Créé le 01-06-2011 à 09h00 | AFRIQUE REDACTION | REDACTEUR EN CHEF : ROGER BONGOS | SITE PANAFRICAIN | ACTUALITE | RDC | Mis à jour le MERCREDI 01- 05-2011 | 14H40| AFRIQUE REDACTION PAR : CONGO NEWS
En dépit du lancement récent de son usine à N'djili, la production d'eau présumée potable de la REGIDESO demeure cependant au rabais dans la capitale. Le Conseil
d'administration de l'entreprise l'a d'ailleurs officiellement admis. Et soutient que la production et distribution insuffisantes d'eau dans la région de Kinshasa sont dues aux coupures
intempestives du courant de la SNEL dans ses unités de production. Pas seulement, le PCA de la REGIDESO indexe aussi les constructions qui champignonnent le long et quasiment dans le fleuve
Congo.
Les immeubles qui s'élèvent sur le site UTEXAFRICA perturbent l'approvisionnement en eau du fleuve des unités de traitement de la REGIDESO a fait comprendre le
Président du Conseil d'administration, M.Funany. Qui, sans les citer nommément, évoque aussi d'autres chantiers qui portent préjudice à son entreprise. Naturellement, l'on pense à la fameuse Cité
du fleuve. Un quartier de 200hectares, long de81 m et large de 7m, flottant dans le fleuve, à Kingabwa, à quelques encablures de la récente unité de traitement d'eau de la REGIDESO, réalisée au
grâce de la Banque mondiale, près de Usd 22 millions a-t-on appris, et inaugurée, on s'en souvient par le Chef de l'Etat Joseph Kabila.
Fruit d'un partenariat entre l'Etat r-dcongolais- représenté on ne sait trop par qui- et l'et l'entreprise HAWKWOOD properties dirigée par un certain Robert, la
Cité du fleuve se construit depuis 2009. Ici, le moins que l'on puisse dire, après plus de deux ans de travaux, est que la nature a subi un sacré coup. Zone marécageuse, donc milieu de
prédilection de diverses familles d'oiseaux, des poissons, etc., ici tout ou presque a été renversé sens dessus dessous et recouvert par des centaines des tonnes des sables et des moellons. La
Cité du fleuve devrait être reliée à la terre ferme par deux ponts et deux autoroutes à construire. Ce qui, avis d'experts, ne se réaliserait pas sans que le cours du fleuve soit détourné par
endroits. L'on s'imagine que la REGIDESO en subirait d'effets collatéraux. D'autant plus que certains experts doutent même que des études sérieuses d'impact environnemental aient été au préalable
effectué avant le lancement du projet de la Cité du fleuve. Comment ne pas en douter quand dans un autre projet dans lequel l'Etat r-dcongolais est présenté comme partenaire, RAKEEN, non loin de
la Gare centrale, des eaux souterraines ont été, à la barbe des pouvoirs publics, évacuées sur le boulevard du 30Juin. Toutefois, l'initiateur du projet Cité du fleuve, la firme HAWKWOOD a
soutenu, il y a plusieurs mois, avoir réalisé des études techniques et commerciales au préalable en vue de s'assurer de la viabilité et de la rentabilité de la Cité du fleuve. Mais a-t-on pensé
à l'approvisionnement de la REGIDESO ? L'eau, c'est la vie.
Il va bien falloir que l'Etat prenne des décisions qui s'imposent pendant que les constructions flottantes ne sont encore qu'à leur début.
Que l'Etat se rassure de l'incidence de ces constructions sur la nature. La Banque mondiale, sied-il de la rappeler, a déjà engagé Usd 190 millions dans le cadre du
projet PEMU, inhérent au renforcement des capacités de la REGIDESO dans la production et la distribution d'eau en milieu urbain.
Sans doute, la Banque mondiale n'admettrait jamais un nouveau camouflet avec le projet minier KMT résilié unilatéralement par l'Etat rdcongolais alors qu'alors
qu'il avait déjà absorbé des milliers des dollars notamment de la BM.
PKM