Créé le 13 -06-2011 à 09h00 | AFRIQUE REDACTION | REDACTEUR EN CHEF : ROGER BONGOS | SITE PANAFRICAIN | ACTUALITE | RDC | Mis à jour le LUNDI I 13- 06-2011 | 13h25|
AFRIQUE REDACTION PAR : LE POTENTIEL
Le ministère du Plan, avec l’appui de la Banque mondiale, a organisé, du 10 au 11 juin, au Cercle de Kinshasa, un atelier interministériel restreint axé sur une
approche globale de la réforme et du renforcement des capacités de l’Administration publique. Objectif : contribuer à l’instauration de la culture du résultat au sein de ce secteur.
Dans le but de doter la République démocratique du Congo d’une Administration publique susceptible de promouvoir son développement, le gouvernement a adopté une
nouvelle approche consistant à renforcer les capacités du secteur public.
Pour y parvenir, un nouveau Programme national de renforcement des capacités de fonctions de base de l’Administration publique a été élaboré avec l’appui de la
Banque mondiale. Ce projet s’étend sur une période de 5 ans, c’est-à-dire allant de 2011 à 2015. C’est ce qui explique la tenue de l’atelier interministériel restreint organisé, du 10 au 11 juin,
par le ministère du Plan, au Cercle de Kinshasa. La cérémonie d’ouverture de ces travaux a été présidée par le ministre de la Fonction publique.
L’objectif de ce Projet est de « contribuer à l’émergence d’une administration publique moderne, organisée et compétente », c’est-à-dire capable d’exercer ses
fonctions dans un cadre institutionnel rationalisé et structuré, intégrant les aspects de la décentralisation, en vue d’améliorer la performance des structures non seulement du gouvernement
central, mais aussi des gouvernements provinciaux, dans la fourniture effective et efficiente des services prioritaires.
Pour ce qui est des initiatives à résultats rapides (IRR) visées par ce Projet, elles s’inscrivent dans une approche globale de la réforme et du renforcement des
capacités de l’Administration publique, en vue de contribuer à l’instauration de la culture du résultat au sein de l’administration publique.
PROMOUVOIR LES VALEURS ETHIQUES
Pendant deux jours, les participants ont planché sur le thème «Leadership et bonne gouvernance : réformer le secteur public pour une administration citoyenne
performante». Un thème qui, selon les organisateurs, s’inscrit dans le cadre des priorités gouvernementales et des projets engagés, notamment en matière de renforcement des capacités et de
rajeunissement de l’administration publique. Neuf ministères ont participé à ces assises. Il s’agit des ministères des Finances, du Budget, du Plan, de la Fonction publique, de la
Décentralisation et Aménagement du territoire, des Infrastructures et Travaux publics, de l’Enseignement primaire, secondaire et professionnel, de la Santé publique et de la
Coopération.
Le chef d’équipe du ministère de la Fonction publique a présenté les initiatives (IRR12) relatives à la « promotion des valeurs éthiques de l’agent public de l’Etat
». Objectif poursuivi : «réduire de 70% à 20% les cas des réclamations des agents liés à l’application des mesures disciplinaires dans les administrations centrales des ministères de la Fonction
publique, des Mines, du Budget, et des Finances, d’ici 100 jours, c’est dire du 11 avril au 20 juillet 2011.
Le taux de réalisation de ces IRR12 est de 25%, a fait savoir le chef d’équipe. En termes de capitalisation, ces IRR12 ont renforcé l’esprit d’équipe au sein du
ministère.
De son côté, le ministère du Plan a présenté ses IRR1 relatives à la réalisation de la phase préparatoire des travaux de l’enquête 1-2-3. Le but poursuivi par ces
IRR1 est de «réduire de 6 à 3 mois, le délai de la phase proprement dite des travaux de l’équipe 1-2-3». Le taux de réalisation de ces IRR1 est de 50%. En ce qui concerne la performance des
acteurs, le chef d’équipe a noté l’implication personnelle du ministre Olivier Kamitatu dans le suivi du dossier auprès des bailleurs de fonds.
Dans son adresse de clôture, le directeur de cabinet du ministre du Plan, André Masombo, a invité tous les acteurs impliqués dans la réforme de l’Administration
publique à s’approprier les termes de «cohésion et de la responsabilité des uns et des autres». Avant d’insister sur la gestion axée sur les résultats. Car, sans administration musclée, on ne
peut pas parler du développement.
Les secrétaires généraux, les experts de l’Administration publique et ceux de la Banque mondiale ont participé à cet atelier interministériel restreint.