Créé le 06-06-2011 à 09h00 | AFRIQUE REDACTION | REDACTEUR EN CHEF : ROGER BONGOS | SITE PANAFRICAIN | ACTUALITE | RDC | Mis à jour le LUNDI 06- 06-2011 |10H32| AFRIQUE REDACTION PAR : LE POTENTIEL
L’attaque du palais présidentiel vendredi avec des armes non habituellement utilisées par les opposants au régime du président Ali Abdallah Saleh, le départ de ce
dernier pour l’Arabie Saoudite pour avoir été atteint par des éclats d’obus est singe que la guerre civile a débuté au Yémen.
Les analystes sont partagés sur ce qui se passe au Yémen depuis l’attaque du palais présidentiel vendredi par les opposants qui ont fait montre d’un armement
sophistiqué : des lance-roquettes, des fusilles mitrailleuses dont les manifestants aux mains nues ne disposaient pas il y a quatre mois lorsque les manifestations ont débuté.
Il ne s’agit donc plus de simples manifestations réclamant le départ volontaire du président Ali Abdallah Saleh du pouvoir, mais de le faire partir par la force,
malgré l’appui des forces loyalistes dont il dispose.
Mais pour certains, les combats qui se déroulent actuellement dans la capitale Sanaa et dans d’autres villes du pays depuis le départ samedi en Arabie Saoudite de
Saleh pour soigner les blessures subies au moment de l’attaque de son palais, ressemblent aux luttes pour le pouvoir entre les tribus et qui vont aller s’intensifiant.
Le président Saleh, on le sait, a été blessé vendredi dernier par des obus d’artillerie tirés par des combattants du chef de la tribu des Hached, Sadek al-Ahmar,
contre le palais présidentiel.
Cette attaque, qui intervient à la suite de deux semaines de combats de rue entre les troupes gouvernementales et les militants de l’opposition dans la capitale
yéménite Sanaa, viserait à chasser du pouvoir le président Saleh, qui a opté pour des tactiques dilatoires pour rester à la tête du pays.
Il est à noter que le président a jusqu’ici refusé à trois reprises, la dernière fois remontant au 23 mai, de signer un accord de réconciliation parrainé par
le Conseil de coopération du Golfe (CCG).
Pour certains observateurs, le pays est au bord de la guerre civile, et pour d’autres, elle a même déjà commencé. Néanmoins, certains analystes voient plutôt dans
les événements récents une intense lutte de pouvoir.
Le président Saleh ainsi qu’un certain nombre d’officiers de l’armée appartiennent à la même tribu que les forces Hached dirigées par Sadek al-Ahmar, c’est pourquoi
les affrontements ressemblent plutôt à une lutte interne pour le pouvoir qu’à une guerre civile entre différentes tribus, expliquent-ils.
Dans son message à la nation diffusée peu après l’attaque contre le palais présidentiel, M. Saleh a accusé Hamid al-Ahmar (chef de l’opposition) et les transfuges
de conspiration contre son gouvernement. Ces accusations ont été rejetées par l’opposition, qui a nié toute implication dans les tirs d’artillerie contre le palais présidentiel.
Les auteurs des tirs d’artillerie, ciblés avec précision, ont utilisé des armes et munitions plus sophistiquées que celles ordinairement utilisées par les groupes
armés issus des tribus, alimentant ainsi des spéculations sur une éventuelle implication d’autres forces, observent des analystes qui pensent, comme le président Saleh, à la piste
d’Al-Qaïda.
C’est que les jours qui viennent vont être extrêmement durs pour les populations. Surtout que de Riyad où il se trouve, Saleh a laissé entendre qu’il regagnerait le
pays une fois remis de ses blessures. Ce que l’opposition ne veut pas entendre et lui demande de ne plus remettre ses pieds au Yémen.
Pakistan : une tentative d’assassiner le président Asif Ali Zardari a été déjoué et huit personnes ont été arrêtées à Islambad, la capitale du Pakistan, et dans la
province de Pundjab, a rapporté samedi soir la chaîne de télévision Express. Selon Express, les forces de sécurité, informées du plan des terroristes d’assassiner le président le 21 mai, ont
arrêté samedi quatre terroristes à Islambad et quatre autres dans la province de Pendjab. Depuis l’élimination du chef d’Al-Qaïda Oussama ben Laden par un commando américain le 2 mai au Pakistan,
les talibans pakistanais et Al-Qaïda ont promis de venger la mort de Ben Laden.
Xinhua
Macédoine : les électeurs se sont rendus aux urnes dimanche matin pour des élections législatives anticipées dans le pays. Le vote a commencé à 07h00
dans quelque 3.000 bureaux de vote à travers le pays, et devait aller jusqu’à 19h00. Environ 1,8 million des 2,2 millions d’habitants du pays devaient participer au scrutin. L’enjeu est de savoir
si l’actuel parti au pouvoir VMRO DPMNE dirigé par le Premier ministre Nikola Gruevski pourra remporter les élections et rester au pouvoir quatre années supplémentaires après un mandat de cinq
ans. La plupart des sondages donnent favori le parti de Gruevski.
Xinhua
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