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Channel: AFRIQUE REDACTION . L'information en continu ! Afrique au cœur de l’actualité...Infos News sur la RDC, les brèves de la dernière minute. Synthèse sur l’actu internationale. rdcongo-kinshasa, Nord et Sud KIVU, Kinshasa, Bas Congo, Dongo, Equateur, Maniema, Lubumbashi, les deux Kasai. Rédacteur en Chef : BONGOS Roger
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La Monusco s'aperçoit qu'elle doit protéger la population.

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Un véhicule de la Monusco à Beni (Nord-Kivu) où l'Onu appuie l'opération de l'armée contre la milice ougandaise ADF. Photo MONUSCO/Sylvain Liechti
Un véhicule de la Monusco à Beni (Nord-Kivu) où l'Onu appuie l'opération de l'armée contre la milice ougandaise ADF. Photo MONUSCO/Sylvain Liechti

La Monusco s'aperçoit qu'elle doit protéger la population. Beni : « Nous devons mieux protéger les populations », affirme le général Baillaud

« Nous devons effectivement mieux protéger les populations. Et je suis tout à fait d’accord pour dire qu’il faut encore faire des progrès en termes de coordination et de rapidité de nos réponses », a déclaré mercredi 17 décembre le général Jean Baillaud, commandant adjoint de la force de la Monusco. Il commentait les opérations militaires menées actuellement par la mission onusienne et l’armée congolaise à Beni au Nord-Kivu contre les rebelles ougandais de l’ADF.

Les deux forces ont lancé samedi dernier les opérations contre ces rebelles accusés des massacres des civils dans le territoire de Beni.

Dans son rapport publié le 16 décembre dernier, Human Rights Watch recommande aux forces de la Monusco et aux FARDC de coordonner leurs efforts pour protéger les civils à Beni.

« Nous sommes face à un adversaire qui change de tactique, qui essaie de nous dérouter de nos objectifs militaires en attaquant des civils, en essayant de disperser nos forces. Je peux vous dire que nous ne tombons pas dans ce piège », indique, pour sa part, le général Jean Baillaud, appelant la population à « participer à une meilleure information ».

L’officier des Nations unies estime que le rétablissement de la paix dans cette zone passe par une prise en compte des facteurs autres que militaires.

« Je pense aussi au soutien des autres services de l’Etat de manière à traiter des aspects non-militaires qui ont une influence négative dans la région. Il y a tout à fait des responsabilités militaires et un devoir de meilleure coordination entre acteurs militaires. Mais il y a aussi le besoin de prendre en compte les autres dimensions des problèmes de la région de manière à aller au bout de ce processus et ramener la paix dans la région », explique-t-il.


Can 2015: la liste de 23 Léopards sélectionnés annoncée pour le 29 décembre

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Le sélectionneur adjoint des Léopards, Florent Ibenge, lors d'une conférence de presse au siège de la Fédération congolaise de football association (Fecofa) le 18 août à Kinshasa. Photo Radio Okapi/John Bompengo
Le sélectionneur adjoint des Léopards, Florent Ibenge, lors d'une conférence de presse au siège de la Fédération congolaise de football association (Fecofa) le 18 août à Kinshasa. Photo Radio Okapi/John Bompengo

Alors que l’on attendait la liste de 28 présélectionnés pour la Can 2015 mercredi 17 décembre, le sélectionneur des Léopards de la RDC, Florent Ibenge, a annoncé qu’il publierait celle des 23 sélectionnés le samedi 29 décembre prochain. Le technicien congolais justifie ce report par le fait que certains clubs européens refusent de libérer leurs joueurs avant la trêve hivernale.

« La liste est déjà prête mais si je ne l’ai pas publiée aujourd’hui, c’est parce que certains clubs européens de football mettent la pression sur leurs joueurs et leur demandent de ne pas venir en sélection », a expliqué Ibenge.

Devant la presse, le sélectionneur des Léopards a indiqué qu’il ne voulait pas publier une liste et la refaire encore dans les jours à venir :

«Je veux attendre le 29 décembre car le championnat européen connaîtra une trêve de fin d’années, exceptée l’Angleterre, pour la publication définitive ».

Florent Ibenge a affirmé ne pas être pressé, expliquant que la date limite pour envoyer la liste de joueurs sélectionnés à la Caf est fixée au 7 janvier prochain.

Des sources concordantes renseignent qu’une liste de 28 joueurs est déjà prête. Elle est constituée en majorité des joueurs qui ont pris part aux éliminatoires de la Can 2015.

Selon les mêmes sources, Dieumerci Mbokanyi figurerait sur la liste.

Les Léopards de la RDC débutent leur préparation de la prochaine phase finale de la Can le 3 janvier au Centre d’Excellence de la Confédération africaine de football à Mbankomo, à une trentaine de kilomètres de Yaoundé (Cameroun). Les poulains de l’entraîneur Florent Ibenge livreront un match amical face aux Lions Indomptables du Cameroun le 7 janvier à Yaoundé (Cameroun).

La Coupe d’Afrique débutera le 17 janvier en Guinée Equatoriale.

Katanga: 249 personnes sont mortes de choléra depuis janvier, selon Ocha

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Le cholera en RDC
Le cholera en RDC

Deux cent quarante-neuf personnes sont décédées de choléra entre le 1er janvier et le 7 décembre 2014, sur les 8 700 cas enregistrés dans la province du Katanga. Le Bureau de coordination des affaires humanitaires (Ocha) a livré ces chiffres dans son bulletin, paru mercredi 17 décembre, à Lubumbashi. Entre le 1er janvier et la 10 décembre 2013, Ocha avait enregistré dans la même province 12 600 cas de cholera dont 302 décès.

Pour Ocha, ces nombreux cas de choléra ont été notamment répertoriés cette année à Fungurume, Likasi, Kolwezi et Lubumbashi qui, pourtant, étaient considérées comme les zones de santé les plus stables de la province du Katanga par rapport à cette maladie. Cette situation serait due au retard dans l’acheminement des intrants pour la prise en charge des malades et la difficulté d’accès à ces zones.

Sur les 68 zones de santé que compte la province, note l’agence humanitaire, 34 sont touchées par le choléra.

Dans son bulletin, Ocha note cependant qu’une tendance à la baisse s’observe depuis le début du deuxième semestre de cette année comparativement à la même période en 2013, où la province avait enregistré plus de 13 100 cas de choléra dont 332 décès.

Les experts dans la lutte contre le choléra attribuent cette diminution au renforcement des activités dans la prise en charge des malades et aux interventions de prévention dans les grands foyers de choléra en 2014.

Ils indiquent également qu’au cours de cette année, plusieurs bailleurs ont financé des projets contre cette épidémie au Katanga.

Selon Ocha, beaucoup de décès avaient été enregistrés en début 2014 à la suite de la rupture du stock d’intrants nécessaires dans des structures médicales de la province.

La plupart des malades proviennent des camps de pêche où l’absence d’eau potable favoriserait cette maladie.​

L’Agence universitaire de la Francophonie appuie la création de l’« Université Numérique de Côte d’Ivoire »

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AUF Agence Universitaire de la Francophonie
AUF Agence Universitaire de la Francophonie

Acteur reconnu dans la promotion du numérique éducatif, l’Agence universitaire de la Francophonie (AUF) accompagne le Ministère ivoirien de l’Enseignement Supérieur et de la Recherche Scientifique (MESRS) dans son projet de création de l’Université numérique de Côte d’Ivoire (UNCI). Ce projet vise à moderniser le système d’enseignement supérieur et de recherche du pays par le déploiement des technologies de l’information et de la communication pour l’éducation (TICE) et de la formation ouverte et à distance (FOAD).

Le ministre ivoirien de l’Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique M. Gnamien Konan a sollicité l’expertise de l’AUF pour le démarrage de la phase de création de l’UNCI. La convention de partenariat signée le 12 décembre 2014 confie notamment à l’AUF les missions d’assistance suivantes :

  • l’établissement d’un inventaire des cours en ligne de niveau universitaire, accessibles gratuitement, et des formations ouvertes et à distance diplômantes et payantes ;
  • la sélection d’une partie de ces cours en adéquation avec les besoins ivoiriens et la formation d'enseignants pour créer des parcours de formation ciblés utilisant les cours en ligne sélectionnés, ou des cours créés par eux, qui seront utilisés par l’UNCI ;
  • la création d’une « fabrique à CLOM / MOOC » pour la production de cours filmés, accompagnée de la formation des enseignants à la conception de ce type de dispositif de formation à distance ;
  • la mise en œuvre d’un dispositif de formation en partie à distance en informatique et Internet pour les étudiants de 1er cycle.


Le projet d’université numérique de Côte d’Ivoire permettra de faire face au nombre accru d’étudiants entrant dans les cycles d’enseignement supérieur en recourant massivement à la formation à distance au sein des universités et grandes écoles du pays.

« Le déploiement des TICE est déterminant pour le développement et l’avenir du système ivoirien d’enseignement supérieur et de recherche qui doit faire face, comme la plupart des pays en émergence, à une massification croissante de ses étudiants. L’Agence œuvre depuis de nombreuses années à la promotion de ces outils dans les systèmes éducatifs. Nous sommes donc fiers que les autorités ivoiriennes aient sollicité notre savoir-faire humain et technique pour ce projet ambitieux », indique Bernard Cerquiglini, Recteur de l’Agence universitaire de la Francophonie.


A propos de l’AUF
L’Agence universitaire de la Francophonie est une association mondiale d’universités francophones qui a pour objet de faire le lien entre les universités de langue française. L’association œuvre depuis plus de 50 ans dans le domaine de l’enseignement supérieur et de la recherche. Elle a vocation à appuyer la formation des professionnels aptes à contribuer au développement de leur pays. Elle regroupe plus de 800 établissements universitaires sur les cinq continents dans cent pays, dont 59 membres (ou observateurs) de l’Organisation internationale de la Francophonie. Elle est l’opérateur spécialisé de la Francophonie pour l’enseignement supérieur et la recherche.
L’association a pour mission de soutenir les stratégies de développement des établissements membres, de faire émerger une nouvelle génération d’enseignants, de chercheurs, d’experts et de professionnels, acteurs du développement, de promouvoir la communauté scientifique francophone pour qu’elle devienne une référence internationale et apporte sa contribution aux enjeux mondiaux (changement climatique, pauvreté, agriculture, sécurité alimentaire, santé, droit,...). Pour conduire ses actions, l’AUF développe des partenariats avec différentes organisations (UNESCO, UE, ONG, entreprises du secteur privé...).

Human Rights Watch indexe la RDC, un pays sans loi ni foi

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HUMAN RIGHTS WATCH
HUMAN RIGHTS WATCH

Human Right Watch (HRW) demande à la Cour pénale internationale de collecter des informations afin de poursuivre les auteurs de ces crimes.
Interrogé par BBC Afrique,Phillipe Bolopion, directeur de Human Right Watch auprès de l’ONU, a donné quelques détails sur des enquêtes menées par les équipes de son institution sur le terrain.


Selon le responsable de HRW, les investigations menées dans la zone de Béni, leur ont permis de deceler au moins 184 personnes tuées et des cas de crimes d’une immense gravité.


Leurs investigations ont revélé,des cas de personnes qui ont été crucifiées, des gens maintenus dans des trous remplis de clous des jours durant,des femmes violées ou forcées d’être mariées à des rebelles, et des cas de personnes dont les bouches ont été cousues par les rebelles qui les accusent d’avoir menti.


Aux dires de Bolopian, la Cour Pénale Internationale, a compétence sur les crimes graves intervenus dans ce pays lorsque les tribunaux de ce pays,ne font pas leur travail ou n’ont pas la capacité de le faire.


Il a par ailleurs déploré l’interdiction faite par l’ armée congolaise aux forces de la MONUSCO, d’avoir accès à certains sites.

http://www.bbc.co.uk/afrique/region/2014/12/141218_rdc_hrw -

Moïse Katumbi : le mystère de son absence vient de livrer ses secrets !

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Moise katumbi
Moise katumbi

Ceci est indiscutable : Moïse Katumbi est parmi les personnalités les plus populaires de notre pays et à ce titre, il ne laisse personne indifférent ! Comment, d’ailleurs, peut-il en être autrement quand on sait qu’il est à la tête d’un véritable empire financier et dirige l’un des clubs de football qui passe pour l’un des plus populaires de notre pays ?

On comprend ainsi l’effervescence qui a gagné tout notre pays et plus particulièrement, la province du Katanga qu’il dirige, depuis que Moïse Katumbi est porté disparu. Que de ragots, n’a-t-on pas entendus à ce sujet ? Pour les uns, il se serait exilé, emportant dans ses valises, la rondelette somme de 20 milliards de dollars. Pour les autres, il aurait été empoisonné à la vynca, une plante qui pousserait dans l’Est du pays et dont les fleurs et les racines pilées dans un mortier puis mélangées dans l’huile d’olive, constitueraient un poisson mortel.

Mais, une nouvelle livrée en primeur par Jeune Afrique nous a permis de comprendre que toutes ces supputations étaient loin de refléter la vérité. D’après cette revue, le gouverneur du Katanga a subi une thérapie de choc sur « les séquelles d’une tentative d’empoisonnement à l’arsenic subie en 2011 ». Ce sont là quelques bribes de détails que Jeune Afrique dit avoir glané dans on bulletin de santé, tenu par des médecins britanniques. Car, c’est à Londres que Moïse Katumbi Chapwe s’est soumis à cette thérapie en profondeur.

Bientôt, le retour à Lubumbashi

Toujours d’après la source précitée, après une absence de près de deux mois, Moïse Katumbi pourrait regagner Lubumbashi avant les festivités de fin d’année. Ce qui a mis en effervescence, les habitants de la Province cuprifère, bien sûr, trépignant de joie à l’idée de revoir leur gouverneur.

D’autre part, avant de s’envoler pour Londres, Moïse Katumbi aurait été reçu par Joseph Kabila à qui il aurait livré l’information sur les soins de santé dont il devait aller bénéficier dans la capitale anglaise.

Espérons que ces informations recueillies de bonne source, puissent réussir à éteindre le feu dévorant des ragots autour de cette affaire et qu’effectivement Moïse Katumbi chapwe puisse regagner le pays avant les festivités de Nouvel An. Afin, notamment qu’il confonde ceux qui ont soutenu mordicus qu’il se sentirait à l’étroit dans la Province du Katanga et qu’ainsi, il nourrirait désormais, des ambitions plus grandes !
LP

//constricts.rssing.com/chan-1126049/article11547-live.html

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Un an après le sommet de l'Élysée, Dakar a accueilli du 14 au 16 Décembre 2014 le Forum international sur la Paix et la Sécurité en Afrique. C'est au cours de ce forum lors d'un panel que le président tchadien Idriss Déby Itno n'est pas aller du dos de cuillère pour fustiger le comportement de l'OTAN et des Nations Unies en général et des partenaires occidentaux.

SELON HERMAN COHEN:”LE SOULEVEMENT POPULAIRE A KINSHASA DEPASSERA DE TRES LOIN CELUI VECU A OUAGADOUGOU”

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HERMAN COHEN
HERMAN COHEN

HERMAN COHEN “LE SOULEVEMENT POPULAIRE A KINSHASA DEPASSERA DE TRES LOIN CELUI VECU A OUAGADOUGOU”

UN JOURNAL HONGROIS “BUDAPEST BUSINESS JOURNAL” A PUBLIE LE

17/DECEMBRE/2014 UNE ANALYSE DE LA SITUATION ACTUELLE EN AFRIQUE SUB-SAHARIENNE DE MR HERMAN COHEN ,ANCIEN AMBASSADEUR DES USA DANS PLUSIEURS PAYS AFRICAINS, ANCIEN SOUS SECRETAIRE D’ETAT AMERICAIN CHARGE D’AFRIQUE ET ANCIEN CONSEILLER A LA BANQUE MONDIALE .

PARLANT DE LA RDC ,HERMAN COHEN A DIT QUE DEPUIS LES ELECTIONS DU 28 NOVEMBRE 2011 JOSEPH KABILA EST DEVENU HYPER IMPOPULAIRE , LES CONDITIONS SOCIO- ECONOMIQUES ET SECURITAIRES ONT SERIEUSEMENT DETERIORE ET LES REVENUS DES EXPORTATIONS RECORD DU CUIVRE AVOISINANT UN MILLION DES TONNES PAR ANNEE N’ONT PAS PROFITE AU PEUPLE CONGOLAIS.

JOSEPH KABILA,DIT IL,SAIT TRES BIEN QUE LE NOMBRE ET LA VEHEMNCE DES GENS QUI DESCENDRONT DANS LES RUES POUR PROTESTER CONTRE TOUTE MODIFICATION DE LA CONSTITUTION DEPASSERONT DE TRES LOIN CEUX DE BURKINA FASO.

MR.COHEN AJOUTE,LES USA ET LA FRANCE ONT DEJA SIGNIFIE A JOSEPH KABILA QU’ILS NE VONT PAS TOLERER UN TROISIEME MANDAT. LES GOUVERNEMENTS DES CES DEUX PAYS ,PRINCIPAUX DONATEURS DE LA RDC, ESTIMENT QU’AVEC KABILA ON NE PEUT PAS S’ATTENDRE A UN DEVELOPPEMENT ECONOMIQUE.

NOUS SIGNALONS QUE MR. HERMAN COHEN BIEN QU’EN RETRAITE EST SOUVENT CONSULTE PAR LE DEPARTEMENT D’ETAT AMERICAIN SUR DES QUESTIONS AFRICAINES.

HERMAN COHEN DIRIGE ACTUELLEMENT UN LOBBY DENOMME”COHEN AND WOODS INTERNATIONAL” CE LOBBY VEND SES SERVICES A PLUSIEURS GOUVERNEMENTS AFRICAINS ET COMPAGNIES AMERICAINES.

VOIR LE LIEN

http://jambonewschannel.com/archives/538​


CÔTE D'IVOIRE: DEUX GRANDS PARTIS DIVISÉS AVANT LA PRÉSIDENTIELLE DE 2015

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 Le dirigeant du Parti démocratique de Côte d'Ivoire (PDCI) et ancien président, Henri Konan Bédié le 6 octobre 2013 à Abidjan | AFP/Archives | Sia Kambou
Le dirigeant du Parti démocratique de Côte d'Ivoire (PDCI) et ancien président, Henri Konan Bédié le 6 octobre 2013 à Abidjan | AFP/Archives | Sia Kambou

Bataille judiciaire au sein du parti de Gbagbo, coups de poing échangés entre cadres de la formation de Bédié : deux des trois principaux partis de Côte d'Ivoire ont affiché ouvertement leurs divisions jeudi, à dix mois de la présidentielle de 2015.

Seules les troupes du chef de l'Etat se montrent pour l'instant unies derrière leur leader, Alassane Ouattara, arrivé au pouvoir en 2011 après cinq mois de crise, qui se pose en favori du prochain scrutin.

La Côte d'Ivoire sort d'une décennie de crise politico-militaire, qui a culminé avec les violences post-électorales de 2010-2011 ayant fait plus de 3.000 morts. La réussite de la présidentielle d'octobre 2015 est jugée primordiale pour la stabilité du pays.

Mais deux des trois principaux partis du pays se présentent en ordre dispersé à dix mois de cette échéance, faisant craindre un scrutin houleux.

Le Parti démocratique de Côte d'Ivoire (PDCI) se savait en difficulté depuis que son dirigeant Henri Konan Bédié avait appelé en septembre à soutenir M. Ouattara. La consigne, qualifiée de "forfaiture" par un cadre du parti, rencontrait une forte hostilité en interne.

Les divergences sont apparues au grand jour jeudi, à l'occasion d'un bureau politique du PDCI, censé définir la stratégie de cette formation pour la prochaine présidentielle.

"Nos paroles, nos actes et nos gestes doivent être empreints d'une grande lucidité et d'une grande sagesse", a exhorté Henri Konan Bédié lors d'un bref discours d'ouverture aux 650 cadres réunis au siège du parti.

Moins de cinq minutes après ce message, une bousculade débutait dans l'énorme salle de conférence accueillant les débats. Des coups de poing étaient échangés, vraisemblablement entre partisans et opposants à la ligne du dirigeant du PDCI.

Un cadre était une heure plus tard exclu manu militari de la réunion, à grands renforts de cris.

Président de la République de 1993 jusqu'au putsch de 1999, M. Bédié est un partenaire-clé de M. Ouattara, dont il avait permis l'élection en 2010 à la faveur d'une alliance au second tour.

- Combat en justice -

Plusieurs candidats ont contesté son autorité en décembre. Bertin Kouadio Konan, dit "KKB", un député PDCI, s'est d'ores et déjà déclaré candidat à la présidentielle.

Amara Essy, un ancien ministre des Affaires étrangères, et Charles Konan Banny, ancien Premier ministre et baron du PDCI, sont de leur côté candidats à l'investiture interne.

La situation semble presque pire au Front populaire ivoirien (FPI), le parti de l'ex-président Laurent Gbagbo, dont les luttes internes ont été portées devant les instances judiciaires d'Abidjan.

Là encore, deux camps s'opposent. Le premier, qui fait de la libération de l'ancien président ivoirien "le coeur de la stratégie de lutte du parti", veut voir M. Gbagbo désigné à la tête du FPI bien qu'il soit emprisonné depuis trois ans à la Cour pénale internationale pour "crimes contre l'humanité".

Le second soutient l'actuel patron du parti Pascal Affi N'Guessan, opposé à l'ex-chef de l'Etat dans ces élections internes, qui souhaite participer à l'élection de 2015 sous la bannière de la principale formation d'opposition.

Mercredi, M. N'Guessan a remporté le premier round du combat judiciaire. La justice a confirmé l'interdiction à sa demande d'un congrès du parti, qui devait se tenir du 11 au 14 décembre à Abidjan.

Cette même justice a fait savoir jeudi qu'elle statuerait le 26 décembre sur une autre demande d'"Affi", qui souhaite voir invalider la candidature de Laurent Gbagbo à cette élection.

L'ancien président sera jugé en juillet 2015 par la CPI. La lenteur du processus judiciaire à La Haye rend impensable l'idée même de sa participation à la présidentielle de 2015.

GÉNOCIDE AU RWANDA: 30 ANS DE PRISON EN APPEL POUR L'EX-MINISTRE AUGUSTIN NGIRABATWARE

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L'ancien ministre rwandais, Augustin Ngirabatware (d), le 10 octobre 2008, avec son avocat devant le Tribunal pénal international pour le Rwanda (TPIR) installé à Arusha | AFP/Archives | Ephrem Ruguririza
L'ancien ministre rwandais, Augustin Ngirabatware (d), le 10 octobre 2008, avec son avocat devant le Tribunal pénal international pour le Rwanda (TPIR) installé à Arusha | AFP/Archives | Ephrem Ruguririza

L'ancien ministre rwandais, Augustin Ngirabatware, condamné à 35 ans de prison par le Tribunal pénal international pour le Rwanda (TPIR) pour sa participation au génocide de 1994, a vu sa peine réduite jeudi de cinq ans en appel.

"La chambre d’appel (...) annule la peine de trente-cinq ans d’emprisonnement et impose une peine de trente ans d’emprisonnement", a déclaré le juge Theodor Meron.

Augustin Ngirabatware comparaissait devant le Mécanisme pour les tribunaux pénaux internationaux (MTPI), institution chargée des dossiers résiduels du TPIR qui doit fermer ses portes après un dernier procès en appel en 2015, et de son homologue pour la Yougoslavie dont le mandat s'achève fin 2014.

Les juges d'appel l'ont acquitté du chef de "viol constitutif de crime contre l'humanité", mais ont confirmé sa culpabilité de ceux de génocide et d'incitation directe et publique à commettre le génocide.

Ministre du Plan du gouvernement intérimaire rwandais, en place au moment du génocide, Augustin Ngirabatware, est le gendre du riche homme d’affaires rwandais Félicien Kabuga, l'un des neuf inculpés du TPIR encore en fuite.

Le TPIR avait estimé en première instance qu'il avait incité et aidé les miliciens hutu de sa commune natale de Nyamyumba, dans la préfecture de Gisenyi (nord du Rwanda), à tuer les tutsi locaux.

Docteur en économie formé en Suisse, M. Ngirabatware avait fui le Rwanda en juillet 1994. Il avait travaillé dans des instituts de recherche au Gabon et en France avant d'être arrêté en Allemagne en 2007 puis transféré au TPIR un an plus tard. Son procès au fond s'était ouvert en septembre 2009.

Six autres ex-responsables rwandais condamnés en première instance à des peines de 25 ans à la prison à vie dans un même dossier attendent leur procès commun en appel en 2015, le dernier à se tenir devant le TPIR.

Cette affaire, très complexe, implique notamment la seule femme mise en accusation par le TPIR, l’ex-ministre de la Famille Pauline Nyiramasuhuko, et son fils Arsène Shalom Ntahobali, tous deux condamnés à la perpétuité en première instance.

Créé en 1994, le TPIR, chargé de juger les responsables du génocide qui fin environ 800.000 morts, essentiellement au sein de la minorité tutsi entre avril et juillet 1994, a mis 92 personnes en accusation, en a condamné 61 et en acquitté 14.

RDC : "Umoja" contre les rebelles des ADF

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Des soldats de l'armée congolaise positionnés près de Béni
Des soldats de l'armée congolaise positionnés près de Béni


L'armée congolaise et la Monusco ont annoncé avoir relancé leur offensive conjointe après plus de trois mois d'interruption. L'opération dénommée "Umoja" c'est-à-dire "unité" en langue Swahili vise les rebelles ADF.

L'objectif de cette opération est de boucler et ratisser le secteur où les assaillants sont supposés se cacher. Une fois ce bouclage effectué, l'armée congolaise et les soldats de la Monusco peuvent traquer et neutraliser les auteurs de massacres. Il s'agit des combattants de la rébellion ADF (Forces démocratiques alliées, originaires de l'Ouganda) à qui sont attribuées les atrocités ayant coûté la vie à plus de 260 personnes dans la région de Béni, à environ 250 km au Nord de Goma la capitale du Nord Kivu. D'après le Lieutenant-Colonel Félix Prosper Basse, porte-parole militaire de la Mission de l'Onu pour la stabilisation de la RDC, l'opération a été relancée depuis le 13 décembre.

"Umoja" pour neutraliser les auteurs de massacres
"Umoja" ou "unité" entre les soldats congolais et la brigade d'intervention rapide de l'Onu. Cette même brigade qui a appuyé les opérations ayant conduit à la défaite, il y a un an, de la rébellion du M23. Moins d'une semaine après la reprise de cette opération "Umoja", des avancées ont été enregistrées selon un autre responsable de la Monusco. Sur le plan politique, l'opération bénéficie du soutien du parlement congolais.


Aucun détail pour l'instant sur la durée de l'opération "Umoja". Soldats congolais et casques bleus de l'Onu savent en tout cas que la partie ne sera pas facile, face à un adversaire qui revendique quelque 400 hommes et qui change constamment de tactique sur le terrain.

Côte d'Ivoire : plus de 9.800 fonctionnaires menacés de poursuites judiciaires

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Abidjan ( Cote d'Ivoire )
Abidjan ( Cote d'Ivoire )

Au total 9.852 fonctionnaires et agents de l'Etat de Côte d'Ivoire "en situation d'abandon de poste" vont faire l'objet de poursuites judiciaires pour avoir continué de percevoir leurs salaires "sans offrir en contrepartie les prestations de service dues", annonce le ministère de la Fonction publique.

Selon une note d'information du ministère de la Fonction publique, "9.852, soit 5,80%" de fonctionnaires notés " frauduleusement avec des complicités diverses" au cours d' opérations d'identification-notation précédentes "émargent sur le budget de l'Etat sans offrir en contrepartie les prestations de service dues".

"Ces fonctionnaires et agents de l'Etat en situation d'abandon de postes et tous leurs complices feront l'objet de poursuites devant les juridictions compétentes pour détournement de deniers publics", prévient le ministère de la Fonction publique.

Les mis en cause sont majoritairement issus des secteurs "de l' éducation-formation et de la santé", précise le ministère qui croit savoir que "bon nombre de ces fonctionnaires et agents de l' Etat vivent et sont en activité à l'étranger".

Au total 10.055 fonctionnaires et agents de l'Etat de Côte d' Ivoire sont introuvables à l'issue d'une opération d' identification et de notation lancée par le ministère de la Fonction publique.

Sur 169.705 agents et fonctionnaires attendus, 159.650 ont été notés et 10.055 n'ont pu l'être, soit un taux de présence effective de 94,8%.

"Les 5,92% restants se justifiaient par des décès, des abandons de postes, des personnes qui n'apparaissent pas dans les fichiers, des doublons de matricules, etc.", avait indiqué le ministère de la Fonction publique après une réunion bilan sur l'opération d' identification et de notation tenue le 11 décembre.

Mise en fourrière de nombreux véhicules: des transporteurs en commun vivent un calvaire à Kinshasa

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La galère de transport en RDC-KINSHSA
La galère de transport en RDC-KINSHSA

Les usagers de la route sollicitent des autorités politico-administratives une période de courtoisie routière en ce moment des préparatifs des fêtes de Noël et de bonana!

Depuis quelques jours, des transporteurs en commun vivent un véritable calvaire à travers les grandes altères de la ville de Kinshasa. Les éléments de la police de circulation routière associés aux autres éléments de la police immobilisent des véhicules qui ne respectent pas le Code de la route et ceux qui ne disposent pas de la vignette délivrée par l’Hôtel de ville de Kinshasa.

Les fourrières sont ainsi improvisées partout dans la ville, notamment dans des postes de police. Le cas de celui de l’Echangeur de Limete, où plusieurs muni-bus, plus de 50 véhicules, pour la plupart des Mercédès 207 communément appelé à Kinshasa « Esprit de mort », restent immobilisés.

Les efforts fournis par des propriétaires de ces véhicules pour les récupérer sont vains. Les responsables de la police apparaissent catégoriques, il faut soit payer la vignette auprès des services de l’Hôtel de ville de Kinshasa, soit aussi subir la rigueur de la loi pour les usagers de la route inciviques.

Beaucoup de véhicules de transport sont immobilisés pour non respect du Code de la route. Il s’agit notamment des conducteurs de bus « Esprit de mort » qui permettent, de fois, à leurs receveurs de laisser les portières ouvertes pendant que le véhicule est mouvement.

Certains ne respectent carrément pas les arrêts de bus et stationnent n’importe où sur la chaussée. Ils ne tiennent pas compte des endroits appropriés pour stationner afin d’embarquer leurs client, créant ainsi des embouteillages sur de nombreuses grandes altères de la ville.

Au niveau des autorités de la police, ces mauvais comportements doivent être bannis, raison pour laquelle, le commissaire provincial de la police de Kinshasa, le général Kanyama, avait abandonné en début de semaine son bureau de l’avenue de la Liberté (ex-24 novembre) pour être sur le terrain afin de barrer la route aux conducteurs inciviques.

C’est dans ce cadre qu’il a été aperçu sur plusieurs carrefours chauds de la capitale en train de réguler personnellement la circulation. Même si cela n’a pas plu à beaucoup de Kinois qui ont voulu le voir dans son bureau pour concevoir les projets pour sécuriser la ville en laissant la tâche de réguler la circulation aux agents commis à ce genre de service.

Du côté des usagers de la route, c’est un véritable calvaire en cette période de fin d’année qu’ils mettent à profit pour rentabiliser à fonds leurs caisses. Ils crient aussi fort pour dénoncer les comportements de certains agents de l’ordre qui profitent de cette occasion pour rançonner ces usagers de la route.

Ces agents de l’ordre commis à cette tâche profitent aussi de cette période de fin d’année pour se faire de l’argent sur le dos des transporteurs en commun qu’ils arrêtent même sans qu’ils aient commis des délits sur la route. Ils ne prennent pas, non plus, le temps de conseiller ces usagers de la route afin qu’ils ne répètent plus certains mauvais comportements sur la route, s’inquiètent certains conducteurs des « Esprits de mort ».

Les usagers de la route dont la plupart des véhicules sont immobilisés et placés dans les fourrières, sollicitent des autorités politico-administratives une période de courtoisie en cette fin d’année et également de rendre service aux nombreuses Kinoises et Kinois en mouvement en cette période des préparatifs de la Noël et de la bonana. Un muni-bus « Esprit de mort » en circulation, dont le receveur laisse la portière ouverte…

La mairie de Matadi bientôt dotée d’un guichet unique

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Gouvernorat du Kongo Central à Matadi
Gouvernorat du Kongo Central à Matadi

A partir de Janvier 2015, la mairie de Matadi sera dotée d’un Guichet Unique dans lequel seront désormais canalisées toutes ses recettes journalières.

Cette option a été prise par le maire Jean-Marc Nzeyidio Lukombo qui est rentré fraichement de Paris où il a participé aux travaux de 97ème Congrès des Maires et des Présidents du Comité de France.

L’annonce a été faite au cours d’une réunion qu’il a conjointement tenue la semaine dernière avec son adjoint Anne-Marie Niati Niati à l’intention de tous les chefs des bureaux urbains.

En optant pour le système du Guichet Unique, Jean-Marc Nzeyidio Lukombo qui s’est imprégné des réalités parisiennes tient coûte que coûte à freiner l’hémorragie financière qui se fait de plus en plus sentir avec beaucoup d’acuité dans les différents services de la mairie et laquelle, d’après les informations concordantes en notre possession, serait délibérément orchestrée par certains chefs de bureau qui les gèrent comme leurs boutiques ; privant ainsi la mairie de ses recettes.

Pour ce faire, des instructions précises relatives à la mobilisation et à l’encadrement des recettes ont été communiquées à ces derniers pour permettre à la mairie de Matadi de disposer des moyens de sa politique susceptibles de faire subir de grandes transformations en faveur de la ville de Matadi par laquelle les étrangers qui y débarquent par le port maritime internationale de la Société Commerciale des Transports et des Ports (ex. Onatra) jugent la République Démocratique du Congo.

Pour réussir ce pari, chacun d’eux a été invité, par l’autorité urbaine, à changer désormais son fusil d’épaule et à se mettre à la hauteur de sa tâche en faisant montre de la bonne gouvernance afin de doter la ville de Matadi d’un budget conséquent.

Surtout lorsqu’on sait que depuis le mois de Mai 2013, les Entités Territoriales Décentralisées de la province du Bas-Congo ne bénéficient plus de la rétrocession injustement suspendue par la seule volonté de l’autorité provinciale pour des raisons qui, selon de nombreux observateurs et analystes politiques de tout bord, ne tiennent pas debout.

Avec de tels agissements qui frisent le scandale, comment les animateurs des entités territoriales décentralisées arriveront à poser des actions palpables de développement de leurs milieux respectifs ? La question à qui de droit.

Mais en attendant, au lieu de se laisser distraire ou encore de continuer d’attendre cette rétrocession qui ne viendra certainement plus, d’aucuns pensent que le maire de Matadi qui a toujours eu des visions positives a raison d’initier ce Guichet Unique qui, en à point douter, procurera à la mairie des recettes qu’elle aura grandement besoin pour la métamorphose du Chef-lieu de la province du Bas-Congo en cette période où l’on s’approche aux élections locales, municipales et urbaines. Question tout simplement d’assurer une gestion saine et transparente desdites recettes.

RDC : Vive tension hier à Kananga

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Kasai occidental : Vive tension hier à Kananga
Kasai occidental : Vive tension hier à Kananga

Kasaï Occidental
Une motion de censure initiée par Omer Mijimbu contre le Gouverneur Alex Kande serait la goutte d’eau qui a fait déborder le vase

Une très vive tension a régné hier jeudi 18 décembre 2014 à Kananga, chef-lieu de la province du Kasaï Occidental, où des milliers de femmes ont improvisé une marche, pour protester contre la motion de censure qui menacerait le gouverneur Alex Kande.

Cette tension était très perceptible dans la ville de Kananga où un groupe de journalistes et un membre de la société civile ont été convoqués à l’Anr, à en croire une source digne de foi.

La motion de censure contre le gouverneur Alex Kande aurait été initiée par Omer Mijimbu, président de l’Assemblée provinciale. Ce qui a fait déborder le vase, indique une source basée à Kananga.

Le président de l’Assemblée provinciale du Kasaï occidental, Omer Mijimbu, a tenu une réunion hier jeudi avec des députés provinciaux mecontents du fait qu’ils ne soient pas entrés au gouvernement provincial.

La copie de cette motion aurait déjà recueilli 35 signatures, indiquent nos sources. En réaction, la population était prête à lancer un assaut sur le siège de l’assemblée provinciale.

Cette tension intervient au moment où le gouverneur Alex Kande séjourne à Kinshasa où il était venu assister au discours du Chef de l’Etat devant le Congrès.

Le président du parlement provincial, Omer Mijimbu, aurait réuni 29 députés provinciaux en sa résidence pour signer la motion contre Kande.

Face à cette situation de crise, des jeunes de Nganza se sont rassemblés devant la résidence de Mijimbu, pour protester contre ses manœuvres qui, selon eux, visent à retarder les chantiers de développement de la province du Kasaï Occidental entrepris par le gouverneur Kande Mupompa depuis son arrivée à la tête de cette province.


Ituri: des présumés ADF ont tué 6 personnes à Walesse Vonkutu

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Massacre d'ADF NALU A BENI
Massacre d'ADF NALU A BENI

Des rebelles ougandais des ADF sont accusés d’avoir tué, dans la nuit du 18 au 19 décembre, six personnes à l’arme blanche à l’issue d’une incursion dans la collectivité de Welesse Vonkutu, en territoire d’Irumu (Province Orientale). Selon les rescapés, ces assaillants armés s’exprimaient en swahili.

Le chef coutumier de Walesse Vonkutu, Eugène Andibo Okauma, indique qu’un important mouvement des populations est également constaté dans cette contrée en proie aux groupes armés.

Les atrocités perpétrées par ces hommes qui tuent à coups de machette ont provoqué le déplacement des populations des localités situées en pleine forêt de Walesse Vonkutu pour se concentrer à Samboko, où se trouvent des soldats de l’armée régulière.

Cependant, le chef coutumier de Walesse Vonkutu attend le rapport d’une mission dépêchée sur terrain pour établir un bilan définitif:

«Il y a eu la présence de ces gens tout juste dans notre limite avec le Nord Kivu, en traversant la rivière Samboko. Il y a la population qui a quitté le milieu parce qu’il y a eu mort d’hommes. Nous, le comité de sécurité, on a dépêché les éléments au niveau de Mapasana. Donc, on attend une confirmation de la part du chef de poste qui est là-bas».

Contacté à Bunia, le général Jean-Pierre Bongwangele, commandant de la 32è Région militaire dit avoir déjà instruit ses hommes pour empêcher toute déstabilisation de la zone.

Il y a quatre jours, où l’administrateur du territoire de Mambasa, en Ituri (Province Orientale) s’inquiétait de la présence d’un groupe d’hommes armés soupçonnés d’être des rebelles ougandais des ADF dans son entité, à 200 km au Sud-Ouest de Bunia.

Selon lui, ces hommes armés avaient été aperçus par les habitants du groupement Samboko, à la limite avec le territoire de Beni, dans le Nord-Kivu, où les rebelles ADF sont accusés de massacres sur les populations civiles.

Kinshasa: l’Union panafricaine élabore un plan d’action de défense des intérêts des jeunes

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Quelques participants à la rencontre de représentants des jeunes et DSCRP ce 11/07/2011 à Kinshasa. Radio Okapi/ Ph. John Bompengo
Quelques participants à la rencontre de représentants des jeunes et DSCRP ce 11/07/2011 à Kinshasa. Radio Okapi/ Ph. John Bompengo

La première réunion du comité exécutif de l’Union panafricaine de la jeunesse a ouvert ses portes, jeudi 18 décembre, à Kinshasa. Les participants à ce forum de deux jours élaborent un plan d’action de défense des intérêts de la jeunesse africaine conformément à la charte africaine de la jeunesse et au Plan de la décennie de la jeunesse africaine 2009-2018.

«Ce deux documents détient les engagements des Etats envers la jeunesse africaine, et qui doivent être respectés. Nous faisons appel aux corps diplomatiques qui doivent nous accompagner dans cette lutte afin de trouver des soutiens aux problèmes des jeunes africains», a indiqué la présidente de l’Union panafricaine de la jeunesse, la Congolaise Francine Furara Muyumba.

Le Plan de la Décennie pour la jeunesse (2009-2018) est une feuille de route pour la vulgarisation, ratification et mise en œuvre de la Charte africaine de la jeunesse (CAJ).

Celle-ci a été approuvée le 2 juillet 2006 par une réunion des chefs d’Etats et gouvernements de l’Union africaine à Banjul, Gambie. Entrée en vigueur le 8 août 2009, c’est un document politique et juridique qui sert de cadre stratégique pour les Etats africains, leur donnant la direction à prendre pour la responsabilisation et le développement de la jeunesse aux niveaux continental, régional et national.

Le vice-Premier ministre et ministre de l’Intérieur, Evariste Boshab Mabudj, a exprimé la volonté du gouvernement congolais à apporter des solutions aux problèmes des jeunes africains.

«La RDC qui croit en la capacité des jeunes de faire mieux que leurs aînés restera toujours sensibles à la sollicitude de l’Union panafricaine de la jeunesse et l’encouragera à vaincre les obstacles artificiels placés par les ennemies de l’Afrique», a-t-il indiqué.

Ce forum planchera également sur les préparatifs du Sommet des chefs d’Etat et de gouvernements africains de janvier 2015 et sur les sommet de jeunes Afrique-Europe en début février prochain.

La réunion de Kinshasa réunit autour de la présidente et de son secrétaire général, cinq vice-présidents et cinq secrétaires généraux-adjoints représentant les cinq zones africaines à savoir : l’Afrique du Nord, du Sud, de l’Est, de l’Ouest ainsi du centre.

Le nouveau comité de l’Union panafricaine de la jeunesse avait été mis en place, en novembre dernier, à l’issue de son IVe congrès, tenu à Johannesburg, en Afrique du Sud. ​

Samy Badibanga réagit au nom des « Héritiers de Tshisekdi »

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Sami BADIBANGA
Sami BADIBANGA

Discours du président continue de susciter des réactions dans le landerneau politique congolais. Côté opposition, l’on a particulièrement noté celle de Samy Badibanga, président du groupe parlementaire UDPS et Alliés, le plus grand groupe parlementaire d’opposition à l’Assemblée nationale. Interrogé par la presse, il a indiqué que le chef de l’Etat n’a pas répondu aux deux grandes questions de la population. Il s’agit du respect de la Constitution et du social de la population.

Pour Samy Badibanga, ce discours, c’est du déjà vu, du déjà entendu. « Une des résolutions des Concertations nationales dont Joseph Kabila se fait le défenseur concerne le respect scrupuleux de la Constitution aussi bien dans sa lettre que son esprit. Or, le chef de l’Etat n’a pas fait allusion à cette importante recommandation, ni donné de réponse claire et précise à sa volonté de réviser ou non la Constitution », a ainsi déclaré S. Badibanga. Selon lui, il y a anguille sous roche : « en gardant le silence, il a ouvert la voie à tous les soupçons possibles ».

Glissement du calendrier électoral

Poursuivant sur sa lancée, l’honorable Samy Badibanga a ajouté que le chef de l’Etat a balisé le chemin du glissement du calendrier électoral en imposant le recensement électoral comme préalable à l’organisation des élections. « Or dans un premier temps, il était question d’organiser le recensement général de la population et de l’habitat par le BCR. Des millions, notamment de partenaires extérieurs, ont été déboursés. Mais on n’en parle plus. A la place, on vient de créer l’ONIP avec les mêmes missions. Il semble bien que cet office ne finira pas sa mission avant 2016. L’objectif est donc de repousser les élections au-delà de 2016 », a assuré Badibanga. En outre, poursuit le leader de l’opposition parlementaire congolaise, en demandant à l’Assemblée nationale de produire une loi électorale selon les désidératas de la CENI, il a inversé les rôles, car c’est plutôt à la CENI d’appliquer les lois existantes et non d’exiger des lois de sa convenance. « En renvoyant l’enrôlement qui est prévu par la loi aux calendes grecques, le pays se retrouve engagé dans un processus qui aura comme conséquence de priver des millions de nouveaux électeurs de leur droit légal de vote », a encore souligné Samy Badibanga. Cependant, sur ce volet politique, il a fait valoir que l’opposition reste particulièrement vigilante pour que la Constitution soit respectée, y compris et surtout dans ses dispositions intangibles qui ne doivent donner lieu à aucune révision. Avant de réaffirmer la fierté de sa filiation politique : « pour notre part, nous sommes les descendants d’Etienne Tshisekdi. Cela nous impose une obligation politique historique : celle de toujours respecter les textes, en commençant par la Loi fondamentale du pays ». A chacun sa référence politique donc …

Abordant le volet social, Samy Badibanga a soutenu que Joseph Kabila n’a pas évoqué les questions en rapport avec les besoins sociaux de base, à savoir la santé, l’eau, l’électricité, la gratuite de l’enseignement, le logement, l’insécurité, les bourses d’étude, les retraites, l’amélioration des salaires des agents et agents de l’Etat, etc. Selon lui, le discours du Chef de l’Etat n’a été qu’une longue litanie de justifications des promesses sans cesse renouvelées. « Le peuple congolais était en droit d’attendre qu’on lui dise ce qui a été fait dans tous les secteurs en rapport avec les besoins sociaux de base, car ils ont un rapport direct avec le vécu quotidien de la population. Or, nous avons eu droit encore une fois à des chiffres, à des données macroéconomiques alors qu’il n’y a aune amélioration dans le vécu de la population », a-t-il indiqué.

Processus électoral concerté

L’élu du Mont-Amba est également revenu sur la rhétorique musclée contre la communauté internationale. « L’ONU, l’Union européenne, les Etats Unis d’Amérique, l’Union africaine et d’autres partenaires au développement ont joué un rôle très appréciable dans la stabilisation de la RDC. Récemment, c’est grâce à la communauté internationale que l’on a enregistré la victoire sur la rébellion du M23. Nous attendons encore une contribution significative de cette dernière pour l’organisation des élections à venir. Se permettre donc de telles envolées contre ceux qui nous ont apporté leur soutien sans compter ne paraît pas $etre la meilleure façon de témoigner la reconnaissance de notre pays », a déclaré Samy Badibanga. Avant d’ajouter : « en remettant en cause le rôle que jouent la communauté internationale et tous les partenaires au développement de la RDC, Joseph Kabila nie en réalité l’adhésion de notre pays aux valeurs universellement reconnues et partagées, notamment celles liées aux droits humains, aux libertés, à la démocratie, à la bonne gouvernance, et qui sont consacrées par la Charte des Nations-Unies, la Déclaration universelle des droits de l’homme et d’autres instruments internationaux pertinents ratifiés par notre pays ». Et de s’interroger : « comment accéder à la modernité tant chantée, si l’on veut s’enfermer dans l’isolement au motif qu’on n’a pas d’injonctions à recevoir ? »

Note d’espoir

Il y a cependant une note d’espoir : Samy Badibanga se félicite de l’ouverture réaffirmée par le chef de l’Etat. « Si cette main tendue est sincère, nous sommes disposés à la saisir dans le seul but d’obtenir des discussions avec le pouvoir sur le processus électoral. Il nous faut un processus concerté, en commençant par une loi électorale et un calendrier électoral global adoptés par consensus. L’objectif est d’aboutir à des élections apaisées, démocratiques, libres, transparentes, et acceptées par tous », a-t-il conclu.

Etat de la Nation : L’opposition pas d’accord avec celui qui porte le nom de Kabila

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Joseph KABILA, RDC
Joseph KABILA, RDC

Réponse du berger à la bergère, après le discours du Président de la République devant les deux chambres du parlement, l’opposition vient de répliquer. Au cours d’un point de presse animé hier jeudi 18 décembre 2014 dans la commune de la Gombe, les forces politiques de l’opposition ont répondu point par point à Joseph Kabila.

Sur toute la ligne, les acteurs de l’opposition sont en désaccord avec le chef de l’Etat qu’ils accusent de tenter un passage en force par un glissement dans le calendrier électoral pour obtenir une prolongation de son mandat au-delà de 2016. Dans une déclaration lue par Kolosso Sumaili, les forces politiques de l’opposition ont lancé un appel aux députés de leur famille politique de boycotter le débat sur la modification de la loi électorale prévue lors de la session extraordinaire du parlement congolais convoqué le 27 décembre 2014. Elles dénoncent le débauchage des membres de leur famille politique qui ont intégré l’équipe Matata II dans le but d’affaiblir l’opposition dans sa lutte pour l’alternance démocratique aux élections de 2016.

Concernant le départ de la Monusco, les forces politiques de l’opposition ont rappelé que les casques bleus sont sur le sol congolais par la volonté du Conseil de sécurité des Nations unies pour sauver la RDC menacée de balkanisation suite à des rebellions à répétition à l’Est.

Pour ces derniers, la stabilité du pays n’est pas encore effective sur l’ensemble du territoire national. Par conséquent, le départ précité de la Monusco qui a aidé les FARDC à vaincre le M23 cacherait l’agenda de l’implosion de la RDC. Les Forces politiques de l’opposition ont rendu un vibrant hommage au Maréchal Mobutu et à Etienne Tshisekedi que le président de la République a ignorés dans son discours.

Eric WEMBA

Opposition républicaine : José Makila désigné Coordonnateur

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José MAKILA
José MAKILA

L’Opposition républicaine a désormais un coordonnateur. Il s’appelle José Makila Sumanda. Et c’est lui qui a été désigné par consensus par le Conseil national de cette plate-forme politique.

Dans cette lourde mission, le député national José Makila sera secondé par dix coordonnateurs adjoints, pour permettre à l’Opposition républicaine d’être plus active, efficace et dynamique. Parmi les adjoints du coordonnateur de cette famille politique, figurent Kumbu Kumbel du parti politique ANADER, Jean-Baptiste Bomanza de l’Union pour la Nation, Mme Ndombe Sita, Lumuna Ndubu et Bolenge. Tous se disent déterminés à apporter le meilleur d’eux-mêmes pour faire de l’Opposition républicaine une véritable machine politique.


Désigné par consensus, José Makila est prêt à servir la RD Congo à travers cette famille politique chère à Léon Kengo wa Dondo.
Se gardant de tout commentaire, l’élu national de Gemena attend sûrement le moment venu pour pouvoir dévoiler son plan de travail. « Le moment n’est pas indiqué pour moi de parler. Nous sommes dans une plate-forme organisée et bien structurée. Si vous avez besoin de nous entendre, il faut attendre. Prenez simplement patience », a souligné le Coordonnateur de l’Opposition républicaine.

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