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Rebondissement de l'affaire Kimasi - Matusila : Le vice-premier ministre Adolphe Lumanu à l'épreuve de la loi

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Créé le 03-06-2011 à 00h00 | AFRIQUE REDACTION | REDACTEUR EN CHEF : ROGER BONGOS | SITE PANAFRICAIN |  ACTUALITE | RDC | Mis à jour le JEUDI  03- 06-2011 | 03H15| AFRIQUE REDACTION  PAR : UHURU

Un dossier exténuant, riche en événements, qui plonge le public dans un monde d'hallucination, de cauchemars et de frissons. Alors que les voies judiciaires, semblent être épuisées, l'on s'acharne à envelopper ce dossier des brouillards et des fumées de façon manichéenne.

Ce feuilleton a tellement duré au point que pour le moment, il risque de déboussoler les observateurs avertis à cause de ses grossissements, ses outrances et ses excès. Au regard des arguments développés par certains tricheurs professionnels du jeu politique. Lesquels s'acharnent aujourd'hui à chauffer leurs canonnières dans une tour de force qu'ils ont difficile à réussir. Ceci dépeint un comportement ostensiblement rétrograde. Allant jusqu'au bout de leurs envies, ces personnes se plaisent à rallumer les braises mourantes d'un procès dont le verdict se trouve déjà au stade exécutoire et qu'il n'appelle aucun recours, parce qu'ayant déjà reçu l'autorité de la chose jugée au vu de l'existence d'un pourvoi en cassation.

Motif d'enthousiasme insensé

Croyant sonner le glas de la vérité, ces tricheurs politiques, avec des propos entichés de publicité insolente et des radotages inutiles nourrissant les titres de certains journaux de la place, se sont gargarisés des propos dénigrants dans une odieuse propagande abreuvée d'injures sordides contre le docteur Pierre Anatole Matusile pourtant confirmé par l'arrêt n°27.331 du 30 novembre 2010 de la Cour d'appel de Kinshasa comme président général de l'Abako au détriment de M.Kimasi Matuiku Basaula François qui se prévalait à assumer les mêmes prérogatives.

Dans l'exubérance festive truffée d'attaques personnelles et d'amalgames diverses, les vendeurs d'illusions et ces lyriques politiciens se livrent à salir la personne du Dr Matusila, leur bouc- émissaire. Un adage dit que “le radoteur seul croit à ce qu'il dit Les péchés des lèvres ne viennent-ils pas du coeur? Pourquoi M.Kimasi s'est-il effaré de telles ardeurs devant son adversaire politique, se sont demandé maints observateurs?

Il semblerait que ce motif d'enthousiasme émanerait certainement de l'opportunité qui lui a été offerte par la lettre du vice-premier ministre et ministre de l'intérieur et Sécurité dans laquelle, celui-ci s'opposait à toute tentative de l'exécution de l'arrêt rendu par la Cour d'appel de Kinshasa, au vu des éléments nouveaux fournis par le conseil  de Kimasi à l'inspecteur général des services judiciaires. L'obligeant ainsi à rapporter sa lettre du 26 mars dernier dans laquelle il reconnaissait les pouvoirs de Matusila à la tête de l'Abako.

Drôle de retournement de la situation. L'on verra Kimasi s'engager dans une outrecuidance et un exhibitionnisme provocateur. Lui qui a perdu devant Cours et Tribunaux, et à des degrés différents, tous les procès qui l'opposaient à Matusila, et qui en un tour de main, chante victoire, jubile aux effets d'une décision purement administrative. Lui qui avec ses échecs cumulés devant les instances judiciaires s'exposait aux soucis quotidiens, aux ennuis Intolérables. Il est vrai quo la décision du ministre l'a un peu soustrait du choc affectif qui l'a étreint pendant la longue période qu'aurait duré ce procès. Mais savait-il que cela n'enlevait rien à la décision de la justice coulée en chose jugée? Dès lors, devait-il manier les faits devant le public avec une grande force médiatique pour clamer une image surannée qui a suscité tant d'indignations chez ses partisans dont la quasi- totalité a rejoint les rangs de son pourfendeur le Dr Matusila. Et le droit chemin de la réussite de ce plan machiavélique passe par le colportage de fausses informations, des bourdes et des prêches mensongers pour discréditer Matusila. Le seul but de ces acrobaties de Kimasi, c'est comme le disait feu Zantoko, ancien vice-président de l'Abako, c'est de criminaliser Matusila pour avoir posé sa candidature pour la conquête d'un quelconque mandat politique dans son pays ; chercher à embobeliner comme à l'époque de la deuxième République, les services de sécurité dans le sens de leur faire croire que les seuls ennemis du régime sont ceux qui avaient posé avec le président Joseph Kabila, leurs candidatures à l'investiture suprême. Quel cynisme pour un homme qui use des manoeuvres tendant à opposer un digne fils du pays contre le pouvoir en place?

Manque d'accise juridique

Constatation pleine de paradoxe au regard d'un nombre croissant des facteurs qui méritent une égale attention. Lesquels pousseront les mensonges les mieux habillés à se faire découvrir dans leurs miroirs à facettes.

L'inspecteur général des services judiciaires dit ne s'être point mêlé de cette affaire. Il n'a fait qu'accomplir ses prérogatives professionnelles, affirme-t-il. Car, alerté par une situation et voulant s'enquérir des faits lui exposés par le conseil de Kimasi, il a adressé une demande au greffier divisionnaire du Tribunal de grande instance de Kinshasa/Kalamu pour des besoins d'informations, sans pour autant avoir pris aucune mesure de suspension à la décision du tribunal. Ses propos sont même confirmés dans une lettre administrative adressée aux ampliataires de sa lettre. L'on se demande pourquoi le vice-premier ministre et ministre de l'intérieur et Sécurité, a-t-il vivement et précipitation réagit à cette correspondance en prenant des mesures conservatoires ?

Le ministre de l'Intérieur et Sécurité a-t-il vraiment répondu favorablement à la sollicitation de Kimasi ? Nullement, pensons-nous, sans doute, en tant que garant de la sécurité de la Nation, craignait-il les manifestations du désordre et des troubles de l'ordre public comme le fustigeait M.Kimasi dans ses lettres adressés au ministre. L'on connaît le jeu de Kimasi en évoquant ces troubles. Très fin politicien, c'est un argument qu'il développe souvent en guise d'épouvantails pour faire chantage à l'autorité. Voilà un paravent auquel il s'abrite pour faire accepter ses points de vue en vue de perpétuer les tiraillements d'influences, les guerres des tranchées. Car, devant la justice, son dossier s'est toujours révélé vide de signification devant Matusila par le manque d'accise juridique. 

Un diagnostic erroné

Le ministre de l'Intérieur et Sécurité qui instruit ce dossier qui fait monter le râle à la gorge de ses protagonistes se devra de prendre des décisions fondées sur un esprit réaliste, pratique et méthodique pour ranger les deux parties surie parvis de la justice. Car selon ta Constitution, le pouvoir judiciaire supplante le pouvoir exécutif. La décision précipitée du ministre de surseoir à la reconnaissance de Matusila, ne relève- t-elle pas d'un diagnostic politique, lequel à nos yeux, parait erroné. Car à notre avis, aucune décision judiciaire na été prise pour surseoir à 'arrêt sus invoqué de la Cour d'appel de Kinshasa. Tant bien même que tous les moyens de défense ont été épuisés du fait de l'existence du certificat de non pourvoi en cassation détenu par le Dr Matusila, lequel fait couler ce verdict en chose jugée.

En toute vérité, la solution à ce problème ne doit pas être trouvée en dehors de l'orbite judiciaire. M.Kimasi qui a toujours cherché des solutions dans les couloirs dérobés en frappant aux portes extérieures na, à notre avis, que des chances minimes dans cette affaire, très minimes, même, si pas nulles devant les vertus bienfaisantes de la justice. Nous invitons le ministre à avoir une haute idée du droit dans un enjeu important qui départagera deux hommes politiques de la RdCongo, en s'écartant de fol arbitraire, mais en faisant preuve de sagesse et d'un esprit avertis envoyant la vérité en face avec des objections exempts de préjugés basées sur des arguments rationnels qui s'accommodent aux réalités. C'est-à-dire de ne pas abdiquer devant la décision des instances judiciaires qui ont déjà traité ce dossier à la racine. La loi est dure, mais c'est la loi.

                                                                                                  Johnny Kokolo


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