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Channel: AFRIQUE REDACTION . L'information en continu ! Afrique au cœur de l’actualité...Infos News sur la RDC, les brèves de la dernière minute. Synthèse sur l’actu internationale. rdcongo-kinshasa, Nord et Sud KIVU, Kinshasa, Bas Congo, Dongo, Equateur, Maniema, Lubumbashi, les deux Kasai. Rédacteur en Chef : BONGOS Roger
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Lac Tanganyika: Plusieurs victimes dans un naufrage

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Créé le 19 -09-2011 à 01 h00 | AFRIQUE REDACTION | REDACTEUR EN CHEF : ROGER BONGOS | SITE PANAFRICAIN |  ACTUALITE NATIONALE, AFRICAINE ET INTERNATIONALE | Mis à jour le lundi 19 -09-2011 à  13h25 | AFRIQUE REDACTION PAR :AFRIQUE EN LIGNE


 

Un vent fort serait à l'origine du naufrage d’un bateau de transport de personnes et de marchandises en provenance de la République Démocratique du Congo (RDC) à destination du port de Rumonge, dans le Sud du Burundi, qui a entraîné la mort par noyade d'au moins 4 individus, alors que 8 autres ont été grièvement blessés et un nombre non encore connu porté disparu, a annoncé la radio nationale burundaise, citant des rescapés.


La Marine burundaise s’est portée au secours du bateau qui aurait chaviré sous un vent fort qui a secoué, la nuit dernière, les eaux du lac Tanganyika, commun aux deux pays, à en croire la même source.

La piste d'une surcharge à bord ne serait pas non plus à écarter, d'après toujours la radio burundaise qui a fait état d'un bateau qui transportait entre 20 et 26 passagers, ainsi que des tonnes de planches en bois, des sacs de charbon ou encore du maïs destinés au marché burundais.

Un grand nombre d’accidents de bateaux surchargés a été rapporté ces derniers temps sur les voies navigables de la RDC voisine, causant chaque fois des dégâts humains et matériels importants.

Au niveau du lac Tanganyika, ce sont surtout des actes de piraterie qui sont régulièrement signalés par les pêcheurs des deux pays.


Mandature 2006-2011 : Le bilan fait des dégâts - Grève des magistrats : nouvelles A.G.E. ce lundi

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Créé le 19 -09-2011 à 01 h00 | AFRIQUE REDACTION | REDACTEUR EN CHEF : ROGER BONGOS | SITE PANAFRICAIN |  ACTUALITE NATIONALE, AFRICAINE ET INTERNATIONALE | Mis à jour le lundi 19 -09-2011 à  13h25 | AFRIQUE REDACTION PAR :LE PHARE

 

 

Les magistrats congolais ont déclenché, depuis le jeudi 15 septembre, une grève illimitée ayant pour toile de fond l’inadéquation entre les salaires qui leur sont actuellement payés et les taux livrés par le Chef de l’Etat, dans son discours-bilan du mercredi 14 septembre Selon des sources proches des « toges noires »; des pourparlers ont eu lieu, en fin de semaine, entre les syndicalistes de la magistrature et des officiels.

C’est pour faire rapport des résultats de ces  négociations que le Synamac notamment donne rendez-vous à sa base ce lundi 19septembre à la mi- journée à l’endroit habituel, entendez la Cour d’Appel de Kinshasa. Il appartiendra à la «base» de lever l’option, de la suspension ou du maintien de la grève.
Selon des informations en circulation dans les couloirs des cours, tribunaux et parquets, la question’ de la fourchette de 1.600 dollars déclinée par la plus haute autorité du pays comme salaire du magistrat demeure pendante. II. semble que lors des concertations de vendredi et samedi, le « banc » officiel aurait proposé, à défaut de payer dans l’immédiat l’intégralité des 1.600 dollars, une démarche visant une progression par paliers, comme c’est le cas pour le barème de Mbudi déjà appliqué aux cadres et agents de l’Administration publique classique.
Le premier palier, indique-t-on avec le maximum de réserve, pourrait s’articuler autour de 450 à et 500 dollars le mois, avec possibilité de libération dès la paie d’octobre 2011.
Les syndicalistes des magistrats et leurs interlocuteurs pourraient ensuite débattre des modalités d’exécution d’autres paliers, jusqu’au plafond de 1.600 dollars américains.
La « base, » va-t-elle, souscrire à cette ébauche de solution pour la sortie de la crise ? La question reste posée.
                                                                                                               Kimp

L’Shi plongé dans le noir - Moïse Katumbi très remonté contre Kinshasa

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Créé le 19 -09-2011 à 01 h00 | AFRIQUE REDACTION | REDACTEUR EN CHEF : ROGER BONGOS | SITE PANAFRICAIN |  ACTUALITE NATIONALE, AFRICAINE ET INTERNATIONALE | Mis à jour le lundi 19 -09-2011 à  13h25 | AFRIQUE REDACTION PAR :LE PHARE

 



Une grande partie de la ville de Lubumbashi est privée de courant électrique depuis vendredi 16 septembre. L’incendie de l’une des machines de la Société nationale d’électricité (Snel) appelée répartiteur sud, installé à la Gecamines, est à la base d’une coupure d’électricité. Les responsables dé la Snel déplorent d’énormes dégâts matériels.
L’incident s’est produit autour de 15 heures locales. Les camions anti incendie de la mairie de Lubumbashi et de la RDA ont pu maîtriser le feu. Mais c’était trop tard. Le gros du répartiteur sud était calciné.
A la base, l’explosion du disjoncteur. Ces installations électriques datant de l’époque coloniale n’ont jamais été renouvelées.
Arrivé sur le lieu, le gouverneur de province n’a pas caché son amertume:
«Tout ça, c’est la faute du gouvernement central. J’avais tiré la sonnette d’alarme depuis mon entrée en fonction, il y a quatre ans. Nous aurions pu éviter ces dégâts en dépensant 500 mille dollars. Mais c’était sans réponse. »
« Chaque mois, la direction provinciale de la Snel/ Katanga verse 8’ millions de dollars américains à la direction centrale qui ne rétrocède rien. Ce Katanga, devenu vache laitière pour Kinshasa, en a assez », affirme Moise Katumbi.
Le gouverneur exige que le ministre de l’Energie arrive à Lubumbashi pour apporter des solutions à cet incendie.

La Cite de Dongo : Une maladie inconnue tue les enfants de moins de 5 ans

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Créé le 19 -09-2011 à 01 h00 | AFRIQUE REDACTION | REDACTEUR EN CHEF : ROGER BONGOS | SITE PANAFRICAIN |  ACTUALITE NATIONALE, AFRICAINE ET INTERNATIONALE | Mis à jour le lundi 19 -09-2011 à  14h05 | AFRIQUE REDACTION PAR :CONGO NOUVEAU

 


Une mystérieuse maladie (non encore identifiée) attaque quatre localités du district du Sud-Ubangi. Elle a déjà causé la mort des enfants de moins de 5 ans dans le secteur de Dongo. Selon Désiré Manyale, chef de ce secteur, la maladie remonte au début du mois d’août 2011. Les localités confrontées à cette maladie sont Monzaya, Enyele, Vaka et Imese. Elle se manifeste par une forte fièvre, l’anémie et la déshydratation. Elle aurait causé plusieurs décès parmi les enfants de moins de 5 ans, indique le chef de secteur.
Radio Okapi qui a livre cette information, n’a pas pu joindre le médecin chef de zone de santé de Mokonzi pour obtenir la confirmation de ces informations. Pour sa part, le député provincial Jean-Marie Motema, élu de Kungu, lance un appel à l’aide aux hommes de bonne volonté et aux ONG afin de sauver les enfants en proie avec cette maladie non encore identifiée. Il sollicite également une intervention médicale des humanitaires et des partenaires du secteur de santé du gouvernement.

Sous l’appui de l’UNESCO: Les femmes des Grands Lacs tiennent la première réunion de leur Conseil d’administration

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Créé le 19 -09-2011 à 01 h00 | AFRIQUE REDACTION | REDACTEUR EN CHEF : ROGER BONGOS | SITE PANAFRICAIN |  ACTUALITE NATIONALE, AFRICAINE ET INTERNATIONALE | Mis à jour le lundi 19 -09-2011 à  14h05 | AFRIQUE REDACTION PAR :CONGO NOUVEAU

 



La première réunion du conseil d’administration du centre régional de recherche et de documentation sur les femmes, le genre et la construction de la paix dans la région des grands Lacs s’est ouverte samedi 17 septembre à Kinshasa. Selon ses initiateurs, ce centre qui bénéficie de l’appui de L’UNESCO, se veut un instrument phare pour le renforcement de capacités des femmes de la région.

Il permettra également de multiplier des opportunités d’autonomisation pour un travail en synergie des femmes. Son objectif est de voir toutes les femmes de la région devenir réellement des artisanes de la paix. Pour Jane Freedman, spécialiste du programme section « droits de l’homme et égalité de genres» à l’UNESCO, la question de genre reste une priorité globale: «Pour l‘UNESCO, c ‘est l‘une des priorités globales de cette organisation, de lutter et de promouvoir le genre. Le centre est une initiative des pays membres pour combler le manque de recherche et de données sur la problématique du genre. L‘UNESCO offre donc son expérience dans la mise en place d’un centre de recherche, de programmes d’enseignement pour les universités. Le but est de créer une dynamique de recherche et d ‘enseignement sur le genre, susceptible, de créer l’égalité entre les hommes et les femmes...».

SUITE AU DISCOURS BILAN DU CHEF DE L’ETAT - Les magistrats vont en grève pour réclamer le salaire de 1.600 USD

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Créé le 19 -09-2011 à 01 h00 | AFRIQUE REDACTION | REDACTEUR EN CHEF : ROGER BONGOS | SITE PANAFRICAIN |  ACTUALITE NATIONALE, AFRICAINE ET INTERNATIONALE | Mis à jour le lundi 19 -09-2011 à  14h05 | AFRIQUE REDACTION PAR :CONGO NOUVEAU




Les magistrats affiliés au Syndicat autonome des magistrats du Congo (SYNAMAC) ont décidé d’observer un arrêt de travail illimité dès ce samedi 17 septembre 2011 sur toute l’étendue du territoire national. Ils réclament le paiement de leur salaire de 1.600 USD pour le dernier magistrat comme a déclaré le chef de l’Etat congolais Joseph Kabila dans le discours bilan de son mandat, mercredi 14 septembre 2011 à Kinshasa.
La décision d’aller en grève a été prise vendredi 16 septembre 2011 à Kinshasa, à l’issue de l’assemblée générale du SYNAMAC. Le premier vice-président de ce syndicat, Edmond Isofa, rappelle que le SYNAMAC a déposé, le 1er août 2011, un cahier des charges au Premier ministre Adolphe Muzito pour réclamer une augmentation salariale. «Avec le discours du président de la République, les magistrats ont estimé qu’il y a lieu de clarifier la situation et que leur dû leur soit effectivement payé avant de reprendre le travail. Sur le terrain, le dernier magistrat touche à peine 495 dollars», a-t-il déclaré.
Jeudi 15 septembre au lendemain du discours du président Kabila, les magistrats avaient déserté leurs bureaux au palais de justice de Kinshasa demandant à ce que la différence de leurs salaires détournés soit restituée avec effet rétroactif.

POUR LES AVOIR TRAITES DE SORCIERS - Les chefs coutumiers congolais se fâchent contre Denis Lessie

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Créé le 19 -09-2011 à 01 h00 | AFRIQUE REDACTION | REDACTEUR EN CHEF : ROGER BONGOS | SITE PANAFRICAIN |  ACTUALITE NATIONALE, AFRICAINE ET INTERNATIONALE | Mis à jour le lundi 19 -09-2011 à  14h05 | AFRIQUE REDACTION PAR :CONGO NOUVEAU

 




La guerre change de fusil d’épaule. L’homme de Dieu et prophète congolais Denis Lessie, le tout nouvel évêque président des Nouvelles églises de réveil réformée du Congo (NERRC) ne se bat plus avec ses compères hommes de Dieu. Désormais, cet homme de Nzondo, représentant légal de l’Eglise Arche de Noé a des nouveaux adversaires: les chefs coutumiers de la RDC. Au cours de leur sortie médiatique du samedi 17 septembre 2011, les autorités traditionnelles congolaises s’insurgent du fait que Denis Lessie les a traitées des sorciers.

A chacun son rôle et sa mission. C’est la leçon que l’on peut tirer de la déclaration des chefs coutumiers congolais faite dans la matinée de samedi 17 septembre 2011 au siège administratif de la RTVS1. Décidemment, les autorités traditionnelles congolaises se sont décidées de remettre le prophète charismatique de l’Eglise Arche de Noé sur les rails. Selon les informations livrées par la plupart de ces chefs coutumiers qui s’étaient réunis le week-end dernier, dans ses interventions médiatiques faites récemment, le pasteur Evêque président des NERRC n’avait pas hésité de les comparer à des sorciers. Donc, des personnes mystérieuses opérant dans l’obscurité et ayant pour mission première de causer du mal à l’ensemble de la population congolaise. Pour lui enseigner, les chefs coutumiers concernés ont dressé un tableau concernant le prophète Denis Lessie.
Selon eux, ils sont mieux placés pour parler de la vie de cet homme de Dieu congolais. «Nous le connaissons très bien et c‘est depuis son enfance», a souligné une autorité traditionnelle au cours de cet entretien avec la presse. En parlant de la vie de Denis Lessie, un parmi les chefs coutumiers présents à cette rencontre à la RTVS1 a fait savoir que lui-même Denis Lessie est le fils d’un grand chef coutumier du village de Tolo, dans le territoire de Kutu, l’un de la province de Bandundu. «Le fils d’un lion est un lion», a poursuivi un autre chef coutumier. Par toutes ces déclarations, les chefs coutumiers ont laissé entendre que Denis Lessie n’est pas permis de les traiter ainsi. Sur ce, ils ont fait savoir que par le fait d’être fils d’un chef coutumier, Denis Lessie doit nettement reconnaître que son père fut également un sorcier. «Comme le fils d’un sorcier est également un sorcier, Denis Lessie est aussi sorcier», ont conclu les chefs coutumiers.
                                                                                         Rachel Mwana Mboka

DESSERTE EN ELECTRICITE A KINSHASA - Après Yengo égale avant Yengo

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Créé le 19 -09-2011 à 01 h00 | AFRIQUE REDACTION | REDACTEUR EN CHEF : ROGER BONGOS | SITE PANAFRICAIN |  ACTUALITE NATIONALE, AFRICAINE ET INTERNATIONALE | Mis à jour le lundi 19 -09-2011 à  14h05 | AFRIQUE REDACTION PAR :CONGO NOUVEAU 




La solution pour résorber les failles constatées dans la desserte en électricité à Kinshasa en particulier ne consistait nullement au changement du comité de gestion de la Société nationale d’électricité (SNEL). Mais bien plus, dans la recherche de la causalité de ce mal qui sévit plus d’un. Le départ du comité Yengo n’a pas non plus résolu le problème.

L’opinion constate avec amertume que le problème de la desserte en électricité n’a pas jusqu’ici trouvé son dénouement. L’éviction du comité Daniel Yengo n’a pas non plus résolu l’équation. Car, bien qu’à quelques semaines seulement de la prise de pouvoir par le comité entrant que d’aucuns pensaient plus performant, les failles constatées jusqu’ici dans la fourniture d’électricité paraissent intactes. Pas de solution pour résorber cette carence. Les abonnés de la SNEL s’interrogent comment cette société établit ses factures de consommation pendant que le service n’est pas rendu. Pire encore, l’on assiste à une surfacturation pour certains abonnés.
Des communes entières si pas toute la capitale demeurent dans le noir. Dés câbles dénudés et à même le sol se signalent dans beaucoup de coins de la capitale.
Ce qui fait penser à plus de cas d’électrocution lors de la saison des pluies qui s’annonce déjà à nos portes. D’aucuns affirment que la période avant Yengo égale après Yengo.
Donc, le problème reste encore entier voire s’aggrave davantage. L’éviction du comité Yengo n’a donc pas été la solution qu’il fallait. Il faut dans ce cas rechercher le mal ailleurs. (A suivre)


Les vérités de Bahati à Joseph Kabila : « La population ne veut pas entendre parler de vous à l’Est »

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Créé le 19 -09-2011 à 01 h00 | AFRIQUE REDACTION | REDACTEUR EN CHEF : ROGER BONGOS | SITE PANAFRICAIN |  ACTUALITE NATIONALE, AFRICAINE ET INTERNATIONALE | Mis à jour le lundi 19 -09-2011 à  14h05 | AFRIQUE REDACTION PAR :CONGO NOUVEAU




Le désamour entre Joseph Kabila Kabange et la population de l’Est de la République Démocratique du Congo, singulièrement celle de l’ex-Kivu est un secret de polichinelle en dépit de l’allégeance de quelques cupides chefs coutumiers au président sortant. Joseph Kabila a donc du souci à se faire surtout quand on sait qu’aux élections de 2006
c’est l’ex-Kivu qui lui aurait accordé sa confiance avec un score à la soviétique de plus de 90% sous prétexte que le successeur désigné à Laurent-Désiré Kabila serait l’artisan de la paix au pays et dans la région.
A beau mentir qui vient de loin ! Et parce qu’on ne peut tromper tout le monde tout le temps, la population de l’ex-Kivu a fini par dire tout le mal qu’il pense de Kabila qui s’apprête à solliciter son suffrage en novembre prochain.

De retour de Bukavu, chef- lieu de la province du Nord-Kivu, la semaine dernière, Modeste Bahati Lukwebo, kabiliste devant l’Eternel, a été reçu par Joseph Kabila Kabange et a eu le courage de lui dire le désamour qu’éprouvent les populations de l’Est à son encontre. Et pour cause, la non visibilité de Cinq chantiers : pas d’eau, pas d’électricité, pas d’emplois.... Il faut y ajouter l’absence des voies de communication qui relève encore du monde des idées.
L’autre reproche fait au Président sortant par les Kivutiens, c’est l’insécurité quotidienne entretenue par les autorités politiques et militaires de Kinshasa accusés d’utiliser des Interhamwe pour faire fortune en exploitant les mines (or et coltan notamment).
Pour les populations du Kivu, la responsabilité de Joseph Kabila et de son Gouvernement est engagée parce qu’en ne payant pas les policiers et autres militaires. Conséquence : ces derniers n’ont d’autre choix que d’investir des mines pour exploiter le coltan et l’or et y semer mort et désolation parmi la population. Les militaires qui ne vont pas dans les mines s’illustrent pour leur part par des viols et autres pillages parce que leurs soldes sont détournés par des officiers supérieurs à partir de Kinshasa où l’impunité leur est garantie.

Nomination des officiers décriés
L’autre cause du désamour entre Joseph Kabila et les Kivutiens, c’est la nomination des officiers du Conseil National pour le Développement du Peuple (CNDP) - le parti créé par l’ancien chef rebelle Laurent Nkunda - à la tête de toutes les troupes à partir de Kalemie (au Katanga) jusqu’à Aru (en Province Orientale). Or, ces officiers sont considérés, non sans raison, par la population comme des criminels.
Pour les populations du Kivu, la plupart des officiers du CNDP nommés par Kabila à la tête des troupes sont des citoyens rwandais. Et cela, les Kivutiens ne l’acceptent pas du tout. Ce n’est pas tout.
L’eau potable manque à Bukavu où le niveau du Lac a baissé au point que la population boit l’eau du Lac dans lequel il est en plus obligé de se baigner. Le correspondant de Congoone à Kinshasa qui revient de Bukavu s’en est rendu compte.
Pour toute réaction, Joseph Kabila déclare «Mais Marcellin Chissambo (NDRL gouverneur du Sud-Kivu) ne m ‘a rien dit de tout cela». Traduction le gouverneur du Sud-Kivu me dit toujours que tout va bien. Que va faire Joseph Kabila? Que faire maintenant que Modeste Bahati Lukwebo a dit la vérité cachée? La première proposition faite au président Joseph Kabila par Modeste Bahati lui-même est de sauver la face en commençant par déplacer les officiers du CNDP en les envoyant dans d’autres provinces. On parle, par exemple, des provinces de deux Kasaï. Pour leur part, les récalcitrants devraient être sanctionnés.
Question : Joseph Kabila aura-t-il le courage de sévir contre ses anciens alliés Maï-Maï ? Le doute est permis quand on sait qu’un ancien milicien Maï-Maï, sieur Zabuloni, nommé colonel par Joseph Kabila, refuse de quitter son poste de commandant de police à Masisi et de rejoindre sa nouvelle affectation à Goma, chef-lieu de la province du Nord-Kivu, en tant que commandant de la police d’assainissement et de calamités. Le fameux colonel Zabuloni et ses hommes préfèrent camper à Lushebwe, non loin de Masisi, où ils perçoivent, sans titre ni droit, 50 dollars américains par véhicule.
La leçon à tirer des «confidences» de Modeste Bahati à Joseph Kabila est que le déficit de leadership est évident et que l’heure de l’alternance a sonné pour que la République Démocratique du Congo soit enfin gouverné après quatorze longues années de pilotage à vue par la kabilie.
Raymond LUAULA
In www.congoone.net du 11 septembre 2011

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PAR LE DEPOT DE SA CANDIDATURE A LA MAGISTRATURE SUPREME - Adam Bombole décide à occuper le fauteuil présidentiel

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Le dépôt de  candidature à la iL4 présidentielle du 28 novembre 2011 s’est clôturé sur une note de satisfaction, renseigne la Commission électorale nationale indépendante (CENI). Au total, onze candidats ont été officiellement retenus pour cette joute. Parmi eux, une figure de proue du Mouvement pour la libération du Congo (MLC), Adam Bombole Intole, député national et membre du Collège des fondateurs de ce parti. Ce dernier défraie la chronique du fait qu’il se lance dans la course à la magistrature suprême en tant qu’indépendant.

Adam Bombole, député national et cadre du MLC, a déposé sa candidature pour la course à la magistrature suprême.
Ce grand combattant du parti cher à Jean-Pierre Bemba Gombo qui a eu à militer depuis les premières heures de cette formation politique aux côtés du chairman, n’a pas voulu laisser échapper cette opportunité. Postulant en indépendant, Adam Bombole se dit certain d’obtenir les suffrages qui lui permettront à occuper le fauteuil présidentiel.
Candidat indépendant, tout simplement parce qu’il se tient au strict respect des résolutions du collège des fondateurs qui a décidé de ne présenter aucun autre candidat à cette joute au motif que le leader du MLC reste encore incarcéré à la Haye au Pays-Bas par la Cour pénale internationale (CPI). Face à cette impossibilité, le MLC qui se veut toujours fidèle au Chairman Bemba, a résolu au cours de ses réunions en interne, de ne jamais présenter un autre candidat à la présidentielle de novembre prochain.
Toutefois, le MLC continue à négocier avec les autres formations de l’opposition pour arriver à une candidature unique de l’opposition, indique ce parti. Et le présidentiable Adam Bombole s’inscrit sur cette ligne.
                                                                                        Rachel Mwana Mboka

Les vaillants combattants arrêtés devant la permanence du SOS Racisme ce soir à 17 heures 45.

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Créé le 19 -09-2011 à 01 h00 | AFRIQUE REDACTION | REDACTEUR EN CHEF : ROGER BONGOS | SITE PANAFRICAIN |  ACTUALITE NATIONALE, AFRICAINE ET INTERNATIONALE | Mis à jour le lundi 19 -09-2011 à  19h05 | AFRIQUE REDACTION PAR : ROGER BONGOS

 

DSCN7855.JPG

Les vaillants combattants arrêtés devant la permanence du SOS Racisme ce soir à 17 heures 45.

Ils protestaient contre le communiqué émis par cette association à l'encontre de la diaspora Congolaise...Leur revendication était : demande d'explication, droit de réponse et excuses...

Ils sont en garde à vue commissariat du 15 èm arrondissement, la rue Vaugirard.. Tél. : 01 58 68 81 00

Information Afrique Rédaction
Roger BONGOS


Voila object qui a permis les combattants de réagir !


Communiqué du RCK ( Résistants, Combattants Kongolais ) N° 19092011/02


Tous devant le, 51 avenue de Flandre. 75019 Paris, pour protester contre les déclarations faites à l'encontre des Congolais de la diaspora par le SOS RACISME. Demain lundi 19 septembre 2011 à 15 heures précises, métro Riquet (ligne 7) pour un Sit-in et demande d'explication à cette association par rapport à son communiqué insultant à l'égard de la diaspora Congolaise ! Écrivez également pour protester contre cette association partisane et partiale..Téléphonez aussi au Tél : 01 40 35 36 55 - Fax : 01 40 35 74 10 pour exprimer votre d'accord avec le communiqué sans fondement de cette association...

 

 

SOS Racisme dénonce les attaques racistes perpétuées à l’encontre des rwandais en marge du déplacement de Paul Kagamé

 

SOS Racisme dénonce avec force les agressions racistes dont furent victimes de nombreux Rwandais, autour de la visite officielle de Paul Kagamé en France, notamment en marge de sa rencontre à Aubervilliers avec la diaspora rwandaise, perturbées par des manifestations d’opposants.

 

Les attaques perpétuées par des groupes, vraisemblablement issus de RDC, ont ciblé des individus isolés, qui ont été insultés, agressés et tabassés dans les transports en commun ou encore dans la rue.

 

SOS Racisme s’inquiète également du déferlement de haine constatée sur la toile à l’encontre des rwandais, allant jusqu’à appeler au viol des femmes au Rwanda.

 

Pour Dominique Sopo : « il est de la responsabilité  de la justice de faire toute la lumière sur ces agressions dont on ne peut ignorer la violence spécifique lorsqu’elle concerne des personnes identifiées comme rescapées d’un génocide . Si le caractère raciste de ces attaques se révélait avéré, SOS Racisme se réserve le droit de se porter partie civile auprès des victimes ».

 

VOIR LE LIEN

 

http://www.sos-racisme.org/content/sos-racisme-denonce-les-attaques-racistes-perpetuees-l%E2%80%99encontre-des-rwandais-en-marge-du-dep

 

 

 

 

Observations sur les précédents de SOS Racisme

 

 

 

http://www.france-rwanda.info/article-racisme-devrait-serieusement-envisager-de-demettre-dominique-sopo-59619890.html

 

 

SOS Racisme devrait sérieusement envisager de démettre Dominique Sopo

 

VOUS AUSSI, DEMNDEZ LA DEMISSION DE DOMINIQUE SOPO

 

De : stephane.sonck<stephane.sonck@gmail.com>

Date : 25 octobre 2010 10:19

Objet : En réaction à  la déclaration de Dominique Sopo (SOS Racisme) : « Évoquer le sang des Hutu, c'est salir le sang des Tutsi »

À : dominique.sopo@sos-racisme.org

 

M. Dominique Sopo

SOS Racisme

Bureau national

51, avenue de Flandre

 

75019 Paris

 

Copie à tou s les comités de SOS Racisme

Copie à l’attention du Parlement de la République française

Copie à la Fédération internationale des droits de l'homme

Copie à Human Rights Watch

Copie à l’attention de la Presse




Concerne :   « Évoquer le sang des Hutu, c'est salir le sang des Tutsi» - Dominique Sopo, président de SOS Racisme

 

Monsieur Sopo,




Pierre Péan était poursuivi par SOS Racisme pour «diffamation raciale» et « discrimination raciste» à cause de quatre pages de son livre « Noires fureurs, blancs menteurs » (Ed. Fayard), publié fin 2005, sur le génocide rwandais (1).

SOS Racisme avait déposé plainte en octobre 2006, lui reprochant d'avoir écrit que les Tutsis avaient « recours au mensonge  et à la dissimulation» ou étaient des « professionnels de la manipulation».

Pierre Péan et l’éditeur Claude Durand ont été relaxés.

Force est de constater que la publication le 1eroctobre 2010 durapport du Conseil des Droits de l'homme des Nations unies(CDH) sur les atrocités commises en République démocratique du Congo pendant la période 1993-2003 (2) donne raison à Pierre Péan puisque le régime de Kagame a toujours nié sa responsabilité …

Pierre Péan avait déclaré lors de ce procès : « Je m’incline devant la douleur des victimes», mais sans s’excuser comme le lui demandaient les avocats de SOS Racisme.

Vous avez déclaré durant ce procès perdu par SOS Racisme : « Évoquer le sang des Hutu, c'est salir le sang des Tutsi» (3)

C'est honteux, Monsieur Sopo. Auriez-vous en d’autres temps déclaré : « Evoquer le sang des allemands, c’est salir le sang des juifs » ?

Vous n'avez pas réagi aux lettres de la FEIDARdes 15 mars et 31 juillet 2010vous demandant de clarifier votre déclaration et de présenter vos excuses à tous les rwandais qui ont perdu des membres de leur famille au Rwanda et dans les forêts du Zaïre.

Etes-vous conscient que vous avez, en tant que président de SOS Racisme, commis un amalgame sans précédent ?Vous déshonorez votre fonction et ternissez la noble mission de l’association que vous présidez : la lutte contre le racisme.

Allez-vous maintenant, à votre tour, vous incliner devant la douleur des victimes de cette tragédie ? Le rapport de l’O.N.U. vous y oblige.

Je vous invite pour ce faire à assister le 31 octobre 2010 à la journée de commémoration en hommage aux victimes des crimes de masse commis en RDC entre 1993 et 2003(4) mais je ne vous demande pas des excuses car vous êtes inexcusable.

En cas d'absence de votre part, ou d'un représentant de SOS Racisme, il faudra considérer que, malgré le procès qu’a perdu SOS Racisme contre Pierre Péan et le rapport de l'ONU, vous persistez à manquer de respect aux victimes de cette tragédie.

En attendant cette commémoration, je vous recommande vivement la lecture et la méditation de l'ouvrage ci-dessous.

Il est plus que temps que vous clarifiez votre déclaration « Évoquer le sang des Hutu, c'est salir le sang des Tutsi».

A défaut de réaction de votre part, SOS Racisme devrait sérieusement envisager de vous démettre.

Stéphane Sonck

-------

(1)  Pierre Péan relaxé

http://www.rfi.fr/actufr/articles/107/article_74509.asp

(2)  
Congo: Le rapport qui accuse

http://www.parismatch.com/Actu-Match/Monde/Actu/Congo-Le-rapport-qui-accuse-215753

« Ces attaques systématiques et généralisées (...) révèlent plusieurs éléments accablants qui, s'ils sont prouvés devant une juridiction compétente, pourraient être qualifiés de crimes de génocide", estime enfin le document. Et les enquêteurs d'étayer leurs accusations, constatant "la nature systématique, méthodologique et préméditée des attaques répertoriées contre les Hutus", "l'usage extensif d'armes blanches - principalement des marteaux - et les massacres systématiques de survivants après la prise des camps».

Parmi les "dizaines de milliers de victimes", ils dénombrent "une majorité d'enfants, de femmes, de personnes âgées et de malades, souvent sous-alimentés, qui ne posaient aucun risque pour les forces attaquantes". Ces lignes ont suscité la fureur du régime rwandais de Paul Kagame, qui fonde toute sa légitimité sur le fait d'avoir mis fin au génocide de 1994 contre les Tutsis qui a fait quelque 800.000 morts selon l'ONU.

(3)   « Évoquer le sang des Hutu, c'est salir le sang des Tutsi » - Mr Sopo

http://www.france-rwanda.info/article-la-feidar-relance-sa-demande-de-clarification-a-d-sopo-president-de-sos-racisme-56652166.html

(4)  Journée de commémoration en hommage aux victimes des crimes de masse commis en RDC entre 1993 et 2003

http://www.france-rwanda.info/article-journee-de-commemoration-en-hommage-aux-victimes-des-crimes-de-masse-commis-en-rdc-entre-1993-et-2003-58896792.html

 

Coup d'arrêt à la pré-campagne

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Créé le 20 -09-2011 à 14 h00 | AFRIQUE REDACTION | REDACTEUR EN CHEF : ROGER BONGOS | SITE PANAFRICAIN |  ACTUALITE NATIONALE, AFRICAINE ET INTERNATIONALE | Mis à jour le  mardi 20 -09-2011 à  14h05 | AFRIQUE REDACTION PAR : LE PHARE

 

Panneaux, portraits géants et calicots seront enlevés par la Ceni dès ce mardi.
En effet, en marge de la rencontre qu'il a eu hier, lundi 19 septembre à l'Hôtel Memling avec l'Opposition politique non signataire du Code de bonne conduite, le président de la Commission électorale nationale indépendante promet dès ce matin de débarrasser la ville de Kinshasa de tout objet : panneaux, calicots, banderoles et autres supports de campagne électorale vantant le mérite de quelque candidat que ce soit aux élections de novembre à tous les niveaux.

Cette situation en violation flagrante de la loi est devenue monnaie courante, omniprésente et encombrante aux yeux de la population qui ne maîtrise pas souvent les méandres de la loi. Il est maintenant très difficile de traverser un hameau de terre dans le Congo profond, une rue, les grandes artères de la capitale ou un village sans voir flotter en l'air un visuel de soutien. On peut par exemple facilement lire des messages du genre « Staff mabanga soutien Kimpiatu» ; «Telle personne la vraie valeur sûre de...» ; «Telle autre icône de tel coin» «Tout Bandal soutien Y», «Tous avec etc. », candidat déclaré ou non. Se promener à Kinshasa pour quelqu'un qui ne connaît pas la ville fait désordre. On se croirait dans une foire où les enseignes rivalisent, pour attirer les clients.

Ainsi pour parvenir à faire respecter la loi électorale qui fixe la campagne électorale  30 jours avant le scrutin et mise à  mal par des opérateurs politiques tricheurs et n'ayant pas les moyens de coercition, le président de la Ceni a déclaré à la presse et à ses interlocuteurs avoir adressé un courrier au Vice-premier ministre en charge de l'Intérieur, Sécurité et Décentralisation, Adolphe Lumanu, ainsi qu'au gouverneur de la ville de Kinshasa, André Kimbuta pour solliciter leur implication totale.

Toujours dans le même chapitre et en dehors de ces deux personnalités officielles,  Daniel Ngoy Mulunda a fait parvenir la même correspondance à la Majorité présidentielle à travers son Secrétaire général, Aubin Minaku, pour lui demander aussi son implication pour faire respecter les prescrits de loi électorale et rappeler à l'ordre les membres de sa famille politique qui se livrent à la pré-campagne sauvage. Cela, a-t-il indiqué, en attendant l'ouverture officielle de la campagne électorale prévue le 28 octobre prochain sur toute l'étendue de la République qui autorise les opérateurs politiques à procéder aux afficha de toutes sortes et aux campagnes médiatiques en règle.

Ce réveil soudain de la Ceni fait surtout suite à plusieurs plaintes de l'opposition politique dans sa globalité qui n'a cessé de déplorer la violation de la loi électorale par leurs adversaires politique, mas aussi par la presse qui est très souvent revenue sur la question lors de ses rencontres hebdomadaires avec le bureau de la Ceni de chaque vendredi.

Quant à la signature du Code de bonne conduite, la frange de l'Opposition qui n'a pas rompu le pont avec le bureau de la Commission électorale nationale indépendante, par la voix de son modérateur, le député national Jean- Pierre Lisanga Bonganga, a promis de se prononcer dans le bref délai lors de la prochaine rencontre avec le bureau de la Ceni pour lui donner sa position sur cette question. Néanmoins, l'Opposition continue à camper sur son voeu d'auditer le fichier électoral pour élections apaisées comme il l'avait fait dans son mémo adressé à la Ceni.

Par ailleurs, quant à l'organisation proprement dite, après la commande des bulletins de vote pour la présidentielle en Afrique du Sud où séjourne Jacques Djoli, le Vice-président de cette institution d'appui à la démocratie, a signalé la réception à Kinshasa par son Rapporteur, Matthieu Mpita, samedi 17 septembre dernier de vingt et un containers contenant des isoloirs et autres matériels en provenance du Liban.

                                                                                                         A.Vungbo

Feuilleton des 1.600 $ pour le magistrat Le Synamac pour le maintien de la grève

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Créé le 20 -09-2011 à 14 h00 | AFRIQUE REDACTION | REDACTEUR EN CHEF : ROGER BONGOS | SITE PANAFRICAIN |  ACTUALITE NATIONALE, AFRICAINE ET INTERNATIONALE | Mis à jour le  mardi 20 -09-2011 à  14h05 | AFRIQUE REDACTION PAR : LE PHARE

 

Au cours d'une assemblée générale organisé hier lundi 19 septembre 2011, en la grande salle de la cour Appel de Kinshasa/Gome, organisée par les représentants du Synamac (Syndicat autonome des magistrats), la base a vote pour le maintien de bi grève, tandis que ceux des Symco, Syncremac et Jusi, ont brillé par leur absence dans la salle, au motif qu'ils attendent la promesse du Président de la République sur l'amélioration de leurs salaires dès la paie du mois d'octobre prochain.

En effet, Nsambayi Mutenda Lukusa, président de Synamac; a ramassé de façon globale, tout ce qui s'est passé à la réunion du samedi 17 septembre 2011, au Palais de la Nation, avec le Directeur de cabinet de Joseph Kabila, sur instruction du Président de la République lui même, et les membres du gouvernement.

Il a expliqué brièvement, qu'aptes le cahier de charges commun des magistrats déposé par les syndicats auprès de leur hiérarchie, le gouvernement leur avait expliqué que, l'amélioration des conditions salariales des magistrats telle que rappelée par le président Kabila, dans son discours du 14 septembre, est un acquis. Cette amélioration sera effective dès la paie du mois d'octobre et obéira au principe de progressivité, tenant compte de la nécessité d'assurer la stabilité du cadre macroéconomique du pays. Il avait dans le même communiqué officiel, demandé aux délégués de tous les syndicats agréés des magistrats, et aux membres du gouvernement concernés par les questions relatives au traitement des magistrats de reprendre leur travaux dès le début de cette semaine, et avait invité tous au calme et à entrer en contact avec leurs syndicat en vue de reprendre leur travail. Ainsi, les participants à la rencontre expriment leur gratitude à Joseph Kabila, pour la sollicitude réitérée au pouvoir judiciaire dans son ensemble.

Edmond Nkanga, vice président de Synamac, a indiqué à son tour que, qu'au cours de la réunion de concertation de la fois dernière, l'un des magistrats de l'Intersyndical avait traité Nsambayi de politicien. Il lui avait lancé même des propos méchants, ce qui avait poussé le Direcab du chef de l'Etat de lui demander de retirer cela. Il a en outre renchéri que, le Synamac n'accuse pas le Chef de l'Etat, mais plutôt, il le remercie pour sa bonne foi et amour envers eux, d'avoir révélé des choses cachées. « Les ministres des Finances, du Budget ainsi que de la justice et Droits humains, au nom du gouvernement, nous avaient proposé à la même date de convaincre toute la base d'accepter que seuls les magistrats du sommet puissent jouir du montant de 1670 dollars, et les débutants acceptent 600 dollars », a-t-il dit.

Au cours de cette même rencontre, certains magistrats de Synamac sont intervenus en balayant l'élément technique de ta négociation. Ils ont refuse le service minimum.. Ils préfèrent encore que leurs enfants soient, chasés de l'école à cause du manque de minerval, à la place de suspendre la grève, et rependre le travail. Ils ne mettront fin à cette grève que lorsque ce qu'ils auront gain de cause. Le Synamac à appeler tous les magistrats au respect de la décision prise ensemble et à la dignité afin de faire la différence, et surtout que la magistrature est un métier noble.

En ce qui concerne le porte-parole de l'intersyndical des magistrats, Thomas Otshudi, il a indiqué que les travaux se poursuivent normalement. Il ne voit pas l'importance ou les motifs de décréter une grève, dans la mesure ou le Président a promis d'améliorer les conditions salariales.

La question posée au gouvernement est celle de savoir « quelle solution va-il trouver pour, assurer la stabilité du cadre macroéconomique du pays».

                                                                                                   Muriel Kadima

Après la correspondance de l'UNC à la Haye Alliance Bemba - Kamerhe : on retient le souffle !

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Créé le 20 -09-2011 à 14 h00 | AFRIQUE REDACTION | REDACTEUR EN CHEF : ROGER BONGOS | SITE PANAFRICAIN |  ACTUALITE NATIONALE, AFRICAINE ET INTERNATIONALE | Mis à jour le  mardi 20 -09-2011 à  14h05 | AFRIQUE REDACTION PAR : LE PALAMRES

 

Le président de l'Unc a eu un entretien téléphonique voulu rassurant avec Jean- Pierre Bemba. Faisant suite à cet entretien, le premier a officiellement écrit au second. Il sollicite la conclusion d'un partenariat politique formel en vue de la présidentielle du 28 novembre.
Il est prévu que Bemba donne incessamment suite à cette demande . A en croire le porte-parole du Mouvement de Libération du Congo, la réponse du président national serait sans surprise. Sous-entendu qu'elle serait positive.

La sympathie dont jouit l'ex-président de l'Assemblée nationale dans les rangs du Mlc est un secret de polichinelle. Il semble que cette ferveur a gagné l'enfant terrible de Gemena. Lequel, empêché de compétir le 28 novembre, doit se contenter de faire jouer à son parti les seconds rôles. Pas n'importe lesquels, bien entendu. Des rôles donnant pleinement accès au chapitre des décisions nationales.

Mais, au-delà de la réponse à renvoyer à Kamerhe, il se pose une terrible équation sur le terrain. Rien ne garantit que le quitus de l'ex-chairman du Mlc va assurer le report automatique des voix en faveur de l'Unc. L'expérience de 2006 faisant foi, il est démontré que l'électeur congolais n'est pas un simple bois mort que l'on peut tourner et retourner dans tous les sens.

Subjuguant pratiquement le Bandundu au premier tour de la présidentielle en 2006 avec un record de 99 pour cent, Gizenga dut apprendre cette vérité à ses dépens. Malgré sa déification, il fut incapable de faire gagner Kabila dans son fief. Le souverain primaire lui démontra qu'il n'était pas à la merci de sa volonté.

Ce qui a valu pour le patriarche Pende en 2006, le vaut  davantage pour Bemba aujourd'hui. Au second tour de la présidentielle de 2006, l'Equateur le suivit à 99 pour cent. Kinshasa à près de 70 pour cent. Ms pas plus que Gizenga, cet électorat est loin d'être la propriété privée de Bemba. Si Gizenga presque divinisé s'est cassé l'échine, que dire de Bemba qui ne jouit pas du même statut.

Realpolitik

L'histoire politique de la planète d'abord enseigne que le report des voix doit respecter scrupuleusement la logique de mouvement des aspirations de la base. Cela veut dire que lorsque ces aspirations exigent de tourner à gauche, il serait contre-productif de chercher à les canaliser vers un candidat de droite.

Au niveau du continent africain, la real politik recommande de tenir impérativement compte des exigences géopolitiques avant de conclure un partenariat. A ce sujet, il est intéressant de noter que le pays s'est scindé en deux blocs géostratégiques très distincts et en apparence irréconciliables.

L'Est avait des impératifs vitaux contradictoires avec ceux de l'Ouest. Le candidat de l'Est mordit la poussière à l'Ouest et vice-versa. C'est principalement à cause de cette contradiction vitale et thématique que Gizenga ne fut guère capable de faire gagner Kabila au Bandundu.

Les donnes n'ont pas évolué. La thématique vitale de l'Est demeure en fiévreuse concurrence avec celle de l'Ouest. Il s'avère dès lors difficile voire impossible d'entraîner les électeurs d'un bloc à la suite d'un leader de l'autre bloc. Bemba réussira-t-il le miracle du siècle?

La présence d'un Tshisekedi, d'un Kengo et d'un Adam Bombole dans la course, ne va nullement faciliter la tâche de l'ex-vice Président de la Rdc. Les trois prétendants vont certainement faire ombrage à tout report des voix en cas d'alliance Mlc-Unc certifiée. A moins de les associer à la transaction.

                                                                                                                               LP

Goma : Les transporteurs décrètent « sept jours » sans taxi

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Créé le 20 -09-2011 à 14 h00 | AFRIQUE REDACTION | REDACTEUR EN CHEF : ROGER BONGOS | SITE PANAFRICAIN |  ACTUALITE NATIONALE, AFRICAINE ET INTERNATIONALE | Mis à jour le  mardi 20 -09-2011 à  14h05 | AFRIQUE REDACTION PAR : LE PALAMRES

 

Les conducteurs de transport en commun ont décrété “ sept journées “ sans taxi du lundi 19 au dimanche 25 septembre à Goma au Nord-Kivu. Un responsable de l'association des chauffeurs du Congo (ACCO/Goma) affirme que les conducteurs protestent contre les tracasseries routières perpétrées par les éléments de la Police spéciale de roulage (PSR).

“Ces policiers nous tracassent. Que vous ayez des documents en ordre ou pas, ils vous arrêtent. En plus les routes sont en mauvais état”, déclare un taximan.

Les habitants de Goma se sont retrouvés en masse dans les arrêts de bus, sans trouver des véhicules.

Certains passagers impatients ont pris des taxi-motos pour se rendre à leurs destinations.

Le prix du taxi-moto est passé de 300 Francs congolais (0,3 $US) à 500 Francs congolais (0,5 $US). Un litre d'essence st passé de l500fc (1,6$US) à l800fc (1,92$US) à la station.

                                                                                                                   LP


Controverse autour du salaire des magistrats : le Synamac maintient la grève

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Créé le 20 -09-2011 à 14 h00 | AFRIQUE REDACTION | REDACTEUR EN CHEF : ROGER BONGOS | SITE PANAFRICAIN |  ACTUALITE NATIONALE, AFRICAINE ET INTERNATIONALE | Mis à jour le  mardi 20 -09-2011 à  14h05 | AFRIQUE REDACTION PAR : LE PALAMRES

 

Il n'y aura ni reprise de travail ni service minimum dans les parquets et tribunaux du pays, et ce, jusqu'à nouvel ordre. C'est la conclusion à laquelle est parvenue l'assemblée générale extraordinaire du Synamac, Syndicat autonome des magistrats du Congo, tenue lundi 19 septembre 2011 à Kinshasa.  L'arrêt du mouvement de grève est conditionné par la libération effective du traitement salarial tel qu'annoncé par le chef de l'Etat à Kingakati le mercredi 14 septembre dernier.Au cours de cette assemblée extraordinaire, le comité directeur du Synamac a restitué à la base les résultats des concertations amorcées avec le cabinet de la présidence de la République le week-end dernier.

Selon ce comité, le principe de 1 600 dollars, comme traitement minimal annoncé par le président Joseph Kabila au profit du  magistrat congolais, aurait été confirmé.

Seulement, face aux contraintes budgétaires, notamment le financement des élections et les recommandations du FMI, le gouvernement aurait sollicité des magistrats un peu de compréhension pour qu'ils acceptent de toucher, dans un premier temps, 600 000 francs congolais (environ 670 $) pour les débutants.

Une propostion que les magistrats semblent rejeter puisqu'ils ont décidé de poursuivre la grève jusqu'à nouvel ordre.

«La grève est maintenue. Nous avons demandé qu'on paie ce dont le chef a parlé. A la tête de l'Etat, ça ne ment pas», a déclaré le président du Synamac, Nsambayi Mutenda.

«On a jamais convenu de l'arrêt de la grève aujourd'hui», a-t-il souligné.

En revanche, l'intersyndicale des magistrats est disposée d'accorder au gouvernement le sursis sollicité. Elle est donc contre la grève et invite ses membres à la retenue.

Le porte-parole de l'intersyndicale, Thomas Utshudi, explique:

«Ce qu'on a noté que l'amélioration des conditions salariales de magistrats tel que rappelé par le chef de l'Etat demeure un acquis. Mais compte tenu du cadre macro-économique du pays, même la plus belle femme du monde ne donne que ce qu'elle a, et dans les simulations faites, la première contient des dispositions intéressantes, et nous sommes engagés à le dire à nos bases respectives. La troisième chose, le gouvernement demeure amplement saisi de la question, parce qu'il y a une commission qui a été instituée, qui abordera bien d'autres questions. C'est de ce point de vue que nous avons estimé, tous les syndicats, d'appeler les magistrats au calme et à travailler sereinement. Surtout que le mot d'ordre de grève qui a été lancé n'était qu'une récupération.»

                                                                                                               LP/Ro

Sud-Kivu : les FDLR contrôlent 5 localités à Shabunda

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Créé le 20 -09-2011 à 14 h00 | AFRIQUE REDACTION | REDACTEUR EN CHEF : ROGER BONGOS | SITE PANAFRICAIN |  ACTUALITE NATIONALE, AFRICAINE ET INTERNATIONALE | Mis à jour le  mardi 20 -09-2011 à  14h05 | AFRIQUE REDACTION PAR : LE PALAMRES

 

Cinq localités de Shabunda sont sous le contrôle des rebelles des Forces démocratiques pour la libération du Rwanda (FDLR). C'est ce qu'affirme, lundi 19 septembre, l'administrateur du territoire de Shabunda, Louis Boboto. Plusieurs sources concordantes déclarent que les affrontements ont opposé, samedi 17 septembre à Kalole, chef-lieu du groupement d'Ikama Kasanza, les rebelles des FDLR aux forces d'autodéfense locale, les Raïa Mutomboki.

Deux personnes ont été tuées dans le camp des forces de Raïa Mutomboki, ajoute Louis Boboto.

Selon lui, les populations de Shabunda fuient des exactions des FDLR et affluent vers Kitutu, en territoire de Mwenga. Ils sont cependant butés aux barrières érigées par les rebelles rwandais sur l'axe Kitutu- Chabene dans ce territoire.

Louis Boboto affirme que les déplacés sont concentrés à Kakolokelwa à Shabunda et à Kasika et dans les positions des FARDC à Mwenga.

Il appelle les autorités provinciales à déployer les militaires des FARDC à Shabunda et Mwenga pour ne pas perturber le processus électoral dans cette partie du pays.

                                                                                                               LP/Ro

WikiLeaks - RDC : Kabila et sa "clique"

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Créé le 20 -09-2011 à 14 h00 | AFRIQUE REDACTION | REDACTEUR EN CHEF : ROGER BONGOS | SITE PANAFRICAIN |  ACTUALITE NATIONALE, AFRICAINE ET INTERNATIONALE | Mis à jour le  mardi 20 -09-2011 à  14h05 | AFRIQUE REDACTION PAR : JEUNE AFRIQUE

Tel que révélé par WikiLeaks, le regard de la diplomatie américaine sur Joseph Kabila et son entourage est peu flatteur. Et s'ils sont loin de comprendre entièrement le président congolais, les États-Unis ne se font en tout cas aucune illusion sur ses capacités à réformer la RDC.
Parmi les nombreux câbles consacrés à la RDC sur WikiLeaks, il en est un qui s’intéresse à « la clique au pouvoir » et au – très – discret Augustin Katumba Mwanke. Ancien ingénieur repéré par Kabila père à la fin des années 1990, ex-gouverneur du Katanga – dont il est aujourd’hui l’un des députés, l’influent Mwanke n’exerce pas de fonction officielle, mais « il est devenu l’unique point d’accès » au chef de l’État, écrit l’ambassadeur américain de l’époque, William Garvelink, dans une note datée du 8 mai 2009. S’appuyant sur une source congolaise, le diplomate le décrit comme un « conseiller de l’ombre [qui] est parvenu à isoler Kabila », au point que « plus personne n’a vraiment accès à lui. Mwanke nomme des personnes qui lui sont fidèles à lui, et non pas au président ».

Kabila lui-même est par ailleurs qualifié de « faible » dans un câble daté cette fois de février 2010 : « En 2009, il semble qu’il ait soigneusement évité de faire preuve de leadership, comme quand il a choisi de ne pas assister à d’importantes rencontres internationales […]. Kabila demeure une énigme. » Quelques semaines auparavant, Garvelink avait émis l’hypothèse que si Kabila ne tenait pas à participer à ce type de sommets, c’est parce qu’il était « très sensible au fait que les autres leaders le pointaient du doigt et aux accusations des médias ». Et Garvelink de conclure : Kabila ? « A man of little action and fewer words. » Un homme qui fait peu et en dit encore moins.

WikiLeaks - RDC : Bin Karubi regrette l'isolement diplomatique de Kabila

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Créé le 20 -09-2011 à 14 h00 | AFRIQUE REDACTION | REDACTEUR EN CHEF : ROGER BONGOS | SITE PANAFRICAIN |  ACTUALITE NATIONALE, AFRICAINE ET INTERNATIONALE | Mis à jour le  mardi 20 -09-2011 à  14h05 | AFRIQUE REDACTION PAR : JEUNE AFRIQUE


Le Rwandais Joseph KABILA


Le câble daté du 8 mai 2009 (09KINSHASA453) relate une longue discussion entre l’ambassadeur américain en RDC William J. Garvelink et Kikaya Bin Karubi, ancien secrétaire particulier du président congolais Joseph Kabila. Au menu : l'affaire Kamerhe, les relations Rwanda-RDC, Africom... Traduction des principaux passages du document.

1) Résumé : Le 30 avril, l’ambassadeur William J. Garvelink a rencontré Kikaya Bin Karubi, ancien secrétaire privé du président Kabila et ambassadeur auprès du Royaume-Uni, pour une longue et franche discussion. Les sujets abordés comprenaient le statut de Freeport McMoran, les origines et conséquences de la crise autour de Kamerhe, le prochain remaniement ministériel, les relations entre la RDC et le Rwanda, la visite récente du général Ward [ex-commandant d’Africom, NDLR] et les coulisses de la présidence. Karubi croit que le conseiller Augustin Katumba est devenu l’unique point d’accès au président, causant l’isolement de Kabila par rapport aux dirigeants étrangers.

Sujet économiques : 2) Lors d’une rencontre le 30 avril avec l’ambassadeur, le DCM [deputy chief of mission, ambassadeur adjoint, NDLR] et le PolOff [Politic Officer, diplomate chargé des affaires politiques à l’ambassade, NDLR], Kikaya Bin Karubi (ancien secrétaire particulier du président Kabila, ayant obtenu un master et un doctorat en philosophie à l’université de Boston et actuellement ambassadeur en Grande-Bretagne) a déclaré avoir essayé de convaincre le président Kabila d’en faire plus pour attirer des investissements américaines en RDC. Il a fait remarquer que Freeport McMoran (contrairement à d’autres sociétés qu’il a qualifiées de « cowboys » venant en RDC dans le seul but de s’enrichir rapidement) avait une vision à long terme pour ses opérations dans le pays. L’ambassadeur a insisté sur le fait que la crise financière mondiale avait eu des conséquences sur Freeport et que, sans aucun signe positif de la part du gouvernement congolais dans le contrat, la société ne pouvait pas continuer à justifier ses opérations en RDC alors qu’elle licencie des employés aux États-Unis. L’ambassadeur a aussi souligné que, en général, les hommes d’affaires américains veulent venir en RDC mais hésitent en raison de l’investissent demandé et des conditions de sécurité.

L’affaire Kamerhe : 3) Karubi a déclaré que la récente saga avec l’ancien président de l’Assemblée nationale, Vital Kamerhe, était due à l’ambition excessive de celui-ci. Il a souligné que la famille de Karubi était responsable de l’ascension au pouvoir de Kamerhe au fil des années, laissant entendre que Kamerhe devait à Kabila sa loyauté. Karubi a insisté sur le fait qu’il n’aurait pas été difficile d’obtenir le soutien des parlementaires pour les opérations communes avec les Rwandais, si cela n’avait pas éveillé trop de mauvais sentiments. Démentant catégoriquement le fait que Kamerhe ait été pris au dépourvu quand l’opération contre le FDLN a commencé, Karubi a soutenu que Kabila avait informé directement Kamerhe sur l’affaire.

Kamerhe a intérêt à être préparé à l’exil permanent, sinon le cimetière de Gombe n’est pas loin.

4) Kamerhe est actuellement en Afrique du Sud et va bientôt partir en Grande-Bretagne, dit Karubi, peut-être pour préparer sa prochaine étape politique. Cependant, si Kamerhe pense vouloir prendre la place de Kabila par la force, il a intérêt à être préparé à l’exil permanent « sinon le cimetière de Gombe n’est pas loin ». De manière déconcertante, il a affirmé que les personnalités et les partis politiques en Afrique ont besoin de la force militaire pour réussir, soulignant que lors des élections présidentielles précédentes, le pouvoir est revenu aux deux camps qui avait des milices. « La non-violence ne fonctionne pas ici, a ajouté Karubi. Ce n’est pas les États-Unis, la Grande-Bretagne ou la France » (...)

Remaniement ministériel

6) Karubi a affirmé que le CNDP [Congrès national pour la défense du peuple, ex-rébellion, NDLR] serait représenté au sein du nouveau gouvernement, bien qu’il soit difficile de savoir quand il sera formé. Le parti UDEMO [Union des Démocrates Mobutistes, NDLR] de Joseph Nzanga Mobutu sera probablement le perdant de ce remaniement. Le Premier ministre Muzito gardera son poste jusqu’en 2011, étant donné le besoin d’alliés venant de la partie ouest du pays. La clique au pouvoir n’est pas populaire à Kinshasa, a admis Karubi ; pour cette raison, il aurait été préférable de trouver un Premier ministre originaire de la capitale. Mais, puisque personne ne remplit cette fonction, Kabila essaie de convaincre les populations locales par d’autres moyens – l’argent provenant de contrats chinois, par exemple, sera en partie consacré à la construction de routes à Kinshasa.

Relations Rwanda- RDC :

Les Rwandais peuvent garder Nkunda "comme un chien en laisse".

7) Karubi a affirmé que les Rwandais pouvaient garder Nkunda « comme un chien en laisse », prêt à le remettre en action si besoin. Malgré cela et malgré la situation tendue entre les deux pays, il a déclaré qu’il avait poussé Kabila à parler à Kagamé, il y a quelques années. C’était sur son téléphone que le bureau de Kagamé appelait pour joindre Kabila, a dit Karubi.

8) Le gouvernement congolais essaie désormais de trouver l’ambassadeur approprié pour le poste de Kigali. Kabila veut que ce nouvel ambassadeur soit une femme, dans le but de « séduire » ; il ne veut pas envoyer quelqu’un ayant une expérience militaire ou de sécurité. Le gouvernement de la RDC a expulsé des squatters à l’ambassade du Rwanda à Kinshasa et paiera pour les dégâts matériels. Sans entrer dans les détails, Karubi a déclaré que l’ambassadeur rwandais qui avait été proposé pour Kinshasa posait problème parce qu’il était Congolais et non Rwandais. (Note : Radio Okapi a rapporté le 7 mai que le gouvernement rwandais avait nommé Amandin Rugira comme nouvel ambassadeur à Kinshasa. Lors d’une rencontre le 7 mai avec le PolCouns [le conseiller de l’ambassade chargé des affaires politiques, NDLR] et le PolOff, le responsable du bureau pour l’Afrique et le Moyen-Orient de ministère congolais des Affaires étrangères a affirmé que son gouvernement avait soumis à l’approbation de la présidence un nom pour l'ambassade de Kigali.

Africom et problèmes de personnel à la présidence :

9) Karubi a affirmé qu’il avait dit à Kabila que Africom était l’occasion pour la RDC de jouer un rôle central en Afrique. Il a dit avoir déclaré au président que personne n’attaquerait la RDC si elle était considérée comme amie des États-Unis. L’ambassadeur a ensuite soulevé le fait que non seulement il n’y a eu aucune rencontre entre Kabila et le général Ward [ex-commandant d’Africom, NDLR] durant la dernière visite de ce dernier à Kinshasa, mais que la présidence ne lui avait donné aucune indication à propos d’une telle rencontre, malgré les multiples sollicitations d’aides et de conseillers haut-placés à la présidence. Karubi a promis de parler de ce sujet à Kabila.

Augustin Katumba Mwanke, conseiller présidentiel de l'ombre, a réussi à isoler Kabila de tout le monde.

10) Karubi a raconté qu’un membre haut-placé du gouvernement anglais avait rencontré le même problème. Celui-ci a signalé en vain l’importance d’une rencontre avec le président à l’entourage de ce dernier. Puis Karubi a simplement appelé Kabila directement, qui l’a interrogé sur la nécessité de cette rencontre. Il affirme que cette situation provient du drame avec le ministre belge des Affaires étrangères De Gucht ; touché par cet épisode, Kabila ne veut plus subir d’intimidation de la part de responsables étrangers. Selon Karubi, il y a cependant un problème annexe : Augustin Katumba Mwanke, conseiller présidentiel de l'ombre, a réussi à isoler Kabila de tout le monde. (…) Katumba nomme des gens qui lui sont fidèles à lui, et non pas au président.

11) Commentaire : à l’aise en anglais et détendu avec les Américains, Karubi nous témoigne un degré de franchise inhabituel chez les responsables congolais, ce qui en soi suffit à prouver son pouvoir et son influence. Il se voit clairement comme particulièrement proche du président, jusqu’à se voir comme l'égal (diplomatique) de Katumba Mwanke et confesser que de nombreux conseillers présidentiels, comme Seraphin Ngwej, n’ont en réalité pas accès à Kabila. Quoi qu'il en soit, ses remarques à propos de l’inefficacité de la non-violence, celles, désinvoltes, sur la sécurité de Kamerhe, et son absence de gêne à évoquer un manque de transparence vis-à-vis du Parlement apportent un éclairage, certes déconcertant, sur ce que sont probablement les considérations habituelles des membres de l’élite congolaise sur la nature de la politique en RDC, même si la plupart n’oseraient jamais en parler avec nous de manière aussi crue.

Etienne Tshisekedi, la dernière lutte du sphinx

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Créé le 20 -09-2011 à 14 h00 | AFRIQUE REDACTION | REDACTEUR EN CHEF : ROGER BONGOS | SITE PANAFRICAIN |  ACTUALITE NATIONALE, AFRICAINE ET INTERNATIONALE | Mis à jour le  mardi 20 -09-2011 à  14h05 | AFRIQUE REDACTION PAR :SLATE AFRIQUE

 

En s'engageant dans la présidentielle du 28 novembre, l’opposant historique congolais est bien conscient qu’il mène son dernier combat politique.

De tous les candidats en lice pour la présidentielle de novembre 2011 en République démocratique du Congo (RDC), Etienne Tshisekedi semble le plus déterminé, si l’on s’en tient à sa présence sur le terrain et à ses nombreuses sorties médiatiques.

Quand il n’accorde pas d’interview à la presse internationale, il sillonne les capitales européennes, sans doute à la recherche de soutiens dont il pense qu’ils ne seront pas de trop dans la bataille électorale qui va principalement l'opposer au président sortant, Joseph Kabila.

Sur place dans le pays, il arpente les onze provinces du Congo démocratique pour tenir des meetings qui, à chaque fois, sont d’immenses rassemblements populaires. C’était déjà le cas lors du coup d’envoi de sa campagne, le 22 avril, lorsqu’il a réuni près de 50.000 partisans au fameux stade Tata Raphaël de Kinshasa, la capitale de la RDC. C’était encore le cas, lors d’un autre meeting au stade des Martyrs, toujours à Kinshasa, où pas moins de 80.000 personnes se sont rassemblées pour applaudir leur favori.

C’est que, malgré l’âge et la maladie, Etienne Tshisekedi n’a rien perdu de sa verve. Il rêve d’écarter Kabila de la présidence et fait rêver une bonne partie des 69 millions de Congolais. Alors qu’il entre dans sa 79e année, le leader de l’Union pour la démocratie et le progrès social (UDPS) n’entend laisser aucun répit aux onze candidats au prochain scrutin.

Il semble d’ailleurs le seul qui arrive à donner quelques sueurs froides au pouvoir de Kabila. Pourtant, avec des problèmes de santé qui l’ont contraint à s’exiler en Afrique du Sud et en Belgique fin 2007, tous ses concurrents avaient espéré s’être débarrassés de cet homme qui s’est opposé à tous les régimes en RDC, déjà depuis l’époque du tout premier Premier ministre congolais, Patrice Lumumba, au début des années 60.
La bête noire de Mobutu

La carrière d’Etienne Tshisekedi se confond avec l’histoire politique de son pays, grand comme 80 fois la Belgique. Au départ, Tshisekedi est mobutiste. Au point qu’il est l’un des rédacteurs de la Constitution congolaise de 1967 et est pendant près de vingt ans, l’un des membres les plus éminents des différents gouvernements de Mobutu Sese Seko, président de 1965 à 1997. Et bien sûr, l’un des hiérarques du Mouvement populaire de la révolution (MPR), à l’époque parti unique. Mais les relations sont tendues avec le «Maréchal» et la rupture est consommée en 1980, lorsqu’il crée sa propre formation politique, l’UDPS.

Dès lors s’engage un bras de fer avec le pouvoir autocratique de Mobutu. Tshisekedi devient la voix de tous ceux qui luttent contre la dictature dans le pays, à l’époque appelé Zaïre. Sa verve truculente, ses critiques acerbes contre le régime lui valent tantôt d’être emprisonné, tantôt de partager le pouvoir avec son pire ennemi.

Mais surtout, cela lui permet de mobiliser la communauté internationale et l’opinion publique nationale pour l’aider à apporter «le changement» dans son pays. La Conférence nationale souveraine du Zaïre, en 1992, passe par-là et Tshisekedi est pour la deuxième fois nommé Premier ministre. Celui que ses partisans appellent aujourd’hui «le Sphinx» profite ensuite de la chute de Mobutu et de la période précédant la prise de pouvoir de Laurent-Désiré Kabila en 1997, pour être Premier ministre pour la troisième fois.

Mobutu déchu, le métier d’opposant de Tshisekedi ne s’arrête pas pour autant. Il refuse d’entrer dans le gouvernement du tombeur de son ennemi de toujours. Tout comme il décline l’offre de participer au gouvernement de transition mis en place par Joseph Kabila en 2003, deux ans après l’assassinat de son père dont il a pris la succession. Il ne veut faire aucun compromis, explique-t-il alors, avec ce régime qui, selon lui, n’est en rien différent de celui du «Maréchal».

«Eternel opposant, Etienne Tshisekedi est persuadé que la démocratisation du Congo passe par lui. Il estime que, plus que jamais, son tour est venu», souligne la journaliste belge Colette Braeckman.
L’«apôtre» du changement

Etienne Tshisekedi est tellement convaincu qu’il est le seul à pouvoir instaurer une véritable démocratie dans son pays, qu’il boycotte les premières élections libres de 2006 en RDC. Pour lui, «il ne s’agissait ni plus ni moins que d'une mascarade». Certains considèrent pourtant aujourd’hui qu’il s’est agi là d’une erreur politique. Mais Tshisekedi ne regrette rien et parle même d’une «prophétie» ou d’une «grande vision politique», puisque ses mises en garde se sont avérées:

«Cette stratégie était la bonne. L’élection de Joseph Kabila a été décidée d’avance par quelques personnalités influentes au sein de la communauté internationale, et ceux qui ont cru en lui ont été profondément déçus. Aux yeux des Congolais, je reste celui qui les aura prévenus que rien de bon ne pouvait sortir de cette mascarade. J’en tire aujourd’hui profit. Je ne regrette rien», a-t-il confié en 2010, lors d’un entretien à l’hebdomadaire Jeune Afrique.

Seulement, l’intransigeance de Tshisekedi l’a tout de même marginalisé un temps. Sa formation politique est depuis lors exclue de toutes les instances représentatives du pays. Ce qui ne l’empêche pas de croire obstinément en ses chances pour le prochain scrutin.

«La victoire de Joseph Kabila à l’élection présidentielle est une hypothèse impossible», a-t-il lancé à ses sympathisants lors de son dernier meeting à Kinshasa.

Il espère capter les voix des électeurs déçus du régime de Kabila, ainsi que celles des militants du Mouvement pour la libération du Congo de Jean-Pierre Bemba, actuellement en détention à La Haye. Tshisekedi compte sur l’exaspération des Congolais, confrontés, entre autres problèmes, à des coupures intempestives d’eau et d’électricité.
L’échec d’une candidature unique

«On peut m’avoir oublié, mais on ne peut pas oublier ma lutte de 30 ans pour l’Etat de droit et la bonne gouvernance», a déclaré Etienne Tshisekedi en juin 2011 sur l'antenne de RFI.

Une manière, peut-être, de mieux souligner qu’il est le plus expérimenté de tous les candidats en lice pour le scrutin du 28 novembre, et donc le meilleur rempart contre un nouveau mandat de Kabila.

Même s’il est très populaire dans le pays et que sa candidature est soutenue par quelques 80 partis politiques, Tshisekedi n’a pas réussi à mobiliser toute l’opposition autour de son nom.

Il devra compter avec des adversaires tout aussi farouches que Vital Kamerhe, 52 ans. Cet ancien proche de Joseph Kabila a été président de l’Assemblée nationale avant d’entrer en dissidence en 2010. Mais il y a aussi Nzanga Mobutu, 41 ans, fils aîné de Mobutu Sese Seko. Ce dernier a fait alliance avec Kabila après les élections de 2006, puis il est entré au gouvernement comme vice-Premier ministre. Egalement dans la course, Léon kengo wa Dondo, 76 ans. Cet ancien mobutiste est, depuis 2007, le président du Sénat.

De tous ses concurrents, Tshisekedi dit qu’«ils ne sont pas depuis assez longtemps dans l’opposition pour être crédibles». De leur côté, ceux-ci reprochent à «l’éternel opposant» son culte de la personnalité. Ils estiment aussi que son parti, l’UDPS, même s’il est populaire, reste avant tout un parti «régional», localisé dans les seules provinces du Kasai et de Kinshasa.

 Autant de querelles qui risquent bien de faire le jeu du président sortant qui a l’avantage du scrutin à un tour et qui, par ailleurs, bénéficie de la complicité du président de la Commission électorale nationale indépendante, Daniel Ngoy Mulunda, dont la partialité est dénoncée par tous.

Mais tout cela ne semble pas inquiéter outre mesure Etienne Tshisekedi. Celui qui se fait appeler de manière un pompeuse par ses partisans «le combattant suprême» ou encore «Moïse», est convaincu que son heure est arrivée pour prendre les rênes du Congo.

L’un de ses plus grands atouts est de s’être opposé à tous les régimes en RDC sans jamais recourir à la violence. Et c’est peut-être en cela qu’il suscite de l’espoir chez nombre de Congolais. Mais si cet espoir est déçu, a-t-il affirmé lors d’une rencontre il y a quelques semaines avec la diaspora congolaise en Belgique, de toutes les façons, ce sera son «dernier combat».

Raoul Mbog

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