Créé le 03-06-2011 à 00h00 | AFRIQUE REDACTION | REDACTEUR EN CHEF : ROGER BONGOS | SITE PANAFRICAIN | ACTUALITE | RDC | Mis à jour le VENDREDI 03- 06-2011 | 12H58| AFRIQUE REDACTION PAR : LE POTENTIEL
Un haut gradé américain a affirmé hier jeudi 2 juin que le dirigeant libyen Mouammar Kadhafi est de plus en plus isolé. Cependant, les réalités sur le terrain
prouvent que le dialogue entre pouvoir et opposition est indispensable et demeure une solution durable de sortie de crise en Libye.
Le dirigeant libyen Mouammar Kadhafi, dont le régime fait face à un mouvement de contestation depuis plus de trois mois, est « de plus en plus isolé », a affirmé
hier jeudi 2 juin le plus haut gradé américain, alors que la Russie croyait encore à une résolution du conflit par des négociations.
Sur le terrain, Tripoli a de nouveau été la cible de raids aériens nocturnes de l’Otan, a constaté l’AFP. « De mon point de vue, il y a eu ces derniers jours des
signes (qui montrent que) Kadhafi est de plus en plus isolé », a affirmé jeudi le chef d’état-major interarmées américain Michael Mullen, en référence à la défection annoncée mercredi du ministre
du Pétrole du régime de Kadhafi, Choukri Ghanem, qui s’ajoute à des dizaines d’autres personnalités ou officiers.
M. Mullen a aussi fait part d’informations annonçant la défection de « jeunes généraux » libyens.
La Russie, qui s’est récemment posée en médiateur dans cette guerre menacée d’enlisement, a appelé à des négociations pour régler le conflit et annoncé qu’elle
allait dépêcher un « envoyé spécial » à Benghazi, fief des rebelles dans l’Est du pays, et à Tripoli.
DIALOGUE INDISPENSABLE
Un peu plus tôt, le président russe Dmitri Medvedev avait déclaré que son pays aimerait « autant que possible que le problème soit résolu à travers des négociations
et pas par des moyens militaires », tout en reconnaissant que c’était une voie « très difficile ».
Traditionnellement opposée à toute ingérence, la Russie, proche alliée de la Libye, a levé ses réticences à réclamer ouvertement le départ du colonel Kadhafi, fin
mai à l’issue du G8 de Deauville.
En dépit des pressions internationales, des sanctions, des défections parmi ses proches et des frappes aériennes de l’Otan, le colonel Kadhafi, au pouvoir depuis
près 42 ans, refuse de quitter le pouvoir.
Qu’à cela ne tienne, le dialogue est encore possible et il demeure une solution durable de sortie de crise en Libye.
PEK