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Channel: AFRIQUE REDACTION . L'information en continu ! Afrique au cœur de l’actualité...Infos News sur la RDC, les brèves de la dernière minute. Synthèse sur l’actu internationale. rdcongo-kinshasa, Nord et Sud KIVU, Kinshasa, Bas Congo, Dongo, Equateur, Maniema, Lubumbashi, les deux Kasai. Rédacteur en Chef : BONGOS Roger
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Un «enfant-tueur» arrêté au Mexique, armé d’une kalachnikov


Parc de Virunga : la guerre du pétrole est à venir

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Parc de Virunga : la guerre du pétrole est à venir

La guerre du pétrole, au propre comme au figuré, est loin de se terminer dans le Parc national de Virunga. Enfoui dans cette partie du Nord-Kivu, l’or noir continue d’être au centre de la controverse entre Kinshasa et l’Unesco. On vient d’apprendre, aux dernières nouvelles, que le sujet était au centre des entretiens entre le Premier ministre congolais Matata Ponyo et le Représentant résident de l’Organisme des Nations Unies pour l’Education, la Science et la Culture, Abdourahamane Diallo.

Selon l’AFP, le chef du gouvernement congolais a laissé entendre que la RDC était à la recherche d’un terrain d’entente avec l’Unesco, dans le but d’examiner par voies et possibilités d’exploiter le pétrole du parc de Virunga, au profit des populations congolaises habitant dans ce site. Se confiant au même média, le Représentant Résident de l’Unesco a indiqué qu’il ne s’agissait pas de négociations mais plutôt de discussions et échanges entre les deux parties. Il a toutefois souligné que l’exploration et l’exploitation du pétrole dans le Parc de Virunga étaient incompatibles avec le règlement du comité international du Patrimoine mondial.

Les observateurs notent qu’en dépit de la suspension, par le gouvernement congolais, des permis d’exploitation qu’il avait accordés en 2010 à la firme française « Total » et à son homologue britannique « Soco », l’idée de relancer les activités d’exploration et de production trotte toujours dans les esprits. On pense que le véto des protecteurs de cet espace naturel considéré comme « patrimoine mondial » devrait bousculer pas mal d’intérêts. Mais, en donnant l’impression de vouloir s’engager coûte que coûte dans la voie de la mise en valeur du pétrole du Parc de Virunga, les autorités congolaises ont-elles la certitude que les dividendes pétroliers vont, réellement porter bonheur aux Congolais en général et aux autochtones du Nord-Kivu en particulier ? L’heure du choix a-t-il réellement sonné entre pétrodollars et la protection des gorilles de montagne, des rhinocéros blancs et autres animaux rarissimes ?

Le M23 hier … l’ADF aujourd’hui

Le réalisateur du film « Virunga », diffusé pour la première fois en novembre 2014 en Europe et aux Etats-Unis d’Amérique, a montré à tous le nature des enjeux économiques qui se cachaient derrière les projets d’exploitation, en urgence du pétrole du Parc de Virunga. Dans son commentaire accompagnant cette production cinématographique, la journaliste Mélodie, avait révélé que ceux qui lorgnent la manne pétrolière étaient prêts à initier une opération de recolonisation du Congo.

En clair, des puissances occultes rêveraient d’administrer le Nord-Kivu en lieu et place des Congolais, au motif que ceux-ci ne seraient pas capables de mettre en valeur ses richesses potentielles, dont le pétrole, et de l’exploiter au bénéfice du grand nombre. Elle avait soutenu, après une série d’enquêtes et d’interviews menées auprès des autochtones, des gardes forestières, des touristes, d’experts de certaines multinationales pétrolières, d’autorités administratives locales.., que la guerre du M23, déclenchée en mai 2012 par le M23 et soutenue par le Rwanda et l’Ouganda jusqu’en octobre 2013, visait en réalité à rendre le Nord-Kivu ingouvernable, de manière à ouvrir la voie aux exploitants du pétrole.

Car, une fois installée la situation de chaos, l’Unesco et le Comité international de ce patrimoine mondial allaient manquer d’interlocuteur officiel à qui demander des comptes. Durant les 17 mois de contrôle du Parc de Virunga, plusieurs gardes et employés avaient été tués, ou agressés. Le directeur de ce site, Emmanuel Mérode, avait lui-même été victime d’un attentat, car considéré comme un sérieux obstacle aux projets d’exploration et exploitation pétrolières.

Après la liquidation militaire du M23 en octobre 2013, le flambeau de l’insécurité était repris par les combattants de l’ADF. A l’image de la force négative précitée, les rebelles ougandais avaient installé leurs sanctuaires dans le Parc, dans l’intention bien arrêté de perpétuer le règne de l’insécurité et d’empêcher le gouvernement congolais d’avoir un droit de regard sur la manne pétrolière en veilleuse. On croit savoir qu’en maintenant des poches d’insécurité, jusqu’à ce jour, dans cette partie de la République, en dépit de la nombreuse présence des troupes gouvernementales de l’opération « Sukola II »; les parrains de l’ADF visent le même projet funeste, à savoir celui de la couverture d’activités illicites d’exploration et d’exploitation du pétrole.

Bref, une nouvelle guerre peut éclater à tout moment au Nord-Kivu, avec comme épicentre le Parc National de Virunga, parce que des forces occultes pensent que les Congolais n’ont pas le droit de faire le choix de la conservation de leurs espèces animales en voie de disparition à travers la planète, au détriment du pétrole, dont l’exploitation est limitée dans le temps et dont les recettes, à l’image de celles du pétrole de la côté Atlantique, risquent de n’avoir aucun impact sur le social de la multitude.

Par KIMP

La guerre du pétrole, au propre comme au figuré, est loin de se terminer dans le Parc national de Virunga. Enfoui dans cette partie du Nord-Kivu, l’or noir continue d’être au centre de la controverse entre Kinshasa et l’Unesco. On vient d’apprendre, aux dernières nouvelles, que le sujet était au centre des entretiens entre le Premier ministre congolais Matata Ponyo et le Représentant résident de l’Organisme des Nations Unies pour l’Education, la Science et la Culture, Abdourahamane Diallo.

Selon l’AFP, le chef du gouvernement congolais a laissé entendre que la RDC était à la recherche d’un terrain d’entente avec l’Unesco, dans le but d’examiner par voies et possibilités d’exploiter le pétrole du parc de Virunga, au profit des populations congolaises habitant dans ce site. Se confiant au même média, le Représentant Résident de l’Unesco a indiqué qu’il ne s’agissait pas de négociations mais plutôt de discussions et échanges entre les deux parties. Il a toutefois souligné que l’exploration et l’exploitation du pétrole dans le Parc de Virunga étaient incompatibles avec le règlement du comité international du Patrimoine mondial.

Les observateurs notent qu’en dépit de la suspension, par le gouvernement congolais, des permis d’exploitation qu’il avait accordés en 2010 à la firme française « Total » et à son homologue britannique « Soco », l’idée de relancer les activités d’exploration et de production trotte toujours dans les esprits. On pense que le véto des protecteurs de cet espace naturel considéré comme « patrimoine mondial » devrait bousculer pas mal d’intérêts. Mais, en donnant l’impression de vouloir s’engager coûte que coûte dans la voie de la mise en valeur du pétrole du Parc de Virunga, les autorités congolaises ont-elles la certitude que les dividendes pétroliers vont, réellement porter bonheur aux Congolais en général et aux autochtones du Nord-Kivu en particulier ? L’heure du choix a-t-il réellement sonné entre pétrodollars et la protection des gorilles de montagne, des rhinocéros blancs et autres animaux rarissimes ?

Le M23 hier … l’ADF aujourd’hui

Le réalisateur du film « Virunga », diffusé pour la première fois en novembre 2014 en Europe et aux Etats-Unis d’Amérique, a montré à tous le nature des enjeux économiques qui se cachaient derrière les projets d’exploitation, en urgence du pétrole du Parc de Virunga. Dans son commentaire accompagnant cette production cinématographique, la journaliste Mélodie, avait révélé que ceux qui lorgnent la manne pétrolière étaient prêts à initier une opération de recolonisation du Congo.

En clair, des puissances occultes rêveraient d’administrer le Nord-Kivu en lieu et place des Congolais, au motif que ceux-ci ne seraient pas capables de mettre en valeur ses richesses potentielles, dont le pétrole, et de l’exploiter au bénéfice du grand nombre. Elle avait soutenu, après une série d’enquêtes et d’interviews menées auprès des autochtones, des gardes forestières, des touristes, d’experts de certaines multinationales pétrolières, d’autorités administratives locales.., que la guerre du M23, déclenchée en mai 2012 par le M23 et soutenue par le Rwanda et l’Ouganda jusqu’en octobre 2013, visait en réalité à rendre le Nord-Kivu ingouvernable, de manière à ouvrir la voie aux exploitants du pétrole.

Car, une fois installée la situation de chaos, l’Unesco et le Comité international de ce patrimoine mondial allaient manquer d’interlocuteur officiel à qui demander des comptes. Durant les 17 mois de contrôle du Parc de Virunga, plusieurs gardes et employés avaient été tués, ou agressés. Le directeur de ce site, Emmanuel Mérode, avait lui-même été victime d’un attentat, car considéré comme un sérieux obstacle aux projets d’exploration et exploitation pétrolières.

Après la liquidation militaire du M23 en octobre 2013, le flambeau de l’insécurité était repris par les combattants de l’ADF. A l’image de la force négative précitée, les rebelles ougandais avaient installé leurs sanctuaires dans le Parc, dans l’intention bien arrêté de perpétuer le règne de l’insécurité et d’empêcher le gouvernement congolais d’avoir un droit de regard sur la manne pétrolière en veilleuse. On croit savoir qu’en maintenant des poches d’insécurité, jusqu’à ce jour, dans cette partie de la République, en dépit de la nombreuse présence des troupes gouvernementales de l’opération « Sukola II »; les parrains de l’ADF visent le même projet funeste, à savoir celui de la couverture d’activités illicites d’exploration et d’exploitation du pétrole.

Bref, une nouvelle guerre peut éclater à tout moment au Nord-Kivu, avec comme épicentre le Parc National de Virunga, parce que des forces occultes pensent que les Congolais n’ont pas le droit de faire le choix de la conservation de leurs espèces animales en voie de disparition à travers la planète, au détriment du pétrole, dont l’exploitation est limitée dans le temps et dont les recettes, à l’image de celles du pétrole de la côté Atlantique, risquent de n’avoir aucun impact sur le social de la multitude.

Par KIMP

Venezuela : le président Maduro obtient des pouvoirs spéciaux

Bunia : Des populations sensibilisées sur le calendrier électoral et la loi électorale

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 Bunia : Des populations sensibilisées sur le calendrier électoral et la loi électorale

Dans le cadre du lancement officiel de ses activités en Ituri, le mercredi 11 mars 2015, l’ONG SYCOVIS a organisé une grande manifestation dans la salle du complexe hôtelier Musco de Bunia. Cette manifestation a porté essentiellement sur la sensibilisation électorale et sur la décentralisation.

C’est dans ce cadre que le secrétaire exécutif provincial (SEP) de la CENI, Pool opérationnel de l’Ituri, Jimmy Angha Matadri, a été invité comme orateur principal de la rencontre. Il a fait deux présentations: le premier portant sur la loi électorale N°15/001 du 12 février 2015 et sur le calendrier électoral, ainsi que la seconde sur la justice électorale.

Thème : « loi électorale et calendrier électoral » a permis au SEP de l’Ituri de présenter d’abord les innovations apportées par le législateur dans cette loi après avoir constaté des faiblesses des précédentes élections. Il s’est largement attardé sur le calendrier électoral.

A ce niveau, il a d’abord présenté les trois paliers de ce calendrier, à savoir les élections provinciales, municipales et locales directes ; les élections sénatoriales, des gouverneurs & Vice-gouverneurs, des conseillers urbains, des bourgmestres & bourgmestres- adjoints, des maires & maires- adjoints, des chefs des secteurs et chefs des secteurs-adjoints, en scrutin indirect ; les élections législatives et présidentielle directes.

S’agissant de la justice électorale dont le thème a été centré sur la prévention et la gestion des crises électorales, le SEP s’est basé sur l’exposé de la membre de l’assemblée plénière Marie Desanges Keta, lors de son dernier passage dans cette partie du pays.

Concernant la gestion de crise électorale, l’orateur a relevé trois points, à savoir les règlements non juridictionnels des conflits par la médiation et les règlements juridictionnels des conflits électoraux par les cours et tribunaux. Le SEP a, ainsi, exhorté toutes les parties prenantes au processus électoral à œuvrer pour des élections apaisées en Ituri.

Des autorités politico-administratives locales, délégués de la Police nationale congolaise et de la société civile, des représentants des organismes du système des Nations Unies et de la MONUSCO ont pris part à la rencontre.

Journée de la femme à la CENI/Ituri

Une autre rencontre a été organisée, cette fois dans le cadre de la commémoration de la Journée internationale de la femme, où la MONUSCO en partenariat avec le Bureau Genre, Famille et Enfants et les ONG féminines du district de l’Ituri ont invité le SEP de la CENI/Ituri pour exposer sur la loi électorale et le calendrier électoral.

La cérémonie a été organisée dans l’enceinte de la MONUSCO House, le jeudi 12 mars2015. Les innovations apportées par le législateur dans la loi électorale et les trois paliers du calendrier électoral ont été abordés.

Les dates importantes de ce calendrier ont été communiquées aux femmes participantes. Une fois de plus, cet orateur a exhorté les femmes de l’Ituri à ne pas rêver et à se battre pour se retrouver sur toutes les listes afin de faire élire.

Parmi les participantes, il y a eu la présence de la ministre provincial du Genre, Familles et Enfants de la Province Orientale, du commissaire de l’Ituri, du directeur de la Monusco – Ituri, de tout le comité local de sécurité, de toutes les agences du système des Nations-Unies et de plusieurs femmes.

Par Lucien K.T

Dans le cadre du lancement officiel de ses activités en Ituri, le mercredi 11 mars 2015, l’ONG SYCOVIS a organisé une grande manifestation dans la salle du complexe hôtelier Musco de Bunia. Cette manifestation a porté essentiellement sur la sensibilisation électorale et sur la décentralisation.

C’est dans ce cadre que le secrétaire exécutif provincial (SEP) de la CENI, Pool opérationnel de l’Ituri, Jimmy Angha Matadri, a été invité comme orateur principal de la rencontre. Il a fait deux présentations: le premier portant sur la loi électorale N°15/001 du 12 février 2015 et sur le calendrier électoral, ainsi que la seconde sur la justice électorale.

Thème : « loi électorale et calendrier électoral » a permis au SEP de l’Ituri de présenter d’abord les innovations apportées par le législateur dans cette loi après avoir constaté des faiblesses des précédentes élections. Il s’est largement attardé sur le calendrier électoral.

A ce niveau, il a d’abord présenté les trois paliers de ce calendrier, à savoir les élections provinciales, municipales et locales directes ; les élections sénatoriales, des gouverneurs & Vice-gouverneurs, des conseillers urbains, des bourgmestres & bourgmestres- adjoints, des maires & maires- adjoints, des chefs des secteurs et chefs des secteurs-adjoints, en scrutin indirect ; les élections législatives et présidentielle directes.

S’agissant de la justice électorale dont le thème a été centré sur la prévention et la gestion des crises électorales, le SEP s’est basé sur l’exposé de la membre de l’assemblée plénière Marie Desanges Keta, lors de son dernier passage dans cette partie du pays.

Concernant la gestion de crise électorale, l’orateur a relevé trois points, à savoir les règlements non juridictionnels des conflits par la médiation et les règlements juridictionnels des conflits électoraux par les cours et tribunaux. Le SEP a, ainsi, exhorté toutes les parties prenantes au processus électoral à œuvrer pour des élections apaisées en Ituri.

Des autorités politico-administratives locales, délégués de la Police nationale congolaise et de la société civile, des représentants des organismes du système des Nations Unies et de la MONUSCO ont pris part à la rencontre.

Journée de la femme à la CENI/Ituri

Une autre rencontre a été organisée, cette fois dans le cadre de la commémoration de la Journée internationale de la femme, où la MONUSCO en partenariat avec le Bureau Genre, Famille et Enfants et les ONG féminines du district de l’Ituri ont invité le SEP de la CENI/Ituri pour exposer sur la loi électorale et le calendrier électoral.

La cérémonie a été organisée dans l’enceinte de la MONUSCO House, le jeudi 12 mars2015. Les innovations apportées par le législateur dans la loi électorale et les trois paliers du calendrier électoral ont été abordés.

Les dates importantes de ce calendrier ont été communiquées aux femmes participantes. Une fois de plus, cet orateur a exhorté les femmes de l’Ituri à ne pas rêver et à se battre pour se retrouver sur toutes les listes afin de faire élire.

Parmi les participantes, il y a eu la présence de la ministre provincial du Genre, Familles et Enfants de la Province Orientale, du commissaire de l’Ituri, du directeur de la Monusco – Ituri, de tout le comité local de sécurité, de toutes les agences du système des Nations-Unies et de plusieurs femmes.

Par Lucien K.T

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L’Université de Kinshasa a organisé un atelier de formation sur le leadership transformationnel

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 L’Université de Kinshasa a organisé un atelier de formation sur le leadership transformationnel

Le leadership transformationnel cherche à élever le niveau de motivation et de moralité dans les organisations en faisant plus appel à des besoins intrinsèques de long terme et moins à une demande extrinsèque de court terme.

La faculté de médecine de l’Université de Kinshasa, en collaboration avec l’équipe de » Transformational Leadership » des Etats-Unis d’Amérique, a organisé du vendredi 13 et au samedi 14 mars derniers à l’hôtel Venus de Kinshasa, un atelier de formation sur le leadership transformationnel.

Cet atelier avait pour but de permettre à un groupe bien ciblé de l’enseignement supérieur et universitaire à recadrer sa perception du travail dans ce secteur.

Pendant deux jours, les formateurs ont amené le public ciblé à avoir une vision d’excellence, à identifier leur charisme et à développer la confiance mutuelle et le travail d’équipe.

Cette collaboration internationale, selon les organisateurs de cet atelier, montre à suffisance la diplomatie universitaire mise en marche dans le secteur de l’enseignement supérieur et universitaire en vue de parfaire la formation des ressources humaines de ce secteur.

Le leadership transformationnel est un système breveté unique qui permet de développer une culture commune et qui élimine les contraintes.

Il améliore ainsi l’habileté individuelle, la perception des problèmes et le rôle que le leader doit jouer dans son entourage. Les résultats de ce leadership transformationnel sont uniques, cohérents et permettent la résolution rapide des problèmes.

L’équipe de » Transformational Leadership » est composée de cadres supérieurs qui ont passé des années à affiner et à développer leurs compétences relationnelles, les méthodes de formation et des modèles d’affaires.

Cette équipe comprend des Présidents, des Directeurs généraux, des Directeurs financiers, des chefs de l’exploitation, des animateurs et des entraineurs qui ont eu une vaste expérience dans les ventes, le marketing, les opérations, les finances et les ressources humaines, ainsi qu’une vaste expérience dans la construction des équipes.

Par N.T.

Le leadership transformationnel cherche à élever le niveau de motivation et de moralité dans les organisations en faisant plus appel à des besoins intrinsèques de long terme et moins à une demande extrinsèque de court terme.

La faculté de médecine de l’Université de Kinshasa, en collaboration avec l’équipe de » Transformational Leadership » des Etats-Unis d’Amérique, a organisé du vendredi 13 et au samedi 14 mars derniers à l’hôtel Venus de Kinshasa, un atelier de formation sur le leadership transformationnel.

Cet atelier avait pour but de permettre à un groupe bien ciblé de l’enseignement supérieur et universitaire à recadrer sa perception du travail dans ce secteur.

Pendant deux jours, les formateurs ont amené le public ciblé à avoir une vision d’excellence, à identifier leur charisme et à développer la confiance mutuelle et le travail d’équipe.

Cette collaboration internationale, selon les organisateurs de cet atelier, montre à suffisance la diplomatie universitaire mise en marche dans le secteur de l’enseignement supérieur et universitaire en vue de parfaire la formation des ressources humaines de ce secteur.

Le leadership transformationnel est un système breveté unique qui permet de développer une culture commune et qui élimine les contraintes.

Il améliore ainsi l’habileté individuelle, la perception des problèmes et le rôle que le leader doit jouer dans son entourage. Les résultats de ce leadership transformationnel sont uniques, cohérents et permettent la résolution rapide des problèmes.

L’équipe de » Transformational Leadership » est composée de cadres supérieurs qui ont passé des années à affiner et à développer leurs compétences relationnelles, les méthodes de formation et des modèles d’affaires.

Cette équipe comprend des Présidents, des Directeurs généraux, des Directeurs financiers, des chefs de l’exploitation, des animateurs et des entraineurs qui ont eu une vaste expérience dans les ventes, le marketing, les opérations, les finances et les ressources humaines, ainsi qu’une vaste expérience dans la construction des équipes.

Par N.T.

Nouveaux pourparlers entre les États-Unis et Cuba

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Plainte contre Kabila : Olenghankoy a déposé ses «preuves» au PGR

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 Plainte contre Kabila : Olenghankoy a déposé ses «preuves» au PGR

Joseph Olenghankoy, président des Fonus (Forces Novatrices pour l’Union et la Solidarité), était hier au Parquet Général de la République. L’objet de ce déplacement n’était autre que le dépôt de ce qu’il considère comme des éléments de preuves contre le Chef de l’Etat, à charge de qui il avait porté plainte pour «haute trahison, crimes contre l’humanité et violation de la Constitution».

On rappelle que le plaignant avait été entendu longuement au Parquet Général de la République le vendredi 27 février 2015. Après son audition, le magistrat instructeur lui avait accordé un délai de dix jours ouvrables pour appuyer ses allégations des preuves irréfutables.

Selon Joseph Olenghankoy, il a fait sa part de travail et que la balle se trouve maintenant dans le camp de l’organe de loi. Il reconnaît à ce dernier le pouvoir d’engager ou non des poursuites judiciaires contre le Chef de l’Etat.

Réagissant à l’arrestation des activistes des mouvements citoyens sénégalais «Y en a marre» et burkinabé «Balai», le président des Fonus a exigé leur libération sans condition car, a-t-il indiqué, cela risque de constituer un mauvais signal en direction de l’Afrique et du reste du monde, très préoccupés par la liberté d’expression et de réunion, un des droits fondamentaux de l’homme.

KIMP

Plainte contre Kabila : Olenghankoy a déposé ses «preuves» au PGR


Minaku cible les NTIC, la bancarisation, et le commerce triangulaire

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 Minaku cible les NTIC, la bancarisation, et le commerce triangulaire

Comme consacrée dans la Constitution (cfr l’article 115 ) et l’article 55 du Règlement intérieur, le président de l’Assemblée nationale, Aubin Minaku a procédé hier lundi 16 mars à l’ouverture de la session ordinaire.
Ouverte au lendemain de la date prévue par la constitution, soit du 15 mars au 15 juin, le speaker de la Chambre a justifié ce léger décalage par le caractère sacré de la journée de dimanche.
De la politique au social, tous les secteurs de la vie nationale ont été évoqués dans le discours du président de l’Assemblée nationale.

Il a indiqué que la présente session se tient dans un contexte particulier, marqué par la consolidation de la paix dans l’Est du pays et la poursuite du processus électoral.

A propos du rétablissement progressif de la paix dans la partie orientale du territoire national, il a tenu à féliciter les Forces armées auxquelles il a dit tout son soutien dans leur opération de traque des forces négatives ayant élu domicile dans le coin (Fdlr, Adf-Nalu, etc.).
Parlant du processus électoral, il a salué la publication par la Ceni (Commission électorale nationale indépendante) du calendrier global des échéances à venir. Pour cela, il en appelle à la responsabilité des acteurs politiques pour que le processus se déroule normalement. Sur cette lancée, il a déclaré sa disponibilité à soutenir toute initiative allant dans le sens du dialogue en cas de besoin, pourvu que le processus se déroule dans la paix et sans incidents.

En outre, il a réaffirmé l’indépendance de la Ceni en ce qui concerne la publication du calendrier global des élections. Toutefois, Aubin Minaku a fait savoir que les élus ont le droit de débattre du calendrier publié par la Ceni, et de faire éventuellement des recommandations en vue de son amélioration, si cela s’avèrerait nécessaire. l’objectif est de créer un climat de paix qui satisfasse tout le monde, en épargnant au pays des tensions susceptibles de mener au chaos.

Concernant l’installation de nouvelles provinces, il a attiré l’attention de la classe politique sur la nécessité de privilégier l’unité nationale, en évitant de verser dans des querelles byzantines pour le pouvoir. Car, l’objectif poursuivi dans cette politique de décentralisation du pays est le développement national.

Trois secteurs ciblés pour le contrôle !

Invitant ses collègues députés à exercer comme il se doit leur pouvoir de contrôle, le président de l’Assemblée nationale a particulièrement ciblé trois secteurs pour ce faire. Il s’agit notamment des télécommunications et nouvelles technologies, de l’évaluation de la bancarisation, ainsi que du commerce triangulaire.

Les raisons de ce ciblage relèvent de différents rapports reçus par le Bureau, à ce sujet.

Au plan social, il a recommandé au gouvernement de revoir à la hausse les conditions salariales des gagnepetit. Cela aidera à la consolidation de la paix sociale, a-t-il soutenu.

Au plan économique, il a dit sa joie pour la croissance remarquable dont le pays fait montre depuis quelques années. Avant d’encourager le gouvernement à poursuivre sur cette lancée en vue d’atteindre l’émergence prônée par le chef de l’Etat.
Dom

Processus électoral : Kengo fait le plaidoyer de la Ceni

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 Processus électoral : Kengo fait le plaidoyer de la Ceni

Léon Kengo wa Dondo, président du Sénat, a ouvert hier lundi 16 mars la session ordinaire au niveau de la Chambre haute. Se basant sur les rapports des vacances parlementaires reçus par son bureau, il a déploré la pauvreté dans laquelle vit la population congolaise. Seule la situation sécuritaire connaît une amélioration.

«Elle (session : Ndlr) intervient après une période de vacances qui, quoique courte, aura permis aux Sénateurs d’être à l’écoute de la population et de jauger l’état de l’opinion.
Il se dégage de différents rapports reçus par le Bureau que, si la situation sécuritaire du pays s’améliore davantage, la pauvreté reste présente.

Le Bureau attache une importance particulière à la présentation desdits rapports. La synthèse qui en découlera sera envoyée au Gouvernement pour des actions à mener à court, moyen et long termes, dans le domaine social ».

Sur un autre chapitre, Kengo a rappelé que la session de mars 2015 s’ouvre au lendemain de la publication d’un certain nombre de mesures importantes. A savoir : la loi du 12 février 2015 modifiant et complétant la loi électorale, la loi de programmation déterminant les modalités d’installation de nouvelles provinces, le calendrier électoral global, la liste des entités territoriales décentralisées et déconcentrées, la liste des partis et regroupements politiques agréés.

Pour le président du Sénat, toutes ces mesures témoignent de la volonté des institutions d’aller aux élections. Car, a-t-il ajouté, le caractère contraignant du calendrier appelle l’implication de tous : institutions politiques, partis politiques, société civile, communauté internationale.
Il revient alors au gouvernement et aux différents partenaires de trouver les moyens nécessaires pour permettre à la Ceni de respecter les échéances.

Pour sa part, assure-t-il, le Sénat ne ménagera aucun effort pour que les contraintes relevant de sa compétence soient levées. Il s’agit notamment de la loi fixant modalités de répartition des sièges qui doit être adoptée dans les délais.
Quant au processus d’installation de nouvelles provinces, il en a appelé à la responsabilité des uns et des autres afin que l’application du régionalisme et de la décentralisation prévus dans la constitution, ne puisse constituer l’occasion d’une remise en cause des acquis : la paix civile, l’unité nationale, la démocratie, etc.

Et pour y parvenir, Léon Kengo plaide pour qu’une attention particulière soit accordée aux infrastructures scolaires, sanitaires, routières et administratives de nouvelles provinces à installer.

En plus, il insiste pour que des garde-fous nécessaires et suffisants soient mis en vue d’un partage équitable du patrimoine des anciennes provinces démembrées.

«La nouvelle organisation administrative et territoriale, quant à elle, devra concilier l’intérêt de la suppression des anciennes structures – districts, cités et postes d’encadrement administratif – avec la nécessité d’une bonne gestion du personnel de l’Etat placé dans ces entités.
Ainsi, le processus électoral et le processus de décentralisation pourront se dérouler concomitamment dans l’ordre et la paix », a conclu Léon Kengo.

Au plan économique, il a salué la croissance du PIB, la stabilité du taux de change, et la baisse du taux d’inflation. Cependant, a-t-il prévenu, les statistiques économiques ne signifient pas grand-chose si elles n’induisent pas une croissance inclusive. C’est ici qu’il a fait un plaidoyer pour la relance de l’agriculture, secteur jadis porteur de croissance inclusive avec une participation de 49% au budget national avant les années 60.

Pour cela, il recommande au gouvernement de privilégier les cultures pérennes : café, cacao, hévéa, coton, palmier à huile… qui fournissaient avant l’indépendance environ 45% des recettes d’exploitation du pays.
Dom

Léon Kengo wa Dondo, président du Sénat, a ouvert hier lundi 16 mars la session ordinaire au niveau de la Chambre haute. Se basant sur les rapports des vacances parlementaires reçus par son bureau, il a déploré la pauvreté dans laquelle vit la population congolaise. Seule la situation sécuritaire connaît une amélioration.

«Elle (session : Ndlr) intervient après une période de vacances qui, quoique courte, aura permis aux Sénateurs d’être à l’écoute de la population et de jauger l’état de l’opinion.
Il se dégage de différents rapports reçus par le Bureau que, si la situation sécuritaire du pays s’améliore davantage, la pauvreté reste présente.

Le Bureau attache une importance particulière à la présentation desdits rapports. La synthèse qui en découlera sera envoyée au Gouvernement pour des actions à mener à court, moyen et long termes, dans le domaine social ».

Sur un autre chapitre, Kengo a rappelé que la session de mars 2015 s’ouvre au lendemain de la publication d’un certain nombre de mesures importantes. A savoir : la loi du 12 février 2015 modifiant et complétant la loi électorale, la loi de programmation déterminant les modalités d’installation de nouvelles provinces, le calendrier électoral global, la liste des entités territoriales décentralisées et déconcentrées, la liste des partis et regroupements politiques agréés.

Pour le président du Sénat, toutes ces mesures témoignent de la volonté des institutions d’aller aux élections. Car, a-t-il ajouté, le caractère contraignant du calendrier appelle l’implication de tous : institutions politiques, partis politiques, société civile, communauté internationale.
Il revient alors au gouvernement et aux différents partenaires de trouver les moyens nécessaires pour permettre à la Ceni de respecter les échéances.

Pour sa part, assure-t-il, le Sénat ne ménagera aucun effort pour que les contraintes relevant de sa compétence soient levées. Il s’agit notamment de la loi fixant modalités de répartition des sièges qui doit être adoptée dans les délais.
Quant au processus d’installation de nouvelles provinces, il en a appelé à la responsabilité des uns et des autres afin que l’application du régionalisme et de la décentralisation prévus dans la constitution, ne puisse constituer l’occasion d’une remise en cause des acquis : la paix civile, l’unité nationale, la démocratie, etc.

Et pour y parvenir, Léon Kengo plaide pour qu’une attention particulière soit accordée aux infrastructures scolaires, sanitaires, routières et administratives de nouvelles provinces à installer.

En plus, il insiste pour que des garde-fous nécessaires et suffisants soient mis en vue d’un partage équitable du patrimoine des anciennes provinces démembrées.

«La nouvelle organisation administrative et territoriale, quant à elle, devra concilier l’intérêt de la suppression des anciennes structures – districts, cités et postes d’encadrement administratif – avec la nécessité d’une bonne gestion du personnel de l’Etat placé dans ces entités.
Ainsi, le processus électoral et le processus de décentralisation pourront se dérouler concomitamment dans l’ordre et la paix », a conclu Léon Kengo.

Au plan économique, il a salué la croissance du PIB, la stabilité du taux de change, et la baisse du taux d’inflation. Cependant, a-t-il prévenu, les statistiques économiques ne signifient pas grand-chose si elles n’induisent pas une croissance inclusive. C’est ici qu’il a fait un plaidoyer pour la relance de l’agriculture, secteur jadis porteur de croissance inclusive avec une participation de 49% au budget national avant les années 60.

Pour cela, il recommande au gouvernement de privilégier les cultures pérennes : café, cacao, hévéa, coton, palmier à huile… qui fournissaient avant l’indépendance environ 45% des recettes d’exploitation du pays.
Dom

Kiakwama : « Si on rate le rendez-vous de 2016, on est foutu »

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Kiakwama : « Si on rate le rendez-vous de 2016, on est foutu »

Appelé à prononcer son allocution à la clôture du séminaire organisé par la Convention des Démocrates Chrétiens (CDC) le samedi 14 mars 2015 à la paroisse Sacré Cœur à l’intention des cadres dudit parti, le vice président de la CDC Gilbert Kiakwama en a profité pour donner sa position sur certains problèmes de l’heure.

Abordant le volet de la démocratie à l’intérieur des partis, il a indiqué que les choses ne marchent pas bien. La structuration de nos partis n’est pas connue des membres. Nous devons repenser les mécanismes de fonctionnement et de communication. Les membres doivent énoncer leurs idées et peu importe qu’elles soient bonnes ou mauvaises.

L’autre problème est celui d’avoir un noyau qui a un discours cohérent.
Quant au calendrier électoral global, il a précisé que les occidentaux ont fait pression sur la CENI pour être assurées de la tenue de lélection présidentielle considérée à priori comme le scrutin capital. Les élections législatives provinciales sont aussi importantes car elles vont déboucher sur le renouvellement de deux Chambres, la désignation des gouverneurs des provinces…

« Si nous ratons le rendez-vous de 2016, on est foutus », a-t-il déclaré. Et d’ajouter qu’ayant, avec d’autres opposants, organisé les « Trois Glorieuses », il sait que la rue veut le départ du Chef de l’Etat actuel l’année prochaine, et refuse le « glissement » en ce qui concerne d’autres opérateurs politiques arrivés fin mandat. La «CDC» doit rester dans l’opposition, a-t-il dit.

Steffen Kruger, représentant résident de la Fondation Konrad Adenauer , la structure ayant apporté son appui à ce séminaire, a félicité les séminaristes pour avoir fait preuve d’assiduité tout au long des travaux. Il s’est appesanti sur le rôle des partis politiques qui font tout pour arriver aux affaires de manière pacifique et contribuer à l’alternance au pouvoir.

Comment organiser la symbiose entre jeunes et vieux pour une bonne gouvernance au Congo ? Que faire pour que les femmes influent en politique, la démocratie interne au sein de partis sont les sous-thèmes débattus lors des travaux en ateliers.
Travail fouillé.

La veille , c’est-à-dire, le 13 mars 2015, Pamphile Mabiala, coordonnateur national de la FKAS, a retracé l’historique de la CDC qui a vu le jour à Matadi, il y a de cela plusieurs années. Conçue comme un regroupement de 15 partis politiques, cette coalition a regroupé ensuite 4 formations, et s’est fondue en un seul parti. En 2006, la CDC a obtenu 10 sièges à l’Assemblée Nationale, 4 sénateurs et 15 députés provinciaux. Le tableau a été peu reluisant par la suite car ce parti ,’a eu que 4 députés en 2011. Nemoyato a été ministre de l’Economie au gouvernement Matata I. Il y a la persistance des rumeurs selon lesquels certains ténors du parti veulent retrouver leurs identités particulières.

«La CDC doit refaire son unité, clarifier sa position et pourquoi pas convoquer son congrès», a souligné enfin Mabiala.
Dikuta , Bimbakila, Matuba Rigobert… respectivement secrétaire général de la CDC, vice-présidente nationale de la CDC et secrétaire permanent du Parti Démocrate Social et Chrétien (PDSC)…. ont parlé à leur tour de la place de la jeunesse dans la gouvernance d’un Congo nouveau, du rôle de la femme dans la perspective d’un Congo nouveau, des valeurs de la démocratie chrétienne.

«La CDC et les enjeux de la construction d’un Congo nouveau» est le thème principal de ce séminaire qui entre dans le cadre du mois de la femme. Quelques sociétaires du PDSC et de l’UDPS étaient aussi présents au Sacré Cœur.
Jean- Pierre Nkutu

«Femmes et Engagement Politique en RDC»

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 «Femmes et Engagement Politique en RDC»

« Femmes et engagement politique en RDC » est l’intitulé d’un nouvel ouvrage collectif écrit par une dizaine de femmes Congolaises : Nzuzi wa Mbombo, Lukiana, Thérèse Olenga, Matshoko Matshi…. Conçu sous forme d’étude globale sur la situation de la femme congolaise de l’époque coloniale jusqu’aujourd’hui et publié par la Fondation Konrad Adenauer Stiftung « FKAS » en décembre 2014, ce livre est une compilation des articles tirés des réflexions menées par ces dames, des séminaires auxquels elles ont pris part. Dans l’introduction, Vera-Anna Touché, l’experte allemande des questions politiques, fait un tour d’horizon complet de la situation de la femme congolaise, ou mieux du combat mené par la gent féminine pour s’émanciper, des efforts déployés par nos décideurs politiques pour amener le sexe faible à apporter sa pierre à l’édification du pays, des guerres qu’a connues la RDC et formule une série des recommandations pour inverser la tendance.

Dans «Mesures et mécanismes d’application des lois en faveur du genre en RDC, les instruments juridiques internationaux, régionaux et nationaux portant protection des droits des femmes et de l’enfant, le rôle de la femme politique en RDC, la manifestation de l’ambition politique et son engagement au processus électoral, regard critique sur la participation des femmes à la vie politique en RDC….. Dieudonné Been Masudi, chercheur et consultant en droits de l’homme et les auteures s’attardent sur les instruments juridiques relatifs au genre aux niveaux régional, national et international. Mais aussi des contraintes à l’application des lois et mesures en faveur du genre, de la sous représentation des femmes dans la vie publique et politique. Le lecteur va « redécouvrir » également dans cette œuvre collective la vingtaine d’infractions liées aux violences sexuelles, à savoir, la zoophilie, les mutilations sexuelles, la diffusion des films ou documents pornographiques aux mineurs….

Dans les pages qui lui sont réservées, Catherine Nzuzi revient sur la nomination de la première universitaire congolaise Sophie Lihau Kanza au poste de ministre d’Etat, la création en 1967 de l’Union des Femmes Congolaises avec à sa tête feue Mayakapongo, la désignation des 7 femmes bourgmestres dans la capitale… L’élan imprimé par Mobutu va se poursuivre et aboutir à la nomination d’autres « pionnières » à des postes ministériels. Il s’agit de Mafutamingi, mère d’Oliver Kamitatu, Ekila Liyonda, Mayuma Kala, Wivine Nlandu et tant d’autres. Il y a eu des femmes ambassadeurs, dans l’armée. Mais c’est dans la magistrature qu’on a dénombré le plus grand nombre des femmes.

Deborah Nzege, chargée des programmes à la FKAS, tourne son regard sur le travail accompli par l’ONU sur le combat de femmes. En 1946, l’ONU avait créé la Division pour l’avancement des femmes « DAW » pour défendre l’égalité des sexes et déclaré 1974 année internationale des femmes et l’année fêtée mondialement par la gent féminine et s’est terminée à Mexico en 1975.

Nzege s’attarde sur la 4 ème Conférence internationale des femmes à Beijing en 1995.

Le champ politique congolais reste encore un monde masculin, lit-on. En effet, en jetant un regard sur les statistiques, on constate qu’on a enregistré très peu de Congolaises dans les différents gouvernements et parlements et autres institutions citoyennes. De 1970 à 1975, on a eu 12 femmes ministres, 11 de 1975 à 1977, 7 de 1977 à 1982,8 de 1982 à 1987. Dans la foulée de la tenue du dialogue intercongolais, 14 % des sièges ont été attribués aux femmes à l’Assemblée Nationale et 2,5 % au Sénat….
Jean- Pierre Nkutu

Nord-Kivu : 5 responsables civils et militaires tués à Bunagana

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Nord-Kivu : 5 responsables civils et militaires tués à Bunagana

Des hommes en armes ont tué cinq chefs militaires et civils locaux ce mardi 17 mars dans la matinée dans la cité de Bunagana (environ 30 km de Goma) frontalière à l’Ouganda. Parmi les victimes, on compte notamment le chef de groupement de Jomba, dans le territoire de Rutshuru, des responsables locaux de la sécurité et de l’armée congolaise.

L’incident a eu lieu vers 5 heures du matin. Les victimes sont notamment, le chef de groupement de Jomba, Alphonse Nduhirahe et son garde du corps, un commandant de l’armée congolaise, le chef de la police de Bunagana, et un membre des services de sécurité de Bunagana.

Ces autorités locales allaient pour boucler un hôtel de la place afin de vérifier des allégations selon lesquelles des personnes susceptibles de troubler l’ordre public s’y cachaient, lorsque des hommes armés ont surgi, leur ont tiré dessus, les tuant sur le coup, rapportent des sources de la société civile locale.

Les autorités de Bunagana n’ont pas pu être jointes. Les responsables militaires du secteur des Forces armées de la RDC à Rutshuru ont confirmé les faits. Ils disent avoir déjà dépêché une équipe de renseignement militaire sur place pour recueillir plus d’informations sur cet incident et prendre les dispositions sécuritaires adéquates.

Sans trop de précision, des sources de la société civile de Rutshuru pensent que les auteurs de cette tuerie auraient des liens avec l’ex-mouvement rebelle du M23 qui avait de Bunagana leuf fief politique. Une allégation qui n’est encore confirmée par aucune autre source.

Les corps des victimes ont été acheminés à la morgue de l’hôpital général de Rutshuru.

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