Créé le 13 -06-2011 à 09h00 | AFRIQUE REDACTION | REDACTEUR EN CHEF : ROGER BONGOS | SITE PANAFRICAIN | ACTUALITE | RDC | Mis à jour le LUNDI I 13- 06-2011 | 17h50| AFRIQUE REDACTION PAR : CONGO INDEPENDANT
Dominique Struye de Swilande, ambassadeur du
royaume de Belgique en RD Congo
Selon une source policière à Kinshasa, un important cambriolage aurait eu lieu aux premières heures de la journée de mercredi 25 mai dernier dans l’imposant
immeuble "Le Cinquantenaire" qui abrite la chancellerie de la représentation diplomatique belge mais aussi des appartements occupés notamment par des membres de l’ambassade.
Kinshasa. Correspondance particulière.
Selon nos investigations, l’auteur présumé du forfait ferait partie du personnel de l’immeuble. L’homme de nationalité congolaise dont l’identité se présenterait
sous les initiales "D.M.M" aurait "visité" plusieurs appartements. Son butin serait composé de deux ordinateurs, d’une importante somme d’argent et de plusieurs appareils photos. Il semble que
l’ambassade ne déplore aucune intrusion dans ses locaux.
"Interpellé par la police, le marodeur a été emprisonné à la prison Makala", relate notre source. Et d’ajouter : "Profitant de la corruptibilité qui règne dans les
milieux judiciaires et pénitentiaires congolais, "DMM" a été relaxé". Combien a-t-il payé? A qui?
L’immeuble "Le Cinquantenaire" est situé à un jet de pierres des "Galeries présidentielles". Selon divers témoignages, un certain émoi règnerait dans ce bâtiment où
vivent non seulement des diplomates belges mais aussi des Congolais et des Indopakistanais. Les occupants peinent à comprendre la facilité avec laquelle le présumé voleur a pu opérer en dépit de
la présence des vigiles d’un service de gardiennage. "Les vigiles dormaient à poings fermés lors du cambriolage", ricane un commerçant du voisinage.
Pour les riverains, il s’agit d’un "cas sans précédent qui survient à un des endroits considérés comme les sécurisés de la capitale congolaise...". Selon notre
source policière, "l’enquête serait en cours" selon la formule de style chère aux très démotivés policiers congolais...
René Ngoy
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