Créé le 16 -06-2011 à 09h00 | AFRIQUE REDACTION | REDACTEUR EN CHEF : ROGER BONGOS | SITE PANAFRICAIN | ACTUALITE | RDC | Mis à jour
le JEUDI I 16- 06-2011 | 12h49| AFRIQUE REDACTION PAR : LE POTENTIEL
Il a manqué de peu hier mercredi pour que l’ex-ministre des Affaire humanitaires et député honoraire Jean-Claude Muyambo soit lynché par la population lushoise. En
cause, le fait que ce dernier s’en soit pris au gouverneur élu du Katanga avec une violence verbale assortie de diffamations en règle sur TV5 monde le mardi dernier. Encore une fois, le pire a
été évité grâce à l’appel au calme lancé par Moïse Katumbi Chapwe aux manifestants échaudés.
Hier mercredi, la ville de Lubumbashi a été mise en effervescence par des dizaines de manifestants. Très en colère, ces Lushois sont descendus dans les rues lançant
des cris hostiles à Jean-Claude Muyambo. Selon le récit rapporté par des témoins interrogés sur place, la foule emportée s’est déployée, les uns vers la résidence du député honoraire et
ex-ministre, les autres vers sa station de télévision dénommée RTJ (Radio télévision Jua).
Ils tenaient à protester contre les propos tenus la veille par Jean-Claude Muyambo contre leur gouverneur sur TV5 monde. La diffamation est passée mardi dans une
émission retransmise sur TV5 monde et captée à Lubumbashi. L’invité de Thierry Michel s’est offert en spectacle sur la chaine française en débitant des propos diffamatoires, mensongers et à la
limite injurieux à l’endroit du chef de l’Exécutif provincial et représentant du chef de l’Etat au Katanga.
Dans cette partie d’exhibitionnisme outrancier, le ministre honoraire a laissé entendre, entre autres, que le bilan de Moïse Katumbi à la tête du Katanga était
négatif, qu’il n’aurait rien réalisé et que sa popularité serait due à la corruption de la population. C’était trop pour une population s’est sentie révoltée et touchée dans son amour propre. Une
population qui vit au jour le jour le changement qui s’opère dans son environnement immédiat et dans son vécu quotidien grâce la personne que l’on tente de jeter en pâtures par un Katangais,
pourtant témoin oculaire de toutes les réalisations du gouverneur pour lesquelles il a été plébiscité champion de la matérialisation des cinq chantiers de la République.
Mis au parfum de la démarche, Moïse Katumbi a aussitôt lancé un appel au calme et demandé à la police de disperser les manifestants qui, dans leur ire, allaient
commettre des voies de fait. Le pire a été évité car, il manquait de peu pour que les manifestants en arrivent à un débordement qui se serait terminé par lynchage. Les témoins font état de
quelques casses de vitres sans gravité à la résidence de JC Muyambo et des installations de Rtj.
Leçon à tirer ? De un, dans chaque pays ou société, il existe des monuments, en termes de personnalités, auxquels on ne peut pas s’attaquer en toute impunité.
Jean-Claude Muyambo vient d’en faire l’amère expérience en tentant de ternir, sans raison apparente, l’image du gouverneur élu du Katanga Moïse Katumbi Chapwe. Il a osé bousculer l’ordre social
établi.
Pensait-il, en s’adonnant à cet exercice de dénigrement éhonté, blanchir son passé de ministre des Affaires humanitaires dont les dossiers des sinistrés restent
pendants ? Des sources fiables à Lubumbashi indiquent que le député honoraire du Katanga bat le record des conflits parcellaires devant les cours et tribunaux, au nombre desquels des aliénations
des biens publics et privés.
De deux, la démocratie est mise en mal par de pareils comportements des adversaires politiques qui ne ratent aucune occasion pour dénigrer et vouloir bâtir sur les
ruines des autres. D’aucuns sont d’avis que le peuple katangais n’est pas si bête pour jeter son dévolu sur des candidats de tel acabit aux futurs scrutins législatifs? Ce que Sieur Muyambo a
oublié c’est que Moïse Katumbi a annoncé le plus solennellement possible son retrait de la vie politique à la fin de la législature actuelle. L’homme serait en train de se battre conte des
moulins à vent.