Créé le 09 -06-2011 à 09h00 | AFRIQUE REDACTION | REDACTEUR EN CHEF : ROGER BONGOS | SITE PANAFRICAIN | ACTUALITE | RDC | Mis à jour le jeudi 09- 06-2011 | 14h19| AFRIQUE REDACTION PAR :L AVENIR
Selon les experts, ce barrage est capable de produire jusqu’à 40.000 MW. C’est pour cette raison que ce projet hydroélectrique retient l’attention non seulement du
gouvernement congolais mais aussi de tout le continent africain. * Pendant qu’en Occident on se pose des questions sur l’énergie de demain pour remplacer le nucléaire, l’Afrique a la solution à
la portée de la main. Cette solution se trouve en terre congolaise. * Avaient également pris part à cet atelier parmi les orateurs, le vice-président de la BAD en charge des infrastructures,
ELKESHEN, le ministre de la RCA, et d’autres experts internationaux.
Un forum dénommé : « Inga ou la promesse de l’autosuffisance et de l’indépendance énergétique de l’Afrique » a eu lieu à Kinshasa, capitale de la Rdc le mardi 7
juin 2011. Les problèmes énergétiques en rapport avec la construction de Inga 3 ont été retenus au menu de cette rencontre. Pour conduire la discussion, la modération a été confiée à un confrère
de BBC News, Kom Dumar.
Pendant qu’en Occident on se pose des questions sur l’énergie de demain pour remplacer le nucléaire, l’Afrique a la solution à la portée de la main. Cette solution
se trouve en terre congolaise. Il s’agit du barrage d’Inga, plus précisément de Inga 3. C’est un nouveau projet qui tient toute l’Afrique à cœur. La préoccupation était au centre d’un atelier
d’information présidé par le ministre des Finances Matata Ponyo représentant son collègue de l’Energie empêché. Avaient également pris part à cet atelier parmi les orateurs, le vice-président de
la BAD en charge des infrastructures, ELKESHEN, le ministre de la RCA, et d’autres experts internationaux. Les discussions ont tourné essentiellement autour du projet INGA 3 que plus d’un ont
qualifié de projet intégrateur pour le continent africain certes, mais aussi pour le budget de la Rdc. Selon les experts, ce barrage est capable de produire jusqu’à 40.000 MW. C’est pour cette
raison que ce projet hydroélectrique retient l’attention non seulement du gouvernement congolais mais aussi de tout le continent africain. Il bénéficie également de l’appui des milieux financiers
du continent.
Parmi les pays africains qui semblent intéressés par le projet Inga 3, on compte la République centrafricaine. C’est la raison de la présence du ministre
centrafricain des Finances à cet atelier. Il a fait le plaidoyer en faveur de la réalisation de ce projet. Cela exige une mobilisation des financements. C’est sans doute la raison de
l’implication de la Banque Africaine de Développement dans ce projet.
Dans l’après-midi du même jour, le 7 juin 2011, le ministre congolais des Finances a présidé une autre réunion technique à laquelle ont pris part, la Directrice de
la BAD en charge de l’Energie, Environnement et Changement Climatique, HELA CHEIKHROUHOU, le chargé de Projets Energie à la BAD, Ibrahim KONATE ainsi que les experts du consortium EDF. Il était
encore une fois question de parler de Inga 3, mais aussi du projet de Grand Inga. Des discussions ont eu lieu sur les approches comparatives entre Inga III et Grand Inga.
Intervenant dans le cadre de l’atelier, le Vice-président de la BAD s’est employé à sensibiliser les partenaires au développement à soutenir ce projet qu’il
qualifie de « projet d’avenir, de projet historique et de rêve ». Pour lui, le financement de grand Inga ne sert pas seulement à donner de l’énergie aux pays africains, mais aussi d’aller
au-delà. Ceux qui fuient le nucléaire peuvent s’accrocher également aux mamelles de Inga. Les débats qui ont suivi les exposés ont porté sur le risque que pourrait courir le pays, le problème de
financement, la mobilisation des ressources et le leadership de mobilisation des fonds. En d’autres termes, d’aucuns ont voulu savoir qui prendra l’initiative de financement et à qui pourrait-on
attendre la plus grosse part.
A ce sujet, le ministre des Finances a rassuré tous les partenaires que le chef de l’Etat congolais et son gouvernement font de la sécurité juridique et judiciaire
leur priorité, de façon à garantir l’accompagnement de tous les investisseurs impliqués dans la réalisation du projet grand Inga. Car, le gouvernement, dans le cadre des cinq chantiers de la
République, tient à fournir à la Rdc de l’énergie nécessaire en vue de se donner les moyens de booster le développement du pays. Dans une interview accordée à la presse internationale, le patron
des Finances de la Rdc, Matata Ponyo Mapon a indiqué que le gouvernement congolais est déterminé à améliorer le climat des affaires, la gouvernance et lutter contre toute forme de pesanteur ou
mieux contre tout obstacle dans la mise en œuvre de ce grand projet d’avenir.
L’Avenir