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Channel: AFRIQUE REDACTION . L'information en continu ! Afrique au cœur de l’actualité...Infos News sur la RDC, les brèves de la dernière minute. Synthèse sur l’actu internationale. rdcongo-kinshasa, Nord et Sud KIVU, Kinshasa, Bas Congo, Dongo, Equateur, Maniema, Lubumbashi, les deux Kasai. Rédacteur en Chef : BONGOS Roger
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Actualité Kasaï-Oriental : les fonctionnaires de l’Etat lèvent leur grève

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Crée LE 16-09-2014  - 05H10 | AFRIQUE REDACTION | REDACTEUR EN CHEF :   |  PANAFRICAIN |ACTUALITE NATIONALEAFRICAINE.   à JOUR LE mardi  le 16-09-2014 - 05H39 PAR :RADIO OKAPI

 

 

 

 

 


                                                           Rassemblement des fonctionnaires le 3/4/2012 à la place Golgota à Kinshasa- Gombe. Radio Okapi/ Ph. John Bompengo

Après une semaine de grève, les fonctionnaires de l’Etat ont repris le travail lundi 15 septembre dans la province du Kasaï-Oriental. L’intersyndical de la Fonction publique a expliqué que leurs revendications ont été prises en compte après une réunion paritaire entre la direction de la province et le banc syndical. 

L’intersyndical avait appelé à la grève la semaine dernière pour protester contre les retenues effectuées sur les salaires des fonctionnaires de l’Etat à la Banque commerciale du Congo (BCDC) et réclamer la paie de plus de 20 000 agents matriculés mais non payés.

Dans leurs revendications, les fonctionnaires de l’Etat dénonçaient la retenue de 3000 Fc (3.2 dollars américains) à 10 000 Fc (10.8 dollars américains).

Ces sommes sont retranchées sur les salaires des fonctionnaires après des cumuls de plusieurs mois sans avoir effectué cette opération, a expliqué un responsable de la banque, qui promet de ne retenir que 1740 Fc (1.89 dollars) comme convenu à la paie de ce mois de septembre.

La banque promet aussi d’améliorer ses services vis-à-vis des clients payés par ses guichets.

Concernant la paie de plus de 20 000 agents matriculés qui prestent depuis 2007 pour certains et 2010 pour d’autres, le directeur de province a affirmé qu’il enverrait les listes à Kinshasa pour leur prise en compte.

Les deux revendications ayant été prises en compte, les agents ont été appelés à reprendre le travail.


Actualité La DG de l'UNESCO à Yaoundé pour une visite axée sur "la recherche de la paix et d'un développement durable"

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Crée LE 17-09-2014  - 05H10 | AFRIQUE REDACTION | REDACTEUR EN CHEF :   |  PANAFRICAIN |ACTUALITE NATIONALEAFRICAINE.   à JOUR LE mecredi  le 17-09-2014 - 09H39 PAR :ARTV NEWS

 

 

 

 

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Arrivée la veille en provenance de Malabo où a eu lieu la remise d'un prix international sur la recherche en science de la vie, la directrice générale de l'Organisation des Nations Unies pour l'éducation, la science et la culture (UNESCO), Irina Bokova, a déclaré mardi s'être rendue à Yaoundé pour une visite axée sur la recherche de la paix et d'un développement durable. Invitée du président Paul Biya, selon le communiqué officiel camerounais, Irina Bokova est à sa première visite au Cameroun depuis son élection en 2009 à la tête de l'UNESCO où elle a été reconduite en 2013. Occasion pour elle de louer "l'importance de la coopération pour la paix" entre ce pays d'Afrique centrale et l' institution onusienne, lors d'une rencontre avec le chef de l'Etat. Elle a particulièrement souligné les "liens forts" avec le Centre international de référence Chantal Biya contre les souffrances.

"Trèsactif dans la lutte contre le SIDA", selon elle, cet organisme constitue l'une des étapes de sa visite de moins de deux jours. C'est l'oeuvre de la première dame camerounaise, elle-même auréolée depuis 2008 du titre d'ambassadrice de bonne volonté de l' UNESCO. Dans ce pays, l'institution onusienne célèbre aussi le célèbre saxophoniste Manu Dibango comme artiste de l'UNESCO pour la paix depuis une dizaine d'années.

Avec le regretté Ferdinand Léopold Oyono,écrivain de renom et ex-ministre de le Culture, et de feu le révérend père Meinrad Hebga, prêtre très connu, Irina Bokova en a salué d'autres figures emblématiques du rayonnement de la culture. La visite de l'hôte du numéro un camerounais comporte un programme très chargé, qui prévoit l'inauguration de la représentation locale de l'UNESCO nouvellement érigé en Bureau régional pour les 10 pays membres de la Communauté économique des Etats de l'Afrique centrale(CEEAC) après avoir été dédiée au Cameroun, au Tchad et à la République centrafricaine (RCA). Elle est aussi attendue à l'Ecole normale supérieure de Yaoundé puis au siège de la Commission nationale pour l'UNESCO, après avoir reçu les insignes de "Doctor Honoris Causa" à l'Université de Yaoundé I. Pour le président camerounais Paul Biya, cette visite témoigne de la relation ancienne que le Cameroun entretient avec l'UNESCO depuis les lendemains de son indépendance en 1960 et qui a permis l'inscription en 1987 du réserve de faune du Dja (à cheval entre les régions du Sud et de l'Est) sur la liste du Patrimoine mondial naturel et culturel publiée par l'organisme. "Le Cameroun apprécie hautement votre appui dans divers domaines de compétence", a déclaré le chef de l'Etat camerounais à l' endroit de son hôte dont la visite s'achève mardi soir après avoir été aussi ponctuée dans la matinée d'un entretien avec le Premier ministrePhilemon Yang. Cette visite intervient notamment à un moment où le Cameroun fait face à la menace de la secte islamiste nigériane Boko Haram qui multiplie les attaques meurtrières sur son territoire, terre de refuge d'environ 39.000 ressortissants nigérians fuyant de telles violences dans le pays, selon les statistiques communiquées par les Nations Unies. Aussi l'objectif de la "recherche de la paix et d'un développement durable" déclaré par la directrice générale de l' UNESCO sonne-t-il comme un réconfort pour les autorités de Yaoundé.

Actualité Les Etats-Unis vont envoyer 3 000 militaires pour lutter contre Ebola en Afrique de l'Ouest

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Crée LE 17-09-2014  - 05H10 | AFRIQUE REDACTION | REDACTEUR EN CHEF :   |  PANAFRICAIN |ACTUALITE NATIONALEAFRICAINE.   à JOUR LE mecredi  le 17-09-2014 - 09H39 PAR :ARTV NEWS

 

 

 

 

 

 

                                                               

 

Les Etats-Unis vont envoyer 3 000 militaires pour combattre le virus Ebola en Afrique de l'Ouest, a annoncé mardi la Maison Blanche.

Le président Barack Obama doit officiellement annoncer la nature de la réponse américaine à l'épidémie d'Ebola plus tard mardi lors de sa visite au Centre de Prévention et de Contrôle des Maladies (CDC) à Atlanta, en Géorgie.

"Les Etats-Unis vont renforcer les capacités militaires américaines et plus largement les forces armées afin d'aider à maîtriser l'épidémie," a indiqué la Maison Blanche dans un communiqué, précisant que "ces efforts engloberont le commandement, le contrôle, l'expertise logistique, la formation et le soutien technique."

Selon le communiqué, les nouvelles initiatives incluent également l'établissement d'un quartier général conjoint à Monrovia, au Liberia, afin de coordonner les efforts américains et internationaux, la formation de 500 membres du personnel soignant par semaine et la construction de nouvelles unités de traitement Ebola dans les zones touchées.

Les Etats-Unis ont déjà dépensé plus de 100 millions de dollars pour faire face à ce défi et l'Agence américaine pour le développement international prévoit de fournir 75 millions de dollars supplémentaires pour augmenter le nombre d'unités de traitement Ebola, acheter des équipements de protection des personnels, envoyer par avion des fournitures médicales d'urgence, et aider dans les autres actions en réponse à la maladie à virus Ebola, indique le communiqué.

"Nous considérons que ces efforts ainsi que ceux déployés pour augmenter l'investissement international dans le cadre de la réponse globale permettront de faire refluer l'épidémie à la propagation rapide," a dit un important responsable de l'administration américaine, selon le département américain de la Défense.

Actualité L'UA présente les nouveaux membres de son Groupe des Sages

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Crée LE 17-09-2014  - 05H10 | AFRIQUE REDACTION | REDACTEUR EN CHEF :   |  PANAFRICAIN |ACTUALITE NATIONALEAFRICAINE.   à JOUR LE mecredi  le 17-09-2014 - 09H39 PAR :ARTV NEWS

 

 

 

                                                                 

 

 

 

 

L'Union africaine a investi mardi les nouveaux membres de son Groupe des Sages au siège de l'UA à Addis Ababa, capitale de l'Ethiopie.

Etabli par le Conseil de Paix et de Sécurité de l'UA (PSC) en 2007, le groupe de cinq membres a pour mandat de soutenir les efforts du Conseil et du président de la Commission de l'UA, notamment dans le domaine de la prévention des conflits.

Les nouveaux membres du 3ème groupe sont Lakhdar Brahimi d'Algérie, Edem Kodjo du Togo, Albina Faria d'Assis Pereira Africano d'Angola, Luisa Diogo du Mozambique et Specioza Naigaga Wandira Kazibwe d'Ouganda.

Le rôle du Groupe des Sages est essentiellement de conseiller le PSC et le président de la Commission de l'UA sur tous les dossiers concernant la promotion et le maintien de la paix, de la sécurité et de la stabilité en Afrique.

Le panel peut être amené à effectuer des missions d'enquête comme instrument de prévention des conflits; à encourager les parties à s'engager dans un dialogue politique à promouvoir les mesures de confiance.

A l'ouverture de la réunion inaugurale de deux jours, Smail Chergui, commissaire de l'UA pour la paix et la sécurité, a indiqué que le panel était devenu un instrument clef de la résolution et de la prévention des conflits contribuant au renforcement de la capacité de l'UA à mieux résoudre le fléau de la violence sur le continent.

La réunion de deux jours à pour objectif de permettre aux membres de discuter des directions programmatiques et stratégiques du Groupe des Sages, qui est un des piliers de l'Architecture de paix et de sécurité de l'UA.

Actualité Le Kenya va commémorer le 1er anniversaire de l'attentat de Westgate

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Crée LE 17-09-2014  - 05H10 | AFRIQUE REDACTION | REDACTEUR EN CHEF :   |  PANAFRICAIN |ACTUALITE NATIONALEAFRICAINE.   à JOUR LE mecredi  le 17-09-2014 - 09H39 PAR :ARTV NEWS

                                                              

 

 

 

 

La première dame kényane Margaret Kenyatta a appelé mardi les Kényans à s'unir et à s'aider alors que le pays se prépare à commémorer le premier anniversaire de l'attentat terroriste de Westgate, survenu le 21 septembre à Nairobi.

En lançant une exposition sur cette attaque dans la capitale kényane, Mme Kenyatta a déclaré que le Kenya avait eu peur mais ne devrait jamais se laisser détruire par l'attaque terroriste.

"En tant que pays, nous sommes aux côtés des survivants et des victimes de l'attentat terroriste. Nous ne nous laisserons jamais intimider par ces actes de lâcheté", a déclaré Mme Kenyatta.

"Merci à tous ceux qui ont pris leur temps pour se réunir ici pour penser aux familles qui ont perdu leurs pères, leurs mères, leurs soeurs, leurs frères, leurs enfants, leurs proches et leurs amis l'année dernière", a-t-elle souligné.

L'exposition, qui durera pendant deux mois, présente vingt histoires et portraits des survivants de l'attentat et de ceux qui sont étroitement liés.

Selon les chiffres officiels, 67 personnes ont été tuées dans l'attentat contre le centre commercial Westgate, revendiqué par le groupe islamiste somalien Al-Chebaab.

Actualité Effondrement du bâtiment à Lagos : le nombre des morts s'élève à 60

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Crée LE 17-09-2014  - 05H10 | AFRIQUE REDACTION | REDACTEUR EN CHEF :   |  PANAFRICAIN |ACTUALITE NATIONALEAFRICAINE.   à JOUR LE mecredi  le 17-09-2014 - 09H39 PAR :ARTV NEWS

 

 

 

                                                                       

Le dernier bilan de l'effondrement d'un immeuble de cinq étages à Lagos, la plus grande ville du Nigeria, est de 60 morts et 131 rescapés, alors que l'opération de recherche et de secours est entrée mardi dans leur 5ème journée, a annoncé l'agence de secours.

Trois autres personnes ont été confirmées mortes mardi après- midi, portant le nombre total des victimes à 60, a déclaré à Xinhua le porte-parole de l'Agence nationale de gestion des urgences (NEMA), Ibrahim Farinloye.

Cette maison d'hôte de la synagogue, située dans le quartier d'Ikotun, s'est effondré vendredi.

Le pasteur télévangéliste de cette église, Temitope Joshua, a attribué la cause de cet accident au survol répété d'hélicoptère.

Actualité Ebola : la sensibilisation sera intensifiée en Guinée forestière pour briser les poches de réticence

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Crée LE 17-09-2014  - 05H10 | AFRIQUE REDACTION | REDACTEUR EN CHEF :   |  PANAFRICAIN |ACTUALITE NATIONALEAFRICAINE.   à JOUR LE mecredi  le 17-09-2014 - 09H39 PAR :ARTV NEWS

                                                                            
                                           

 

 

Les autorités sanitaires guinéennes vont renforcer la campagne de sensibilisation contre le virus Ebola, afin de briser les poches de réticence à l' intervention des équipes médicales dans certaines localités de la Guinée forestière.

"La sensibilisation commence à porter fruit", a déclaré mardi, N'Fassouma Kalissa, directeur de l'hôpital préfectoral de Gueckedou (sud), épicentre de l'épidémie, situé à 800 km de Conakry, où les populations étaient encore très réticentes à toute intervention des équipes de lutte contre la maladie.

Préférant parler de "peur" plutôt que de réticence des populations, le Dr Kalissa a affirmé que celles-ci ont ont commencé à comprendre l'utilité de ces interventions médicales sur le terrain.

S'exprimant sur des radios privées, dans le but de faire passer le message de riposte aux populations, à majorité analphabètes, surtout dans les provinces, le Dr Kalissa a affirmé que le centre de traitement de Gueckedou reçoit par jour 12 cas suspects, et qu' à ce jour ce centre compte 56 malades.

Mamadou Diallo, directeur préfectoral de la santé de Macenta, ville située à une centaine de kilomètres de Guéckedou, le long des frontières libériennes, a reconnu que la résurgence du virus au niveau de cette préfecture est due à la proximité avec le Liberia, voisin où l'épidémie se développe rapidement.

Il existe environ 43 points d'entrée reliant la préfecture de Macenta au Liberia.

A propos des poches de réticence aux interventions des équipes médicales sur le terrain, il tient à dire que les localités de Bofossou et de Koyama, sont toujours "inaccessibles" pour le personnel chargé de combattre le virus Ebola.

La France s'est engagée à construire un centre de traitement d' Ebola dans la ville de Macenta, afin de faciliter les interventions le long de la frontière avec le Liberia.

 

Actualité Afrique du Sud : report des règles imposées aux enfants qui voyagent

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Crée LE 17-09-2014  - 05H10 | AFRIQUE REDACTION | REDACTEUR EN CHEF :   |  PANAFRICAIN |ACTUALITE NATIONALEAFRICAINE.   à JOUR LE mecredi  le 17-09-2014 - 09H39 PAR :ARTV NEWS

 

 

                                                                       

 

 

Le ministre sud-africain des Affaires intérieures, Malusi Gigaba, a annoncé mardi le report, au 1er juin 2015, de deux conditions nécessaires particulières pour les enfants qui voyagent: le certificat de naissance complet et une autorisation écrite.

"Alors que ces conditions seront les mêmes pour les Sud- Africains et les citoyens des autres pays, un certificat de naissance complet n'est autre qu'un certificat de naissance établi par l'autorité responsable dans le pays d'origine", a expliqué M. Gigaba dans un communiqué de presse au Cap.

"Si ces informations sont contenues dans le passeports de l'enfant, ce sera également acceptable".

C'est la deuxième fois que le gouvernement reporte la mise en place de ces conditions.

Pendant ce temps, les ministères concernés ont reçu l'ordre de travailler étroitement avec les acteurs de l'industrie pour faire en sorte que les informations précises soient transmises à tous les voyageurs accompagnant des enfants dans le monde entier, et permettre à ces voyageurs de se munir des documents nécessaires.

Les enfants qui sont concernés par la mise en place de ces nouvelles règles sont ceux nés entre 1996 et février 2013, a expliqué M. Gigaba.

Ces règles font partie de la nouvelle loi très critiquée sur l'immigration qui est entrée en vigueur le 26 mai dernier.

D'après les nouvelles règles, un enfant qui voyage devra être en possession de son passeport. Outre le passeport, les parents voyageant avec l'enfant devront produire un certificat de naissance complet faisant état des noms des parents, et quand un parent ne voyage pas avec l'enfant, un affidavit est requis.


Actualité RDC : 69 cas d'Ebola avec 39 décès

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Crée LE 17-09-2014  - 05H10 | AFRIQUE REDACTION | REDACTEUR EN CHEF :   |  PANAFRICAIN |ACTUALITE NATIONALEAFRICAINE.   à JOUR LE mecredi  le 17-09-2014 - 09H39 PAR :ARTV NEWS

 

 

                                                                

Les derniers chiffres de l'épidémie d'Ebola enregistrés dans le nord de la RDC sont de 69 cas, dont 27 cnfirmés, 16 suspects, 26 probables, a indiqué mardi le ministre rd-congolais de la Santé publique Felix Kabange.

Parmi les 39 décès figurent 8 travailleurs sanitaires. 14 malades (7 confirmés et 7 suspects) sont en isolement, a précisé le ministre de la Santé.

"Un cas a été déclaré guéri à Lokolia. Nombre contacts suivis 367. Au laboratoire, 101 échantillons testés dont 27 positifs. Le dernier cas positif a été confirmé le 10 septembre dernier", a-t- il poursuivi.

Le CSAC confirme la suspension de Jean-Bosco Bahala

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Crée LE 18-09-2014  - 11H10 | AFRIQUE REDACTION | REDACTEUR EN CHEF :   |  PANAFRICAIN |ACTUALITE NATIONALEAFRICAINE.   à JOUR LEjeudi  le 18-09-2014 - 11H39 PAR :RADIOOKAPI

 

Chantal Kanyimbo, rapporteur du Csac. Radio Okapi/ Ph. John BompengoChantal Kanyimbo, rapporteur du Csac. Radio Okapi/ Ph. John Bompengo

Dans un communiqué parvenu mercredi à radio Okapi, l’assemblée plénière du Conseil supérieur de l’audiovisuel et de la communication et (CSAC) confirme la suspension de Jean Bosco Bahala de ses fonctions de président de cette institution. Ce dernier persiste dans sa position. Il qualifie cette décision d’illégale. 

 

Le communiqué signé par le vice-président et le rapporteur du CSAC indique que l’assemblée plénière de cette institution reproche à Jean-Bosco Bahala d’avoir délivré un avis de conformité à la société de télédistribution Startimes et à plusieurs autres opérateurs du secteur en lieu et place de la plénière.

Une commission d’enquête a été mise en place pour entendre Jean-Bosco Bahala, indique le même document.

« Conformément au communiqué que nous avons diffusé, face à la gravité des tels actes, nous avons décidé de prendre la mesure conservatoire pour faciliter l’enquête de manière à ce que ça se passe dans la sérénité », explique Chantal Kanyimbo, rapporteur du CSAC.

Interrogée sur la légalité de cette décision, elle affirme que la loi organique ainsi que le règlement d’ordre intérieur du CSAC permet à l’assemblée plénière de sanctionner le président de cette institution.

« Je vais vous lire l’article 37 de la loi organique du CSAC : conformément aux modalités fixées par le règlement intérieur du conseil, l’assemblée plénière élit les membres du bureau définitif. Elle peut mettre fin dans les mêmes conditions aux fonctions d’un membre du bureau. Il y a également l’article 141 du règlement intérieur qui stipule : Tout membre du CSAC qui manque au devoir de ses charges est passible de sanction », fait savoir Chantal Kanyimbo.

Sur les 15 membres de l’Assemblée plénière, seul Jean-Bosco Bahala n’avait pas siégé à la réunion où ont été décidées sa suspension et la mise en place d’une commission d’enquête pour l’entendre.

Accord d’Addis-Abeba: la société civile invite Kinshasa à respecter tous ses engagements

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Crée LE 18-09-2014  - 11H10 | AFRIQUE REDACTION | REDACTEUR EN CHEF :   |  PANAFRICAIN |ACTUALITE NATIONALEAFRICAINE.   à JOUR LEjeudi  le 18-09-2014 - 11H39 PAR :RADIOOKAPI


(En avant-plan de G.à.D) Salva Kiir, président du Soudan du Sud, Joseph Kabila président de la RDC, Jakaya Kikwete président de la Tanzanie, Yoweri Museveni président de l'Ouganda, Nkosazana Dlaminini Zuma présidente de la commission de l'Union africaine et Paul Kagame président du Rwanda à la clôture du VIIè sommet extraordinaire de la CIRGL à Kampala (Jeudi 5 septembre 2013)(En avant-plan de G.à.D) Salva Kiir, président du Soudan du Sud, Joseph Kabila président de la RDC, Jakaya Kikwete président de la Tanzanie, Yoweri Museveni président de l'Ouganda, Nkosazana Dlaminini Zuma présidente de la commission de l'Union africaine et Paul Kagame président du Rwanda à la clôture du VIIè sommet extraordinaire de la CIRGL à Kampala (Jeudi 5 septembre 2013)

Dans un rapport intitulé « Encore du chemin à faire » présenté mercredi 17 septembre à Kinshasa, la coalition des Organisations de la société civile (OSC) invite le gouvernement congolais à respecter tous les engagements pris dans l’accord d’Addis-Abeba. Cet accord a été signé en février 2013 par onze pays africains sous l’égide des Nations unies pour ramener la paix dans l’Est de la RDC. 

 

Cette coalition de la société civile indique que tous les six engagements pris par le gouvernement congolais ne sont pas respectés.

Elle dénonce notamment « la privatisation et la politisation » de l’armée. Elle estime également que les Forces armées de la RDC (FARDC) sont dressées contre les populations civiles.

Les organisations de la société civile déplorent aussi des recrutements sélectifs au sein de l’armée.

Pour elles, il sera difficile de parvenir à la consolidation de l’autorité de l’Etat tant que l’Etat lui-même ne sera pas en mesure de recouvrer intégralement les attributs du pouvoir que sont une armée dissuasive, une police citoyenne et une justice répressive.

Parmi les 6 engagements pris par la RDC dans l’accord d’Addis-Abeba, il y a notamment la consolidation de l’autorité de l’Etat, en particulier à l’Est de la République démocratique du Congo, y compris en empêchant les groupes armés de déstabiliser les pays voisins.

Dans cet accord, Kinshasa s’était également engagé  à :

Continuer et approfondir la réforme du secteur de la sécurité, en particulier en ce qui concerne l’armée et la police;

Effectuer des progrès en ce qui concerne la décentralisation;

Promouvoir le développement économique, y compris au sujet de l’expansion des infrastructures et de la fourniture de services sociaux de base;

Promouvoir la réforme structurelle des institutions de l’Etat, y compris la réforme des finances;

Promouvoir les objectifs de réconciliation nationale, de tolérance et de démocratisation.

Le gouvernement va réhabiliter le centre commando de Kotakoli...Que reste-t-il de ce centre ?

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Crée LE 18-09-2014  - 11H10 | AFRIQUE REDACTION | REDACTEUR EN CHEF :   |  PANAFRICAIN |ACTUALITE NATIONALEAFRICAINE.   à JOUR LEjeudi  le 18-09-2014 - 11H39 PAR :LE POTENTIEL

kibomangoLe gouvernement de la RDC est préoccupé par l’état de délabrement avancé du centre d’entraînement commando de Kotakoli, dans la province de l’Equateur. Il a été transformé momentanément en centre de transit et de regroupement des ex-combattants issus de groupes armés de deux Kivu. De nombreuses unités commandos de l’armée nationale congolaise ont été formées dans ce centre qui se trouve actuellement dans un état d’abandon total. Cela depuis le renversement du régime du maréchal Mobutu, il y a 17 ans.
« S‟agissant particulièrement de Kotakoli, ç‟a été longuement discuté lors de la dernière réunion et le rapport nous a été fait. Les moyens et les instructions ont été donnés au général Kahimbi [coordonnateur national du processus de Désarmement, démobilisation et réinsertion, ndlr] pour que, de toute urgence, l‟on puisse réhabiliter les bâtiments, et apporter également les vivres et tout ce qu‟il faut pour que les ex-combattants puissent vivre dans les conditions décentes. Et au moment où je vous parle, l‟équipe du général Delphin Kahimbi est à pied d‟oeuvre », assure le ministre Modeste Bahati, rapporteur du comité interministériel Désarmement, démobilisation et réinsertion (DDR). Créé en 1965 par un officier belge, le major Bebronne, le Centre d‟entraînement commando de Kotakoli est actuellement très délabré. Pillé, il ne reste de ses 168 maisons d‟habitation et de ses 44 bâtiments administratifs que des murs délabrés. Les tôles de toutes les toitures ont été volées. Les portes et fenêtres emportées. Du bâtiment de l‟hôpital général de référence qui y a été construit, il ne reste que les murs.

863 EX-COMBATTANTS A KOTAKOLI

Actuellement, ce centre héberge les ex-miliciens qui ont déposé les armes dans les deux Kivu. Huit cent soixante-trois ex-combattants ainsi que leurs dépendants y sont accueillis depuis une année, précise radiookapi.net. Par ailleurs, ce centre a accueilli, le jeudi 11 septembre 2014, la visite de Martin Kobler, chef de la Monusco et représentant spécial du secrétaire général de l‟ONU en RDC. Il a été salué par le colonel Mbienga Mwanakoko Kilolo, commandant du centre d‟entraînement commando de Kotakoli. Le représentant spécial de Ban Ki-moon est allé se rendre compte de conditions de vie de ces ex-miliciens transférés il y a une année dans ce centre situé dans la province de l‟Equateur. « L‟objectif de ma visite ici est de voir le camp parce que j‟ai vu les ex-combattants il y a quelques mois à Bweremana. Puis, il y a une partie d‟entre eux qui sont maintenant ici », avait déclaré Martin Kobler à son arrivée à Kotakoli. Le chef de la Monusco s‟était rendu dans ce centre pour discuter avec eux et écouter leurs préoccupations. Ces ex-miliciens sont unanimes pour dire que leur principale préoccupation est d‟intégrer l‟armée. « Nous avons suivi l‟instruction, nous avons été formés, nous demandons que nous puissions être intégrés. Voilà notre souci », lui a dit un ex-combattant. Le colonel Mbienga, nouveau commandant de Kotakoli et ancien de ce centre, a remercié le chef de l‟Etat d‟avoir ordonné la réouverture de ce centre d‟entraînement. Il a expliqué à Martin Kobler que le centre de Kotakoli « est confronté à plusieurs difficultés d‟ordre logistique qui nécessitent [son] intervention ». Avant son départ, la délégation du chef de la Monusco a eu droit à une démonstration d‟anciens commandos de Kotakoli qui ont escaladé un rocher haut de 15 mètres à l‟aide d‟une corde.

Kabila s’accroche à une nouvelle constitution, pour s'accrocher au pouvoir, mais il doit partir

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Crée LE 18-09-2014  - 11H10 | AFRIQUE REDACTION | REDACTEUR EN CHEF :   |  PANAFRICAIN |ACTUALITE NATIONALEAFRICAINE.   à JOUR LEjeudi  le 18-09-2014 - 11H39 PAR :LA TEMPETE DES TROPIQUES

josephKabilaC’est vraiment acquis, la constitution en vigueur en RDC ne sera pas modifiée ou ne connaitra pas une quelconque révision comme tentent encore désespérément de soutenir certains ténors de la majorité présidentielle à travers des structures à l‟emporte pièces montées pour défendre leur propre désir. Ce revirement était déjà perceptible depuis la dernière réunion restée mémorable tenue à Kingakati, la ferme présidentielle située sur le plateau des Bateke devenue très célèbre avec les réunions stratégiques de la Majorité présidentielle. Des politiciens du sérail, anciens confrères, l‟avaient mentionné à travers les lignes dans leurs parutions intervenues après la fameuse rencontre de Kingakati. La formation d‟un gouvernement dit de cohésion nationale était à la même occasion annoncée avant la rentrée parlementaire de septembre. Un dialogue politique dont la nature n‟était pas clairement définie était aussi envisagé. Aujourd‟hui, des moutures de ce fameux gouvernement sont en circulation comme une sorte de ballon d‟essai, stratégie politicienne généralement d‟usage pour sonder les opinions et tester par la même occasion le degré d‟engagement ou de fidélité de la part surtout des acteurs politiques dits de l‟opposition, dont le retour au bercail pour nombreux d‟entr‟eux n‟est pas à démontrer, ne prévision de l‟élaboration d‟une nouvelle constitution pour le passage en force à la 4e République.
D‟après les stratégies concoctées, la tenue du fameux dialogue est envisagée après la formation du fameux gouvernement de cohésion nationale qui affichera dans ses rangs les membres de différentes composantes de l‟opposition. Ces acteurs de la propre réalité politique Rdcongolaise viendront s‟aligner sur la position déjà arrêtée ayant trait à l‟élaboration d‟une nouvelle constitution sur fond d‟un régime semi-présidentiel avec les pouvoirs très étendus au Chef de l‟Etat. Concrètement, les membres nouveaux et anciens du nouvel Exécutif en gestation qui est conçu pour rédiger une loi suprême selon le goût des tenants actuels du pouvoir à soumettre au référendum à l‟issue de trois ans de gestion ne manqueront pas de passer vite à la besogne pour leurs intérêts. Les prémices de cette transition voulue ainsi pour bien conserver le pouvoir connaissent déjà le début d‟exécution avec la présence à Kinshasa d‟une équipe à pied d‟oeuvre sur ce texte de loi, comme l‟a souligné La Libre Belgique dont l‟article est exploité ci-après. A Joseph Kabila qui sera jugé seul devant l‟histoire de prendre ses responsabilités et de s‟assumer en tenant compte se sa conscience. Parmi ceux qui l‟encouragent dans cette démarche suicidaire et dangereuse à la fois se comptent de nombreux affidés du maréchal-président Mobutu Sese Seko qui l‟avaient abondamment induit en erreur.

Déjà une équipe à pied d’oeuvre à Kinshasa, pour accroître le pouvoir de l'imposteur

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Crée LE 18-09-2014  - 11H10 | AFRIQUE REDACTION | REDACTEUR EN CHEF :   |  PANAFRICAIN |ACTUALITE NATIONALEAFRICAINE.   à JOUR LEjeudi  le 18-09-2014 - 11H39 PAR :LA TEMPETE DES TROPIQUES

 

kinshasaVDans cette nouvelle mouture, l‟Article 175, établissant que « 40% » des « recettes à caractère national « sont alloués aux provinces et retenus « à la source » par celles-ci pour leur financement, pourrait être supprimée. Conrairement aux discours prononcés par Kengo et Minaku lors de la rentrée parlementaire, au sujet de la révision de la constitution ou changement de la loi fondamentale, le pouvoir de Kinshasa est déterminé à opérer un forcing, malgré la pression tant au niveau ntional qu‟international. D‟après le quotidien belge La Libre Belgique du 10 septembre 2014, l‟étude d‟une autre Constitution a déjà commencé à Kinshasa. Ce n‟est plus une modification de la constitution congolaise de 2006 qui est envisagée à Kinshasa, pour tenter de maintenir le président Kabila au pouvoir, mais une nouvelle loi fondamentale. Le but principal de l‟exercice serait de « remettre les compteurs à zéro » et de permettre donc à Joseph Kabila de briguer le troisième mandat que la Constitution lui interdit. Diverses autres modifications, par rapport au texte actuel, sont à l‟étude.

Accroître le pouvoir de Joseph Kabila

Dans cette nouvelle Constitution en gestation, les dinosaures du pouvoir feront tout afin d‟accroître les pouvoirs du chef de l‟Etat, dans la droite ligne de plusieurs modifications constitutionnelles et lois adoptées ces dernières années, qui ont permis déjà de bien transformer, en faveur de Joseph Kabila, un régime conçu comme semi-présidentiel. Ainsi, le mandat du président pourrait passer de cinq à sept ans et être renouvelable indéfiniment. Et le chef de l‟Etat pourrait être élu indirectement, hypothèse déjà évoquée ces derniers mois et qui a soulevé beaucoup d‟inquiétude, les Congolais étant nombreux à y voir une facilitation de la corruption de ceux qui auront à élire le président après le scandale des élections frauduleuses de 2011. D‟autres changements sont aussi étudiés dans cette nouvelle mouture de la constitution où l‟article établissant 26 provinces pourait être supprimé, afin de révenir aux 11 actuelles. Egalement, l‟article 175, établissant que « 40% » des « recettes à caractère national » sont allouées aux provinces et retenus « à la source » par celles-ci pour leur financement, sera supprimé. Depuis l‟adoption au référendum de la Constitution en vigueur, ces articles ne sont toujours pas appliqués.

La CENCO obtient l’appui du Vatican, contre la révision de la constitution en RDC

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Crée LE 18-09-2014  - 11H10 | AFRIQUE REDACTION | REDACTEUR EN CHEF :   |  PANAFRICAIN |ACTUALITE NATIONALEAFRICAINE.   à JOUR LEjeudi  le 18-09-2014 - 11H39 PAR : LE POTENTIEL

 

ceni2Fidèles à leur message de juin 2014 par lequel ils appelaient le peuple congolais à se mobiliser pour « protéger la nation », les évêques réunis au sein de la Conférence épiscopale nationale du Congo (CENCO) – 63 au total dont un cardinal, des archevêques et évêques – ont, à partir du Saint siège à Rome, rejeté toute forme de révision de la constitution. Déterminés à aller jusqu‟au bout, ils promettent de multiplier des appels au travers l‟ensemble du réseau catholique pour barrer la route à tout projet qui va dans ce sens. Décidément, le cercle des non révisionnistes s‟élargit davantage et met en mal la Majorité présidentielle qui a juré d‟y parvenir pour mieux négocier le virage de 2016. Réconfortés par le Saint-Père dans leur ministère pastoral à être « des hommes d‟espérance » pour le peuple et à apporter leur contribution pour « l‟avenir heureux de notre nation », les évêques ont promis de ne pas trahir leur engagement. « Aux tombeaux des apôtres Pierre et Paul, rappellent-ils, qui ont témoigné du Christ jusqu‟au martyre », ils ont renouvelé leur « engagement d‟être les témoins de la foi qu‟ils nous ont transmise », soulignant avoir confié au Seigneur « l‟avenir de notre pays ». Et cet avenir, croient-ils, se négocie actuellement, pendant que se développe dans le pays un grand débat autour de la révision de la Constitution. Sur ce point précis, les évêques n‟y vont pas par le dos de la cuillère. Leur sentence est sans appel. « Pour nous, soulignent-ils, l‟avenir heureux de la RD Congo réside incontestablement dans le respect de la Constitution, Loi fondamentale et socle de notre jeune démocratie ». Selon eux, le rejet de toute forme de révision de la Constitution est sans équivoque. Bien plus, « ce n‟est plus un secret pour personne », disent-ils. Crevant l‟abcès, les évêques réaffirment clairement leur opposition « à toute modification de l‟article 220, article verrouillé de notre constitution qui stipule que « la forme républicaine de l’Etat, le principe du suffrage universel, la forme représentative du gouvernement, le nombre et la durée des mandats du président de la République, l’indépendance du pouvoir judiciaire, le pluralisme politique et syndical ne peuvent faire l’objet d’aucune révision constitutionnelle ». Si dans certains cercles politiques et juridiques, l‟on affirme que toute Constitution prévoie les mécanismes de sa révision, les évêques pensent le contraire. « En affirmant cela, la CENCO n’ignore pas que toute constitution est modifiable, mais elle rappelle que l’article 220 a été verrouillé par le Constituant lui-même, justement pour échapper à cette modification ». Et de renchérir : « Cet article pose les bases de la stabilité du pays et l’équilibre des pouvoirs dans les institutions. Le modifier serait faire marche en arrière sur le chemin de la construction de notre démocratie et compromettre gravement l’avenir harmonieux de la Nation ».
Ainsi, leur voix se joint à celle du président du Sénat qui, à l‟occasion de la rentrée parlementaire le 15 septembre dernier, déclarait ce qui suit : « Les dispositions intangibles de la Constitution -je pense à l’article 220 et à tous ceux auxquels il renvoie- constituent le pivot, le socle, l’armature de toute l’architecture constitutionnelle ». Léon Kengo wa Dondo s‟est aussi demandé comment on peut modifier ces articles sans détruire par ce fait même tout l‟édifice constitutionnel construit dans la peine. Et d‟ajouter qu‟il ne faudrait pas tirer prétexte de la révision pour aboutir à un changement de Constitution. En outre, il a même mis en garde contre la menace qui pèse sur la cohésion nationale et la paix sociale. Craignant eux aussi que le pays ne bascule dans le chaos, les évêques rappellent qu‟« après toutes les guerres et tribulations connues en RD Congo, nous sommes persuadés que les citoyens et les hommes politiques qui aiment vraiment ce pays autant que nous tous, éviteront d’engager la Nation dans une voie sans issue ». Prête à se lancer dans la grande bataille pour faire triompher ses idéaux, la CENCO demande « au regard de cet enjeu de taille, à tous les curés et catéchistes de lire à l’attention (les fidèles, son message + Protégeons notre Nation + et de sensibiliser les chrétiens dans les CEV, les Mouvements (l’Action catholique, et contre toute tentative de modification de l’article 220 ». Elle annonce par ailleurs qu‟ « on organisera également dans toutes les paroisses, communautés sacerdotales et religieuses, un Triduum de prière pour que le Seigneur protège notre pays et son peuple ». Par ailleurs, se désolidarisant d‟une certaine manière de la CENI, la CENCO précise qu‟« en lien avec ces directives et sans rien récuser de notre collaboration avec nos frères d’autres confessions religieuses, nous suspendons notre participation au Comité d’intégrité et de médiation électorale (CIME) ». Elle note toutefois qu‟elle reste « en communion de prière » avec eux et par la Commission «Justice et Paix » en vue d‟apporter sa « contribution pour la réussite du processus électoral dans le respect, souligne-t-elle, de la constitution ». Avec ce come-back de la CENCO, le débat sur la révision de la constitution s‟enfonce de plus en plus dans l‟incertitude. La Majorité résistera-t-elle à toute la fronde qui se développe autour de son projet ? Difficile à dire.


Russ Feingold sonne le tocsin de l’éradication «définitive» des FDLR

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Crée LE 18-09-2014  - 11H10 | AFRIQUE REDACTION | REDACTEUR EN CHEF :   |  PANAFRICAIN |ACTUALITE NATIONALEAFRICAINE.   à JOUR LEjeudi  le 18-09-2014 - 11H39 PAR : LE POTENTIEL

---Russ FeingoldA voir les choses de très près, il n’y a plus de doute possible. L’envoyé spécial des Etats-Unis d’Amérique pour la région des Grands Lacs a sifflé la fin de la récréation. Il tient à ce qu’on puisse en finir, une fois pour toutes, avec les FDLR. Il n’y est pas allé avec le dos de la cuillère. L‟envoyé spécial des Etats-Unis d‟Amérique pour la région des Grands Lacs doit avoir sonné le tocsin de l‟éradication « définitive » des FDLR (Forces démocratiques pour la libération du Rwanda). Urgence à neutraliser les FDLR Il est donc revenu à la charge. Cette fois-ci, ce n‟est pas pour que les ex-combattants FDLR continuent, comme ils l‟ont fait, jusque-là, à raconter leur vie à qui veulent bien les entendre, mais pour qu‟ils se mettent réellement au pas. Et pas de n‟importe quelle manière : le modus operandi que Russ Feingold a décliné à la faveur d‟un détour, le 10 septembre 2014, à Goma, chef-lieu de la province du Nord-Kivu, est sans appel. Dans tous les cas, il ne s‟est aucunement entouré de circonlocutions, bien au contraire. Russ Feingold a appelé à « vite commencer concrètement l‟élimination des FDLR». Il estime, en effet, que l‟élimination des FDLR a déjà dépassé son délai et qu‟elle devra vite commencer concrètement afin qu‟un terme soit définitivement mis sur cette question qui n‟a que trop duré. La messe semble-t-elle avoir été dite pour que l‟on commence déjà à composer les FDLR au passé ? Quoi qu‟il en soit, il n‟y a rien de moins vrai dans ce feuilleton où, malheureusement, tout ressemble à du déjà entendu. Il y a donc urgence d‟accélérer les opérations de neutralisation des FDLR, comme l‟a si bien réaffirmé l‟envoyé spécial des Etats-Unis pour la région des Grands Lacs. Tout en saluant « les efforts » du gouvernement de la République Démocratique du Congo pour mettre un terme aux groupes armés locaux et étrangers, l‟ambassadeur Russ Feingold tient en fait à voir « s‟accélérer » les opérations de leur éradication avec une forte pression sur les FDLR ». Partant des assurances plusieurs fois réitérées à l‟issue des entretiens avec le chef de l‟Etat congolais, l‟ambassadeur Feingold s‟est, à tout le moins, dit confiant de voir la question des FDLR être rapidement conclue. Et ce n‟est pas pour rien que les Etats-Unis « anticipent déjà la garantie de leur collaboration pour que cette question soit résolue définitivement ». Pas question de transiger Il faudrait, dans la foulée, rappeler qu‟il n‟y a pas longtemps le président des FDLR avait affirmé que ses ex-combattants n‟iront jamais dans les camps prévus pour les accueillir à Kisangani, retenu comme site pour accueillir provisoirement ces éléments avant de les diriger ailleurs. Victor Byiringiro avait même demandé à la SADC (Communauté économique d‟Afrique australe) de prendre la tête d‟une nouvelle « initiative pour la paix » devant aboutir – suite à des pressions – à un dialogue avec Kigali. Mais, du côté de la Monusco tout comme de celui du gouvernement de la République, pas question d‟entendre les choses sous cet angle. « C‟est inacceptable de chercher à dicter au gouvernement congolais des conditions à leur désarmement », avait indiqué un responsable onusien. « Je crois qu‟ils (les FDLR) sont en train de consommer le temps qui leur a été accordé et qu‟ils s‟exposent à un désarmement forcé », avait déclaré le ministre Lambert Mende des Médias et porte-parole du gouvernement.
On sait que la rencontre ministérielle de Luanda, à la faveur d‟un mini-sommet des pays de la CIRGL convoqué par le président angolais, en même temps président en exercice de ladite conférence, avait donné un ultimatum aux FDLR (de désarmer) d‟ici à la fin de l‟année, avec une évaluation à mi-parcours. Paix et sécurité au Nord-Kivu A la fin de cet ultimatum, l‟option militaire devra être utilisée, a tenu à souligner l‟envoyé spécial de l‟Onu pour les Grands Lacs, Saïd Djinnit, lors de sa tournée dans la région. Dans tous les cas, les Etats-Unis, par le biais de leur envoyé spécial pour la région des Grands Lacs, ont réaffirmé qu‟ils allaient « continuer à oeuvrer pour aboutir à la paix et à la sécurité dans la partie de l‟Est de la République Démocratique du Congo, en général, et dans la province du Nord-Kivu en particulier ». « L‟important, a martelé Russ Feingold lors de son récent passage à Goma, est de voir le Nord-Kivu être débarrassé de groupes armés qui freinent la reconstruction de cette province au même diapason que les autres parties de la République démocratique du Congo toute entière ».

Kin-la-poubelle : des leçons pour changer

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Crée LE 18-09-2014  - 11H10 | AFRIQUE REDACTION | REDACTEUR EN CHEF :   |  PANAFRICAIN |ACTUALITE NATIONALEAFRICAINE.   à JOUR LEjeudi  le 18-09-2014 - 11H39 PAR : LE PHARE

kinshasa_Une« Mens sana in corporesano », disait Juvénal dans ses maximes. La RDC se trouve à un tournant décisif de son histoire, elle qui entend mettre le cap sur l’émergence à l’horizon 2030. Mais avec quelles populations peut-elle réussir un tel pari dès lors que les Congolaises et Congolais dans la majorité ne parviennent pas à satisfaire leurs besoins élémentaires et vitaux en termes de soins médicaux, restauration, logement, transport, eau potable, électricité, enseignement, etc. La saison sèche est en train de tirer sa révérence au profit de la saison des pluies. Pour le commun des mortels, la saison sèche ayant été empreinte d‟une grande fraîcheur, le dernier trimestre risque d‟être fortement arrosé. Certes, bon nombre de personnes appellent de tous leurs voeux l‟arrivée des pluies pour une bonne croissance des cultures diverses, une navigation aisée sur les cours d‟eau, une meilleure exploitation des turbines pour la production de l‟électricité, un captage de quantités plus importantes d‟eau aux stations de stockage de la Regideso, une plus grande opportunité pour le remplissage des bassins de rétention d‟eau, la constitution des provisions ménagères dans plusieurs coins où l‟accès à l‟eau potable relève d‟une gageure, etc. Une autre frange aussi importante des habitants de Kinshasa craint cependant la période des pluies comme la peste. Dès que les nuages s‟amoncèlent dans le ciel, le coeur se met à battre la chamade. Les raisons sont multiples et variées. Kinshasa s‟est développé de manière fulgurante et désordonnée. Le pouvoir public n‟a pas pu anticiper, ni encadrer les populations dans l‟occupation des espaces verts. Il s‟en est suivi la prolifération des constructions anarchiques. Les unes ont été érigées sur des sites érosifs. Les autres dans le lit des rivières dont les débordements pendant la période des crues causent souvent beaucoup de dégâts matériels ainsi que des pertes en vies humaines. Dans plusieurs quartiers où les normes urbanistiques sont reléguées aux oubliettes, les habitants créent eux-mêmes les conditions propices pour se faire sanctionner par la nature. Comme ils gèrent mal leurs déchets en les déversant dans les caniveaux, égouts et ruelles à leur portée sans s‟imaginer un seul instant des effets collatéraux de leurs actes inciviques, les trombes d‟eau libérées par les pluies torrentielles débordantes emportent tout sur leur passage : mobiliers, appareils électroménagers, ustensiles de cuisine, vêtements, etc. Les conséquences sont inévitables, des éboulements par-ci, des arbres déracinés par-là, des murs écroulés, des toitures éventrées, des câbles électriques sectionnés menaçant d‟électrocution des centaines de vies humaines à la ronde… Tel est le sinistre tableau après les fortes pluies à Kinshasa. Un autre danger permanent qui guette les Kinoises et les Kinois se constate au niveau des travaux inachevés sur les grandes artères de la ville. Quand on sait que les intempéries sont allergiques aux travaux inachevés, il y a à craindre des dégradations très prononcées et la remise en question totale des ouvrages dans la plupart des chantiers à ciel ouvert où se trouvent embourbées plusieurs sociétés chargées de réhabiliter la voirie et le drainage. Dépistage précoce des maladies La saison des pluies a sa cohorte de problèmes divers aux effets dévastateurs surtout sur le plan de la santé. La malaria décime chaque année des milliers de personnes de tous les âges dans la ville de Kinshasa. Le système sanitaire national, et ceci n‟est un secret pour personne, accuse de sérieuses défaillances. Le maintien en bonne santé des forces vives de la nation dans tous les secteurs d‟activités exige la mise en oeuvre d‟une politique volontariste de prise en charge correcte des soins de santé à tous les diapasons aussi bien au niveau de la pédagogie, de la prévention, du traitement des maladies que du comportement des populations dans leur vécu quotidien. Kinshasa a connu ses moments de gloire en matière de couverture sanitaire. Chaque commune, à l‟époque, était dotée d‟une structure sanitaire de l‟Etat où les soins de première nécessité étaient administrés aux patients. Des campagnes de dépistage précoce des maladies étaient régulièrement organisées en même temps que les services d‟hygiène veillaient au respect strict du maintien de la propreté environnementale. Des descentes sur le terrain des brigades chargées de la salubrité publique étaient effectuées chaque semaine dans tous les quartiers et ciblaient particulièrement l‟entretien des parcelles, des latrines, le curage des caniveaux et des égouts, le désherbage, la gestion des déchets solides et liquides et des décharges publiques, etc. Désinfection, désinsectisation et dératisation Pour éviter de créer des bouillons de culture propices à la prolifération des insectes et rongeurs nuisibles à la santé des populations, les services d‟hygiène dans les communes organisaient des séances de désinfection, de désinsectisation, de dératisation par le biais de l‟épandage des produits appropriés autant en faisant du porte à porte que par la fumigation avec des engins spécialisés et des avions petits porteurs. Les populations étaient sensibilisées en permanence et les réfractaires subissaient la rigueur de la loi avec le paiement de fortes amendes. Dans les sociétés commerciales privées, les établissements scolaires et universitaires et autres instituts supérieurs, le suivi médical était plus que rigoureux. Des équipes de médecins s‟y déplaçaient pour effectuer des contrôles de routine (examen de sang, selles, urine, crachat, ouïe, vue, respiration, tension artérielle…). Tous les cas sérieux détectés étaient d‟office transférés dans des centres mieux outillés. Dans les quartiers populeux, la vaccination était obligatoire sous l‟oeil vigilant des chefs de quartier. Du lait, des vermifuges et d‟autres médicaments étaient distribués gratuitement en vue de prévenir certaines maladies ou épidémies. Les confessions religieuses, les foyers sociaux, les mouvements d‟encadrement des jeunes tels « Xavéri », « Scouts », « Jenipro », « Febosco », « Croix Rouge », etc. prenaient le relai et maintenaient la pression sur les us et coutumes en matière de salubrité et soins curatifs. Les exemples foisonnent. Etouffement des valeurs morales, spirituelles et culturelles positives Aujourd’hui, toutes ces bonnes manières sont reléguées dans la chemise des oubliettes. Les bonnes moeurs sont placées sous l‟éteignoir au profit des mentalités rétrogrades. Les valeurs morales, spirituelles et culturelles positives peinent à s‟imposer dans cette forêt d‟antivaleurs. Un rapide coup d‟oeil sur la ville de Kinshasa montre à quel point l‟insalubrité est revenue en force. Les maladies découlant de la malpropreté ont pris l‟ascenseur. Dans les marchés, les produits vivriers sont étalés à même le sol. Les « malewa » (restaurants de fortune) rivalisent d‟ardeur à côté des tas d‟immondices qui jonchent les rues sans oublier les comportements des chefs-cuisine ambulants qui se trouvent aux antipodes des règles d‟hygiène élémentaire. Avec l‟arrivée des pluies, les moustiques et autres insectes ainsi que rongeurs nuisibles trouveront un terrain fertile d‟autant plus que les notions de maintien de la propreté dans l‟environnement sont méconnues de la plupart des gens venus se réfugier, ces dernières années, à Kinshasa. Par pudeur, nous passons sous silence certaines pratiques éhontées liées à la gestion des fosses septiques lors de grandes averses… Combat de titan contre les antivaleurs L‟énumération de tous ces méfaits n‟est pas exhaustive. La situation épinglée ce jour, nous en convenons tous, est certes cruciale, mais nullement désespérée. Nous devons tous conjuguer nos efforts pour ramener notre société à la position normale. Quel que soit le bout par lequel ce dossier est abordé, rien de solide ne peut être réalisé si les mentalités rétrogrades tant décriées restent en l‟état. Nous devons prendre le taureau par les cornes pour remettre dans le for intérieur individuel et collectif les valeurs morales, spirituelles et culturelles positives qui constituent le fondement de toute nation. Nous devons de ce fait développer des stratégies conséquentes pour que dans toutes les cellules d‟encadrement soit mené un combat de titan contre les antivaleurs. Le civisme, le respect du bien public, l‟hygiène, la salubrité publique doivent occuper tous les espaces au premier plan. Les établissements scolaires, universitaires et d‟enseignement supérieur sont interpellés pour les intégrer dans le programme de formation de l‟élite de demain. Ceci ne dédouane en rien les parents de leurs responsabilités au niveau du foyer, les aînés dans le quartier, les mouvements associatifs, les ONG‟s de tous bords, les confessions religieuses, les partis politiques, etc. Revalorisation des cantonniers et des brigades d’hygiène La protection de l‟environnement incombe aux pouvoirs publics. Il sied de revisiter les missions assignées aux différents services qui jadis dépendaient de la municipalité et s‟occupaient soigneusement du maintien de l‟hygiène, de la salubrité publique, de la voirie et du drainage. C‟est ici le lieu de revaloriser le travail des cantonniers et des brigades d‟hygiène par la formation, l‟équipement et une motivation conséquente.
La carence des voies d‟évacuation des déchets liquides demeure l‟une des grandes faiblesses dans la voirie de Kinshasa. Les eaux stagnantes constituent un champ fertile à la prolifération des vecteurs des maladies de tout genre. Cette préoccupation mérite de trouver des solutions durables dans toutes les rues et ruelles des communes de la capitale avec l‟aménagement des caniveaux curés en permanence pour permettre la fluidité des eaux de pluie et autres déchets liquides et leur canalisation vers les grands collecteurs. Il en est de même de l‟accentuation du programme d‟adduction d‟eau potable dans les quartiers les plus démunis de la capitale en vue de corriger cette injustice criante. Les populations méritent d‟être sensibilisées et mises à contribution à travers des travaux d‟intérêt commun du genre « Salongo » qui ont fait leurs preuves jadis. L‟implication du pouvoir public sur le terrain s‟impose pour faciliter l‟évacuation à temps des immondices vers les décharges publiques une fois terminés les travaux de curage des caniveaux et des égouts. Il sied d‟éviter que les immondices dégagés se retrouvent de nouveau dans les mêmes collecteurs pour reconstituer des ferments de la pollution à grande échelle source des maladies connexes. Sensibilisation et épandage de produit Les autorités de la ville sont également invitées à « disponibiliser » des moyens conséquents pour relancer les vastes programmes de sensibilisation et d‟épandage des produits appropriés pour attaquer à la source ces vecteurs de propagation des maladies. Les brigades de salubrité agiront ainsi au plus près des populations en faisant du porte à porte, en utilisant des engins ad hoc ainsi que des avions petits porteurs pour atteindre même les coins inaccessibles. La distribution des moustiquaires imprégnés viendra en complément à cette action d‟envergure à répéter au moins une fois chaque mois. Les brigades d‟hygiène auront un rôle pédagogique, préventif et dissuasif. En l‟absence de sanction, le libertinage et l‟anarchie occupent le terrain. Les équipes ainsi désignées sont appelées non seulement à multiplier les contrôles parcelle par parcelle, mais aussi à infliger des amendes significatives aux récalcitrants. Des actions vigoureuses sont attendues pour le maintien permanent de la propreté et de la salubrité dans les marchés de Kinshasa ainsi que le respect des normes en matière de conditionnement et d‟étalage des produits vendus. Les services de l‟Etat chargés du contrôle des biens admis à la consommation doivent revoir leurs copies et aligner sur le terrain des agents qui privilégient la santé des consommateurs plutôt que le remplissage de leur tube digestif. Il est plus que temps pour les structures engagées dans la protection des consommateurs de jouer pleinement leur rôle afin d‟éviter d‟exposer régulièrement les populations aux maladies découlant de l‟insalubrité. Respect du cahier des charges Le renforcement des conditions d‟hygiène à travers l‟aménagement des latrines publiques dans toutes les communes, la mise en service des cabines-toilettes portables modernes au centre-ville et devant les édifices publics à très grande fréquentation, comme c‟est le cas dans les grandes métropoles à l‟étranger, sera d‟un apport déterminant dans la gestion de la salubrité dans la capitale et du confort de ses habitants.
Les campagnes de vaccination méritent d‟être renforcées et celles de dépistage mêmement surtout dans les milieux scolaires, estudiantins, professionnels, ruraux sans oublier les lieux de négoce, les ports fluviaux, etc. Tenant compte de la faiblesse du pouvoir d‟achat des populations, le ministère de la Santé fera oeuvre utile en organisant régulièrement des journées de consultation médicale gratuite sur le terrain comme c‟est le cas avec les équipes des médecins qui viennent des pays étrangers ou de leurs compatriotes avocats avec les consultations des personnes démunies dans les milieux carcéraux. Quant aux sociétés chargées de la réhabilitation de la voirie et drainage, les populations attendent d‟elles un travail technique exécuté avec professionnalisme et qui résiste à l‟usure du temps. Les populations ne sont pas dupes quand elles voient les mêmes exécutants revenir sur les mêmes chantiers fermés il y a à peine un mois ou deux pour cause de délabrement. Les préposés de l‟Etat congolais doivent en tout temps veiller au respect des cahiers des charges avant la réception desdits travaux. La révolution de la modernité a ses exigences.

Assemblée nationale : un calendrier à hauts risques. La révision de la constitution à l’ordre du jour

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Crée LE 18-09-2014  - 11H10 | AFRIQUE REDACTION | REDACTEUR EN CHEF :   |  PANAFRICAIN |ACTUALITE NATIONALEAFRICAINE.   à JOUR LEjeudi  le 18-09-2014 - 11H39 PAR : LE PHARE

parlementRDCongoRévision constitutionnelle : le forcing de la Majorité.

Le projet du calendrier de la session ordinaire de septembre est non seulement riche mais surtout sensible de par les matières prévues pour examen par les députés nationaux fraichement revenus des vacances parlementaires. La réunion des présidents des groupes parlementaires les a classées en onze chapitres. C’est ainsi qu’outre la validation des mandats pour supplée aux vacances créées par les députés décédés ou nommés à des fonctions incompatibles au niveau du gouvernement ou des entreprises paraétatiques et à l’examen des amendements au Règlement Intérieur de la chambre basse, les présidents des groupes parlementaires ont prévu des projets des lois à soumettre à la commission mixte paritaire Assemblée nationale-Sénat et autre pour une loi envoyée à la chambre haute.

Deux matières feront l’objet des projets des lois à soumettre à l’assemblée nationale pour une nouvelle délibération et 17 projets des lois qui feront le chapitre destiné aux arriérés législatifs. Autant dire que la session de mars n’avait pas terminé son calendrier. C’est au niveau du chapitre réservé aux nouvelles matières que les romains vont s’empoigner car sur les 16 points inscrits, il en comporte trois relatifs aux élections à tous les niveaux et surtout celui qui annonce la révision de certaines dispositions de la constitution. Coïncidence fortuite ou hasard du calendrier, au chapitre des arriérés législatifs, M. Delly SESANGA a déposé une proposition de la loi modifiant et complétant la loi N°06/066 du 9 mars 2006 portant organisation des élections présidentielles, législatives, provinciales, urbaines, municipales et locales telle que modifiée par la loi N°11/003 du 25 juin 2011.

La révision de la constitution à l’ordre du jour

Il va sans dire que les débats sur ces trois projets des lois portant sur les élections à tous les niveaux ainsi que celui destiné à la révision de certaines dispositions de la constitution vont inévitablement enflammer la salle des Congrès. Car de l’avis de nombreux observateurs, c’est à cette occasion que la majorité présidentielle va introduire le loup dans la bergerie. Voilà pourquoi les présidents des groupes parlementaires de l’opposition, notamment Samy BADIBANGA de l’UDPS et Alliés, BAMPORIKI de l’UNC net Me LENGA du MLC ont averti qu’ils vont se déterminer et donner leur position par rapport à celle qui sera arrêtée par le Bureau de l’Assemblée Nationale. Un avertissement voilé qui pourrait conduire à un boycott pur et simple de cette session parlementaire, essentiellement en ce qui concerne les matières relatives aux élections et à la révision de certaines dispositions de constitution en vigueur.

Il apparait clairement que les différents groupes parlementaires ne se sont pas accordés sur l’ensemble des matières à inscrire dans le calendrier de cette session habituellement consacrée à l’examen et adoption du budget de l’Etat. Au cas où l’on attachait plus d’importance aux questions des élections et surtout de la révision de la constitution, il y a fort à parier que l’examen de la loi des finances risque de connaître un retard préjudiciaire, a indiqué un ancien député de l’ancienne législature. Dès lors qu’il apparaît évident que la famille présidentielle tient mordicus à la révision de la Constitution pour élaguer l’article dit verrouillé. Ceux qui se faisaient encore des illusions en croyant que les débats sur la révision constitutionnelle ne sont qu’une masturbation intellectuelle ou une vue d’esprit devraient revenir à la réalité : la MP tient à l’exécution de son plan. Plus de doute possible, la constitution sera révisée, notamment l’article 220.

F.M

Une française travaillant pour MSF au Libéria touchée par le virus Ebola va être rapatriée en France

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Laurent FABIUS    

Marisol TOURAINE

Ministre des Affaires étrangères et du Développement international

Ministre des Affaires sociales, de la santé

et des droits des femmes

 

Communiqué de presse

Communiqué de presse

 

 

Paris, le 17 septembre 2014

Une française travaillant pour MSF au Libéria touchée par le virus Ebola

va être rapatriée en France

 

Une française travaillant auprès de patients atteints du virus Ebola pour le compte de Médecins sans frontières au Libéria a contracté la maladie. Elle a été immédiatement prise en charge par les médecins sur place et placée en isolement. Elle va être rapatriée en France dans des conditions de sécurité maximale, dans un avion médicalisé dédié.

 

Le dispositif prévu par le gouvernement français pour les rapatriements sanitaires de patients atteints d’Ebola a été immédiatement déployé. Ainsi, les conditions de transport et d’hospitalisation vont strictement respecter toutes les recommandations internationales pour éviter toute contamination d’une tierce personne.

 

Laurent Fabius et Marisol Touraine tiennent à exprimer tout leur soutien à cette personne, à ses proches ainsi qu’à toutes les équipes de Médecins sans Frontières. Ils saluent l’engagement et le dévouement sans faille des associations, des ONG et des professionnels de santé mobilisés depuis des mois en Afrique de l’Ouest pour lutter contre la maladie.

 

Le gouvernement réaffirme l’engagement de la France aux côtés de l’OMS et des Etats africains pour combattre l’épidémie d’Ebola, notamment en renforçant les moyens matériels et humains déjà mis à disposition ou en cours d’acheminement (personnels de santé, équipements, prise en charge de centres de traitement…).

 

 

Province Orientale: des tonnes de riz et d’arachides pourrissent à Basoko

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Crée LE 19-09-2014  - 05H10 | AFRIQUE REDACTION | REDACTEUR EN CHEF :   |  PANAFRICAIN |ACTUALITE NATIONALEAFRICAINE.   à JOUR LE vendredi  le 19-09-2014 - 08H39 PAR :RADIOOKAPI

Province Orientale: des tonnes de riz et d’arachides pourrissent à Basoko

Plusieurs dizaines de tonnes de riz et d’arachides manquent d’acheteurs et pourrissent dans le territoire de Basoko, en Province Orientale, depuis une semaine. Selon le président de l’Union des organisations des producteurs agricoles de ce territoire, Joseph Wangima, les paysans craignent d’emprunter les baleinières sur le fleuve Congo pour se rendre à Kisangani, après plusieurs accidents survenus avec cet unique moyen de transport.

 A Basoko, le prix de ces produits a systématiquement baissé suite à cette abondance. Le prix d’un sac de 50 kg de riz est passé de 70 à 35 dollars américains en une semaine. Il en est de même pour l’arachide.

Des paysans gardent d’énormes quantités de récoltes dans leurs maisons faute de preneurs au niveau local. Ils affirment éprouver des difficultés pour inscrire leurs enfants à l’école, ne gagnant plus d’argent.

Dans les écoles, en effet, seul un nombre réduit d’élèves sont inscrits. Selon le chef de la sous division de l’EPSP, certaines écoles n’ont pas encore atteint les 50% d’enfants attendus.

Des vendeurs de produits manufacturés affirment également faire de mauvaises recettes, suite à la faible circulation des billets de banque dans la cité.

L’Union des organisations des producteurs agricoles demande aux autorités fluviales de trouver une solution rapide au problème de baleinière pour rassurer les paysans.

De son côté, le commissariat fluvial de Basoko assure que les autorités ont pris des mesures sévères pour vérifier les chargements de ces embarcations afin de prévenir d’éventuels accidents.

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