Créé le 07 -06-2011 à 00h00 | AFRIQUE REDACTION | REDACTEUR EN CHEF : ROGER BONGOS | SITE PANAFRICAIN | ACTUALITE | RDC | Mis à jour le mardi 07- 06-2011 | 17h55 | AFRIQUE REDACTION PAR :LE POTENTIEL
L’ex-président tunisien,Ben Ali, exilé en Arabie Saoudite, qualifie de mascarade le procès instruit à son encontre à Tunis et les perquisitions menées dans ses
bureaux. Il devra pousser des arguments valables pour amener la justice à confirmer son innocence.
Le président tunisien déchu Zine El Abidine Ben Ali est sorti, hier lundi 6 juin, de son silence pour dénoncer comme une « mascarade » le procès instruit à son
encontre à Tunis et les perquisitions menées dans ses bureaux, via son avocat français Jean-Yves Le Borgne.
C’est la première fois, constate l’AFP, que M. Ben Ali s’exprime, même indirectement, depuis qu’il a dû quitter le pouvoir le 14 janvier après environ un mois de
contestation populaire réprimée dans le sang. Il avait fui son pays pour Jeddah, en Arabie saoudite où, selon un proche de sa famille, il a été mi-février victime d’un AVC (accident vasculaire
cérébral) qui l’a plongé dans le coma. La rumeur de sa mort avait alors couru.
« Lassé (du) rôle de bouc émissaire reposant sur le mensonge et l’injustice, le président Ben Ali sort exceptionnellement de sa réserve », explique Me Le Borgne
dans un communiqué transmis lundi à l’AFP.
Selon lui, « les perquisitions effectuées dans ses bureaux officiels et personnels ne sont que des mises en scène destinées à le discréditer » et « le procès que la
Tunisie instruit à son encontre n’est qu’une mascarade dont le seul sens est d’illustrer une rupture symbolique avec le passé ».
ARGUMENTS VALABLES
M. Ben Ali affirme également par le biais de son conseil parisien « qu’il ne possède ni biens immobiliers ni avoirs bancaires en France, et non plus dans un autre
pays étranger ».
« L’opinion, souvent guidée par la presse, s’est enfermée dans un manichéisme élémentaire selon lequel, le régime politique tunisien d’hier est responsable de tous
les maux et coupable de tous les crimes », déplore l’avocat.
Au de là de discours, l’ancien président tunisien ferait mieux de pousser des arguments valables afin d’amener la justice tunisienne à confirmer son
innocence.
PEK et Diese Mangaya(Stagiaire)