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Tout pouvant arriver le 28 novembre 2011 : Le processus électoral congolais sous très haute surveillance !

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Créé le 09 -06-2011 à 09h00 | AFRIQUE REDACTION | REDACTEUR EN CHEF : ROGER BONGOS | SITE PANAFRICAIN | ACTUALITE | RDC | Mis à jour le jeudi 09- 06-2011 | 09h20 | AFRIQUE REDACTION PAR : LE PHARE

 

La présidentielle du 28 novembre prochain suscite beaucoup d 'inquiétudes dans les milieux des partenaires traditionnels de la RDC. Jamais élection n'aura provoqué tant d'engouement et entraîné la cristallisation des forces sur le continent noir.
Sans doute qu'échaudée par la catastrophe ivoirienne, la communauté internationale prie pour que la raison l'emporte sur le déchaînement des passions au Congo-Kinshasa.

Contrairement 2006, la future présidentielle se révèle être celle de tous les enjeux et de tous les dangers D'un côté, le souci d'alternance a atteint un tel point de focalisation qu'il risque à tout moment de se transformer en un tsunami dévastateur. De l'autre côté, la crainte morbide du lendemain en cas de défaite du camp aux affaires peut tout aussi bien emprunter le chemin de la résistance béate comme en Côté d'ivoire.

En 2006, constatons-le, il y avait plus de peur que de mal. Au lendemain d'une gestion consensuelle, il était difficile de désigner à l'avance le bouc- émissaire de la misère collective. Presque toutes les tendances significatives du pays avaient activement participé à la gestion de la chose publique.

Tout le fleuron des leaders politiques qu'aligne la RDC ont défilé dans les allées du pouvoir. Que ce fut Joseph Kabila ou Jean Pierre Bemba ou encore un autre qui sollicitaient le suffrage du souverain primaire, la ligne de démarcation n'était pas figée au sein de l'opinion publique.

Mais après 5 ans de mandat exercé de manière exclusive par une seule sensibilité politique, des frontières se sont obligatoirement créées au sein de l'opinion nationale, Et comme telles, elles ont entraîné l'irrépressible désir de déplacer les bornes pour tous ceux qui rêvent de mouvement ou tout simplement d'un autre type de mouvement.

Autre détail important : en 2006, la majorité des congolais ne croyaient pas encore dans le changement démocratique survenu au pays. Même en allant vers les urnes, nombreux sont ceux qui n'étaient nullement convaincus de l'aboutissement du processus électoral. On pensait que tout pouvait s'arrêter à n'importe quel moment. En attendant, il fallait bien s'amuser au nouveau jeu inventé par le politicien congolais pour distraire le peuple.

La parole de Zuma

Mais aujourd'hui, la majorité des congolais sont convaincus que la présidentielle du 28 novembre 2011 est une question de vie ou de mort. Le centre du pays ainsi qu'une partie de l'Ouest, qui étaient pratiquement restés en marge du processus électoral en 2006, se signalent à l'avant plan cette fois.

Face à la menace qui se profite à l'horizon, la communauté internationale reste sur le qui vive. Elle a dépensé plus de 10 milliards de dollars en vue de stabiliser la RDC. Le plus gros budget d'intervention en faveur d'un pays. Sans compter la plus grande mobilisation d'unités combattantes internationales.

Plus de 20 mille casques bleus lancés dans le bourbier congolais.

Plutôt que de brûler au vent tous les moyens ainsi que toutes les énergies engagées en RDC, la communauté internationale préférait mme qu'il n'y ait pas élection à l'échéance convenue. Jusqu'à ce que les conditions pour un scrutin garanti soient remplies. International crisis group l'a dit tout haut. Mais dans les sphères du pouvoir en occident on le pense tout bas.

Le sachant, le bureau de la Ceni s'est déployé sur le plan international en vue d'apaiser les partenaires. Il est vraiment très indicatif de savoir que le vice président de cette institution est monté à l'assaut de Paris, tandis que son président a fait le déplacement de Washington. Les promesses de revenir pour davantage convaincre ont été fermement tenues.

C'est dire que la Ceni reste consciente du fait que la communauté internationale doute de l'issue heureuse du processus enclenché en RDC. Si les grandes nations de ce monde ne recevaient pas toutes les garanties d'usage autour de cette issue, il est sur qu'elles risquent d'enfoncer la porte ouverte par International Crisis Group.

En tous cas, le bureau de la Ceni porte une lourde responsabilité sur ses épaules. Le président Sud Africain, Jacob Zuma, l'a clairement signifié à Ngoïe Mulunda au cours de l'audience lui accordée après son périple américain. La RDC joue son va-tout à la présidentielle du 28 novembre 2011.

                                                                                                                   LP


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