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Enjeux électoraux : le Mouvement pour le Congo (Moco) tient au vote de la diaspora

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Créé le 25-05-2011 à 00h00 | AFRIQUE REDACTION | REDACTEUR EN CHEF : ROGER BONGOS | SITE PANAFRICAIN |  ACTUALITE | RDC | Mis à jour le mercredi    25- 05-2011 | 06h30| AFRIQUE REDACTION  PAR : LES DEPECHES DE LA DIASPORA

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L'association avait déposé au Parlement une requête en vue d'en tenir compte de ce droit légitime dans la loi électorale en cours d'adoption.


Le Moco prône une réelle prise en compte du droit de vote des Congolais résidant à l'étranger lors des prochains scrutins. Tel est le crédo de son président Tony Bolamba qui, au cours d'un entretien accordé aux Dépêches de Brazzaville, a souhaité voir l'accomplissement de cet acte civique concerner aussi les membres de la diaspora. « Ils ont aussi droit au vote, car ils sont des citoyens à part entière », a-t-il fait observer. Et de préciser qu'une requête introduite, depuis le 15 mai, au Parlement, était censée enrichir la loi électorale par l'insertion d'une incise portant sur le droit de vote des compatriotes de l'étranger. Dans le but de relayer les revendications exprimées à ce sujet, Tony Bolamba souligne la contribution de la diaspora congolaise au développement du pays et, a-t-il dit, « on ne peut lui priver le droit de vote ». Il juge l'acte d'illégal et d'ingrat car, ajoute-t-il, « le Congo a besoin de sa diaspora dont le rôle essentiel est capital pour la paix sociale».

Fort de ses convictions, il assène : « Nous estimons que notre diaspora fait plus que notre gouvernement. C'est la diaspora qui assiste matériellement ceux des nôtres restés au pays. C'est grâce à elle que la RDC n'a pas connu de crises sociales jusqu'à ce jour ». À la faveur de cette vision, Tony Bolamba a jugé bon d'en parler de vive voix avec ses compatriotes de la diaspora, avec pour conséquence, le report au 30 juin prochain de sa descente à Kinshasa. Candidat président de la République, il croit en ses chances et fait déjà valoir ses prétentions de connaître les aspirations de son peuple. « Le programme du changement » dont serait porteuse son association constituerait le socle de son action bâtie sur le mieux-être du Congolais. « Le peuple congolais est un peuple lucide, je le connais, je sais qu'il choisira le changement que je leur propose », a lâché Tony Bolamba plus que jamais déterminé à bouleverser les données sur l'échiquier politique congolais.

Par rapport aux perceptives électorales, il se déclare « ouvert au dialogue avec tous ceux qui veulent le changement et le bien du peuple congolais ». Quant au candidat unique de l'opposition devant se positionner en challenger face à Joseph Kabila à la prochaine présidentielle, Tony Bolamba n'y voit aucun inconvénient. Il émet tout de même un bémol : « J'ai l'impression que certains se comportent en passe-droit et imposent aux autres membres de l'opposition une relation de maître-esclave ».

Autant il ne redoute pas l'aura d'Étienne Tshisekedi qu'il considère comme « le résultat de l'oisiveté que vit notre peuple », autant il relativise l'apparente cohésion de la majorité présidentielle. « Si les élections sont crédibles, l'AMP sera sévèrement sanctionnée par la population », se convainc-t-il. Au sujet des contraintes du calendrier électoral ainsi que des difficultés matérielles liées à l'enrôlement, Tony Bolamba est de plus en plus convaincu que « les élections seront peut être libres mais pas transparentes ».

Alain Diasso


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