Créé le 17 -06-2011 à 09h00 | AFRIQUE REDACTION | REDACTEUR EN CHEF : ROGER BONGOS | SITE PANAFRICAIN | ACTUALITE | RDC | Mis à jour le VENDREDI I 17- 06-2011 | 21h29| AFRIQUE REDACTION PAR : CONGO NEWS
L’organisation Internationale pour les Migrations, OIM, met les bouchées doubles en vue de rapatrier quelques quarante trois mille sujets angolais réfugiés en
RD-Congo. L’initiative est prise en charge par l’OIM-RDC en collaboration avec l’OIM-Angola et UNHCR. Ce retour volontaire des réfugiés angolais doit avoir lieu dans les conditions maximales de
sécurité selon l’esprit et la lettre du protocole d’accord conclu entre les deux gouvernements voisins.
L’OIM, s’active dans la construction des infrastructures d’accueil en faveur des personnes déplacées et réfugiés. L’organisation ne s’est pas empêchée d’offrir
plusieurs logements des policiers au Nord-Kivu dans les localités de Sake, Massissi, Rutsuru et tant d’autres et aussi dans la province du Sud-Kivu. Dans le cadre d’un appui à la reforme au sein
des FARDC, l’OIM y a financé la construction d’un centre de formation des militaires et des policiers.
Au courant de l’année 2011, l’OIM envisage de construire des écoles dans la ville de Dongo, une cité meurtrie où les natifs d’Enyele et Monzaya se sont livrés à des
guerres fratricides fin 2010 dans la province de l’Equateur. Les actions OIM sont diversifiées.
Actuellement, l’OIM apporte un appui significatif à la Police Nationale Congolaise, PNC, dans la ville d’Ituri à l’Est de la Rd-Congo. Ce soutien particulier se
focalise sur la lutte contre les violences faites à la femme. L’Organisation sensibilise les populations sur les méfaits de la migration clandestine. Une campagne de sensibilisation dénommée «
Keba na ba ngulistes » a été lancée dans les provinces de Kinshasa et du Bas-Congo. Ces opérations ont eu le mérite d’éclairer la situation des sujets rd-congolais vivant en Europe sans les
documents requis de séjour.
D’après les explications du chef des missions de l’Organisation, Michael Tschanz, l’OIM, s’occupe essentiellement de la réinsertion et du retour des migrants dans
leurs pays respectifs. En perspective de la stabilisation de l’Est de la Rd-Congo et de la réinsertion des déplacés de guerre et des réfugiés, dit-il, l’OIM contribue au casernement et à la
réforme du secteur de sécurité en fournissant des logements permanents pour le personnel militaire des FARDC et de leurs familles aux camps Saïo et Nyamunyunyi dans la ville de Bukavu. « La
migration est un problème complexe mais il n’est pas forcément mauvaise parce qu’on ne peut pas réduire le monde », soutient Tschanz. Ce qui importe, ajoute-t-il, c’est de mieux gérer la
migration en vue d’assister effectivement le gouvernement.
L’OIM a soixante ans d’existence dans le monde. La RdCongo y est membre depuis dix ans. Son financement est assuré en grande partie par des bailleurs de fond
essentiellement la Grande-Bretagne, l’Union Européenne et les Etats-Unis d’Amérique.
Charlotte MBOMBO