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Kinshasa : l’Institut technique industriel de Kasa-Vubu fait peau neuve

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Créé le 27-09-2011 à 10h00 | AFRIQUE REDACTION | REDACTEUR EN CHEF : ROGER BONGOS | SITE PANAFRICAIN |  ACTUALITE NATIONALE, AFRICAINE ET INTERNATIONALE | Mis à jour le mardi  27-09-2011 à  11 h05| AFRIQUE REDACTION PAR :LE POTENTIEL


 



Représentant le gouverneur de la ville de Kinshasa empêché, Mme Thérèse Olenga, ministre provinciale de l’Education, environnement, communication et Genre, a, le vendredi 23 septembre 2011, rehaussé de sa présence la cérémonie de remise officielle du bâtiment de l’Institut technique industriel de Kasa-Vubu réhabilité par la Fondation Western Union. Ayant à l’actif de son mandat 56 écoles construites et 137 réhabilitées, l’Institut technique industriel de Kasa-Vubu, a indiqué la ministre, est «le plus beau cadeau qu’on peut offrir à un être humain». Pour ce faire, elle a demandé au corps enseignant et administratif de prendre soin de ce bijou afin qu’il serve également aux générations futures.

Présidente de l’association Temo qui travaille en partenariat avec Western Union international, Mme Singa Boyenge Ghizela a, à travers la réhabilitation de l’ITI/Kasa-Vubu, remercié les millions de Congolaises et Congolais qui effectuent le transfert de leur argent tant au niveau international que national via un vaste réseau assuré par huit institutions bancaires. Et si ce projet se concrétise aujourd’hui, c’est grâce à la Fondation Western Union, à la Banque internationale pour l’Afrique au Congo (B.I.A.C.), la Banque Commerciale du Congo (B.C.D.C.) ainsi que les sociétés Makeli Sprl et Traco Sprl. Pour avoir autorisé la réouverture de cette école, Mme Singa Boyenge s’est aussi réjouie de la présence à cette cérémonie de la ministre provinciale de l’Education. Ceci, a-t-elle poursuivi, témoigne de la volonté des autorités du pays d’accompagner toute initiative privée tendant à améliorer les conditions sociales des populations, en général, et celles de la jeunesse, en particulier. « La supériorité des autres venant du fait qu’ils privilégient la tête, il est bon de financer les études des enfants qui restent un investissement sûr. Les défis du monde à venir tiennent plus aux études qu’à autre chose», a souligné la présidente de l’association Temo.

Tout en épargnant l’assistance à la cérémonie de l’historique de l’ITI/Kasa-Vubu, l’Ir Bakeba Issa Issambang Henry-Beckerel, préfet des études, a indiqué que l’ambition de son établissement scolaire est de rivaliser les écoles techniques industrielles en infrastructures et matériels didactiques adéquats, en formation de qualité, à la conception et encadrement des génies afin d’avoir un modèle technologique congolais.

Selon M. Elikia Sabwe, DG. de Makeli Sprl, le financement des projets à caractère social par la Fondation Western Union vise la réhabilitation de trois écoles dans la ville de Kinshasa. Et bien que cela ne soit pas énorme, le début du processus est toutefois entamé, a-t-il fait savoir.

  


Candidat prézo

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Créé le 27-09-2011 à 10h00 | AFRIQUE REDACTION | REDACTEUR EN CHEF : ROGER BONGOS | SITE PANAFRICAIN |  ACTUALITE NATIONALE, AFRICAINE ET INTERNATIONALE | Mis à jour le mardi  27-09-2011 à  11 h05| AFRIQUE REDACTION PAR :LE POTENTIEL


 


Les candidats prézo sont connus. Onze noms seulement ont été proclamés « vertébrés » par la Commission électorale nationale indépendante (CENI). C’est donc sur ce Onze que vont, d’ici là, converger et s’entrechoquer des sentiments contradictoires de sympathie, d’antipathie et d’indifférence au sein de l’électorat.

Outre les Onze bienheureux, il y a aussi le Quinté perdant. Un quinté recalé par la CENI. Conformément à la loi, les cinq « invalidés » ont usé de leur bon droit pour se faire légalement remettre en selle. Ils se sont, à cet effet, adressés à la Cour suprême de justice. Et celle-ci a rendu ses arrêts au cours d’une audience publique qui a plutôt donné les airs d’un théâtre des marionnettes.

Le premier candidat « prézo » se présente. « Ma candidature, déclare-t-il, n’a pas été enregistrée par la CENI parce que je n’ai pas versé la caution de 50 000 dollars ». Son avocat intervient : « Mon client détient une importante créance sur l’Etat congolais qui lui avait, en bonne et due forme, commandé des gadgets pour fêter le Cinquantenaire de l’indépendance. Il se fait que, depuis lors, ce contrat n’a jamais été honoré. Aussi, en compensation, demandons-nous à la CENI de se faire payer la caution par l’Etat » !

Vient le deuxième requérant. « J’ai été empêché d’introduire ma candidature parce que j’ai été victime d’une arrestation ». A la question de la Cour pour obtenir plus ample explication, le candidat « prézo » raconte qu’il s’apprêtait à traverser le fleuve Congo pour chercher l’argent à Brazzaville. « Malheureusement, j’ai emprunté un port autre que le Beach Ngobila pour traverser. D’où mon interpellation par la police des frontières et mon incarcération quatre jours durant. A ma relaxe, le délai du dépôt des candidatures avait déjà expiré » !

Le troisième requérant : « Mon dossier de candidature n’a manqué que de quatre photos et, bien malgré moi, de la fameuse caution de 50 000 dollars. Je ne pense pas que ceci puisse justifier l’irrecevabilité de ma candidature par la CENI» !

Une « mama » passe à la barre. Larmes aux yeux, elle déplore « les dysfonctionnements d’une banque qu’elle a utilisée pour assurer le transfert de sa caution au profit de la CENI ». Conséquence : le retard dans la transaction lui a porté préjudice, la CENI ayant clôturé l’enregistrement des candidatures.

Et vous, Apostrophiles et futurs candidats « prézo », quel est votre commentaire ?

ELECTIONS PRESIDENTIELLE ET LEGISLATIVE 2011 Stephen Nzita mesure la sagesse sociétale de la CSJ

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Créé le 27-09-2011 à 10h00 | AFRIQUE REDACTION | REDACTEUR EN CHEF : ROGER BONGOS | SITE PANAFRICAIN |  ACTUALITE NATIONALE, AFRICAINE ET INTERNATIONALE | Mis à jour le mardi  27-09-2011 à  16 h35| AFRIQUE REDACTION PAR :CONGO NEWS 


 

La sagesse sociétale est la somme des connaissances disponibles dans un domaine quelconque moins la somme des connaissances utilisables pour résoudre un problème en rapport avec un domaine précis. Tel est le calcul qu'à fait le révérend Stephen Nzita-di-Nzita président du parti du peuple pour le progrès du Congo, PPPC, de la justice RDCongolaise. Il en est arrivé à la conclusion que la justice Congolaise n'est pas juste, distributive et équitable. Ce sujet mérite un débat de droit à tous les niveaux.

En effet, le président du PPPC en est arrivé a cette conclusion après avoir intenté un procès sur l'inconstitutionnalité de la présente loi électorale à la Cour suprême de justice, CSJ. «Le désir le plus ardent de chaque Congolais est de bâtir un Etat de droit. Cette ambition est un préalable non seulement pour la démocratisation du pays mais aussi pour son progrès... » soutient Stephen Nzita. Pour qui le train des élections est bel et bien parti, mais seulement il a viré à gauche au lieu de la droite vers la Gombe considérée comme destination finale. «Les élections telles que pilotées par le président de la CENI comportent quatre irrégularités graves qui, non seulement dérobent à chaque Congolais la démocratie, le progrès et la paix sociale mais surtout privent au Président qui sera élu la chose la plus importante que doit avoir un chef de l'Etat, la légitimité» avance t-il. Concernant l'inconstitutionnalité de la loi électorale, le président du PPPC tient à éclairer l'opinion sur le fait que cette loi actuelle en son article 148 fixant l'âge du candidat député à 18 ans énerve la constitution en ses articles 102 et 197 qui prévoit clairement que le candidat député doit avoir au moins 25 ans. En date du 27 juillet 2011, le PPPC avec son président en tête a introduit une requête auprès de la CSJ en inconstitutionnalité de cette loi électorale sous R CONST. 167/TSR. Le PPPC attendait de la Cour le prononcé d'un arrêt en annulation de cette loi. «Va-t-on avoir une loi électorale opposable à tous lorsqu'elle viole la constitution» s'interroge Nzita. Qui rappelle que l'article 28 de la loi fondamentale stipule «Nul n'est tenu d'obéir à un ordre manifestement illégale...» Stephen Nzita trouve aussi que cette loi électorale ne respecte pas le timing. Le 6 décembre 2006 représente le jour début du mandat du président de la république, lequel prendra fin le 6 décembre 2011 à minuit. Donc, le 7 décembre de la même année à minuit s'il n'y a pas un président élu qui n'a pas prêté serment, il est clair que le président actuel sera illégitime et va ouvrir au sommet de l'Etat un vide constitutionnel. Cette situation risque d'entraîner dans la plupart de cas, l'imposture ou le soulèvement. «N'en déplaise à la rhétorique et au rêve des stratèges de Kabila, la CENI à travers son calendrier a déjà pris la clé du palais de la nation et l'a déposée sur la table du président du Sénat, peu importe si cela l'intéressera car, l'article 74 de la constitution est plus prévoyant». Fait savoir le président Stephen Nzita. Qui pense que le pasteur Ngoy Mulunda confond son rôle tout en soutenant que ce dernier à une feuille de route pour changer des lois. Pour l'aider à sortir du piège ou il s'est laissé prendre, le révérend Nzita trouve que la CSJ devait prononcer un arrêt d'annulation de la loi électorale, recadrer le processus en donnant un délai prorogatoire de 40 jours, lesquels pourront aboutir à des élections crédibles, libres, transparentes et apaisées. Il faut signaler que la CSJ s'est déclaré incompétente sur la requête en annulation de la loi électorale 2011 introduite par Stephen Nzita président du PPPC.

                                                                                                         Amigos SAKASAKA

 

Le SYNAMAC suspend la grève des magistrats

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Créé le 27-09-2011 à 10h00 | AFRIQUE REDACTION | REDACTEUR EN CHEF : ROGER BONGOS | SITE PANAFRICAIN |  ACTUALITE NATIONALE, AFRICAINE ET INTERNATIONALE | Mis à jour le mardi  27-09-2011 à  16 h35| AFRIQUE REDACTION PAR :CONGO NEWS  

 

 

 


Après une semaine de débrayage constaté dans le milieu de la magistrature, le syndicat autonome des magistrats du Congo, SYNAMAC, vient de lancer un appel à la suspension de la grève auprès des magistrats. Cette mesure conservatoire a été obtenue de commun accord avec l'ensemble des magistrats regroupé au sein de ce syndicat majoritaire. Et ce, après avoir obtenu du gouvernement un payement allant de 700 pour le moins gradé à 1200 dollars pour le plus gradé.

C'était au cours d'une rencontre extraordinaire organisée dans la grande salle de la Cour d'Appel de Kinshasa/ Gombe, que les magistrats du SYNAMAC se sont retrouvés hier lundi avec leur comité directeur pour une restitution des travaux. La salle pleine à craquer n'a pu contenir la masse des magistrats venus pour la circonstance. D'autres, faute de places mais vu l'importance et l'enjeu de la réunion ont décidé de se tenir débout pendant plus de quatre heures du temps. Le comité directeur du SYNAMAC conduit des mains de maître par l'inoxydable président Nsambayi Mutenda a fait la restitution des travaux effectués par la commission mise en place par le gouvernement. Les travaux en commission entre les membres du gouvernement et les délégués de la présidence ont été intensifiés après le discours du chef de l'Etat prononcé le 14 septembre dans sa ferme de Kingakati devant les membres -de la plateforme majorité présidentielle qui l'a choisie comme candidat à la magistrature suprême pour l'élection de novembre prochain. Dans son discours, le président de la république avait affirmé que le dernier de magistrat touché la bagatelle dé 1600 dollars comme salaire. Chiffre qui a entraîné des réactions hostiles auprès des magistrats qui ne se sont pas reconnus dans cette affirmation présidentielle. Le président de la république a été la deuxième autorité a porté une telle affirmation sur le salaire des magistrats en public. Avant lui, en 2009, le premier ministre Adolphe Muzito avait avancé le même chiffre à la presse, déclaration qui avait aussi suscité la colère des magistrats avec une grève à la clé. Erreur ou évidence, en tout cas, les magistrats ne veulent pas rater l'occasion, « ça passe ou ça casse » clament-t-ils.

Avec les propos du chef de l'Etat, les magistrats ont saisi l'occasion pour voir la concrétisation de ses affirmations. Tout de suite, certains avaient pensé que des individus haut placés détourneraient une partie de l'argent destiné aux magistrats. En effet, personne ne peut penser que le chef de l'Etat puisse balancer de phrases en l'air sans vérification préalable. Il fallait donc faire la lumière sur cette affaire, surtout en ces temps des élections où les magistrats sont non seulement indispensables pour traiter les différents contentieux électoraux qui leur seront soumis, mais qui sont des, électeurs, eux et leurs familles. Ils en avaient assez d'être tournés en bourriques par le pouvoir politique. A la rescousse du chef de l'Etat, ses lieutenants se Sont contredits, ajoutant ainsi la confusion à la confusion. Il était donc impérieux de constituer une commission.

Constituée, la commission associait les membres des différents syndicats à ses débuts, visiblement aujourd'hui elle ne travaille qu'avec le SYNAMAC, le syndicat le plus représentatif de la magistrature et de loin. Ce syndicat revendiquait un salaire effectif de 1600 dollars pour le dernier magistrat, comme l'avait dit le chef de l'Etat, avant de reprendre les activités. La barre placée très haute, le gouvernement s'est senti obligé d'améliorer de manière significative ce chiffre. Le chiffre tel qu'avancé par le chef de l'Etat non seulement s'étant avéré faux, pour sauver la face, le gouvernement a fait des concessions importantes cependant n'atteignant pas les 1600 $ du président prétextant l'impossibilité de l'appliquer au stade actuel. 

A la place, le gouvernement propose aux magistrats une augmentation de salaire allant d'un peu plus de 700 dollars pour le débutant à 1200 dollars pour le haut gradé. Proposition que le SYNAMAC a jugé acceptable pour le moment tout en poursuivant les négociations jusqu'à atteindre le 1600 dollars de salaire pour le magistrat débutant comme l'a dit le chef de l'Etat. « Rien à faire c'est l'objectif de janvier 2012 du SYNAMAC », menacent les magistrats. En attendant, ces derniers ont décidé de suspendre la grève en espérant avoir déjà comme salaire pour le mois de septembre le minimum de 700 dollars comme promis. Toutes actions allant à l'encontre de ses attentes entraîneront une reprise de la grève des magistrats. Le gouvernement est donc averti. Concernant un éventuel détournement des fonds des magistrats, le président du SYNAMAC Nsambayi Mutenda dit n'avoir pas eu des preuves pouvant attester cette hypothèse. Cette hypothèse s'apparente plus à une diversion qu'à la réalité.

                                                                                             Amigos SAKASAKA

Le SNVC envisage une nouvelle marche de protestation ce 11 octobre

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Créé le 27-09-2011 à 10h00 | AFRIQUE REDACTION | REDACTEUR EN CHEF : ROGER BONGOS | SITE PANAFRICAIN |  ACTUALITE NATIONALE, AFRICAINE ET INTERNATIONALE | Mis à jour le mardi  27-09-2011 à  16 h35| AFRIQUE REDACTION PAR :CONGO NEWS 


 

Les étalages des marchés de la capitale seront encore vides dans les prochains jours. Le SNVC, Syndicat National des Vendeurs du Congo, envisage, à nouveau une marche de colère, le 11 octobre prochain, à 10 heures, dans la ville de Kinshasa, contre la présence étrangère dans le secteur du petit commerce qui, jusque-là, ne connaît aucune amélioration, malgré la promesse du premier ministre, Adolphe Muzito, de publier le décret interdisant l'exercice du petit commerce par les étrangers sur toute l'étendue du territoire national. Pour le président national du SNVC, Guylain Lokofo, le rebondissement de cette situation réapparaît suite au non respect, par la primature, de sa parole d'honneur donnée aux petits commerçants, celle de réserver le secteur de petit commerce aux nationaux et non aux expatriés.

Plusieurs réclamations sont prévues dans le menu du SNVC, à savoir, l'interdiction de l'exercice du petit commerce par les expatriés et la réaffirmation par l'autorité de réserver l'exercice dans ce secteur rien qu'aux nationaux.

Les petits commerçants exigent, en outre, au nouveau ministre de Petites et Moyennes Entreprises, PME, Jean Marie Bulambo, de s'intéresser aussi à la question relative à la suppression de différentes taxes. Une autre préoccupation c'est celle de la suppression des frais bancaires dans le paiement des taxes et impôts.

La prochaine marche du SNVC partira de l'avenue Rwakadingi pour l'avenue Kasa- Vubu, et puis prendra le boulevard du 30 juin, enfin la primature où les manifestants rencontreront une fois de plus le premier ministre en vue de s'enquérir de leur requête et du pourquoi de la non publication du décret interdisant les expatriés d'exercer dans le secteur réservé aux nationaux tel que promis par celui-ci, il y a de cela plus d'un mois. Cela résulte de la dernière marche que cette même structure syndicale a organisé le 26 juillet dernier, dans la capitale, pour contester contre la présence des étrangers dans le secteur destiné uniquement aux nationaux. Dommage qu'après plusieurs rencontres avec la primature, rien n'a changé, les étrangers sont toujours visibles dans ce secteur. Ce qui justifie la raison du ras-le-bol des petits commerçants.

A l'heure actuelle, les réunions stratégiques s'organisent au sein du SNVC et d'autres syndicats pour la même cause.

A en croire Guylain Lokofo, les manifestants sont déterminés à maintenir la pression sur le gouvernement afin qu'il tienne à sa décision d'interdire la présence étrangère dans le secteur du petit commerce en Rd-Congo. (IN CONGONEWS N° 451 du jeudi 22 septembre 2011).

                                                                                    Pathy MAWETE MABUISA

 

 

 

 


Le personnel de santé dénonce leur marginalisation par le gouvernement

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Créé le 27-09-2011 à 10h00 | AFRIQUE REDACTION | REDACTEUR EN CHEF : ROGER BONGOS | SITE PANAFRICAIN |  ACTUALITE NATIONALE, AFRICAINE ET INTERNATIONALE | Mis à jour le mardi  27-09-2011 à  16 h35| AFRIQUE REDACTION PAR :CONGO NEWS  

 

 

 


Plus d'une semaine après, le discours du président de la république à Kingakati continue de susciter les débats dans l'opinion.
Lors d'un entretien qu'il a accordé à Congonews, le secrétaire général du Syndicat National des Cadres et Agents des Secteurs Des Services SYNCASS Mutamba Tapoy a déclaré que ce discours vient de mettre un terme aux spéculations.

Pour lui il est évident que e gouvernement depuis un certain temps a procédé à l'augmentation de 10.000.000.000 de francs congolais sur la prime alloué au personnel de santé mais jusqu'à ce jour, cette somme n'est pas perçue par les bénéficiaires. Mutamba Tapoy conçoit mal que les professionnels de la santé soient souvent victimes d'une marginalisation de la part des autorités du pays. Il justifie sa réflexion par le fait que les revendications des médecins sont souvent prises en considération par rapport aux leurs, pendant que ces derniers travaillent en collaboration. Pour ce Syndicaliste de longues dates, il est plus que temps que le gouvernement congolais prennent ses responsabilités face aux fonctionnaires en général et le personnel de santé en particulier et surtout que la santé figure parmi les 5 axes du programme de l'actuel gouvernement. A quelques mois de la fin de la législature en cours, le secrétaire général du SYNCASS ne compte pas baisser les bras. «Même s'il fallait organiser un mouvement à la veille du 28 novembre, jour des élections présidentielles nous le ferons par ce que notre lutte et la conquête du mieux vivre des travailleurs du Congo» a-t-il soutenu. Mutamba Tapoy dénonce aussi la pratique prônée par le gouvernement qui est celle de privilégier des syndicats fantaisistes qui sont pour la plupart manipulés au détriment des ceux qui sont plus représentatifs et qui ont des bases réelles lors des travaux en commission. « Est fait exprès pour démontrer que les syndicalistes sont toujours divisés sur tel ou autre sujet. Ainsi les travaux sont soit arrêtés ou il en ressort des solutions non concluantes» déclare le syndicaliste.

Concernant les accusations des corruptions pour lesquelles ils sont souvent taxés par leurs bases, Mutamba Tapoy affirme que cela n'est toujours pas vrais ; «Un jour j'ais failli être lapidé au Bandundu pendant qu'on avait répandu une nouvelle selon laquelle les syndicalistes détournaient une bonne partie de la prime due au personnel de santé de cette province. C'est grâce à la police que je m'en suis sorti vivant. Après avoir démontré sur les médias de la place comment était reparti les différentes rubriques sur leur fiche de paie, ils ont fini par comprendre que les syndicalistes n'avaient rien détourné du tout» a-t-il déclaré.

                                                                                           Chanchan MUTUPA

Du vélo pour diminuer l'émission des gaz à effet de serre

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Créé le 27-09-2011 à 10h00 | AFRIQUE REDACTION | REDACTEUR EN CHEF : ROGER BONGOS | SITE PANAFRICAIN |  ACTUALITE NATIONALE, AFRICAINE ET INTERNATIONALE | Mis à jour le mardi  27-09-2011 à  16 h35| AFRIQUE REDACTION PAR :CONGO NEWS  

 

 

 


 

Sous l'initiative de l'ONG américaine Mouvement 350 qui milite contre le réchauffement climatique, les associations congolaises de la protection de l'environnement composé de l'ONG Mangaflore, les Amis de la nature et la Société civile pour l'environnement en collaboration avec l'Hôtel de Ville de Kinshasa et l'organisation internationale Green Peace ont organisé ce samedi 24 septembre une ballade à vélo à travers la ville de Kinshasa.

Le but de cet événement, sensibiliser la population congolaise ainsi que es autorités sur le bien fondé de l'utilisation des énergies non saines. La ballade a eu comme point de départ le boulevard du cinquantenaire en diagonal du palais du Peuple. Le peloton a pris l'avenue de la démocratie ex avenue des huileries, le Boulevard du 30 juin, l'avenue Kasa-Vubu et le jardin Botanique de Kinshasa e servi de point de chute. Un documentaire portant sur la protection de la nature a été projeté dans la salle de  spectacle du jardin Botanique de Kinshasa. Après quoi la ministre provinciale de l'éducation, communication et médias et environnement, Thérèse OLenga a expliqué le bien fondé e l'utilisation des énergies fossiles. Pour la ministre Olenga, la République Démocratique du Congo occupe une place importante pour le maintien de l'équilibre écologique qui du reste est menacé. Les participants à cette ballade ont eu droit à la visite d'une exposition des appareils électroménagers fonctionnent à base des énergies naturelles.

«Nous sommes toujours prêts à soutenir toute organisation qui oeuvre dans le secteur de la protection de la nature. Comme aujourd'hui nous le faisons avec les amis de la nature, Mangaflore et la société civile pour l'environnement» a souligné Thérèse Olenga. La patronne de l'environnement a clôturé cette journée en plantant un Wenge arbre indigène originaire de la forêt équatoriale qui occupe une place de choix dans le maintien de l'écosystème.

Madame Annie Mandungu présidente de l'ONG Les amies de la Nature a quant à elle salué le soutien d l'Hôtel de ville et plus particulièrement celui de la ministre Olenga, une amie de la nature qui n'hésite pas à répondre présent à chaque fois que la nature est menacée a-t-elle déclarée Le président et promoteur de l'ONG Mangaflore, monsieur Mangalibi a pour sa part souligné l'importance des arbres dans l'équilibre de la nature dans le monde. Il a aussi déclaré que 350 arbres seront plantés dans la capitale et ils seront sélectionnés parmi les arbres originaires de l'Afrique.

Le Mouvement 350 est né aux Etats Unis d'Amérique pour faire pression sur leur gouvernement, répertorié parmi les 5 pays les plus pollueurs de la planète. En suite ce, mouvement s'est répandu en Amérique du Sud puis en Europe, en Asie et en Afrique. Pour cette année le monde entier avait une attention spéciale sur la République Démocratique du Congo, qui est considéré comme un de deux poumons du monde grâce à la forêt équatoriale qui couvre une grande partie de sa surface. Les participants à cette ballade ont apprécié le fait que cet exercice qu'ils ont fait ce jour est un sport qui en même temps permet de réduire l'émission des gaz à effet de serre. Ils demandent à ce que des pareilles activités soient organisées plusieurs fois au cours d'une année pour sensibiliser la population sur le réchauffement climatique.

                                                                                                      Chanchan MUTUPA 

Les Etats-Unis pour des élections apaisées

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Créé le 27-09-2011 à 10h00 | AFRIQUE REDACTION | REDACTEUR EN CHEF : ROGER BONGOS | SITE PANAFRICAIN |  ACTUALITE NATIONALE, AFRICAINE ET INTERNATIONALE | Mis à jour le mardi  27-09-2011 à  16 h35| AFRIQUE REDACTION PAR :CONGO NEWS 

Créé le 27-09-2011 à 10h00 | AFRIQUE REDACTION | REDACTEUR EN CHEF : ROGER BONGOS | SITE PANAFRICAIN |  ACTUALITE NATIONALE, AFRICAINE ET INTERNATIONALE | Mis à jour le mardi  27-09-2011 à  16 h35| AFRIQUE REDACTION PAR :CONGO NEWS  

 

 

 


Ce n'est pas un câble intercepté par Wikileaks mais plutôt une affirmation du chargé des Relations Publiques de 'Ambassade des Etats-Unis en R-dCongo. Marc Dillard annonce que son pays suit près le processus électoral en R-dCongo.
En même temps, les Etats-Unis poursuivent avec son programme du Fonds de 'Ambassadeur, en finançant des micros projets.

Pour l'année 2011, le Fonds de l'ambassadeur des Etats-Unis en R-dCongo pour l'auto-assistance a octroyé 90.000 USD à treize organisations non gouvernementales.

Ces ONG sont présentes dans le secteur de l'éducation. Voilà pourquoi le Fonds de l'ambassadeur a aidé à construire deux classes d'une école primaire à Dungu, dans la province Orientale. Cette région a longtemps été meurtrie par les rebelles ougandais de Joseph Koni. Ces hommes avaient presque tout détruit à leur passage avant d'emporter hommes, femmes et enfants dans la forêt, où ils sont réduits en esclave souvent sexuel les femmes. Pour le chargé des Affaires Publiques de l'Ambassade des Etats-Unis en R-dCongo, Marc Dillard, qui a dévoilé le montant de Fonds de l'Ambassadeur le 22 septembre lors sa conférence de presse hebdomadaire, réunie dans la salle des conférences du Centre culturel américain, dans la commune de la Gombe. Les questions électorales ont été également évoquées par Marc Dillard. Les Etats-Unis selon ce diplomate souhaitent voir se dérouler en R-dCongo un processus électoral libre, démocratique, transparent et qui va respecter la volonté du peuple r-dcongolais. C'est dans cette optique que l'Ambassade des Etats-Unis, qui estime que les médias ont un rôle à jouer pendant la période électorale, continue à financer des formations des journalistes. Après Kananga, au Kasaï Occidental et Mbandaka, dans la province de l'Equateur, le moment était venu pour des journalistes de Matadi, dans le Bas-Congo, d'être formés sur les concepts et techniques associés à la couverture des questions électorales. Comme l'avait promis l'ambassadeur des Etats-Unis, James Entwistle, lors de sa dernière descente dans le Bas-Congo, l'un des objectifs du pays de l'Oncle Sam en R-dCongo, c'est de renforcer la capacité des journalistes à travers le pays. Les forma- tians des journalistes, qui ont un rôle à jouer pour le développement d'une société, font partie de l'engagement du Gouvernement des Etats-Unis, d'être proche de toute la population r-dcongalaise.

                                                                                                    ERIC MASIMO

 

 

 

 



Des sudaf pour sécuriser des candidats présidents

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Créé le 27-09-2011 à 10h00 | AFRIQUE REDACTION | REDACTEUR EN CHEF : ROGER BONGOS | SITE PANAFRICAIN |  ACTUALITE NATIONALE, AFRICAINE ET INTERNATIONALE | Mis à jour le mardi  27-09-2011 à  16 h35| AFRIQUE REDACTION PAR :CONGO NEWS  

 

 

 


La sécurisation du processus électoral en R-dCongo reste encore une question qui intéresse les partenaires régionaux à quelques jours mois de la tenue effective des élections. C'est pour cette raison que l'Afrique du Sud, un des pays africains, qui suit de près le processus électoral, a pris l'engagement de sécuriser les onze candidats présidents.

Selon l'ambassadeur sud africain en poste à Kinshasa, qui a annoncé la nouvelle au président de la Commission Electorale Nationale Indépendante, CENT, lors du dîner offert à leur intension, au Grand Hôtel Kinshasa par le Pasteur Président de cette Institution d'appui à la démocratie, la sécurité des candidats présidents passe comme une priorité. Le diplomate sud africain a raison à voir les événements qui ont émaillé les dépôts des candidatures surtout lorsque le président national de l'Union pour la Démocratie et le Progrès Social, Etienne Tshisekedi Wa Mulumba est allé déposer sa candidature. A son retour à Limete, son cortège a essuillé de jet des pierres. Une cacophonie qui s'était soldé par les mises à sac des sièges du PPRD sur Sendwe, de celui de l'UDPS à Limete et d'une chaîne de télévision de la place. Avant ces signes décriés même par le Procureur Général de la République, Flory Kabange Numbi, certains candidats présidents dont Vital Kamerhe, président national de l'Union pour la Nation Congolaise, a payé le frais de l'insécurité lors de ses déplacements vers la partie Est. La venue de cette unité de la Police sud africaine est vivement saluée par la classe politique r-dcongolaise qui se réclame de l'opposition. Le premier contact entre l'Inspecteur général ad intérim de la Police Nationale Congolaise, le Général Charles Bisengimana, a eu lieu la semaine passée. Des sources à l'Ambassade sud africaine à Kinshasa, avance que le retour de cette unité, repartie en Afrique du Sud ne va pas tarder vu le temps qui nous sépare du début de la campagne électorale, fixée selon le calendrier de la Commission Electorale Nationale Indépendante du 28 octobre au 26 novembre. L'Unité spéciale sud africaine, chargée de la sécurité des «VIP» va aussi former quelques éléments de la Police Nationale Congolaise. Ces hommes vont accompagner cette Unité dans l'exercice de leur travail.

                                                                                                     Eric MASIMO

Présidentielle 2011, les onze définitifs sont connus

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CHEF : ROGER BONGOS | SITE PANAFRICAIN |  ACTUALITE NATIONALE, AFRICAINE ET INTERNATIONALE | Mis à jour le mardi  27-09-2011 à  16 h48| AFRIQUE REDACTION PAR :CONGO NEWS

 

Après le rejet par la Cour Suprême de Justice de six candidats (Kitenge Pungwe Ismaël, Moka Jean-Paul, Likongo Limbala Jean-Pierre, Vanga Kaniki Félix Bernard, Léornard Lomami et un parti politique Parti du Peuple pour le Progrès du Congo (PPPC), la Commission Electorale Nationale Indépendante, a rendu publique hier dans la soirée les noms de 11 candidats présidents retenus (Andeka Ndjamba Jean, Bombole Intole Adam, Kabila Kabange Joseph, Kakese Malela François Nicéphore, Kamerhe LwaKanyiginyi Vital, Kashala Lukumuena Oscar, Kengo Wa Dondo Léon, Mbusa Nyamwisi Antipas, Mobutu Nzanga Ngbangawe François Joseph, Mukendi Kamana Josué Alex et Tshisekedi Wa Mulumba Etienne).

L'heure est la commande des bulletins de vote de ces candidats présidents par la CENI. Une étape déjà presque amorcée par le bureau de cette Institution d'appui à la démocratie, en Afrique du Sud. Demain mercredi, la CENI va se retrouver avec des partis politiques pour parler de l'évaluation du processus électoral qui tend lentement vers son grand moment, celui de la tenue des élections (présidentielle et législative). Cette Institution d'appui à la démocratie qui, selon son rapporteur, Matthieu Mpita, viole la loi pour raison de transparence va de nouveau expliquer aux formations politiques, engagées dans la course électorale les étapes que la CENI a franchi et ce qui reste à franchir. Le rapporteur de la Commission Electorale Nationale Indépendante, qui a annoncé la nouvelle lors de sa dernière conférence de presse, réunie dans la salle des réunions de la CENI, a avancé qu'il sera question de restituer aux acteurs politiques évolution du train électoral. Pendant ce temps la question de l'accès au serveur central continue à diviser la classe politique. Si pour l'opposition, il faut absolument faire l'audit du fichier électoral, la majorité campe dans sa position, de ne pas vouloir envoyer des techniciens pour prendre part aux séances de l'audit du fichier électoral. Pour Aubin Minako, secrétaire général de la mouvance présidentielle, l'opposition veut prendre en otage la Commission Electorale Nationale Indépendante. A cette équation, la réponse semble être, trouvée. Le rapporteur de la CENI, a déclaré à la presse si la majorité veut que l'opposition vienne seule, auditer le fichier électoral, à la CENI, Matthieu Mpita riposte que les portes sont grandement ouvertes. Avant la rencontre de demain mercredi, 28 septembre, les bureaux de réception de traitement des candidatures avait fini depuis dimanche à réceptionner des doléances des candidats qui estimaient être omis sur la liste de près de 20.000 candidats à la députation nationale, rendue publique le vendredi 23 septembre. Des réclamations il y en a, certains candidats ont dénoncé que les partis politiques ont violé l'article 22 de la loi électorale, qui veut que chaque parti politique envoi des candidats par rapport au nombre des sièges à pourvoir dans une circonscription électorale. Ce qui n'a pas été respecté par certains Etas-Majors des partis politiques. A Kinshasa par exemple, le PPRD a ligné plus de 30 candidats pour une dizaine de sièges dans le District de la Tshangu, à Masimanimba, dans le Bandundu, le RENOVAC du gouverneur André Kimbuta aligne 13 candidats pour 6 sièges à pourvoir.

                                                                                                                Eric MASIMO

 

 

 

 


Le CSAC est né avec des nouvelles ambitions

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Créé le 27-09-2011 à 10h00 | AFRIQUE REDACTION | REDACTEUR EN CHEF : ROGER BONGOS | SITE PANAFRICAIN |  ACTUALITE NATIONALE, AFRICAINE ET INTERNATIONALE | Mis à jour le mardi  27-09-2011 à  16 h58| AFRIQUE REDACTION PAR :CONGO NEWS 

 

Après sa reconnaissance juridique par la Cour suprême de justice, CSJ, le conseil supérieur de l'audiovisuel et de la communication (CSAC) s'est doté depuis hier lundi 26 septembre de son bureau définitif. Le vote s'est déroulé au Salon Bleu, dans la commune de la Gombe.

A l'issue du vote, l'Abbé Bahala Jean-Bosco, a été porté à la tête de cette Institution d'appui à la démocratie. Il est suivi de Nkoy Nsasies Alain. Kanyimbo Manyong Chantal est désignée rapporteur avec Me Lwemba Lu Mansanga comme rapporteur adjoint. Onokoko Okende Thaddée est passé questeur. Tout est maintenant bouclé pour que le bureau du CSAC passe en action. Mais un problème se pose. Le bureau ne sait pas où travailler. Au neuvième de la Tour administrative de la RTNC, où était logée la défunte Haute Autorité des Méchas, le cadre ne semble pas être un endroit pouvant abriter une telle Institution. L'urgence se pose. Il faut trouver des locaux pour le Conseil Supérieur de l'Audiovisuel et de la Communication. Pour le vice président du CSAC, le combat de son- institution va se déployer dans plusieurs directions. Selon ce technicien de l'information, la presse doit d'abord revêtir son pouvoir économique. «Il faut que la presse soit rentable», a déclaré Alain Nkoy, quelques minutes après son élection. Et d'ajouter qu'il faut également un travail pédagogique en direction des journalistes. L'objectif, c'est d'avoir une formation continue des journalistes. Il promet aussi un plaidoyer à faire auprès des, autorités, pour que le délit de presse ne soit plus considéré comme une diffamation.

                                                                                                      Eric MASIMO

 

 

 

 


ELECTIONS DE NOVEMBRE PROCHAIN Patrick et Odianne chantent l'hymne de la paix

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Créé le 27-09-2011 à 10h00 | AFRIQUE REDACTION | REDACTEUR EN CHEF : ROGER BONGOS | SITE PANAFRICAIN |  ACTUALITE NATIONALE, AFRICAINE ET INTERNATIONALE | Mis à jour le mardi  27-09-2011 à  16 h58| AFRIQUE REDACTION PAR :CONGO NEWS  

 

 

 


Patrick Muyaya, candidat à la députation nationale dans la circonscription de la Funa, a plusieurs tours dans ses manches. On le savait brillant journaliste-ce qui lui a valu le poste de Conseiller Principal en Communication du Premier ministre Adolphe Muzito-, cette fois-ci il se laisse découvrir sur des quêtes nobles et universelles comme la paix et la démocratie. Quêtes pour lesquelles, il s'érige en fervent défenseur, cela d'autant plus que la Rd-Congo s'approche d'une zone rouge appelée élection. Au nom de l'intérêt général à sauvegarder, Patrick Muyaya n'a pas ménagé sa peine, dans la production d'un «Venge» un opus qui fait la promotion de la paix et de la démocratie à l'aube des deuxièmes élections générales rd-congolaises. « Yenge » qui signifie la paix est l'oeuvre de l'artiste musicien Verby Ail Star. Cette hymne à la paix a été baptisée par le Vice-premier ministre en charge de l'Intérieur, Adolphe Lumanu Bwana N'Sefu en présence de plusieurs invités de marque. Odiane Lokako, l'ex première Dauphine miss Afrique 2003, toujours en beauté, a assuré le parrainage de cette belle oeuvre musicale. Comment en aurait-il été autrement pour cette ambassadrice de la paix qui a toujours été de tous les combats en faveur des plus vulnérables comme les personnes vivant avec le VIH/SIDA. Patrick et Odiane, à travers «Yenge» ont démontré que la Rd-Congo est une terre d'espoir dont les espérances ne peuvent éclore que dans le cadre de la paix et de la démocratie. (Ci-dessous l'intégralité du discours prononcé par le producteur Patrick Muyaya lors de la présentation officielle de l'oeuvre au salon Lubumbashi du Grand Hôtel, le vendredi 23 septembre).

                                                                                             John TSHINGOMBE

Gloire soit rendue à Dieu, auteur de tout bien, qui par sa grâce, fait de cette occation un moment qui nous permet de penser la paix en gardant vif notre désir de la vivre à tout instant. «Personne n'est assez fou pour préférer la guerre à la paix», disait Hérodote. Et la présence de chacun de vous en ce lieu montre bien notre commun attachement à l'idéal de paix. Je voudrais vivement vous en remercier. Yenge, titre de l'opus dont nous célébrons la sortie officielle et qui signifie «Paix», est une oeuvre produite par Verby All Star, un jeune artiste congolais pétris de talent ; cette oeuvre est portée par l'ambassadrice de la paix et présidente de l'ONG «Ensemble Luttons contre le Sida», en sigle ELCOS qui depuis sept ans contribue à sa manière à la consolidation de la paix en RDC. Je cite Madame Odiane Lokako. Beaucoup d'entre vous peuvent se poser la question sur les motivations qui nous ont poussées à soutenir une telle initiative. La raison est toute simple. La paix est une oeuvre commune que nous sommes tous appelés à construire. Bien que, la cérémonie de ce jour s'inscrit dans la droite ligne de la célébration de la journée mondiale de la paix célébrée depuis tente ans déjà, tous les 21 septembre, qui cette année est placée sous le thème «Paix et démocratie faites-vous entendre». Dans notre pays ce thème tombe à point nommé puisque coïncidant avec la période où le pays s'apprête à vivre les deuxièmes élections pluralistes de son histoire. Moment d'expression par excellence et témoignage d'une démocratie en marche... en fait, chacun de nous a besoin de faire entendre sa voix dans la paix, battre sa campagne en paix, voter en paix, et peut-être revendiquer dans la paix. L'histoire récente de notre pays a sans doute permis à chacun de nous de penser à la nécessité de la paix pour une communauté d'hommes. On découvre la valeur de la paix quand nos enfants vont à l'école et reviennent, quand les mamans maraîchères peuvent travailler du matin au soir sans bruits des mitrailleuses et des roquettes, quand la femme congolaise retrouve sa dignité alors qu'elle est devenue à un certain moment une proie, quand on peut, même affamé, vaquer librement à ses petites occupations... finalement, la paix c'est le suprême bien public, le souverain bien politique. Chacun de nous, d'où qu'il vienne et ou qu'il vive, a déjà été confronté, d'une manière ou d'une autre, au manque de paix. Un vide existentiel qui empêche toute inspiration et tout abri commun que nous tous appelés à construire, un oasis sous lequel chacun de nous trouve épanouissement et félicité (bonheur).

En produisant cette oeuvre, nous avons voulu, à notre manière, contribuer à la construction de la paix dans notre pays. Plus qu'à sa construction, nous avons voulu mettre à la disposition de tous, (jeunes et vieux, hommes et femmes) un support qui éduque à la culture de l paix.. Avec le thème «Paix et démocratie», nous appelés à plus des responsabilités pour que la paix cesse d'être un rêve pieux, mais une pratique de vie quotidienne. En effet, il n'y a pas de paix sans démocratie, et pas de démocratie sans paix. Loin du principe de la violence comme instrument de pouvoir, la paix se montre comme l'élément primordial qui permet la réalisation de la visée politique suprême : le développement.

«Epargnons la RDC de la violence» est une phrase que j'ai tiré au hasard de l'opus qui vient d'être présenté par son auteur. Si courte soit-elle, cet extrait est plein de signification et interpelle. C'est ainsi que nous croyons que désormais, c'est au «solitaire» qu'il faut laissé la force, la violence, car il finira par se convertir à la position de tous ceux qui ont signé un pacte social de paix.

Nous ne pourrions terminer ce propos sans solliciter l'implication de nous tous pour la construction d'un monde pacifique ou nous serons réellement heureux de vivre dans nous et au tour de nous témoigneront de notre filiation à Dieu. Là alors notre paix de paix, ils seront appelés fils de Dieu. Et je ne pense pas qu'il y ait quelqu'un parmi nous, un seul qui ne veuille être appelé fils de Dieu. La construction de la paix demeure cependant une condition pour l'être.

Plus qu'un mot la paix doit être une habitude, un comportement.

Il serait incongru de boucler cette adresse sans vous remercier toutes et tous pour avoir répondu à notre invitation. Puis cette rencontre demeurer vivante dans notre action pour un monde de paix et de convivialité.

Je vous remercie de votre aimable attention

Patrick MUYAYA

Producteur de Yenge

Confirmés candidats à la présidentielle 2011 - Kabila, Tshisekedi, Kengo, Kakese… rendez-vous dans deux mois !

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Créé le 28 -09-2011 à 13 h00 | AFRIQUE REDACTION | REDACTEUR EN CHEF : ROGER BONGOS | SITE PANAFRICAIN |  ACTUALITE NATIONALE, AFRICAINE ET INTERNATIONALE | Mis à jour le mercredi 28 -09-2011 à  13h05 | AFRIQUE REDACTION PAR : LA PROSPERITE

 



*Ce n’est plus un secret de polichinelle. Kakese, Kabila, Kengo, Tshisekedi, Kamerhe, Andeka, Bombole, Kashala, Mbusa, Nzanga et Mukendi s’affronteront le 28 novembre prochain aux urnes. Chacun devra bien peaufiner sa stratégie électorale et présenter son projet de société, pour séduire le souverain primaire qu’est le peuple afin de présider à son destin. Les 11 candidats dont les noms ont été repris dans la liste provisoire des candidats à l’élection Présidentielle du 28 novembre 2011 par la Ceni viennent d’être confirmés. Ceux dont les noms n’ont pas été repris sur cette liste et ayant saisi la Cour de Suprême de Justice, comme prévu par la loi électorale, ont vu leurs recours rejetés. L’irrecevabilité du dossier et l’incompétence de la Cour Suprême quant à l’examen du recours en inconstitutionnalité de la loi électorale.

Aléa jacta est’’, soutiennent les latinistes. Confirmés le lundi 26 septembre dernier au cours d’une conférence de presse animée par le Rapporteur de la Ceni, Matthieu Mpita, les onze candidats à la Magistrature suprême doivent d’ores et déjà se mettre à pied d’œuvre, pour préparer leur campagne respective qui doit débuter le 28 octobre prochain. Dans près d’un mois, chacun des 11 candidats devra faire échos à la nation congolaise de son projet de société afin de la séduire. La partie vient donc de commencer. Si les onze ont été retenus, notons que cinq autres candidats à la Présidentielle et un jeune Parti politique, ont vu cependant leurs espoirs s’effondre. Ceux- ci ne pourront jamais prendre part à un quelconque débat télévisé entre les différents présidentiables en lice. Moins encore, ils ne peuvent mobiliser des masses pour un quelconque meeting populaire dans l’intention de dévoiler leur agenda, une fois à la tête du Grand Congo. Kitenge Pungwe Ismaël, Moka Jean-Paul, Lokongo Umbala Jean-Pierre, Vanga Kaniki Félix-Bernard, Madame Léonard Lomami et le Parti du Peuple pour le Progrès du Congo (PPPC) doivent donc attendre 2016, pour se replonger dans la course. Leurs recours ont été, en effet, rejetés par la CSJ en date du 23 septembre dernier. Statuant en matière de contentieux électoral des candidatures, la CSJ a constaté l’irrecevabilité de ces recours et son incompétence pour statuer sur un recours en inconstitutionnalité de la loi électorale.

Communiqué de presse En conformité avec le calendrier électoral, la Commission électorale nationale indépendante, CENI en sigle, rend public, ce jour, la décision n°059/CENI/BUR/11 du 26 septembre 20011, portant publication de la liste définitive des candidats à l’élection présidentielle du 28 novembre 2011. La CENI tient à informer l’opinion, qu’après la publication, le 15 septembre dernier, de la liste provisoire des candidats à l’élection présidentielle, la Cour Suprême de Justice a été saisie dans le délai prescrit par l’article 107 de la loi électorale, de six recours émanant de personnes et partis politiques ci-après : -Monsieur Kitenge Pungwe Ismaël -Monsieur Moka Jean-Paul -Monsieur Lokongo Umbala Jean-Pierre -Monsieur Vanga Kaniki Félix-Bernard - Madame Léonard Lomami -Le Parti du Peuple pour le Progrès du Congo (PPPC) A l’issue de l’examen de ces recours, la Cour, statuant en matière de contentieux électoral des candidatures, a rendu en date du 23 septembre 2011 les arrêts n°RCDC/PR/001, n°RCDC/PR/002, n°RCDC/PR/003, n°RCDC/PR/004, n°RCDC/PR/005, n°RCDC/PR/006, constatant l’irrecevabilité de cinq recours et son incompétence pour statuer sur un recours en inconstitutionnalité de la loi électorale. Au regard des arrêts précités, la Commission électorale nationale indépendante publie la liste des candidats retenus pour l’élection présidentielle comme suit : 1. Monsieur Andeka Djamba Jean ; 2. Monsieur Bombole Intole Adam ; 3. Monsieur Kabila Kabange Joseph 4. Monsieur Kakese Malela François Nicéphore ; 5. Monsieur Kamerhe Lwa-Kanyinginyi Vital ; 6. Monsieur Kashala Lukumuena Oscar; 7. Monsieur Kengo wa Dondo Léon; 8. Monsieur Mbusa Nyamwisi Antipas; 9. Monsieur Mobutu Nzanga Ngbangawe François 10. Monsieur Mukendi Kamana Josué Alex 11. Monsieur Tshisekedi Wa Mulumba Etienne. La CENI saisit cette occasion pour rappeler aux candidats à l’élection présidentielle que conformément à la loi électorale, la campagne électorale démarre le 28 octobre 2011. Elle invite donc les acteurs politiques à bien vouloir respecter ce délai. Fait à Kinshasa, le 26 septembre 2011 Matthieu Mpita Rapporteur

Elections 2011 : Général Rwandais Charles Bisengimana : " La PNC demeure républicaine " - " Elle sécurisera les élections sans partie pris

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Créé le 28 -09-2011 à 13 h00 | AFRIQUE REDACTION | REDACTEUR EN CHEF : ROGER BONGOS | SITE PANAFRICAIN |  ACTUALITE NATIONALE, AFRICAINE ET INTERNATIONALE | Mis à jour le mercredi 28 -09-2011 à  13h05 | AFRIQUE REDACTION PAR : L'OBSERVATEUR

 



La Police Nationale Congolaise chapeauté par un Rwandais (PNC) est au service de la population et elle va sécuriser complètement les élections de 2011, a déclaré mardi à Kinshasa l'Inspecteur Général de la Police Nationale Congolaise, le Général Rwandais Charles Bisengimana. " La police nationale congolaise est apolitique et neutre. C'est une police républicaine dont la mission et d'assurer la sécurité des biens et des personnes.


C'est cette tâche que la Police entend accomplir durant les élections de 2011en République démocratique du Congo, sans partie pris", a expliqué le Général Rwandais Charles Bisengimana au cours d'un entretien avec la presse à Kinshasa. L'inspecteur général Charles Bisengimana a appelé la population à faire confiance à la Police et surtout à ne pas céder à l'intoxication faite par certains politiciens qui laissent entendre que la Police nationale congolaise va utiliser des méthodes violentes contre des acteurs politiques notamment ceux de l'opposition et leurs partisans durant les élections.

 

dans le cadre de la sécurisation des élections, la Monusco et la France appuient la formation et le renforcement des capacités de la Police nationale congolaise, notamment la Police d'Intervention Rapide (PIR). Ce programme a permis la formation de plusieurs bataillons de la PNC dans le cadre de sécurisation des élections. " Ce sont des unités de la Police Nationale congolaise qui vont sécuriser les élections de 2011.

 

 

C'est pourquoi, nous sommes engagés dans cette vaste campagne de formation de la police Nationale congolaise, avec la formation de bataillons de la PNC, la Police pour la sécurisation des élections", a conclu l'Inspecteur Général de la Police Nationale. Lors des manifestations de l'UDPS contre la CENI, la Police nationale a dû tirer en l'air pour disperser des manifestants. Cette réaction de la Police a été critiquée par l'opposition qui a dénoncé de graves violations des droits de l'homme. Pour sa part, la Police Nationale Congolaise a réagit en disant qu'elle a réagit pour disperser des casseurs qui s'empennaient aux biens publics et des particuliers

Luc-Roger Mbala

Les partis politiques congolais sont-ils des biens privés ?

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Créé le 28 -09-2011 à 13 h00 | AFRIQUE REDACTION | REDACTEUR EN CHEF : ROGER BONGOS | SITE PANAFRICAIN |  ACTUALITE NATIONALE, AFRICAINE ET INTERNATIONALE | Mis à jour le mercredi 28 -09-2011 à  13h05 | AFRIQUE REDACTION PAR : L'OBSERVATEUR

 

 

A exactement deux mois des élections présidentielle et législatives nationales, les onze prétendants à la magistrature suprême et près de 20.000 candidats à la députation nationale -eh oui, la RDC est un pays grand en tout- affûtent leurs armes, s'attellent aux derniers réglages. A bien voir la liste des candidats Président de la République, tous sont Présidents fondateurs de leurs partis respectifs. Tous sauf -puisqu'il faut bien qu'il y ait des exceptions- les deux indépendants, Joseph Kabila Kabange et Adam Bombole Intole. Ce dernier aurait pu constituer la seule véritable exception, n'eut été l'incroyable flou artistique, proche du mysticisme, qui règne au sein du Mouvement de Libération du Congo.

Ancien Président de l'Interfédérale Kinshasa du MLC, l'homme qui avait recueilli le plus de voix dans tout Kinshasa lors des législatives nationales de 2006 a perdu ce poste pour justement s'être porté candidat à la présidentielle. Trois mois seulement plus tôt, le même Adam Bombole faisait corps avec ses amis, en particulier Thomas Luhaka et Jean-Lucien Busa, pour vilipender François Mwamba Tshishimbi, alors Secrétaire général du parti, parce qu'il avait osé aborder la sacrosainte question, véritable crime de lèse-majesté au MLC, d'envisager autrement la présentation de la candidature du parti à la prochaine présidentielle, étant donné qu'il était utopique de croire en un possible affranchissement de Jean-Pierre Bemba avant la fin de cette année. M. Bombole n'est-il pas allé plus loin que Mwamba ? Que reprochait-on alors à ce dernier ?

Joseph Kabila, quant à lui, est indépendant par pure stratégie, décidé de se doter dès le départ de plusieurs batteries afin de carboniser ses adversaires. Mais le PPRD, son parti, s'était battu, pendant plus de deux ans, afin d'en faire, pour 2011, son candidat. S'il les avait suivis, il n'aurait pas dérogé à la règle.

Il est vrai que dans ce pays il y a des partis qui sont, à juste titre d'ailleurs, qualifiés d'alimentaires, c'est-à-dire créés uniquement pour en tirer des bénéfices pécuniaires, sans aucun idéal. C'est vrai que tout Congolais sain de corps et d'esprit a le droit de créer une association politique. Mais est-on vraiment obligé d'en créer une dès qu'on se décide de s'engager dans la vie politique ? Est-il vraiment sérieux d'avoir plus de 450 partis politiques dans un pays, si grand et si peuplé soit-il ?

Il faudra radicalement évoluer dans la conception actuelle du parti politique en Afrique d'une manière générale. Car, outre de rares associations séculaires, solidement structurées, comme l'African National Congress, ANC, en Afrique du Sud, les partis politiques en Afrique sont des boutiques appartenant au patron, fondateur. Ils sont créés dans le but de servir d'abord ses intérêts à lui. Il est l'incontournable candidat du parti à la présidentielle et s'impose dans le choix des candidats du parti aux législatives.

Il n'est pas impossible de trouver, dans un parti, des cadres plus populaires et plus compétents que le fondateur. Leur candidature aurait plus de chance de faire tâche d'huile que celle du président qui, parfois, n'est même pas connu dans la commune qu'il habite. Mais ils ne sont pas candidats, ces autres cadres-là, non pas parce qu'ils ne l'ont pas voulu, mais parce qu'ils ne sont pas les fondateurs du parti.

Le fondateur peut conserver certaines prérogatives spéciales mais ne doit en aucun cas entraver la liberté d'expression. Le MLC a étonné tout le monde en continuant à affirmer à qui voulait l'entendre, et cela jusqu'à la dernière minute, que son candidat à la magistrature suprême était Jean-Pierre Bemba. L'on a même raconté qu'il viendrait nuitamment s'enrôler, comme une chauve-souris, avant de repartir à La Haye. L'opposition a bêtement perdu cinq ans sans avoir de porte-parole simplement parce que le chairman était indisponible. Il y a des moments où il est difficile de croire qu'on est réellement sortis du parti-Etat.

L'ordre doit être dans la création des grands ensembles politiques ou la consolidation de ceux déjà existants, véritablement nationaux, impersonnels, à l'idéologie clairement définie. Un maximum de cinq serait l'idéal, quand bien même il existerait des courants à l'intérieur de chacun d'eux. Mais peut-être que cela passera par l'effacement politique des fondateurs, à condition que les partis en question leur survivent.

 

Jean-Claude Ntuala


Organe de régulation des médias en RDC - Le CSAC dispose d'un bureau définitif

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Créé le 28 -09-2011 à 13 h00 | AFRIQUE REDACTION | REDACTEUR EN CHEF : ROGER BONGOS | SITE PANAFRICAIN |  ACTUALITE NATIONALE, AFRICAINE ET INTERNATIONALE | Mis à jour le mercredi 28 -09-2011 à  13h05 | AFRIQUE REDACTION PAR : L'OBSERVATEUR

 



Le Conseil supérieur de l'audiovisuel et de la communication (CSAC) dispose d'un bureau définitif mis en place le lundi 26 septembre par ses membres qui se sont réunis en Assemblée générale extraordinaire. L'abbé Bahala Jean-Bosco a été élu président du Bureau du CSAC au terme de cette Assemblée générale extraordinaire. Alain Nkoy Nsasies, éditeur du journal Africa News, en est le vice-président, tandis que Chantal Kanyimbo, ex-présidente de l'Union nationale de la presse congolaise (UNPC), Lwemba lu Mansanga et Onokoko Thadée ont été élus respectivement rapporteur, rapporteur-adjoint et questeur. Comme on peut le remarquer, 2 femmes font partie du bureau définitif de cet organe de régulation des médias.

Au cours de cette séance élective, le CSAC a également désigné ses commissions permanentes : Me Museka Sala est placé à la tête de la commission juridique, tandis que Banza Tiefolo et Tito Ndombi vont piloter respectivement la commission technique et la commission socioculturelle.

Le Bureau définitif du CSAC mis en place, ses membres ambitionnent de mettre les bouchées doubles pour faire évoluer les choses. Le président dudit bureau en donne déjà les couleurs. "Nous allons dans les deux jours qui suivent produire les directives sur les élections. La loi nous impose de le faire un mois avant le début de la campagne électorale. Cela est urgent. Nous allons mettre en place aussi comme il y en avait, le bureau d'information électorale, nous allons envoyer également des gens sur terrain, pour pouvoir vulgariser la loi électorale ou même la loi sur le CSAC," a déclaré le président du CSAC l'abbé Jean-Bosco Bahala. Il a en outre promis d'assurer une régulation impartiale des médias au cours des élections à venir, pour qu'elles se passent dans un climat apaisé.

Le CSAC, qui remplace la Haute autorité des médias (HAM) est la seconde institution d'accompagnement à la démocratie après la Commission électorale nationale indépendante (Céni). Il a pour tâches principales d'assurer l'objectivité, la neutralité et l'impartialité de l'information pendant la période de précampagne et de campagne électorale. Une campagne qui a déjà annoncé ses couleurs avec toutes les violences qui se sont déroulées au lendemain du dépôt de la candidature à la présidentielle d'Etienne Tshisekedi, candidat de l'UDPS.

Le CSAC a aussi pour mission de garantir et d'assurer la liberté et la protection de la presse, ainsi que de tous les moyens de communication de masse dans le respect de la loi. Il doit également veiller au respect de la déontologie en matière d'information et à l'accès équitable des partis politiques, des associations et des citoyens aux moyens officiels d'information et de communication.

Une mission qui relève de la gageure pour une presse parfois habituée à quelques dérives dans la pratique du métier.

Kléber Kungu

Ancien joueur des Léopards et recordman des buteurs de la CAN - Ndaye Mulamba : « Le football congolais doit sortir de l’improvisation et de l’amateurisme »

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Créé le 28 -09-2011 à 13 h00 | AFRIQUE REDACTION | REDACTEUR EN CHEF : ROGER BONGOS | SITE PANAFRICAIN |  ACTUALITE NATIONALE, AFRICAINE ET INTERNATIONALE | Mis à jour le mercredi 28 -09-2011 à  13h05 | AFRIQUE REDACTION PAR : L'OBSERVATEUR

*J’ai attendu mon heure pour exploser
En visite à Kinshasa, l’ancien avant-centre de l’AS V. Club et des Léopards du Zaïre, Pierre Ndaye Mulamba a visité la rédaction du journal L’Observateur le lundi 26 septembre 2011. Le recordman des buteurs en Coupe d’Afrique des Nations a profité de l’occasion pour donner son point de vue sur le football congolais aujourd’hui.


Ndaye Mulamba a appelé à une plus grande organisation du football congolais afin que le pays retrouve sa place d’antan sur l’échiquier du football international. Pierre Ndaye a regretté l’élimination précoce des équipes congolaises dans les compétitions interafricaines. « J’ai beaucoup regretté l’élimination des Léopards de la Coupe d’Afrique des Nations Gabon-Guinée Equatoriale 2012 face au Sénégal C’est vraiment dommage car nous aurions pu faire mieux si nous nous sommes très bien préparés. Si nous avons pris au sérieux la préparation de notre équipe. Aujourd’hui, le football est devenu toute une science, une vraie activité lucrative où l’amateurisme et l’improvisation n’ont plus de place. Or malheureusement en cette matière, la RDC a encore du mal à se départir de ces sales et veilles habitudes », a expliqué l’avant-centre Ndaye Mulamba . Parlant de son expérience au sein des Léopards, Pierre Ndaye Mulamba a affirmé que de leur époque, la préparation se faisait deux ans, voire trois ans avant toute compétition. « De notre temps, le gouvernement et la Fédération ne lésinaient pas sur les moyens pour bien nous préparer aux compétitions africaines et à la Coupe du monde de 1974. C’est dans ce cadre que nous sommes allés nous préparer dans plusieurs pays africains, européens et en Amérique latine où nous avons affronté les grandes équipes. Et les résultats, vous le connaissez ; le titre de champion d’Afrique des Nations remporté en 1974, au Caire, en Egypte, notre participation à la phase finale de la dixième Coupe du monde en Allemagne Fédérale, », a déclaré Ndaye Mulamba.


Un icône du sport

Aujourd’hui, Ndaye Mulamba vit à Captown, en Afrique du Sud où il encadre les jeunes enfants de 8 à 12 ans «  Les dirigeants de la province de Captown m’ont accordé l’autorisation de former les jeunes joueurs de cette province.

« Etes -vous prêt à venir apporter votre expertise et votre expérience à notre équipe nationale », lui demande t-on. Le canonnier congolais n’y va pas par quatre chemins pour répondre : « Nous avons toujours voulu apporter notre expérience aux jeunes joueurs congolais, notamment ceux de l’équipe nationale. Mais nous sommes découragés de la manière dont on nous traite. Certains n’hésitent pas à nous dire ; votre football là est un vieux football ; aujourd’hui le football a évolué. Oui c’est vrai le football a évolué. Mais dites moi avec cette évolution du football combien de titre ont –ils pu donner au pays ? Les gens oublient que nous nous avons porté haut l’étendard du pays jusqu’au niveau mondial. Nous avons été au sommet du monde footballistique. C’est dommage que dans ce pays, les gens n’ont pas la culture de mémoire. On oublie très souvent le passé. On a toujours tendance à ne voir que le présent. Ailleurs ce n’est pas le cas. Le Brésil a une grande réputation aujourd’hui encore parce qu’il y a eu avant le Roi Pelé, Jaïrzhino , Rivelino, Mano Garrincha, l’Allemagne fait toujours la part belle à ses héros de 1974, Franz Beckenbauer, Sepp Maer, Gerd Müller, Bonhoff, Paul Breithner, Rummenigge. le Cameroun honore jusqu’à ce jour ses anciennes stars Roger Milla, Thomas Nkono, Docteur Abega, Jean-Pierre Tokoto, les ghanéens Anton Baffoe ; Ossei koffi, Abedi Pelé, George Alhassan, Kofi Badu… sont des grands messieurs au Ghana et ils sont toujours consultés lorsque les Black Stars du Ghana sont en compétition. Ici en RDC par contre, les anciens Léopards sont déconsidérés, rejetés ; parfois humiliés. Qu’avons-nous fait pour mériter ce triste sort ? », S’est indigné l’ancien avant-centre des Léopards et de l’AS Vita Club.


L’exploit du Caire

Lors de la neuvième phase finale de la Coupe d’Afrique des Nations, au Caire en Egypte, en 1974, Ndaye Mulamba explose et entre dans l’histoire. Lors du premier match entre le Zaïre et la Guinée Conakry, Ndaye marque les deux buts des léopards .il marque encore deux buts contre l’Ile Maurice que le Zaïre bat par ‘ buts à 1. En demi-finale l’ancien attaquant de FC Tshinkunku réalise un deuxième exploit lorsqu’il marque le but victorieux face à l’Egypte. Zaïre 3. Egypte 2. Les Léopards se qualifient en finale et doivent affronter les redoutables Mightry Zambia , lors de la première finale , les deux équipes font match nul (2-2). Ndaye Mulamba « Mutumbula » réussit à marquer deux buts !!! Il réalise le même exploit 48 heures après lors de la deuxième finale. Ndaye 2- Zambie 0. Les Léopards sont sacrés champions d’Afrique des Nations. Ndaye Mulumba devient le recordman de la CAN en une édition avec 9 buts !!! Actuellement, le record de Ndaye n’a jamais été battu. Pas encore battu aussi son record de 6 buts marqués en finale de la Coupe du Zaïre lors du match Vita Club-FC Lupopo (8-1).

Ndaye Mulamba reconnait avoir a attendu son heure avant de briller comme une étoile. « J’ai commencé d’abord comme remplaçant. Je suis resté très souvent sur le banc de touche. Mais lorsqu’on m a donné l’occasion de monter sur le terrain, j’ai saisi la balle au bond, J’ai compris que mon heure était arrivée », a expliqué l’ancien avant-centre des congolais. Lorsqu’on lui demande quel est pour lui l’attaquant qui a les mêmes qualités techniques que lui, Ndaye Mulamba cite Trésor Lualua dont il a surtout vanté la puissance, les qualités techniques et physiques. Durant sa carrière Ndaye Mulamba compte beaucoup de bons souvenirs. « Je me souviendrais toujours de notre victoire en Coupe d’Afrique des nations au Caire en Egypte face à la Zambie, la qualification pour la finale après avoir battu l’Egypte, le pays organisateur, j’ai marqué deux des trois buts des Léopards, notre retour et l’accueil triomphal nous réservé par le public de l’aéroport international de N’djili au Mont Ngaliema où nous attendait le président Mobutu Sese Seko et tous les membres du gouvernement . Tenez-vous bien, nous sommes arrivés à Kinshasa à 10 heures et notre caravane motorisée a circulé à travers les 24 communes de Kinshasa. Et nous sommes finalement arrivés au Mont Ngaliema à 17 heures. C’est la participation des Léopards en Coupe du monde en Allemagne Fédérale. « Nous sommes les premiers noirs de l’Afrique Sub saharienne dans une phase finale de la Coupe du monde. C’était merveilleux », dixit Ndaye Mulamba.


La débâcle de Munich

Son mauvais souvenir reste la débâcle des Léopards lors de la Coupe du monde en Allemagne Fédérale. Ndaye a dénoncé le détournement de leurs primes de Coupe du monde par les dirigeants de l’époque. « Nous n’avions pas perdu contre la Yougoslavie parce que nous étions faibles. Mais simplement parce que les joueurs étaient démoralisés parce que nos primes étaient pris par les dirigeants qui nous ont accompagné en Allemagne fédérale. C’est dommage tout de même que nous ayons perdu (0-9) face à la Yougoslavie. Là aussi nous ne semblons toujours pas tirer les leçons du passé. Aujourd’hui encore j’apprends qu’il y a encore des histoires de commissions et de détournements d’argent des joueurs dans notre football. Nous devons changer notre façon de gérer notre football. Tout le monde est responsable de cette situation déplorable ; dirigeants sportifs, joueurs, supporters, journalistes, surtout vous les journalistes vous devez dénoncer ces pratiques qui tuent le football congolais », a soutenu Ndaye Mulamba. Selon lui, le football congolais a d’atouts pour reprendre sa place sur le plan international. « Notre pays est une immense mine de talents sportifs. Je crois que le football congolais peut rebondir », a conclu Ndaye Mulamba.

Luc-Roger Mbala Bemba

Indice officiel des prix à la consommation des ménages - Hausse des prix à Kinshasa en août de +0,9%, selon l'INS

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Créé le 28 -09-2011 à 13 h00 | AFRIQUE REDACTION | REDACTEUR EN CHEF : ROGER BONGOS | SITE PANAFRICAIN |  ACTUALITE NATIONALE, AFRICAINE ET INTERNATIONALE | Mis à jour le mercredi 28 -09-2011 à  13h05 | AFRIQUE REDACTION PAR : L'OBSERVATEUR



Dans son indice mensuel officiel des prix à la consommation des ménages à Kinshasa, l'Institut National de la Statistique (INS) note qu'il y a eu une hausse en août 2011 par rapport à juillet 2011. Cette hausse des prix à Kinshasa au cours du mois d'août 2011 est de l'ordre de 0,9 %. C'est une hausse des prix que l'INS explique par certains facteurs cités dans le document produit.

Il est rapporté que " la hausse de l'indice de ce mois est consécutif à la montée des prix de pain et céréales (+1,1 %) suite à la hausse du maïs sec décortiqué ; de poissons et fruits de mer ( 5,6 %) à cause de la hausse du poisson chinchard (+4,3 %), du poisson salé morue (+3,4 %) et des chenilles séchés (+ 47,6 %), des huiles et graisses (+8,3 %) suite à la hausse de l'huile de palme (+16,9 %) ". Il y a lieu de signaler que durant ce mois d'août 2011 la stabilité relative du franc congolais a été un facteur de stabilité du rythme de formation des prix des biens et services, et non d'accroissement des prix. Ce sont des facteurs ci hauts repris qui ont prévalu dans la révision des prix à Kinshasa, selon l'analyse de l'INS.

Naturellement, tous les produits n'ont pas influencé l'indice de la même manière. " Compte tenu de leurs poids, les fonctions ayant plus influencé la hausse de l'indice sont : " produits alimentaires et boissons non alcoolisées " (+1,6%) ; " logement, eau, gaz, électricité et autres combustibles " (+0,5%) à cause de la hausse des prix du sous groupe " électricité, gaz et autres combustibles " (1,8 %) ". Ainsi, malgré ces hausses des prix l'INS note que la stabilité des prix a été enregistrée dans les autres fonctions de consommation.

Dans tous les cas, depuis 2008 le contexte mondial est caractérisé par une hausse des prix des produits alimentaires et pétroliers sur le marché international provoquée par la crise financière, économique et énergétique internationale. Cette réalité a une incidence au plan intérieur d'autant plus qu'elle induit une inflation importée qui se répercute sur les prix locaux. La RDC qui importe plusieurs produits alimentaires et pétroliers, n'a pas été épargnée par le phénomène d'inflation importée.

Pour mémoire, l'indice des prix à la consommation des ménages de la RDC est un indice de type Laspeyres qui couvre la consommation des ménages au sens de la comptabilité nationale. Ainsi, la population de référence est constituée de l'ensemble des ménages africains résidant dans la ville de Kinshasa. Dans le panier de la ménagère de cet indice, il y a 482 variétés de produits qui sont suiviés dans 373 points de vente repartis sur l'ensemble de la ville de Kinshasa. Chaque mois, il est enregistré 4973 relevés de prix effectués. La nomenclature de consommation est la COICOP ( Classification Of Individual Consumption by Purpose) à 12 fonctions. Dans les calculs de cet indice, il est recouru à l'aide d'un logiciel appelé CHAPO (Calcul Harmonisé des Prix par Ordinateur) spécialement conçu à cet effet.

Au fait, l'INS est un établissement public placé sous la tutelle du ministère du Plan. Il est chargé de recueillir, traiter, centraliser et diffuser les données statistiques dont le gouvernement a besoin pour l'élaboration de ses politiques économique, sociale et démographique. Ce service est un outil important pour la planification et le suivi évaluation des programmes de développement du pays. Il produit régulièrement l'indice officiel des prix à la consommation des ménages à Kinshasa et des notes sur l'évolution des prix à la consommation des ménages à Kinshasa. Entre autres, l'INS a déjà fait ses preuves lors de la première enquête1-2-3 sur l'emploi, le secteur informel et la consommation, ayant servi pour l'élaboration du DSCRP 1.

Dans les semaines à venir, l'INS va mener une autre enquête 1-2-3 pour l'élaboration du DSCRP2. Il va s'agir de dresser un nouveau profil de la pauvreté en RDC pour affiner l'analyse et les instruments dans l'élaboration du DSCRP de seconde génération de la RDC devant couvrir la période 2011-2015. Pour rendre l'INS plus performant, la RDC va bénéficier d'un apport de bailleurs des fonds, notamment de la Banque mondiale, pour recruter un consultant international devant procéder à l'évaluation de cet institut et proposer des pistes pour sa redynamisation. Un avis à manifestation d'intérêt a été lancé pour ce faire. En ce qui concerne l'élaboration de la stratégie national et du Système national de développement de la statistique, la RDC bénéficie d'un financement de la Banque Africaine de Développement. Ci-après, quelques graphiques proposées dans l'indice des prix à la consommation de l'INS du mois d'août.

Didier Munsala Buakasa

Kingabwa : Le nombre des cas de choléra en baisse, la lutte contre l’insalubrité s’impose

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Créé le 28 -09-2011 à 13 h00 | AFRIQUE REDACTION | REDACTEUR EN CHEF : ROGER BONGOS | SITE PANAFRICAIN |  ACTUALITE NATIONALE, AFRICAINE ET INTERNATIONALE | Mis à jour le mercredi 28 -09-2011 à  13h05 | AFRIQUE REDACTION PAR : L'OBSERVATEUR


L’épidémie de choléra déclarée depuis le mois de juillet à Kingabwa, dans la commune de limete tend vers la fin. Bien que le nombre des cas soient revus à la baisse, des actions de grande envergure s’imposent afin de lutter contre l’insalubrité qui bat son plein dans cette partie de la République.

« Les cas de cholera sont revus à la baisse. On est passé de 34 cas par jour, puis 19, 6, 3 cas mais depuis lundi il n’ya pas eu des cas de cholera, la situation est maitrisée », a déclaré le superviseur de la Croix rouge et point focal de la lutte contre le cholera Didier Mokamba à un groupe des journalistes qui ont effectué une visite à Kingabwa. Bien que les équipes des volontaires de la Croix rouge sont renforcées, il a relevé des lacunes dans les réponses globales à donner à la problématique de l’insalubrité car, déplore-t-il, les réponses ne se font pas à 100% le long du fleuve Congo. « Les habitants de Kingabwa sont riverains et ne peuvent vivre que le long du fleuve pour leurs activités », a-t-il soutenu.

Sur place, les journalistes ont été surpris de constater un autre monde où le risque reste élevé quant à la propagation de l’épidémie. La population vit dans une crasse qui dépasse tout entendement : des maisons délabrées, la précarité et la promiscuité sont au rendez-vous, des rues jonchées d’immondices. Juste à côté des femmes et des enfants y ramassent des pots vides à revendre aux usines pour le recyclage sans tenir de danger qui les exposent. Maman Suzana explique : « La pauvreté qui ronge le pays ne nous permet pas de nourrir nos enfants. C’est ainsi que nous nous sommes rabattues sur ce sal boulot. Nous sommes conscientes du risque mais nous ne pouvons rien faire, seul Dieu peut nous protège ». Sur le port Mama Ngalu toujours à Kingabwa, des passagers des bateaux en instance de quitter les ports, font tous leurs besoins dans l’eau et s’abreuvent en aval. La même eau est puisée pour cuisiner les mets.

 Il va dire qu’il n’ya pas suffisamment d’installations hygiéniques. L’environnement étant pollué, les autorités municipales devront programmer des actions de grande envergure dans le cadre de la lutte contre l’insalubrité. L’accent devra être mis sur l’importance qu’il y a de se laver les mains avant le repas. ..

DoudouEsungi

Afrobasket dames 2011 : La RDC bat la Côte d'Ivoire

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Créé le 28 -09-2011 à 13 h00 | AFRIQUE REDACTION | REDACTEUR EN CHEF : ROGER BONGOS | SITE PANAFRICAIN |  ACTUALITE NATIONALE, AFRICAINE ET INTERNATIONALE | Mis à jour le mercredi 28 -09-2011 à  13h05 | AFRIQUE REDACTION PAR : LES DEPECHES DE BRAZZAVILLE


Les Léopards ont signé  leur première victoire à la compétition organisée au Mali, après la défaite de la première journée contre le Mozambique. Les basketteuses congolaises se sont imposées, le 25 septembre à Bamako, face aux Eléphants dames de la Côte d'Ivoire par 59 points à 54, au terme d'une rencontre  très disputée. C'était le deuxième match de la compétition des Léopards  après la défaite de la première journée contre les Mozambicaines.

En effet, les Congolaises avaient effectué, le 23 septembre, une première sortie ratée à cette joute continentale du basket-ball dames. Elles avaient été battues par 55 points à 76. Au terme du premier quart temps, a-t-on appris, les Léopards dames était déjà menées par 17 points à 25. Les Mozambicaines disposaient d'une avance considérable de 43 points à 29 à la fin de deux premiers quarts temps. Toutefois, les Congolaises s'étaient bien battues à l'image de la joueuse Mfutila Makiese, meilleure marqueuse de la partie avec vingt points, suivie des Mozambicaines Dongue Leia (dix-neuf points) et Ngulela Deolinda (quinze points).

Dans les autres rencontres de la troisième journée jouées le 25 septembre, le Mozambique a battu la Tunisie par 69 points à 53, le Sénégal a laminé la Guinée par 99 points à 32; le Nigeria a eu raison du Cameroun par 68 points à 60 ; l'Angola a supplanté le Rwanda par 67 points à 59 et le Mali, pays organisateur de l'Afrobasket dames 2011, a étrillé le Ghana 95 points à 30.

Rappelons-le, douze équipes prennent part à cette compétition jusqu'au 2 octobre. La RDC s'est retrouvée dans le groupe A avec le Mali, la Tunisie, la Côte d'Ivoire, le Ghana et le Mozambique. Le groupe B est composé du Sénégal, de la Guinée,  del'Angola, du Nigeria, du Cameroun et du Rwanda.

Martin E. Mabada

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