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Une interview d’Etienne Tshisekedi publiée dans le Carnet de Colette Breackman

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Créé le 03-10-2011 à 11 h00 | AFRIQUE REDACTION | REDACTEUR EN CHEF : ROGER BONGOS | SITE PANAFRICAIN |  ACTUALITE NATIONALE, AFRICAINE ET INTERNATIONALE | Mis à jour le lundi 03 -10-2011 à  11h05 | AFRIQUE REDACTION PAR :  Le carnet de Colette Braeckman

 – Etienne Tshisekedi, président national de l'UDPS


Q. Avant de quitter la Belgique pour le Canada, quel est le message adressé à ceux que vous avez rencontré ?

Aux militants et aux hommes d’affaires que j’invite à s’installer au Congo, mon message est que, pour la première fois depuis l’indépendance, ce pays va devenir un Etat de droit, avec une vraie justice, une vraie gouvernance… Tous ceux qui craignaient le désordre, l’insécurité, sont aujourd’hui invités à venir, à investir au Congo, à créer des emplois. Nous avons 95% de chômeurs, il est temps de créer des emplois pour eux…

Q. Quelles sont les garanties que vous pouvez donner aux investisseurs ?


Depuis l’indépendance, le Congo ressemble plus à une jungle qu’à un Etat…Moi, je parle du Congo de demain, car je sais que le peuple congolais me fera confiance…Partout, dans le monde, on se plaint de l’insécurité qui règne au Congo, on le considère comme un pays où il n’y a aucune loi, aucune garantie…
Au Canada, des sociétés comme First Quantum se plaignent amèrement. Je les ai rencontrés, j’ai expliqué que le Congo allait devenir un Etat de droit, où le climat des affaires allait être très positif. J’ai fait un appel pour qu’ils reviennent : le 6 décembre prochain, sitôt que Kabila sera parti, les investisseurs seront invités à revenir…

Q. Vous semblez encore plus sûr de vous qu’en juin, lors de votre dernier passage…
C’est évident…Quel que soit le degré de tricherie, Kabila ne s’en sortira pas. Le 6 décembre tout sera réglé…
Vous affirmiez, en juin, que vous étiez sûr de l’emporter partout, sauf, peut-être, au Katanga. Et aujourd’hui ?


Alors que je pensais encore qu’au Katanga j’allais devoir composer avec Kabila, des combattants me téléphonaient pour me dire que le Katanga n’était pas différent du reste du Congo, que toutes les provinces, et eux aussi, voulaient le changement. C’est-à-dire le départ de Kabila.
Au Katanga, mon succès a été total, les habitants de chaque ville visitée se déplaçaient pour venir m’entendre.

J’irai au Kivu aussi, dans le fief même de Kabila, son soi disant terrain, où il avait promis la paix, la sécurité. Je reviendrai de ma tournée à l’étranger en débarquant à Kisangani, puis dans les deux Kivu et au Maniéma.

Q. Quelle promesse allez vous faire aux gens de l’Est ?


Ce ne sera pas une promesse, la paix sera la conséquence immédiate du rétablissement de l’Etat de droit. N’oubliez pas que là bas l’insécurité est maintenue par des gens qui étaient des compagnons de lutte de Kabila dans le maquis. Lorsqu’il est arrivé au pouvoir, il les a abandonnés, c’est pour cela qu’ils se battent, aujourd’hui encore…L’armée, ces militaires qu’on ne paie pas, qu’on laisse en débandade,, est encore pire que tous ces groupes armés…

Q. Croyez vous que vous allez pouvoir maîtriser l’armée ?

Certainement : nous allons créer une véritable armée nationale, ce qui n’a jamais existé dans ce pays, même du temps de Mobutu. L’armée a toujours été composée de milices, les généraux bardés de titres étaient des illettrés… Nous allons former une armée classique, comme dans tous les pays civilisés…
A l’Est, sans pitié, nous allons désarmer tous ces groupes. Certains parmi eux seront poursuivis, pour s’être rendus coupables de crimes. Des officiers de l’armée gouvernementale se sont livrés à des trafics, sont devenus millionnaires…

Q. Vous aurez les moyens d’imposer l’ordre, la discipline ?

Absolument, absolument…Vous allez suivre cela. C’est l’impunité qui est la cause de tout cela, à commencer par l’impunité de ceux qui sont au sommet, ils ne peuvent pas sanctionner leurs congénères, des gens avec lesquels ils ont commis d’autres crimes…Au Congo on arrête des politiciens, des activistes des droits de l’homme pour les faire taire…Je vais réactiver l’appareil judiciaire en payant correctement les magistrats…

Q. Disposerez vous de suffisement de cadres pour réaliser tout cela ?

Mais certainement… Dans l’armée, nous avons des offficiers qui ont été formés dans vos écoles, en Belgique, dans d’autres pays occidentaux…

Q. Avez-vous, à l’occasion de vos tournées à l’étranger, rencontré beaucoup de membres de la diaspora prêts à revenir ?

Eparpillés un peu partout en Europe occidentale, ils attendent le rétablissement de l’Etat de droit pour revenir au pays. Tous en ont assez de la vie qu’ils mènent à l’extérieur. Le Congo a besoin de tout le monde pour se reconstruire. Partout, la communauté congolaise s’est mobilisée massivement ; nous avons beaucoup de cadres à l’étranger et au retour ils étaient souvent inquiétés…

Q. Comment envisagez vous la campagne électorale ? Pensez vous qu’elle se déroulera correctement ?

Correctement, entendons nous… Du côté du pouvoir il y a toujours des manœuvres, des pressions sur la Commission nationale indépendante (CENI) pour qu’elle ne nous accorde pas l’accès au serveur central. Nous exigeons que soit publiée la cartographie de tous les bureaux de vote à travers le pays, car nous devons pouvoir envoyer nos témoins dans tous ces bureaux ; nous voulons que l’on publie le fichier électoral, car la loi prévoit qu’un mois après avoir terminé l’enrôlement des électeurs dans une province, on publie les listes de ces électeurs, cela n’a pas encore été fait. Là on on ne publie pas c’est là où on risque de tricher…

Q. Avez-vous eu des contacts avec le pasteur Mulunda, président de la CENI , qui paraît assez ouvert?

Assez ouvert… Disons plutôt qu’il a un double langage : d’un côté il vous endort, et de l’autre, il y a ce qui se fait sur le terrain, c’est le contraire…Il voit tout le monde, c’est vrai, c’est un pasteur… J’ai été le premier à le recevoir chez moi, il parle bien, mais nous recevons de l’intérieur des rapports alarmants ; il nous promet d’arranger les choses mais en réalité rien ne se passe. Les bureaux de vote sont tellement éloignés les uns des autres qu’il sera impossible que tout le monde aille voter, à cause des distances à parcourir…

Q. Quel est le niveau où les tricheries pourraient être éventuellement organisées ?


Au niveau du serveur central, c’est pourquoi on refuse que l’opposition y aie accès…Il y a aussi des bureaux fictifs, où on pourra bourrer les urnes. Notre parti qui est implanté partout au Congo devra avoir des témoins partout.

Q. Votre parti, l’UDPS (Union pour la démocratie et le progrès social) a-t-il eu le temps de s’organiser ?

C’est à partir du 8 décembre, lorsque je suis rentré de Belgique où j’étais en traitement médical, que l’UDPS et les autres partis ont commencé à s’organiser à travers tout le pays; nous n’avons eu que 9 mois. Avant cela on ne tolérait pas de réunions de l’opposition, on arrêtait les gens, nos partis étaient morts… Sur le plan matériel, on fait appel aux bonnes volontés, qui ne manquent pas, on trouve des soutiens, surtout ici, en Occident…

Q. Pourquoi votre parti n’a-t-il pas encore signé le code de bonne conduite ?


Nous exerçons des pressions : on ne peut pas nous faire signer le code de bonne conduite aussi longtemps que nos revendications ne sont pas satisfaites, comme l’accès au serveur central, la cartographie, la publication du fichier électoral etc…

Q. Etes vous prêt à vous engager pour des élections apaisées ?

Les élections présidentielles vont permettre une alternative au Congo. Le 6 décembre prochain, le mandatde Kabila prend fin.

Q. Quelles consignes allez vous donner à vos militants ? Tenir des élections calmes, apaisées ?

L’UDPS est connue pour cela, pour sa non violence. Quand on tue ses membres, la télévision, contrôlée par le pouvoir, dit le contraire…
Nos militants vont être calmes, mais nous redoutons les provocations…Voyez nos meetings, nous remplissons les stades, nos combattants assurent la sécurité et il n’y a jamais un seul incident. Mais quand la police est là, il y a des problèmes..

Q. Que se passera-t-il au moment où on proclamera les résultats, vous semblez tellement sûr de gagner ?

Ma victoire est une certitude. C’est au pouvoir que vous devez demander s’il va accepter sa défaite…S’il se maintient par force, le pays sera ingouvernable…
C’est une élection à un seul tour, et il y a tout de même, y compris pour vous, le risque de la perdre…
C’est pour cela que je suis venu ici, que j’ai contacté des autres candidats de l’opposition ; nous sommes en train de nous entendre, afin que seule ma candidature soit reconnue et soutenue. C’est pour cela que j’ai rencontré M. Kengo ici à Bruxelles. Je suis allé en Hollande pour y rencontrer M. jean-Pierre Bemba à La Haye et il va donner pour consigne de me soutenir, afin que les voix de ses partisans se portent sur moi. A Montréal, où je me rends ce week end, je vais rencontrer un autre candidat Vital Kamerhe. D’après ses déclarations, lui aussi serait d’accord de me donner ses voix, pour que l’on puisse chasser Kabila…Cela commence à faire du monde…

Q. Avez-vous déjà conclu des accords, promis des postes que vous acorderiez aux uns et aux autres au cas où vous seriez élu à la présidence ?

Tout le monde veut une véritable union de l’opposition afin de pouvoir isoler Kabila. Nous sommes en politique : la répartition des postes se fera après, suivant les résultats obtenus par chaque parti, par le nombre de députés envoyés au Parlement…

Q. Un débat télévisé entre le président sortant et vous est il prévu ?

S’il a été décidé de passer du scrutin à deux tours à un vote unique, en un tour, c’est justement pour cela : Kabila ne peut pas supporter un débat, il ne veut pas y être obligé.
C’est cela la vraie raison…Un débat avec ce bonhomme là, ce n’est pas possible. Suivez les assises internationales, l’ONU et tout çà. Quant il va là bas, ce sont ses ministres qui parlent, ce n’est pas lui. Il est incapable de prendre part à un débat.

Q. Joseph Kabila est au pouvoir depuis dix ans. Pour vous qui observez la situation depuis si longtemps, quel est le principal reproche que vous lui adressez ?

Tout. Un homme qui ne fait que voler, détourner des deniers publics peut-il s’appeler chef de l’Etat ? Voyez le Kivu, c’était son fief. Or la guerre s’y poursuit, aujourd’hui encore.

Q. Qu’est ce qu’il a fait de positif depuis qu’il est là ?

Tout de même, il a mis en œuvre les cinq chantiers, recommencé à construire le pays…
Les cinq chantiers, c’est un slogan plus qu’autre chose. Quand il fait quelques kilomètres d’asphaltage et qu’il présente la facture, ce ne sont là que des occasions de détournement…Il faudrait vraiment être naïf pour voir là quelque chose de positif. Il ne maîtrise rien, n’a aucun leadership, il ne sait pas ce qu’est le Congo. Et on l’appelle un chef d’Etat, c’est ridicule.

Q. Et la santé ? Aurez vous l’énergie suffisante pour mener la campagne électorale ?


Ah oui, vous le voyez… Quand je vais commencer la campagne, vous aller voir encore…Je vais aller dans l’Est et dans le « Grand Nord » A Kisangani, je connais la prison de la rive droite et celle de la rive gauche. Dans ces régions éloignées, tout le monde me connaît encore, car Mobutu, à l’époque, m’avait déporté, mius en relégation, à Dungu, Isiro, Monga. Les villageois à l’époque venaient m’entendre et je leur passais des messages de changement. Ils se souviennent bien de moi, tout le monde me connaît, cela va jouer…
On m’appelait l’éternel opposant. Maintenant, c’est mon tour d’être aux affaires, de bonnes affaires pour mon pays…

Q. Pouvez vous résumer en une phrase ce que vous voulez faire pour votre pays ?

Je veux élever le Congo au rang des nations civilisées. Voilà.
Bonne gouvernance, état de droit combat contre la corruption, contre les anti valeurs. Moralisation de la vie politique, car dans ce pays, c’est du banditisme…
Tout cela sera l’aboutissement d’un combat de trente ans. Dieu nous a aidé en nous gardant la force, qu’il en soit maintenant remercié…

RDC : AU SECOURS LES RWANDAIS NOUS ENVAHISSENT !

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Créé le 03-10-2011 à 11 h00 | AFRIQUE REDACTION | REDACTEUR EN CHEF : ROGER BONGOS | SITE PANAFRICAIN |  ACTUALITE NATIONALE, AFRICAINE ET INTERNATIONALE | Mis à jour le lundi 03 -10-2011 à  11h05 | AFRIQUE REDACTION PAR : ROGER BONGOS

BISENGIMANA.JPG Général Charles Bisengimana

 

L’inspecteur général de la police, le Général Charles Bisengimana, est un danger pour la sécurité et de l'intégrité Congolaise. Ce général venu tout droit du Rwandais gère la police nationale Congolaise, est en train de transmettre les infos et recevoir l'ordre de KAGALI pour saigner les Congolais pendant et après les élections déjà perdues par le pouvoir en place...

 

 

Le bain de sang s'annonce ! Envoyez vos indignations, votre mécontentement auprès de vos ambassades respectives pour dénoncer la caporalisation de la police et son infiltration...Demandez sa démission ! Un Rwandais chef d'état major, un Rwandais chef de la police et enfin un Rwandais chef d'OFIDA....Voila le Congo qu'Etienne Tshisekedi doit se battre pour éliminer ces vermines !

700.000 doublons : ZETES donne sa version des faits

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Créé le 03-10-2011 à 11 h00 | AFRIQUE REDACTION | REDACTEUR EN CHEF : ROGER BONGOS | SITE PANAFRICAIN |  ACTUALITE NATIONALE, AFRICAINE ET INTERNATIONALE | Mis à jour le lundi 03 -10-2011 à  11h05 | AFRIQUE REDACTION PAR : CONGONEWS

 gambia


Un enquêteur américain accuse la CENI d’avoir trafiqué quelques millions de doublons dans le fichier électoral L’enquête a porté sur la révision du registre des électeurs dans la province dû Bandundu, de l’Equateur, Province Orientale et la ville de Kinshasa. Sur les quatre provinces, Jason Stems a totalisé près de 700.000 doublons contre 119.000 évoqués par la CENI pour l’ensemble de 11 provinces.

L’enquêteur s’est appuyé sur un rapport confidentiel de la compagnie ZETES paru à Kinshasa au mois d’août dernier faisant état d’une fraude massive dans le fichier électoral. Des diplomates avaient examiné ce rapport pensent que qu’il s’agissait d’un indice de préparatifs de fraudes électorales. En effet, la compagnie belge ZETES avait effectué des analyses préliminaires du fichier électoral afin d’estimer le nombre de doublons que recelait la base de données de la CENI. A sa conférence d’hier vendredi, la CENI a donné sa version des faits sur cette affaire. Pour cette Institution d’appui à la démocratie, cette firme belge n’a pas fait un rapport pour dénoncer les doublons. «La firme a été payée pour faire le travail lui demandé par CENI et soumettre les résultats au centre national de traitement», a avancé le rapporteur de la CENI. Une version de la firme belge sur la problématique des doublons est attendue ce samedi. La CENI areconnuqu9lya eu des doublons, 119.000. La question a été soumise à l’Assemblée nationale avant l’opération de répartition des sièges.

Campagne prématurée, la CENI responsabilise le CSAC à faire son travail

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Créé le 03-10-2011 à 11 h00 | AFRIQUE REDACTION | REDACTEUR EN CHEF : ROGER BONGOS | SITE PANAFRICAIN |   ACTUALITE NATIONALE, AFRICAINE ET INTERNATIONALE | Mis à jour le lundi 03 -10-2011 à  11h05 | AFRIQUE REDACTION PAR : CONGONEWS

 



La Commission Electorale Nationale Indépendante est claire. Elle ne va pas grimper les murs pour enlever des banderoles, affiches et autres effets communicationnels de la campagne électorale prématurée constatée dans la ville de Kinshasa. C’est le rapporteur de cette Institution d’appui à la démocratie qui l’a déclaré hier, vendredi lors de la conférence de presse hebdomadaire de son Institution, au siège de la CENI.


La Commission Electorale Nationale Indépendante responsabilise le Conseil Supérieur de l’Audiovisuel et de la Communication (CSAC), de faire son travail. Celui d’empêcher une campagne prématurée comme son bureau l’a si bien dit lors de sa première sortie, quelques jours après l’installation du bureau définitif de cet organe de régulation des médias, qui a remplacé la défunte Haute Autorité des Médias. Donc, il ne faudra pas attendre de la CENI de se jeter dans les rues de Kinshasa pour1aire descendre les annonces des candidats. Outre la question des affiches évoquée par Matthieu Mpita lors de sa conférence de presse du vendredi, la CENI, a indiqué au cours de la même conférence que les listes électorales par provinces et par circonscription électorale, ont été publiées. Au total, 32.024.640 des personnes se sont fait enrôler. Pendant ce temps, la CENI se prépare à publier la liste définitive des candidats députés après celle des candidats présidents. Selon la CENI, des lacunes et des omissions des noms, ont été constatés sur les listes publiées. Les réclamations sont entrain d’être faites par des formations politiques. Quant à la question de la violation de l’article 22 de la Loi électorale par des partis et regroupements politiques, en alignant plus des candidats que le nombre des sièges, la Commission Electorale Nationale Indépendante avance qu’il s’agissait des erreurs et qu’il y a des dispositions qui sont entrain d’être prises pour que la CENI réponde se conforme à l’article 22 de la Loi électorale. Autre aspect de la conférence, c’est la récurrente question de l’accès au serveur central par l’opposition. Matthieu Mpita a indiqué que cette question sera traitée lors du forum des partis politiques que compte organiser son Institution dans les prochains jours du fait que la majorité ne veut pas envoyer des déglués pour cet audit alors que l’opposition a déjà envoyé les noms de ses représentants.
                                                                                                      Eric MASIMO

Dans l’affaire qui l’oppose à Kikoka Toni, Ruffin Mpaka en manque d’arguments

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Créé le 03-10-2011 à 11 h00 | AFRIQUE REDACTION | REDACTEUR EN CHEF : ROGER BONGOS | SITE PANAFRICAIN |   ACTUALITE NATIONALE, AFRICAINE ET INTERNATIONALE | Mis à jour le lundi 03 -10-2011 à  11h05 | AFRIQUE REDACTION PAR : CONGONEWS

 

 

 

http://a31.idata.over-blog.com/630x470-000000/3/15/38/72/IMAGES-DE-LA-REDACTION/LA-CENI-EN-RDC.jpg


Si les contentieux au niveau de la magistrature suprême, ont pris fin à la Cour Suprême de Justice avec la publication de la liste définitive des candidats présidents de la République par la Commission Electorale Nationale Indépendante, à la législative, la CSJ continue à dépouiller certains dossiers pour rendre son arrêt et permettre à la CENI, de disposer des listes définitives la députation nationale.


De tous les dossiers des contentieux électoraux relatifs à la députation nationale que la Cour Suprême de Justice est entrain de traiter figure l’affaire Kikoka Toni Gaytoni Vs Ruffin Mpaka, président national du Rassemblement des Ecologistes Congolais. Le second accuse le premier de s’être naturalisé belge. De ce fait, il n’a pas droit de se porter candidat à la députation nationale. Une thèse que Kikoka Toni Gaytoni ne réfute pas.
Selon son conseil Me. José Mandjeku, rencontré dans le couloir de la Cour Suprême de Justice, son client avait fait la demande de la nationalité belge lorsqu’il poursuivait ses études post-universitaires. C’est en 2005 poursuit Me. José Mandjeku que son client a été naturalisé belge alors qu’il se trouvait déjà au pays. Averti que la nationalité r-dcongolaise est une et exclusive, l’intéressé a renoncé à la nationalité belge pour avoir recouvert la nationalité r-dcongolaise. A en croire la lettre délivrée par l’administration communale de la ville de Bruxelles, datée du 17novembre 2006 (lire en fac simulé en bas de l’article), l’officier de l’Etat civil, Marie-Paule Mathias, avait confirmé la demande de renonciation à la nationalité belge faite par Kikoka Toni Gaytoni. En 2007, les services des Chancelleries, au Ministère de la Justice par sa lettre N°JUST.30/DCC/010/2007, ont confirmé que Kikoka Toni Gaytoni, avait recouvert sa nationalité r-dcongolaise. Ce qui est conforme à l’article 32 qui stipule que tout r-dcongolais d’origine qui a perdu sa nationalité peut la recouvrer par une déclaration faite conformément aux dispositions de l’article évoqué. Pour Me. José Mandjeku leur plaignant se tromper de combat. «Il avait perdu de vue que mon client avait renoncé à la nationalité belge», a affirmé le conseil de Kikoka Toni Gaytoni. Les deux fils du territoire de Kimvula, dans le Bas-Congo sont tous engagés dans la course à la députation nationale. Voilà pourquoi, le président national du Rassemblement des Ecologistes Congolais, voulait à tout prix faire de Kikoka Toni Gaytoni inéligible.. En sa qualité de député national, élu de la circonscription électorale de Kimvula en 2006, le président national du Rassemblement des Ecologistes Congolais, connaissait bien les difficultés de Kikoka Toni lorsqu’il était menacé par le Procureur Général de la République Tshimanga Mukeba, de l’éclaircir rapidement sur l’acquisition de la nationalité belge par Kikoka Toni. Une année plus tard, le même Tshimanga Mukeba, avait classé sans suite l’action disciplinaire ouverte en charge de Kikoka Toni relative à sa nationalité belge. «C’est une hypothèse impossible que mon client puisse perdre ce procès à la Cour Suprême de Justice», a conclu l’avocat de Kikoka Toni Gaytoni. Cette affaire est prise en délibérée depuis hier vendredi. C’est dans sept jours selon la loi, qu’un arrêt sera rendu.
                                                                                                      Eric MASIMO

RDC : Sarkozy aurait convaincu l'UE de le soutenir à écarter «Kabila» au pouvoir

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Créé le 03-10-2011 à 11 h00 | AFRIQUE REDACTION | REDACTEUR EN CHEF : ROGER BONGOS | SITE PANAFRICAIN |   ACTUALITE NATIONALE, AFRICAINE ET INTERNATIONALE | Mis à jour le lundi 03 -10-2011 à  11h05 | AFRIQUE REDACTION PAR : CANDIDE OKEKE

 

image Joseph KABILA et Sarko au Palais du peuple a Kin

 

Monsieur Nicolas Sarkozy viserait, après la Côte d’Ivoire et la Lybie, la RDC. Il aurait convaincu les partenaires européens de le soutenir dans l’action visant à écarter Joseph Kabila de la présidence de la République.

 

Nos correspondants au sein de l’ANR nous ont fait le compte rendu des deux réunions que l’AG/ANR a.i., Monsieur Dany MATE, a tenues avec ses cadres de direction pour marquer son mandat. Si la première réunion a été consacrée à une formalité de prise de contact, la seconde réunion tenue le jeudi 22 septembre a marqué l’entrée en matière pour le nouveau patron des barbouzes qui tient à imprimer ses empreintes dans les annales de l’ANR au service de l’imposteur rwandais «Joseph Kabila». Pour cela, l’AG Mate doit réussir son examen de passage : rééditer « l’exploit » de Myra Ndjoku  ( qui était alors responsable de l’ANR), dans l’organisation de la fraude  lors des élections de 2006.  Dommage pour un cadre professionnel formé aux frais du peuple congolais!  

Après avoir passé en revue la présentation des « programmes d’urgence » de chaque Direction de l’ANR ayant trait aux doléances visant le bon fonctionnement des Services, l’AG  a.i.  a communiqué aux Directeurs de l’ANR les instructions fermes de « Joseph Kabila » demandant à l’ANR de « rééditer l’exploit de l’AG Myra Ndjoku lors des élections présidentielles de 2006 pour faire gagner le candidat Kabila». Décryptage : l’ANR doit envisager toutes les méthodes de fraude pour favoriser la réélection de l’imposteur rwandais à la tête de la RDC pour les 5 prochaines années. 

A cet effet, Monsieur Mate a informé les agents que sur instructions personnelles du Chef de l’État, des contacts ont été facilités entre la haute hiérarchie de l’ANR et les hauts responsables de la CENI. Quant au rôle à jouer par l’ANR, l’AG a.i. a demandé aux Directeurs des opérations de préparer des  « kamikazes » pour des «opérations suicidaires» dans les Centres de Compilation.

Ces agents, a précisé Dany Mate, doivent être au dessus de tout soupçon pour éviter que l’opposition politique n’ait vent des détails de l’opération et n’handicapent son bon déroulement. L’ŒIL DU PATRIOTE rappelle qu’en 2006 Myra Ndjoku avait surtout veillé à ce que de nombreux Procès verbaux ou carrément des urnes soient substitués pour être remplacés par d’autres préparés à l’avance et favorisant l’imposteur rwandais « Joseph Kabila » .Ces opérations de substitution ont souvent visées les bureaux de vote les plus éloignés et donc les moins surveillés. 

Les adeptes de la libération de la RDC par les élections démocratiques, transparentes et apaisées, organisées par l’imposteur, l’agresseur et l’occupant de  notre pays  sont donc bien prévenus. Lorsque qu’une force d’agression et d’occupation contrôle les institutions d’un pays, réduit son administration, son Armée, sa Police et ses Services spéciaux en un simple appendice de son cabinet pour ses intérêts partisans, on ne s’attend pas à ce que cette force-là organise des élections transparentes pour perdre! Cela s’appelle simplement : la naïveté pure et simple.

Un rapport alarmiste de l’Ambassade de la RDC à Brazzaville provoque une alerte générale et maximale des troupes à Kinshasa!

Le Conseiller spécial en matière de sécurité de «Joseph Kabila» a convoqué et  présidé le mercredi 21 septembre une séance de travail sur avenue Nguma, Quartier Ma Campagne, de 09h30 à 13h20. Cette réunion qui a eu pour thème «Menaces d’atteinte à la sécurité de la RDC et à la personne de Joseph Kabila» était consacrée à l’examen du rapport de 2 pages envoyés par l’Ambassade de la RDC à Brazzaville et dont le conseiller spécial a fait lecture aux participants en guise d’introduction. Ce rapport, dont le contenu ressemble plutôt à un potpourri des jeunes scouts, égrène les informations qui ont réussi à ébranler tout le système du pouvoir à Kinshasa, nous confie un diplomate généralement bien informé. Nous reprenons cidessous, le plus fidèlement possibles, quelques extraits de ces rapports livrant des informations fournies à «Kabila» par l’Ambassade de la RDC à Brazzaville:

- L’opposition en RDC n’est pas rassurée par le comportement affiché par le Président de la CENI et tient à prendre le pouvoir en novembre prochain,

- Cette opposition ne supporte pas de voir «Joseph Kabila» briguer un second mandat qu’il ne peut obtenir que par la fraude,

- MM Kengo, Kamerhe, Mbusa Nyamwisi, Olivier Kamitatu et Moïse Katumbi auraient convaincu leurs partenaires en Europe et en Afrique de les aider à éliminer le Président Kabila, même par la violence ;

- A cet effet, l’opération serait menée en Europe par la France dont l’Ambassadeur à Kinshasa avait décoré Kengo en le présentant comme le modèle de la bonne gouvernance et l’homme capable de redresser véritablement la RDC au bord de la ruine ;

- Monsieur Nicolas Sarkozy viserait, après la Côte d’Ivoire et la Lybie, la RDC ;

- Il aurait convaincu les partenaires européens de le soutenir dans l’action visant à écarter Joseph Kabila de la présidence de la République ;

- En Afrique, les pays suivant auraient déjà accepté de servir de relais à des opérations à déclencher au moment opportun pour éliminer « Kabila » de la course avant ou après les élections.  Il s’agit des pays suivants : Maroc, Burkina Faso, Côte d’Ivoire, Sénégal, Gabon, Angola, République Centrafricaine, Tchad, République du Congo et Ouganda. 

Et le rapport poursuit :

- Depuis le mois de juillet 2011, on note à Ewo, Owando et Impfondo des mouvements suspects des commandos ex-FAZ, militaires rwandais proches du défunt Habyarimana, des éléments FDRL et des Enyele... Et le rapport ajoute :

- Recrutés et rassemblés par Honoré Ngbanda, ces éléments qui comprendraient aussi ceux de Jean Pierre Bemba bénéficieraient de la couverture de Denis Sassou Nguesso et de l’encadrement de garde rapprochée.  Et pour convaincre son « raïs » l’auteur du rapport explique :

- Ces informations aussi graves sont fournies à l’Ambassade par des indicateurs déployés dans les Départements cités par quelques Zaïrois présents à Brazzaville et par des pêcheurs du port Yoro.

- Au sommet de l’opération se trouve le Président français suivi des présidents des pays cités, et surtout celui de la République du Congo ;

- L’Angola sera appelé à assurer l’appui aérien pour anéantir toute résistance……

L’armée en état d’alerte maximale

Suite donc à ce rapport jugé grave et accablant par les apprentis sorciers autour de l’imposteur rwandais au pouvoir à Kinshasa, celui-ci ne trouva pas autre chose que de mettre son armée faite d’étrangers en état d’alerte maximale.

Des sources concordantes au sein des FARDC et de la Police nationale nous ont fourni les détails sur ces déploiements des troupes et des engins de guerre à travers la ville de Kinshasa et dans les environs:

1. Des troupes sont mises en état d’alerte :

- A LUZUMU (sur la route du Bas-Bas-Congo à 27 KM de Kinshasa)

- Au Camp KOKOLO (derrière la Force Terrestre)

- A KIBOMANGO (sur la route de Bandundu)

- Au PONT N’SELE

2. Les troupes sont déployées le long du fleuve :

- A partir du port SICOTRA jusqu’au PALAIS DE LA NATION (avec des tranchées)

- A l’HOPITAL DE LA RIVE (avec des canons pointés sur Brazzaville)

3. Déploiement des blindés à KASANGULU (avec avec comme objectif la frontière avec l’Angola)

4. Cerise sur le gâteau: seuls les militaires étrangers (rwandais et tanzaniens) sont équipés d’armes de guerre. Les Congolais, eux, sont mains nus et relégués à assurer la logistique et à servir de guide pour le terrain et les routes que ces étrangers ne maitrisent pas encore bien.

Créer par tous les moyens un climat inapproprié à l’organisation des élections

S’il est vrai que l’atmosphère sociale à Kinshasa ne prête pas à la fête pour le fils d’Adrien Kanambe, il est aussi vrai que le dictateur rwandais sent l’étau se resserrer chaque jour sur lui comme une pieuvre qui étouffe sa proie. Son seul espoir  de salut résidait jusqu’ici dans les dispositifs qu’il avait prévus pour frauder les élections qu’il a réduites par la ruse à un tour, dans le but d’en faciliter les opérations frauduleuses. Mais seulement voilà, les choses ne se déroulent pas comme prévues. Beaucoup de faits viennent troubler tous ses calculs de départ:

- Le voyage secret de son conseiller, Mr FWAMBA, pour l’achat des équipements électroniques pour la fraude a été dévoilé ;

- L’opposition radicale alertée réclame sans désemparer l’accès au serveur centrale de la CENI qui y a déjà programmé les fausses données prédestinées à la fraude massive ;

- L’implication de l’Eglise catholique qui a prévu de déployer 30 000 observateurs dans tous les bureaux de vote à travers le pays pour communiquer en temps réel le résultat immédiat du dépouillement qui doit se faire illico, et non après un transfert suspect des urnes vers les bureaux de la CENI ;

- La dynamique de l’opposition à présenter un candidat commun semble présenter des signes d’espoir avec d’une part la rencontre à Bruxelles entre Kengo et Tshisekedi et 

d’autre part, la rencontre à La Haye entre Tshisekedi et Bemba…

Tous ces faits concourent à la perte annoncée du Sphinx venu des Milles collines, et qui n’entend pas se laisser déplumer par les Congolais qui se sont soumis jusqu’ici naïvement comme des moutons de Panurge. 

Des sources concordantes autour de lui nous confirment toutes que «Kabila» penche chaque jour vers l’hypothèse d’une apocalypse. Il compte allumer le feu à partir de n’importe quelle étincelle.

Dans la logique de cette hypothèse, nous sommes tentés de supposer que le fils de Kanambe soit lui-même l’inspirateur de ce rapport fait par ses collabos les plus fidèles au sein de l’Ambassade de la RDC à Brazzaville pour justifier ses actes de  folie  et  de violence.

Paris, le 3 octobre 2011

Candide OKEKE

UN GRAND COMPLOT KABILISTE CONTRE LE GENANT ROGER LUMBALA !

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Créé le 03-10-2011 à 11 h00 | AFRIQUE REDACTION | REDACTEUR EN CHEF : ROGER BONGOS | SITE PANAFRICAIN |   ACTUALITE NATIONALE, AFRICAINE ET INTERNATIONALE | Mis à jour le lundi 03 -10-2011 à  11h05 | AFRIQUE REDACTION PAR : AFRICANEWS 

GROS MYSTERE AUTOUR DU FAISCEAU DE RLTV Le PGR contre Roger Lumbala

 

La Justice enquête sur le patron de RLTV dont la chaîne prétendument incendiée a repris du service sans que le Centre d'émission n'ait reçu une quelconque demande de reconfiguration de la demie-paire du faisceau supposée endommagée !
Le député national Roger Lumbala Tshitenga, président du RCD/N et patron de la chaîne de télévision privée Radio Lisanga TV -RLTV- aura droit à une virulente audition du PGR, apprend-on. Si le but de son coup était de discréditer le Régime -afin de ternir son image à la veille des élections-, Lumbala y est quelque peu arrivé mais il va se couvrir de ridicule et s'attirer de gros ennuis. Alors que Lumbala avait fait part de l'incendie criminel des installations de RLTV sises avenue Tombalbaye, à Gombe, et que des réactions de désapprobation ont fusé de partout, voilà que sa Télé a repris ses émissions, sans que le faisceau-récepteur, supposé endommagé ou emporté par les assaillants, n'ait jamais été reconfiguré, apprend-on des sources concordantes! Auprès des services techniques compétents, notamment l'Autorité de régulation des postes et télécommunication -ARPTC- et le Centre d'émission de Binza, pas une seule demande de reconfiguration de faisceau émanant des responsables de RLTV n'a été enregistrée.

Depuis, gros mystère. Le coup, semble être un faux.

Apparemment, les initiateurs de la démarche avaient l'intention de contribuer au pourrissement de la situation alors que les rapports entre la CENI et les regroupements politiques qui soutiennent la candidature de Tshisekedi à la présidentielle dont Soutien à Etienne Tshisekedi -SET- de Lumbala sont tumultueux.

Lumbala a un oeuf à peler avec le PGR. Devant la presse réunie quelques heures après l'attaque, il a menacé de traduire en justice les auteurs du forfait. C'est plutôt, un probable retour des flammes. Seulement deux semaines après, RLTV a repris du service. La célérité fait tiquer tant la campagne de récolte, initiée en vue d'aider la chaîne à redémarrer a tourné au fiasco. Dans un premier temps, d'aucuns ont estimé que Lumbala a personnellement délié le cordon de la bourse et acquis une nouvelle demie-paire du faisceau. Erreur. La thèse du déplacement du faisceau avant de mettre le feu aux installations est la plus plausible. Elle se conforte après une investigation auprès des services compétents. Un technicien du Centre d'émission de Binza explique : «Les émissions sont rendues possibles grâce au fonctionnement de deux faisceaux -émetteur et récepteur- préalablement configurés. A défaut  d'acquérir une nouvelle paire, le requérant est sensé commander une nouvelle demie-paire que nos services se chargent de reconfigurer».

La RLTV n'a pas accompli cette formalité. Au Centre' d'émission de Binza, pas une seule fiche ne signale la moindre demande de RLTV ni l'attestation de reconfiguration. Pas non plus de facture y relative. Même 'son de cloche du côté de l'ARPTC, Rien à signaler non plus du côté de la Douane où les services n'ont rien .vu passer de tel. Gros mystère! Les choses sont claires : derrière la démarche de Lumbala, il n'y aurait que pur mensonge. Le scénario n'a apparemment été conçu que pour alimenter la désinformation, discréditer le pouvoir et créer la psychose. Depuis, la justice a pris le .dossier en charge. Gare au retour des flammes !

                                                                                                                     Natine K.

Katanga : 48 heures après son dernier séjour, Moïse Katumbi à Kalemie pour lutter contre le crime organisé

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Créé le 03-10-2011 à 11 h00 | AFRIQUE REDACTION | REDACTEUR EN CHEF : ROGER BONGOS | SITE PANAFRICAIN |   ACTUALITE NATIONALE, AFRICAINE ET INTERNATIONALE | Mis à jour le lundi 03 -10-2011 à  23 h05 | AFRIQUE REDACTION PAR : AFRICANEWS

Le gouverneur de la province du Katanga, Moïse Katumbi, est revenu à Kalemie, samedi 1er octobre, quarante-huit heures après son dernier séjour dans la ville. Comme lors de sa dernière visite, Moïse Katumbi a affirmé être venu pour mettre en oeuvre des stratégies pour démanteler le réseau des bandits armés.
La population de Kalemie avait demandé à Moïse Katumbi , endéans 48 heures, le remplacement des autorités militaires de la région et notamment le retour du colonel Lungeni Izumbu alias Igwe.

Le colonel Lungeni Izumbu dirigeait la 61ème brigade d'infanterie il y a une année. A la suite d'un conflit avec d'autres: autorités militaires de la région, il avait été muté. Devant une foule nombreuse et des hommes de troupes, le commandant second de la 6e Région militaire, le colonel Nyembo, l'a installé comme commandant de 61ème brigade d'infanterie.

Le gouverneur de la province a salué «le bon comportement de cet officier» qui revient sur insistance de la population.

«S'il était un mauvais militaire, alliez-vous réclamer son retour ?,» a-t-il demandé à la foule avant d'ajouter:

«J'ai toujours dit : le bon soldat, le bon policier, le han gouverneur, le bon politicien est celui qui est proche de la population ».

Moïse Katumbi a ensuite présidé le conseil de sécurité pour mettre en place des stratégies afin de sécuriser le district du Tanganyika.

Le lundi 26 septembre, le coordonnateur de la société civile du Tanganyika -Socitang-, Ghislain Kabamba, a demandé aux autorités du pays de sécuriser la population de Kalemie et ses biens.

Il s'était exprimé à la suite du braquage de la succursale, de la Trust Merchant Bank, -TMB- de Kalemie.

Cette attaque, avait fait deux morts et une dizaine de blessés. Mercredi 28 septembre, la population de Kalemie a observé une journée morte, à la suite d'un mot d'ordre lancé par la société civile locale pour protester contre le regain d'insécurité dans la ville. Presque toutes les activités ont été paralysées.


A moins de 2 mois de l'élection présidentielle E. Tshisekedi ce mardi aux USA pour des huis clos

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Créé le 04-10-2011 à 00 h00 | AFRIQUE REDACTION | REDACTEUR EN CHEF : ROGER BONGOS | SITE PANAFRICAIN |   ACTUALITE NATIONALE, AFRICAINE ET INTERNATIONALE | Mis à jour le mardi 04 -10-2011 à  00 h05 | AFRIQUE REDACTION PAR : LA TEMPETE DES TROPIQUES

Entre-temps, à Kinshasa, la permanence des stratégies électorales de l'UDPS attaquée par des “pomba “; et vives tensions à Mbuji-Mayi à la suite d'une manifestation organisée par ce parti politique.
Dans le cadre de sa nouvelle tournée entamée depuis peu en Occident, Etienne Tshisekedi wa Mulumba, président national de l'Union pour la démocratie et le progrès social (UDPS) , et candidat désigné par l'Opposition pour affronter le président sortant de la République démocratique du Congo, arrive aux Etats-Unis demain mardi 4 octobre 2011 à 20h00' par l'aéroport national de Reagan à Washington.

Selon la représentation officielle de l'UDPS aux Etats-Unis, la visite du chef de file de l'Opposition congolaise sera consacrée à une série de rencontres à huis clos. Ces rencontres s'étendront sur deux manches. Il passera les deux premiers jours, soit les 5 et 6 octobre, dans la région métropolitaine de Washington DC, ensuite il se rendra pour deux jours à Raleigh, en Caroline du Nord.

Contrairement à ses habitudes, le leader politique le plus populaire de la République démocratique du Congo n'aura pas droit au bain de feule dans cette étape de sa tournée, au regard de la brièveté de son séjour et compte tenu de la nature de ses contacts. Des apparitions publiques ne sont donc pas envisagées. Néanmoins, apprend-t-on des sources basées sur place, il s'adressera à ceux qui seront à son accueil à l'aéroport.

Mbuji-Mayi : vives tensions suite à une manifestation de l'UDPS

Pendant ce temps, la ville de Mbuji-Mayi, dans la province du Kasaï Oriental, a connu, le samedi 1er octobre dernier, de vives tensions à la suite d'une manifestation de l'UDPS, en marge du séjour du président de la Commission électorale permanente (CEP) de cette formation politique, Alexis Mutanda Ngoy Muana. Un important dispositif policier a été déployé dans tous les points chauds de la ville, depuis tôt le matin, pour empêcher la caravane motorisée prévue par ce parti. Mais celle-ci s'est déroulée par la suite. Le coin le plus ciblé c'était les alentours de la permanence locale de la formation chère à Etienne Tshisekedi, selon des témoins.

La permanence des stratégies électorales de l'UDPS attaquée !

Par ailleurs, la permanence des stratégies électorales de l'UDPS située au n°10 de l'avenue Kasongo et Haut-commandement (ex-Socimat), dans la commun de la Gombe, a été attaquée jeudi 29 septembre vers 2 heures du matin par un groupe de huit marginaux communément appelés “ Pomba ou sportifs. Ces assaillants étaient armés d'armes blanches et de bidons d'essence.

Selon un communiqué parvenu à la Rédaction de La Tempête des Tropiques, l'un des surveillants de cette permanence, Jean Mabidi Sesa, surpris dans une voiture parquée à l'extérieur, a été agressé par ces bandits et frappé à l'arme blanche au niveau de la cheville gauche. Le communiqué souligne que ce surveillant a failli être tué par ces inciviques vu qu'il était un témoin gênant, et qu'il ne fallait pas laisser des traces. Il a eu la vie sauve grâce à ses cris stridents qui ont alerté tout le quartier. Cela a finalement provoqué la fuite de ces criminels organisés.

Le communiqué note en outre que pendant cette période préélectorale, les partis politiques de l'opposition sont victimes de plusieurs actes d'agression, de vandalisme, d'incendie... Toutefois, l'UDPS pose une question restée pendante depuis le saccage de son siège : à qui profitent ce crimes ? Surtout qu'il y a similitude de méthodes d'attaques avec les autres actes d'agression, dont l'incendie de la télévision RLTV, proche de l'opposition, et du siège du RCDN de l'honorable Roger Lumbala, dans la nuit du 5 au 6 septembre dernier : même heure, mêmes armes, mêmes pombas.

Il convient de signaler que ces malfrats avaient, aussi tant d'arracher le drapeau de l'Upds, sans succès, et d'incendier son matériel de campagne électorale. L'Udps en profite pour sensibiliser l'opinion tant nationale qu'internationale sur cette insécurité voulue par certaines personnes aux abois, et reste convaincue que ces dernières ne veulent pas d'élections transparentes et apaisées.

Il faut par ailleurs rappeler que la résidence attaquée est une propriété privée d'André Robert Tabu Eboma, directeur de cabinet adjoint du président national de l'UDPS et candidat député national à Lukuga.

                                                                                                 LEFILS MATADY

COMMUNIQUE DE L’APARECO EN REPONSE A LA DECLARATION D’ETIENNE TSHISEKEDI EN SUEDE

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Créé le 04-10-2011 à 00 h00 | AFRIQUE REDACTION | REDACTEUR EN CHEF : ROGER BONGOS | SITE PANAFRICAIN |   ACTUALITE NATIONALE, AFRICAINE ET INTERNATIONALE | Mis à jour le mardi 04 -10-2011 à  00 h05 | AFRIQUE REDACTION PAR : APARECO


  "Les Congolais jugeront le moment venu quand ils découvriront
eux-mêmes de quel côté se trouve la vérité. ": APARECO

 

A la suite des déclarations de Monsieur Etienne Tshisekedi, tenues lors de son dernier voyage en Suède au courant du mois de septembre 2011, traitant l’APARECO, son président ainsi que les patriotes résistants en des termes on ne peut plus méprisants, nous le citons: 

  

« Nous avons dit que nous sommes dans la période de la mondialisation et nous avons dit que nous n’allons pas nous développer sans la coopération avec le monde occidental. C’est pour ça  que tout ce que nous faisons doit aussi avoir l’accord et l’approbation de la communauté internationale pour que quand Kabila sera parti il n’y ait pas de doute qu’il sera parti dans l’équité,  dans la transparence…il n’y aura pas un coup de force. Alors nous croyons que c’est plus noble comme ça qu’on  dise que notre pouvoir est venu des urnes plutôt que du sang…  Et l’APARECO, c’est le truc de NGBANDA?... oui mais ceux-là ce sont ce qu’on appelle des belligérants, ils ne pensent qu’aux armes et vous voyez ce que les armes ont donné. Je crois que c’est une vrai fausse erreur à l’heure actuelle particulièrement en ce qui concerne l’UDPS, s’être battu 30 ans pour finir dans la violence,  faire des coups etc… ce n’est pas digne »

 

 

L'APARECO tient à réaffirmer son principe sacré de ne jamais s’attaquer aux leaders politiques congolais authentiques, quelle que soit l’option de leur combat politique face à la situation de crise que traverse la République Démocratique du Congo depuis son agression en juin 1996.

 

La clarté et la constance de la vision du combat de libération de la RDC mené depuis 13 ans par Monsieur Honoré NGBANDA, et depuis 6 ans par l’APARECO sans compromissions, est devenu aux yeux de tous une des caractéristiques fondamentales de notre mouvement. La question essentielle qui distingue le combat de l’APARECO de celui des autres formations politiques dans notre pays est celle de l’identification sans équivoque de la nature et des origines véritables du conflit armée qui endeuille la République Démocratique du Congo, notre pays, depuis juin 1996.

 

Il n’est pas vain de rappeler que malgré la campagne mensongère d’une certaine presse internationale qui avait volontairement occulté, au début, la vraie nature et les vraies origines de ce conflit armé, les courageuses révélations faites par Monsieur Honoré NGBANDA à travers livres, articles de journaux, vidéos, conférences et interviews, révélations appuyées par des preuves et des assertions d’autres témoins et acteurs politiques et militaires de la crise, ont fini par convaincre l’opinion que le Zaïre devenu RDC était bel et bien agressé par une coalition des armées de six pays africains, soutenus par certains lobbies politico-militaires occidentaux, avec en leur tête le Rwanda et l’Ouganda. Et ce n’est plus un secret pour personne, car devant la force des preuves apportées, les Chefs d’Etat du Rwanda et de l’Ouganda ont publiquement reconnu leur rôle d’agresseur du Zaïre dans un reportage intitulé «L’Afrique en morceau» réalisé par  Peter Chappell &  Jihan El Tahri.

 

L’APARECO et son Président estiment donc que l'occupation de notre patrie par le Rwanda est et demeure une question majeure qui détermine la survie de la République démocratique du Congo. Par conséquent, ce problème grave doit être au centre du débat politique et constituer la première préoccupation des congolais. La Paix et la stabilité de notre pays en dépendent.

 

Malheureusement, pour des raisons incompréhensives et peut-être inavouables, certains leaders tentent délibérément d’escamoter cette question essentielle qui touche cependant à la souveraineté nationale, l’intégrité territoriale, l’unité nationale, et aux intérêts vitaux et stratégiques de la République démocratique du Congo.

 

L’APARECO rappelle qu’en août 1998, tous les Congolais, et plus particulièrement les Kinois, avaient pris la mesure de cette occupation rwandaise lors du siège de la ville de Kinshasa par l’armée rwandaise. De concert avec les autres formations politiques congolais, l'UDPS aussi avait réclamé en ce moment-là le retour des occupants Rwandais dans leur pays! Aujourd’hui encore, à l’extérieur comme à l’intérieur du pays, le peuple congolais réveillé et excédé, accueille partout Monsieur Etienne TSHISEKEDI avec un chant populaire qui véhicule un message éloquent qui traduit la volonté de tout un peuple : « Zongisa ye na Rwanda » (Renvoyez-le au Rwanda) ! Il s’agit bien de celui qui se fait appeler frauduleusement «Joseph KABILA».    

Non, on ne peut pas se dire républicain, démocrate, légaliste sans faire respecter la constitution et les lois de la république, en particulier les dispositions légales relatives à la nationalité et aux conditions d'éligibilité. Les valeurs et les exigences de la démocratie ne sont ni facultatives ni sélectives

 

De deux choses l'une, soit effectivement la RDC est réellement occupée, soit elle ne l'est pas. En conséquence, nous invitons solennellement chacun des leaders politiques congolais à se prononcer, de manière claire et sans équivoque, sur la problématique de l’occupation de notre pays, afin que le peuple congolais ne demeure pas dans un flou artistique qui est source de confusion et d’immobilisme. Tout en reconnaissant la liberté de choix à chaque formation politique, nous leur demandons toutefois, pour le bien du peuple congolais, d’avoir le courage et l’honnêteté intellectuelle et morale de se prononcer publiquement et clairement sur cette problématique gravissime de l’occupation de notre pays à l’Est et au sein de nos institutions.

 

En ce qui nous concerne, Nous réaffirmons solennellement notre détermination à RESISTER CONTRE L’OCCUPATION  de notre pays, à l’instar des autres peuples à travers le monde qui se sont libérés de la tyrannie et de l’occupation grâce à la pugnacité de leur résistance. Lors de la dernière guerre mondiale, les Français qui ont opposé une résistance héroïque à l’occupation allemande d’Hitler, au prix de leur sang, n’ont jamais été considérés comme des simples « belligérants » qui ne pensaient qu’aux armes. L'exemple de le Lybie avec le CNT, ainsi que la participation de l'OTAN dans ce conflit démontre à tous la détermination d’un peuple, d’une part, et la prise en compte de cette volonté par la communauté internationale, d’autre part.

 

Nous rappelons également que depuis cette agression de notre pays , Monsieur Honoré NGBANDA et l'APARECO, n'ont jamais directement ou indirectement participé, soutenu, approché ou collaboré de quelque manière que ce soit avec les ennemis du peuple congolais. Sollicité par les deux présidents du Rwanda et de l’Ouganda en 1998 pour prendre des armes contre le Président Laurent Désiré KABILA, Monsieur Honoré NGBANDA avait repoussé ces offres qui auraient fait de lui un vrai «belligérant».   

 

Par ailleurs, l’APARECO se refuse de faire le jeu de ceux qui veulent réduire notre pays à un principat assujetti au Rwanda. La problématique de la présence de « Joseph KABILA » à la tête de la RDC n’est pas une question de démocratie, mais celle de l’occupation. Il ne s’agit donc pas de chercher à obtenir son départ « dans l’équité »  ni « dans la transparence », mais il est plutôt question de chasser un imposteur et un usurpateur qui œuvre pour parachever le processus d’occupation de la RDC en faveur de son pays d’origine, le Rwanda. Que ceux qui ont encore des doutes lui demandent alors de se soumettre au test ADN pour attester de sa filiation avec Laurent Désiré KABILA, et nous changerons de combat en cas d’erreur de notre part. Nous disons au peuple congolais, à nos compatriotes meurtris  de l’Ituri, Kisangani, Nord et Sud Kivu, que l’APARECO n’est pas dans un schéma de calcul égoïste d’intérêt personnel, à la recherche du pouvoir pour le pouvoir, du positionnement politicien. Notre choix est clair: c’est la souveraineté de la patrie et l’intégrité du territoire national. C’est pourquoi comme pour de nombreux peuple à travers le monde et à travers l’histoire, n’en déplaise à certains, le combat que nous menons pour la Libération de la RDC est non seulement digne mais il est aussi  juste, légitime et  noble.

 

Enfin, l’APARECO s’abstient de tout propos injurieux et méprisants vis-à-vis des autres leaders congolais qu’elle invite plutôt à plus de sagesse, de modération et d’humilité. Elle refuse toute polémique inutile qui ne servira pas les intérêts des congolais, car la situation politique de la République démocratique du Congo est suffisamment grave et exige toute notre attention, notre énergie en vue d’apporter une solution efficace au péril qui menace notre destin collectif. Nous ne tomberons donc pas dans le piège de la distraction et de la division.

 

Les Congolais jugeront le moment venu quand ils découvriront eux-mêmes de quel côté se trouve la vérité.

 

Bruxelles, le 3 octobre 2011

 

Maitre NDALA WA NDALA

 Vice-président national de l’APARECO

Listes irrégulières des candidats aux législatifs La Cour Suprême de Justice placé devant ses responsabilités Début ce matin d'un procès opposant Udps à la Ceni

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Créé le 04-10-2011 à 00 h00 | AFRIQUE REDACTION | REDACTEUR EN CHEF : ROGER BONGOS | SITE PANAFRICAIN |   ACTUALITE NATIONALE, AFRICAINE ET INTERNATIONALE | Mis à jour le mardi 04 -10-2011 à  00 h05 | AFRIQUE REDACTION PAR : LA TEMPETE DES TROPIQUES

 

L'Union pour la démocratie et le progrès social (Udps), parti cher à Etienne Tshisekedi, a traduit en justice la Commission électorale nationale indépendante (ceni) devant la Cour Suprême de Justice (CSJ) pour les listes électorales irrégulières.
La première audience publique de cette affaire devrait avoir lieu le vendredi dernier, mais elle a été avortée suite à l'absence des avocats de l'Udps qui ont dénoncé la manière dont leur dossier a été repris dans l'extrait de rôle. Au lieu de l'Union pour la démocratie et le progrès social, la greffe de la Csj a plutôt écrit Union pour la démocratie et le progrès du peuple. Dans une matière de contentieux de candidatures comme celle-ci, les avocats de l'Udps ne devraient pas tomber dans le piège de la Cour en plaidant pour la cause d'un autre parti autre que l'Union pour la démocratie et le progrès social.

La démarche de l'Udps est fondée .L'article 220 de la loi électorale stipule que “ dans une circonscription électorale donnée, un parti politique ou un groupement politique ne peut aligner un nombre des candidats supérieurs au nombre de sièges. Cet article va loin pour exiger l'invalidation de la liste ne respectant pas cette disposition de la loi électorale. Mais il y a lieu de noter que certains partis politiques de la Majorité comme le PPrd, qui ont violé cette disposition de la loi électorale en alignant un nombre supérieur des candidats au nombre de sièges. Ces genres de cas ont été constatés dans la ville de Kinshasa, plus précisément à Tshangu où sur 17 sièges, le Pprd a aligné 37 candidats. Le même constat est fait à Lubumbashi et Kisangani où le parti de Boshab Evariste a piétiné l'article 220 de la loi électorale. C'est pourquoi, l'Udps a saisi la Cour suprême de justice pour que les listes des partis politiques ne respectant pas cette disposition soient automatiquement invalidées.

La cour suprême de justice siégeant en matière de contentieux de candidature est placée devant ses responsabilités pour trancher ce cas.

Le procès intenté à la Ceni par l'Udps sur e dossier des listes irrégulières des candidats députés aux législatives est une occasion pour le parti d'Etienne Tshisekedi de voir de quelle manière la Cour suprême de Justice va dans les prochains jours avenir trancher les contentieux électoraux.

Chose étonnante, le vendredi dernier, un imposant dispositif de la police armée de fusils d'assaut et de gaz lacrymogène a été déployé tôt devant le bâtiment abritant la CSJ. Pourquoi le pouvoir en place a peur de l'Udps ? La manière dont l police a été déployée devant la CSJ a fait peur aux habitués de l'avenue de la Justice qui pensaient être dans une zone de guerre. L'Udps a déjoué ce piège pour ne pas mobiliser les combattants à venir suivre de près ce procès au risque de tomber dans la provocation de la police qui, comme en 2006, avait créé une situation de désordre jusqu'à mettre ce bâtiment à feu.

Avec le procès opposant l'Udps à la Ceni sur le dossier des listes électorales irrégulières, la Cour Suprême de Justice est devant ses responsabilités. La haute cour doit prouver en face du monde que la justice congolaise considérée comme aliénée du pouvoir agit en toute indépendance contrairement à ce que d'aucuns pensent.

Au regard de constat fait en regardant les listes provisoires de candidats députés rendues publiques par la Ceni, le parti présidentiel est tombé sous le coup de l'article 220 de la loi électorale, qui interdit toute formation politique ou groupement politique d'aligner un nombre des candidats supérieur au nombre des sièges.

Sans complaisance, la Haute cour doit automatiquement invalider les listes irrégulières des candidats députés alignés par le parti de Boshab Evariste à travers le pays.

C'est avec responsabilité que le parti d'Etienne Tshisekedi a décidé de participer au processus électoral en cours. L'Udps ne peut pas s'engager dans un processus électoral bâclé C'est pourquoi elle suit de près le déroulement du processus électoral en cours en dénichant toutes les failles susceptibles de rendre opaque le processus.

                                                                                    GODE KALONJI MUKENDI

LES PLUS FORTES IMPLANTATIONS, LES PLUS GROSSES ECURIES Terrain miné : forces en présence

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Créé le 04-10-2011 à 00 h00 | AFRIQUE REDACTION | REDACTEUR EN CHEF : ROGER BONGOS | SITE PANAFRICAIN |   ACTUALITE NATIONALE, AFRICAINE ET INTERNATIONALE | Mis à jour le mardi 04 -10-2011 à  00 h05 | AFRIQUE REDACTION PAR : AFRICANEWS

Le PPRD est descendu dans l'arène avec une supériorité numérique écrasante, talonné par le MSR, le PALU, l'UNC, l'UDPS, le CNC, l'ARC et l'UFC. En dessous de la barre de 200 candidats se bousculent la CCU de Mende et le MLC de Bemba alors que l'UDEMO aligne près de 120 prétendants!

Puissance de feu, rouleau compresseur, machine à broyer... Chaque parti aligné dans la bataille électorale, notamment à la députation nationale du 28 novembre 2011, s'en prévaut. Mais les conceptions de base quant à la tactique, quant au choix et au rôle des troupes diffèrent. Rien que le nombre des prétendants détermine les ambitions et la détermination de chaque camp et de son état-major. Côté PPRD, les stratèges donnent un signal fort. Sans surprise, ils ont d'ores et déjà levé l'option de là Victoire basée sur une efficace occupation du terrain et un impressionnant taux de candidats inscrits. Le parti-locomotive de l'actuelle majorité se jette donc dans la guerre avec tous les meilleurs arguments Le terrain est miné. Les listes provisoires de la CENI cachent un secret : comment la RD-Congo est occupée politiquement à la veille de la grande explication de novembre. Les forces en présence. Celles qui ont l'ambition de contrôler le pays.

Plus de 400 partis et regroupements politiques s'alignent dans la course à la députation nationale du 28 novembre 2011. Face à un PPRD déterminé de tout rafler, faisant même semblant d'aller en ordre disperse en injectant ses membres sur les listes de certains nouveaux partis, le MSR de Pierre Lumbi, le PALU d'Antoine Gizenga, l'UNC de Kamerhe et l'Udps de Tshisekedi n'entendent pas se laisser distancer et brandissent leurs arguments. Dans la bataille pour le contrôle de la prochaine Assemblée nationale, le PPRD met en avant son slogan Pas une parcelle sans PPRD. Il lance 427 candidats dans les 159 - circonscriptions électorales répertoriées!

C'est incontestable, le parti-phare de l'actuelle majorité a placé la barre haute et entend faire la différence. Il est descendu dans l'arène avec une supériorité numérique écrasante. Si le PPRD se montre coriace pour ses adversaires, certains dans ses rangs craignent que ce trop plein d'aspirants ne se révèle être un piège pour le parti, qui aurait ainsi amenuisé ses chances. Pour principal challenger, le PPRD trouve un allié, le MSR, déjà révélation des législatives de 2006 côté majorité. Le parti du conseiller spécial Pierre Lumbi Okongo dispose de 347 prétendants toutes circonscriptions électorales confondues. Le MSR a bien l'intention de monter, cette fois-ci, sur la plus haute marche du podium. Il ne doit pas pour autant inspirer la peur au PALU d'Antoine Gizenga dont les candidats réunis constituent - la troisième grande légion Les Gizengistes ratissent large, envoyant au front près de 320 hommes dont 50 à Kinshasa et 40 dans le Katanga, plus que même dans leur bastion de Bandundu. Comme le PPRD et le MSR, ils tentent également leurs chances dans toutes les provinces où ils ont des tentacules. Ils sont sans doute motivés à améliorer

leur score de 2006- 38 députés nationaux- et passer le cap de 100. Pour contenir les assauts de ce trio de choc, l'UNC s'est préparée au combat. Il passe pour le premier parti membre de l'Opposition à avoir fourni le gros bataillon : 313 candidats. Elle brûle la politesse à l'UDPS qui a engagé 32 candidats de moins, soit 281. Agée de plus ou moins un an, le parti de Kamerhe donne l'impression d'avoir abattu un grand travail d'implantation tant ses poulains sont positionnés dans toutes, les provinces, à l'instar de l'UDPS, son aînée de près de 30 ans.

Mais attention! L'UDPS semble avoir adopté une stratégie similaire au PPRD : il lorgne sur la multitude des candidatures de ses alliés ECIDE, SET, PT, … pour faire carton plein. Comme chaque élection réserve toujours une surprise, un nouveau parti, un nouveau venu, le Congrès national congolais -CNC- du trio Mwabilu-Kadima-

Ibalanky risque de jouer les trouble-fêtes. Il se jette dans la bataille avec un éloquent équipage de 241 candidats triés à travers 8 provinces, hormis le Maniema, le Nord-Kivu et le Sud-Kivu. Le CNC fait plus que l'ARC d'Olivier Kamitatu Etsu, présente sur la ligne de front avec près de 230 candidats. L'Equateur est la seule province où Kamitatu ne compte pas rafler la grande mise. Elle ne compte que 6 candidats ARC. L'UFC de Léon Kengo wa Dondo est, elle aussi, décidée de jouer la carte de ces scrutins. Elle veut inquiéter à défaut de se positionner comme alliée incontournable en amenant au front près de 220 candidats députés.

MLC : profil bas!

L'opinion générale est que la partie sera difficile mais la certitude- de jouer un rôle-clé l'emporte au sein du haut commandement de la CCU de Lambert Mende Omalanga, qui attaque avec 187 postulants. Il fait dès lors figure d'un sérieux outsider.

Le MLC de Jean-Pierre B3emba affiche un profil bas.

Il ne peut - plus prétendre au rôle de locomotive. En témoigne, le modeste nombre de ses candidats : 183. Pas à la hauteur des ambitions du parti bembiste, deuxième force politique de la législature finissante. Le MLC paie cash ses propres erreurs : il n'a pas su gérer l'important capital humain -dont il disposait. Il va devoir se frotter à certains de ses meilleurs éléments d'hier, entre autres les ADR Muamba et Ndom, le CAAC Kande, l'ENVOL Sesanga ou l'ATD Makila. Diminué, le MLC a raté l'occasion d'effacer le douloureux souvenir de sa double défaite de 2006. Force-tampon de la législature 2006-2011, l'UDEMO de Nzanga Mobutu va faire sa prochaine guerre avec près de 120 candidats.

Elle espère, évidemment, s'appuyer sur une alliance des Forces du centre pour espérer constituer une majorité à la prochaine Assemblée nationale. Il faudra cependant surveiller le comportement de PDC de Endundo, UNADEF de Kyungu et UNADEC de Mwando. Autres partis à ne pas négliger, chacun dans son rayon respectif : SCODE de Muyambo, AFDC de Bahati, NAD de -Matenda, PECO de Didace Pembe ou PA- de Tryphon Kin-Kiey Mulumba -près de 80 candidats. Sinon tous les autres inscrits, à défaut de pouvoir se mêler à la lutte pour les places de choix, donneront certainement le meilleur d'eux-mêmes à dessein de pouvoir compter sur d'éventuels appels de pieds.

                                                                                                                 AKM 

Réaffirmant son soutien totale à la candidature d'Etienne Tshisekedi JUDPS/Lukunga refuse de répondre aux provocations des jeunes d'autres partis

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Créé le 04-10-2011 à 00 h00 | AFRIQUE REDACTION | REDACTEUR EN CHEF : ROGER BONGOS | SITE PANAFRICAIN |   ACTUALITE NATIONALE, AFRICAINE ET INTERNATIONALE | Mis à jour le mardi 04 -10-2011 à  00 h05 | AFRIQUE REDACTION PAR : LA TEMPETE DES TROPIQUES

La jeunesse de l'UDPS pour la fédération de la Lukunga a organisé le samedi 1er octobre 2011 sous la conduite de son président Freddy Pindi, une journée politique qui a regroupé les jeunes de cette fédération à la paroisse Notre Dame de Fatima à la Gombo.
Dans cette salle archicomble, les jeunes de l'UDPS, galvanisés, ont renouvelé leur soutien à la candidature d'Etienne Tshisekedi ; surnommé” Mandela de la RDC”qu'ils ont promis de voter massivement le 28 novembre prochain.

Prenant la parole à cette occasion, le président de la ligue des jeunes affectueusement surnommé” Mpindieu “ a rappelé l'historique et la mission de l'UDPS.

Créé le 15/02/1982, le parti d'Etienne Tshisekedi wa Mulumba a pour mission de conquérir et d'exercer le pouvoir, mission qui va se réaliser au cours de cette année, le seigneur ayant béni le leader charismatique parce qu'il défend une cause juste et équitable.

Le choix de la salle paroissiale pour abriter l'activité du week-end se justifie, a-t-il dit, du fait que c'est dans cette salle qu'Etienne Tshisekedi a été désigné par les leaders d'autres partis comme candidat unique et commun.

Se remémorant le discours du président Tshisekedi du 9 juillet dernier au stade des Martyrs, au sujet de l'amour du Congo, Freddy Pindi a demandé à ses camarades de ne pas tomber dans le piège que leur tendent souvent des jeunes d'autres partis politiques notamment par de provocations lors des manifestations publiques.

C'est là le comportement approprié qu'il faut adopter face aux jeunes égarés et à la civilisation barbare.

Après avoir présenté à la jeunesse deux candidats UDPS pour la fédération de la Lukunga, à savoir Norbert Luzawu Kaninda et André Robert Tabu Eboma, le président des jeunes a lancé un appel à la jeunesse à se mobiliser lors des élections afin d'arracher les 13 sièges prévus pour le compte de l'UDPS. Car, “Etienne Tshisekedi président, l'UDPS au pouvoir “.

Un combattant de l'UDPS victime de l'intolérance politique, la jambe droite sous plâtre, a été présenté au public. En guise de solidarité, une collecte spéciale a été organisée en sa faveur.

Enfin, les représentants des partis amis et alliés à l'UDPS ont à leur tour renouvelé leur soutien à la candidature d'Etienne Tshisekedi.

Pour le Président de la Judps, il faut conjuguer les efforts en vue du changement et pour chasser la dictature en RDC.

                                                                                                                    GN

Agression du cameraman John Kinkendu France Télévision proteste et met en garde le PPRD

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Créé le 04-10-2011 à 00 h00 | AFRIQUE REDACTION | REDACTEUR EN CHEF : ROGER BONGOS | SITE PANAFRICAIN |   ACTUALITE NATIONALE, AFRICAINE ET INTERNATIONALE | Mis à jour le mardi 04 -10-2011 à  00 h05 | AFRIQUE REDACTION PAR : LA TEMPETE DES TROPIQUES

France Télévision

A l'intention de Monsieur Evariste Boshab, Secrétaire Général du Pprd, Kinshasa, RD. Congo

Monsieur,

France Télévision condamne fermement l'agression dont a été victime notre correspondant à Kinshasa, Monsieur John Kinkendu, journaliste cameraman congolais. Notre collaborateur filmait, pour notre rédaction internationale Aitv la manifestation du l'Udps le jeudi 29 septembre.

Selon plusieurs sources, Monsieur Kinkendu a été violemment pris à parti par des membres de la Ligue des jeunes du Parti du Peuple pour la Reconstruction et la Démocratie. John Kinkendu poursuivi et frappé a été hospitalisé pour plusieurs blessures et un traumatisme crânien.

Son matériel de reportage a été confisque et sérieusement endommage. La caméra détruite et plusieurs cassettes vierges ont été retrouvées au siège de la ligue du Pprd.

Je vous, demande de condamner à votre tour ces actes odieux. Nous comptons sur votre vigilance pour que de tels agissements ne se reproduisent pas.

Thierry Thuillier Directeur générall adjoint en charge des Rédactions

Communiqué

Le NSJ condamne l'agression dont a été victime jeudi 29 septembre à Kinshasa en République Démocratique du Congo John Kinkendu, journaliste correspondant de l'Aitv, Agence Internationale de France télévisions.

John Kinkendu a été frappé à coups de barre de fer et de pierres alors qu'il couvrait Une manifestation politique dans la capitale congolaise pour l'Aitv.

Il a été hospitalisé et doit subir des examens aujourd'hui pour évaluer l'étendue de ses blessures.

Selon ses confrères, les agresseurs de John appartiennent au parti des jeunes de la ligue du Pprd (parti présidentiel).

La SNJ exprime sa solidarité envers ce confrère qui collabore depuis plusieurs années avec France Télévisions et appelle la direction à lui prêter toute l'assistance que pourra nécessiter son état.

Paris, le 30 septembre 2011 

SAISIE DU NAVIRE M/S CAPELLA A MATADI Les armateurs menacent de ne plus desservir les ports maritimes congolais

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Créé le 04-10-2011 à 00 h00 | AFRIQUE REDACTION | REDACTEUR EN CHEF : ROGER BONGOS | SITE PANAFRICAIN |   ACTUALITE NATIONALE, AFRICAINE ET INTERNATIONALE | Mis à jour le mardi 04 -10-2011 à  00 h05 | AFRIQUE REDACTION PAR : AFRICANEWS

 

Les opérateurs du secteur maritime (armateurs, affréteurs et agents maritimes) sont en émoi en RDC. Depuis un certain temps, ils font face à un conflit ouvert par M. Lotanga Nkong, Directeur de l'inspection des Transports. Ce conflit, porte sur la lettre de mer provisoire et sur l'agrément des transporteurs du secteur maritime, explique-t-on dans les milieux concernés.

Dans l'entendement du droit maritime international, la lettre de mer ressemble au passeport attribué aux ressortissants de chaque pays, en ce sens la lettre de mer est le titre qui atteste de l'identité d'un navire. Ce, document reprend les références du navire (année de construction, jaugeage, tonnage, nationalité et identité du propriétaire). Le même document est délivré par l'Etat dont le navire bat pavillon, autrement dit l'Etat où le navire a été immatriculé.

Selon des juristes avisés, le code congolais de la navigation maritime a repris ce concept du droit maritime international relatif à la lettrée de mer. Le code congolais précise que «la lettre de mer provisoire est celle délivrée par le ministère congolais des transports et voies de communications au navire acquis ou construit à l'étranger et livrable en RDC».

A'en croire les mêmes milieux, la lettre d mer d'un navire, comme le passeport destiné à la population humaine, est une et indivisible. Un navire ne peut en détenir qu'un seul, étant entendu que le droit international ne permet pas à un navire d'avoir une double nationalité.

A l'opposé de ces règles juridiques reconnues tant à l'échelle internationale que nationale, le Directeur de l'Inspection des Transports, M. Daniel Lotanga considère fermement que les navires étrangers fréquentant les ports maritimes congolais doivent détenir une lettre provisoire de mer délivrée par l'autorité de son ministère.

C'est dans ce cadre que ce haut fonctionnaire du ministère des Transports et voies de communications, laisse-t-on entendre, s'est appuyé sur une réquisition d'information que lui a délivrée l'Avocat général de la République Mokola, pour effectuer une descente musclée à Matadi en se faisant accompagner par une équipe de la brigade anti fraude pour traquer dans cette ville les agents maritimes, Usant des méthodes qualifiées de fortes et arbitraires, le directeur Lotanga a déjà mis la chaîne, depuis le samedi 1er octobre, le bateau M/S Capella, affrété par la société Frigocap pour le compte du Groupe Orgaman.

Selon des milieux informés, le Directeur de l'Inspection de Transports exige de ce bateau le paiement de 5.000 dollars pour la lettre de mer, provisoire et de 25.000 dollars d'amendes où pénalités au moment où le navire concerné détient la lettre de mer émise par son Etat de provenance.

Cette saisie entraîne un énorme préjudice pour les affréteurs et' importateurs. Ils doivent, payer chaque jour 15.000 dollars au titre de surestaries (ou frais de chômage du bateau au port).

Des agents maritimes révèlent que le même problème s'était déjà posé au mois d'avril 2011. Le Vice- Premier ministre et ministre des PTT d'alors, M. Simon Bulupiy Galati qui avait été saisi par la FEC (Fédération des entreprises du Congo) au nom de ses membres, avait écrit en date du 10'mai 2011 au Procureur général de la République la lettre publiée en fac simulé) pour demander l'annulation de la démarche entreprise par l'Avocat général de, la République Mokola et qui était induit en erreur par Daniel Lotanga. Profitant du dernier remaniement gouvernemental, M. Lotanga est revenu à la' charge e faisant réactualiser la même réquisition d'information du mois d'avril 2011 et qui était devenue caduque à la suite de l'intervention du Vice-Premier ministre Simon Bulupiy auprès du Procureur générai de la République. Pour les milieux d'affaires, l'entêtement du Directeur Lotanga qui s'est traduit récemment par la mise à la chaîne du bateau M/S Capella est jugé illégal; d'autant plus que la mise à la chaîne d'un navire est du ressort du seul tribunal de grande instance du lieu d'accostage du bateau. Pour une question déjà réglée par les plus hautes autorités gouvernementales (en l'occurrence un Vice-Premier ministre), déplorent encore les agents maritimes, l'attitude du Directeur de l'inspection des Transports constitue une véritable rébellion et une insubordination notoire.

Pour des sources proches du patronat congolais, la saisie du navire M/S Capella fait grand bruit, le pays étant largement tributaire des importations. Ce genre de tracasseries risque de conduire les armateurs, affréteurs et autres importateurs à ne plus desservir les ports maritimes congolais (Matadi, Borna et Banana) qui ont déjà une mauvaise réputation d'être considérés comme les ports les plus chers du monde et d'être les moins fiables du point de vue de la sécurité maritime.

                                                                                                    Tino MABADA


RDC/ Présidentielle 2011 : la CENI publie la liste définitive des candidats

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Créé le 04-10-2011 à 00 h00 | AFRIQUE REDACTION | REDACTEUR EN CHEF : ROGER BONGOS | SITE PANAFRICAIN |   ACTUALITE NATIONALE, AFRICAINE ET INTERNATIONALE | Mis à jour le mardi 04 -10-2011 à  00 h05 | AFRIQUE REDACTION PAR :AEM

 

11 candidats sont en lice pour l’élection présidentielle du 28 novembre 2011 en RDC et leurs noms figurent ainsi sur la liste définitive publiée lundi par le bureau de la CENI après les arrêts de la Cour suprême de justice. Selon une dépêche de selon une dépêche de l’ACP (l’Agence congolaise de Presse), celle- ci a déclaré irrecevables les recours introduits par six autres candidats à ce scrutin, en l’occurrence, Ismaël Kitenge Pungwe, Jean-Paul Moka, Jean-Piere Lokongo Limbala, Révérend Felix Vanga Kaniki, Madame Léonard Lomani et le Parti du peuple pour le progrès du Congo (PPPC).


« La Cour suprême de justice a rejeté les recours déposés par cinq candidats (dossier incomplet, caution non versée, recours hors délai…), et d’un petit parti qui jugeait la loi électorale inconstitutionnelle, » a déclaré le président de la Céni, le pasteur Daniel Ngoy Mulunda, en lisant un communiqué à la presse.

Ngoy Mulunda a ensuite donné la liste définitive, où ne figure aucune femme, des 11 candidats à la présidentielle à un tour, dont le président Joseph Kabila qui brigue un second mandat en tant qu’indépendant.

En 2006, 33 candidats, dont quatre femmes, s’étaient présentés à ce scrutin, organisé alors en deux tours.

Face à Joseph Kabila, 40 ans, seul représentant de la majorité, trois principaux candidats de l’opposition briguent la magistrature suprême : Etienne Tshisekedi, 78 ans, leader de l’Union pour la démocratie et le progrès social (UDPS) qui avait boycotté les élections de 2006, Vital Kamerhe, 51 ans, ex-président de l’Assemblée nationale passé dans l’opposition en 2010, et Léon Kengo wa Dondo, 76 ans, actuel président du Sénat et ancien mobutiste.

Déjà présent en 2006 (4,8% au 1er tour), Joseph-François Nzanga Mobutu, le fils de l’ex-dictateur zaïrois Joseph Mobutu, est à nouveau en lice, tout comme le Dr Oscar Kashala (3,46% en 2006) et l’ex-rebelle et ancien ministre de la décentralisation Antipas Mbusa (0,57%).

Le Mouvement de Libération du Congo (MLC), dont le leader Jean-Pierre Bemba, battu au second tour de 2006 par Joseph Kabila, est détenu et jugé à la Cour pénale internationale (CPI), ne présente pas de candidat.

Le MLC a exclu l’un de ses cadres, Adam Bombole, qui se présente en tant qu’indépendant.

Le pasteur Ngoy Mulunda a invité les 11 prétendants « à s’associer aux autres acteurs politiques pour procéder dans les meilleurs délais à la signature du code de bonne conduite. C’est pour eux un engagement solennel à contribuer à l’organisation des élections libres, transparentes, démocratiques et apaisées ».

Début septembre, les principaux partis de la majorité et de l’opposition ont signé le code de bonne conduite de la Céni, à l’exception de l’UDPS d’Etienne Tshisekedi.

L’UDPS a soumis à la Céni des préalables avant de signer ce code, dont l’audit du fichier électoral. Cette question devrait être à nouveau discutée mercredi entre l’opposition et la majorité, lors d’un forum des partis politiques organisé par la Céni.

Pour les élections législatives, prévues aussi le 28 novembre, la Céni a enregistré provisoirement plus de 19.000 candidats pour 500 sièges, et doit prochainement publier la liste définitive.

Quelque 32 millions d’électeurs sont appelés aux urnes pour ces deux scrutins, les premiers d’une série (provinciales, sénatoriales, locales…) qui doit se terminer à l’été 2013.

Voici la liste définitive des 11 candidats à la présidentielle, dont 4 se présentent en tant qu’indépendants :

Ci-dessous, la liste définitive des 11 candidats à la présidentielle, dont 4 se présentent en tant qu’indépendants :

1) Jean Andeka Djamba (Alliance des nationalistes croyants congolais ANCC) ;

2) Adam Bombole Intole (indépendant) ;

3) Joseph Kabila Kabange (indépendant) ;

4) François Nicéphore Kakese Malela (Union pour le réveil et le développement du Congo URDC ;

5) Vital Kamerhe Lwa-Kanyiginyi (Union pour la nation congolaise UNC) ;

6) Oscar Kashala Lukumuena (Union pour la reconstruction du Congo) ;

7) Léon Kengo wa Dondo (Union des forces du changement UFC) ;

8) Antipas Mbusa Nyamwisi (indépendant) ;

9) François-Joseph Nzanga Mobutu Ngbangawe (Union des démocrates mobutistes UDEMO) ;

10) Josué Alexis Mukendi Kamana (indépendant) ;

11) Etienne Tshisekedi wa Mulumba (Union pour la démocratie et le progrès social UDPS)

AEM|avec les agences

« CENI-UDPS-PPRD » : le verdict dans 48 heures

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Créé le 04-10-2011 à 00 h00 | AFRIQUE REDACTION | REDACTEUR EN CHEF : ROGER BONGOS | SITE PANAFRICAIN |   ACTUALITE NATIONALE, AFRICAINE ET INTERNATIONALE | Mis à jour le mardi 04 -10-2011 à  11 h35 | AFRIQUE REDACTION PAR :LE POTENTIEL

 

Le premier contentieux électoral est là : celui qui oppose l’UDPS au PPRD et à la CENI devant la Cour suprême de justice pour violation de la Loi électorale. Selon les premiers éléments de ce procès, la CENI serait au centre de ce contentieux électoral qui pourrait porter atteinte à sa crédibilité.

L’UDPS d’une part, le PPRD et la CENI de l’autre, sont en procès devant la Cour suprême de Justice. La première audience a eu lieu vendredi 30 septembre. La deuxième s’est déroulée hier lundi 3 octobre à la Haute Cour.

Trois préalables majeurs ont marqué cette audience. Il s’agit, d’une part, de la contestation par l’UDPS, de la qualité de l’expert de la CENI venu défendre les intérêts de la CENI. D’autre part, la contestation, par la CENI, et le PPRD intervenant volontaire, de la qualité du secrétaire général de l’UDPS, et de la compétence de la Cour suprême de justice à faire droit à la requête de l’UDPS qui exige l’invalidation des listes électorales du PPRD reprenant plus de candidats que des sièges dans certaines circonscriptions.

Dans sa demande, avant toute chose, l’UDPS estime que la seule personne habilitée à représenter la CENI, conformément à l’article 56 de la loi organique régissant cette institution, est son président. A défaut de celui-ci, un mandat est délivré à son délégué. Document que l’expert de la CENI n’a pas été en mesure de produire. Toutefois, la Cour l’a laissé s’exprimer.

En ce qui concerne l’irrégularité de la liste du PPRD dans certaines circonscriptions électorales, l’UDPS a estimé qu’il est temps que la Cour suprême de justice garantisse à la population congolaise la crédibilité du processus électoral. Et cela, en faisant application de l’article 22 de la loi électorale. Article qui, dans son deuxième alinéa, stipule : « une liste présentée par un parti politique, regroupement politique ou une candidature présentée par un indépendant est déclarée irrecevable lorsqu’ elle porte un nombre de candidatures supérieur au nombre de sièges fixé pour chaque circonscription ».

Or, selon toujours la requête de l’UDPS, le PPRD a aligné dans la circonscription de Lukunga 15 candidats sur les 13 sièges à pourvoir. A Kinshasa IV, 17 candidats pour 15 sièges. A Kipushi, 4 candidats pour 3 sièges. A Kisangani, 10 candidats pour 5 sièges. Comportement qui laisse croire à une complicité entre le PPRD et la CENI. Cela en violation flagrante de la loi électorale.

Réaction du PPRD

Estimant que cette demande de l’UDPS tend à tirer les choses en longueur, le PPRD ainsi que la CENI n’ont pas trouvé le bien – fondé de la requête pour contentieux des candidatures introduite par l’UDPS . Si pour la CENI, la Cour n’a pas qualité d’invalider les listes électorales, le PPRD, quant à lui insiste sur le fait que l’UDPS doit nommément identifier les personnes qu’elle estime supplémentaires à la liste afin d’obtenir leur invalidation. Le PPRD souligne aussi que l’UDPS doit préciser aussi ce qu’elle entend par « excédent » dans les listes, en plus du fait qu’elle n’a pas respecté le délai requis par la loi pour déposer sa requête. Publiée le 22 septembre 2011, l’UDPS avait 4 jours pour introduire sa requête. Comme ce dépôt est intervenu le 27 septembre, il viole les prescrits de la loi. Donc, la Cour suprême de justice devrait la déclarer purement et simplement irrecevable.

Arguments rejetés par l’UDPS qui, bien que reconnaissant que la liste a été publiée le 22 septembre, a confirmé avoir disposé de 4 jours ouvrables pour déposer sa requête, comme l’exige la loi électorale révisée. L’UDPS fait remarquer que la journée du 25 septembre tombant un dimanche, le quatrième jour est le 27 septembre, jour du dépôt de la requête. Argument qui a conduit à transmettre le dossier à l’organe de la loi. Lequel a promis de donner son avis dans les 48 heures. C’est-à-dire, ce jeudi.

Respect de la loi

Ce premier contentieux constitue le premier test auquel est confrontée la CENI. Au regard de premiers éléments du procès, cette institution se trouve au centre de ce contentieux pour avoir déclarées recevables des listes qui posent maintenant problème. Serait-ce par erreur humaine, technique ou pour des raisons inavouées ? Il revient à la CENI, si elle veut préserver sa crédibilité et rassurer tout le monde de la fiabilité de toutes les opérations électorales, d’éclairer l’organe de la loi devant ce cas qui relève de la compétence de bureaux de réception et de traitement des candidatures (BRTC).

Qu’adviendrait-il au cas où les candidats excédentaires des listes se feraient élire ? L’Assemblée nationale aurait plus de 500 membres. Qui en porterait le ridicule ou la responsabilité d’en réduire le nombre d’élus ? Les latins disent «errare humanum est, persevare diabolicum est».

D’autre part, il s’agit également de respecter les prescrits de la loi. Que la requête de l’UDPS soit recevable ou pas pour respect ou pas des délais prescrits par la loi, il serait bien indiqué de relever tous les détails. Question de prouver que le problème est fondé ou pas. Cela ne peut se faire qu’à travers le respect des textes de la loi. Sans tergiversation ni subtilité.

Ainsi, tous les protagonistes seront prévenus pour éviter des requêtes à sensation ou des procès inutiles qui coûteraient cher à l’une ou l’autre partie engagée dans ce processus électoral. En attendant, la balle se trouve dans le camp de la Cour suprême de justice de manière à trancher en toute équité.

Football : Léopards, à chaque rencontre une équipe nouvelle

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Créé le 04-10-2011 à 00 h00 | AFRIQUE REDACTION | REDACTEUR EN CHEF : ROGER BONGOS | SITE PANAFRICAIN |   ACTUALITE NATIONALE, AFRICAINE ET INTERNATIONALE | Mis à jour le mardi 04 -10-2011 à  11 h35 | AFRIQUE REDACTION PAR :SALONGO

 

Ce vendredi 7 octobre, nos fauves, les Léopards, vont affronter leurs homologues camerounais, les Lions indomptables, pour le compte de la dernière journée de la phase éliminatoire de la prochaine Coupe d'Afrique des nations (Can) du football. Certes, notre équipe nationale se trouve pratiquement sur la porte de sortie. N'empêche qu'il y a l'honneur et le prestige à préserver. Il ne faut, en conséquence, rien négliger.

Les Camerounais, qui tiendront à faire oublier le nul du match aller à Yaoundé, vont descendre à Kinshasa déterminés à prendre Les trois points devant Leur permettre d'accéder à la phase finale. La Rdc, qui n'a pratiquement plus rien à perdre, voudrait cependant prouver que le résultat de Yaoundé n'était pas le fait du hasard. Elle tiendra plutôt à montrer ce dont elle est capable si elle est bien encadrée. Aussi, a-t-elle recouru aux services de l'entraîneur français Claude Leroy qui e déjà fait ses preuves dans le passé à la tête de notre équipe nationale.

Pour sa première sortie après être revenu à ses vieilles amours, le technicien français a fait appel à une quarantaine de présélectionnés avec lesquels il a démarré les entraînements vendredi dernier. Mais, l'on constatera, comme pour le passé, c'est une nouvelle équipe qui s'opposera aux Camerounais.

En effet, depuis -au moins deux décennies sinon davantage, la Rdc n'a plus disposé d'une équipe nationale stable. A la veille de chaque rencontre, un appel est lancé à un certain nombre de joueurs évoluant tant au pays qu'à l'extérieur. Mais, jamais deux fois de suite, les mêmes éléments ont été revenus pour porter les couleurs nationales. Par conséquent, les Léopards présentent une nouvelle équipe différente des précédentes. La prestation sur Le terrain est des plus irrégulières et les performances de plus en plus rares.

A ce rythme, nous ne saurons jamais bâtir une équipe solide imposant sa loi sur tout le continent comme il y aura bientôt quarante ans. Le contrat de Claude Leroy l'astreint à faire qualifier la Rdc à la prochaine Coupe du Monde. L'objectif est noble et réalisable mais à condition de mettre fin à toutes les improvisations qui nous caractérisent tous ces derniers temps. Si nous avons été au sommet du football africain en 1968 et en 1974, c'est tout simplement parce que Csanadi et Vidinic avaient misé chacun sur une sélection homogène composée du reste et uniquement des joueurs locaux et amateurs. Il n'y a pas de honte à leur successeur de les imiter. Si leur recette a fait ses preuves, il n'y a pas de raison qu'elle échoue aujourd'hui. Ce ne sont pas nos adversaires de ce dimanche qui nous démentiront.

                                                                                                          B.Mosolo

Ambassadeur de la RFA en RDC Dr Blomeyer : « Le système judiciaire congolais rend notre coopération difficile … »

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Créé le 04-10-2011 à 00 h00 | AFRIQUE REDACTION | REDACTEUR EN CHEF : ROGER BONGOS | SITE PANAFRICAIN |   ACTUALITE NATIONALE, AFRICAINE ET INTERNATIONALE | Mis à jour le mardi 04 -10-2011 à  11 h35 | AFRIQUE REDACTION PAR :LE PHARE

 

En marge de la fête de l'unité allemande, l'ambassadeur de ce pays en RDCongo, le Dr Peter Blomeyer, s'est entretenu avec la presse locale, le jeudi 27 octobre dernier. Au cœur des discussions, les fondements et répercussions de cette unité, l'état de la coopération germano-congolaise et surtout les perspectives des élections prochaines dans notre pays.

Au sujet de la réunification, le diplomate a rappelé que la chute du mur de Berlin, vingt-huit ans après son érection, est une preuve éloquente du courage des hommes et des femmes qui ont lutté pour leur liberté. D'après lui, cette image émouvante de la révolution pacifique de 1989 qui a scellé les fondements politiques de l'unité de l'Allemagne guide aussi le peuple congolais visiblement déterminé à conduire son sort lui-même. Cependant, a-t-il informé, il persiste, en quantité infime, des personnes nostalgiques de l'époque passée (Ostalgie) mais la plupart des Allemands ont profité de la réunification. 

Concernant la coopération bilatérale, le Dr Peter Blomeyer a écarté d'un revers de la main le constat d'essoufflement imputé à la GTZ (Coopération technique allemande), aujourd'hui requalifiée GIZ. Celle-ci, a-t-il précisé, fonde son action sur 3 priorités. La biodiversité d'abord car l'Allemagne appuie le développement de nos parcs, à travers l'Institut congolais de la conservation de la nature; ensuite, dans le secteur de l'eau et de assainissement où elle s aidé à la construction des usines dans 15villes à travers le pays. Enfin, dans le microfinance afin de promouvoir les entrepreneurs pour développement de leurs structures. A côté, il y a aussi une intense activité dans les, secteurs de la santé, de la jeunesse, de l'aéronautique, particulièrement avec la réhabilitation de la piste de l'aéroport de Goma, l'aide à la traçabilité des matières précieuses et l'industrie extractive, etc. «Nous avons pour cela dépensé jusqu'à ce jour une enveloppe de l'ordre de 239 millions USD … ».

Néanmoins, quelques contraintes persistent afin d'améliorer cette collaboration. Dans le lot il y a en priorité le système judiciaire qui cause des difficultés à la coopération. En clair, précise le diplomate, le climat des affaires ne correspond pas aux règles et est dominé par des impôts et taxes lourds, la corruption etc. Se refusant à généraliser la situation, il a tout de même noté des progrès réalisés dans certains secteurs. Lors de son récent séjour en Allemagne, a-t-il révélé, il a eu à s'entretenir avec une vingtaine d'entrepreneurs de son pays visiblement tentés de venir investir en RDC, mais ceux-ci veulent avoir des garanties.

En tout état de cause, Peter Blomeyer a tenu à exhorter les autorités congolaises à mettre un accent sur l'économie, surtout formelle seul gage du développement ; à créer de Petites et moyennes entreprise (PME) qui donnent réellement du travail et permettent de sortir de la misère ; à appuyer l'agriculture etc. bref, à développe l'économie productive.

À propos des élections, événement primordial pour le pays, il a l'implication de tous pour que cela soit un «succès » le 28 novembre prochain. Saluant la prise de responsabilité par l'Etat congolais, il a toutefois indiqué que son pays suit avec intérêt, passion et sympathie ce processus et appelle ses acteurs à agir davantage avec responsabilité en évitant des provocations et en agissant avec respect pour les autres. « Le gouvernement a le devoir de donner le sentiment à l'opposition qu'elle peut gagner si le souverain primaire le veut, de mme l'opposition à son tour devrait respecter le verdict des urnes. Il faut donc garder cet acquis de souveraineté,... » a-t-il conclu, avant de rappeler que son pays a contribué, à travers l'Union Européenne jusqu'à 47,5 millions USD pour le développement démocratique de notre pays.

                                                                                                            Tshieke Bukasa

L'insécurité à l'Est avec FDLR, Maï-Maï, CNDP, Chinja-Chinja Milices à Kinshasa : élections hypothéquées

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Créé le 04-10-2011 à 00 h00 | AFRIQUE REDACTION | REDACTEUR EN CHEF : ROGER BONGOS | SITE PANAFRICAIN |   ACTUALITE NATIONALE, AFRICAINE ET INTERNATIONALE | Mis à jour le mardi 04 -10-2011 à  11 h35 | AFRIQUE REDACTION PAR :LE PHARE

 

Alors que la CENI (Commission Electorale Nationale Indépendante) s'en tient toujours à la date du 28 novembre 2011 pour l'organisation des élections présidentielle et législatives nationales, l'insécurité récurrente à l'Est du pays et l'intolérance politique en gestation à Kinshasa ne rassurent plus personne. Au regard de la prise en otage de plusieurs territoires du Nord et du Sud Kivu , du Maniema et du Nord-Katanga par des forces négatives internes et externes, il est presque acquis que des millions de citoyens enrôlés à dans cette partie de la République ne pourront pas se présenter dans les bureaux de vote à la date précitée, pour cause d'insécurité. Le vote va dépendre des humeurs des éléments armés et incontrôlés Maï-Maï, FDLR, CNDP et Chinja-Chinja.

Présentée jusque-là comme un havre de paix et le berceau de la démocratie congolaise - c'est ici qu'était né en 1982 le premier parti de l'opposition congolaise (UDPS) et que s'était tenue la Conférence Nationale Souveraine (1991-1992) - la ville de Kinshasa est en train de basculer, à grandes enjambées, dans les violences préélectorales. En effet le phénomène des milices, jusque-là particulier aux provinces du Nord, de l'Est et du Sud de la République Démocratique du Congo, a pris solidement corps dans la capitale.

Certains leaders des partis proches du pouvoir n'ont pas trouvé mieux que de recruter des jeunes-gens. Spécialisés dans la pratique des arts martiaux pour en faire des miliciens chargés de régler des comptes à ceux qu'ils considèrent comme leurs ennemis politiques. Munis d'armes blanches (machettes, couteaux, cailloux, bêches, barres de fer, bâtons, tessons de bouteilles), ils semblent avoir reçu pour consignes de perturber systématiquement les manifestations des partis et regroupements politiques de l'opposition.

La police en voie de disparition ?

Ce qui parait à la fois bizarre et inquiétant, c'est la passerelle de collaboration qui vient de s'établir entre la police et ces marginaux sans foi ni loi. Depuis un certain temps, on assiste à des scènes de cassés, des voies de fait, d'incendies des biens et bâtiments privés, bref de violences de toutes sortes ayant pour acteurs ces fameux « Pomba » et « Kuluna », agissant souvent en synergie avec des éléments de la police.

Clairement identifiés et opérant sous un commandement connu, ces semeurs de l'insécurité sont en train de vulgariser la culture de la machette au sein de la société kinoise en particulier et congolaise en général. A la veille du début de la campagne électorale, « Pomba » et «Kuluna » comptent déjà à leur palmarès plusieurs morts et blessés frappés dans les rangs de militants de l'opposition. Les observateurs pensent qu'avec la prise en otage de l'espace politique de Kinshasa par les « Pomba» et «Kuluna » avec la bénédiction de la police, l'on s'achemine virtuellement vers l'affaiblissement de ce corps pourtant appelé à sécuriser le processus électoral mais surtout les biens et les personnes.

Il est à craindre que d'ici la tenue, des élections, “la police ne soit complètement mise sous l'éteignoir et ne se transforme en simple accompagnatrice des dérapages des marginaux. Finalement, à l'instar des miliciens de l'Est du pays, les « Pomba » et « Kuluna » pourraient eux aussi interdire l'accès de bureaux de vote à des millions d'électeurs kinois.

Le Parlement et la Monusco dépassés ?

Les violences préélectorales que connaît la ville de Kinshasa, et dont les principaux, éléments, détonateurs sont des marginaux, ont lieu sous un silence inexplicable du Parlement, présentement en session ordinaire, et de la Monusco (Mission des Nations Unies pour la Stabilisation du Congo). Jusque- là, les deux chambres du Parlement restent muettes alors qu'on aurait aimé les voir élever ne fût-ce qu'une protestation de forme, question d'interpeller ceux qui instrumentalisent, à des fins électorales, les milices, porteurs d'armes blanches.

De son côté, la Monusco affiche une attitude qui fait douter de son engagement d'assurer la protection des populations civiles en période préélectorale et électorale. Tout se passe comme si les actes inciviques que posent « Pomba » et « Kuluna ,» en plein processus électoral n'avaient aucun impact sur celui-ci. Les violences préélectorales en cours crainte-elles banalisées? Et pourquoi ?

Si les autres réagissaient …

Que deviendrait le Congo si, en réponse aux agressions répétées des marginaux au service des partis au pouvoir, ceux de l'opposition ou des personnalités politiques indépendantes s'avisaient à mettre elles aussi sur pied leurs milices ? Les parrains des « Pomba » et « Kuluna » devraient savoir que Kinshasa comme les autres villes de la RDC constituent des réservoirs inépuisables de marginaux, que tout le monde peut utiliser pour semer le désordre avant, pendant et après les élections..

Il est grand temps que les recruteurs des « Pomba » « Kuluna » rompent avec leur vilain jeu consistant à intimider leurs adversaires politiques qui croient encore en l'atterrissage en douceur du processus électoral. Car, si tout le monde verse dans la culture de la machette, millions de Kinoises et Kinois, à l'image de leurs compatriotes de l'Est risquent de ne pas se rendre aux urnes le 28 novembre 2011. On ose croire que ce n'est le résultat recherché par les « géniteurs.» et financiers des marginaux.

                                                                                                               Kimp 

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