Créé le 03-06-2011 à 00h00 | AFRIQUE REDACTION | REDACTEUR EN CHEF : ROGER BONGOS | SITE PANAFRICAIN | ACTUALITE | RDC | Mis à jour le JEUDI 03- 06-2011 | 03H15| AFRIQUE REDACTION PAR : LE PALMARES
Le forum qui se tient à Brazzaville depuis le mardi 31 mai dernier porte sur les trois bassins forestiers tropicaux de notre planète : Amazonie, Congo,
Bornéo-Mékong.
Soulignons que le bassin du Congo avec ses 250 millions d'hectares de superficie dont 57 % en République démocratique du Congo, notre pays et 10% à notre voisin le
Congo-Brazza, le bassin du Congo est la deuxième forêt de la planète après l'Amazonie. Outre les deux pays précités, ce bassin comprend : l'Angola, le Burundi, le Cameroun, Le Gabon, la Guinée
équatoriale, la République centrafricaine, le Tchad, le Rwanda, le Sao Tome et Principe.
Pendant que les autres délégations s'affairaient à se trouver une place, la délégation congolaise de la Rdc ne se manifestait pas timidité ou frustration ?
Difficile à dire dans la mesure où l'étendue des ses forêts devaient logiquement attirée les organisateurs à tenir la réunion à Kinshasa.
Du côté des Camerounais, par exemple, en attendant Paul Biya, vendredi prochain, les délégations de son pays se “débrouillent” dans la capitale congolaise.
Dimanche, jusque tard dans la soirée, des officiels camerounais en étaient encore à se chercher un gîte dans la capitale congolaise, Brazzaville, où devait s'ouvrir le lendemain le Sommet des
trois bassins forestiers du monde (Amazonie, Asie du Sud-Est et Congo).
A l'hôtel Saphir, situé au coeur de' la ville, de hauts cadres du ministère des Forêts et de la Faune, qui venaient de verser un “deposit” d'un peu plus de 1,7
million Fcfa, continuaient de “draguer” les réceptionnistes, les priant d'encourager des pensionnaires à libérer leurs chambres pour leur permettre de s'installer. Quelque temps avant,
l'inspecteur général de ce département ministériel s'était, publiquement, offusqué de ce que le nom du Cameroun, pourtant membre à part entière du Bassin du Congo, ne figurât point sur les
multiples banderoles déployés à travers la ville. Celui de l'Angola, qui n'appartient pourtant pas au dit Bassin, trône en bonne place sur les affiches.
La même improvisation entourait les préparatifs de l'arrivée du président Paul Biya, attendu ici jeudi prochain. Visiblement, là aussi et jusqu'à une date récente,
l'agenda du chef de l'Etat restait flou. Comme d'habitude. Conséquence comme avec les autres officiels, l'ambassade du Cameroun à Brazzaville hésitait à prendre des dispositions en matière
d'hébergement. Depuis samedi soir et l'arrivée d'une mission avancée de la présidence de la République, et en attendant un “imprévu” comme il en a le secret, on peut enfin confirmer la
participation de M. Biya à ces assises.
Au plan du programme du Sommet, c'est à un véritable travail d'écrémage que doivent s'atteler les participants avant le segment présidentiel, prévu le 3juin et qui
doit déboucher sur une déclaration commune sur les forêts tropicales, le climat et le développement durable dans le cadre des négociations du futur accord sur le climat à Durban (Afrique du Sud)
et des préparatifs du Sommet de Rio+20, au Brésil.
Le calendrier des événements prévoit, outre la réunion des experts ouverte hier et qui s'achève ce jour, en dehors du clou présidentiel de jeudi, une importante
réunion des ministres en charge des questions environnementales.
LP