable évasion fiscale au trésor public. Des millions des dollars se volatilisent pour atterrir dans la poche d'un réseau obscur. Pour mémoire, l'importation de la farine de maïs et du mazout a été exonérée de toutes taxes au niveau de la douane et de toutes les taxes à l'importation. Le réseau contrôlé par Nazem se serait organisé pour voler l'Etat en déclarant de la farine de froment et du sucre pour de la farine du maïs et des tonnes d'essence pour du mazout. La supercherie a été découverte, Tolérance zéro serait attendue de ce côté-là. Dans les milieux d'affaires katangaises et au sein de la classe politique, des voix plaident pour des sanctions sévères contre cette bande entretenue par Nazem, député provincial et président du parti politique dénommé Courant du futur. Nazem nourrit pourtant des ambitions qui vont au-delà de sa province. Dieu seul sait si sa naturalisation n'aurait pas pour motivation de dépouiller le Katanga et transférer les capitaux dans son pays d'origine ou ne serait pas un danger pour le pays!

Nazem est un véritable récidiviste. Il avait déjà été impliqué il y a une année dans une affaire des poulets avariés. Avant que l'affaire ne s'ébruite, des vies humaines ont été mises en péril par la seule volonté d'un cupide nommé Nazem. L'Assemblée provinciale est donc interpellée tout comme l'Assemblée nationale que de nombreux observateurs veulent voir se saisir du dossier. Les portes de la prison ouvertes pour des députés ayant commis des crimes de droit commun, tels que le vol des voitures ou le viol des mineures, doivent aussi s'ouvrir grandement devant ce Nazem.

La nature de la pieuvre qui sévit au Katanga et dans d'autres parties du pays est presque la même, connue des spécialistes. Le chef de l'Etat lui-même n'a cessé de dénoncer les dérives des personnes qui veulent profiter de leur position pour voler l'Etat. Les douanes et les impôts sont les maillons faibles de notre capacité à résister à la fraude. Bien plus, si ceux qui devaient protéger l'Etat se mettent eux-mêmes dans la fournaise, qui d'autre pourrait agir en faveur de la majorité de la population. Au nom de qui et de quoi PSARO Makis et son douanier SOCODAM peuvent-ils se permettre de tricher comme ça, sans scrupules, alors que d'autres commerçants, moins nantis, sont parfois taxés durement? Ce n'est pas sérieux. A défaut de constituer un cas de flagrance, cette affaire devrait faire l'objet d'une bonne enquête parlementaire ou économique pour démêler les tenants et les aboutissants de cette fraude organisée. A l'approche de nouvelles élections au pays, la purge et les sanctions risquent de s'avérer mortelles pour certains élus du peuple qui, soit ne font pas leur travail de contrôle -ils sont interpellés-, soit se rendent complices des actes délictueux -ils sont disqualifiés d'office.

                                                                                                  Tino MABADA


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