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Fluctuations des cours des matières premières et politique monétaire : les consignes du FMI

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Créé le 16 -09-2011 à 01 h00 | AFRIQUE REDACTION | REDACTEUR EN CHEF : ROGER BONGOS | SITE PANAFRICAIN |  ACTUALITE NATIONALE, AFRICAINE ET INTERNATIONALE | Mis à jour le vendredi 16 -09-2011 à  11 h05 | AFRIQUE REDACTION PAR : LE POTENTIEL

 




Dans son rapport 2011 portant sur les perspectives de l’économie mondiale, le Fonds monétaire international insiste, entre autres, sur le rôle crucial que doivent jouer les banques centrales pour mieux coordonner les objectifs de politique monétaire dans un contexte marqué par les fluctuations des cours des matières.


Dans ses conclusions, le FMI estime que les cours des matières premières ont des effets plus intenses sur l’inflation dans les pays où la part de l’alimentation est élevée et la crédibilité de la politique monétaire faible — ce sont des caractéristiques que partagent un certain nombre de pays émergents et en développement. Il relève, en même temps, qu’il peut être difficile d’atteindre un objectif d’inflation quand les cours des matières premières fluctuent. Aussi pense-t-il qu’une banque centrale qui essaie d’atteindre un objectif d’inflation globale risque de saper sa crédibilité et de déstabiliser l’économie.

N’en serait-il pas le cas pour la RDC qui, malgré un contexte de stabilité relative du cadre macroéconomique, a été obligé de réviser à deux reprises pour l’année 2011 ses principaux indicateurs conjoncturels tels que le taux d’inflation pour prendre en compte, a commenté hier le Comité de politique monétaire, l’influence négative des cours des produits alimentaires sur le marché mondial.

Dans le chapitre qui étudie les effets inflationnistes des mouvements de cours des matières premières et la riposte monétaire appropriée, le FMI pense que les cours mondiaux des matières premières ont récemment connu une certaine volatilité. D’après l’analyse faite par les experts du FMI les mouvements de ces cours ont eu des effets plus intenses et plus durables sur l’inflation dans les pays où la part de l’alimentation dans le panier de consommation est élevée et dans les pays où les anticipations inflationnistes sont ancrées moins fermement. Ce sont des caractéristiques, notent-ils, que partagent un certain nombre de pays émergents et en développement.

Pour réagir à des chocs sur les prix des matières premières, il est important, préconise le FMI, de voir quelle mesure de l’inflation la banque centrale utilise pour définir son objectif, à cause de son effet sur la crédibilité de l’autorité monétaire. Dans les pays où la crédibilité initiale de la politique monétaire est basse et la part de l’alimentation dans le panier de consommation élevée, il est plus facile de renforcer cette crédibilité en se concentrant sur l’inflation sous-jacente plutôt que l’inflation globale. Cela provient du fait qu’il est plus difficile d’atteindre des objectifs d’inflation globale que des objectifs d’inflation sous-jacente quand les cours des matières premières sont volatiles. Une meilleure crédibilité permet alors de mieux ancrer les anticipations inflationnistes et de réduire la volatilité de la production et de l’inflation.

Pour le FMI, le message principal de ce chapitre est de «viser les cibles que l’on peut atteindre» en matière de lutte contre l’inflation. Puisque les chocs sur les cours des matières premières sont généralement durs à prévoir et qu’ils ne durent souvent pas longtemps, une banque centrale qui cherche à asseoir sa crédibilité fera généralement mieux, estime le FMI, d’expliquer les objectifs de sa politique en fonction de l’inflation sous-jacente plutôt que de l’inflation globale. En effet, si le ciblage de l’inflation globale permet de réduire la volatilité de l’inflation globale, cela n’est possible qu’au prix d’une volatilité considérablement plus forte de l’activité économique.

De l’avis du FMI, dans les pays où la demande exerce une pression et où l’inflation est supérieure à l’objectif fixé, un choc sur les prix alimentaires aura probablement des effets secondaires particulièrement intenses. Une riposte des pouvoirs publics plus active que dans les autres pays est préconisée, tout en prenant garde à l’évolution de la demande extérieure. Plus l’écart initial entre l’inflation constatée et l’objectif fixé est grand, plus la perte de crédibilité est grave. Un certain nombre de pays émergents et en développement font face encore aujourd’hui à ce genre de pressions, conclut le FMI dans son rapport 2011. Fluctuations des cours des matières premières et politique monétaire : les consignes du FMI F.K.

Dans son rapport 2011 portant sur les perspectives de l’économie mondiale, le Fonds monétaire international insiste, entre autres, sur le rôle crucial que doivent jouer les banques centrales pour mieux coordonner les objectifs de politique monétaire dans un contexte marqué par les fluctuations des cours des matières.

Dans ses conclusions, le FMI estime que les cours des matières premières ont des effets plus intenses sur l’inflation dans les pays où la part de l’alimentation est élevée et la crédibilité de la politique monétaire faible — ce sont des caractéristiques que partagent un certain nombre de pays émergents et en développement. Il relève, en même temps, qu’il peut être difficile d’atteindre un objectif d’inflation quand les cours des matières premières fluctuent. Aussi pense-t-il qu’une banque centrale qui essaie d’atteindre un objectif d’inflation globale risque de saper sa crédibilité et de déstabiliser l’économie.

N’en serait-il pas le cas pour la RDC qui, malgré un contexte de stabilité relative du cadre macroéconomique, a été obligé de réviser à deux reprises pour l’année 2011 ses principaux indicateurs conjoncturels tels que le taux d’inflation pour prendre en compte, a commenté hier le Comité de politique monétaire, l’influence négative des cours des produits alimentaires sur le marché mondial.

Dans le chapitre qui étudie les effets inflationnistes des mouvements de cours des matières premières et la riposte monétaire appropriée, le FMI pense que les cours mondiaux des matières premières ont récemment connu une certaine volatilité. D’après l’analyse faite par les experts du FMI les mouvements de ces cours ont eu des effets plus intenses et plus durables sur l’inflation dans les pays où la part de l’alimentation dans le panier de consommation est élevée et dans les pays où les anticipations inflationnistes sont ancrées moins fermement. Ce sont des caractéristiques, notent-ils, que partagent un certain nombre de pays émergents et en développement.

Pour réagir à des chocs sur les prix des matières premières, il est important, préconise le FMI, de voir quelle mesure de l’inflation la banque centrale utilise pour définir son objectif, à cause de son effet sur la crédibilité de l’autorité monétaire. Dans les pays où la crédibilité initiale de la politique monétaire est basse et la part de l’alimentation dans le panier de consommation élevée, il est plus facile de renforcer cette crédibilité en se concentrant sur l’inflation sous-jacente plutôt que l’inflation globale. Cela provient du fait qu’il est plus difficile d’atteindre des objectifs d’inflation globale que des objectifs d’inflation sous-jacente quand les cours des matières premières sont volatiles. Une meilleure crédibilité permet alors de mieux ancrer les anticipations inflationnistes et de réduire la volatilité de la production et de l’inflation.

Pour le FMI, le message principal de ce chapitre est de «viser les cibles que l’on peut atteindre» en matière de lutte contre l’inflation. Puisque les chocs sur les cours des matières premières sont généralement durs à prévoir et qu’ils ne durent souvent pas longtemps, une banque centrale qui cherche à asseoir sa crédibilité fera généralement mieux, estime le FMI, d’expliquer les objectifs de sa politique en fonction de l’inflation sous-jacente plutôt que de l’inflation globale. En effet, si le ciblage de l’inflation globale permet de réduire la volatilité de l’inflation globale, cela n’est possible qu’au prix d’une volatilité considérablement plus forte de l’activité économique.

De l’avis du FMI, dans les pays où la demande exerce une pression et où l’inflation est supérieure à l’objectif fixé, un choc sur les prix alimentaires aura probablement des effets secondaires particulièrement intenses. Une riposte des pouvoirs publics plus active que dans les autres pays est préconisée, tout en prenant garde à l’évolution de la demande extérieure. Plus l’écart initial entre l’inflation constatée et l’objectif fixé est grand, plus la perte de crédibilité est grave. Un certain nombre de pays émergents et en développement font face encore aujourd’hui à ce genre de pressions, conclut le FMI dans son rapport 2011. Fluctuations des cours des matières premières et politique monétaire : les consignes du FMI F.K.

Dans son rapport 2011 portant sur les perspectives de l’économie mondiale, le Fonds monétaire international insiste, entre autres, sur le rôle crucial que doivent jouer les banques centrales pour mieux coordonner les objectifs de politique monétaire dans un contexte marqué par les fluctuations des cours des matières.

Dans ses conclusions, le FMI estime que les cours des matières premières ont des effets plus intenses sur l’inflation dans les pays où la part de l’alimentation est élevée et la crédibilité de la politique monétaire faible — ce sont des caractéristiques que partagent un certain nombre de pays émergents et en développement. Il relève, en même temps, qu’il peut être difficile d’atteindre un objectif d’inflation quand les cours des matières premières fluctuent. Aussi pense-t-il qu’une banque centrale qui essaie d’atteindre un objectif d’inflation globale risque de saper sa crédibilité et de déstabiliser l’économie.

N’en serait-il pas le cas pour la RDC qui, malgré un contexte de stabilité relative du cadre macroéconomique, a été obligé de réviser à deux reprises pour l’année 2011 ses principaux indicateurs conjoncturels tels que le taux d’inflation pour prendre en compte, a commenté hier le Comité de politique monétaire, l’influence négative des cours des produits alimentaires sur le marché mondial.

Dans le chapitre qui étudie les effets inflationnistes des mouvements de cours des matières premières et la riposte monétaire appropriée, le FMI pense que les cours mondiaux des matières premières ont récemment connu une certaine volatilité. D’après l’analyse faite par les experts du FMI les mouvements de ces cours ont eu des effets plus intenses et plus durables sur l’inflation dans les pays où la part de l’alimentation dans le panier de consommation est élevée et dans les pays où les anticipations inflationnistes sont ancrées moins fermement. Ce sont des caractéristiques, notent-ils, que partagent un certain nombre de pays émergents et en développement.

Pour réagir à des chocs sur les prix des matières premières, il est important, préconise le FMI, de voir quelle mesure de l’inflation la banque centrale utilise pour définir son objectif, à cause de son effet sur la crédibilité de l’autorité monétaire. Dans les pays où la crédibilité initiale de la politique monétaire est basse et la part de l’alimentation dans le panier de consommation élevée, il est plus facile de renforcer cette crédibilité en se concentrant sur l’inflation sous-jacente plutôt que l’inflation globale. Cela provient du fait qu’il est plus difficile d’atteindre des objectifs d’inflation globale que des objectifs d’inflation sous-jacente quand les cours des matières premières sont volatiles. Une meilleure crédibilité permet alors de mieux ancrer les anticipations inflationnistes et de réduire la volatilité de la production et de l’inflation.

Pour le FMI, le message principal de ce chapitre est de «viser les cibles que l’on peut atteindre» en matière de lutte contre l’inflation. Puisque les chocs sur les cours des matières premières sont généralement durs à prévoir et qu’ils ne durent souvent pas longtemps, une banque centrale qui cherche à asseoir sa crédibilité fera généralement mieux, estime le FMI, d’expliquer les objectifs de sa politique en fonction de l’inflation sous-jacente plutôt que de l’inflation globale. En effet, si le ciblage de l’inflation globale permet de réduire la volatilité de l’inflation globale, cela n’est possible qu’au prix d’une volatilité considérablement plus forte de l’activité économique.

De l’avis du FMI, dans les pays où la demande exerce une pression et où l’inflation est supérieure à l’objectif fixé, un choc sur les prix alimentaires aura probablement des effets secondaires particulièrement intenses. Une riposte des pouvoirs publics plus active que dans les autres pays est préconisée, tout en prenant garde à l’évolution de la demande extérieure. Plus l’écart initial entre l’inflation constatée et l’objectif fixé est grand, plus la perte de crédibilité est grave. Un certain nombre de pays émergents et en développement font face encore aujourd’hui à ce genre de pressions, conclut le FMI dans son rapport 2011. Fluctuations des cours des matières premières et politique monétaire : les consignes du FMI F.K.

Dans son rapport 2011 portant sur les perspectives de l’économie mondiale, le Fonds monétaire international insiste, entre autres, sur le rôle crucial que doivent jouer les banques centrales pour mieux coordonner les objectifs de politique monétaire dans un contexte marqué par les fluctuations des cours des matières.

Dans ses conclusions, le FMI estime que les cours des matières premières ont des effets plus intenses sur l’inflation dans les pays où la part de l’alimentation est élevée et la crédibilité de la politique monétaire faible — ce sont des caractéristiques que partagent un certain nombre de pays émergents et en développement. Il relève, en même temps, qu’il peut être difficile d’atteindre un objectif d’inflation quand les cours des matières premières fluctuent. Aussi pense-t-il qu’une banque centrale qui essaie d’atteindre un objectif d’inflation globale risque de saper sa crédibilité et de déstabiliser l’économie.

N’en serait-il pas le cas pour la RDC qui, malgré un contexte de stabilité relative du cadre macroéconomique, a été obligé de réviser à deux reprises pour l’année 2011 ses principaux indicateurs conjoncturels tels que le taux d’inflation pour prendre en compte, a commenté hier le Comité de politique monétaire, l’influence négative des cours des produits alimentaires sur le marché mondial.

Dans le chapitre qui étudie les effets inflationnistes des mouvements de cours des matières premières et la riposte monétaire appropriée, le FMI pense que les cours mondiaux des matières premières ont récemment connu une certaine volatilité. D’après l’analyse faite par les experts du FMI les mouvements de ces cours ont eu des effets plus intenses et plus durables sur l’inflation dans les pays où la part de l’alimentation dans le panier de consommation est élevée et dans les pays où les anticipations inflationnistes sont ancrées moins fermement. Ce sont des caractéristiques, notent-ils, que partagent un certain nombre de pays émergents et en développement.

Pour réagir à des chocs sur les prix des matières premières, il est important, préconise le FMI, de voir quelle mesure de l’inflation la banque centrale utilise pour définir son objectif, à cause de son effet sur la crédibilité de l’autorité monétaire. Dans les pays où la crédibilité initiale de la politique monétaire est basse et la part de l’alimentation dans le panier de consommation élevée, il est plus facile de renforcer cette crédibilité en se concentrant sur l’inflation sous-jacente plutôt que l’inflation globale. Cela provient du fait qu’il est plus difficile d’atteindre des objectifs d’inflation globale que des objectifs d’inflation sous-jacente quand les cours des matières premières sont volatiles. Une meilleure crédibilité permet alors de mieux ancrer les anticipations inflationnistes et de réduire la volatilité de la production et de l’inflation.

Pour le FMI, le message principal de ce chapitre est de «viser les cibles que l’on peut atteindre» en matière de lutte contre l’inflation. Puisque les chocs sur les cours des matières premières sont généralement durs à prévoir et qu’ils ne durent souvent pas longtemps, une banque centrale qui cherche à asseoir sa crédibilité fera généralement mieux, estime le FMI, d’expliquer les objectifs de sa politique en fonction de l’inflation sous-jacente plutôt que de l’inflation globale. En effet, si le ciblage de l’inflation globale permet de réduire la volatilité de l’inflation globale, cela n’est possible qu’au prix d’une volatilité considérablement plus forte de l’activité économique.

De l’avis du FMI, dans les pays où la demande exerce une pression et où l’inflation est supérieure à l’objectif fixé, un choc sur les prix alimentaires aura probablement des effets secondaires particulièrement intenses. Une riposte des pouvoirs publics plus active que dans les autres pays est préconisée, tout en prenant garde à l’évolution de la demande extérieure. Plus l’écart initial entre l’inflation constatée et l’objectif fixé est grand, plus la perte de crédibilité est grave. Un certain nombre de pays émergents et en développement font face encore aujourd’hui à ce genre de pressions, conclut le FMI dans son rapport 2011. Fluctuations des cours des matières premières et politique monétaire : les consignes du FMI F.K.

Dans son rapport 2011 portant sur les perspectives de l’économie mondiale, le Fonds monétaire international insiste, entre autres, sur le rôle crucial que doivent jouer les banques centrales pour mieux coordonner les objectifs de politique monétaire dans un contexte marqué par les fluctuations des cours des matières.

Dans ses conclusions, le FMI estime que les cours des matières premières ont des effets plus intenses sur l’inflation dans les pays où la part de l’alimentation est élevée et la crédibilité de la politique monétaire faible — ce sont des caractéristiques que partagent un certain nombre de pays émergents et en développement. Il relève, en même temps, qu’il peut être difficile d’atteindre un objectif d’inflation quand les cours des matières premières fluctuent. Aussi pense-t-il qu’une banque centrale qui essaie d’atteindre un objectif d’inflation globale risque de saper sa crédibilité et de déstabiliser l’économie.

N’en serait-il pas le cas pour la RDC qui, malgré un contexte de stabilité relative du cadre macroéconomique, a été obligé de réviser à deux reprises pour l’année 2011 ses principaux indicateurs conjoncturels tels que le taux d’inflation pour prendre en compte, a commenté hier le Comité de politique monétaire, l’influence négative des cours des produits alimentaires sur le marché mondial.

Dans le chapitre qui étudie les effets inflationnistes des mouvements de cours des matières premières et la riposte monétaire appropriée, le FMI pense que les cours mondiaux des matières premières ont récemment connu une certaine volatilité. D’après l’analyse faite par les experts du FMI les mouvements de ces cours ont eu des effets plus intenses et plus durables sur l’inflation dans les pays où la part de l’alimentation dans le panier de consommation est élevée et dans les pays où les anticipations inflationnistes sont ancrées moins fermement. Ce sont des caractéristiques, notent-ils, que partagent un certain nombre de pays émergents et en développement.

Pour réagir à des chocs sur les prix des matières premières, il est important, préconise le FMI, de voir quelle mesure de l’inflation la banque centrale utilise pour définir son objectif, à cause de son effet sur la crédibilité de l’autorité monétaire. Dans les pays où la crédibilité initiale de la politique monétaire est basse et la part de l’alimentation dans le panier de consommation élevée, il est plus facile de renforcer cette crédibilité en se concentrant sur l’inflation sous-jacente plutôt que l’inflation globale. Cela provient du fait qu’il est plus difficile d’atteindre des objectifs d’inflation globale que des objectifs d’inflation sous-jacente quand les cours des matières premières sont volatiles. Une meilleure crédibilité permet alors de mieux ancrer les anticipations inflationnistes et de réduire la volatilité de la production et de l’inflation.

Pour le FMI, le message principal de ce chapitre est de «viser les cibles que l’on peut atteindre» en matière de lutte contre l’inflation. Puisque les chocs sur les cours des matières premières sont généralement durs à prévoir et qu’ils ne durent souvent pas longtemps, une banque centrale qui cherche à asseoir sa crédibilité fera généralement mieux, estime le FMI, d’expliquer les objectifs de sa politique en fonction de l’inflation sous-jacente plutôt que de l’inflation globale. En effet, si le ciblage de l’inflation globale permet de réduire la volatilité de l’inflation globale, cela n’est possible qu’au prix d’une volatilité considérablement plus forte de l’activité économique.

De l’avis du FMI, dans les pays où la demande exerce une pression et où l’inflation est supérieure à l’objectif fixé, un choc sur les prix alimentaires aura probablement des effets secondaires particulièrement intenses. Une riposte des pouvoirs publics plus active que dans les autres pays est préconisée, tout en prenant garde à l’évolution de la demande extérieure. Plus l’écart initial entre l’inflation constatée et l’objectif fixé est grand, plus la perte de crédibilité est grave. Un certain nombre de pays émergents et en développement font face encore aujourd’hui à ce genre de pressions, conclut le FMI dans son rapport 2011. Fluctuations des cours des matières premières et politique monétaire : les consignes du FMI F.K.

Dans son rapport 2011 portant sur les perspectives de l’économie mondiale, le Fonds monétaire international insiste, entre autres, sur le rôle crucial que doivent jouer les banques centrales pour mieux coordonner les objectifs de politique monétaire dans un contexte marqué par les fluctuations des cours des matières.

Dans ses conclusions, le FMI estime que les cours des matières premières ont des effets plus intenses sur l’inflation dans les pays où la part de l’alimentation est élevée et la crédibilité de la politique monétaire faible — ce sont des caractéristiques que partagent un certain nombre de pays émergents et en développement. Il relève, en même temps, qu’il peut être difficile d’atteindre un objectif d’inflation quand les cours des matières premières fluctuent. Aussi pense-t-il qu’une banque centrale qui essaie d’atteindre un objectif d’inflation globale risque de saper sa crédibilité et de déstabiliser l’économie.

N’en serait-il pas le cas pour la RDC qui, malgré un contexte de stabilité relative du cadre macroéconomique, a été obligé de réviser à deux reprises pour l’année 2011 ses principaux indicateurs conjoncturels tels que le taux d’inflation pour prendre en compte, a commenté hier le Comité de politique monétaire, l’influence négative des cours des produits alimentaires sur le marché mondial.

Dans le chapitre qui étudie les effets inflationnistes des mouvements de cours des matières premières et la riposte monétaire appropriée, le FMI pense que les cours mondiaux des matières premières ont récemment connu une certaine volatilité. D’après l’analyse faite par les experts du FMI les mouvements de ces cours ont eu des effets plus intenses et plus durables sur l’inflation dans les pays où la part de l’alimentation dans le panier de consommation est élevée et dans les pays où les anticipations inflationnistes sont ancrées moins fermement. Ce sont des caractéristiques, notent-ils, que partagent un certain nombre de pays émergents et en développement.

Pour réagir à des chocs sur les prix des matières premières, il est important, préconise le FMI, de voir quelle mesure de l’inflation la banque centrale utilise pour définir son objectif, à cause de son effet sur la crédibilité de l’autorité monétaire. Dans les pays où la crédibilité initiale de la politique monétaire est basse et la part de l’alimentation dans le panier de consommation élevée, il est plus facile de renforcer cette crédibilité en se concentrant sur l’inflation sous-jacente plutôt que l’inflation globale. Cela provient du fait qu’il est plus difficile d’atteindre des objectifs d’inflation globale que des objectifs d’inflation sous-jacente quand les cours des matières premières sont volatiles. Une meilleure crédibilité permet alors de mieux ancrer les anticipations inflationnistes et de réduire la volatilité de la production et de l’inflation.

Pour le FMI, le message principal de ce chapitre est de «viser les cibles que l’on peut atteindre» en matière de lutte contre l’inflation. Puisque les chocs sur les cours des matières premières sont généralement durs à prévoir et qu’ils ne durent souvent pas longtemps, une banque centrale qui cherche à asseoir sa crédibilité fera généralement mieux, estime le FMI, d’expliquer les objectifs de sa politique en fonction de l’inflation sous-jacente plutôt que de l’inflation globale. En effet, si le ciblage de l’inflation globale permet de réduire la volatilité de l’inflation globale, cela n’est possible qu’au prix d’une volatilité considérablement plus forte de l’activité économique.

De l’avis du FMI, dans les pays où la demande exerce une pression et où l’inflation est supérieure à l’objectif fixé, un choc sur les prix alimentaires aura probablement des effets secondaires particulièrement intenses. Une riposte des pouvoirs publics plus active que dans les autres pays est préconisée, tout en prenant garde à l’évolution de la demande extérieure. Plus l’écart initial entre l’inflation constatée et l’objectif fixé est grand, plus la perte de crédibilité est grave. Un certain nombre de pays émergents et en développement font face encore aujourd’hui à ce genre de pressions, conclut le FMI dans son rapport 2011.


Les proches futurs Amis de Myra NDJOKU : Des asticots cadavériques ! !

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Créé le 16 -09-2011 à 01 h00 | AFRIQUE REDACTION | REDACTEUR EN CHEF : ROGER BONGOS | SITE PANAFRICAIN |  ACTUALITE NATIONALE, AFRICAINE ET INTERNATIONALE | Mis à jour le vendredi 16 -09-2011 à  17 h05 | AFRIQUE REDACTION PAR : ROGER BONGOS

 

AMBASSADE-RDC-FRANCE-MYRA-NDJOKU.jpg

Le Prince du château Myra NDJOKU est décédé dans son domicile acheté avec l'argent volé aux contribuables Congolais, dans des atroces douleurs, criant la rémission de son seigneur... D'après sa fille qui était l'une des ses mauvaises conseillères ( il était entouré que des femmes ), dira le dernier mot de son père était de dire pardon à la diaspora !

 


 

Une chose est cependant sure, Son ami de circonstance Joseph Kabila ne voulait pas qu'il meurt dans l'exercice de ses fonctions, pour n'est pas débourser un seul caillou pour ses obsèques 1ère classe. Pourquoi donc ? Il a tellement foutu le souk dans son château prêté pour accomplir sa sale besogne. Résultat des courses, l'Ambassade était devenue sa chose, avec ses 4 femmes et 3 maîtresses..


 

Extorsion de fonds, vol qualifié des documents sécurisés ! En joignant, utile à l'agréable, cette citadelle bourrée des caméras devenait, un haut lieu de la torture de ses compatriotes et d'orgies... Son séjour comme étant Ambassadeur à défrayé la chronique avec ses frasques à répétition...Les Congolais de la diaspora se souviendront d'une seule chose de cet homme qui avant sa mort pesait 36 kg, son orgueil caractérisé !


 

Le Rwandais du palais de Marbre (candidat à sa succession aux élections présidentielle 2011) ne lui pardonnera jamais de cet échec retentissant jusqu'au bas fond de cimetières ( outres tombes ! ) de n’avoir pas pu neutraliser l'opposition et les combattants de la diaspora. 1 à 0, la diaspora mène !


 

Lorsqu'on mange avec le diable avec une longue cuillère on risque de se brûler les doigts. Il quitte cette terre avec des doigts brûlés et quelques organes en moins et d'autres brûlés par les épreuves de la chimiothérapie.. Le remord vous avez dit à l'égard de cet homme qui est l'artisan de la mort d'un Journaliste et endeuillé plusieurs famille ? C'est à vous de voir !

 

Son parcours est écrit avec l'encre rouge, oui avec le sang de ceux qui prônaient la démocratie, la paix, la liberté et le bon sens....

 

Son corps est jeté, livré aux charognards, vautours etc de l'histoire macabre pour ses 10 années aux cotés de son mentor Joseph KABILA, le maître par excellence et incontesté de l'ignominie et du crime organisé ! Il dira le 13 février 2011, avant qu'il quitte son trône au petit château, mon corps sera cribler des balles, dixit Myra. Je crains fort que le sien sera le festin des asticots avant le mien...

 

Roger BONGOS

PROCESSUS ELECTORAL EN REPUBLIQUE DEMOCRATIQUE DU CONGO VU DES MILIEUX INTERNATIONAUX DESINTERESSES - Révélations encourageantes de Crisis Group sur Vital Kamerhe !

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Créé le 17 -09-2011 à 21 h00 | AFRIQUE REDACTION | REDACTEUR EN CHEF : ROGER BONGOS | SITE PANAFRICAIN |  ACTUALITE NATIONALE, AFRICAINE ET INTERNATIONALE | Mis à jour le samedi 17 -09-2011 à  17 h05 | AFRIQUE REDACTION PAR : LE BAROMETRE

* Des atouts inégalés d’un leader politique qui pourrait surprendre au bout du compte 
* Du point de vue de l’implantation sur le terrain (RDC), International Crisis Group place l’UNC en deuxième position après le PPRD. Le parti de Vital Kamerhe est immédiatement suivi du Mlc et en quatrième position s’annonce l’Udps d’Etienne Tshisekedi.

A en croie les pertinentes études faites par ses experts sur le processus électoral en cours en République Démocratique du Congo, l’organisation non gouvernementale américaine International Crisis Group est bien fondée pour pouvoir apporter aux congolais la meilleure réponse possible à leur préoccupation concernant leur choix entre les 12 candidats à la présidentielle du 28 novembre prochain !

En effet, selon CRISIS GROUP, Vital Kamerhe demeure incontournablement populaire dans la partie orientale de son pays. Son parti politique, l’Union pour la Nation Congolaise, Unc, est solidement implanté dans les 144 territoires constituant l’ensemble de celui-ci. Il vient ainsi en deuxième position après le PPRD.
International Crisis Group fait observer à travers un commentaire approprié que malgré sa venue très récente dans le firmament politique de la RDC, l’UNC vient d’opérer une percée digne d’un géant qui vient renforcer sa notoriété sur le plan national et international.
En abordant la profondeur des prospectives faites par les experts très avisés d’International Crisis Group on arrive à la conclusion ci-après « le phénomène Kamerhe existe bel et bien. Celui-ci ne cesse de faire des émules dans la partie Est de la RDC où il embarque tout le monde au point de rendre l’UNC imbattable à toutes les élections en perspective dans ce pays, à commencer par celles majeures, du 28 novembre prochain».
Autant dire donc sans crainte d’être contredit que Vital Kamerhe part déjà favori dans cette partie sensible de la République où il est rejoint par une autre force tranquille qui compte beaucoup sur l’échiquier politique national en la personne d’Antipas Mbusa Nyamwisi, leader charismatique du Rcd/K-Ml et locomotive de forces du changement du grand Nord au Kivu !
Du point de vue de l’implantation sur le terrain  (RDC), International Crisis Group place l’UNC en deuxième position après le PPRD. Le parti de Vital Kamerhe est immédiatement suivi du Mlc et en quatrième position s’annonce l’Udps d’Etienne Tshisekedi.
Il y a lieu de remarquer que les partis signalés ci-haut s’identifient aux quatre AS incontournables qui vont écrire bientôt en lettres d’histoire héroïque de la démocratie congolaise.
Le premier  à être cité est aux affaires depuis 2006 et cherche à rempiler en 2011. Les trois autres se trouvent dans l’opposition attendant leur tour de gouverner demain.
A en croire les analystes de divers bords politiques, Joseph Kabila ne restera pas au pouvoir si les trois partis politiques les plus en vue réussissaient à accorder leurs violons, à parler le même langage et à regarder dans la même direction !
Afin de rafraîchir la mémoire de l’opinion nationale et internationale concernant les stouts incontestables de partis qui empêchent la majorité de dormir, nous rappellerons utilement que l’UNC occupent durablement la partie Est avec quelque solide ramification à l’Ouest; le Mlc est solidement ancré à l’Ouest tandis que l’Udps pèse de toute son influence au centre et à l’Ouest du pays!
En reliant les axes par lesquels les trois formations politiques qui comptent au pays sont appelés à se rencontrer, on voit apparaître tout à coup un front irrésistible qui sonnera le glas du règne de Joseph Kabila le 28 novembre prochain. Qui pourra dire mieux que l’ONG International Crisis Group ? Dossier ouvert.
                                                                                               Monga Narcisse 

Un juge de Matete renvoie au 18 octobre pour plaidoirie l’affaire qui oppose le banquier Buyasa au chef du Palu Gizenga

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Créé le 16 -09-2011 à 01 h00 | AFRIQUE REDACTION | REDACTEUR EN CHEF : ROGER BONGOS | SITE PANAFRICAIN |  ACTUALITE NATIONALE, AFRICAINE ET INTERNATIONALE | Mis à jour le vendredi 16 -09-2011 à  17 h05 | AFRIQUE REDACTION PAR : LE SOFT



Depuis l’ouverture du procès, le 12 juillet dernier, l’ancien premier ministre, Antoine Gizenga Fundji, ne s’est pas présenté devant le tribunal. Selon le service du greffe, il n’était pas atteint par un exploit de notification de la date de l’audience. Le TGI de Matete a renvoyé la cause au 18 octobre prochain pour plaidoirie.

Sous le RC 24961, André Buyasa a assigné en justice Antoine Gizenga Fundji, ancien premier ministre et secrétaire général du Parti Lumumbiste Unifié (PALU), devant le tribunal de grande instance, TGI de Matete, pour obtenir le déguerpissement de ce dernier de la villa située au 466 de l’avenue Canas à Limete, l’annulation du certificat d’enregistrement qu’il en détient, et sa condamnation paiement des Dl de 1 million de dollars pour les préjudices subis.

 

Dans cette affaire, Antoine Gizenga Fundji est poursuivi pour «occupation illégale» de cette villa. Il n’est pas seul. Dans le box des accusés se trouvent également Bric Lengelo, la succession Lenelo et le conservateur des titres immobiliers de la circonscription foncière du Mont Amba. La cause a été appelée pour la première fois le 12juillet2011. Toutes les parties ont comparu sauf Antoine Gizenga. Et le tribunal avait demandé la régularisation de la procédure à son égard. Suite à cet état des choses, l’audience du 12juillet avait été renvoyée à la date du -13 septembre 2011.
A l’audience du 13 septembre,à l’appel de la cause, toutes les parties ont comparu une fois de plus sauf la partie Antoine Gizenga Fundji. Qui, selon le service du greffe, n’était pas atteinte par un exploit de la notification de la date de l’audience.

RAPPEL DES FAITS 
Le tribunal a renvoyé la cause à la date du 18 octobre prochain pour plaidoirie. Au cours de cette audience, le conseil de la partie André Buyasa a fait acter qu’il compte recourir à l’article 18 du code de procédure civile qui stipule : «Si de plusieurs défendeurs, certains comparaissent et d’autres non, le tribunal, à la requête d’une des parties comparantes, peut remettre l’affaire mention-plumitif absentes que de la date de la remise. Le greffier avise toutes les parties, par lettre recommandée à la poste, de la date de la remise, en leur signalant que le jugement à intervenir ne sera pas susceptible d’opposition.

 

Il est statué par un seul jugement réputé contradictoire entre toutes les parties y compris celles, qui, après avoir comparu, ne comparaîtraient plus». La partie demanderesse (André Buyasa) qui a assigné Antoine Gizenga devant le TGI de Matete dit avoir acheté, le 3 avril - 2006, la villa querellée réputée propriété de Placide Lengelo, décédé à Bruxelles, le 2juillet 2007. La vente de cette villa entre Eric Lengelo, fils du feu Placide Lengelo,et André Buyasa s’est effectuée sur base d’une procuration spéciale de vente que le père d’Eric Lengelo avait établi de son vivant au nom de ce dernier.

 

Après l’achat, le 13 avril 2006, le conservateur des titres immobiliers de la circonscription du Mont Amba établira un certificat d’enregistrement (n° volume AMA 67 Folio 32) à André Buyasa. En 2007, ce dernier sera saisi par une lettre (n° 2452. 4-CTX-690-2007 du 5 octobre 2007 du conservateur des titres immobiliers de la circonscription du Mont Amba) dans laquelle ce dernier l’informe qu’il a été approché par Antoine Gizenga, alors premier ministre, de lui établir sur cette même parcelle un certificat d’enregistrement à son nom.

 

Sous prétexte qu’il détenait l’original du titre de propriété du premier occupant de cette parcelle, en l’occurrence le Belge Jean Labrock, en vertu d’une déclaration de vente, du 23 novembre 1992, signée par celui-ci seul. Il s’avère que le même Jean Labrock avait signé à Bruxelles avec Placide Lengelo un acte de vente, en date du 23 novembre 1992, pour la même propriété querellée, et lors de cette signature, il lui avait cédé son certificat d’enregistrement (n° volume A 205 folio 31 du 1er décembre 1983).

 

 

Le même conservateur des titres immobiliers de la circonscription du Mont Amba, agissant sur l’instruction du ministre des Affaires foncières suivant sa lettre N° CAB-MIN AFF.FONC-DIC-JM-647 du 16 novembre 2009 établira un certificat d’enregistrement à Antoine Gizenga pour la même propriété. Entre-temps, Buyasa avait formé opposition judicaire à toute mutation de la villa querellée. Le 13 octobre 2007, il se vit envahi dans la parcelle par des gens identifiés comme des militants du PALU. Lesquels auraient chassé les ouvriers et les gardes qui étaient commis à la parcelle. Lors de cette même opération, fait-on remarquer, ils auraient confisqué tous les matériaux de construction destinés aux travaux de la mise en valeur de la villa, Avant son achat, un PV de constat a été dressé entre les parties qui fait état que la villa était dans un état d’abandon total.

 

 

A son tour, André Buyasa va alors entreprendre les travaux de construction pour la mettre en valeur. Devant ce fait accompli, c’est-à-dire l’envahissement des militants du PALU, André Buyasa saisira le premier ministre, Antoine Gizenga, pour lui proposer un règlement à l’amiable du conflit. Selon la partie demanderesse, cette correspondance est restée lettre morte. En date du 23 janvier 2008, Antoine Gizenga Fundji va saisir le procureur de la République près la Cour de la Gombe.

 

Une plainte en charge de succession Lengelo et des enfants Lengelo pour faux et usage de faux et stellionat est dressée, Après deux ans d’instruction, le PGR a classé le dossier sans suite pour absence d’infraction. C’est au cours de l’instruction de cette plainte qu’André Buyasa a été convoqué au parquet général et qu’il apprendra qu’Antoine Gizenga Fundji avait remis à la succession Lengelo une somme de 200.000 dollars, caution présentée tantôt comme règlement d’une transaction tantôt comme pour désintéresser le nouveau propriétaire de ladite villa, donc André Buyasa.                                                                                        Mardochée  NGOMBE

 

Relance de la MIBA, enjeu électoral ?

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Créé le 16 -09-2011 à 01 h00 | AFRIQUE REDACTION | REDACTEUR EN CHEF : ROGER BONGOS | SITE PANAFRICAIN |  ACTUALITE NATIONALE, AFRICAINE ET INTERNATIONALE | Mis à jour le vendredi 16 -09-2011 à  17 h05 | AFRIQUE REDACTION PAR : LE SOFT



Iront ou n’iront pas en grève les travailleurs de la MIBA ? En tout cas, officiellement, la délégation syndicale se campe toujours sur sa position, paiement des salaires on c’est k débrayage. Pourtant, il semble bien qu’en coulisses, des négociations auraient abouti à refroidir les ardeurs de l’intersyndicale d’autant plus qu’un mois de salaires a été versé aux quelque 6.000 agents de la Minière Bakwanga.

Pour la haute direction de la MIRA, les recettes réalisées par l’entreprise serviront en priorité à renouveler son outil de production.

La Minière de Bakwanga a repris, il y a quelques mois, à produire et à vendre du diamant. Le gouvernement avait dû subventionner la MIRA avec une enveloppe de Usd 10 millions entre fin août et fin septembre 2010- «C’est sur demande du chef de l’Etat. L’est quelque chose de très sérieux», avait fait comprendre la ministre du Portefeuille, Jeannine Mabunda. Qui laissait entendre que des industriels pétroliers s’étaient également manifestés pour la relance de la Minière. Seulement, jusque-là, à Mbuji-Mayi, l’on n’a pas encore vu venir quidam du secteur de l’or noir désireux de s’associer à la Minière pour la reprise industrielle de la production du diamant. Si bien que de l’avis de l’intersyndicale de la Minière, l’on en est encore à une reprise minimale de la MIRA. Et, il reste que le gouvernement ne tient pas trop souvent à ses engagements.
Les besoins de financement de la MIRA, comprenant une restructuration durable de la dette ainsi que la réhabilitation de l’outil de production, ont été établis, au terme d’un audit réalisé par le COPIREP, entre Usé 190 millions et Usé 240 millions.
Pour le gouvernement, l’enveloppe de Usd 10 millions accordée à la Minière servira à réhabiliter son outil de production pour près de Usd3,5 millions, à acquérir des engin neufs capables de broyer la kimberlite pour Usd 5,5 millions et enfin à certifier les réserves potentielles minières de la Minière de Bakwanga. Le banc syndical de la Minière regrette que les ressources humaines soient le cadet des soucis du gouvernement dans son plan de relance de la MIRA. Ici, l’on rappelle qu’à l’époque de Christine Trissé, alors Présidente administratrice déléguée, PAD, de l’entreprise, il lui a fallu faire la descente de Kinshasa, recueillir 21 signatures! pour obtenir un petit mois de salaires des travailleurs de la MIRA, Il nous revient qu’une bonne partie de 6.000 travailleurs de la MIRA a été versée dans la Fonction, on ne sait trop pourquoi. La Minière de Bakwanga ne figure pas sur la liste de la vingtaine d’entreprises muées en société commerciale parle décret 09 du 24 avril 2009 du Premier ministre, Adolphe Muzito. Pour le CQPIREP, la stratégie définitive de la MIBA consistera à associer les privés au développement de ses potentialités minières ayant rang de gisement de première classe par leur regroupement en deux filiales distinctes; à savoir celle de diamant d’une part et celle de nickel d’autre part. Au terme d’un audit stratégique et organisationnel procédé par le Comité de pilotage de la reforme des entreprises du Portefeuille, il a été établi que la Minière de Bakwanga dispose des réserves potentielles en nickel chrome élevées de l’ordre de 1,7 mt pour une valeur in situ d’environ Usd44 milliards. La MIRA dispose de 8J3SKm2 en permis de recherche et 19.486Km2 en permis d’exploitation.
L’audit réalisé par le Comité de pilotage de la reforme des entreprises du Portefeuille a également proposé la mise en place d’une mission de stabilisation des activités de la MIRA avec le concours des experts internationaux. Mais seul un Canadien Ovian, ancien du très controversée KMT, a été nommé ADG de la Minière en dépit de la vague des protestations non seulement des travailleurs de la MIBA mais aussi de l’opinion publique ê Mbuji-Mayi. Pour calmir l’ire de l’opinion, un fils de terroir, Greg Bakandeja, sera nommé PCA, À présent qu’il est démis de ses fonctions, des analystes redoutent que le bras de fer qu’il opposerait à la ministre du Portefeuille ne verse dans des considérations ethno-politiques, La Minière est le centre névralgique de l’économie au Kasaï. Quand la MIBA tousse, le Kasaï attrape un gros rhume. Les travailleurs de la Minière réclament Sans -60 mois- d’arrières de salaires. Ici, disent les agents; on travaille à crédit. En tout cas Mbuji-Mayi, l’on estime que l’expérience des experts tentée dans d’autres entreprises comme l’ONATRA, la GECAMINES, etc., a tourné à la confusion et ruiné davantage ces sociétés. Et que la MIBA ne servira plus de cobaye pour tenter d’autres modes de gestion inventés dans le labo du COPIREP et/ ou du ministère du Portefeuille. Ce qui est certain est que la relance de la MIBA sera au cœur de débats politiques lors des prochains scrutins, un thème de campagne décisif dans le pays kasaïen.

La société civile ne faiblit pas dans son plaidoyer pour la certification des minerais dans les Grands lacs

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Créé le 16 -09-2011 à 01 h00 | AFRIQUE REDACTION | REDACTEUR EN CHEF : ROGER BONGOS | SITE PANAFRICAIN |  ACTUALITE NATIONALE, AFRICAINE ET INTERNATIONALE | Mis à jour le vendredi 16 -09-2011 à  17 h05 | AFRIQUE REDACTION PAR : LE SOFT

La société civile entend poursuivre son plaidoyer régional pour la certification des minerais afin de combattre le commerce illégal et l’identification des mines. Elle regrette que le protocole sur l’exploitation illégale des ressources ne soit pas encore totalement appliqué. Pourtant, les causes qui en sont à la base sont identifiées. 


Il s’agit par exemple, de l’irresponsabilité es États de la région qui négligent bonne gouvernance, le non respect des normes légales et de transparence par les compagnies multinationales, la persistance des groupes armés non contrôlés dans la région, la faiblesse des administrations de la région. Mais aussi la corruption systématique des agents de l’État, la pauvreté dans la région, le manque de valeur morale des multinationales et l’implication des militaires et des agents de l‘Etat dans l‘exploitation des ressources naturelles. Le plaidoyer régional de la société civile consiste à faire prendre conscience aux décideurs politiques que l’exploitation illégale et le commerce illicite des ressources sont réels et se consolident dans la région. Que cette exploitation contribue à l’instabilité, aux conflits, à la fraude minière, à la corruption et à la pauvreté, etc.


Qu’elle s’accompagne d’abus de droits humains, notamment les atrocités, les violences sexuelles, etc. La société civile note que cette situation prive les États de revenus importants.
Qu’elle est à la base de la destruction massive de l’environnement, favorise le trafic d’armes et soutient les groupes armés.


En novembre dernier (11-12), la société civile de la région des Grands lacs avait organisé à Kinshasa son sommet alternatif. Il y a été fait l’état des lieux de l’exploitation illégale des ressources dans les Grands lacs africains... Pour résoudre ce problème, la société civile demande aux chefs d’État de la région des Grands lacs de revisiter et d’harmoniser les politiques institutionnelles et législatives de gestion des ressources naturelles, d’harmoniser les législations commerciales (fiscales, douanières et statistiques). -


Mais aussi de mutualiser les politiques commerciales par la définition de stratégies communes et le partage de bonnes pratiques, de renforcer la gouvernance par le contrôle des prix, la traçabilité, les règles d’origine et la certification, d’adhérer et d’appliquer les mécanismes existant (KPCS, ITIE, DDI, Diligence raisonnable) et les principes de l’OCDE pour renforcer l’application du Protocole d’accord et de s’investir dans les efforts de répression des violences faites à la femme. 
                                                                                              Patience KIMVULA

A Maputo, les Karateka ont fait forte impression

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Créé le 16 -09-2011 à 01 h00 | AFRIQUE REDACTION | REDACTEUR EN CHEF : ROGER BONGOS | SITE PANAFRICAIN |  ACTUALITE NATIONALE, AFRICAINE ET INTERNATIONALE | Mis à jour le vendredi 16 -09-2011 à  17 h05 | AFRIQUE REDACTION PAR : LE SOFT

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Le karaté r-dcongolais a de l’avenir. Malgré la mauvaise organisation du système sportif au pays, les athlètes ont fait le nécessaire aux 10è Jeux africains de Maputo en remportant deux médailles de bronze. Une en individuel et une autre en équipe. Par conséquent, le karaté r-dcongolais pointe désormais en 3è position au classement africain par équipe, indique-t-on. Partie de la 7è place aux Jeu d’Alger en 2007, la R-dC n glané 4 précieuses places. C’est dire que l’exploit ne relève pas du miracle, mais il faut travailler à fond. Certes, les athlètes r-dcongolais sont rentrés de Maputo au Mozambique sans la grande moisson, mais avec de l’expérience.

 

Ils ont laissé une bonne impression, rapporte Mamie l3ilenibo, médaillée de bronze dans la catégorie de moins de 68 Kg. «Cela ne veut pas dire que les autres ne sont pas performants ou ont démérité. Loin de là», fait remarquer Baygon Obutube, entraîneur national qui a conduit la sélection de karaté à ces jeux. Par exemple, les athlètes, comme Nanoy Tshaba, ont été impressionnants, souligne la même source. Excepté la médaille de bronze de Bilembo, la R-dC compte également dans son escarcelle, la médaille de bronze ramenée par la sélection masculine malgré les conditions difficiles d’hébergement, laisse-t-on entendre.

 

 

«À Maputo, les conditions n’étaient pas favorables pour combattre. Mais nous avons pu donner le meilleur de nous-mêmes de par les objectifs assignés ici», fait savoir Baygon Obutube. «Rien qu’avec un bon traitement, ces athlètes étaient à même de donner tout le bien qu’on attendait d’eux. Nous avons marqué d’une pierre blanche les 10è Jeux africains de Maputo. C’est vraiment une immense joie pour nous au regard des conditions dans lesquelles -nous avons combattu», se réjouit un des athlètes. C’est un plus, estime-t-il, dans la perspective de prochaines échéances.
                                                                                               Blanchard SALEM

Les pays forestiers dont la R-dC réchauffent le débat sur le processus REDD avant le sommet de Durban en 2011

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Créé le 16 -09-2011 à 01 h00 | AFRIQUE REDACTION | REDACTEUR EN CHEF : ROGER BONGOS | SITE PANAFRICAIN |  ACTUALITE NATIONALE, AFRICAINE ET INTERNATIONALE | Mis à jour le vendredi 16 -09-2011 à  17 h05 | AFRIQUE REDACTION PAR : LE SOFT

Il apparaît clairement aujourd’hui qu’on ne peut pas lutter efficacement contre le changement climatique sans mettre en avant la question de développement économique. La conférence de Yaoundé sur le carbone donne la mesure de ce que seront les débats à Durban, en décembre 2011, lors du sommet sur le développement durable.

Il se tiendra, du 19 au 22juillet, à Yaoundé au Cameroun une conférence internationale sur le carbone, placée sous le thème de «changement climatique et développement économique» Les participants a cette rencontre devraient échanger sur les expériences de leurs pays sur les émissions de gaz à effet de serre (SES). En ce qui concerne la R-dC, après le sommet de Cancun sur le climat, en 2010, elle a levé l’option de se doter d’un paquet national de gestion durable du carbone Des enquêtes renseignent que très peu de R-dCongolais ont une connaissance exacte des enjeux de la réduction des émissions liées à la déforestation et à la dégradation (REDD) des forêts dans leur pays. C’est pourquoi, le ministère de l’Environnement sensibilise la population en général et les exploitants de bois et de brousses en particulier.

TRANSFERT DES RESSOURCES.
Le processus REDD consiste à organiser le transfert de ressources financières des pays industrialisés vers le monde en développement afin de rémunérer les pays qui réduisent les émissions de 0ES issues de leurs forets. La R-dC a vu sa cagnotte passée de 3 à 5 milliards de dollars. À travers le protocole de Kyoto qui arrive à échéance, en 2012, les pays industrialisés se sont engagés à abaisser leurs rejets de dioxyde de carbone (Co2), de méthane, de protoxyde d’azote et d’autres gaz, exerçant une influence sur le climat, pour le diminuer de 5,2% en moyenne, de 2008 à 2012, par rapport à leur niveau de 1980. Les GES sont surtout causés par la déforestation et la pollution industrielle. Les activités extractives forestières se déroulent en bonne partie, en R-dC, sans planification ni suivi rigoureux.

La déforestation et le déboisement provoquent aussi le réchauffement de la planète, rendant ainsi pauvres et provoquant d’énormes pertes des forêts.. Les participants à la conférence de Yaoundé devraient donc se pencher sur la meilleure façon de concilier le réchauffement climatique et le développement économique. Les experts du ministère de l’Environnement soulignent qu’il faut désormais adopter des pratiques favorables à la réduction des émissions des 0ES. Depuis janvier 2009, la R-dC se prépare au futur dispositif international REDD++ en partenariat avec le Programme des Nations Unies pour la REDD (UN-REDD) et la Banque mondiale à travers le programme FCPF. «La réduction des émissions des GES dépend du comportement que la population aura adopté dans la vie quotidienne en évitant le pratiques qui détruisent ou dégradent lès forêts», souligne Albert Likunde Libotayi, secrétaire général à l’Environnement. Avec 145 Mha de forêts (plus de 60% de la superficie du pays), la R-dC abrite 10% des forêts tropicales mondiales. La forêt r-dcongolaise stocke à elle seule 140 Gt de Co2, soit environ 3 années cumulées d’émissions mondiales. En moyenne, les émissions annuelles nationales liées à la déforestation et à la dégradation des forêts avoisinent 300 Mt de Co2 pour un rythme de déforestation d’environ 0,3% par an, soit deux fois moins que la moyenne mondiale. Avec ses produits forestiers non-ligneux (chenilles, légumes, gibiers, champignons, médicaments et bois d’oeuvre), fait remarquer Fabien Monteils, conseiller national a la REDD, la forêt r-dcongolaise offre de multiples services à près de 40 millions de R-dCongolais et 600.000 autochtones pygmées en aliments.


Avec un PIB d environ 10 milliards de dollars et un budget arrêté à près de 7 milliards de dollars, soutiennent ces mêmes experts, la R dC peut compter sur la REDD qui pourrait contribuer significativement à forger la trajectoire nationale de développement. Mais il y a des contraintes pour accéder aux financements et mettre totalement en oeuvre ce mécanisme En cas de diminution d’émissions de 25% voire à plus de 100% (avec le reboisement), à une tonne de Co2 de 5 à 20 dollars, quel financement pour la R-dC ? Le protocole de Kyoto a pose le principe de pollueur payeur. Il s agit d’inciter les entreprises à réduire leurs émissions des GES en particulier de carbone (Co2), le plus polluant, en investissant dans des technologies propres. Mais les pays en développement dont la R-dC y ont peu accès aujourd’hui. Ceux qui ont signé le protocole de Kyoto, entré en vigueur en 2005 n’ont cependant pas d objectifs quantifies de réduction d’émissions pour ne pas freiner leur développement.


En attendant le sommet de Durban sur le développement durable, en décembre 2011, la conférence de Cancun sur le climat, en 2010 a abouti a la création d’un fonds vert (100 milliards de dollars par an) qui sera géré dans un premier temps par la Banque mondiale. Se fondant sur des études scientifiques, les experts préconisent de limiter la déforestation et la dégradation des forets. « Lorsqu’un hectare de foret bruie c’est 100 a 200 tonnes de carbone qui partent dans l’atmosphère» posent-ils. Pour eux il faut éviter à tout prix la destruction de forets naturelles et modifier les activités agricoles, si  l’on veut séquestrer le Co2 et, par conséquent, faire entrer le pays dans le marche mondial du carbone et  lutter contre les effets du changement climatique.


«Dans le Congo d’aujourd’hui, fait savoir le ministre de l’Environnement, José Endundo Bononge, la mise en oeuvre de la REDD serait impossible étant donné la capacité limitée du pays à absorber les investissements nécessaires pour le succès d’une telle initiative. Les défis les plus importants a relever sont l’amélioration de la gestion des affaires foncières (guichet unique et reconnaissance des droits) l’organisation et le soutien du secteur agricole ainsi que l’amélioration de l’environnement de affaires, la baisse de la corruption et une meilleure collaboration entre le secteurs public et prive».
                                                                                    Nzila MUNGENGA SENDA


Les pays forestiers dont la R-dC réchauffent le débat sur le processus REDD avant le sommet de Durban en 2011

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Créé le 16 -09-2011 à 01 h00 | AFRIQUE REDACTION | REDACTEUR EN CHEF : ROGER BONGOS | SITE PANAFRICAIN |  ACTUALITE NATIONALE, AFRICAINE ET INTERNATIONALE | Mis à jour le vendredi 16 -09-2011 à  17 h05 | AFRIQUE REDACTION PAR : LE SOFT

Il apparaît clairement aujourd’hui qu’on ne peut pas lutter efficacement contre le changement climatique sans mettre en avant la question de développement économique. La conférence de Yaoundé sur le carbone donne la mesure de ce que seront les débats à Durban, en décembre 2011, lors du sommet sur le développement durable.

Il se tiendra, du 19 au 22juillet, à Yaoundé au Cameroun une conférence internationale sur le carbone, placée sous le thème de «changement climatique et développement économique» Les participants a cette rencontre devraient échanger sur les expériences de leurs pays sur les émissions de gaz à effet de serre (SES). En ce qui concerne la R-dC, après le sommet de Cancun sur le climat, en 2010, elle a levé l’option de se doter d’un paquet national de gestion durable du carbone Des enquêtes renseignent que très peu de R-dCongolais ont une connaissance exacte des enjeux de la réduction des émissions liées à la déforestation et à la dégradation (REDD) des forêts dans leur pays. C’est pourquoi, le ministère de l’Environnement sensibilise la population en général et les exploitants de bois et de brousses en particulier.

TRANSFERT DES RESSOURCES.

 
Le processus REDD consiste à organiser le transfert de ressources financières des pays industrialisés vers le monde en développement afin de rémunérer les pays qui réduisent les émissions de 0ES issues de leurs forets. La R-dC a vu sa cagnotte passée de 3 à 5 milliards de dollars. À travers le protocole de Kyoto qui arrive à échéance, en 2012, les pays industrialisés se sont engagés à abaisser leurs rejets de dioxyde de carbone (Co2), de méthane, de protoxyde d’azote et d’autres gaz, exerçant une influence sur le climat, pour le diminuer de 5,2% en moyenne, de 2008 à 2012, par rapport à leur niveau de 1980. Les GES sont surtout causés par la déforestation et la pollution industrielle. Les activités extractives forestières se déroulent en bonne partie, en R-dC, sans planification ni suivi rigoureux.

La déforestation et le déboisement provoquent aussi le réchauffement de la planète, rendant ainsi pauvres et provoquant d’énormes pertes des forêts.. Les participants à la conférence de Yaoundé devraient donc se pencher sur la meilleure façon de concilier le réchauffement climatique et le développement économique. Les experts du ministère de l’Environnement soulignent qu’il faut désormais adopter des pratiques favorables à la réduction des émissions des 0ES. Depuis janvier 2009, la R-dC se prépare au futur dispositif international REDD++ en partenariat avec le Programme des Nations Unies pour la REDD (UN-REDD) et la Banque mondiale à travers le programme FCPF.

 

«La réduction des émissions des GES dépend du comportement que la population aura adopté dans la vie quotidienne en évitant le pratiques qui détruisent ou dégradent lès forêts», souligne Albert Likunde Libotayi, secrétaire général à l’Environnement. Avec 145 Mha de forêts (plus de 60% de la superficie du pays), la R-dC abrite 10% des forêts tropicales mondiales. La forêt r-dcongolaise stocke à elle seule 140 Gt de Co2, soit environ 3 années cumulées d’émissions mondiales. En moyenne, les émissions annuelles nationales liées à la déforestation et à la dégradation des forêts avoisinent 300 Mt de Co2 pour un rythme de déforestation d’environ 0,3% par an, soit deux fois moins que la moyenne mondiale. Avec ses produits forestiers non-ligneux (chenilles, légumes, gibiers, champignons, médicaments et bois d’oeuvre), fait remarquer Fabien Monteils, conseiller national a la REDD, la forêt r-dcongolaise offre de multiples services à près de 40 millions de R-dCongolais et 600.000 autochtones pygmées en aliments.


Avec un PIB d environ 10 milliards de dollars et un budget arrêté à près de 7 milliards de dollars, soutiennent ces mêmes experts, la R dC peut compter sur la REDD qui pourrait contribuer significativement à forger la trajectoire nationale de développement. Mais il y a des contraintes pour accéder aux financements et mettre totalement en oeuvre ce mécanisme En cas de diminution d’émissions de 25% voire à plus de 100% (avec le reboisement), à une tonne de Co2 de 5 à 20 dollars, quel financement pour la R-dC ? Le protocole de Kyoto a pose le principe de pollueur payeur. Il s agit d’inciter les entreprises à réduire leurs émissions des GES en particulier de carbone (Co2), le plus polluant, en investissant dans des technologies propres. Mais les pays en développement dont la R-dC y ont peu accès aujourd’hui. Ceux qui ont signé le protocole de Kyoto, entré en vigueur en 2005 n’ont cependant pas d objectifs quantifies de réduction d’émissions pour ne pas freiner leur développement.


En attendant le sommet de Durban sur le développement durable, en décembre 2011, la conférence de Cancun sur le climat, en 2010 a abouti a la création d’un fonds vert (100 milliards de dollars par an) qui sera géré dans un premier temps par la Banque mondiale. Se fondant sur des études scientifiques, les experts préconisent de limiter la déforestation et la dégradation des forets. « Lorsqu’un hectare de foret bruie c’est 100 a 200 tonnes de carbone qui partent dans l’atmosphère» posent-ils. Pour eux il faut éviter à tout prix la destruction de forets naturelles et modifier les activités agricoles, si  l’on veut séquestrer le Co2 et, par conséquent, faire entrer le pays dans le marche mondial du carbone et  lutter contre les effets du changement climatique.


«Dans le Congo d’aujourd’hui, fait savoir le ministre de l’Environnement, José Endundo Bononge, la mise en oeuvre de la REDD serait impossible étant donné la capacité limitée du pays à absorber les investissements nécessaires pour le succès d’une telle initiative. Les défis les plus importants a relever sont l’amélioration de la gestion des affaires foncières (guichet unique et reconnaissance des droits) l’organisation et le soutien du secteur agricole ainsi que l’amélioration de l’environnement de affaires, la baisse de la corruption et une meilleure collaboration entre le secteurs public et prive».
                                                                                    Nzila MUNGENGA SENDA

A l'occasion de l'inauguration de l'Istm/Kisantu Yérodia et Mbatshi Batshia réunissent les Ne Kongo sous l'arbre à palabre

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Créé le 16 -09-2011 à 01 h00 | AFRIQUE REDACTION | REDACTEUR EN CHEF : ROGER BONGOS | SITE PANAFRICAIN |  ACTUALITE NATIONALE, AFRICAINE ET INTERNATIONALE | Mis à jour le vendredi 16 -09-2011 à  17 h05 | AFRIQUE REDACTION PAR : LA COLOMBE

L'inauguration de l'Istm/ Kisantu (Institut supérieur des Techniques médicales) a lieu aujourd'hui vendredi 16 septembre 2011 à Kisantu. Une forte délégation des Ne Kongo conduite par le Sénateur Yérodia a quitté Kinshasa pour Kisantu afin de participer à cette cérémonie.
L'inauguration de l'Istm/ Kisantu montre que le Chef de l'Etat Joseph Kabila Kabange attache une attention particulière au développement de l'éducation en Rdc. Cela est autant vrai que l'éducation est un des 5 chantiers de la république initié par le « Raïs » Congolais. La nouvelle institution supérieure d'enseignement médical a pour mission : de former des jeunes cadres qui s'emploieront à soigner des malades dans le Bas-Congo.

Nul n'ignore que par le passé, les médecins formés dans les universités congolais rechignaient en ville parce qu'ils estimaient que la vie dans les provinces était très difficile. Pour marquer son implication dans la vision du Chef l'Etat pour le développement de l'éducation dans le Bas-Congo, le Gouverneur Simon Floribert Mbatshi-Batshia organise une grande cérémonie à cet effet, sous le haut patronage du Vice-président de la République honoraire et Sénateur Yerodia Abdoulaye Ndombasi. 200 invités sont attendus à cette cérémonie. Plusieurs allocutions seront prononcées à cette occasion. On ne manquera pas de faire allusion à la paix retrouvée grâce aux efforts du président de la république après une décennie des guerres. Car, sans cette paix, il allait être difficile si pas impossible que l'Istm/Kisantu voit le jour.

C'est aussi l'occasion aux Ne Kongo de le remercier après l'UK (Université Kongo) de Kisantu et celle de Mbanza Ngungu. 

D'une pierre, deux coups : Yerodia et Mbatshi-Batshia réunissent les Ne Kongo sous l'arbitre à palabre 

En marge de l'inauguration de l'Istm/ Kisantu, le Sénateur Yerodia et le Gouverneur Simon Floribert Mbatshi-Batshia réunissent les Ne Kongo, sous l'arbre à palabre. C'est ce qu'on a appris au moment où nous étions sous-presse.

L'objectif de cette rencontre est de refaire l'unité des Ne Congo sous l'autorité Morale du Président de la République, unité qui avait fait la force d Royaume Kongo, Ne  dit-on pas que l'union fait la force?

On croit savoir que le Sénateur Yerodia, le Gouverneur Mbatshi-Batshia, la Secrétaire générale adjointe du Pprd, Maman Mienze, le président de l'Assemblée provinciale Nsimba Nzingula etc... seront parmi les intervenants.

Certainement qu'il y en aura d'autres. Est-il qu'un accent particulier sera mis aux enjeux de l'heure. Ces enjeux, tournent autour des échéances électorales prochaines. En effet, le Chef de l'Etat Joseph Kabila a fait beaucoup de réalisations dans le Bas-Congo dans le cadre des 5 chantiers de la république. C'est le cas notamment, de la réhabilitation de la route nationale, la construction de pont Mpozo, l'informatisation de la barrière électronique (Péage), la réhabilitation des infrastructures routières, la construction des écoles (E.P Ngeba, E.P Maduda, Université Kongo de Mbanza Ngungu, université Kongo de Kisantu, Istm/Kisantu, etc.), la réhabilitation des hôpitaux, les réfections des ponts et tant d'autres réalisations. Cela montre la volonté et la détermination du Chef de l'Etat à contribuer efficacement pour le développement de la province du Bas-Congo.

C'est à juste titre dans la mesure où, les Ne Kongo sont ses beaux-frères. En effet, la 1ère Dame de la Rdc, Olive Lembe Kabila est originaire du Bas-Congo. Toutes les réalisations du « Raïs » s'inscrivent dans la logique de la culture Congolaise. Ainsi, les organisateurs de cette rencontre vont certainement invités les Ne-Kongo à accorder leurs voix à Joseph Kabila à la présidentielle du 28 novembre 2011, pour qu'il poursuive les oeuvres qu'il a entamés depuis qu'il est au pouvoir. Une rupture des bancs sera fatale pour les Ne Kongo. Cette fois-ci indiquent des analystes politiques, les Ne-Kongo vont voter utile.

En d'autres termes, ils vont faire le plein des voix, pour le triomphe de Joseph Kabila face à des adversaires déterminés qui utilisent toutes les armes pour tromper la population.

Par ailleurs, cette rencontre est une occasion que les organisateurs, sous le patronage du Patriarche Yerodia donnent aux Ne Kongo l'occasion de parler, d'échanger, de dialoguer dans le pire esprit de Kinzonzi cher aux Ne-Kongo. Car, c'est en se parlant, en étant à l'écoute l'un de l'autre qu'on résout les problèmes, qu'on dissipe les malentendus. Le développement du Bas-Congo est à ce prix. Les Ne-Kongo doivent prendre conscience de l'opportunité qui leur est offerte. D'où, ils doivent s'engager en âme et conscience à fond dans l'objectif de cette rencontre. Par voie de conséquence, ils doivent mettre de côté l'égoïsme, l'hypocrisie, la jalousie pour ne privilégier que l'intérêt général du Ne Kongo.

La main a 5 doigts qui s'unissent pour laver le visage.

Il en est de même des participants à cette rencontre, ils sont tous des Ne Kongo, mais ils ont chacun des responsabilités différentes. Le leadership est une question de vision et ne s'arrache pas avec des coups bas, des crocs en jambe. Chaque Ne-Kongo doit jouer pleinement son rôle, là où il est pour l'émergence d'une nouvelle province du Bas-Congo.

Il y a lieu de jeter des fleurs aux initiateurs de cette rencontre notamment, le patriarche Yerodia, le Gouvernement provincial, l'assemblée provinciale et tous ceux qui de loin ou de prêt ont contribué à la réussite de cette rencontre. Il semblerait d'après les échos qu'une déclaration politique sera lue à l'issu des travaux.

                                                                                             Makiese & Ngongo 

Communiqué du RCK ( Résistants, Combattants Kongolais ) N° 19092011/02

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Créé le 19 -09-2011 à 01 h00 | AFRIQUE REDACTION | REDACTEUR EN CHEF : ROGER BONGOS | SITE PANAFRICAIN |  ACTUALITE NATIONALE, AFRICAINE ET INTERNATIONALE | Mis à jour le lundi 19 -09-2011 à  01h05 | AFRIQUE REDACTION PAR : ROGER BONGOS

Tous devant le, 51 avenue de Flandre. 75019 Paris, pour protester contre les déclarations faites à l'encontre des Congolais de la diaspora par le SOS RACISME. Demain lundi 19 septembre 2011 à 15 heures précises, métro Riquet (ligne 7) pour un Sit-in et demande d'explication à cette association par rapport à son communiqué insultant à l'égard de la diaspora Congolaise ! Écrivez également pour protester contre cette association partisane et partiale..Téléphonez aussi au Tél : 01 40 35 36 55 - Fax : 01 40 35 74 10 pour exprimer votre d'accord avec le communiqué sans fondement de cette association...

 

 

SOS Racisme dénonce les attaques racistes perpétuées à l’encontre des rwandais en marge du déplacement de Paul Kagamé

 

SOS Racisme dénonce avec force les agressions racistes dont furent victimes de nombreux Rwandais, autour de la visite officielle de Paul Kagamé en France, notamment en marge de sa rencontre à Aubervilliers avec la diaspora rwandaise, perturbées par des manifestations d’opposants.

 

Les attaques perpétuées par des groupes, vraisemblablement issus de RDC, ont ciblé des individus isolés, qui ont été insultés, agressés et tabassés dans les transports en commun ou encore dans la rue.

 

SOS Racisme s’inquiète également du déferlement de haine constatée sur la toile à l’encontre des rwandais, allant jusqu’à appeler au viol des femmes au Rwanda.

 

Pour Dominique Sopo : « il est de la responsabilité  de la justice de faire toute la lumière sur ces agressions dont on ne peut ignorer la violence spécifique lorsqu’elle concerne des personnes identifiées comme rescapées d’un génocide . Si le caractère raciste de ces attaques se révélait avéré, SOS Racisme se réserve le droit de se porter partie civile auprès des victimes ».

 

VOIR LE LIEN

 

http://www.sos-racisme.org/content/sos-racisme-denonce-les-attaques-racistes-perpetuees-l%E2%80%99encontre-des-rwandais-en-marge-du-dep

 

Candidature unique de l’Opposition - Clément Kanku se positionne chez Tshisekedi !

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Créé le 19 -09-2011 à 01 h00 | AFRIQUE REDACTION | REDACTEUR EN CHEF : ROGER BONGOS | SITE PANAFRICAIN |  ACTUALITE NATIONALE, AFRICAINE ET INTERNATIONALE | Mis à jour le lundi 19 -09-2011 à  13h05 | AFRIQUE REDACTION PAR :LA PROSPERISTE


 

   

*On l’a vu à Fatima et à Sultani. Non pas pour vagabonder. Mais plutôt, pour obtenir l’Assemblage de toutes les forces du Changement, de l’Opposition. Même si ce n’est pas encore chose faite, il y croit encore. Toutefois, il prend fermement pied du côté d’Etienne Tshisekedi. Il pense, ainsi, privilégier l’intérêt général. Et, cet intérêt général, pour lui, c’est de maximiser les chances de l’Opposition. Il l’a dit le samedi dernier, devant les militants du MR, sa machine politique mais également devant la presse. Il, c’est l’Honorable Clément Kanku Bukasa wa Tshibuabua, Coordonnateur de l’UN et Président du MR. Des raisons, il les a avancées. «Ce n’est pas parce que les autres ne sont pas efficaces. Non ! Parce que nous disons que c’est l’homme du moment, l’homme qui peut faire face au candidat de la Majorité et qui jouit déjà de la confiance d’un plus grand nombre d’opposants…», a-t-il déclaré, avant de tirer la sonnette d’alarme sur le fait que l’opposition ne peut pas se passer de la popularité d’un Kamerhe à l’Est ; d’un Ne Mwanda Nsemi dans le Bas- Congo et non plus de l’ancrage du Mlc à l’Equateur, pour gagner les élections. C’est pourquoi, souligne-t-il, il est de ceux qui pensent qu’il faut construire. Construire pour l’élu de Dibaya, au Kasaï Occidental, c’est de poursuivre des concertations, pour aligner un seul candidat de l’opposition face à Kabila. Réagissant au bilan du Chef de l’Etat, Kanku le qualifie de chaotique. Devant ses militants et des professionnels des médias, le Coordonnateur de l’Union pour la Nation (UN) et Président national du Mouvement pour le Renouveau (MR), l’Honorable Clément Kanku s’est ouvertement prononcé pour la Candidature du Président National de l’Udps, M. Etienne Tshisekedi wa Mulumba, à la présidentielle de novembre prochain. Il l’a fait le samedi 17 septembre dernier, au siège du MR à Lingwala. Des raisons, Kanku Bukasa argumente que c’est le lider maximo qui a plus de crédibilité, de popularité pour mobiliser autour de lui la majorité des forces du changement. «Ce n’est pas parce que les autres ne sont pas efficaces. Non ! Parce que nous disons que c’est l’homme du moment, l’homme qui peut faire face au candidat de la Majorité et qui jouit déjà de la confiance d’un plus grand nombre d’opposants. Jusque-là, c’est le candidat qui a le plus grand nombre d’opposants qui se sont exprimés pour lui », a déclaré Clément Kanku tout en précisant qu’au niveau de l’Union pour la Nation, ils sont obligés, aujourd’hui, face à l’évidence, de privilégier l’intérêt général. L’intérêt général, pour Kanku, c’est de maximiser les chances de l’Opposition. Toutefois, le Président du MR a vivement souhaité la poursuite de concertations car, il n’y a pas que la présidence de la République qu’il faudrait viser. Et de tirer la sonnette d’alarme en ces termes : «Nous ne pouvons pas nous passer de la popularité d’un Kamerhe à l’Est. N’oubliez pas que c’est lui qui a fait élire le président de la République actuel. Nous ne pouvons pas non plus nous passer de la popularité d’un Ne Mwanda Semi dans le Bas- Congo. Nous ne pouvons pas nous passer de l’ancrage du Mlc à l’Equateur pour gagner les élections. C’est pourquoi nous sommes de ceux qui pensent que nous devons construire ». Clément Kanku qualifie de chaotique le bilan de Joseph Kabila ! Réagissant au bilan de Joseph Kabila dressé devant plus de 3.000 cadres de la MP à Kingakati la semaine dernière, Clément Kanku souligne que celui-ci est chaotique. A cet effet, il a déploré le social de la population qui, à l’entendre, n’est pas du tout à envier. Pour cela, il a démontré, secteur après secteur des cinq chantiers, comment les choses n’ont pas marché pendant cinq ans. L’école, l’énergie, la justice, les droits de l’homme, rien n’a marché, selon lui. En tant que Député national, il a affirmé que l’Assemblée nationale n’a pas aussi bien fonctionné durant la législature finissante. Au fait, ce n’est pas tout parce qu’il a déclaré que les Assemblées provinciales n’ont pas bien marché parce que les politiciens qui sont à Kinshasa, influencent ceux qui sont à l’intérieur du pays. En effleurant un peu la grève des magistrats, Kanku Bukasa a déclaré que le domaine de la Justice en RDC est source d’insécurités judiciaire et juridique. « Je suis choqué, attristé de voir que le chef de l’Etat parle de son bilan sans parler des droits de l’homme », a-t-il affirmé avant de paraphraser quelqu’un qui avait déclaré que la situation des droits de l’homme en RDC est un véritable naufrage. Avant de finir son propos, il rassuré que la thérapeutique de choc arrive avec l’Opposition dans deux mois. Selon Clément Kanku, si la Ceni dit à la population de ne pas dormir car il y a des élections, lui préfère dire à celle-ci de ne pas être distraite car le changement est entre ses mains. Hubert Mwipatayi

Hubert Mwipatayi  

 

Dossier vente de faux diamants: Verdict

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Créé le 19 -09-2011 à 01 h00 | AFRIQUE REDACTION | REDACTEUR EN CHEF : ROGER BONGOS | SITE PANAFRICAIN |  ACTUALITE NATIONALE, AFRICAINE ET INTERNATIONALE | Mis à jour le lundi 19 -09-2011 à  13h05 | AFRIQUE REDACTION PAR :LA REPUBLIQUE



L’affaire commence le 30 juin 2011, lorsque 6 sujets zambiens reviennent pour la troisième fois vendre du diamant à un investisseur congolais du nom de Jamal ALUWA. Ce dernier, après s’être rendu compte que lors des deux premières opérations de vente il s’était fais roulé avec des cristaux en lieux et place des diamants, se décide de tout révéler à la presse et à la justice.

Depuis lors, les 6 sujets zambiens en compagnie d’un Congolais qui aurait servi d’intermédiaire dans la vente ont étaient mis aux arrêts pour escroquerie et recel.

Pour les deux premières opérations conclues, l’investisseur congolais déclare avoir versé une somme de 543000 dollars américains pour l’achat des ces supposés diamants.

Démarre alors une longue série d’audiences dont le verdict est tombé ce mercredi 14 septembre au tribunal de grande instance de Lubumbashi. Verdict surprenant, tous les prévenus ont été acquittés.

Le tribunal a déclaré n’avoir pas réuni les preuves nécessaires pouvant assurer que les cristaux présents à la justice sont bien les produits que les Zambiens ont vendus à monsieur ALUWA.

Très déçus, l’opérateur économique congolais a décidé d’aller en appel, entre temps les 6 sujets zambiens ont été libérés et reconduit à la frontière.

Navigation intérieure : perturbations du trafic commercial au Bandundu

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Créé le 19 -09-2011 à 01 h00 | AFRIQUE REDACTION | REDACTEUR EN CHEF : ROGER BONGOS | SITE PANAFRICAIN |  ACTUALITE NATIONALE, AFRICAINE ET INTERNATIONALE | Mis à jour le lundi 19 -09-2011 à  13h05 | AFRIQUE REDACTION PAR :LES  DEPECHES DE BRAZZAVILLE


 

La baisse du niveau des eaux rend difficile le transport des grumes sur les deux sources principales de transport de la province vers Kinshasa, en l'occurrence la rivière M'Fimi et le lac Maï Ndombe.  
Selon une dépêche de l'Agence congolaise de presse (ACP), l'une des victimes de l'étiage de ces cours d'eau est la Société d'exploitation forestière dont les installations sont basées à Nioki, au Bandundu. Elle est actuellement confrontée à de sérieuses difficultés pour évacuer les grumes et les acheminer vers la capitale. Il est impossible de recourir à d'autres voies d'acheminement en dehors de celles-ci.  

Sur le terrain, a constaté l'ACP, les armateurs passent plus de temps pour arriver à la cité riveraine de Bokama. Il ne faut plus deux jours mais plutôt deux semaines pour parcourir la même distance. En effet, la profondeur des eaux a baissé de manière drastique au lac Maï Ndombe désormais en deçà d'un mètre et demi. De même, la largeur s'est aussi réduite à M'Fimi où les bans de sable et les pierres menacent dangereusement les embarcations. 
Laurent Essolomwa

Agriculture : l'Unagrico dénonce le lotissement des espaces agricoles et maraîchers à Kinshasa

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Créé le 19 -09-2011 à 01 h00 | AFRIQUE REDACTION | REDACTEUR EN CHEF : ROGER BONGOS | SITE PANAFRICAIN |  ACTUALITE NATIONALE, AFRICAINE ET INTERNATIONALE | Mis à jour le lundi 19 -09-2011 à  13h05 | AFRIQUE REDACTION PAR :LES  DEPECHES DE BRAZZAVILLE


Les agriculteurs, éleveurs et pêcheurs comptent disposer des sièges au Parlement afin de mieux faire entendre leur voix.
L'Union nationale des agriculteurs, éleveurs et pêcheurs du Congo (Unagrico) a organisé une importante une réunion, le 15 septembre au stade cardinal Malula (ex-24 Novembre), pour condamner la spoliation des sites agricoles et maraîchers à Kinshasa. Au cours de cette journée décrétée sans légume, sans poisson frais ni viande fraîche, des maraîchers, pêcheurs et éleveurs de la capitale ont fustigé le lotissement des sites maraîchers situés en grande partie dans les périphéries de la ville, entre autres, Mokali, Masina, Rail I et II, etc. 

Ces espaces de culture et d'élevage existent depuis 1952. Et plus de 50 ans après, l'on procède à leur lotissement, a décrié le président de l'Unagrico, Paul Bukasa Katambayi. « Nous devons bannir la peur et ne plus nous présenter en victimes lorsqu'une autorité passe outre nos droits et spolie nos terres. Le sol appartient à l'État et nous en faisons partie», a-t-il encouragé les agriculteurs, éleveurs et pêcheurs très souvent minorisés dans la société. Et pourtant, a-t-il fait remarquer, toutes les nations du monde, se sont développées à partir de l'agriculture. 

Paul Bukasa s'est cependant rassuré par rapport au discours du président de la République, le 14 septembre à Kingakati, lorsqu'il a évoqué l'importance de l'agriculture. Mais pour mieux faire entendre sa voix et participer à la prise des décisions, a-t-il soutenu, l'Unagrico doit avoir des représentants dans les institutions nationales. Ainsi, Paul Bukasa a-t-il annoncé sa candidature à la députation nationale pour la ville-province de Kinshasa, précisément dans le district de la Tshangu. L'Unagrico, a-t-il ajouté, aligne trois autres candidats députés provinciaux à Kinshasa. 

Avant son adresse à des milliers d'agriculteurs, éleveurs et pêcheurs, le président provincial de l'Unagrico pour Kinshasa, Yengo, a souligné l'objectif de la manifestation du jour : interpeller les décideurs sur la spoliation des terres agricoles à Kinshasa. L'Unagrico, a-t-il affirmé, continuera à revendiquer si les autorités ne réagissent pas sur la question. Il a enfin lancé un message de l'unité pour mieux canaliser la lutte en faveur des intérêts des agriculteurs, éleveurs et pêcheurs de la RDC.

Martin E. Mabada


Énergie : des progrès attendus dans la distribution de l'eau dès décembre prochain

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Créé le 19 -09-2011 à 01 h00 | AFRIQUE REDACTION | REDACTEUR EN CHEF : ROGER BONGOS | SITE PANAFRICAIN |  ACTUALITE NATIONALE, AFRICAINE ET INTERNATIONALE | Mis à jour le lundi 19 -09-2011 à  13h05 | AFRIQUE REDACTION PAR :LES  DEPECHES DE BRAZZAVILLE


Le directeur des opérations de la Banque mondiale, Eustache Ouayoro, a annoncé récemment l'échéance arrêtée sur la base des discussions avec la haute direction de la Régideso (Régie de distribution de l'eau de la République démocratique du Congo).

Une dizaine de jours après sa prise de fonction officielle, le successeur de Marie Françoise Marie Nelly, pour rappel, affectée au Nigéria, attache déjà une attention particulière aux projets de la BM en difficulté.  « Il s'agit d'un secteur qui demande beaucoup d'investissements. Nous sommes impliqués à hauteur de 190 millions de dollars américains dans les villes de Matadi (Bas-Congo), Lubumbashi (Katanga) et Kinshasa. C'est un programme qui a pris du retard mais nous allons travailler très dur pour le faire avancer. Moi-même, j'étais en discussion avec l'administrateur directeur général de la Régideso et nos équipes. Je suis conscient de la réalisation d'ici décembre des progrès significatifs. Nous avons plusieurs opérations dont un programme qui a permis de construire une station de traitement d'eau potable à Djili », a-t-il affirmé.
 Pour le courant électrique, secteur bénéficiaire d'une enveloppe d'un milliard de dollars américains, le haut fonctionnaire international a appelé aussi à des résultats. « Le chantier de l'électricité est très important. Je me suis personnellement rendu compte du problème. Mais, nous avons un milliard de dollars américains. Par le passé, il y a eu aussi quelques difficultés à faire avancer ce programme. Il existe des décisions qui traduisent des engagements pour améliorer les choses. La première responsabilité pour l'avancement de ce portefeuille revient au gouvernement. Le milliard disponible peut être utilisé si la Société nationale d'électricité met ce projet en œuvre. Ce n'est pas nous. Nous ne sommes pas au barrage d'Inga. C'est une responsabilité du gouvernement ». Pour autant, il n'est pas question pour l'institution financière internationale de quitter le secteur énergétique tant les défis à relever sont énormes. 



Une vision pragmatique

Eustache Ouayoro a réaffirmé l'importance de l'enveloppe disponible pour la RDC, à savoir 3 milliards de dollars américains. « Nous avons décaissé à peu près 900 millions de dollars américains. Il reste 2 milliards que l'on doit transformer en réalité sur le terrain ». Sur vingt projets, à peine deux présentent à ce stade une insatisfaction. « Nous pouvons faire mieux. J'ai dit à mes collègues que je veux zéro projet non satisfaisant dans notre portefeuille. Une cellule au niveau du ministère des Finances publiques travaille pour faire avancer les choses. Dans le cas contraire, un projet ne peut rester 6 mois insatisfaisant. Même au sein de la BM, il y a des équipes qui y travaillent ».

Maintenir le dialogue

Le nouveau directeur des opérations a fait état de sa détermination à veiller scrupuleusement à la qualité des rapports entre la BM et le gouvernement. L'institution, a-t-il affirmé, n'a pas pour objectif d'exercer une quelconque pression sur les institutions du pays mais plutôt d'encourager le dialogue pour des solutions à tous les problèmes dans l'exécution des projets. Ce dialogue sera tout aussi permanent avec la presse invitée à consulter régulièrement le site web de la BM ainsi que son département de communication sur toutes les questions relatives aux projets en cours.  « Nous sommes en train de préparer nos stratégies de communication. Le gouvernement, qui a la responsabilité du portefeuille, doit aussi communiquer suffisamment, notamment, sur les raisons de certains disfonctionnements dans les programmes considérés avant tout comme ses programmes et non ceux de la BM », a-t-il martelé. Des rencontres régulières avec les journalistes sont même prévues à cet effet.

Laurent Essolomwa

Photo 1 Eustache Ouayoro, directeur des opérations de la BM en RDC, au cours de son premier tête-à-tête avec la presse

Photo 2 Des avancées attendues au mois de décembre sur le projet de l'eau

Processus électoral : absence de candidature féminine à la présidentielle

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Créé le 19 -09-2011 à 01 h00 | AFRIQUE REDACTION | REDACTEUR EN CHEF : ROGER BONGOS | SITE PANAFRICAIN |  ACTUALITE NATIONALE, AFRICAINE ET INTERNATIONALE | Mis à jour le lundi 19 -09-2011 à  13h25 | AFRIQUE REDACTION PAR :LES  DEPECHES DE BRAZZAVILLE


 

Seule Angèle Makombo Eboum avait clairement affiché  ses ambitions avant de se retirer au profit de Léon Kengo wa Dondo.
Contrairement à 2006, l'élection présidentielle se déroulera sans une seule candidature féminine. C'est ce qui ressort de la publication de la liste provisoire des candidats à la magistrature suprême, le 16 septembre et après le démenti de Nkoy Mafuta sur une quelconque candidature de sa part à la présidentielle. Il va falloir attendre peut être 2016 pour voir une première femme postuler à ce niveau de responsabilité.

La seule à  avoir exprimé clairement ses ambitions est la présidente de la Ligue des démocrates congolais, Angèle Makombo Eboum, dont la candidature a été retirée, en début de semaine, au profit de Léon Kengo wa Dondo. Pourtant, sa candidature avait le soutien de plusieurs autres congolaises qui croient en la chance de la femme pour changer la face de la RDC. Elle s'est effacée pour permettre à l'opposition de présenter une candidature unique telle que souhaitée par la majorité de ses leaders.

À l'heure de la parité où les candidatures féminines sont vivement souhaitées dans les milieux sociaux, politiques, économiques et scientifiques, il aurait été souhaitable que le paysage à ce niveau en soit autrement. C'est dire que par rapport à 2006, la RDC a reculé d'un pas quand on sait que Cathérine Nzuzi wa Mbombo avait eu, à l'époque, le courage de participer à la présidentielle. La présidente du Mouvement populaire de la révolution était opposée à 32 hommes. 

L'absence de la candidature féminine est donc à l'image des institutions de la République où le nombre de femmes est loin du seuil de 30% escompté. Aucun des gouvernements mis en place pendant la législature 2006-2011 n'a donné sa place à la femme. Généralement, elle n'a eu droit qu'à 10% des postes gouvernementaux. Cette situation se vérifie également tant à l'Assemblée nationale qu'à la tête des provinces du pays où gouvernent 11 hommes.

Il faut indiquer que le choix d'un tour unique à la présidentielle a également contribué à décourager les candidatures féminines dans un environnement rocailleux pour les leaders de seconde zone. La donne politique, pensent les analystes, aura sans doute des conséquences dans la suite des événements. Notons que depuis son indépendance, la RDC n'a jamais eu une femme à la tête du gouvernement. 
Jules Tambwe Itagali

Vodacom super ligue : V.Club et Mazembe se neutralisent à Kinshasa 0-0

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Créé le 19 -09-2011 à 01 h00 | AFRIQUE REDACTION | REDACTEUR EN CHEF : ROGER BONGOS | SITE PANAFRICAIN |  ACTUALITE NATIONALE, AFRICAINE ET INTERNATIONALE | Mis à jour le lundi 19 -09-2011 à  13h25 | AFRIQUE REDACTION PAR :OBSERVATEUR


Le match choc du championnat de la Vodacom super ligue s'est joué hier dimanche 18 septembre au stade des Martyrs de Kinshasa. Les deux premiers au classement, l'Association Sportive V.Club de Kinshasa et le Tout Puissant Mazembe de Lubumbashi, ont fait match nul de 0-0.



Le public présent au stade des Martyrs a assisté à un match d'un niveau acceptable, équilibré et d'une bonne organisation au milieu du terrain de part et d'autre. Mais dans l'ensemble, les Corbeaux, par le canal de Trésor Mputu, ont eu plus d'occasions de but à marquer que les Dauphins Noirs. A la fin du temps réglementaire de cette rencontre officiée par le trio arbitral gabonais, les deux équipes n'ont pas su envoyer le cuir dans les filets.

C'est pour la quatrième fois consécutive que les deux clubs se neutralisent en aller et retour en deux ans. La saison dernière, l'on a enregistré le résultat de 0-0 à Kinshasa et 1-1 à Lubumbashi. Cette saison, 1-1 dans la ville cuprifère et 0-0 à dans la capitale congolaise.

Ainsi le classement du 16e championnat de la Linafoot n'a pas connu de modification. Les deux équipes, V.Club et Mazembe, continuent à se séparer par un petit point. Les Dauphins Noirs, détenteurs en titre, comptent actuellement 24 points pour 11 matches joués tandis que leurs poursuivants directs, les Corbeaux, se retrouvent avec 23 points pour le même nombre de rencontres livrées.


Lupopo plus fort qu'Elima

Le même dimanche, le FC Saint Eloi Lupopo de Lubumbashi a rencontré le TC Elima de Matadi au stade de la Kenya dans le cadre du match avancé du championnat de la Linafoot. Les Cheminots du Katanga viennent de renouer avec la victoire en battant les Monstres du Bas Congo sur le score de 2-0 après leur défaite face aux Kinois de RCK.

Grâce à cette victoire, les Lumpas consolident leur troisième place au classement avec 20 points pour 11 matches joués. Les Cheminots restent avec trois matches chocs. Ils vont rencontrer les joueurs de Mazembe, les footballeurs de V.Club ainsi que ceux du DCMP.

Le vendredi dernier, le CS Don Bosco de Lubumbashi a également battu le TC Elima au stade de la Kenya sur le score de 2-0 dans le cadre de la 14e journée. Les Salésiens s'expliquent avec les Kinois du RCK ce lundi 19 septembre au stade de la Kenya.

Ci-dessous les résultats de la semaine dernière et le classement partiel :

Vendredi 16 septembre 2011

15h30 CS Don Bosco - TC Elima 2-0

Dimanche 18 septembre 2011

15h30 AS V.Club - TP Mazembe 0-0

15h30 FC St Eloi Lupopo - Elima 0-0

Clubs MJ MG MP MN BP BC Pts GD

1. V.Club 11 7 1 3 20 6 24 +14

2. Mazembe 11 6 0 5 25 2 23 +23

3. Lupopo 11 6 3 2 12 7 20 +5

4. Don Bosco 11 5 5 1 11 14 17 -3

5. Elima 12 3 4 5 11 15 14 -4

6. RCK 12 4 7 1 9 22 13 -13

7. DCMP 9 3 4 2 9 4 11 +5

8. Malekesa 11 0 10 1 7 29 1 -22


Le directeur des opérations de la Banque mondiale pour la RDC a pris ses fonctions

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Créé le 19 -09-2011 à 01 h00 | AFRIQUE REDACTION | REDACTEUR EN CHEF : ROGER BONGOS | SITE PANAFRICAIN |  ACTUALITE NATIONALE, AFRICAINE ET INTERNATIONALE | Mis à jour le lundi 19 -09-2011 à  13h25 | AFRIQUE REDACTION

 

Eustache Ouayoro : " C'est un honneur pour moi de travailler ici "
Depuis le 5 septembre, Eustache Ouayoro, le nouveau directeur des opérations de la Banque mondiale pour la RDC et le Congo, en remplacement de Marie Françoise Marie Nelly arrivée fin mandat, est installé à Kinshasa pour prendre ses fonctions. Depuis lors, il a pris ses fonctions après avoir présenté ses civilités au ministre des Finances, Matata Ponyo , son interface au sein du gouvernement de la RDC. Le vendredi 16 septembre courant, Eustache Ouayoro a animé sa première conférence de presse à la mission résidente de la Banque mondiale à Kinshasa/Gombe. Au menu, il était question d'une prise de contact avec les médias et de la coopération entre son Institution et la RDC.

D'entrée de jeu, Eustache Ouayoro a fait savoir que c'est un honneur pour lui de travailler en RDC. Il a rendu hommage à son prédécesseur, Marie Françoise Marie Nelly, pour le travail formidable abattu durant son mandat. Il a promis d'inscrire son action en RDC dans cette dynamique et de continuer d'accompagner le gouvernement dans ses efforts de développement. Et cela avec une vision, dira-t-il, pragmatique. Ainsi, le portefeuille des projets de la Banque en RDC est de 3 milliards de dollars US, 1 milliard est déjà décaissé et il reste 2 milliards de dollars US à décaisser, a fait savoir le nouveau directeur des opérations pour la RDC et le Congo. Ce portefeuille de la RDC couvre actuellement 4 secteurs : les infrastructures (57%), le secteur social (20%), la gouvernance (13%) et l'agriculture et l'environnement (9%).

Le directeur des opérations a promis d'améliorer la communication et la politique d'accès à l'information autour des projets. " Les aide mémoire avec le gouvernement seront publiées sur le site Internet de la Banque pour plus de transparence. Notre stratégie de communication est en préparation. La Banque s'ouvre. Le gouvernement doit aussi s'ouvrir. Le gouvernement devra aussi se doter d'une stratégie de communication car les projets financés par la Banque sont des projets du gouvernement ".

 

L'on doit faire plus pour l'agriculture

Parmi les priorités du côté de la Banque mondiale, il a cité : l'électricité, l'agriculture, la santé, la décentralisation, la gouvernance dans le secteur extractif,…Toutefois, il promet de maintenir le dialogue non seulement avec le gouvernement, mais aussi avec le secteur privé, la Société civile, la presse,…Il estime que la presse a un rôle important à jouer pour l'éveil des consciences. Pour cela, la Banque va assurer l'accès à l'information. Sa base des données sera ouverte. Dans ses interventions, la Banque va se focaliser dans les secteurs où elle a un avantage comparatif, les secteurs où elle peut faire la différence (la macroéconomie, la gouvernance, les infrastructures,…). Naturellement, Eustache Ouayoro a mis en exergue la coordination de l'aide, une tâche importante assurée par la Banque mondiale.

Pour ce faire, le DSCRP 2 de la RDC en préparation doit être très clair sur les priorités pour une meilleure coordination de l'aide des partenaires. Entre autres, Eustache Ouayoro estime que ce DSCRP 2 doit miser sur l'agriculture et la productivité, les routes pour évacuer la production, la commercialisation. Consciente du potentiel existant en RDC en termes de terres arables disponibles, de pluviométrie et de ressources humaines,… la Banque mondiale appuie un projet agricole à l'Equateur et sur le Pool Malebo pour une amélioration de la qualité végétale, la création des coopératives agricoles, la mise au point d'un système de stockage,…

" L'on doit faire plus pour l'agriculture tant du côté du gouvernement, de la Banque mondiale, que des partenaires, des gouvernements provinciaux, … ", a ajouté Eustache Ouayoro. Oui le potentiel agricole étant très énorme, l'on peut vraiment faire mieux en RDC, soutiennent des observateurs. L'importation des produits agricoles accroît la vulnérabilité et la dépendance du pays. Elle n'est pas une bonne option pour un pays ayant un potentiel agricole avéré, dans un contexte international marqué par la flambée des prix des produits alimentaires et pétroliers sur le marché mondial.

 

En octobre une conférence sur la forêt en RDC

Interrogé sur la qualité du portefeuille des projets de la RDC, le directeur des opérations a fait savoir qu'il est de la responsabilité du gouvernement pour que ce portefeuille soit sain. Il s'est félicité de l'existence au sein du ministère des Finances d'une cellule de suivi des projets. " Il y a deux projets non satisfaisants sur vingt projets du portefeuille. L'on peut comprendre qu'un projet soit non satisfaisant pendant six mois, mais pas plus. Nous voulons un portefeuille propre pour avoir des résultats pour l'amélioration des conditions de vie et pour décaisser ".

Pour lui, l'option retenue d'avoir désormais des projets sectoriels est bonne car elle comprend deux composantes : des investissements et des réformes institutionnelles. " Sans réformes, les constructions ne servent à rien ". Il a promis d'accroître le portefeuille en coordination avec la BAD. Il plaide pour moins de missions de supervisions afin de donner à l'autorité le temps de travailler plutôt que de passer tout son temps à recevoir des missions de supervision de projets. Et cela au risque de ne faire que cela si ces missions sont fréquentes.

L'occasion a été mise à profit pour annoncer à la presse l'organisation en RDC en octobre d'une conférence sur la préservation de la forêt. A tout seigneur, tout honneur ! D'autant plus que la RDC possède le plus grand massif forestier d'Afrique et une grande biodiversité. Dans la foulée un mois plus tard, il va y avoir une autre conférence à Durban en Afrique du Sud pour la préservation de l'environnement et des opportunités aux populations vivant près des forêts.

A la veille des assemblées annuelles de la Banque mondiale et du FMI prévues du 23 au 25 septembre à Washington (Etats-Unis), Eustache Ouayoro a expliqué qu'il va s'agir d'une rencontre importante pour se pencher sur les grands problèmes de développement : le rôle des femmes, l'envolée des prix des denrées agricoles, le développement humain, les risques qui pèsent sur l'économie mondiale (la crise de la dette en Europe, la surchauffe sur les marchés financiers et boursiers)… " C'est aussi une occasion pour les gouverneurs (ministres des Finances et gouverneurs de Banques Centrales) de rencontrer le management de la Banque mondiale et du FMI pour faire face aux défis du présent et du futur ".

 

2ème directeur des opérations basé à Kinshasa

Pour mémoire, Eustache Ouayoro est un Africain originaire de la Côte d'Ivoire. C'est un ingénieur de génie civil et de génie sanitaire. Il a été directeur du secteur Eau, Assainissement et Développement urbain à la Banque mondiale pour 26 pays d'Afrique dont la RDC durant les années 2007, 2008 et 2009. Avant sa prise de fonction comme directeur des opérations pour les deux Congo, il était conseiller aux opérations dans la région des Caraïbes et d'Amérique latine à la Banque.

C'est en 1990 qu'il a rejoint la Banque en tant que chargé de projets dans le programme Eau et Assainissement du PNUD et de la Banque mondiale. Il a été représentant résident de la Banque mondiale en Haïti. Il a géré avec succès des interventions de développement en Afrique Occidentale et Centrale (y compris la RDC) et dans d'autres pays post conflit.

Au fait, Eustache Ouayoro est le deuxième directeur des opérations pour la RDC avec point d'attache ou résidence à Kinshasa, après Marie Françoise Marie Nelly. Après le réengagement de la Banque mondiale en RDC en 2001, les deux premiers directeurs des opérations : Emmanuel Mbi et Pedro Alba, étaient basés à Washington (Etats-Unis). Pour plus d'efficacité, le management de la Banque mondiale a décidé que le directeur des opérations pour la RDC soit basé à Kinshasa.

Bien que vivant à Kinshasa, celui-ci est aussi en charge des opérations du Congo/Brazzaville. Actuellement, tous les directeurs des opérations de la Banque mondiale en Afrique sont basés sur le continent africain.


Didier Munsala Buakasa

PAR :OBSERVATEUR
 

Etat des lieux de la nation

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Créé le 19 -09-2011 à 01 h00 | AFRIQUE REDACTION | REDACTEUR EN CHEF : ROGER BONGOS | SITE PANAFRICAIN |  ACTUALITE NATIONALE, AFRICAINE ET INTERNATIONALE | Mis à jour le lundi 19 -09-2011 à  13h25 | AFRIQUE REDACTION PAR :OBSERVATEUR

 


 

Vital Kamerhe dresse un tableau sombre
Lors d'un point de presse tenu en sa résidence de la commune de la Gombe, le vendredi 16 septembre 2011, le président national de l'Union pour la nation congolaise' (UNC), Vital Kamerhe, a déclaré que la RDC est plongée dans le noir au sens propre et figuré du terme. Il a cité pour preuve les conditions précaires dans lesquelles vit la quasi-totalité de la population avec moins de 5 dollars par jour, ainsi que le manque quasi permanent de l'énergie électrique qui plonge la capitale Kinshasa et les grandes villes du pays dans le noir. A ce propos, il a affirmé que jamais Kinshasa n'a connu une telle situation depuis des années.

 

Dans le domaine sécuritaire, le leader de l'UNC a stigmatisé la violence qui est devenue permanente surtout dans la partie Est de la RDC. A titre illustratif, il a parlé de la tension qui règne à Bukavu où des éléments des FARDC sont sur le point de manifester leur ras-le-bol suite aux mauvaises conditions dans lesquelles ils vivent. Face à cette dangereuse situation, il en a appelé à la mise sur pied d'une armée républicaine constituée des hommes bien formés, et à qui le gouvernement allouerait une solde digne et offrirait un logement décent dans des casernes bien construites.

Concernant les droits de l'homme, Vital Kamerhe a déploré l'assassinat des militants des Ongs chargées de la défense des droits humains et exigé le jugement et la condamnation des auteurs de ces crimes. Il a demandé la vérité sur le meurtre du secrétaire exécutif de l'Ong " La Voix des Sans Voix pour les droits de l'homme (VSV ", Floribert Chebeya Bahizire dont le procès n'a pas révélé les vrais commanditaires.

S'agissant du social des Congolais, le patron de l'UNC a laissé entendre qu'en dépit de l'atteinte du point d'achèvement du mécanisme PPTE, le commun des Congolais n'a rien vu venir. Les salaires sont restés modiques dans les différents secteurs de la vie nationale. Pour ce, il s'est appuyé sur la grogne des magistrats qui menacent de déclencher une grève dans quelques jours après la déclaration du président de la République à Kingakati devant les membres de sa famille politique. A cette occasion, Joseph Kabila avait révélé qu'un magistrat touche 1.600 USD alors qu'en réalité celui-ci a 485 USD. Cette contre-vérité montre que, le chef de l'Etat a été induit en erreur par ses services, a souligné Vital Kamerhe.

En ce qui concerne les infrastructures, le leader de l'UNC tout en se réjouissant du souci du gouvernement de doter la ville de Kinshasa d'une voirie moderne, a cependant stigmatisé la surfacturation des travaux entrepris avant de déplorer le mauvais choix des priorités.

La lecture de Vital Kamerhe de la situation que traverse la RDC est contraire à celle du président Kabila qui, devant les membres de la MP réunis dans sa ferme de Kingakati, a plutôt dressé un bilan positif de son action. " Nous avons réalisé des progrès notables ", a-t-il déclaré à cette occasion.

Ces deux prestations intervenues en l'espace de quelques jours augurent d'une campagne électorale intéressante au cours de laquelle les Congolais attendent des propositions concrètes susceptibles de les faire sortir du tunnel dans lequel ils sont enfermés.

C'est à juste titre que Vitalm Kamerhe a attiré l'attention de la CENI et du Conseil supérieur de l'audiovisuel et de la communication (CSAC) sur la violation de la loi électorale dont se rendent coupables certains candidats qui privatisent les médias publics et sont déjà en campagne avant terme.

 

Rombaut Ot.


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