Créé le 17 -06-2011 à 09h00 | AFRIQUE REDACTION | REDACTEUR EN CHEF : ROGER BONGOS | SITE PANAFRICAIN | ACTUALITE | RDC | Mis à jour
le VENDREDI I 17- 06-2011 | 18h09| AFRIQUE REDACTION PAR : CONGO NEWS
Une étude publiée, le 1er juin dernier, par plusieurs agences des Nations, intitulée « Prévenir le VIH du début de l’adolescence au début de l’âge adulte » déduit une augmentation des cas d’infection au VHI/Sida parmi les adolescents et les adultes dont l’âge varie entre 15 et 24 ans. Selon le rapport onusien, les filles et les jeunes femmes sont les plus exposées par rapport aux garçons.
Les statistiques montrent que 60% de filles vivent actuellement avec le VIH à l’échelle mondiale. Dans la publication, les auteurs déplorent le fait que la plupart
des personnes concernées ne connaissent pas leur état sérologique. Pour les auteurs du rapport, les dirigeants à tous les niveaux sont appelés à établir une chaîne de prévention en vue d’informer
et de protéger la jeunesse pour la garder en bonne santé partout où elle se trouve.
Les résultats des efforts de l’étude des agences des Nations Unies révèlent que le
VIH/.sida est beaucoup plus vécu en Afrique Australe à cause de la culture de la société qui tolère la multiplicité des partenaires sexuels et les rapports amoureux
entre des personnes ayant une très grande différence d’âge. De l’avis des experts, les normes de la société devront être reconsidérées dans le but de réduire significativement la propagation du
VIH/Sida en milieu des jeunes en particulier et dans tout autre milieu en général.
Les auteurs du rapport s’inquiètent en plus du risque de constituer un blocage au développement si la jeunesse entreprend des activités sexuelles.
Les grossesses indésirables et bien d’autres pratiques nuisent à la santé.
D’après les estimations, au moins 2500 jeunes de 15 à 24 ans se font infecter chaque jour par le VIH/Sida dans le monde. Ce qui représentait 41% de nouveaux cas
d’infection en 2009. Une dépêche du département d’Etat américain a estimé à cinq millions le taux des jeunes séropositifs en 2009.
Pathy MAWETE MABUISA