Créé le 13 -06-2011 à 09h00 | AFRIQUE REDACTION | REDACTEUR EN CHEF : ROGER BONGOS | SITE PANAFRICAIN | ACTUALITE | RDC | Mis à jour le LUNDI I 13- 06-2011 | 13h25| AFRIQUE REDACTION PAR : LE POTENTIEL
Les dirigeants de 26 pays ont lancé, hier dimanche 12 juin à Johannesburg, les négociations sur la création du marché commun de l’Afrique de l’Est et du sud. Chaque
pays membre devrait, à cet effet, travailler durement afin d’augmenter la production nationale et bénéficier des avantages de l’intégration économique régionale.
Les dirigeants de 26 pays d’Afrique de l’Est et du Sud ont décidé, hier dimanche 12 juin à Johannesburg, du lancement de négociations en vue de créer un immense
marché commun couvrant toute la moitié orientale du continent, qui aura vocation de couvrir un jour toute l’Afrique, a constaté l’AFP.
Il s’agit de former une très vaste zone de libre échange englobant le Marché commun des Etats d’Afrique australe et de l’Est (Comesa), la Communauté d’Afrique de
l’Est (EAC) et la Communauté de développement d’Afrique australe (SADC), trois ensembles très hétérogènes qui se chevauchent en partie.
Le produit intérieur brut de cette « Tripartite » est compris entre 875 et 1.000 milliards de dollars, selon les estimations, soit, selon les chiffres du communiqué
adopté dimanche, 58% de la richesse produite en Afrique.
Du Cap au Caire, selon le vieux rêve de l’homme politique britannique Cecil Rhodes, la « zone de libre échange tripartite » comprendra l’Afrique du Sud et l’Egypte,
les économies les plus développées du continent, mais aussi celles qui croissent le plus vite, notamment l’Angola et l’Éthiopie.
Production nationale
La Libye fait aussi partie de l’ensemble. Elle était représentée à Johannesburg par son ambassadeur en Zambie.
« Le temps est venu de rassembler ces organisations pour former une grande puissance économique, pour accroître le commerce entre pays africains », a souligné le
roi du Swaziland Mswati III, qui préside la Comesa (son pays étant également membre de la SADC). « Les négociations qui vont s’engager devront laisser à d’autres pays africains la possibilité de
rejoindre le bloc », a-t-il insisté. « La Tripartite est une étape décisive pour réaliser la vision africaine de créer une communauté économique africaine » englobant la totalité du continent,
ont relevé à ce sujet les participants du sommet de Johannesburg, dans leur communiqué commun.
En dépit du lancement des négociations pour la création de ce vaste marché, il appartient à chaque pays membre de déployer des efforts considérables pour augmenter
la production nationale des biens et services de manière à bénéficier des avantages liés aux avantages qu’offre l’intégration économique régionale.