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Province Orientale Attaque d'Aveba : la Monusco fait acte de bravoure

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Créé le 28 -04-2011 à 07h00 | AFRIQUE REDACTION | REDACTEUR EN CHEF : ROGER BONGOS | SITE PANAFRICAIN |  ACTUALITE | RDC | Mis à jour le jeudi 28 - 04-2011 21 h00 | AFRIQUE REDACTION  PAR : LE PALMARES

 

Une délégation mixte constituée des autorités militaires des FARDC et de la Monusco s'est rendue, mardi 26 avril, à Aveba en Province Orientale, une localité qui a été récemment le théâtre des affrontements entre miliciens et FARDC. Le commandant de la zone opérationnelle des FARDC en Ituri, le colonel Fall Sikabwe, a loué l'acte de bravoure des casques bleus, qui ont sauvé la vie des paysans de ce coin, en repoussant les miliciens.

Sur place à Aveba, la délégation a rencontré les notables ainsi que certains députés provinciaux, originaires de cette collectivité, située à plus de soixante kilomètres au Sud de Bunia dans l'Ituri.

Le colonel Fall Sikabwe a souligné l'enthousiasme des habitants de Walendi Bindi:

“Ils savent, que le développement de leur coin passent par la stabilisation de la sécurité.

Et ils l'ont manifesté. Ils ont été aussi unanimes à honorer l'acte posé par les troupes de la Monusco dans la nuit du 20 au 21 avril.”

Celles-ci s'étaient immédiatement interposées lors de la progression des miliciens, a-t-il rappelé.

Le bilan communiqué par les FARDC faisait état de deux morts et un blessé dans les rangs des forces gouvernementales. La Monusco a indiqué également qu'un milicien a été tué et des biens de la population pillés par les miliciens.

Le colonel Fall a fait également état des bonnes propositions, sans les dévoiler, de la population locale visant à rétablir la sécurité dans cette partie de la Province Orientale.

                                                                                                                LP/Ro


Burkina Faso Nouvelle manifestation violente à Koudougou

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Créé le 28 -04-2011 à 07h00 | AFRIQUE REDACTION | REDACTEUR EN CHEF : ROGER BONGOS | SITE PANAFRICAIN |  ACTUALITE | RDC | Mis à jour le jeudi 28 - 04-2011 21 h00 | AFRIQUE REDACTION  PAR : AFP

Des centaines de commerçants et de jeunes de Koudougou, ville du centre du Burkina Faso d'où est partie la contestation en février, ont à nouveau manifesté violemment mercredi, incendiant le domicile du maire et le siège de la police municipale, ont rapporté des témoins à l'AFP.

Des centaines de commerçants et de jeunes de Koudougou, ville du centre du Burkina Faso d'où est partie la contestation en février, ont à nouveau manifesté violemment mercredi, incendiant le domicile du maire et le siège de la police municipale, ont rapporté des témoins à l'AFP.

Les commerçants protestaient contre la décision du maire, Seydou Zagré, membre du parti au pouvoir dont ils ont réclamé la démission, de fermer une quarantaine de boutiques pour non-paiement d'arriérés de taxes locales, et le prix élevé selon eux des emplacements sur le marché de la ville. Ils ont ensuite été rejoints par des jeunes élèves.

Les manifestants ont mis le feu au domicile du maire, au siège de la police municipale, à celui de l'établissement public chargé de la gestion du marché de la ville, ainsi qu'au domicile de son directeur, et pillé un grand restaurant. Le calme est revenu en milieu d'après-midi.

Les forces de l'ordre ne sont pas intervenues pour empêcher ces actions, ont rapporté des témoins interrogés par téléphone.

Dans le sud-ouest du pays, à Bobo-Dioulasso, ce sont les producteurs de coton. qui ont manifesté par centaines, pacifiquement, pour réclamer une hausse du prix d'achat de leur production et une baisse de celui des engrais. Ils ont mis en garde contre “une révolte paysanne” s'ils n'obtenaient pas satisfaction.

C'est de Koudougou qu'était partie le 22 février la vague de manifestations populaires contre le régime du président Blaise Compaoré, au pouvoir depuis 1987, à la suite de la mort d'un étudiant dans des circonstances controversées lors d'une manifestation réprimée par la police.

Ces manifestations de la quasi-totalité des couches de la population (jeunes, élèves et étudiants, magistrats, commerçants et personnels de santé) dans plusieurs villes du pays, dont la capitale Ouagadougou où un couvre-feu a été instauré mi-avril, ont été suivies de plusieurs mutineries de soldats, dont ceux de la propre garde personnelle du chef de l'Etat.

Bilan de ces diverses manifestations, au moins six morts (dont quatre étudiants), des blessés, d'innombrables pillages commis par les soldats mutins, des dégâts matériels considérables.

Pour tenter de contrer ce mécontentement populaire grandissant, M. Compaoré, militaire arrivé au pouvoir par un coup d'Etat, a nommé un nouveau Premier ministre, Luc Adolphe Tiao, qui a formé un gouvernement composé de proches et de fidèles du président qui s'y est attribué le ministère de la Défense. Il a également limogé les principaux chefs de l'armée.

L'opposition a appelé à une grande manifestation samedi à Ouagadougou contre le régime du chef de l'Etat qui, depuis 1991, s'est fait réélire quatre fois avec plus de 80% des voix dans des scrutins contestés par ses opposants.

A la revendication 'politique s'ajoutent des revendications sociales, l'écrasante majorité des 16 millions de Burkinabe vivant avec à peine plus d'un euro par jour alors que les prix des denrées de base ne cessent d'augmenter et que les proches du régime vivent dans l'opulence, selon l'opposition.

                                                                                                              LP/Afp

Sud-Kivu/Bukavu Les pirogues motorisées sur le lac Kivu interdites !

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Créé le 28 -04-2011 à 07h00 | AFRIQUE REDACTION | REDACTEUR EN CHEF : ROGER BONGOS | SITE PANAFRICAIN |  ACTUALITE | RDC | Mis à jour le jeudi 28 - 04-2011 21 h00 | AFRIQUE REDACTION  PAR : LE PALMARES

 

`Le gouverneur du Sud Kivu, Marcellin Cishambo, a suspendu mardi 26 avril la navigation des pirogues motorisées sur le lac Kivu reliant Bukavu au territoire insulaire d'Idjwi.
Selon Marcellin Cishambo, ces bateaux ne disposent pas d'un équipement de sauvetage pour la sécurité des passagers.

Cette décision fait suite au naufrage d'une pirogue motorisée survenu il y a quelques jours à Ruhunde, au large du lac Kivu. Cet incident avait occasionné prés de cent disparus.

« Moi, je ne peux pas laisser de nouveau les gens prendre le risque de mourir pour qu'on fasse la comptabilité des disparus ou des morts. Il y a une réglementation qui existe niais que les gens ne respectent pas. Si l'accident arrive de nouveau et qu'on ait 100 morts, qu'est ce que nous allons dire ? » s'est interrogé le gouverneur.

Afin de permettre aux populations démunies qui aimeraient voyager par voie maritime, M. Marcellin Cishambo a mis à leur disposition le bac de l'office des routes pour les ramener sur l'ile.

L'autorité provinciale affirme que le commissaire lacustre qui a autorisé le départ de l'embarcation qui transportait la centaine des personnes disparue est aux arrêts.

                                                                                                                LP/Ro

Après la réhabilitation du gouverneur Ndambu La ville de Bandundu à feu et à sang hier !

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Créé le 28 -04-2011 à 07h00 | AFRIQUE REDACTION | REDACTEUR EN CHEF : ROGER BONGOS | SITE PANAFRICAIN |  ACTUALITE | RDC | Mis à jour le jeudi 28 - 04-2011 21 h00 | AFRIQUE REDACTION  PAR : LE PALMARES

 

 

Le déclic a pris corps le mardi 26 avril dernier après que la Cour suprême de justice ait décidé la réhabilitation du gouverneur de la province du Bandundu, Richard Ndambu dans ses fonctions au terme de la motion de défiance du 11 mars dernier votée par l'Assemblée provinciale. Deux temps forts ont marqué e verdict de la Cour suprême de justice. A Kinshasa, chef-lieu des institutions de la République, une tonitruante explosion de joie a accompagné le même mardi ce prononcé dans les rangs des partisans du gouverneur déchu. Par contre au Bandundu, vingt quatre heures plus tard, deux camps se sont diamétralement opposés au chef-lieu de la province par des échauffourées incontrôlées entre ceux qui sont pour et contre le verdict de la haute cour de la justice congolaise. Des sources signalent la mort de trois personnes. et plusieurs blessés graves. Ce mouvement de protestation a atteint également La ville de Kikwit où on signale des marches contre la décision de la Cour suprême de justice.

Pourtant…

Pourtant l'opinion tant nationale que provinciale le sait pertinemment bien, que ce médecin de formation a connu son éviction par 43 voix contre sur les 75 députés que compte l'institution légiférante de la province du Bandundu. Du fait d'avoir été accusé du détournement de deniers publics et de mauvaise gouvernance. Cette déchéance a, de source digne de foi, été approuvée par la Cour d'appel de Bandundu.

Il y a peu, un autre cas d'espèce a eu lieu au Kasaï Oriental contre un autre gouverneur encore réhabilité par la même Cour suprême de justice. Ainsi ne tablant ses conclusions que sur la réhabilitation des gouverneurs de province selon les règles de la jurisprudence, la haute institution congolaise de dire le droit refuserait, malgré toutes ses compétences en la matière, de corroborer les actions honorables que ne cessent de déployer les assemblées provinciales dans la gestion de leurs provinces respectives. Même si l'opinion ne peut pas se permettre de nier la capacité juridictionnelle lui reconnue, la Cour suprême de justice a inévitablement intérêt de s'en tenir également sur les aspects politique, économique, voire socioculturel de, leurs demandeurs.

L'assemblée provinciale étant, à l'instar du parlement national, une institution pourvue du pouvoir de légiférer, ne peut passer sous silence un quelconque aspect de sa démarche du fait que ses composants aspirent rentrer demain à la base pour un autre mandat.

La mission de dire le droit

Dire le droit en s'appuyant de manière radicale sur toutes les exceptons soulevées est une bonne chose. Mais se mettre en lieu et place des députés provinciaux élus, est une autre chose quand on sait que c'est par cet unique canal qu'ils sont parvenus à devenir membre de l'assemblée provinciale. Cet aspect se transforme sans faille en moyen de défense de la cause commune de la population sous leur administration en vue d'aider au développement de leurs circonscriptions électorales respectives. C'est cette offensive qui a fait que malgré sa réhabilitation, le gouverneur de la province du Kasaï Oriental a été sommé de quitter son fauteuil.

Le souhait de la population congolaise est de voir la Cour suprême de justice ne pas se constituer en obstacle aux avancées significatives des élus provinciaux appelés à se retrouver au sein de différents hémicycles provinciaux pour l'objectif précis d'un mandat bien rempli en faveur de leurs électeurs. Il ne serait donc pas vain que des circonstances atténuantes puissent accompagner leurs démarches patriotiques.

                                                                                                                              LP

R.D.Congo – Congo-Brazzaville : Une loi sur les hydrocarbures frontaliers

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Créé le 28 -04-2011 à 07h00 | AFRIQUE REDACTION | REDACTEUR EN CHEF : ROGER BONGOS | SITE PANAFRICAIN |  ACTUALITE | RDC | Mis à jour le jeudi 28 - 04-2011 21 h00 | AFRIQUE REDACTION  PAR : LE GRIOT


 

Dans l’avenir, les deux Congo ne pourraient faire qu’un. En ce qui concerne l’exploitation des gisements pétroliers communs. La semaine dernière, l’Assemblée Nationale du Congo-Brazzaville a adopté une loi donnant libre cours à la signature d’un accord de coopération portant sur l’exploitation et la production conjointes d’hydrocarbures avec la République Démocratique du Congo (RDC).

Cet accord portera sur deux bassins sédimentaires se situant entre les deux rives du fleuve Congo et  de la rivière Ubangi au Nord des deux pays limitrophes. Pour le moment, le Congo comme la RDC n’en sont qu’à la phase de prospection. Et, celle-ci ne se fait pas conjointement. Dans le cas d’une découverte intéressante, les deux voisins s’uniront pour voir comment l’exploiter de manière équitable.

Cette loi est une première dans l’histoire de la coopération entre les deux Congo. Mais, même si elle marque une avancée notable, la prudence est de mise des deux côtés. Le pétrole étant le poumon de l’économie du Congo-Brazzaville, il est clair que le gouvernement ne voudra pas en perdre une seule goutte. D’ailleurs, avec 300 000 barils par jour, la production du pays est de loin supérieure à celle de la RDC (25 000 barils par jour). C’est justement pour éviter les conflits transfrontaliers comme ceux que connaissent actuellement la RDC et l’Angola qu’une telle démarche a été entreprise.

La CHMP Kenya au plus près des réalités dans l’Est de la RDC

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Créé le 28 -04-2011 à 07h00 | AFRIQUE REDACTION | REDACTEUR EN CHEF : ROGER BONGOS | SITE PANAFRICAIN |  ACTUALITE | RDC | Mis à jour le jeudi 28 - 04-2011 21 h00 | AFRIQUE REDACTION  PAR : NOUVEL OBSERVATEUR

En République Démocratique du Congo (RDC), les conflits frontaliers déplacent des milliers de réfugiés. Les épidémies comme la rougeole et le paludisme touchent des millions de personnes. Et sans médicaments, le taux de mortalité n'est pas prêt de revoir son taux à la baisse.



Avec de telles catastrophes humanitaires, les besoins en médicaments en RDC sont devenus immenses. À tel point, que le véritable défi des ONGs est à présent devenu le suivant : comment approvisionner les hôpitaux et les centres de santé avec des moyens des plus limités ? Et bien sûr, parvenir à certaines zones quasi inaccessibles ?

 C'est pourquoi, et plus que jamais, les acteurs humanitaires vont devoir se regrouper, travailler en partenariat et créer des synergies afin de faire face aux défis de Santé Publique et de Logistique en RDC. Et c'est dans cette perspective que la CHMP Kenya a choisi de d'apporter son soutien aux acteurs humanitaires de la partie Est de la RDC dans l'unique but de rendre l’approvisionnement en médicaments de qualité accessible, et ce, même dans les zones les plus reculées.




 Réunion Cluster Logistique de Goma, Province du Nord Kivu, présidée par le PAM



 Entrepôt du PAM à Goma où produits nutritionnels et médicaments sont entreposés


LA CHMP KENYA ET ECHO : UNE COORDINATION AU PROFIT DES ONGs
 Reconnue Centrale d’Achat Humanitaire par la Direction Générale pour l’Aide Humanitaire et de la Protection Civile ("DG ECHO", http://ec.europa.eu/echo/about/actors/procurement_fr.htm) de l’Union Européenne, la CHMP Kenya renforce ses capacités logistiques grâce aux vols ECHO Flight.

ECHO Flight est un partenaire essentiel pour la plupart des agences humanitaires telles que la CHMP qui opèrent dans la Région des Grands Lacs et dans la Corne de l'Afrique. Depuis ses bases à Goma (République Démocratique du Congo) et Nairobi (Kenya), cette opération permet de transporter le personnel et d'approvisionner des dizaines d'endroits reculés qui, sans cela, resteraient coupés du monde.
 Afin d’assurer un transport de ses médicaments et matériels médicaux toujours plus fiable, rapide et à destination des zones les plus reculées, la CHMP Kenya renforce son partenariat avec ECHO.



 Embarquement des produits de la CHMP sur les vols ECHO depuis Nairobi et a destination de Goma.


LA CHMP KENYA ET LA CADIMEBU : UN PARTENAIRE EN FAVEUR DES POPULATIONS CONGOLAISES DU NORD-EST
 Début 2011, la CHMP Kenya et la Cadimebu (Centrale d'Approvisionnement et de distribution de Médicaments Essentiels de Bunia et des Uélés) ont initié un nouveau partenariat qui permettra de consolider le circuit d’approvisionnement au profit de près de 4 millions de bénéficiaires.

 C’est ainsi qu’ONGs, Hôpitaux Généraux de Référence et Centres de Santé bénéficient d’une meilleure disponibilité de médicaments essentiels.
 Dans le cadre de ce partenariat, une visite a été réalisée à Bunia, chef-lieu du district d’Ituri, dans les locaux de la Cadimebu ainsi qu’au sein de l’Hôpital Général de Référence de Bunia, un des principaux bénéficiaires de cette nouvelle collaboration.



 Valentin Basolanduma Pondo, pharmacien et Directeur Adjoint de la Cadimebu (à gauche), et Maurice Agamana, Administrateur gestionnaire de l’Hôpital de Bunia (à droite)


 L’Hôpital Général de Bunia a été inauguré en 1956. Il dispose aujourd’hui de 262 lits montés et d’une équipe de 182 salariés, dont 12 médecins et 128 infirmières. Il regroupe 4 services : gynéco-obstétrique, médecine interne, pédiatrie et chirurgie pour un budget de fonctionnement annuel de 408 800 dollars. Ces principaux défis concernent essentiellement les soins dispensés auprès des enfants de 0 à 5 ans dont les besoins en médicaments sont très forts et la disponibilité pas toujours assurée. La CHMP Kenya espère évidemment contribuer au développement des services de cet hôpital.

Trois morts au Bandundu pour marquer la réhabilitation du gouverneur Ndambu

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Créé le 28 -04-2011 à 07h00 | AFRIQUE REDACTION | REDACTEUR EN CHEF : ROGER BONGOS | SITE PANAFRICAIN |  ACTUALITE | RDC | Mis à jour le jeudi 28 - 04-2011 21 h00 | AFRIQUE REDACTION  PAR : LE SOFT

 

Nerfs à vif. La police a tiré, mercredi 27 avril, à Bandundu/ville pour disperser la marche de colère de la population en réaction à l'arrêt de la Cour suprême de justice qui remet Richard Ndambu Wolang sur le fauteuil du gouverneur de la province du Bandundu après qu'il a été destitué par une motion de défiance des députés provinciaux. Le bilan provisoire des incidents fait état de trois morts et de plusieurs blessés graves.

La tension était loin de retomber à Bandundu où trois personnes dont un père (de 7 enfants) ont été tuées pendant que la police tentait de disperser, mercredi 27 avril, la marche de protestation contre l'arrêt de li Cour suprême de justice en faveur de Richard Ndambu Wolang. Selon des sources concordantes, les manifestants s'en seraient pris aux commerces, notamment à un dépôt de boissons appartenant au même Ndambu. Que nul ne souhaiterait revoir à la tête de la province.

LÉGITIMITÉ.

«Le droit vient de triompher sur la politique», avait pourtant réagi l'un des avocats du gouverneur. Et lui même de déclarer: «Dieu a entendu nos prières. Au moment où je vous parle, toute la ville de Bandundu est en joie». Ndambu s'était donc littéralement trompé... Selon l'arrêt de la Cour suprême de justice, e règlement intérieur de l'assemblée provinciale de Bandundu n'a jamais respecté les prescrits de la Constitution. L'article 160 dispose que toutes les assemblées provinciales, à l'instar du Parlement et des institutions citoyennes, doivent transmettre à la haute cour du pays leurs règlements intérieurs respectifs pour permettre à cette dernière de statuer sur leur conformité par rapport à la Constitution. Il se fait que, pendant quatre ans, l'assemblée provinciale de Bandundu ne s'était pas conformée à cette disposition, et a donc évolué dans l'irrégularité. Conséquence, la motion de défiance votée contre le gouverneur PPRD est nulle et de nul effet.

Pour le reste de la législature, cet organe délibérant est appelé à élaborer un autre règlement intérieur qui soit conforme à la Constitution du pays.

Les députes provinciaux du Bandundu s'interrogeaient sur les futurs rapports entre le gouverneur Richard Ndambu et l'assemblée qui l'a déchu. Selon le rapporteur de l'assemblée provinciale du Bandundu, Maurice Nabahola, la procédure de destitution du gouverneur a été régulière. «Ce n'est pas sur base du règlement d'ordre intérieur que le gouverneur Ndambu a été déchu mais sur base de la constitution et de la loi 012», a-t-il expliqué.

Très remonté par l'arrêt sans appel de la CSJ, le président de l'Assemblée provinciale, Boniface Ntua, est formel:

«Richard Ndambu ne peut pas mettre ses pieds au Bandundu. Cela déclencherait une crise totale». D'ajouter: «L'assemblée provinciale de Bandundu est surprise par cet arrêt. Nous pensons que la Cour suprême de justice a fait allusion à l'article 160 de la Constitution qui ne dit nullement que les règlements intérieurs des assemblées provinciales doivent être soumis à l'examen de la constitutionalité». «Si la CSJ considère que le règlement intérieur de l'assemblée provinciale est inconstitutionnel et, par conséquent, la motion de défiance l'est aussi, alors l'élection de Richard Ndambu comme gouverneur de province du Bandundu est aussi inconstitutionnelle.

Ce que nous devons faire maintenant, c'est publier notre règlement intérieur au journal officiel dans les plus brefs délais et on va reprendre l'élection du gouverneur et des sénateurs. C'est notre position», a déclaré Boniface Ntua. Qui estime que pour préserver la paix sociale dans cette province, Ndambu ferait mieux de ne pas y retourner tant la tension est vive. En témoigne la grande marche de protestation dans la ville de Bandundu contre la décision de sa réhabilitation. Pour rappel, c'est le 11 mars dernier que l'assemblée provinciale de Bandundu a démis le gouverneur Richard Ndambu au terme d'un vote d'une motion de défiance initiée par un député d'un parti membre de l'ancienne AMP.

Sur les 75 votants de 84 députés que compte l'assemblée provinciale, 43 avaient voté pour la déchéance du gouverneur et 29 voix contre. À la différence de la motion de censure qui porte sur la déchéance du gouvernement tout entier, celle de défiance concerne plutôt un membre du gouvernement et non son chef. Les députés provinciaux reprochaient au gouverneur Ndambu plusieurs griefs: détournement des indemnités de sortie des membres de cabinet du gouvernement provincial de la transition (1+4), non paiement des ministres provinciaux en -fonction, pendant huit mois, détournement de plusieurs millions de francs congolais issus de l'impôt personnel minimum perçu en province sans quittance et des retenus sur salaires dans le cadre de l'opération Konzo de Kahemba. Selon le député provincial PPRD, Guy Luyela, au total 23 griefs pèsent sur le gouverneur du Bandundu réhabilité. Au propre comme au figuré, le chef de l'exécutif est désavoué par l'Assemblée provinciale du Bandundu. Les députés provinciaux du Bandundu projettent une plénière au cours de laquelle ils vont décider du sort à réserver à la suite des événements après l'arrêt de la CSJ et les incidents de mercredi 27 avril. Le gouverneur concerné avait protesté contre sa déchéance, d'où sa requête introduite à la Cour suprême de justice qui vient de trancher en sa faveur.

                                                                                 NZILA MUNGENGA SENDA

                                                                                 RODRIGUEZ KIKAMBA

La protection des écosystèmes du Parc National de Kahuzi Biega évoquée à Goma.

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Créé le 29 -04-2011 à 07h00 | AFRIQUE REDACTION | REDACTEUR EN CHEF : ROGER BONGOS | SITE PANAFRICAIN |  ACTUALITE | RDC | Mis à jour le vendredi 29 - 04-2011 21 h00 | AFRIQUE REDACTION  PAR : ACP

 

Goma - La protection des écosystèmes et la délimitation du parc national de Kahuzi Biega du côté du Nord-Kivu figurent parmi les points qui ont été dernièrement au centre de l’entretien du Gouverneur ad intérim du Nord-Kivu, Feller Lutaichirwa Mulwahale et M. Radar Mishuli, Directeur de ce site du patrimoine mondial.


Selon l'hôte de l'autorité provinciale,  un certain Chui Tobisi s’est autoproclamé conservateur du parc national de Kahuzi Biega en complicité avec des groupes armés. A propos de la délimitation du parc, M. Radar Mishuli a rassuré qu'une commission pour la démarcation des limites du parc est déjà mise sur pied avec,  en son sein, des agents de l'ICCN aux côtés de  populations environnantes du Parc en vue d’éviter les conflits et créer une cohabitation. Le directeur du parc national de Kahuzi Biega a sollicité auprès de Feller Lutaichirwa le programme d’actions prioritaires du gouvernement en vue d’intégrer celui de son secteur pour un développement communautaire. Il convient de rappeler que le parc National de Kahuzi Biega s’étend sur trois provinces, à savoir,  le Nord-Kivu, du côté de Walikale, le Sud-Kivu et le Maniema. Il héberge une espèce rare à l’Est de la République Démocratique du Congo, le gorille de plaine orientale, appelé : «  gorilla berengei » en terminologie scientifique. Le Gouverneur ai Feller Lutaichirwa a promis son soutien pour toutes les préoccupations lui soumises et un suivi à cette fin va être assuré par le ministère provincial en charge du Tourisme.


Malgré la campagne de désinformation menée contre lui, Le ministre Alain Akouala convainc - Il reste l'homme de confiance de Sassou Nguesso

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Créé le 29 -04-2011 à 07h00 | AFRIQUE REDACTION | REDACTEUR EN CHEF : ROGER BONGOS | SITE PANAFRICAIN |  ACTUALITE | RDC | Mis à jour le vendredi 29 - 04-2011 21 h00 | AFRIQUE REDACTION  PAR : L’OBSERVATEUR

 

Membre influent dans la délégation congolaise qui a participé au Conclave Inde-Afrique qui s'est tenu du 28 au 29 avril 2011 à New Delhi, le ministre  Alain Akouala a  été simplement éblouissant lors de son intervention à ce Conclave. 

Dans s'attaquent son allocution à New Delhi Inde, l'homme d'Etat congolais a présenté des  opportunités d'investissements  et de développement qu'offre le Congo/Brazzaville aux investisseurs étrangers. Soulignant par le fait même que le Congo/ Brazzaville est et reste une terre d'avenir pour des investisseurs étrangers en général,  des investisseurs indiens en particulier.  Le ministre Akouala a aussi souligné la nécessité pour l'Afrique de renforcer son partenariat avec les pays émergeants  comme l'Inde et de développer des échanges commerciaux entre l'Inde et l'Afrique. " C'est là une façon de promouvoir la coopération  Sud-sud ". Il  a souligné l'excellence des relations entre la République démocratique du Congo et le Congo Brazzaville, lesquelles contribuent à l'amélioration progressive du climat des affaires. L'axe Kin-Brazza


Les  relations entre la République du Congo Brazzaville et la République  démocratique du Congo sont en beau fixe. Pour preuve la rencontre de samedi 16 avril 2011 entre les président Denis Sassou Nguesso et Joseph Kabila ont une fois de plus montré la volonté de ces deux chefs d'Etat de faire en sorte que les habitants deux capitales les plus rapprochées du monde vivent en parfaite harmonie. Cette rencontre a encore montré que les deux peuples sont bel et bien liés par l'histoire et le destin.

" Cependant, malgré la bonne volonté des dirigeants et des populations des deux   Congo à travailler ensemble, la main dans la main, il a encore à ce jour de fauteurs en eau trouble qui passent leur temps à imaginer des scenarios visant à  préparer des coups fourrés et des opérations visant à déstabiliser voire à dénigrer certaines personnalités politiques et économiques des deux rives.

 Parmi ces personnes engagées dans cette opération de la mort se trouve M. Prospère Mokabi  Dawa, un ancien de la Division spéciale présidentielle (DSP)  et qui se fait passer pour un opérateur économique et  de M. Alain Shungu qui se sont permis, à travers une série d'articles imaginaires et tentés de calomnie publiés sur internet. Ils s'attaquent à un des brillants fils du Congo et ministre de son Etat, M. Alain Akouala ", a déclaré un observateur  de la scène politique congolaise M. Bonaventure Thomas le porte-parole du ministre Akouala.

Chose curieuse tout de même, MM. Prospèr Mokabi Dawa avait pourtant, durant longtemps bénéficié de la générosité et des largesses du ministre Alain Akouala . Durant plusieurs années, le ministre Akouala, reconnu pour sa générosité d'âme  et son esprit de solidarité n'avait pourtant pas lésiné sur les moyens pour leur accorder des largesses et des avantages sur le plan social. Ils ont pu bénéficier de tout ; assistance financière, soins médicaux, voyages de reconstitution…


Homme de confiance

Après la publication de ces articles calomnieuses, beaucoup de personnes contactées par l'Observateur se sont indignés de voir que ces deux personnes, Prospèr Mokabi Dawa et Alain Shungu étaient en fait les instigateurs du plan diabolique vivant à discréditer le ministre Akouala qui a le vent en poupe et en hausse dans tous les sondages sur l'échiquier politique congolais. L'opinion est aujourd'hui scandalisée de voir que Posper Mokabi et Alain Shungu à qui le ministre Akouala a placé sa confiance et à accorder toutes les facilités se comportent de la sorte.  Comment pouvaient-ils faire preuve d'un tel cynisme pour salir l'image d'une personnalité qui a toujours fait la fierté des congolais des deux rives et qui a toujours jouit de la confiance du président Denis Sassou Nguesso ?

 Pour comprendre  ce comportement il faut connaître le profil de M. Prosper Mokabi Dawa. Notre compatriote Jean-Baptiste Sébastien Kassongo qui habite le quartier Limete à Kinshasa nous démontré la capacité de nuisance de M. Prosper Mokabi. Selon des sources concordantes, M. Proper Mokabi qui ne fait pas partie d'un organe de presse au Congo/Brazzaville tout comme en République démocratique du Congo est un ancien élément de la Division spéciale présidentielle (DSP).  Il a été l'un des indicateurs de fiches au service de la DSP et a pris une part active lors des évènements dramatiques survenus sur le Campus universitaire de  Lubumbashi, en mai 1990 où il s'était fait passer pour un étudiant. Selon nos sources, il a  joué un rôle de premier plan lors des massacres des étudiants à Lubumbashi.

 Après ce triste épisode, Mokabi et ses acolytes sont rentrés à Kinshasa où il passera  encore plusieurs moments dans la DSP du Maréchal Mobutu.  Mais pour passer inaperçu, cet homme d'apparence courtois, mais très dangereux va se faire passer comme un agent de la Société nationale d'électricité (SNEL). En mai 1997, l'AFDL chasse le maréchal Mobutu du pouvoir. Craignant certainement des représailles suite aux méfaits commis durant le règne de Mobutu, Prosper Mokabi se réfugie au Congo/Brazzaville. Là il recourt à la ruse et se fait passer respectivement comme un homme d'affaires, un journaliste, un marqueteur. 

Son objectif était  d'entrer dans la sphère politique et économique du Congo/Brazzaville. Il réussi tant bien que mal à se tisser des bonnes relations avec les autorités congolaises.  Certaines disent qu'il menait la vie d'un prince à Brazzaville et se fait passer comme un paisible citoyen sans histoire. Une petite anecdote

Mais habitués aux intrigues et aux coups bas, Prosper Mokabi a du mal à se débarrasser de sa peau de traitre et de mercenaire. Il se mettra à fomenter des coups, jusqu'à salir des personnalités politiques dans le but de gagner de l'argent.  Comble d'ingratitude ; Prosper et Alain vont profiter de la bonne foi du ministre Alain Akouala  et vont se lancer dans une vaste campagne de désinformation contre une personnalité qui a tout fait pour eux. Des sources concondantes affirment aujourd'hui que Prosper est passé aux aveux, révélant que les sponsors de son opération diabolique se trouvent dans les milieux à la fois politiques et familiaux de celui dont ils ont voulu ternir l'image en utilisant un négrier, Prosper Mokabi Dawa pour faire cette sale besogne.

A la lumière de cette affaire, force est de constater qu'en définitive, le ministre Alain Akouala sort grandi et complètement blanchi dans cette affaire créée de toutes pièces par des hommes dangereux dont l'intention est de nuire aux relations entre la RDC et le Congo/Brazzaville. Aujourd'hui l'opinion a compris que le ministre congolais a été victime d'une campagne de dénigrement savamment orchestrée par certaines brebis galeuses qui sont jaloux de son ascension fulgurante sur l'échiquier politique congolais, jaloux de la confiance dont le ministre Akouala jouit auprès du président Denis Sassou Nguesso, et également auprès des jeunes qui  voient en lui une icône et  un modèle de réussite,  de travailleur. Une personnalité généreuse et simple.  Et c'est à juste titre qu'il jouit toujours de la confiance des autorités compétentes.

 Luc-Roger Mbala

Malgré la campagne de désinformation menée contre lui, Le ministre Alain Akouala convainc - Il reste l'homme de confiance de Sassou Nguesso

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Créé le 29 -04-2011 à 07h00 | AFRIQUE REDACTION | REDACTEUR EN CHEF : ROGER BONGOS | SITE PANAFRICAIN |  ACTUALITE | RDC | Mis à jour le vendredi 29 - 04-2011 21 h00 | AFRIQUE REDACTION  PAR : L’OBSERVATEUR

 


Membre influent dans la délégation congolaise qui a participé au Conclave Inde-Afrique qui s'est tenu du 28 au 29 avril 2011 à New Delhi, le ministre  Alain Akouala a  été simplement éblouissant lors de son intervention à ce Conclave. 

Dans s'attaquent son allocution à New Delhi Inde, l'homme d'Etat congolais a présenté des  opportunités d'investissements  et de développement qu'offre le Congo/Brazzaville aux investisseurs étrangers. Soulignant par le fait même que le Congo/ Brazzaville est et reste une terre d'avenir pour des investisseurs étrangers en général,  des investisseurs indiens en particulier.  Le ministre Akouala a aussi souligné la nécessité pour l'Afrique de renforcer son partenariat avec les pays émergeants  comme l'Inde et de développer des échanges commerciaux entre l'Inde et l'Afrique. " C'est là une façon de promouvoir la coopération  Sud-sud ". Il  a souligné l'excellence des relations entre la République démocratique du Congo et le Congo Brazzaville, lesquelles contribuent à l'amélioration progressive du climat des affaires. L'axe Kin-Brazza


Les  relations entre la République du Congo Brazzaville et la République  démocratique du Congo sont en beau fixe. Pour preuve la rencontre de samedi 16 avril 2011 entre les président Denis Sassou Nguesso et Joseph Kabila ont une fois de plus montré la volonté de ces deux chefs d'Etat de faire en sorte que les habitants deux capitales les plus rapprochées du monde vivent en parfaite harmonie. Cette rencontre a encore montré que les deux peuples sont bel et bien liés par l'histoire et le destin.

" Cependant, malgré la bonne volonté des dirigeants et des populations des deux   Congo à travailler ensemble, la main dans la main, il a encore à ce jour de fauteurs en eau trouble qui passent leur temps à imaginer des scenarios visant à  préparer des coups fourrés et des opérations visant à déstabiliser voire à dénigrer certaines personnalités politiques et économiques des deux rives.

 Parmi ces personnes engagées dans cette opération de la mort se trouve M. Prospère Mokabi  Dawa, un ancien de la Division spéciale présidentielle (DSP)  et qui se fait passer pour un opérateur économique et  de M. Alain Shungu qui se sont permis, à travers une série d'articles imaginaires et tentés de calomnie publiés sur internet. Ils s'attaquent à un des brillants fils du Congo et ministre de son Etat, M. Alain Akouala ", a déclaré un observateur  de la scène politique congolaise M. Bonaventure Thomas le porte-parole du ministre Akouala.

Chose curieuse tout de même, MM. Prospèr Mokabi Dawa avait pourtant, durant longtemps bénéficié de la générosité et des largesses du ministre Alain Akouala . Durant plusieurs années, le ministre Akouala, reconnu pour sa générosité d'âme  et son esprit de solidarité n'avait pourtant pas lésiné sur les moyens pour leur accorder des largesses et des avantages sur le plan social. Ils ont pu bénéficier de tout ; assistance financière, soins médicaux, voyages de reconstitution…


Homme de confiance

Après la publication de ces articles calomnieuses, beaucoup de personnes contactées par l'Observateur se sont indignés de voir que ces deux personnes, Prospèr Mokabi Dawa et Alain Shungu étaient en fait les instigateurs du plan diabolique vivant à discréditer le ministre Akouala qui a le vent en poupe et en hausse dans tous les sondages sur l'échiquier politique congolais. L'opinion est aujourd'hui scandalisée de voir que Posper Mokabi et Alain Shungu à qui le ministre Akouala a placé sa confiance et à accorder toutes les facilités se comportent de la sorte.  Comment pouvaient-ils faire preuve d'un tel cynisme pour salir l'image d'une personnalité qui a toujours fait la fierté des congolais des deux rives et qui a toujours jouit de la confiance du président Denis Sassou Nguesso ?

 Pour comprendre  ce comportement il faut connaître le profil de M. Prosper Mokabi Dawa. Notre compatriote Jean-Baptiste Sébastien Kassongo qui habite le quartier Limete à Kinshasa nous démontré la capacité de nuisance de M. Prosper Mokabi. Selon des sources concordantes, M. Proper Mokabi qui ne fait pas partie d'un organe de presse au Congo/Brazzaville tout comme en République démocratique du Congo est un ancien élément de la Division spéciale présidentielle (DSP).  Il a été l'un des indicateurs de fiches au service de la DSP et a pris une part active lors des évènements dramatiques survenus sur le Campus universitaire de  Lubumbashi, en mai 1990 où il s'était fait passer pour un étudiant. Selon nos sources, il a  joué un rôle de premier plan lors des massacres des étudiants à Lubumbashi.

 Après ce triste épisode, Mokabi et ses acolytes sont rentrés à Kinshasa où il passera  encore plusieurs moments dans la DSP du Maréchal Mobutu.  Mais pour passer inaperçu, cet homme d'apparence courtois, mais très dangereux va se faire passer comme un agent de la Société nationale d'électricité (SNEL). En mai 1997, l'AFDL chasse le maréchal Mobutu du pouvoir. Craignant certainement des représailles suite aux méfaits commis durant le règne de Mobutu, Prosper Mokabi se réfugie au Congo/Brazzaville. Là il recourt à la ruse et se fait passer respectivement comme un homme d'affaires, un journaliste, un marqueteur. 

Son objectif était  d'entrer dans la sphère politique et économique du Congo/Brazzaville. Il réussi tant bien que mal à se tisser des bonnes relations avec les autorités congolaises.  Certaines disent qu'il menait la vie d'un prince à Brazzaville et se fait passer comme un paisible citoyen sans histoire. Une petite anecdote

Mais habitués aux intrigues et aux coups bas, Prosper Mokabi a du mal à se débarrasser de sa peau de traitre et de mercenaire. Il se mettra à fomenter des coups, jusqu'à salir des personnalités politiques dans le but de gagner de l'argent.  Comble d'ingratitude ; Prosper et Alain vont profiter de la bonne foi du ministre Alain Akouala  et vont se lancer dans une vaste campagne de désinformation contre une personnalité qui a tout fait pour eux. Des sources concondantes affirment aujourd'hui que Prosper est passé aux aveux, révélant que les sponsors de son opération diabolique se trouvent dans les milieux à la fois politiques et familiaux de celui dont ils ont voulu ternir l'image en utilisant un négrier, Prosper Mokabi Dawa pour faire cette sale besogne.

A la lumière de cette affaire, force est de constater qu'en définitive, le ministre Alain Akouala sort grandi et complètement blanchi dans cette affaire créée de toutes pièces par des hommes dangereux dont l'intention est de nuire aux relations entre la RDC et le Congo/Brazzaville. Aujourd'hui l'opinion a compris que le ministre congolais a été victime d'une campagne de dénigrement savamment orchestrée par certaines brebis galeuses qui sont jaloux de son ascension fulgurante sur l'échiquier politique congolais, jaloux de la confiance dont le ministre Akouala jouit auprès du président Denis Sassou Nguesso, et également auprès des jeunes qui  voient en lui une icône et  un modèle de réussite,  de travailleur. Une personnalité généreuse et simple.  Et c'est à juste titre qu'il jouit toujours de la confiance des autorités compétentes.

 Luc-Roger Mbala

« Ma jeep, pas un don »

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Créé le 29 -04-2011 à 07h00 | AFRIQUE REDACTION | REDACTEUR EN CHEF : ROGER BONGOS | SITE PANAFRICAIN |  ACTUALITE | RDC | Mis à jour le vendredi 29 - 04-2011 21 h00 | AFRIQUE REDACTION  PAR : LE POTENTIEL

 

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Tout le monde en parle. A Kin-La-Belle-Poubelle, ville de rumeur, personne ne veut rater une info. Faute d’une bonne politique de communication, c’est la radio trottoir qui impose sa « ligne éditoriale ». Mélangeant ainsi l’info à l’intox, le vrai à l’ivraie, la raison à l’émotion… souvent, c’est cette rumeur colportée de bouche à oreille qui se confirme, le moment venu.

Cette semaine, hormis les commentaires en sens divers sur le trop plein meeting de Yâ Tshisthi au stade tata Raphaël, la conversation de rue gravite autour de la distribution des jeeps aux professeurs d’Université. Y en a qui ont entendu dire que c’est un don du gouvernement. Et vite, les profs ont tenu à lever le pan du voile.

Les représentants des Associations des professeurs de l’Enseignement supérieur et universitaire ont réagi depuis le 23 avril 2011. Avec des précisions utiles. Se référant au contrat signé, il ressort que le vendeur concessionnaire est l’ATC (Auto transport company). Le professeur est acheteur de son véhicule. « Il ne s’agit donc pas d’un don ». C’est écrit noir sur blanc dans la déclaration du Comité exécutif de l’APUKIN représentant les professeurs de l’ESU.

Chers Apostrophiles ; vous avez tous entendu. Allez dire à tous ceux qui voulaient arracher la confiance du chef, en le passant pour un « éternel distributeur de dons », de revoir à la baisse leurs calculs. Ils ont été démasqués. Allant plus loin, les profs invitent le ministre Mashako au respect strict de ce contrat qui, par ailleurs, revêt un caractère privé. Ils dénoncent toute récupération politicienne dans leur cuisine interne.

Voyez-vous ? Comme un sangsue collé à la peau, un pouvoir imbibé par le goût de dons, ne se passe plus d’un service de routine sans le confondre avec un quelconque don providentiel. Comme la manne tombée du ciel au temps de Moïse. Pourquoi, Bon Dieu ! pense-t-on qu’on ne peut être valorisé en tant que gouvernement que lorsqu’on passe par la voie de dons ? Quand est-ce qu’on accomplira la tâche dévolue régulièrement à un exécutif en fonction ?

Que les professionnels de dons attendent une autre occasion. Pour celle-ci, Walay, ils ont tiré à terre. Seule l’APUKIN est habilitée à dresser la liste des professeurs bénéficiaires et à assurer la distribution. Le gouvernement ne joue que le rôle de témoin. C’est clair comme l’eau dans un verre. Pour cette raison, chaque professeur persiste et signe : « Ma jeep, pas un don ».

Opposition politique: Tshisekedi d’accord avec Vuemba sur « l’identification des partis » et « un programme commun de gouvernance »

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Créé le 29 -04-2011 à 07h00 | AFRIQUE REDACTION | REDACTEUR EN CHEF : ROGER BONGOS | SITE PANAFRICAIN |  ACTUALITE | RDC | Mis à jour le vendredi 29 - 04-2011 21 h00 | AFRIQUE REDACTION  PAR : LE POTENTIEL



Le président national de l’UDPS, Etienne Tshisekedi, a dit le 24 avril 2011 au stade Tata Raphaël de Kinshasa qu’il « adhère à l’idée lancée par un membre de l’opposition nous appelant, tous de l’opposition, à nous identifier ».

Dans son message additif (en français) à son meeting commémoratif de l’ouverture il y a 21 ans de la RDC au multipartisme, le président national de l’UDPS, Etienne Tshisekedi, a épousé une autre proposition du député Jean-Claude Vuemba Luzamba, président du Mouvement du peuple congolais pour la République (MPCR). Il s’agit de celle de « rédiger ensemble un programme de gouvernance » dans la perspective des élections.

Lors d’une rencontre en 2010 au siège du MPCR à Kinshasa, Vuemba avait exhorté les leaders de l’opposition politique à s’unir autour d’un programme commun. « J’ai la ferme conviction que l’opposition politique peut se retrouver pour élaborer ensemble un programme commun d’alternance basé non pas sur des individus, mais plutôt sur des idées et des principes. Ce n’est qu’après avoir adopté ce programme commun que le leadership surgira de lui-même. Après mon appel à l’unité de l’opposition que j’avais lancé en juillet 2009 et mes entretiens à Bruxelles avec le président national de l’UDPS, Etienne Tshisekedi, le consensus qui s’est dégagé au cours de ma récente rencontre avec des responsables de grands partis de l’opposition politique (UDPS, Forces du futur, USC, MLC, MLP) est porteur d’espoirs », avait-il révélé au Potentiel à l’issue de leurs entretiens.

Parmi d’autres propositions, il y avait eu celle de « l’identification des partis et personnalités de l’opposition politique ainsi que des mouvements associatifs et ONG en vue de permettre l’implication de tous dans le processus entamé ».

 « Il est admis chez nous que + mwana moke pe abetaka mbonda, ba kolo pe ba binaka +. Nous rédigerons ensemble un programme de gouvernance, nous gérerons et développerons ensemble notre pays. C’est ainsi qu’une idée a été lancée dernièrement par un membre de l’opposition nous appelant tous de l’opposition à nous identifier. J’adhère à cette idée », a encore déclaré le président Etienne Tshisekedi.

Interrogé, Jean-Claude Vuemba, député élu de Kasangulu (Bas-Congo), a félicité le vice-Premier ministre Adolphe Lumanu, ministre de l’Intérieur et de la Sécurité, pour la réussite des mesures sécuritaires prises pour garantir la bonne tenue du meeting de dimanche dernier.

 « Nous sommes respectueux de la loi. Le meeting du 24 avril 2011 au stade Tata Raphaël était pour le président Tshisekedi une rencontre de communion avec la grande famille de l’opposition et le peuple congolais avec lequel il a préféré dialoguer en lingala, en insistant sur l’unité de l’opposition, les anti-valeurs comme la corruption, les contrats léonins et la manque de respect des droits de l’Homme en RDC . C’est ainsi que les dix mille militants du MPCR et ceux des autres partis de l’opposition sont rentrés chez eux dans la discipline, sans casses ni provocations », a-t-il commenté.

A l’occasion d’un meeting à Kananga - Clément Kanku invite la population à prendre son destin en main

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Créé le 29 -04-2011 à 07h00 | AFRIQUE REDACTION | REDACTEUR EN CHEF : ROGER BONGOS | SITE PANAFRICAIN |  ACTUALITE | RDC | Mis à jour le vendredi 29 - 04-2011 21 h00 | AFRIQUE REDACTION  PAR : LE POTENTIEL

 



L’Opposition politique a organisé, le dimanche 24 avril, un meeting populaire à Kananga, chef-lieu de la province du Kasaï Occidental. Ce meeting a été tenu par le député national Clément Kanku wa Tshibuabua, président national du Mouvement pour le renouveau (MR) et coordonnateur de l’Union pour la nation (UN). C’était en présence du secrétaire général du MR, Philippe Evoloko, du représentant de l’UNC/Kasaï Occidental et tant d’autres personnalités.

D’entrée de jeu, le président national du MR a indiqué : « La date du 24 avril représente pour nous une consécration ou le couronnement de la lutte du peuple congolais contre la dictature ». Avant de faire remarquer que pendant 25 ans, le pays a été géré par un seul homme qui décidait tout au nom de tout le monde.

Pour le coordonnateur de l’UN, le 24 avril est une journée qui restera à jamais gravée dans les annales de l’histoire politique de la RDC. Car dans cette lutte, beaucoup de compatriotes ont payé de leur vie l’avènement de la démocratie, nous devons nous souvenir d’eux, a souligné Clément Kanku.

A ses yeux, « l’organisation de ce meeting était aussi une manière pour l’Opposition politique de se rappeler qu’en 1990, un groupe de parlementaires (13) a pris le courage de dénoncer le système autoritaire personnifié par Mobutu ». C’était également une opportunité pour rendre hommage à Etienne Tshisekedi, considéré par l’Opposition politique comme le père de la démocratie.

A titre de rappel, le président national du MR a évoqué l’arrivée de l’AFDL en 1997 qui avait suscité beaucoup d’espoir après le départ de Mobutu. Curieusement, l’euphorie suscitée par l’arrivée de l’AFDL s’est vite transformée en cauchemar. Preuve : le nouveau régime avait suspendu les activités des partis politiques et instaurait une justice expéditive.

APPEL A L’ENROLEMENT

En 1998, une autre rébellion éclate. Devant cette situation, la voix de la sagesse a poussé les belligérants à s’asseoir autour d’une table pour trouver des solutions par la négociation et la concertation en vue de faire valoir les acquis démocratiques obtenus. La transition dans sa formule 1+4 va conduire la RDC aux élections générales de 2006 qui ont débouché sur les institutions actuelles, a-t-il rappelé.

Parlant de Kananga, il a décrit une situation difficile dans laquelle vivent les populations de cette ville. Illustration : la vie coûte énormément chère. Il y a un manque criant d’eau potable, d’électricité, d’hôpitaux…

 Le député Clément Kanku a, par ailleurs, démontré que la RDC, dans son ensemble, vit la misère, la pauvreté pendant qu’une poignée de personnes s’accaparent à elle seule 95 % des richesses du pays.

Sur le plan politique, il a évoqué l’intolérance, les intimidations et les arrestations des opposants qui, à ses yeux, sont fréquentes. C’est le cas de Gabriel Mokia, du pasteur Kuthino et de Martin Mukonkole.

S’adressant à la population, Clément Kanku a invité cette dernière à « se prendre en charge et se réapproprier son destin ». Ce, avant de demander aux uns et aux autres de se faire enrôler massivement pour prendre une part active au processus électoral afin de faire un choix judicieux.

Et de conclure : « Les élections futures sont une occasion pour le peuple congolais d’user de ses droits constitutionnels pour confier la direction du pays aux forces du changement qui offrent une autre vision, un autre leadership pour remettre ce pays au travail. Les élections doivent être organisées dans le délai constitutionnel ».

T.M.

Mal des partis politiques ou misère de la démocratie électorale en RDC?

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Créé le 29 -04-2011 à 07h00 | AFRIQUE REDACTION | REDACTEUR EN CHEF : ROGER BONGOS | SITE PANAFRICAIN |  ACTUALITE | RDC | Mis à jour le vendredi 29 - 04-2011 21 h00 | AFRIQUE REDACTION  PAR : LE POTENTIEL




Encore une crise politique, une crise du plus grand parti politique de l’opposition, le MLC ; comme pour les crises des autres partis, faut-il en rire ou en pleurer? Pourquoi des crises à répétition et à qui profitent-elles? N’est-ce pas là le plus grand mal politique qui explique l’impossible démocratique congolais de Kabuya Lumuna et qui justifie l’immobilisme politique et institutionnel ?

En effet, en dépit de toutes les apparences et malgré l’engagement apparemment déclaré des uns et des autres à réussir la tenue de prochaines échéances électorales, la démocratie congolaise se porte mal; elle serait malade et on doit dire très malade. Et s’il ne s’était agi que d’une simple fièvre ou de la grippe, on pouvait en rire; mais la démocratie congolaise serait atteinte d’un mal grave, d’un cancer qui en serait à la métastase, un mal de croissance endémique qui ruine l’espérance générale en un avenir institutionnel congolais certain. Ce mal, c’est celui de lutte d’ambitions certes légitimes mais de divisions et de querelles partisanes qui surviennent généralement autour des enjeux politiciens de positionnement et de leadership. Pour être une démocratie bureaucratique née à partir du partage du pouvoir ou de la distribution des responsabilités d’Etat alors qu’ailleurs en Amérique et en Europe les partis politiques sont nés de la nécessité de rationaliser les batailles politiques et électorales.

La démocratie congolaise des partis politiques est bureaucratique parce qu’elle n’est démocratique qu’à partir de l’existence plurielle ou multipartite des partis qui n’auraient du parti que le nom et les élections ne conditionnent ni la santé politique ou économique des partis encore moins leur cohérence idéologique. Elle n’est pas le reflet des dynamiques ou des problèmes de société mais plutôt de structures de positionnement et de clientélisme généralement inspirés et institués pour servir les ambitions égoïstement individuelles de leurs créateurs. Ils ne sont pas de machines à faire gagner des élections; ils ne sont pas de laboratoires d’idées, de doctrines ou d’opinions de direction de l’Etat ou du gouvernement de la nation. Soit ce qu’un spécialiste américain a qualifié à leur début aux années 1960 de Clubs d’amis, la classe politique elle-même lui étant apparue à l’époque comme une simple clique politique. La démocratie congolaise serait malade de cette clubisation amicale et de cette manie de clique politique qui à chaque génération et à chaque fois que l’on pense enfin que la politique va dominer les caprices de la nature et la volatilité de la vie brise le navire en morceaux et oblige la nation à des éternels recommencements. Cette maladie aura été inventée pour empêcher à la nation congolaise d’être une force et de manquer à jamais de force politique qui revendique comme partout ailleurs la direction responsable devant l’histoire et de devenir un Etat fort et une nation puissante, une puissance africaine

Sinon comment peut-on nous expliquer qu’un parti comme le Mouvement de Libération du Congo (le MLC) en dépit de ses origines militaires et étrangères puisque fortement liées au contexte régional et aux prétentions au leadership de Museveni l’ougandais choisisse de s’affaiblir juste au moment où l’opinion nationale pensait et s’attendait à voir ses dirigeants confirmer l’élan de 2006 et capitaliser le nouveau contexte politique national d’une opposition enrichie par l’implication de l’Union pour le Progrès et la Démocratie Sociale (UDPS) ? Quelle serait cette pesanteur? cette perte qui atteint tous les animaux malades de la politique? Beaucoup de 42% des électeurs des présidentielles de 2006 se réjouiraient-ils ? Et leurs adversaires ne devraient-ils pas s’en inquiéter?

Comment les leaders de ce parti qui comptent parmi les meilleurs de l’élite politique ont-ils pu oser plonger de cette basse façon dans la mêlée confirmant dans la foulée que les partis politiqués au Congo démocratique sont des boutiques de ceux qui les créent et qu’en principe on devrait n’y adhérer qu’en se clientélisant et en se disponibilisant à travailler au triomphe des ambitions des fondateurs, qui, du reste, ne sont pas tous des sociétaires, mieux des actionnaires majoritaires? Et puis, qui a dit que les partis politiques sont des entreprises de survie des structures de la débrouille? On aurait dû fermer les yeux et s’en remettre à la fatalité parce que c’est désormais cela la réalité de la politique congolaise s’il n’y avait eu que le MLC dans ces mauvais draps. L’UDPS, on le sait, est aussi un tigre en papier et non un vrai colosse parce que déchirée par des querelles de leadership. On l’a déjà déploré pour le Palu avec la mise à l’écart de Thérèse Pakassa et l’on sait que la reconfiguration de la majorité présidentielle tiendrait aussi en partie à l’absence d’unité et de cohérence stratégique entre sociétaires multiples unis par leur volonté d’accompagner au triomphe le leadership du Chef de l’Etat, encore que celui-ci peut y parvenir autrement que par cette vaste plateforme.

Le mal étant général et puisqu’il plonge ses racines loin dans l’histoire de notre décolonisation, il faut que tous comprennent que les difficultés éprouvées jusqu’ici à construire l’indépendance ainsi que la désormais culture insurrectionnelle qui donne ses marques à la politique congolaise seraient dû à l’absence de la part de l’élite politique de la volonté à dominer par politique les mauvaises conjonctures et surtout ces tendances générales et erratiques de l’histoire politique nationale.

Pouvons-nous nous en sortir? Bien sûr que oui, la République Fédérale d’Allemagne nous servirait en cela d’exemple parce que là-bas les partis politiques ne sont pas de propriétés privées de leurs fondateurs ; ce sont des biens publics et pour cette raison, les partis politiques allemands ont été constitutionnalisés. Seule la constitutionnalisation des partis politiques en RDC permettra de nous faire échapper des abus et des utilisations personnelles des talents et de la ferveur patriotiques des sociétaires. L’économie politique générale faite des partis politiques en RDC est une économie du gaspillage d’énergies et de ressources. Le second remède serait celui d’une réforme, d’une loi de partis anti-émiettement, anti-division qui impose des partis à base populaire et des partis politiques ouverts comme en Allemagne et aux USA. Une loi de réforme qui bannisse l’existence des partis politiques propriété personnelle des individus, de familles ou de clans et impose; des partis politiques propriété nationale et à base régionale ou locale. Les partis démocrates et républicains américains sont des partis à base locale et ouverts au leadership de chacun et de tous. Si le parti démocrate américain était un parti comme ceux de chez nous, Barack Obama ne serait jamais devenu président de la République. Nous n’avons pas de choix si nous voulons tirer la démocratie électorale congolaise de sa misère.

Ce que les partis politiques congolais doivent être dépend du type de société dans laquelle nous voulons vivre; parce que dans une société plurielle, l’avenir, la paix sont au prix de la solidarité, de la cohésion et par conséquent de l’union de coeur et d’esprit. L’union qui fait la force se construit autour de la défense de l’idée de la nation ou de la République qu’un parti politique est censé incarné et non sur de convenances ou des calculs très politiciens d’abuser de la bonne foi des partenaires. Réformer les partis politiques, c’est les libérer de leur emprisonnement, de leur étouffement par les ambitions parfois mal assumées de plus prétentieux d’entre nous.

Le fait que l’opposition institutionnelle ait été empêchée d’avoir un porte-parole simplement parce que l’autonomie des structures que sont les partis se confondaient avec la particularité des charismes de leurs dirigeants montre si besoin combien pareille conception de parti est un danger pour la démocratie.

La démocratie a besoin de démocrates et la République des républicains; mais la démocratie et la République congolaises souffriraient du mal de l’absence de démocrates et des républicains. Pouvons-nous emprunter ailleurs à la culture politique française où l’orgueil des élites politiques est dans la revendication de la qualité d’homme d’Etat plutôt que d’homme politique?

Nos hommes politiques peuvent-ils gagner à apprendre l’altruisme plutôt qu’à cultiver leur égo? Comment chez nous nos politiques échouent-ils à se hisser haut sur les cimes de l’espérance populaire d’un leadership désintéressé et au service des idéaux communautaires et pour souvent laisser chavirer les navires qui par moment embarquent l’espérance de tout un peuple?

Il est venu le temps de passer d’un leadership patrimonialisé et finalement tribalisé quand il n’est pas simplement corpotisé pour des leaderships patriotique et service à la nation. Je ne suis pas un malheureux sympathisant du parti aujourd’hui en crise. Mais son poids politique devrait suffire à interpeller tous les patriotes.

DR. PR. PHILIPPE BIYOYA MAKUTU KAHANDJA, politologue

Kasaï Occidental - Kananga : des officiers militaires formés aux notions d’Etat de droit

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Créé le 29 -04-2011 à 07h00 | AFRIQUE REDACTION | REDACTEUR EN CHEF : ROGER BONGOS | SITE PANAFRICAIN |  ACTUALITE | RDC | Mis à jour le vendredi 29 - 04-2011 21 h00 | AFRIQUE REDACTION  PAR : LE POTENTIEL




Le département américain de la Défense et la Monusco viennent d’organiser, une fois de plus, une session de formation de plus de 100 officiers des FARDC à Kananga. Son objectif est de réduire les abus et permettre la cohabitation pacifique entre civiles et militaires.

Une deuxième session de formation des officiers et sous-officiers des Forces armées de la RDC (FARDC) sur les notions d’Etat de droit et de justice militaire, s’est clôturée, le mardi 26 avril 2011, à Kananga, chef-lieu de la province du Kasaï Occidental. Cette session avait pour objectif de réduire les abus et violations des droits de l’Homme dans les rangs des FARDC. Elle visait également une cohabitation pacifique entre les soldats et les populations civiles. Plus de cent officiers de la 4ème région militaire ont pris part à cette formation de six jours, rapporte Radio Okapi.

Cette formation a été organisée par Dills, un institut d’études juridiques du département de la Défense des Etats-Unis, en collaboration avec la section de l’Etat de droit de la Monusco. Le général Obede Rwibasira, commandant de la 4ème région militaire, a félicité ces officiers pour la discipline et l’assiduité dont ils ont fait montre tout au long de leur formation. Il a aussi appelé les officiers à mettre en applications les notions apprises et de faire montre d’un bon comportement dans leur rapport avec la population civile. Dans cette région militaire, plus de cinq cents officiers ont déjà participé à ce type de formation.

L’on se souviendra que le gouvernement s’est impliqué dans les actions de réforme de l’armée nationale et de la Police nationale congolaise. C’est ainsi qu’au niveau du Parlement, des textes de lois sont votés et d’autres encore sont actuellement à l’examen. Le but visé consiste, entre autres, à former une armée républicaine et une police ayant un visage humain et composé d’éléments formés qui savent ce qu’ils font au service du pays.

La formation qui vient d’être dispensée aux officiers militaires de Kananga est donc une initiative appréciable dans la mesure où son objectif vise aussi et surtout la cohabitation pacifique entre les soldats et la population civile. Ce point est d’autant plus important que partout à travers le pays, le comportement des hommes en uniforme à l’égard de la population civile laisse beaucoup à désirer.

La population civile déplore d’une façon récurrente d’être l’objet de toutes sortes de tracasseries, de vol et de viol des femmes de la part des policiers et militaires ignorant le sens de leur noble mission.


Une affirmation hasardeuse

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Créé le 29 -04-2011 à 07h00 | AFRIQUE REDACTION | REDACTEUR EN CHEF : ROGER BONGOS | SITE PANAFRICAIN |  ACTUALITE | RDC | Mis à jour le vendredi 29 - 04-2011 21 h00 | AFRIQUE REDACTION  PAR : LE POTENTIEL

Collation des grades à l'Unikin


Une fois de plus, on a déploré des morts sur le site de l’Université de Kinshasa. En effet, des échauffourées ont opposé mardi 26 avril les étudiants de l’Unikin aux forces de l’ordre à la suite de la majoration des frais d’enrôlement aux sessions et d’autres frais académiques connexes.

On sait que, depuis un temps, des tensions couvaient à petit feu sur le site universitaire. Des signes de tensions étaient donc perceptibles dans les milieux des étudiants.

Pressentant le danger, le secrétaire général académique de l’Unikin avait réuni le samedi 23 avril des représentants des étudiants pour aplanir d’éventuelles divergences. Malheureusement, au lieu de privilégier le dialogue pour parvenir en toute douceur à un compromis, le secrétaire général académique de l’Unikin a préféré faire usage de menaces, promettant de ne jamais revenir sur sa décision de majoration des frais.

C’est ce qui a entrainé la vague de contestations qui se sont soldées par des pertes en vies humaines : un seul, selon les sources proches de l’Association des professeurs de l’Unikin, et deux, d’après de sources indépendantes.

Toujours est-il que mort d’hommes ou pas, ces nouveaux incidents de l’Unikin, que l’on aurait pu éviter, interpellent. Pour preuve, la chambre basse du Parlement a consacré l’essentiel de sa plénière d’hier jeudi à cette question, à côté d’autres incidents qui ont endeuillé la ville de Bandundu, chef-lieu de la province du même nom.

Prié de s’expliquer sur les événements de mardi à l’Unikin, le ministre de l’Enseignement supérieur et universitaire a, comme à ses habitudes, usé de la langue de bois pour camoufler le vrai problème.

Selon lui, les incidents de l’Unikin ont été fomentés par un groupe d’assaillants, non autrement identifiés, et qui ne se recrutent pas dans l’effectif des étudiants de l’Unikin. Sacrée trouvaille ! Eureka ! Car, Mashako n’a pas attendu les conclusions d’une commission d’enquête pour identifier la racine du mal.

De son bureau de l’avenue des Forces armées, il a pu - par une technique qu’il est le seul à maîtriser - identifier d’un seul coup les principaux responsables des incidents du campus universitaire de Kinshasa.

Ainsi, pour le ministre de l’ESU, les fauteurs de troubles de l’Unikin, tout comme ceux qui ont fait usage d’armes à feu pour venir à bout de la manifestation, ne sont nullement des rangs de la Police nationale congolaise ni des Forces armées de la RDC.

Pour Mashako, ce sont donc des « assaillants » - le terme est à la mode depuis un temps – des personnes supposées par des instances autres qu’universitaires. Quelle facilité d’analyse ? Le ministre avait-il eu des preuves conséquentes pour arriver à une telle conclusion ? Si, c’est vrai que des infiltrés ont intégré les milieux universitaires, qu’a-t-il fait en retour pour les mater ou les maîtriser ?

Dans tous les cas, l’on ne gère pas un secteur aussi sensible avec autant de légèreté. Les affirmations du ministre de l’ESU sont hasardeuses. Elles sont la preuve de la volonté malveillante du pouvoir de politiser à outrance les milieux universitaires pour étouffer toute contestation, fût-elle, légitime.

Toute contestation des étudiants, comme celle bien légitime du mardi 26 avril 2011, n’est pas à mettre sur le compte d’une quelconque instrumentalisation des milieux universitaires. Loin de là.

Tueries de l'Unikin : troublantes révélations de Mashako Mamba

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Créé le 29 -04-2011 à 07h00 | AFRIQUE REDACTION | REDACTEUR EN CHEF : ROGER BONGOS | SITE PANAFRICAIN |  ACTUALITE | RDC | Mis à jour le vendredi 29 - 04-2011 21 h00 | AFRIQUE REDACTION  PAR : LE POTENTIEL



L'Assemblée nationale a, au terme d'un débat autour des réponses du ministre de l'Enseignement supérieur et universitaire à une question d'actualité sur les événements tragiques survenus mardi 26 avril 2011 sur le campus de l’ université de Kinshasa, décidé jeudi 28 avril la mise en place d'une commission d'enquête parlementaire.

Le ministre Léonard Mashako Mamba a imputé la responsabilité de ce drame à des " assaillants " ayant profité d'une manifestation de " 8.000 étudiants des sciences humaines " protestant contre la majoration - par le comité de gestion de l'Unikin - des frais d'enrôlement aux examens et ceux de dépôt de mémoire, de 5.000 FC (5,5 USD) à 25 USD.

" Des assaillants en armes ont tiré à balles réelles sur les étudiants ", a-t-il dit en substance au Palais du peuple, en réponse à une question orale sur les événements tragiques qui s'y sont produits, causant la mort de Masikini, un élément de la garde universitaire " atteint par deux balles ", et de l'étudiant Jean Liyolo (faculté des Sciences) qui a reçu une " grosse pierre à la tête " ainsi que d'importants dégâts matériels.

Selon Léonard Mashako Mamba, ces " assaillants ", qui " n'étaient ni de la police ni des FARDC ", font partie des " 80% de la population sur le campus de l’université de Kinshasa (qui) ne sont pas des étudiants ". Il a aussi soutenu que les éléments de la Police nationale congolaise (PNC), envoyés en renfort par " la hiérarchie " - qu'il informait de l'évolution de la situation sur le terrain après son arrivée sur le campus - pour maîtriser la " meute " des étudiants en furie, " n'ont tiré aucune balle ".

Il a indiqué que, depuis mercredi 27 avril 2011, " le Parquet général de la République s'est saisi du dossier pour établir les responsabilités " à la suite d'une réunion de sécurité ayant regroupé le comité de gestion de l'Unikin, la Police et l'Agence nationale des renseignements (ANR).

" L'heure est grave. Ce qui se passe à l'Unikin nous interpelle tous. Il faut barrer la route aux forces qui cherchent à briser les rêves de la jeunesse congolaise au travers l'Université de Kinshasa ", a déclaré le ministre de l'ESU.

En effet, a-t-il insisté, " il faut tirer les leçons du passé. Ne simplifions pas un terrain miné, là où il y a des problèmes ". Ce passé, a-t-il fait remarquer aux députés, c'est " l'assassinat ", sur le même campus universitaire et en l'espace d'une semaine, " de deux étudiants au mois de janvier " 2011.

Rappelant son arrêté du 14 juillet 2010 fixant les frais d'enrôlement à 15 USD à Kinshasa et 10 USD en provinces, il s'est étonné que seuls les " 8.000 étudiants des sciences humaines " aient organisé mardi une manifestation de protestation alors que " dimanche et lundi, les étudiants assumaient leurs activités universitaires ".

BUDGET DE L'ESU, 1,6% EN 2011


Au-delà des événements dramatiques du mardi 26 avril 2011 dont l'" élément déclencheur" de la colère des étudiants (notamment la fermeture de " seuls" auditoires de la faculté des sciences humaines alors que ceux des sciences exactes étaient ouverts à leurs camarades) permettra d'établir les responsabilités, le ministre de l'Enseignement supérieur et universitaire a invité les députés à " réfléchir ensemble ". Cette réflexion devrait porter sur le " comment organiser l'enseignement supérieur et universitaire " qui, a-t-il révélé, ne bénéficie que de 1,6% du budget de l'Etat pour l’exercice 2011 !

" Le ministre de l'Enseignement supérieur et universitaire a enregistré environ 600 universités et plus de 300 frais connexes au cours de son inspection à travers le pays ", a dévoilé le professeur Léonard Mashako Mamba. " Il a même découvert qu'il y a une taxe de 1.500 dollars américains que les professeurs demandent aux chefs des travaux ", s'est-il indigné.

Par ailleurs, " le nombre d'étudiants est passé de 10.000 dans les années 70 à plus de 600.000 " sans que les infrastructures universitaires suivent la même courbe ascendante depuis 1960, a-t-il encore signalé.

Justifiant " sa " fixation des frais d'enrôlement aux examens (15 USD à Kinshasa et 10 USD en provinces), le ministre Mashako a dit qu'il y a lieu de prendre en compte le fait que, " dans les milieux ruraux, il y a ceux qui sont payés en nature ". Un autre objectif de son ministère, c'est la réglementation et l'uniformisation des frais connexes. " Nous agissons pour l'intérêt général et non pour des intérêts particuliers ", a-t-il expliqué.

En outre, a-t-il annoncé, plus de 27 millions USD sont mis à la disposition pour la réhabilitation des instituts supérieurs pédagogiques.

LE FUTUR PRESIDENT TSHISEKEDI EGAL A LUI-MEME

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Créé le 30 -04-2011 à 01h00 | AFRIQUE REDACTION | REDACTEUR EN CHEF : ROGER BONGOS | SITE PANAFRICAIN |  ACTUALITE | RDC | Mis à jour le samedi 30 - 04-2011 01 h00 | AFRIQUE REDACTION  PAR : 7/7

 



Le 24 avril 2011 a vécu. Le tsunami prédit par les alarmistes n’a pas eu lieu ; même si Etienne Tshisekedi, l’Udps et l’ensemble de l’opposition ont réalisé un véritable raz-de-marée qui a littéralement noyé le stade Tat Raphaël et ses alentours.
Fidèle à son image, le leader charismatique de l’Union pour la Démocratie et le Progrès Social, UDPS, et désormais candidat quasi consensuel de l’opposition a démontré, à ceux qui en doutait encore, que son aura demeure intacte. Comme à la belle époque de son élection à la primature par la Conférence Nationale Souveraine, il demeure capable de mobiliser des foules immenses ; et son charisme n’a pas pris un pli. Bref, il est resté égal à lui-même.

Après le retour triomphal du 08 décembre, une nouvelle démonstration de son magnétisme a donc été faite le dimanche dernier à l’occasion de la commémoration de cette journée du 24 avril qui avait marqué, en 1990, le virage du Zaïre de l’époque vers le multipartisme, et la démocratie.
Ce rassemblement était d’abord, et avant tout, une triple démonstration de force. D’une part, le peuple était venu exprimer le profond désaveu d’un régime qui est comptable de sa pauvreté et de sa chosification. En effet, la foule en fusion qui avait envahi le stade Tata Raphaël était à la fois multicolore, et homogène. Au-delà des couleurs partisanes, on a assité à une communion entre un peuple aux abois et un leader qui incarne tous ses espoirs ; l’intensité de cette fusion étant proportionnelle à l’ampleur du rejet du pouvoir actuel. Ensuite, l’UDPS tenait à montrer qu’il est toujours cette locomotive qui tire les autres wagons de l’opposition et que le leadership assumé par le MLC était ponctuel car consécutif à son exclusion du jeu politique en 2006. Enfin, le candidat Tshisekedi était venu confirmer sa position de super challenger de Joseph Kabila. Sur ces trois points, les objectifs ont été largement atteints.

Si, vu sous cet angle de la mobilisation populaire, le lider maximo de l’UDPS a mis tout le monde d’accord ; la polémique subsiste en ce qui concerne le fond de son message. Certains observateurs et ses adversaires politiques considèrent que le fond n’a pas été à la hauteur de la forme ; et que le message d’Etienne tshisekedi n’a pas répondu aux attentes. Ils attendaient que l’homme donne ne fût-ce qu’un aperçu de son programme de gouvernement ; ce qui n’a pas été le cas.

Mais pour qui connaît l’homme, Etienne Tshisekedi est resté égal à lui-même. Son harangue lapidaire était essentiellement un message de mobilisation de la masse ; pratique dans laquelle il excelle depuis toujours. Pour lui, ce n’était pas le lieu  pour décliner un programme de gouvernement ; et la foule en fusion au stade n’était pas venue pour entendre son candidat égrener le chapelet de mesures ou les lignes directrices de son plan de gouvernement. Non ! Etienne Tshisekedi était venu, comme un gourou, raviver la foi de ses partisans ; et il leur a servi le message qu’ils attendaient. C’est un chef qui a conditionné ses troupes en prévision des prochaines batailles électorales ; et des dérives probables. Comme à l’époque de Mobutu, la rhétorique est restée la même. Son discours a été axé sur la moralisation de la vie politique.

Tshisekedi s’est donné la mission de refonder au cœur de l’Afrique, un Etat crédible et respecté ; et de redonner au peuple congolais sa dignité perdue. C’est ça son programme. Il l’avait clairement dit à Colette Braeckman qui était revenue sur cette question dans un point de presse en Belgique, un peu avant son retour au pays. Et il a raison. En effet, ces valeurs constituent, qu’on le veuille ou pas, les pilliers d’un véritable renouveau de la RDC. A son âge, et tout le monde a remarqué que le vieux lion n’a plus toute sa fougue, il est conscient que sa tâche primordiale consiste à recadrer la gestion de la res publica pour donner aux générations futures la chance de construire un avenir radieux sur des fondements indestructibles, pour un Congo fort, un Congo prospère, un Congo digne.
Comment il va faire ?  Ca, c’est une autre question qui trouvera sa réponse en temps voulu.

Commune de Ngaliema Le ravin Mpaka, un danger permanent !

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Créé le 04 -05-2011 à 08h00 | AFRIQUE REDACTION | REDACTEUR EN CHEF : ROGER BONGOS | SITE PANAFRICAIN |  ACTUALITE | RDC | Mis à jour le mercredi  04- 05-2011 08h00 | AFRIQUE REDACTION  PAR :  LA PROSPERITE

L’on se rappellera qu’en avril dernier les pluies diluviennes avaient causé la mort à plus ou moins quatorze personnes dans le quartier Mfinda à Ozone, commune de Ngaliema. Le bilan réel n’a jamais été rendu public par l’autorité urbaine. Les autorités sont d’ailleurs indifférentes au drame qui se produit sur ce site érosif à chaque tombée des pluies. Le pire n’est pas encore évité puisque la saison pluvieuse en cours passera mais une autre lui succédera. La population appelle l’autorité urbaine et nationale à se pencher sur ces morts à répétition, en déplaçant les populations exposées au danger d’éboulement si fréquent sur le ravin. Ne dit-on pas que mieux vaut prévenir que guérir ? Marcus Mbumba / Stagiaire Ifasic.

Danseuses à moitié nue sur scène Marie-Ange Lukiana interpellée !

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Créé le 04 -05-2011 à 08h00 | AFRIQUE REDACTION | REDACTEUR EN CHEF : ROGER BONGOS | SITE PANAFRICAIN |  ACTUALITE | RDC | Mis à jour le mercredi  04- 05-2011 08h00 | AFRIQUE REDACTION  PAR :  LA PROSPERITE

La Ministre du Genre, famille et enfant, Mme Marie-Ange Lukiana Mufwankolo a les yeux fermés sur les violations de la dignité et de l’honneur de la femme congolaise. La nudité de ses semblables qu’on fait défiler chaque jour à télévision dans la musique pour la consommation du public ne l’inquiète guère. Presque tous les musiciens habillent très mal leurs danseuses sur scène. Seins dehors, dos nus, ventre et fesses sont à la merci de tout le monde. Alors que la Ministre du Genre, famille et enfant pouvait, jusqu’à sa dernière énergie défendre ce sexe faible, être féminin. Mais son laxisme sur ce sujet est étonnant. Ne voit-elle pas la façon dont les musiciens congolais habillent leurs danseuses ? Sur quoi est focalisée l’attention de son ministère ? Des clips immoraux, danses saccadées scandant la nudité de femme, chanson dont le contenu est difficilement analysable, voilà le peut que l’on puisse dire sur le comportement général de la musique RD. Congolaise. Ce qui intéresse le public, ce n’est ni le contenu de la chanson, moins la façon de la danser, mais de savoir quel jugement la Ministre porte-t-elle sur l’habillement des femmes (danseuses) quant elles sont en spectacle ou concert… La première impression que l’on se fait en voyant une danseuse, est celle d’un catcheur sur le ring. Et pourtant, ce sont les jeunes femmes congolaises, filles de leurs parents qui exposent leurs corps sans pudeur ni froid aux yeux. Les observateurs pensent que, Marie-Ange Lukiana, elle qui doit défendre le genre, femme et enfant, n’a pas conscience de la gravité de la situation. Autre fois, la nudité d’une femme était sacrée. Mais malheureusement à nos jours, c’est devenu une mode de vie qu’on soit femme mariée, célibataire, libre ou jeune fille. Cette coutume de mœurs légères, c’est érigée en nouveauté vie chez nos semblables de sexe féminin toute catégorie confondue surtout ici à Kinshasa, encouragée par la musique, qui emploi en grande partie de danseuses mal habillées à la merci des chefs d’orchestres, pour attirent un grand nombre du public surtout les obsédés touristes du sexe féminin. Or, si la Ministre du Genre, famille et enfant se serait brisée en mille morceaux pour défendre certaines pratiques qui altèrent l’image et la dignité de la femme congolaise, plusieurs choses auraient changés dans le vécu quotidien des femmes congolaises. Tel est le cas au Palais du Peuple, à l’ISC/ Gombe où le port de pantalon est prohibé pour donner la dignité à la femme congolaise et éviter les scandales. La question qui se pose est de savoir, qui défendra les droits de ces jeunes filles qui sont exploitées par les chefs d’orchestrés ? En tout cas, Lukiana Mufwankolo est interpellée. Si elle ne fait rien dans le sens à stoper la dégradation de la dignité des jeunes danseuses, elle sera traitée un jour à dater de maintenant « de non assistance de personne en danger », pendant qu’elle a en charge, la gestion de la femme et de l’enfant. Qu’a-t-elle fait en leur faveur ? Vaux mieux tard que jamais

Urbain Kidindi   

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