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Channel: AFRIQUE REDACTION . L'information en continu ! Afrique au cœur de l’actualité...Infos News sur la RDC, les brèves de la dernière minute. Synthèse sur l’actu internationale. rdcongo-kinshasa, Nord et Sud KIVU, Kinshasa, Bas Congo, Dongo, Equateur, Maniema, Lubumbashi, les deux Kasai. Rédacteur en Chef : BONGOS Roger
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L'Unicef et l'OMS s'impliquent dans l'assainissement de la Capitale

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Créé le 04-10-2011 à 00 h00 | AFRIQUE REDACTION | REDACTEUR EN CHEF : ROGER BONGOS | SITE PANAFRICAIN |   ACTUALITE NATIONALE, AFRICAINE ET INTERNATIONALE | Mis à jour le mardi 04 -10-2011 à  11 h35 | AFRIQUE REDACTION PAR :LE SOFT

De nombreuses maladies courantes peuvent être évitées par de simples mesures d'hygiène et d'assainissement comme le fait de s'assurer que l'eau destinée à la consommation doit être potable, que les latrines répondent aux normes hygiéniques... Geste simple mais de haute portée sanitaire, se laver les mains avant de manger, de préparer le repas et après avoir été à la toilette, c'est éviter les infections. Tenez : plus de 40 millions de R-dCongolais sont exposés aux maladies des mains sales, plus de 10 millions d'autres pratiquent la défécation à l'air libre par manque de toilettes. Deux millions d'enfants r-dcongolais de O à 59 mois, soit 1 sur 5, est malade de la diarrhée, et 70% de la population dans les zones rurales ne disposent pas du savon pour se laver les mains... Des chiffres qui donne le tournis. L'Organisation mondiale de la santé (OMS) et d'autres partenaires se sont associés à l'Unicef autour du Programme national dénommé «Village assaini» pour accompagner les communautés r-dcongolaises des zones rurales et périurbaines à s'épanouir sur ce qui est de l'aménagement de leurs infrastructures hydro-sanitaires et de l'amélioration de leurs comportements d'hygiène par l'intensification de la communication en vue d'un changement de conduite. En effet, les populations sont appelées à prendre conscience et à identifier par elles-mêmes les voies de transmission féco-orale dans le cadre d'une alternative à la prévention des maladies, à prévalence comme le paludisme, le choléra, la fièvre typhoïde, la gastro-entérite, etc. Il y a peu, en partenariat, l'Unicef, l'OMS et les autres partenaires ont senti l'urgence de construire des toilettes (latrines) dans les îlots du fleuve Congo dans la commune de Maluku. La plupart des malades reçus dans les centres des soins érigés pour la prise en charge des personnes victimes de l'épidémie de choléra, provenaient donc de ces îlots. Le médecin chef de service d'hygiène pour la ville de Kinshasa, Isabelle Lumbwe, et la coordinatrice de l'OMS pour la ville de Kinshasa, Murielle Nzazi, soulignent que le Programme national Village assaini lutte contre deux maux qui sont à la base de beaucoup de cas de mortalité et de morbidité en milieux ruraux et périurbains de la R-dC. Il s'agit notamment de la non observance du bon comportement d'hygiène et du manque d'infrastructures hydro-sanitaires.

                                                                                    Nzila MUNGENGA SENDA


Le comptable de R-dC qui demande à Hergé des comptes devant les tribunaux belges qui se déclarent compétents

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Créé le 04-10-2011 à 00 h00 | AFRIQUE REDACTION | REDACTEUR EN CHEF : ROGER BONGOS | SITE PANAFRICAIN |   ACTUALITE NATIONALE, AFRICAINE ET INTERNATIONALE | Mis à jour le mardi 04 -10-2011 à  11 h35 | AFRIQUE REDACTION PAR :LE SOFT

 

Près de cinq ans après le dépôt de la plainte, le procès de « Tintin au Congo », dont un militant exige l'interdiction pour racisme, a débuté vendredi devant la justice belge. La première audience s'est tenue devant le tribunal de première instance de Bruxelles après des années de batailles procédurières.
Le R-dCongolais Bienvenu Mbutu Mondondo a réclamé devant un tribunal belge l'interdiction de la commercialisation de la bande dessinée «Tintin au Congo», porteuse selon lui de «préjugés racistes abominables». «C'est une BD raciste, qui fait l'apologie de la colonisation et de la supériorité de la race blanche sur la race noire. Va-t-on tolérer encore aujourd'hui un tel livre», a-t-il déclaré en arrivant au tribunal de première instance de Bruxelles.

«UN HOMME NOIR PARESSEUX, DOCILE OU IDIOT».

Après près de cinq ans de procédures, le tribunal s'est déclaré compétent pour juger cette affaire qui oppose ce comptable de RdC vivant en Belgique, soutenu par une association française, le Conseil Représentatif des Associations Noires (CRAN), à l'éditeur Casterman et à Moulinsart, la fondation qui gère l'héritage de Georges Rémi, alias Hergé - les droits commerciaux de l'oeuvre d'Hergé autres que les droits d'édition. «L'oeuvre d'Hergé, qui date de 1931 et est toujours commercialisée, est en contravention avec la loi belge réprimant le racisme», a estimé Ahmed L'Hedim, l'un des avocats de M. Mbutu Mondondo. «Mettez-vous à la place d'une fillette noire de 7 ans, qui découvre Tintin au Congo avec ses camarades de classe...», a-t-il fait valoir. Il a dénoncé la représentation dans l'album d'un «homme noir paresseux, docile ou idiot» et «incapable de s'exprimer dans un français correct». «Des stéréotypes, on passe facilement à la discrimination, au racisme. Cela a encore des conséquences aujourd'hui»,a insisté son collègue, Me Alain Amici, en réclamant l'interdiction de la commercialisation de la BD. Soulignant que l'édition en anglais de «Tintin au Congo» comporte un avertissement aux lecteurs, les enjoignant à se souvenir du contexte dans lequel la bande dessinée a été créée par Hergé, les avocats de l'accusation estiment que si la cour ne donne pas suite à leur demande d'interdiction pure et simple, elle doit au moins contraindre les éditeurs à insérer le même type d'avertissement dans les éditions en français et en néerlandais vendues en Belgique tout en estimant qu'il «n'est pas certain qu'ils seront lus ». La fondation Moulinsart s'y refuse. «Demander à un tribunal de faire insérer un avertissement est une forme de censure», a déclaré Alain l3erenboom, qui représente la fondation Moulinsart et l'éditeur Casterman. «Si on censure Tintin au Congo en l'interdisant ou en obligeant l'éditeur à mettre un bandeau, c'est l'ensemble de la littérature mondiale qui va se retrouver devant les tribunaux, de Simenon à la Bible», a déclaré en marge de l'audience l'un d'eux, Alain Berenboom. La parole sera donnée à la défense le 14 octobre. Selon des observateurs, l'homme pourrait s'entendre dire le droit en reconnaissant son action fondée. Ce serait la revanche du petit noir malmené par Hergé et Milou. Reste qu'à ce jour, Kinshasa n'a jamais donné de la voix dans cette affaire.

Scud contre Patriot, Moïse Katumbi fait taire le ministre Luzolo sur les évasions de prisonniers

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Créé le 04-10-2011 à 00 h00 | AFRIQUE REDACTION | REDACTEUR EN CHEF : ROGER BONGOS | SITE PANAFRICAIN |   ACTUALITE NATIONALE, AFRICAINE ET INTERNATIONALE | Mis à jour le mardi 04 -10-2011 à  11 h35 | AFRIQUE REDACTION PAR :LE soft

 

Il parle trop vite qu'il ne réfléchit. Le gouverneur du Katanga Moïse Katumbi Chapwe a fait taire le ministre bling-bling Luzolo Bambi. « La gestion des prisons fait partie des attributions du gouvernement central », a rétorqué jeudi 29 septembre à la radio onusienne Okapi le gouverneur Moïse Katumbe très remonté aux déclarations du ministre au sujet des évasions à répétition dans les prisons congolaises dont au Katanga. Selon Luzolo Bambi, les gouvernements principaux sont responsables de la gestion des prisons en provinces.

Sur la même radio, le ministre Luzolo avait rappelé la veille les gouverneurs de province à l'observance stricte de la Constitution. Celle-ci, selon lui rend «tout autant le gouvernement central mais surtout les gouvernements provinciaux responsables de la gestion des établissements pénitentiaires, surtout en ce qui concerne les prisons des provinces».

963 DÉTENU SONT PRIS LA CLE DES CHAMPS.

Neuf cent soixante-trois détenus ont pris la clé des champs à la prison de la Kasapa dans la périphérie de Lubumbashi, capitale du Katanga mercredi 7 septembre.

«Quand les prisonniers ont pris la fuite, la police militaire était là.

D'abord nous ne payons pas la police et le gouvernement provincial ne dirige pas la police militaire. Mais nous faisons le nécessaire. Jusque là, nous venons de récupérer deux cent cinquante évadés et la maman Kayinda», a précisé le gouverneur du Katanga. Kayinda fait partie de la Coordination pour le referendum d'autodétermination du Katanga (Corak), accusée d'avoir orchestré l'attaque de l'aéroport de la Luano, le 4 février, et du camp militaire de Kimbembe, le 11 juillet. Moïse Katumbi a indiqué que jusqu'à ce jour, sa province n'a reçu aucun financement du gouvernement central destiné aux prisons.

«Pourtant au Katanga, les prisonniers ne meurent pas de faim», a-t-il ajouté, tout en rappelant que la décentralisation n'est pas encore effective dans le pays. Le gouvernement provincial du Katanga dépense environ 100.000 USD par mois pour toutes les prisons du Katanga, a précisé le gouverneur, faisant état de la réhabilitation de quelques maisons pénitentiaires.

Moïse Katumbi se demande si l'argent que le ministère des Finances rétrocède aux provinces est envoyé à d'autres provinces du pays sauf au Katanga. «Vous pouvez demander au ministre de la Justice combien d'argent il a pu envoyer dans ma province pour les prisons (...) Je crois que nous devons être très sincères. Nous ne devons pas tromper à la population», a-t-il affirmé.

L'INVENTEUR DE L'EXPRESSION «KULUNA EN COL BLANC».

Dimanche 25 septembre, plus de cent quatorze prisonniers se sont évadés de la prison de Tshikapa au Kasaï Occidental. Leur évasion est consécutive à un soulèvement après que deux détenus sont morts de faim.

La direction de la prison centrale de Mbandaka (Équateur) a indiqué, le 9 septembre, que les évasions fréquentes des détenus dans cette maison d'arrêt étaient dues au délabrement des infrastructures pénitentiaires et aux mauvaises conditions carcérales. Les détenus n'ont ni nourriture ni soins de santé, selon la même source. Si la réplique du gouverneur est passée inaperçue dans les médias r-dcongolais, sur la toile, elle fait grand bruit. Selon un internaute, les propos du gouverneur montrent un homme irrité et agacé. «Millionnaire de son état et par ses propres efforts, Katumbi ne semble pas être trop attiré à jouer le rôle de politicien de pacotille. Les jours qui viennent nous apporteront plus de lumière..»

Il faut rappeler les propos en l'air de notre garde des Sceaux, l'homme qui nous avait introduit en R-dC l'expression Tolérance Zéro et mieux - l'autre, les «Kuluna en col blanc» qui allaient remplir nos prisons. Tous attendons ce moment.

Dégâts collatéraux à Hewa Bora, le Grec Stavros est dégagé

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Créé le 04-10-2011 à 00 h00 | AFRIQUE REDACTION | REDACTEUR EN CHEF : ROGER BONGOS | SITE PANAFRICAIN |   ACTUALITE NATIONALE, AFRICAINE ET INTERNATIONALE | Mis à jour le mardi 04 -10-2011 à  11 h35 | AFRIQUE REDACTION PAR :LE SOFT

 

Le Grec a été dégagé. Il est parti avec un chèque signé par son désormais ex-partenaire, le Belge Demoroloose, patron des garages ATC, AMCO, DEMAF et Demimpex, Demorloose Import-Export. Stavros a fui aux Etats-Unis sans avoir indemnisé une seule des 200 victimes de ses crashes aériens. Shocking !
Ce fut l'accident de trop ! Celui de Kisangani survenu le 8 juillet 2011 qui coûta la vie à l'équipage conduit par le pilote Paul Mistris ainsi qu'à près de 90 passagers était la goutte d'eau qui a fit déborder le vase. Une page est tournée à cette compagnie qui changea mille fois de nom pour échapper au fisc complice au gré de ses intérêts politiques en réalité commerciaux.

Le Gréco-r-dCongolais Stavros Papaioannou a tiré contraint de remettre sa démission.

Son associé majoritaire avec qui il n'était plus en odeur de sainteté depuis fort longtemps et ne s'en cache pas, le Belge Philippe Demorolose, natif comme Stavros au Katanga, propriétaire des garages ATC, AMCO et DEMAF et de la société Demimpex, Demorloose Import-export a signé la semaine dernière le chèque dont nul ne connaît la valeur en vue de désintéresser l'homme qui a fini par puer en R-dC.

Le prurit aérien R-dCongolais

Trop de prurit dans cette compagnie … qui faisait décoller des aéronefs acquis à vil prix sur un cimetière du désert californien et les assurait par un assurreur qui n'était autre que lui-même !

Les différents rapports d'enquête en tête celui du Ministère des Transports daté du 4 août 2011 mais aussi un rapport d'audit international conduit par un team dirigé par un expert sénégalais, accablent la compagnie et si Stavros Papaioannou peut s'en sortir avec un chèque sous le bras sans avoir à s'expliquer devant un juge et pas avant d'avoir décoché dans une lettre au comité professionnel aérien de la FEC une dernière banderille à ses ex- - qui lui en voulaient tant, ont orchestré une «virulente campagne de presse» au point d'«exiger son départ de HBA» - c'est dans un pays qui a pour nom R-dC. Dire que le Garde des Sceaux Luzolo Bambi crie à hue et à dia quitté le pays sur la pointe des pieds dès le lendemain du crash de Bangboka après qu'il eût tenté sans succès une dernière com. Il s'est installé à Miami, aux Etats-Unis.

Selon un tabloïd kinois, il aurait déjà vidé la procédure de vente de sa somptueuse villa de Gombe acquise par un officiel. Reste l'avenir de Hba. Le rapport d'audit conduit par l'expert sénégalais serait à ce point négatif pour la compagnie qu'il réclame la liquidation sans autre forme de procès de Hba. Le rapport est sur la table du Conseil des ministres qui n'a pu en délibérer. Entre-temps de nouvelles compagnies sont enregistrées au tableau de l'Aviation civile en tête la compagnie Okapi.

                                                                                                            D.DADEI

Bukavu: 6 morts et 25 familles sans abris, bilan de la pluie de dimanche

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Créé le 04-10-2011 à 00 h00 | AFRIQUE REDACTION | REDACTEUR EN CHEF : ROGER BONGOS | SITE PANAFRICAIN |   ACTUALITE NATIONALE, AFRICAINE ET INTERNATIONALE | Mis à jour le mardi 04 -10-2011 à  11 h35 | AFRIQUE REDACTION PAR :RADIOOKAPI

 – Vue panoramique de Bukavu, 2004. – Vue panoramique de Bukavu, 2004.

Le bilan provisoire de la pluie de dimanche 2 octobre sur la ville de Bukavu est inquiétant. Le bourgmestre de Bagira fait état de 6 morts, 3 disparus, 25 familles sans abris et plusieurs habitations inondées. 

Les entités les plus touchées sont l’avenue de l’usine Pharmaceutique Pharmakina et Mulambula sur le flanc de la rivière Chula. Les eaux de cette rivière ont quitté leur lit suite aux constructions anarchiques, estiment des experts en urbanisme.

Selon le bourgmestre de Bagira, des sanctions seront prises contre les fonctionnaires impliqués dans le lotissement anarchique du site qui a provoqué le débordement des eaux de la rivière Chula. Il affirme aussi que le gouvernement provincial préconise l’inhumation des victimes de cette catastrophe.

Outre les dégâts humains, on déplore aussi la tentative de pillage du dépôt des vivres du Programme alimentaire mondial situé dans la zone inondée.

Ce dépôt a échappé au pillage grâce à l’intervention de la police et des casques bleus dela Monusco.

Par ailleurs, le local qui abrite le laboratoire de Pharmakina a aussi été inondé. Quelques maisons ont été incendiées à la suite du court-circuit provoqué par le contact des eaux de pluie et les raccordements électriques des maisons d’habitations de cette commune.

Pour éviter une crise cardiaque ou un accident vasculaire cérébral L'OMS suggère les comportements à adopter

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Créé le 04-10-2011 à 00 h00 | AFRIQUE REDACTION | REDACTEUR EN CHEF : ROGER BONGOS | SITE PANAFRICAIN |   ACTUALITE NATIONALE, AFRICAINE ET INTERNATIONALE | Mis à jour le mardi 04 -10-2011 à  11 h35 | AFRIQUE REDACTION PAR :CONGO NOUVEAU !

 

 

Une alimentation saine et équilibrée, la pratique d'au moins 30 minutes d'exercice physique chaque jour, le contrôle de la tension artérielle, du taux de sucre et de lipides dans le sang ainsi que l'éloignement à la consommation abusive du tabac sont des comportements à adopter par tout individu pour maintenir une bonne santé cardio-vasculaire, conseillent les spécialistes de l'Organisation mondiale de la santé (OMS).

Dans le cadre de la journée mondiale du coeur célébrée le 29 septembre 2011, l'Organisation mondiale de la santé (OMS) estime que plus de 17,3 millions de personnes sont décédées de maladies cardio-vasculaires telles qu'une crise cardiaque ou un arrêt cardio-vasculaire (AVC) dans les jours passés. Et de poursuivre que contrairement à ce que l'on croit généralement, 4 de ces décès sur 5 sont survenus dans des pays à revenu faible ou moyen, et les hommes et les femmes ont été touchés de la même façon. La bonne nouvelle!

Selon l'agence des Nations Unies pour la santé, c'est que 80% des crises cardiaques ou des AVC prématurés occasionnés auprès de hi population du monde sont évitables. Ainsi, l'OMS donne une ligne de conduite à suivre par les habitants du monde pour maintenir une bonne santé cardio-vasculaire.

Le premier élément, c'est le contrôle de l'alimentation. D'où, une alimentation équilibrée est essentielle pour la santé du coeur et de l'appareil circulatoire, prévient l'OMS. Et de poursuivre qu'il convient de consommer beaucoup de fruits et de légumes, des céréales complètes, de la viande maigre, du poisson et des légumineuses, et de restreindre sa consommation de sel, de sucre et de graisses.

Comme deuxième clés de prévention, LOMS parle du problème ayant trait à l'exercice physique. Dans ce sens, toute personne est tenue de réserver, chaque jour, au moins 30 minutes d'exercice régulièrement.

Quant à ce qui concerne la prise du tabac sous toutes ses formes, l'agence onusienne en matière de la santé estime qu'elle est très dangereuse pour la santé qu'il s'agisse des cigarettes, du cigare, de la pipe où du tabac à mâcher. Pour l'OMS, même l'exposition à la fumée du tabac est également dangereuse.

Maîtriser le risque cardio-vasculaire

Pour maîtriser le risque cardio-vasculaire, l'OMS prévoit trois recommandations : le contrôle de la tension artérielle, du taux de sucre et celui de lipides. Quant à la première, l'agence onusienne en matière de la santé révèle qu'une tension artérielle élevée ne présente généralement pas de symptômes mais peut entraîner un accident vasculaire cérébral ou une crise cardiaque. Concernant le taux du sucre, une glycémie élevée (diabète) accroît le risque de crise cardiaque et d'AVC. «Si vous avez du diabète, il est très important de contrôler votre tension artérielle et votre taux de sucre afin de réduire le risque», conseil l'OMS. Et pour le taux de lipides dans le sang, une hypercholestérolémie et un taux anormal de lipides dans le sang augmentent le risque de crise cardiaque et d'AVC. Le taux de cholestérol sanguin doit être maîtrisé grâce à une alimentation saine et, si nécessaire, des médicaments adaptés, déclare l'OMS.

                                                                                                                          Guylain Makusu

UDPS, la ligue des jeunes de Lukunga se remobilise à Fatima

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06-10-2011 à 08 h45 | AFRIQUE REDACTION | REDACTEUR EN CHEF : ROGER BONGOS | SITE PANAFRICAIN |  ACTUALITE NATIONALE, AFRICAINE ET INTERNATIONALE | Mis à jour le jeudi 06 -10-2011 à  09h05 | AFRIQUE REDACTION PAR : CONGO NEWS

 

En pleine fièvre préélectorale, les partis ainsi que les différents regroupements politiques se rangent en ordre de la bataille. La ligue des jeunes de l'UDPS, fédération lukunga, se réchauffe.
Son président Clément Baruti a conscientisé les membres, militants et cadres du parti cher à Etienne Tshisekedi, le samedi 1 octobre dernier dans la salle le Chapiteau de la Cathédrale Notre Dame de Fatima à la Gombe. Un seul point était à l'ordre du jour notamment l'élection d'Etienne Tshisekedi à la prochaine présidentielle. Quelques grosses pointures du parti d'Etienne Tshisekedi ont affiché présents à la manif. Le directeur de cabinet adjoint d'Etienne Tshisekedi, Eboma Mambu Jean Robert, lui-même candidat député à la circonscription de Lukunga, le président national de la ligue des jeunes, Freddy Pindi. Dans son discours, le président fédéral de la ligue des jeunes UDPS lukunga, Clément Baruti, a insisté sur l'importance de l'élection d'Etienne Tshisekedi à la magistrature suprême. « Plébiscité comme candidat unique de la vraie opposition, Etienne Tshisekedi est le choix de Dieu. C'est lui le messie et sauveur qui va libérer la Rd-Congo de l'emprise du régime en place. Saisissons cette opportunité que Dieu nous offre. Si non, nous serons jugés par l'histoire à cause du mauvais choix opéré devant les générations futures », conscientise Clément Baruti.

La victoire d'Etienne Tshisekedi conduira au bien-être des jeunes. Le président Tshisekedi, dit-il, compte sur les potentialités et l'énergie de la jeunesse. Et de poursuivre que le changement qui pointe à l'horizon proviendra des jeunes de l'UDPS.

« Ne soyons pas distraits et ne prêtons pas oreille à des politiciens fabriqués », dit-il. Pour Clément Baruti, «Kabila et compagnies ont un carton rouge bien avant les élections».

Le président national de la ligue des jeunes, Freddy Pindi, a remercié ses collègues du parti pour cette initiative. « Soyons forts, unis et courageux car la victoire est proche. Kabila et compagnies vont plier bagage dans les jours à venir», lançait le meneur de la ligue des jeunes de l'UDPS. Le choix de la salle polyvalente de Notre Dame de Fatima n'est fortuit. C'est en ces lieux que les opposants aile Fatima avaient porté leur choix sur la candidature unique de Tshisekedi. La ligue des jeunes de l'UDPS a le moral au zénith pour une nouvelle marche le 6 octobre jeudi prochain. Les jeunes de l'Udps promettent d'assiéger la CENI dans la stratégie de pression en vue des élections transparentes.

                                                                                                        Yves BUYA

Des officiers de police judicaire formés sur la procédure devant la CPI

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Créé le 06-10-2011 à 08 h45 | AFRIQUE REDACTION | REDACTEUR EN CHEF : ROGER BONGOS | SITE PANAFRICAIN |  ACTUALITE NATIONALE, AFRICAINE ET INTERNATIONALE | Mis à jour le jeudi 06 -10-2011 à  09h05 | AFRIQUE REDACTION PAR : CONGO NEWS

Après les avocats, magistrats et étudiants en droit, la Cour Pénale Internationale, CPI, a pensé aux Officiers de la police judiciaire. Ils ont bénéficié du 26 au 28 septembre dernier d'une session de formation sur la procédure et techniques d'enquêtes de cette juridiction internationale.
Cette séance de formation a été réalisée avec la participation d'Avocats Sans Frontière-Belgique et du Centre international pour la justice transitionnelle, ICTJ. Selon les organisateurs, cette formation s'inscrit dans le cadre du programme développé par la CPI visant la sensibilisation du personnel judiciaire dans les pays où elle mène des enquêtes. Au total, deux cent cinquante officiers de police judicaire de la police nationale congolaise seront formés au cours de cinq sessions de formation interactives qui seront organisées durant les six prochains mois, à raison de cinquante participants par séance. Durant cette première session, divers thèmes ont été discutés, notamment la lutte contre les crimes internationaux, les crimes relevant de la compétence de la CPI, les droits des victimes et de la défense, Fa protection des témoins et des victimes, ainsi que la poursuite des crimes internationaux par les juridictions congolaises. Des projections vidéo ont été diffusées afin de rendre la théorie plus pratique et une large place a été accordée aux débats et discussions afin de rendre les formations les plus interactives possibles. La formation est d'importance capitale dans la mesure où elle va profiter à la R-dC qui s'apprête à travers la Cour spécialisée appelée à être instituée pour connaître les crimes internationaux commis en RdC. Cette future Cour aura bien des officiers de police judiciaire et magistrats qui maîtrisent la procédure judiciaire des crimes internationaux. En d'autres termes, cette Cour va connaître notamment les infractions reprises dans le rapport « Mapping des Nations unies ». La séance de formation a attiré l'attention particulière du commissaire général ad interim de la police nationale congolaise, Charles Bisengimana et celle du ministre de la Justice et Droits humains, Luzolo Bambi Lessa.

                                                                                                       Papy MBAKI


Exode rural - Une ampleur sans précédent du mouvement des populations vers les villes

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 Créé le  06-10-2011 à 08 h45 | AFRIQUE REDACTION | REDACTEUR EN CHEF : ROGER BONGOS | SITE PANAFRICAIN |  ACTUALITE NATIONALE, AFRICAINE ET INTERNATIONALE | Mis à jour le jeudi 06 -10-2011 à  13h05 | AFRIQUE REDACTION PAR :LES  DEPECHES  DE BRAZZAVILLE

 

25 millions de personnes quitteraient les zones reculées et sous-développées pour se rapprocher des milieux urbains à travers le monde.
En RDC, le mouvement d'exode rural a quasiment vidé les campagnes des paysans et provoqué une explosion démographique dans les principales villes parmi lesquelles Matadi, Lubumbashi et Kinshasa . Dans certains territoires du pays comme Moanda, au Bas-Congo, l'on observe aussi une montée graduelle des déplacements des habitants vers les sites d'exploitation pétrolière, à la quête toujours d'un mieux-être. Les autorités de cette entité ont même vite fait d'attirer l'attention de l'opinion nationale sur l'urbanisation sauvage observée dans cette partie du territoire national.

En lançant les Journées portes ouvertes sur l'habitat, en marge de la commémoration de la Journée internationale dédiée à ce secteur important dans le développement d'un pays, les autorités congolaises ont reconnu que le mouvement de déplacement est à la base de la dégradation continue des conditions de vie de la population. L'environnement en est la première victime à cause de l'occupation anarchique des terres. Aussi le gouvernement de la République a-t-il jugé opportun de lancer une série de réflexions à l'occasion de cette journée internationale dédiée, il faut le rappeler, au problème environnemental causé par l'occupation des villes.

Au niveau des acquis, l'ONU-habitat a confirmé l'exécution depuis 2008 d'un programme d'amélioration et de prévention des bidonvilles dans une trentaine de pays dont la RDC. Pour le ministre de l'Urbanisme et habitat, César Lubamba Ngimbi, le pays a accumulé un déficit de plus en plus important au gré de ces mouvements de la population vers les villes. Ce phénomène, a-t-il ajouté, a contribué pour beaucoup à la naissance des bidonvilles et autres habitations précaires.

D'où l'appel à la responsabilité lancé par le vice-Premier ministre et ministre des Postes et nouvelles technologies des télécommunications, Louis Alphonse Koyagialo. Il a souligné l'intérêt pour le pays de susciter une prise de conscience collective sur cette question. Il s'agit d'un fléau qui menace les équilibres mondiaux, a-t-il martelé. Notons que le chef de l'État a procédé récemment à une descente sur le terrain sur le site de la Pépinière où est exécuté un grand projet sur l'habitat à Kinshasa. La création des habitations à loyer modéré reste une préoccupation pour répondre aux besoins élevés enregistrés dans ce secteur.

Laurent Essolomwa

Photo: Une explosion démographique sans précédent dans les villes

 

Loi sur les finances publiques - Les experts réfléchissent sur les innovations à apporter en la matière

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 Créé le  06-10-2011 à 08 h45 | AFRIQUE REDACTION | REDACTEUR EN CHEF : ROGER BONGOS | SITE PANAFRICAIN |  ACTUALITE NATIONALE, AFRICAINE ET INTERNATIONALE | Mis à jour le jeudi 06 -10-2011 à13h05 | AFRIQUE REDACTION PAR :LES  DEPECHES DE BRAZZAVILLE


 

Les échanges sur la question regroupent, depuis le 3 octobre, les représentants de la ville capitale, Kinshasa, et ceux des provinces du pays.
Le ministre national du Budget, Jean Baptiste Ntahwa, a présenté à l'occasion les grandes lignes de la Loi sur les finances publiques à son auditoire constitué de ses homologues en charge du secteur au niveau des provinces mais aussi les chefs de division du Budget dans les onze provinces de la RDC. Quelques figures emblématiques du monde économique étaient également présentes, notamment le sénateur Mabi Mulumba, ancien premier ministre, ancien président de la Cour des comptes et professeur d'économie.

Dans son exposé, l'autorité s'est penchée sur une centaine de points reprenant les innovations de la Loi sur les finances publiques et son caractère plus ambitieux au regard de nombreux changements attendus. À travers ces travaux, il est question d'arriver justement à partager les expériences des autres sur la réforme budgétaire. Au-delà, les participants échangent sur les différentes étapes d'exécution d'un budget au niveau des provinces.

Laurent Essolomwa

Mobilisation des recettes - La Direction générale des douanes et accise crève le plafond au Kasaï Occidental

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 Créé le  06-10-2011 à 08 h45 | AFRIQUE REDACTION | REDACTEUR EN CHEF : ROGER BONGOS | SITE PANAFRICAIN |  ACTUALITE NATIONALE, AFRICAINE ET INTERNATIONALE | Mis à jour le jeudi 06 -10-2011 à13h05 | AFRIQUE REDACTION PAR :LES  DEPECHES DE BRAZZAVILLE

 

Les données en provenance de la province enclavée du pays font état d'un taux de réalisation des assignations de l'ordre de 144% pendant les huit premiers mois de l'année en cours.
La Direction générale des douanes et accise (DGDA) pour le Kasaï Occidental a réalisé une performance sans précédent si l'on compare les données de ces dernières années. Selon l' « Agence congolaise de presse », la direction provinciale a affiché son optimisme sur ce résultat qui est le fruit, selon elle, d'un pragmatisme dans la fixation des assignations. En effet, a-t-elle souligné, la hiérarchie a tenu compte de l'état d'enclavement de la province.

La direction provinciale a salué l'engagement du personnel de la DGDA qui a appliqué sans faille les instructions de la hiérarchie. Les agents se sont déployés jusqu'à la frontière avec l'Angola, dans le territoire de Tshikapa. Cette mobilisation des agents a produit un impact positif, a poursuivi la direction provinciale. Ces efforts doivent se concrétiser par le déploiement des agents dans le territoire de Luiza pour arriver à mieux capter les recettes provenant des produits pétroliers en provenance de l'Angola.

Parmi les grands projets capables de donner du tonus à l'économie provinciale, l'on a cité la possibilité d'ouvrir la province sur l'Océan Atlantique à partir de Muenia Mbulu. Cette ouverture va permettre un désenclavement du Kasaï Occidental et par ricochet, une nouvelle source de recettes pour la province.

Laurent Essolomwa


Kamerhe-Tshisekedi : les premiers signaux !

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Créé le  06-10-2011 à 08 h45 | AFRIQUE REDACTION | REDACTEUR EN CHEF : ROGER BONGOS | SITE PANAFRICAIN |  ACTUALITE NATIONALE, AFRICAINE ET INTERNATIONALE | Mis à jour le jeudi 06 -10-2011 à13h05 | AFRIQUE REDACTION PAR :La PROSPERITE

 

A la veille du face-à-face Tshisekedi –Kamerhe, l’UNC monte les enchères et conditionne le désistement de son candidat en échange de la primature. Même s’il n’est pas la voix autorisée, M. Guillaume Bonga de l’UNC qui intervenait hier sur les antennes de Rfi, a déclaré que si les discussions de Washington aboutissaient au désistement de Kamerhe au profit du lider maximo, il va falloir que le Président de l’UNC en ressorte avec la ferme assurance d’être le vrai patron de l’Exécutif National, si Tshisekedi triomphe. ‘‘Qu’il soit le Chef de l’exécutif et avec un pouvoir réel, un véritable chef du Gouvernement’’. C’est de bonne de guerre. De toutes les façons, il n’y aura pas de cadeau à se faire. Par ailleurs, au moment où l’Opposition radote autour de la candidature commune, la préparation matérielle des élections, elle, se déroule normalement. Sur les 800 tonnes des Kits électoraux prévus, 600 tonnes sont en cours de déploiement à travers le pays et les 200 autres sont attendues la semaine prochaine. Les isoloirs sont tous arrivés et les urnes seraient en production. Comme pour dire que les élections auront bel et bien lieu, le 28 novembre prochain. Ngoy Mulunda le confirme et y tient. Les Présidents et membres des bureaux de deux chambres du Parlement en ont été largement informés. Les tractations pour la candidature commune au niveau de l’opposition s’intensifient, au point de quitter le terrain national, pour se déplacer à l’extérieur du pays. En effet, après la rencontre Tshisekedi-Bemba-Lubanga à La Haye et celle de Tshisekedi- Kengo à Bruxelles, l’on signale une autre rencontre, non de moindre, entre Tshisekedi, Kamerhe et Mbusa à Washington. Toutefois, il y aurait un bémol du côté de base sociologique de certains candidats, à l’instar de la base de Kamerhe au Sud-Kivu. ‘‘Induite en erreur’’ par Kamerhe en 2006 qui lui avait demandé de voter massivement pour le Raïs, sa base du Sud-Kivu, si l’on en croit un certain Guillaume Bonga de l’union pour la Nation Congolaise, n’est pas prête à accepter le désistement de Kamerhe au profit d’un autre candidat. Surtout pas Etienne Tshisekedi. ‘‘Jusqu’à présent, j’insiste que Kamerhe est le candidat Président de la République pour le Sud-Kivu. En 2006, on s’est laissé trompé parce que c’est lui (Kamerhe) qui est venu nous présenter M. Kabila, ici, comme Candidat. Et s’il nous vient le lendemain avec quelqu’un d’autre, ça ne sera pas facile que ça puisse passer’’, a soutenu M. Bonga sur les antennes de la radio mondiale. Qui plus est, reprocherait à Tshisekedi son positionnement quand le Kivu était sous l’emprise de la rébellion pro- rwandaise du RCD. Pour M. Bonga Guillaume, ‘‘la population du Sud-Kivu a de la peine à oublier la présence de M. Tshisekedi à côté des agresseurs, vers les années 1998-1999, même 2000. On l’a vu défiler, on lui a déroulé un tapis rouge à Kigali, quand la population était en train de mourir’’. Cette position, on rappellera qu’elle a toujours été balayée par l’Udps qui soutient, bec et ongle, que n’eût été ce déplacement de Tshisekedi, la guerre n’aurait pas pris fin, le Congo resterait, peut-être, pour longtemps écartelé. Pour des observateurs, cette prise de position de l’UNC via un de ses cadres, est une façon de monter les enchères. La preuve, soutiennent-ils, Guillaume Bonga s’est dévoilé à la fin de son interview à Rfi, en disant clairement que si les discussions de Washington portaient des fruits, c’est-à-dire, aboutissaient au désistement de Kamerhe au profit du lider maximo, il va falloir que le président de l’UNC en ressorte avec la ferme assurance d’être le vrai patron de l’Exécutif national. ‘‘Qu’il soit le chef de l’exécutif et avec un pouvoir réel, un véritable chef du Gouvernement’’. C’est de bonne de guerre. De toutes les façons, il n’y aura pas de cadeau à se faire. CENI, la machine s’emballe Au moment où l’Opposition radote autour de la candidature commune, à la CENI, la machine s’emballe. Rien à faire, les élections auront bel et bien lieu le 28 novembre prochain. Le Staff dirigeant de la Commission Electorale Nationale Indépendante l’a confirmé, une fois de plus, le mardi 04 octobre 2011 au Palais du Peuple, au cours d’une rencontre avec le Bureau de l’Assemblée nationale. La préparation matérielle de ces élections, a indiqué M. Matthieu Mpita, Rapporteur de la CENI, se déroule normalement. Sur les 800 tonnes des Kits électoraux prévus, a-t-il révélé, 600 tonnes sont en cours de déploiement à travers le pays et les 200 autres sont attendues la semaine prochaine. Les isoloirs sont tous arrivés et les urnes seraient en production. S’agissant de bulletins de vote, la CENI soutient qu’il n’y a plus de souci à se faire pour ceux de la présidentielle. Il ne reste que les bulletins de vote de la Députation qui attendraient le dernier mot de la Cour Suprême de Justice, avant la publication des listes définitives, puis viendra le lancement de la production. Ce faisant, les ingénieurs sud-africains seraient déjà en route pour Kinshasa.

La Pros

Somalie : les shebab menacent de perpétrer de nouveaux attentats à Mogadiscio

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Créé le  06-10-2011 à 08 h45 | AFRIQUE REDACTION | REDACTEUR EN CHEF : ROGER BONGOS | SITE PANAFRICAIN |  ACTUALITE NATIONALE, AFRICAINE ET INTERNATIONALE | Mis à jour le jeudi 06 -10-2011 à13h05 | AFRIQUE REDACTION PAR :LE POTENTIEL


 

Les insurgés islamistes shebab ont menacé hier mercredi 5 octobre de multiplier les attaques en Somalie, au lendemain de l’attentat de Mogadiscio qui a fait plus de 70 morts. La Communauté Internationale ferait mieux de renforcer davantage l’Amisom afin de mettre hors d’état de nuire les insurgés islamistes et de restaurer l’autorité de l’Etat dans ce pays de la Corne de l’Afrique.

Les insurgés islamistes shebab ont menacé hier mercredi 5 octobre de multiplier les attaques en Somalie, au lendemain de l’attentat de Mogadiscio qui a fait plus de 70 morts, a rapporté l’AFP.

« Nous promettons que ces attaques contre l’ennemi deviendront une routine, ils vont devenir plus nombreux et (leur nombre) va augmenter de jour en jour », a affirmé le porte-parole des islamistes, Ali Mohamud Rage, dans une déclaration diffusée mercredi par la radio des shebab, Al-Andalus.

Un kamikaze a fait exploser un camion chargé d’explosifs et d’essence devant un complexe ministériel mardi, faisant au moins 70 morts et 120 blessés, après avoir forcé un barrage de contrôle, selon le bilan du gouvernement somalien.

L’attentat, le plus meurtrier de ces dernières années en Somalie, a été condamné aussi bien par les Etats-Unis que par le secrétaire général des Nations unies Ban Ki-moon qui l’a jugé « répugnant » et « incompréhensible ».

L’Afrique du Sud a estimé mercredi que « de tels actes conduisaient uniquement à détériorer la situation dans une région meurtrie par la guerre et à rendre les gens en Somalie encore plus vulnérables face aux catastrophes naturelles et humaines ».

Renforcer l’Amisom

En visite à Addis Abeba, le Premier ministre somalien Abdiweli Mohamed Ali a estimé pour sa part mercredi que l’attentat « ne devait (pas avoir pour conséquence de) réduire l’aide au peuple somalien », qui « se déroule bien » selon lui.

De l’avis des shebab, l’attentat a, au contraire, « porté un coup aux mercenaires qui servent les intérêts des infidèles, qui pensent qu’ils ont capturé Mogadiscio ».

Les shebab se sont retiré début août de Mogadiscio, face à une offensive menée par les troupes pro-gouvernementales soutenues par une force de l’Union africaine (Amisom), que les islamistes présentent régulièrement comme composée de « mercenaires ».

Tout compte fait ,la Communauté internationale ferait mieux de renforcer davantage l’Amisom en ressources financières et humaines de manière à mettre hors d’état de nuire les insurgés islamistes et de restaurer l’autorité de l’Etat dans ce pays de la Corne de l’Afrique.

L’autre son de cloche…

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Créé le  06-10-2011 à 08 h45 | AFRIQUE REDACTION | REDACTEUR EN CHEF : ROGER BONGOS | SITE PANAFRICAIN |  ACTUALITE NATIONALE, AFRICAINE ET INTERNATIONALE | Mis à jour le jeudi 06 -10-2011 à13h05 | AFRIQUE REDACTION PAR :LE POTENTIEL

 

Aujourd’hui tout comme hier, il n’est pas de sujet qui fait parler de lui autant que les élections. Le sujet se fait inviter dans bon nombre de débats et ce n’est pas demain que l’on va cesser de parler d’élections.

Cinq ans après les élections de 2006 où le président de la République avait été élu au suffrage universel, la question est revenue à l’ordre du jour, avec à la clé les scrutins présidentiel et législatif du 28 novembre 2011. Des élections qui vont mettre en compétition une dizaine de candidats ayant postulé à la magistrature suprême du pays.

La démocratie, au travers des élections notamment, voilà un concept qui s’est imposé à travers le monde, avec évidemment des fortunes diverses. Là où une bonne partie de l’opinion en a fait presque son bréviaire, il y a, par contre, des voix qui estiment que tout le monde ne peut pas être logé à la même enseigne.

Combien sont-ils, ceux qui estiment que les élections, c’est de la merde ? Combien sont-ils ? Ils sont nombreux ceux qui sont opposés aux élections en Afrique. Ils ont de la question un tout autre éclairage qui n’a rien de commun avec ce qui nous est généralement offert sur la place publique comme s’il s’agissait d’un dogme.

Les défenseurs de cette logique croient que les élections telles qu’elles sont formatées, ne pourront nous amener que tout droit dans le mur. Et, ils ne manquent pas d’arguments pour cela.

Un exemple de plus – allongeant ainsi la liste de ceux qui d’aucuns considèrent ces scrutins comme étant «anticonformistes», vient de nous être donné par un Congolais, neutralisé Hollandais et établi à La Haye.

Auteur du livre «La démocratie, ça ne se mange pas», il est parmi ceux qui pourfendent, à leur manière, les chantres de la démocratie, mieux des élections.

Selon lui, les élections en Afrique « apportent la mort et la désolation en lieu et place de l’espoir et du développement ». Et il ne s’en laisse pas du tout conter. Son argumentaire consiste à faire passer l’idée selon laquelle «les élections au Congo et en Afrique sont une simulation dans laquelle l’électeur n’est pas celui qui élit librement ses représentants, mais un acteur que l’on corrompt avec du sel, du sucre, des morceaux de pagne, voire des beignets».

Ce sont ces petits cadeaux dérisoires qui fondent la légitimité du parlement congolais. Il voit en l’électeur africain un figurant politique, dans un film d’horreur».

Il est d’avis que «le gouvernement congolais ne peut pas rendre compte à son peuple. Tout simplement parce que les élections sont financées par les Occidentaux et non pas par les Congolais».

Aussi longtemps que l’Afrique restera maintenue sous cette emprise qui s’appelle Occident, les élections ne lui apporteront rien d’autre que «mort et désolation». «Jamais l’espoir et le développement ne seront possibles pour le Congo en particulier et l’Afrique».

Le message distillé par «La démocratie, ça ne se mange pas» est sans équivoque, sans appel. Son discours, il le considère comme «très équilibré». Assorti, toujours selon lui, d’émotion et de raison.

Par quel bout doit-on alors prendre sa réflexion ? Sous quelle rubrique doit-on placer son argumentation ? Dans tous les cas, il croit dur comme fer que l’Afrique en général et le Congo en particulier n’auront pas d’avenir tant que c’est le modèle qui a pour soubassement qui prévaudra et qui continuera à prévaloir.

Autant il estime qu’il n’y a pas de «prêt à porter» en la matière, autant il estime qu’il n’est pas de ligne jaune qu’il ne faudrait jamais franchir dans le domaine des élections.

«Nous sommes dans le bon. L’avenir nous appartient surtout lorsqu’on sait que l’Afrique ne sortira pas de l’ornière du sous-développement, de la pauvreté et de la misère aussi longtemps que c’est ce genre de cliché qui continuera à avoir droit de cité».

Les FDLR en débandade à l’Est de la RDC

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Créé le  06-10-2011 à 08 h45 | AFRIQUE REDACTION | REDACTEUR EN CHEF : ROGER BONGOS | SITE PANAFRICAIN |  ACTUALITE NATIONALE, AFRICAINE ET INTERNATIONALE | Mis à jour le jeudi 06 -10-2011 à13h05 | AFRIQUE REDACTION PAR :LE POTENTIEL

 

La capacité de nuisance des groupes armés, notamment les FDLR, est à ce jour réduite. L’information émane de la Mission des Nations unies pour la stabilisation du Congo, Monusco.

«Les Forces démocratiques pour la libération du Rwanda (FDLR), très actives à l’Est de la République démocratique du Congo, sont présentement en phase de la débandade. Par petits groupes, elles s’activent par des forfaits, viols et pillages…». C’est la réponse du porte-parole militaire de la Monusco, le lieutenant-colonel Félix-Prosper Basse, comme pour couper court à la controverse sur le retour de la paix à l’Est.

Le lieutenant-colonel Félix-Prosper Basse a, au cours de la conférence de presse hebdomadaire de la mission onusienne, hier mercredi 5 octobre, qualifié de «volatile» mais sous contrôle, la situation sécuritaire au Nord-Kivu. Cette évolution positive est consécutive à la diminution des activités des groupes armés : «les activités des FDLR, quoique existantes, ont diminué de manière significative, et aucune activité de regroupement des éléments de ce groupe armé n’a été signalée la semaine dernière», a-t-il expliqué. Le constat est de même au Sud-Kivu : «les activités des FDLR ont de manière générale baissé pendant la période sous examen mais demeurent intenses sur l’axe Kamituga-Mwenga-Walungu-Kalehe-Bunyakiri», a affirmé le porte-parole militaire de la Monusco. Il a aussi rapporté que les FARDC ont commencé le déploiement des régiments récemment formés à Shabunda, dans la perspective de réduire l’influence des FDLR dans cette partie.

Concernant l’Ouest du pays, la Monusco a relevé la stabilité de la situation sécuritaire, bien que caractérisée par la persistance de nombreux conflits fonciers. Ceux-ci, a-t-elle souligné, ont engendré l’insécurité à travers cette région.

La Monusco regrette que les activités criminelles perpétrées à Kinshasa et dans d’autres provinces de l’Ouest de la RDC, continuent de produire un impact négatif sur le développement socioéconomique des populations civiles.

Par ailleurs, en Province Orientale, le porte-parole militaire de la Monusco, le lieutenant-colonel Félix-Prosper Basse, évoque une stabilité relative de la situation sécuritaire. «La situation sécuritaire s’est avérée relativement stable, paisible et sous contrôle la semaine dernière», a-t-il indiqué, avant de rapporter toutefois, les activités menées par l’Armée de résistance du seigneur (LRA).

Quant à l’opération conjointe dénommée «Dog bite» (morsure de chien), arrivée à son terme, son bilan est appréciable selon, le lieutenant-colonel Félix-Prosper Basse, pour avoir interdit toute activité des groupes armés dans cette région, restauré la confiance des populations civiles et développé des relations cordiales entre ces populations et les deux forces. «Dog Bite» a été lancée par la force de la Monusco et les FARDC le 16 septembre 2011, dans les régions vulnérables de la zone opérationnelle de Dungu, Bangadi, Zangaime et Kativungu.

Pitshou Mulumba


Perspective de rapprochement des leaders de l'opposition et de leur union derrière Etienne Tshisekedi Un lieutenant de Kamerhe exige déjà la primature pour son chef !

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Créé le  06-10-2011 à 08 h45 | AFRIQUE REDACTION | REDACTEUR EN CHEF : ROGER BONGOS | SITE PANAFRICAIN |  ACTUALITE NATIONALE, AFRICAINE ET INTERNATIONALE | Mis à jour le jeudi 06 -10-2011 à13h05 | AFRIQUE REDACTION PAR :LA TEMPETE DES TROPIQUES

 

 

L'homme de la rue conseille quant à lui, de ne pas aller trop vite en besogne.
Mieux vaut tard que jamais, dit on. Alors que beaucoup e notabilités nationales et étrangères intéressées au devenir de la RDC parlent de plus en plus sur un ton pessimiste de l'unité de l'opposition, la situation a commencé à évoluer très rapidement depuis quelques heures !

En effet, la perspective de rapprochement des leaders des partis d'opposition ainsi que de leur union derrière Etienne Tshisekedi pour faire face à Joseph Kabila à l'élection présidentielle du 28 novembre prochain se clarifie à partir de différents discours développés par les plus représentatifs d'entre eux ou supposés tels. Le premier de ces leaders à avoir franchi le Rubicon pour donner des signaux du dégel qui se produit au lendemain de ce que l'on qualifie aujourd'hui de malentendu “ de la paroisse Notre Dame de Fatima et de l'Hôtel Sultani à Kinshasa est sans nul doute Antipas Mbusa Nyamwissi, président du RCDK/ML et ancien ministre en charge de la décentralisation !

Soumis à l'autorité charismatique de sa plate-forme socioculturelle d'origine, la “Kyaghanda “, Mbusa Nyamwissi n peut se départir de l'attitude politique que celle-ci lui avait recommandé d'adopter bien longtemps avant son fracassant  divorce d'avec la Majorité présidentielle. Il s'agit d'oeuvrer pour les intérêts bien compris des populations du Nord-Kivu, en particulier, et de la RDC, en général.

Il exige pour Kamerhe...

Etant donné que le choix opéré par cet opérateur politique de premier plan au Nord-Kivu est intimement lié à une sorte de pacte de fidélité de ce dernier, tout le monde est porté à croire à la sincérité du schéma d'union derrière E. Tshisekedi qu'il vient de proposer à ses pairs de l'opposition.

Mais la perspective de rapprochement des leaders de l'opposition ainsi que de leur union derrière Etienne Tshisekedi pour faire face à Joseph Kabila à l'élection présidentielle du 28 novembre prochain n'est pas perçue de la même manière par tous et partout.

C'est le cas de le dire de l'un des lieutenants de Vital Kamerhe basé au Sud-Kivu qui, sur un ton péremptoire et menaçant, a exigé hier le poste de premier ministre pour ce dernier sur les antennes de Radio France Internationale !

De là on peut déjà comprendre pourquoi beaucoup s'agitent autour de l'idée d'une union de l'opposition génératrice d'un gros gâteau à se partager avant de l'avoir arraché des mains de ceux-là qui veulent le garder par devers eux malgré et contré tout.

Néophyte en politique et sans doute connaissant mal les ambitions véritables de son protégé, le très influent porte-parole du président national de l'UNC au Sud-Kivu n'a pas fait attention au langage qu'il a tenu pour défendre ce qu'il considère déjà comme un droit acquis de son patron.

Mais l'homme de. la rue s'est empressé d'inviter l'orateur malhabile de l'UNC/Sud-Kivu à la retenue en lui conseillant de ne pas aller trop vite en besogne car l'effort de rapprochement et d'union de l'opposition derrière Etienne Tshisekedi n'est encore qu'à son timide début !

                                                                                               KAMBALE MUTOGHERWA

Avec le débat autour du fichier électoral La RDC vers une crise post-électorale

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Créé le  06-10-2011 à 08 h45 | AFRIQUE REDACTION | REDACTEUR EN CHEF : ROGER BONGOS | SITE PANAFRICAIN |  ACTUALITE NATIONALE, AFRICAINE ET INTERNATIONALE | Mis à jour le jeudi 06 -10-2011 à13h05 | AFRIQUE REDACTION PAR :LA TEMPETE DES TROPIQUE

 

Faire dépendre le nettoyage du fichier électoral et l'audit du serveur central du consentement de la Mouvance présidentielle, la famille politique du Président de la République sortant Joseph Kabila, est une manoeuvre louche qui frise la malhonnêteté intellectuelle. Il n'y a, logiquement, ni raison ni argument qui vaillent pour justifier cette association de la majorité présidentielle à la démarche de l'opposition. L'opposition soupçonne des manoeuvres de fraude et de tricherie déjà faufilées dans le fichier électoral et dans le serveur, et exige au préalable le nettoyage de l'un et de l'audit de Vautre.

Après avoir longtemps tergiversé, la CENI a finalement reconnu le bien-fondé de la démarche de l'opposition, et a déclaré qu'elle répondrait à son attente. Un mémo a été déposé à son bureau sur le boulevard du 30 juin dans la commune de la Gombe. Des marches pacifiques ont été organisées pour appuyer cette requête, mais qui ont été brutalement réprimées par la police à laquelle s'étaient mêlés des marginaux. Il y a eu des blessés et des morts. Jusque-là la Mouvance Présidentielle n'était intéressée à cette démarche ni  de près ni de loi. Elle disait qu'elle ne trouvait rien redire au contenu du fichier et du serveur.

Le pasteur-président de la CENI Daniel Ngoy Mulunda dit accepter la démarche de l'opposition, mais à la condition qu'il y ait aussi des représentants de la majorité présents à ce travail de nettoyage et d'audit. Voilà ce qui tombe comme un cheveu sur la soupe. Pourquoi Ngoy Mulunda tient-il à impliquer absolument la majorité présidentielle dans la vérification d'un travail qu'elle juge parfait et se dit ouvertement non concernée. La MP n'étant pas coauteur de la requête de l'opposition il est donc absurde de la mettre au défit de démontrer des irrégularités dont le fichier électoral et le serveur seraient truffés.

A supposer a contrario que la MP ait été contresignataire de la requête, son, désistement ne peut en rien plomber le cours normal d'une action que la CENI elle-même a déjà jugé fondée et recevable. Ngoy Mulunda serait-il le sous-marin du pouvoir à la tête de la CENI ? Si cette démarche venait de la majorité, aurait-il pu y faire obstacle sous prétexte que l'opposition ne s'y serait pas impliquée ?

Des irrégularités qu'on soupçonné dans le fichier électoral et le serveur central seraient opérées d'avance pour favoriser le triomphe du candidat du pouvoir, c'est ce qu'on peut en déduire.

En conséquence, comment s'imaginer la majorité accepter de s'associer à la découverte et à l'autopsie de nombreux cadavres logés dans le placard de la CENI? Ce serait un suicide politique pour elle. Les exigences formulées par une famille' politique n'engagent pas l'autre, parce que leurs préoccupations et leurs objectifs ne sont pas les mêmes, et chacune envisagé les enjeux politiques en perspective de son propre point de vue.

Ngoy Mulunda devrait donc s'efforcer de, rester neutre, ce qui lui est encore difficile. Ses déclarations et prises de position, parfois apparemment arbitraires et intéressées, avoisinent les points de vue du pouvoir et de sa plate-forme.

Le Secrétaire exécutif de la MP Aubin Minaku prétend que sa plate-forme ignore” les tenants et les aboutissants de la démarche de l'Opposition “, c'est-à-dire en d'autres mots que c'est une démarche sans l'objet. Cela dénote civiquement la malhonnêteté intellectuelle.

Les tenants et les aboutissants de cette démarche dont l'Opposition a déjà averti l'opinion tant nationale qu'internationale, et que la famille politique du Président de la République sortant fait semblant d'ignorer, sont ceux de prouver que le fichier électoral et 'le serveur ne sont pas truffés d'irrégularités pour favoriser des tripatouillages, électorales au profit du candidat du pouvoir.

Des scrutins dans un climat trouble

A Addis-Abeba lors du forum tenu du 26 au 27 septembre, la CENI a encore jeté le masque et ne s'est pas cachée de ses affinités souterraines avec l'ordre établi. Alors que l'Opposition et la Société civile développaient de' concert des arguments percutants sur les faits anormaux susceptibles de plomber le processus électoral en cours, les délégués du PPRD et de la CENI se sont étonnamment mis du même bord pour rétorquer, avec des états d'âme, que le processus baignait dans l'huile. La seule voie royale pour départager la MP-CENI et l'Opposition-Société civile n'est-elle pas celle de procéder au nettoyage du fichier et à l'audit du serveur central. La MP et la CENI ne l'entendent pas de cette oreille. L'alignement de la CENI sur le pouvoir, du moins à partir de son président Ngoy Mulunda interpose, se révèle de plus en plus évident. Le problème du fichier électoral et du' serveur n'est pas un litige qui met l'opposition et le pouvoir en présence. C'est un litige qui oppose l'Opposition à la CENI. La MP y est tout à fait étrangère et c'est avec raison qu'elle se déclare non concernée par cette affaire de près ou de loin. C'est donc la mauvaise foi manifeste lorsque la, CENI se dérobe au lieu de régler ce litige avec l'Opposition, et préfère se solidariser avec la MP qui n'y est pas du tout impliquée.

C'est un climat trouble dont on est en train de planter les décors pour les élections.

Des contestations et des protestations sont déjà dans l'air avant la lettre. Le refus de faire revisiter le fichier électoral et le serveur qu'affiche la CENI et la répugnance de la MP sont révélateurs des manoeuvres de fraude et de tricherie bien orchestrées. La communauté internationale et ses représentants diplomatiques à Kinshasa qui suivent la situation de très près laissent faire, comme s'ils étaient conscients des troubles éventuels consécutifs aux résultats contestés des scrutins, et qui seraient mis à profit pour conduire à la balkanisation du pays. Surtout quand on sait l'ampleur du travail de termite que font au Kivu Jean-Bosco Ntaganda et Zabuloni, dans le prolongement de celui de Laurent Nkunda du CNP, parallèlement à celui des rebelles FDLR, tous d'expression kinyarwanda. Par ses faits et gestes bouleversants et ouvertement partisans Ngoy Mulunda peut démentir difficilement l'accusation d'être le sous-marin du PPRD à la tête de la CENI. Mais rien n'est encore gagné par la MP et rien n'est encore perdu par l'opposition. Le combat s'annonce âpre et impitoyable. Ceux qui se croient plus malins que les autres parce qu'ils tiennent encore les rênes du' pouvoir, risquent d'être pris à leur propres pièges. Le parcours est hérissé de nombreux écueils.

                                                                                            N'SAKA WA N'SAKA

Les FDLR en débandade à l’Est de la RDC

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Créé le  06-10-2011 à 08 h45 | AFRIQUE REDACTION | REDACTEUR EN CHEF : ROGER BONGOS | SITE PANAFRICAIN |  ACTUALITE NATIONALE, AFRICAINE ET INTERNATIONALE | Mis à jour le jeudi 06 -10-2011 à      20h05 | AFRIQUE REDACTION PAR :LE POTENTIEL

 

La capacité de nuisance des groupes armés, notamment les FDLR, est à ce jour réduite. L’information émane de la Mission des Nations unies pour la stabilisation du Congo, Monusco.

«Les Forces démocratiques pour la libération du Rwanda (FDLR), très actives à l’Est de la République démocratique du Congo, sont présentement en phase de la débandade. Par petits groupes, elles s’activent par des forfaits, viols et pillages…». C’est la réponse du porte-parole militaire de la Monusco, le lieutenant-colonel Félix-Prosper Basse, comme pour couper court à la controverse sur le retour de la paix à l’Est.

Le lieutenant-colonel Félix-Prosper Basse a, au cours de la conférence de presse hebdomadaire de la mission onusienne, hier mercredi 5 octobre, qualifié de «volatile» mais sous contrôle, la situation sécuritaire au Nord-Kivu. Cette évolution positive est consécutive à la diminution des activités des groupes armés : «les activités des FDLR, quoique existantes, ont diminué de manière significative, et aucune activité de regroupement des éléments de ce groupe armé n’a été signalée la semaine dernière», a-t-il expliqué. Le constat est de même au Sud-Kivu : «les activités des FDLR ont de manière générale baissé pendant la période sous examen mais demeurent intenses sur l’axe Kamituga-Mwenga-Walungu-Kalehe-Bunyakiri», a affirmé le porte-parole militaire de la Monusco. Il a aussi rapporté que les FARDC ont commencé le déploiement des régiments récemment formés à Shabunda, dans la perspective de réduire l’influence des FDLR dans cette partie.

Concernant l’Ouest du pays, la Monusco a relevé la stabilité de la situation sécuritaire, bien que caractérisée par la persistance de nombreux conflits fonciers. Ceux-ci, a-t-elle souligné, ont engendré l’insécurité à travers cette région.

La Monusco regrette que les activités criminelles perpétrées à Kinshasa et dans d’autres provinces de l’Ouest de la RDC, continuent de produire un impact négatif sur le développement socioéconomique des populations civiles.

Par ailleurs, en Province Orientale, le porte-parole militaire de la Monusco, le lieutenant-colonel Félix-Prosper Basse, évoque une stabilité relative de la situation sécuritaire. «La situation sécuritaire s’est avérée relativement stable, paisible et sous contrôle la semaine dernière», a-t-il indiqué, avant de rapporter toutefois, les activités menées par l’Armée de résistance du seigneur (LRA).

Quant à l’opération conjointe dénommée «Dog bite» (morsure de chien), arrivée à son terme, son bilan est appréciable selon, le lieutenant-colonel Félix-Prosper Basse, pour avoir interdit toute activité des groupes armés dans cette région, restauré la confiance des populations civiles et développé des relations cordiales entre ces populations et les deux forces. «Dog Bite» a été lancée par la force de la Monusco et les FARDC le 16 septembre 2011, dans les régions vulnérables de la zone opérationnelle de Dungu, Bangadi, Zangaime et Kativungu.

Pitshou Mulumba

Le procès à La Haye du prisonnier politique de la RDC - Bemba est en train de sortir

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Créé le 07-10-2011 à 00 h00 | AFRIQUE REDACTION | REDACTEUR EN CHEF : ROGER BONGOS | SITE PANAFRICAIN |  ACTUALITE NATIONALE, AFRICAINE ET INTERNATIONALE | Mis à jour le vendredi 07 -10-2011 à 00h05 | AFRIQUE REDACTION PAR : LE DIFFERENT



Les témoins congolais du bureau du procureur de la CPI tardent à atteindre La Haye à cause des difficultés logistiques et de transport. Du côté de la défense de Bemba, tous les témoins qui se sont présentés au procès reconnaissent que le commandement des opérations militaires en Centrafrique était géré au quotidien et au jour le jour par les autorités centrafricaines elles-mêmes.

Le procès du président national du Mouvement de libération du Congo (MLC), M. Bemba Gombo Jean-Pierre, détenu depuis 2007 à la prison de la Cour pénale internationale (CPI) de La Haye, se poursuit. Et pour le moment, il est question que les témoins du procureur de la CPI, l’Argentin Luiz Moreno O’Campo, en provenance de la République démocratique du Congo, se rendent à la CPI pour leurs dépositions. Et des sources douteuses, on laisse apprendre que ces derniers raient de la peine à joindre La Haye.

Difficultés logiques
Du côté du procureur de la CPI, on récuse cette allégation de ses conseillers qui affirme qu’il ne s’agit d’un retrait des témoins en partance de la RDC, mais plutôt d’un problème lié à la logistique. Et, selon ce conseiller, «Il y a des témoins de tout bord qui viennent du Con go et de la République Centrafricaine. C’est une affaire de difficultés logistiques qui font retarder l’arrivée desdits témoins. Rien donc de particulier, rien d’étonnant dans les procédures à la CPI. Il y a des témoins qui viennent de loin, c’est donc une question de transport de ces témoins à La Haye. Le procès de Bemba se déroule bien. Et on continue à avoir la présentation des éléments de preuve et des témoins du bureau du procureur. Bientôt, on arrivera au terme dola présentation du dossier du procureur et on atteindra alors la présentation du dossier de la défense ».

C’est le commandement centrafricain
Du côté de la défense de Chairman du MLC, c’est la confiance totale que le sénateur va recouvrer sa liberté. Aucun témoin ne pourrait prouver l’implication de l’ex-vice- Président de la République démocratique du Congo dans les exactions commises en République Centrafricaine entre 2002 et 2003.
Maître Kilolo Aimé : «Tous les témoins du procureur qui se sont présentés pour l’instant, eh bien, personne, mais bien personne ne remet fondamentalement en question la théorie de la défense qui est de dire que le commandement au quotidien, au four le jour, des opérations en Centrafrique, était géré directement par le centre de commandement opérationnel qui avait été mis en place par les autorités centrafricaines elles-mêmes. A ce jour, le procès a atteint sa vitesse de croisière, dans la mesure où nous sommes maintenant en train d’interroger les témoins qui discutent de la question centrale de ce procès. C’est-à-dire, la question de savoir qui était le commandant des opérations qui ont été menées en Centrafrique. Je puis vous dire qu’avec les témoins qui sont en train de passer pour l’instant, témoins du procureur, nous sommes de plus en plus confiants sur le fait que le sénateur va pouvoir être’ mis totalement hors cause dans cette affaire. Le procès est en train de cheminer vers sa fin. Nous nous réjouissons également de la possibilité qui est donnée au sénateur Bemba Gombo Jean-Pierre de démontrer à la face du monde son innocence et surtout de sortir de toutes ces lourdes accusations totalement blanchi et pouvoir enfin, retourner au Congo et vaquer à ses occupations».

Rencontre de Washington: Tshisekedi-Kamerhe : Voici les conditions de la base de l’Unc !

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Créé le 07-10-2011 à 00 h00 | AFRIQUE REDACTION | REDACTEUR EN CHEF : ROGER BONGOS | SITE PANAFRICAIN |  ACTUALITE NATIONALE, AFRICAINE ET INTERNATIONALE | Mis à jour le vendredi 07 -10-2011 à 00h05 | AFRIQUE REDACTION PAR : LE PALMARES

 



Avant même que les deux personnalités ne se soient rencontrées, la marmite de l’Unc bouillonne au pays. Les militants de Vital Kamerhe sont pour un rapprochement entre les deux leaders, mais à condition de  respecter quelques préalables. Il s’agit, notamment, du fait que leur leader reçoive des garanties sûres de la part du Sphinx de Limete. Que le numéro un de l’Unc ait la plénitude du pouvoir à la tête du gouvernement. Ses fidèles refusent de le voir faire de la simple figuration ou jouer les seconds rôles.
Si ces conditions sont respectées, la base de l’Unc se dit prête à suivre son leader et à obéir à son mot d’ordre le 28 novembre. La barre est placée très haut. A Kinshasa., comme un peu partout au pays, l’Unc vibre au même rythme. Cette nouvelle-née de la scène politique congolaise, fichée dans les rangs de l’Opposition, réclame sa place au soleil.
Et question de mettre son héros sous une pression. Sans contrepartie, l’Unc laisse agiter volontairement le spectre de la désobéissance électorale au cas où l’ancien Secrétaire général du Pprd s’engage dans un duel ne tenant pas compte de ses préalables.
Kamerhe connaît la position de sa base. Il a eu, en son temps, à s’étendre largement sur la question. Il avait ainsi prévenu qu’il ne saurait conclure d’accord sans s’en référer à l’Avk, sa plateforme électorale, ainsi qu’à sa base. A l’occasion, il avait rappelé ne pas être candidat à la présidentielle de sa propre initiative. Il a reçu mandat de sa base et ne saurait gérer ce mandat en dehors de cette dernière.
Les préalables de la base de l’Unc font sérieusement réfléchir. Si les bases des  différentes formations politiques de l’Opposition y vont de la même manière forte, il est sûr que l’unité de l’Opposition ne sera qu’un voeu pieux. La Primature ou rien pour tel, ceci ou cela pour tel autre, voilà une manière certaine de bloquer la machine des forces préconisant l’alternance au sommet de l’Etat.
De toutes les façons, la position de Tshisekedi sur cette question précise est formelle : le lider Maximo n’a rien à partager avant le 06 décembre et la proclamation des résultats concernant les législatives nationales.
Ayant blanchi sous le harnais de la politique, le leader de l’Udps refuse qu’on l’entraîne sur le terrain glissant des alliances préélectorales. Pour un homme qui se veut respectueux de la parole donnée, il y a risque de se mettre au cou une corde dont il sera difficile de s’affranchir.
Autant Tshisekedi’ doit savoir manoeuvrer lors de son entrevue avec Kamerhe, autant ce dernier doit prendre des mesures pour se libérer des vues étriquées des siens. On ne gère pas des dossiers portant sur la survie de toute une nation suivant les humeurs  des militants. Un vrai leader, c’est celui qui sait et peut, au moment des manoeuvres vitales, prendre le contre-pied de sa base.
Non pas pour la trahir, mais pour lui indiquer le chemin de la droiture. Celui qui, assez souvent, ignore le peuple. Ce dernier, certes, aspire au changement. C’est là l’essentiel de sa demande. Mais la stratégie et la tactique pour aboutir à ce changement n’appartiennent pas au peuple. Elles appartiennent aux leaders. Le peuple pose le problème. Les leaders trouvent les moyens pour parvenir à la solution. Puisse Kamerhe s’en souvenir au moment de la rencontre avec Tshisekedi.

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