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Elections du 28 novembre 2011 Kabila & Tshisekedi engagés, Z’Ahidi réservé !

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Créé le 01-06-2011 à 09h00 | AFRIQUE REDACTION | REDACTEUR EN CHEF : ROGER BONGOS | SITE PANAFRICAIN |  ACTUALITE | RDC | Mis à jour le MERCREDI  01- 05-2011 | 12H05| AFRIQUE REDACTION  PAR : LA PROSPERITE 

Kabila n’entend nullement se perdre en conjectures, quant à la tenue des élections, en novembre prochain. Tout est mis en mouvement, pour ce faire. Tshisekedi, de son côté, y croit fermement. Il s’est enrôlé, avant de s’envoler pour l’Europe, en tournée. Z’Ahidi, un ex-Vice-Président et leader du Camp de la Patrie, émet, lui, sur la même longue d’ondes que l’International Crisis Group ainsi que les autres Ongs qui réclament, par des expressions multiples et diversifiées, un consensus autour de la légitimité des dirigeants actuels, en cas d’un éventuel report de ces élections. La CENI, loin de céder au fricotage de sa mission, œuvre laborieusement et sans répit, au respect des dates avancées dans le calendrier. Alors que les deux chambres du Parlement mettent la dernière main sur la loi électorale, le temps semble obstinément contre tous. Les jours filent inexorablement. Le 28 novembre, c’est déjà dans six mois. Lentement mais sûrement, les élections s’approchent. Dès le 4 août prochain, le corps électoral sera convoqué, par la CENI. Ce sera pour présenter les candidatures en vue de l’affrontement décisif du 28 novembre 2011. Deux scrutins sont programmés, selon le calendrier publié. La présidentielle et les législatives nationales. Du côté des acteurs, ce rendez-vous est diversement interprété. Les deux blocs politiques, à savoir, la Majorité et l’Opposition, développent deux visions rivales. La Majorité affûte ses armes. Elle mobilise et tâte le terrain. Chaque jour qui passe, les petits écrans sont inondés. Les sociétaires de la Majorité sont, en effet, décidés. Ils investissent leurs moyens, pour faire avaler le discours de pré-campagne, en marge de l’enrôlement. On les voit partout brandir l’effigie de Joseph Kabila, en se frottant les mains d’avance sur une victoire qu’ils considèrent comme étant déjà un acquis de l’histoire. La plupart de cadres des partis de la Majorité traversent le pays, d’Est à l’Ouest et du Nord au Sud. Chacun, s’y prend, à sa manière, pourvu qu’à terme, la stratégie profite au ‘’Raïs’’. Des efforts sont axés sur cette nouvelle trouvaille : s’enrôler, mobiliser, se faire photographier, se faire filmer, s’adresser à la base ou haranguer des foules ou, à la limite, distiller des messages sur le succès qui aurait été engrangé sur la voie de la réalisation des chantiers de la République. Au fond, le difficile examen de passage serait, selon cette démarche, en train d’être négocié, sans coup férir. C’est dire qu’au bout du regard, la Majorité se prépare sérieusement aux élections. Sans plus ! Et, de l’autre côté, là où se retrouve l’Opposition, Tshisekedi est allé à Tata Raphaël, le 24 avril, comme tout le monde le sait. Ce jour-là, en effet, l’homme de Limeté a dit toute sa détermination à aller jusqu’au bout. C’est-à-dire, aux élections. Une vision, certes, partagée par ses colistiers dans la mesure où les élections seront le meilleur thermomètre, pour assurer l’alternance au pouvoir d’Etat. Mais, par contre, une frange importante de cette même Opposition croit qu’il n’est pas exagéré d’exprimer quelques craintes. L’idée adulée, par eux, est qu’il faut éviter que les difficultés techniques observées, depuis le début du processus de révision du fichier électoral, ne se répercutent, en fin de compte, sur les scrutins du 28 novembre 2011. Dans une déclaration, l’Opposition réitérait toutefois sa foi en des élections dans le délai constitutionnel. Un mémo dûment signé avait d’ailleurs, rappelons-le, été déposé sur la table de Daniel Ngoy Mulunda, le Président de la Commission Nationale Electorale Indépendante. Il semble que le paquet de requêtes de l’Opposition traîne. D’où le climat d’attente qui, en ce moment, caresse les esprits de l’essentiel des Opposants. Mais si, à l’avenir, la réponse se fait toujours temporiser, il n’est pas exclu que l’Opposition décide d’agir autrement, pour faire monter la pression. L’on risque d’assister paradoxalement au durcissement de ton entre la CENI et l’Opposition autour de préalables à la tenue des bonnes élections. En tout cas, ce serait un cas de figure à ne pas souhaiter. Pis encore, si cette hypothèse l’emportait, l’Opposition, dans son format actuel, sera certainement tentée de pousser son outrecuidance vers l’angle hideux du boycott des élections, avec tout ce que cela comporte en termes de crise politique ou cacophonie. Au moment où les deux blocs cristallisent leurs gardes sur des stratégies arrêtées dans des officines, voici que Z’Ahidi Arthur Ngoma, un ex-Vice-Président de la République, sort de son mutisme, pour proposer la tenue d’un Dialogue National. A la clé, le leader du Camp de la Patrie et des Forces du Futur parle de l’odeur d’échec qui entoure les préparatifs de ces élections. Lui, comme l’International Crisis Group, l’Asadho ou G1000, et Synergie, en appellent à la sagesse de la classe politique, pour prévenir l’escalade de la violence, si des élections arrivaient à être bâclées. Ainsi fait, le paysage politique est aujourd’hui fendillé en plusieurs rivages. Faut-il aller aux élections ou pas ? Doit-on ouvrir le Dialogue ? Quel en est l’agenda ? Est-il possible de négocier une transition ? La CENI est-elle capable d’organiser des élections transparentes, comme souhaité par tous ? La Majorité s’accroche. L’Opposition pro-Tshisekedi pose des préalables. Alors que Z’Ahidi, François-Xavier Beltchika et quelques Ongs tiennent le bout de l’exigence d’un consensus, au-delà du 6 décembre, date de la fin du mandat du Président de la République et de l’ensemble de la législature.

LPM


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