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La Belgique efface la quasi-totalité de la dette bilatérale de la R-dC

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Créé le 03-06-2011 à 00h00 | AFRIQUE REDACTION | REDACTEUR EN CHEF : ROGER BONGOS | SITE PANAFRICAIN |  ACTUALITE | RDC | Mis à jour le JEUDI  03- 06-2011 | 03H15| AFRIQUE REDACTION  PAR : LE SOFT 

Le vice-premier ministre et ministre belge des Affaires étrangères Steven Vanacker a fait le déplacement de Kinshasa pour officialiser la remise de la dette de la R-dC auprès de la Belgique. Il s'agit d'un allégement de près de 773 millions, de dollars, soit près de 97% de remise.

Désormais, la dette de la R-dC vis-à-vis de la Belgique est de l'ordre de 20 millions de dollars. C'est dans le cadre de la coopération bilatérale que la Belgique a consenti une remise de la dette extérieure de la R-dC, soit un allégement de près de 97%. L'annonce en a été faite solennellement. De là la cérémonie de signature de l'accord, lundi 30 mai, à Kinshasa par le vice- premier ministre et ministre belge des Affaires étrangères Steven Vanacker, et le ministre r-dcongolas des Finances, Augustin Matata Ponyo. L'ambassadeur de Belgique en R-dC, Dominique Struye De Swienlande, était présent à la cérémonie. Pour l'homme d'État belge, l'allégement de la dette résulte des efforts considérables fournis par la R-dC dans le cadre du programme économique appuyé non seulement par les institutions de Bretton Wood, mais aussi par les partenaires bilatéraux. Pour rappel, la R-dC a accédé au point d'achèvement de l'Initiative pays pauvres très endettés (IPPTE) dès décembre 2003. Il était donc concevable que ce point d'achèvement intervienne un ou deux ans plus tard. Mais plusieurs pesanteurs notamment 'politiques et de gestion macro-économique n'ont pas pu permettre d'accéder au point d'achèvement au moment voulu. Grâce à une discipline budgétaire et à la mise en oeuvre des réformes structurelles, engagées avec détermination depuis près de dix ans, la R-dC a pu finalement accéder au point d'achèvement de l'IPPTE, ouvrant ainsi la voie à l'annulation d'une partie importante du stock de sa dette extérieure, soit 7.3 milliards de dollars dus au Club de Paris.

SE SORTIR DU PIÈGE

Cependant, cela devait être suivi par des négociations bilatérales pou chiffrer la hauteur des allègements. Pour le ministre des Finances, Matata Ponyo, la R-dC est résolument engagée dans le processus de réforme qui éviterait le retour à la dette extérieure. Pour le vice-premier ministre belge en charge des Affaires étrangères, Steven Vanacker, c'est l'effort du peuple r-dcongolais qui a payé. Ce n'est pas un acte gratuit qui vient par l'histoire, a-t-il déclaré. Au contraire, la R-dC a fait un effort pour satisfaire les 9 exigences des institutions de Bretton Wood et pour répondre en un certain nombre de demandes en termes d'amélioration de la gouvernance économique et de la transparence. Steven Vanacker exhorte le gouvernement à maintenir le cap pour ne plus retomber dans le cycle infernal de la dette. L'élan belge a été suivi par la France. L'ambassadeur de ce pays en R-dC a annoncé au ministre des Finances l'annulation de près de 1 milliard de dollars de la dette de la R-dC vis-à-vis de la France dans le cadre de la coopération bilatérale.

La remise de dette est importante pour la R-dC parce qu'elle permet au pays de réaffecter les ressources, jadis destinées au service de la dette, à l'amélioration des services dans les secteurs prioritaires santé, éducation, eau, assainissement, agriculture, développement rural et infrastructures. Elle est importante car elle permet d'assainir les comptes publics, rétablit la capacité d'endettement du pays, et réouvre, à ce dernier, les portes des marchés financiers. Mais attention. «La capacité d'endettement retrouvée ne devrait en aucune manière être comprise comme une licence à s'endetter à nouveau de manière inconsidérée. Quant la négociation de nouveaux prêts, elle devra, dans tous les cas, constituer un solution de dernier recours. A bien considérer, notre pays dispose de suffisamment de ressources qui, si elles sont bien utilisées, devraient le dispenser de devoir absolument s'endetter pour son développement», dixit Joseph Kabila Kabange.

                                                                                                         Patience KIMVULA


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