Créé le 01-06-2011 à 09h00 | AFRIQUE REDACTION | REDACTEUR EN CHEF : ROGER BONGOS | SITE PANAFRICAIN | ACTUALITE | RDC | Mis à jour le MERCREDI 01- 05-2011 | 13H55| AFRIQUE REDACTION PAR : LE POTENTIEL
La force de l’Organisation du Traité de l’Atlantique Nord (OTAN) est accusée d’avoir tué plusieurs civils à 150 Km de Tripoli. Acte qui est contraire au mandat de
l’Onu et qui donne à penser que le dialogue entre les Libyens serait une solution durable de sortie de crise.
Le régime libyen a accusé hier lundi 30 mai l’Otan d’avoir tué 11 civils lors de bombardements menés à 150 km de Tripoli, où se trouve actuellement le président
sud-africain Jacob Zuma afin de discuter avec Mouammar Kadhafi d’»une stratégie de sortie» au succès peu probable, a fait savoir l’AFP. «Des sites civils et militaire dans la région de Wadi Kaam,
à Zliten, ont été la cible hier lundi 30 mai de raids de l’agresseur colonialiste croisé», a rapporté l’agence officielle Jana, ajoutant que «11 martyrs sont tombés et un certain nombre de
personnes ont été blessées».
Si ces décès sont avérés, il s’agirait de l’une de plus grosses bavures commises par la coalition internationale depuis le début de l’intervention sur mandat de
l’ONU, le 19 mars. Les restrictions imposées aux médias par les autorités libyennes empêchent toutefois toute vérification indépendante.
Citant des sources militaires, Jana indique, par ailleurs, que la ville d’Al-Jafra, à 600 km au sud de Tripoli, a été «à nouveau lundi la cible de
raids».
DIALOGUE
L’Otan a, quant à elle, annoncé avoir détruit une vingtaine d’objectifs militaires lors des frappes menées dimanche, touchant notamment sept véhicules militaires et
un lance-missile dans les environs de l’enclave rebelle de Misrata (ouest).
«En deux mois seulement, nous avons réalisé des progrès significatifs. Nous avons sérieusement réduit la capacité de Kadhafi de tuer son propre peuple», s’est
félicité le secrétaire général de l’Alliance atlantique, Anders Fogh Rasmussen. «Le règne de la terreur de Kadhafi touche à sa fin. Il est de plus en plus isolé chez lui et à l’étranger. Il est
temps pour Kadhafi de s’en aller», a poursuivi le Danois.
«La condition préalable à un processus politique positif est une pression militaire forte» mais «dans le même temps, la communauté internationale doit renforcer la
pression politique sur le régime et son soutien à l’opposition», a-t-il estimé. Quelles que soient les prétentions, le dialogue entre les Libyens reste l’unique solution durable de sortie de
crise dans ce pays pétrolier de l’Afrique du Nord.
PEK