Créé le 03-06-2011 à 00h00 | AFRIQUE REDACTION | REDACTEUR EN CHEF : ROGER BONGOS | SITE PANAFRICAIN | ACTUALITE | RDC | Mis à jour le JEUDI 03- 06-2011 | 03H15| AFRIQUE REDACTION PAR : LE SOFT
François Muamba Tshishimbi c'est fini au MLC. Il avait fondé son action sur une rébellion menée par ses camarades du MLC ayant abouti à son éviction le 15 avril
dernier. L'ancien Secrétaire général de l'ex-rébellion du MLC n'en a pas cru ses yeux en recevant hier mercredi 1er juin d'un huissier un courrier dont un vent favorable a pu faire atterrir une
partie (six documents) en plein cœur des rédactions du Soft International sur les hauteurs de Binza-UPN. Exclusivement Le Soft International.
Mal gré sa détention par la Cour pénale internationale à La Haye, aux Pays-Bas, on savait le président du MLC très occupé par la gestion au jour le jour de son
parti, le MLC. On en a désormais la preuve de ce qu'il y a peu, Le Soft International affirmait froidement ici même. «Muamba ne saurait croire à ses mensonges - lui qui connaît les pratiques de
son ex-parti. Quand il pose que Thomas Luhaka Losendjola aurait pu convoquer la réunion du Collège des Fondateurs sans avoir reçu aucun mandat de Bemba empêché, il fait rire....». Puis: «Muamba
sait que jamais, s'agissant du MLC, Jean-Pierre Bemba Gombo bien qu'incarcéré à La Haye par la Cour Pénale Internationale, n'a été à l'état dormant et que jamais quiconque n'a pu agir sans avoir
reçu ordre exprès du Chairman. Alors Muamba nous amuse-t-il?» (Le Soft International n°1102,11ème éd. daté 6mai 2011).
UNE ACTION BALAYÉE.
L'ancien secrétaire général du MLC François Muamba Tshishimbi avait fondé son action sur une rébellion menée par ses camarades ayant abouti à son éviction le 15
avril. Inspiré, il dirigeait cette action contre «la personne qui avait convoqué la réunion du Collège des Fondateurs» savoir, le Dép. Thomas Luhaka Losendjola (et qui) n'avait aucun mandat ni
statutaire ni personnel en l'occurrence émanant soit du Président Bemba empêché ou du Secrétaire général qui assure son intérim (...)». Puis, arguant«Du point de vue de la régularité de la
convocation, il sied de relever que celle-ci a été faite par le Secrétaire Général Adjoint Thomas Luhaka Losendjola, alors que le Secrétaire Général Titulaire est dans la ville». Puis: «(...) La
prétendue réunion a violé toute la procédure de sanction disciplinaire et notamment l'article 33 du Règlement intérieur du MLC - Parti Politique(...)».
Or, précisément, selon un courrier dont un vent favorable a pu faire atterrir une partie (six documents au moins) en plein coeur des rédactions du Soft
International, sur les hauteurs de Binza-Upn, le secrétaire général adjoint du MLC Thomas Luhaka losendjola a reçu pouvoir du président du MLC, Jean-Pierre Bemba Gombo, de «convoquer sans délai,
une réunion extraordinaire du Collège des Fondateurs afin de statuer sur la situation de crise qui prévaut actuellement dans le Parti». De sa belle signature légendaire de deux traits - semblable
à celle de Mobutu - Bemba, dans cette lettre datée du 15 avril, invoque les articles 45 et 47 des statuts régissant le Mouvement de libération du Congo et demande à Luhaka d'agir en son nom. Et
de terminer par la célèbre formule: «Avec Dieu nous Vaincrons».
LOGIQUE D'AFFAIBLISSEMENT.
Une deuxième lettre datée du même 15 avril porte convocation du Collège des Fondateurs et précise que «Monsieur le Secrétaire général adjoint Thomas Luhaka
Losendjola est chargé de conduire cette réunion qui devra - permettre de statuer sur la situation de crise qui prévaut actuellement dans le Parti et d'en tirer toutes les conséquences utiles». A
nouveau, c'est de sa belle signature légendaire de deux traits que Bemba authentifie sa lettre. Depuis La Haye, JPBG fixe le jour de cette réunion des Fondateurs : ce sera le lundi 18 avril et
édicte même l'heure : 10 heures. Puis la célèbre formule: «Avec Dieu nous Vaincrons».
Le même 15 avril, Jean- Pierre Bemba Gombo prend la décision de suspendre François. Muamba Tshishimbi de ses fonctions de Secrétaire Général du Mouvement de
libération du Congo, «et ce jusqu'à nouvel ordre». La goutte d'eau qui a fâché le dossier du Secrétaire général du MLC, à en croire, Jean-Pierre Bemba Gombo, «l'intervention sur Radio France
Internationale ce jeudi 14 avril» qui a «achevé de me convaincre, écrit JPBG, que son inertie ainsi que plusieurs autres actes posés obéissaient à une logique d'affaiblissement de
l'intérieur du MLC, menaçant fortement la crédibilité et les ambitions de notre cher parti, compte tenu des fonctions qu'il occupait jusque là». Et la célèbre formule:
«Avec Dieu nous Vaincrons».
Puis, cerise sur le gâteau, une, nouvelle lettre relève François Muamba de sa charge de Secrétaire, Général du MLC «du fait' de l'ébranlement de la confiance que
j'ai placé en vous», écrit le Chairman. Autre lettre, elle date du 26 mai. Elle porte convocation du congrès du MLC, le Conseil des Représentants du MLC. Date: les 22 et23 juillet. Objet:
renouvellement du Bureau du Conseil des Représentants, élection du Président national du MLC désignation des candidats du MLC à tous les niveaux (Présidentiel, législatifs, provinciaux et
locaux)»
Dans la foulée, Le Soft International apprend que Constant N'Dom Nda Ombel a été «dégagé» de son poste de secrétaire général adjoint en chargé de coordination des
Fédérations. Il lui est reproché de faire du double jeu. Alors qu'il appuie la thèse des Bembistes, il se serait, en même temps, approché du camp des Tshishimbistes. Cela fait désordre. «Il doit
se déterminer», et, dans l'intervalle, il est «suspendu». N' Dom Nda Ombel avait déjà perdu son bureau du siège du MLC désormais mis sous scellés.
T.MATOTU