Créé le 31-05-2011 à 09h00 | AFRIQUE REDACTION | REDACTEUR EN CHEF : ROGER BONGOS | SITE PANAFRICAIN | ACTUALITE | RDC | Mis à jour le
Mardi 31- 05-2011 | 11H19| AFRIQUE REDACTION PAR : LE SOFT
Poursuivi par la justice française pour « viol », « séquestration » et « détournement » de mineurs, bloqué dans la Capitale Kinshasa par Interpol, incapable de se rendre à l’étranger, le « Grand Mopao » connaît des problèmes financiers. Du coup, il réagit en licenciant de fait une partie de son personnel. Une façon de contourner ses ennuis qui s’accumulent.
La mesure ne touche pas sept musiciens, la chanteuse Cindy le Coeur et toutes les danseuses. Qui gardent leur situation de membres effectifs du groupe.
Avec une mention spéciale pour Cindy qui a été élevée au rang de directrice artistique. La mesure prise n’est pas un renvoi même si cela en a tout l’air.
Cependant, Koffi Olomide laisse ouverte une brèche: en raison de productions, il fera appel aux musiciens « remerciés ». Dans ce cas-là, ils recevront leur rétribution pour le concert presté.
Selon des observateurs, Koffi Olomide qui se trouve dans une mauvaise passe ne sait pas par ailleurs faire avancer la réalisation de son prochain album, « Abracadabra », au rythme qu’il souhaiterait, suite a une plainte qui pèse contre lui en France, pour « viol », « séquestration » et « détournement » de mineurs.
Ennuis judiciaires en France
Ses ennuis judiciaires en France et l’implication de la police internationale, Interpol, ne permettent pas à « Grand Mopao » d’aller finaliser son travail, comme dans ses habitudes, dans les meilleurs studios d’Europe, de France plus particulièrement.
Koffi est poursuivi par la justice française pour « viol », « séquestration » et « détournement » de mineurs, acte de barbarie à l’encontre de 4 de ses ex-danseuses toutes mineures au moment des faits. Il va faire bientôt plus de deux ans Koffi Olomidé n'a plus effectué un voyage au niveau de l'espace Schengen.
Koffi Olomide, aurait selon les quatre danseuses, assouvi sa libido dans un appartement loué pour elles dans la capitale française. Appartement que les jeunes filles ne devaient quitter sous aucun prétexte au risque de se faire brutaliser par les hommes de main du musicien. Bien heureusement pour elles, elles auraient réussi à se libérer de cette prison parisienne en s’enfuyant et à joindre des assistantes sociales qui elles, auront aussitôt mis l’affaire dans les mains de la justice. Le chanteur, furieux de les avoir perdues, aurait menacé les parents de ces dernières à Kinshasa, de rembourser leurs frais de séjour et billets d’avion entre autres. Koffi aurait reçu une convocation d’un juge français il ya plus de deux ans pour se justifier sur les faits qui lui sont reprochés. Pour toute réponse, l’artiste serait précipité à Kinshasa… Lors d'une tournée en Zambie, « Koffi Olomide », aurait évité de mettre le pied en Afrique du Sud de peur d’y être cueilli par les services de l’Interpol à la suite de son dossier, en cours d’instruction devant la justice française. Assigné en justice pour harcèlement sexuel par quatre de ses anciennes danseuses. La justice française attend de pied ferme Koffi Olomide.
Le patron de Quartier latin va donc en exécution des mesures qu’il a prises jouer au Salon Congo du Grand Hôtel Kinshasa (GHK), le 23 avril prochain. Il demande au public qui viendra à ce concert de s’habiller en made in Chine.
C’est une salle prestigieuse qu’il retrouve pour communier avec les « Koffiphiles ». Sans doute, il va s’y produire avec les musiciens dits « journaliers ».
Ces musiciens ont perdu leur droit d’être rémunérés mensuellement. Mais ils auront droit à un cachet sur prestation ponctuelle samedi 2 avril dernier, son concert à l’hôtel Invest de la RTNC était reporté au dimanche 3 avril à cause de la forte pluie qui s’est abattu à Kinshasa.
Le concert avait débuté vers 20 heures alors qu’il était prévu à 16 heures, vu les retards des mélomanes décourager du gâchis de la pluie du samedi 2 avril.
Au rythme des musiciens de Quartier latin habillés en chemise noire, pantalon blanc et baskets noirs qui interprètent une chanson tirée des anciens succès de Koffi Olomide.
Vers 22 heures, c’est l’entrée de Cindy le Coeur sous le rythme d’ « Elixir », belle chanson tirée de l’album « Papa Bonheur » (1990), habillée en robe courte blanche avec des fleuries noires, veste noire et chaussures blanches.
C’est vers 23 heures que Koffi Olomide fait son entrée sur le podium au rythme de « S.O.S » tirée de l’album « Loi » (1998), habillé en body et képi blancs, pantalon noir Kassamoto et des baskets blancs aux pieds.
Le concert a pris fin vers minuit avec un sebène exécuté par les danseuses. Tout en prenant un nouveau rendez-vous pour le dimanche 10 avril à l’Atmosphère du GHK sous la production de Coco Rubenga, l’ancien producteur de Wake-up qui venait de se réconcilier avec Koffi Olomide.
(Avec Daniel Cassinon Mpoyir/Le Soft)