Créé le 09 -06-2011 à 09h00 | AFRIQUE REDACTION | REDACTEUR EN CHEF : ROGER BONGOS | SITE PANAFRICAIN | ACTUALITE | RDC | Mis à jour le jeudi 09- 06-2011 | 14h25|
AFRIQUE REDACTION PAR :PROSPERITE
Le Centre Wallonie Bruxelles de Kinshasa organise, en ce mois de juin, d’intenses activités culturelles. Mois dédié au 25ème anniversaire de ce temple culturel, les
amateurs de la culture congolaise assistent à des spectacles riches en couleur. Ce faisant la grille du programme prévoit une série des projections de films historiques sur la République
Démocratique du Congo. Il s’agit des films qui retracent l’histoire du pays depuis 1950 jusqu’en 2010. Déjà, pour la journée d’hier, le Centre Wallonie Bruxelles a projeté, avec succès, en la
salle Brel, le film « Panda Farnana, un Congolais qui dérange ». Au fait, ce film retrace le portrait d’un personnage atypique, Panda Farnana, élevé par une femme belge célibataire et artiste.
Panda Farnana est le premier congolais à avoir obtenu un diplôme de l’enseignement supérieur en Belgique au début du 20e siècle. Il sied de noter que ce même film sera projeté à l’Ina. La
prochaine projection prévue pour le lundi, 27 juin, à 18h00, en la salle Brel, portera sur « la Course effrénée (1950-1908) ». A travers le parcours de quelques pionniers français, belges et
africains, cet épisode retracera les premières grandes étapes de l’occupation coloniale européenne au Congo. Et, le mardi 28 juin, sera présenté, dans la même salle, « Les grandes illusions
(1908-1960) ». Résumé : en 1908, croulant sous les critiques, Léopold II cède l’Etat Indépendant du Congo à la Belgique. Notons que ces deux films seront suivis d’un débat, en présence des
réalisateurs et producteurs. Tandis que le film « Le géant inachevé (1960-2010) », est prévu en date du mercredi 29 juin, à 19 heures à la Halle de la Gombe. Autres activités Les habitués du
Centre Wallonie Bruxelles seront émerveillés avec des spectacles en musique et théâtre. A savoir : mercredi 15 juin à 19h00, concert d’une malgache, Talike Gelle, sera à l’assaut de la salle
Brel. En habit traditionnel, pied nu, coiffée de Dokodoko (coiffure typique des femmes Antandroy), Talike va chanter à cappella, danser et mêler à ses chants harmonieux des passages plus
étonnants de sons gutturaux, d’halètements ou de raclements de gorge qu’on appelle Rimotse. Il sied de dire que Talike s’inspire de la tradition, dans ce qu’elle a de plus magique, le culte des
ancêtres pour décrire la Société malgache. Le vendredi 24 juin à 19h00, il y aura musique à gogo avec l’orchestre de la chambre de l’INA. Le spectacle est nommé « Si le Congo m’était conté ». Au
fait, ici, les artistes (ou soit les étudiants de l’Ina) vont rendre hommage à la musique et aux musiciens qui ont fait la fierté du pays ainsi qu’une invitation à découvrir l’énorme contribution
de la musique à l’histoire et à l’identité congolaises. De manière originale, les guitares électriques et les tam-tams côtoient les violons, saxons et pianos et voix. « Si le Congo m’était chanté
» va certainement plonger le public dans les antres de la rumba et de la soukouss congolaises durant cinq dernières décennies.
La Prospérité