Quantcast
Channel: AFRIQUE REDACTION . L'information en continu ! Afrique au cœur de l’actualité...Infos News sur la RDC, les brèves de la dernière minute. Synthèse sur l’actu internationale. rdcongo-kinshasa, Nord et Sud KIVU, Kinshasa, Bas Congo, Dongo, Equateur, Maniema, Lubumbashi, les deux Kasai. Rédacteur en Chef : BONGOS Roger
Viewing all 14381 articles
Browse latest View live

Il faut réduire la consommation d’alcool pour sauver des vies

$
0
0

Créé le 23 -03-2011 à 00h20 | AFRIQUE REDACTION | REDACTEUR EN CHEF : ROGER BONGOS | SITE PANAFRICAIN |  ACTUALITE | RDC | Mis à jour le mercredi 23 -03-2011 à  13h10 | AFRIQUE REDACTION

PAR : CLIMAT TEMPERE 

 


Près de 4% des décès mondiaux sont liés à l’alcool. Chez les jeunes âgés de 15 à 29 ans, ce taux grimpe jusqu’à 9%. D’après un nouveau rapport publié en février 2011 par l‘Organisation mondiale de la Santé (OMS), les politiques doivent être plus largement appliquées si l’on veut sauver des vies et réduire les répercussions sur la santé de la consommation nocive d’alcool. L’usage nocif de l’alcool entraîne 2,5 millions de décès chaque année, ainsi que des maladies et des traumatismes en grand nombre et affecte de plus en plus les jeunes générations et les buveurs dans les pays en développement.
On définit l’usage nocif de l’alcool comme une consommation excessive au point qu’elle entraîne des dommages pour la santé et souvent également des conséquences sociales indésirables.


Le Rapport de situation mondial sur l’alcool et la santé (Global Status Report on Alcohol and Healtti) analyse les données disponibles sur la consommation d’alcool, ses conséquences et les interventions pouvant être menées au plan des politiques aux niveaux mondial, régional et national.
D’après le Dr Ala Alwan, sous- directeur général de l’OMS pour les maladies non transmissibles et la santé mentale, «de nombreux pays reconnaissent des graves problèmes d santé publique provoqués par l’usage nocif de l’alcool et ont pds des mesures pour en prévenir les conséquences sanitaires et sociales et traiter les personnes qui en ont besoin. Mais il est clair qu’il faut faire beaucoup plus pour réduire le nombre de ‘décès et les souffrances associées à l’usage nocif de l’alcool».

Répercussions sur la santé publique

L’usage nocif’ de l’alcool a de nombreuses répercussions sur la santé publique. Près de 4% des décès sont liés à l’alcool. La plupart des décès liés à l’alcool résultent de traumatismes, du cancer, de maladies cardio-vasculaires et de la cirrhose du foie. Au plan mondial, 6,2% des décès d’hommes sont liés à l’alcool contre, 1,1 % des décès de femmes. En Fédération de Russie et dans les pays voisins, un homme sur cinq meurt de causes liées à l’alcool. 320.000 jeunes gens âgés de 15 à 29 ans meurent chaque année de causes liées â l’alcool. Ce qui représente 9% de la mortalité totale dans ce groupe d’âge.
Trop peu de pays ont recours à des options, efficaces en matière de politiques pour prévenir la’ mortalité, la morbidité et les traumatismes liés à l’usage de l’alcool.
Depuis 199g, date â laquelle l’OMS a commencé à rendre compte des politiques en la matière, au moins 34 pays ont adopté un type quelconque de politique officielle pour réduire l’usage nocif de l’alcool. Les restrictions sur la commercialisation, de l’alcool et sur l’alcool au volant sont de plus en plus nombreuses, mais aucune tendance claire ne se dégage concernant la plupart des mesures de prévention. Beaucoup de pays n’ont mis en place que des programmes de prévention et des politiques de faible portée.

Une stratégie mondiale

La Stratégie mondiale pour réduire l’usage nocif de l’alcool approuvée par les États Membres de l’OMS en mai 2010 préconise un éventail de mesures d’efficacité avérée pour réduire les dommages liés à l’alcool. Il s’agit de mesures fiscales visant â réduire la consommation nocive d’alcool, de mesures visant à réduire l’offre d’alcool en réduisant le nombre de points de vente, de l’augmentation des limites d’âge légales pour acheter de l’alcool et de l’application de mesures efficaces contre l’alcool au volant.
La Stratégie mondiale préconise également le dépistage et des interventions brèves en milieu médicalisé pour modifier les modes ‘de consommation dangereux et traiter les troubles liés à l’alcool, de réglementer ou d’interdire la vente de boissons alcoolisées et d’organiser des campagnes d’information et d’éducation qui appuient les mesures efficaces.

Consommation en hausse en Asie et Afrique

D’après le rapport, en 2005, la consommation mondiale équivalait à 6,13 litres d’alcool pur par personne âgée de plus de 15 ans. L’analyse des données entre 2001 et 2005 a montré que, dans les pays des Régions OMS des Amériques, de l’Europe,. de la Méditerranée orientale et du Pacifique occidental, la consommation était restée relativement stable pendant cette période, mais que des augmentations sensibles avaient été observées en Afrique et en Asie du Sud-Est au cours de la même période.
Malgré une consommation très large, la plupart des gens ne boivent pas. Pratiquement la moitié des hommes et les deux tiers des femmes ne consommaient pas d’alcool en 2005, selon les dernières informations disponibles figurant dans le rapport. Les taux d’abstinence sont faibles dans les pays à revenu élevé et à forte consommation et plus élevés dans les pays d’Afrique du Nord et d’Asie du Sud. Par contre, les personnes qui boivent dans les pays à fort taux d’abstinence consomment de l’alcool en grandes quantités.

Réduire l’usage nocif de l’alcool dans le monde

Le lancement du rapport aujourd’hui coïncide avec la fin d’une réunion de quatre jours de responsables d’une centaine de pays travaillant avec l’OMS. à réduire l’usage nocif de l’alcool dans le monde. Cette première réunion organisée par l’OMS à Genève, en Suisse, avait pour but de lancer la mise en oeuvre de la Stratégie mondiale pour réduire l’usage nocif de l’alcool. La Stratégie vise à sensibiliser aux problèmes de l’usage nocif de l’alcool et à aider les pays à mieux prévenir et réduire ces problèmes. 

H.T.(Avec OMS)


Violences sexuelles en RDC : des victimes appellent la communauté Internationale à l’aide

$
0
0

Créé le 23 -03-2011 à 00h20 | AFRIQUE REDACTION | REDACTEUR EN CHEF : ROGER BONGOS | SITE PANAFRICAIN |  ACTUALITE | RDC | Mis à jour le mercredi 23 -03-2011 à  13h10 | AFRIQUE REDACTION

PAR : L’AVENIR 

 



Marie a été violée la première fois il y a trois ans lors d’une attaque menée contre son village durant laquelle son mari et 10 enfants ont été tués – elle avait alors environ 70 ans. En janvier, cette grand-mère congolaise a de nouveau été violée par des hommes armés. Elle était sortie du site de Mugunga III – un camp situé au sommet d’une colline où sont hébergées quelque 2 000 personnes parmi les plus vulnérables dans l’est de la République démocratique du Congo – à la recherche d’une jeune adolescente disparue alors qu’elle collectait du bois de chauffe dans la forêt.

« Je leur ai dit que j’étais une vieille femme et que la politique ne m’intéressait pas. Ils m’ont alors demandé si je préférais mourir ou être violée. Je leur ai dit « violez-moi, alors », a-t-elle déclaré, envahie par l’émotion en se rappelant cette seconde tragédie qui la frappait.

« Ils étaient six pour ce viol collectif. Lorsque l’un avait fini, un autre me violait à son tour. Ils m’ont frappée et ils m’ont cassé le genou. D’autres femmes se trouvaient également dans la forêt à ce moment-là et, après avoir été violées, les criminels leur ont enfoncé des morceaux de bois dans les parties génitales et les femmes sont mortes », a-t-elle indiqué au HCR. « J’ai eu de la chance, ils ne m’ont pas tuée. »

Un grand nombre de femmes ont subi des abus similaires et la perte de proches dans la province du Nord-Kivu en proie au conflit en RDC. Elles ressentent que le monde extérieur ne fait pas suffisamment pour les aider ou pour régler ce problème largement répandu de la violence sexuelle et à l’encontre des femmes dans cette région africaine négligée. L’année dernière, quelque 15 000 cas de violence sexuelle ont été signalés en RDC, principalement dans les provinces de l’est.

« De nombreux visiteurs, de nombreuses délégations viennent écouter les victimes de la violence sexuelle, mais nous ne voyons jamais aucun résultat tangible après ces visites », a indiqué Jeanne, une autre femme déplacée de Mugunga III.

Marie faisait partie d’un groupe de 20 femmes dans le camp, dont un grand nombre ont tout perdu. Fin février, elles ont demandé aux visiteurs du HCR de raconter au monde les abus qu’elles ont subis et de solliciter pour elles une aide. « Nous sommes touchés de voir que les gens pensent à nous », a indiqué une autre victime, Thérèse, « mais nous avons également besoin de régler nos problèmes et de subvenir aux besoins de nos familles malgré la souffrance morale qui nous frappe depuis le viol. »

Les femmes et les jeunes filles hébergées dans les camps de Mugunga sont particulièrement vulnérables si elles doivent sortir pour collecter du bois de chauffe, pour la plupart dans le parc national de Virunga. Elles risquent les abus sexuels, mais les hommes encourent de plus gros risques encore. « Nous avons peur d’aller dans la forêt, mais nous n’avons pas le choix », a indiqué Sabine. « Nous avons essayé d’envoyer nos maris, mais ils risquent de se faire tuer. Alors nous préférons y aller nous-mêmes. Dans le meilleur des cas, nous recevons seulement des coups, mais souvent nous subissons le viol. »

Marie ne collectait pas du bois de chauffe quand elle a subi un viol collectif. Elle recherchait une jeune fille de 15 ans qui avait été envoyée pour collecter du bois, une précieuse ressource utilisée pour faire la cuisine ou revendue pour une petite somme.

Agée maintenant de 74 ans, elle était riche avant d’avoir été forcée de fuir sa maison dans le district de Nyabondo au Nord-Kivu en 2008. « J’avais plus de 100 vaches, 40 cochons et des chèvres. J’avais une maison sur une colline, un gîte avec six lits et une machine à coudre », a-t-elle expliqué. « Tout a été volé. »

Son mari a été forcé d’assister à son viol, avant d’être assassiné. Marie a également reçu des tirs dans les jambes et elle doit toujours utiliser une béquille pour marcher. A Mugunga III, elle vit dans une petite hutte avec six de ses petits-enfants et trois enfants d’un voisin qui est mort, y compris la jeune fille disparue à Virunga.

« J’avais entendu que les jeunes filles sont enlevées dans le parc de Virunga pour servir d’esclaves sexuelles », a indiqué Marie, expliquant le motif de sa vaine recherche de la jeune fille. Elle a parlé de ses souffrances physiques depuis le viol. « Cela me fait mal quand je bouge, quand je marche, quand je respire ?. Je dois aller à l’hôpital mais je ne peux pas payer la consultation. »

En plus des problèmes de santé physique et morale, les victimes de violences sexuelles à l’encontre des femmes sont également confrontées à l’ostracisme de leur communauté, à un manque de compassion, au traumatisme psychique et à des problèmes pour gagner leur vie et subvenir aux besoins de leur famille.

Elle a demandé une aide au HCR et souhaite également une aide socioéconomique et des projets générateurs de revenus pour aider les femmes victimes de la violence sexuelle. Elles veulent que leurs maris et leurs fils soient également sensibilisés au problème. « Lorsque des violeurs sont emprisonnés, j’en parle à mon fils. Je lui dis que si cela lui arrive un jour, je n’irai jamais lui rendre visite en prison », a indiqué Thérèse.

Le HCR a rapidement répondu à l’une des demandes des femmes de Mugunga III en fournissant des réchauds à économie d’énergie à environ 500 d’entre elles pour qu’elles n’aient plus à s’aventurer en forêt afin de collecter du bois de chauffe. Elles sont également formées pour fabriquer des briquettes de combustible avec de la sciure et du papier. Ce programme bénéficiera à toutes les familles du camp.

Epreuve de feu pour la Ceni - Présidentielle 2011 : la crise de légitimité change de forme !

$
0
0

Créé le 23 -03-2011 à 00h20 | AFRIQUE REDACTION | REDACTEUR EN CHEF : ROGER BONGOS | SITE PANAFRICAIN |  ACTUALITE | RDC | Mis à jour le mercredi 23 -03-2011 à  13h10 | AFRIQUE REDACTION

PAR : LE PALMARES 

 



A la publication du calendrier Malu Malu, la crise de légitimité au niveau de l’institution Président menaçait d’emprunter le sentier du viol du délai constitutionnel. Le premier tour de la présidentielle fut fixé au 27 novembre2011.
Si les débats n’allaient pas exiger un second tour, la prestation de serment du Chef de l’Etat élu ou réélu  devait intervenir au mois de janvier 2012. En cas de second tour, le pays devait jouer les prolongations jusqu’au mois de mars 2012.

Dans la fièvre du grand débat républicain qui avait alors éclaté au pays et à l’étranger, au sein de la diaspora congolaise, la révision constitutionnelle et venue imposer un temps d’arrêt. Mais elle non plus, malheureusement, n’a pas su apporter le remède tant attendu.
Tout en limitant, en effet, les joutes présidentielles à un tour unique, le respect de l’infranchissable délai du 06 décembre 2011 n’était nullement garanti. Même avec un tour unique, l’entrée en fonction du président élu ne devait intervenir qu’en janvier.
Il a fallu attendre l’arrivée effective de la Ceni pour que cette question capitale soit prise au sérieux.
Dès le lendemain de la prestation de serment du bureau de la nouvelle commission électorale, celui-ci s’est engagé à faire respecter la date constitutionnelle du 06 décembre2011.
Pour le président de cette commission, il est hors de question que la prestation du serment présidentiel intervienne après la limite constitutionnelle. A l’occasion, la promesse d’un nouveau chronogramme électoral fut donnée à l’opinion publique.
Même si ce chronogramme se fait encore attendre, les esprits se sont néanmoins apaisés face à la menace de crise de légitimité qui pointait dangereusement à l’horizon.

Le bout du tunnel

Le pays se croyait ainsi définitivement à l’abri de cette dangereuse crise, lorsqu’une nouvelle menace s’est invitée à l’horizon. Peut-être moins claironnante que la première, elle est cependant tout aussi grave dans le fond.
Elle ne tourne certes pas autour du délai constitutionnel.
Elle tourne autour d’une forme très subtile de légitimité politique du processus global et des résultats qu’on attend de celui-ci.
Le temps presse tellement et les ingrédients pour mettre en branle le processus électoral font à ce point défaut qu’entre deux maux, la Ceni va bientôt être obligée d’opérer un choix vital.
Séparer la présidentielle des législatives nationales. Le temps qui reste avant le 27 novembre ne permet nullement de rêver du moindre exploit sous ce rapport.
Les gens oublient ou ignorent un délai très capital. 
Comme la prestation du serment présidentiel doit obligatoirement avoir lieu le 06 décembre 2011, c’est dire qu’un mois avant, soit tout le mois de novembre, devront dérouler les opérations du dépouillement des résultats et de l’examen des contentieux électoraux.
Cela veut dire aussi que la compagne électorale, qui prend un mois entier, doit obligatoirement avoir lieu en octobre.
Et enfin, l‘enregistrement et la certification des candidatures doit prendre le mois de septembre.
Logiquement, le décompte doit commencer en prenant le mois de septembre comme point de départ. A dater de ce jour, il ne reste donc que cinq petits mois ou tout doit se faire.
Le recrutement et la formation du nouveau personnel électoral, le remplacement de tout le matériel informatique ayant servi à la Cei et la révision du fichier électoral dans sept provinces où tout est encore à refaire et dans deux autres où les choses ne viennent que de commencer, à savoir le Katanga et le Kasaï-occidental.
Tous les éléments en présence indiquent clairement qu’organiser la présidentielle en octobre 2011 relève déjà du miracle. De là à rêver des législatives nationales, ce serait de la pure démence.
Ainsi le risque qui se précise à l’horizon est celui de voir un président élu, mais sans légitimité parlementaire concomitante.
Il ne faut surtout pas oublier que le régime constitutionnel en Rdc est semi-présidentiel. En toute logique le nouvel élu ne peut prêter serment si les législatives n’ont pas été organisées avant cette échéance.
Autrement, le pays va sombrer dans la crise d’une majorité parlementaire trafiquée et sans aucune légitimité politique.
Décidément, le Rdc n’est pas encore sortie de l’auberge.

Kimbanseke/cimetière: Des maisons construites sur les ravins sous la menace d’effondrement !

$
0
0

Créé le 23 -03-2011 à 00h20 | AFRIQUE REDACTION | REDACTEUR EN CHEF : ROGER BONGOS | SITE PANAFRICAIN |  ACTUALITE | RDC | Mis à jour le mercredi 23 -03-2011 à  13h10 | AFRIQUE REDACTION

PAR : LE PALMARES

Kingasani

 


Des étendues de terre de la ville-province de Kinshasa ont connu des niveaux de pluie supérieurs à la normale ces dernières années... et c’est ce phénomène perçu lundi dernier après une première pluie battante de l’après saison sèche. Certaines paries de la ville qui regorgent de nombreuses têtes d’érosion sont toujours actives.


La partie ouste de la capitale est régulièrement victime de glissements de terrain, de même que la région des collines du Mont Amba et de Mont Ngafula, dans l’ouest. En 2007 et 2008, des dizaines de milliers de personnes habitant près des ravins des collines avaient été contraintes de quitter leur domicile.
Autres faits à relever, c’est l’augmentation des achats massifs de terrains agricoles par tes investisseurs qui fait peser une grave menace sur les populations qui peuvent perdre l’accès à la terre et aux ressources naturelles dans cette partie de la commune de Kimbanseke.


Ces derniers temps, « les achats de terres sont en rapide augmentation, entraînant le risque, si ces opérations sont mal réalisées, que les populations les plus pauvres perdent leurs droits sur les terres et autres ressources naturelles», indique-t-on.


Quand ces transactions sont bien menées sur les terrains, elles peuvent créer certaines opportunités suivantes, notamment la garantie de débouchés, l’emploi, infrastructures, hausse de la productivité agricole. Réalisés de la bonne façon, des accords peuvent apporter des résultats positifs pour toutes les parties et être un outil de développement.

Protéger les droits fonciers des populations


Mais elles peuvent aussi provoquer des dommages si les populations ne prennent pas part au partage des terres et si leurs droits fonciers ne sont pas protégés. « Ce nouveau phénomène d’achat massif de terres dans la ville est la conséquence de la récente crise alimentaire et de la volatilité des prix de la nourriture, de l’érosion du pouvoir d’achat.


Il sied de rappeler qu’en 2008, un glissement de terrain a fait craindre jusqu’à une centaine de morts dans la capitale. La ville est en proie à de violentes intempéries dues aux dégâts causés par les pluies.


A Kimbanseke/Cimetière, un glissement de terrain a enseveli de une dizaine de maisons dans une nuit, sur la pente du cimetière située à pic sur la rivière Mabanga, faisant craindre pour la vie des habitants. Un glissement de terrain a enseveli une dizaine de maisons, à l’aube, dans ce quartier.


Selon la déclaration des, « un pan de colline s’est effondré, sur une largeur de 100 mètres, sur 10 habitations ». La vie de toute une famille a été en danger, une estimation qui pourrait atteindre une dizaine de victimes dans une nuit. L’on craignait que les personnes disparues ne soient ensevelies à l’intérieur de leurs maisons. Les recherches pour retrouver les familles disparues dans ce quartier où s’est produit le glissement de terrain n’ont donné aucun résultat favorable. C’est une zone de collines détrempée par les pluies torrentielles.


Kinshasa vit actuellement la saison des pluies la plus violente. Des inondations risquent de faire encore de nouveaux morts et d’autres sinistrés ainsi que des dégâts divers si des précautions d’urgence ne sont pas envisagées.


Beaucoup de victimes ont péri dans des glissements de terrain similaires à celui survenu à Mont Ngafula. Ainsi, des coulées de boue ont coûté la vie à des personnes en 2006 dans la capitale.


Force militaire régionale RDC - Rwanda - Burundi : Le processus de balkanisation du Congo en marche !

$
0
0

 

Créé le 24 -03-2011 à 00h20 | AFRIQUE REDACTION | REDACTEUR EN CHEF : ROGER BONGOS | SITE PANAFRICAIN |  ACTUALITE | RDC | Mis à jour le jeudi 24 -03-2011 à  12 h10 | AFRIQUE REDACTION

PAR : JP MBELU  

image

Deux diables de la République du Volcan


 

 

Dans une lettre ouverte un colonel Belge Luc Marchal dénonce le complot de balkanisation du Congo. En effet le Rwanda, et le Burundi voudrais créer une armée de commune des pays de grand Lac. Scandaleux, mais comme d’ habitude l’ information est passée inaperçu à Kinshasa.


La conférence des présidents des parlements de la Communauté Economique des pays des Grands Lacs (CEPGL) s’est tenue à Kigali le 9 mars 2011. Un texte y a été adopté concernant la création d’une force militaire régionale de la RDC, du Rwanda et du Burundi. 


Nul n’est besoin de rappeler que ces deux pays limitrophes et l’Ouganda ont participé au pillage des ressources du sol et du sous-sol de la RD Congo. Leurs armées ont commis des crimes de guerre, des crimes contre l’humanité et des actes pouvant s’apparenter au génocide sur notre sol. Cela avec la complicité des élites compradores de notre pays. Le rapport Mapping publié au mois d’octobre 2010 en témoigne. Logiquement, il aurait mieux fallu que le parlement congolais se penche sur ce rapport et exige la mise sur pied des tribunaux mixtes pouvant juger tous ces crimes commis chez nous depuis «la guerre d’agression de 1996». 


Malheureusement, ce parlement héberge en son sein certains individus ayant trempé dans lesdits crimes. Ils ont donc intérêt à soutenir un ordre politique fondé sur le manque de justice et l’impunité. Les petites opérations sélectives dénommées « tolérance zéro » constituent de la poudre jetée aux yeux de nos populations. (Une véritable opération « tolérance zéro romprait avec l’ordre politique actuel fondé sur la sécurisation des criminels de guerre, des criminels contre l’humanité et autres criminels économiques tels qu’ils sont désignés dans les différents rapports de l’ONU, dans ceux des commissions Lutundula, Bakandejà, etc.) 


La création d’une force militaire régionale de la RDC, du Rwanda et de la RD Congo s’inscrit dans ce contexte de protection mutuelle que s’offrent ces criminels aux dépens de grandes masses de nos populations. Elle est une officialisation de l’infiltration des (militaires) démobilisées de ces deux pays limitrophes chez nous et une confirmation des alliances du genre AMP-CNDP, en marge de toute exigence de justice juste et au nom de la paix des cimetières. 


La création d’une force militaire régionale avec deux pays agresseurs des populations congolaises est un défi lancé aux Congolais(es) croyant dans la capacité des urnes de renverser les rapports de forces, sous une armée d’occupation. Elle les interroge sur leur connaissance des réels enjeux face auxquels notre pays est en proie. Elle est un signal indiquant que tout ne se jouera pas dans les urnes ; la RD Congo étant au cœur des enjeux géostratégiques, géoéconomiques et géopolitiques très sérieux. 


La création d’une force militaire régionale obéit à la logique du maintien de l’équilibre et de la stabilité régionaux. Qu’est-ce que cela veut dire ? La reconduction (après les élections ?) à la tête de leurs pays des dictateurs du Rwanda, du Burundi et de l’Ouganda, employés des trans et multinationales, impose, pour maintenir l’équilibre régional, la reconduction de « Joseph Kabila » ou d’un autre homme lige en RD Congo. « Les petites mains » des trans et multinationales y veillent. Et ce maintien de l’équilibre régional signifie tout simplement le fait que la RD Congo ait en permanence un pouvoir faible, incapable d’assumer les fonctions régaliennes d’un Etat classique, c’est-à-dire d’assurer les droits sociaux, économiques et culturels des populations ; d’assurer la justice sociale. 


Et pour que cet équilibre soit stable (au profit des cosmocrates), il faut une armée et une police fortes, bien formées et bien équipées. Aux dires de grandes puissances agissant dans notre région, c’est l’armée rwandaise, à dominance tutsi, qui est capable de veiller à cette stabilité. (Une trentaine de ses membres font partie de l’actuelle garde rapprochée de « Joseph Kabila »). C’est-à-dire cette armée dont le chef et plusieurs membres sont impliqués dans les crimes commis chez nous depuis 1996 et décriés dans le dernier rapport du HCDH du mois d’octobre 2010. Voilà comment la boucle est en train de se boucler. 


Pendant ce temps, à Kinshasa et dans certaines provinces de la RD Congo , les partis politiques et la société civile épiloguent autour des élections sans que nous sentions comment ils intègrent cette donne de l’équilibre et de la stabilité régionaux voulus par « les maîtres du monde et ceux qui leur obéissent » dans leurs débats. 


La chose se complique davantage quand ces partis politiques et une certaine partie de la société civile s’en remettent aux soins de la communauté dite internationale (c’est-à-dire aux petites mains des trans et multinationales) afin qu’elle participe au financement des hypothétiques élections et les observe. C’est comme s’ils ne comprenaient pas qu’il n’est pas dans l’intérêt de cette communauté dite internationale de rompre l’équilibre régional tel qu’elle l’a conçu. 


Il y a là un sérieux problème de renversement des rapports de force. Les Tunisiens et les Egyptiens qui l’ont compris ont travaillé et travaillent encore durement à la rupture avec l’ordre dictatorial soutenu par la communauté dite internationale. D’autres peuples arables sont en train de leur emboîter le pas. Tous prouvent, les uns mieux que les autres, que la fameuse communauté internationale vacille là où les peuples se mettent debout, sans peur, pour devenir, contre vents et marées, les responsables de leur destin. Les débuts de véritables changements partent d’en bas et créent des synergies porteuses d’un autre devenir commun. 


Dans certaines de ses composantes, la diaspora congolaise et certaines forces de changement au pays seraient en train de maîtriser cette voie de la sagesse politique citoyenne. Ils doivent aller plus loin.

J.-P. Mbelu

Lutte contre la LRA: l’Union africaine s’en mêle

$
0
0

Créé le 24 -03-2011 à 00h20 | AFRIQUE REDACTION | REDACTEUR EN CHEF : ROGER BONGOS | SITE PANAFRICAIN |  ACTUALITE | RDC | Mis à jour le jeudi 24 -03-2011 à  12 h10 | AFRIQUE REDACTION

PAR : RADIO OKAPI 

 – Des rebelles LRA. 
– Des rebelles LRA.

« Nous allons bâtir nos stratégies et proposer aux décideurs de s’imposer pour que cette question de la LRA soit éradiquée une fois pour toute,» a déclaré le Colonel sénégalais Mbow Mor, indiquant que cela fait partie des axes prioritaires de l’Union africaine. Le responsable militaire sénégalais conduisait, mercredi 23 mars à Dungu, une délégation d’experts de l’Union africaine partie recueillir les informations sur la menace de la LRA en Province Orientale. 

L’Union africaine (UA) veut donc s’impliquer dans la recherche des solutions définitives contre le phénomène de l’Armée de résistance du seigneur (LRA).

Après sa visite, la délégation composée de vingt militaires et civils a promis de faire rapport à qui de droit pour envisager le renforcement des capacités des pays affectés.

Sur le terrain, cependant, des divergences planent encore sur l’effectif des rebelles ougandais encore actifs dans la région. Selon certaines sources des FARDC, il n’en reste qu’une dizaine.
Tandis que des sources proches de la Monusco, en comptent une centaine.

Du côté de l’armée ougandaise présente sur le sol congolais, on estime à deux cents les éléments de la LRA encore en opération.

Par ailleurs, la société civile locale, qui a été aussi reçue par la délégation de l’Union africaine, a présenté son bilan des exactions commises par les rebelles ougandais contre la population civile les trois derniers mois.

Sur soixante douze attaques, quarante-neuf civils ont été tués, vingt-neuf blessés et quatre vingt-six personnes enlevées. Parmi ces dernières, trente-six enfants.

Les Léopards A se sont entrainés mercredi sous la direction du sélectionneur

$
0
0

Créé le 24 -03-2011 à 00h20 | AFRIQUE REDACTION | REDACTEUR EN CHEF : ROGER BONGOS | SITE PANAFRICAIN |  ACTUALITE | RDC | Mis à jour le jeudi 24 -03-2011 à  12 h10 | AFRIQUE REDACTION

PAR : ACP 

 

L’équipe nationale de football de la RDC, les Léopards A, se sont entraînés mercredi au stade des Martyrs à Kinshasa sous la direction du sélectionneur principal Robert Nouzaret dans le cadre des éliminatoires, groupe 5, de la Coupe d’Afrique des nations de football (CAN), Gabon/Guinée Equatoriale 2012.


Deux séances d’entraînement se sont déroulées le matin et dans l’après-midi avec la participation de 11 joueurs évoluant au pays et 13 expatriés. Le gardien Parfait Mandanda du club turc d’Altay a déclaré forfait pour rester aux côtés de son épouse accidentée et est remplacé par le gardien Matampi Vumi du DC Motema Pembe, tandis que Youssouf Mulumbu de West Bromwich d’Angleterre attend les résultats de l’examen qu’il subi après la séance d’entraînement de mercredi matin.

De son côté, le joueur Niemba Kanu Walbi de l’AS V. Club est également forfait à la suite d’une blessure contracté lors du match du championnat local contre l’AC Foyo et a trouvé un remplaçant en la personne de Blaise Lelo Mbele qui joue au championnat libyen. Ci-dessous la liste des joueurs qui se sont entraînés mercredi :

Locaux :

Gardiens : 1) Robert Kidiaba Muteba (TP Mazembe), 2) Matampi Vumi (DC Motema Pembe), Défenseurs : 3) Kimuaki Joël (TP Mazembe) ;4) Kasusula Jean (TP Mazembe), 5) Isama Mpeko (AS V. Club), 6) Pamphile Mihayo Kazembe (TP Mazembe) ; Milieux :7) Ntela Kalema (V. Club), 8) Bedi Mbenza (TP Mazembe), 9) Ilongo Ngasanya (DC Motema Pembe) ;

Attaquants : 10) Kabangu Mulota (TP Mazembe), 11) Alain Kaluyitukadioko (TP Mazembe) ;  Professionnels : Défenseurs : 12) Tshiolola Tshinyama (Lokeren/Belgique), 13) Mulemo Landry (Bucasport/Turquie), 14) Mabiala Larrys (Nice/France), 15) Mongongu Cédric (Monaco/France) ; Milieux : 16) Makiadi Cédric (Fribourg/Allemagne), 17) Mununga Joachim (Genclerbirligi/Turquie), 18) Matumona Zola (Mons/Belgique), 19) Youssouf Mulumbu (West Bromwich/Angleterre);

Attaquants : 20) Yves Diba Ilunga (Narjan/Arabie Saoudite), 21) Mbokani Bezua (Wolfsburg/Allemagne), 22) Kinkela Christian (Ajaccio/France), 23) Lualua Trésor (Nicosie/Chypre), 24) Blaise Lelo Mbele (Libye)

Le camp Kokolo et la base logistique couverts par les certificats d’enregistrement

$
0
0

Créé le 24 -03-2011 à 00h20 | AFRIQUE REDACTION | REDACTEUR EN CHEF : ROGER BONGOS | SITE PANAFRICAIN |  ACTUALITE | RDC | Mis à jour le jeudi 24 -03-2011 à  12 h10 | AFRIQUE REDACTION

PAR : ACP

Les espaces qui abritent le camp Kokolo et la base logistique des Forces armées de la RDC (FARDC) ont été dotés des certificats d’enre-gistrement qui consacrent leur appartenance effective aux FARDC. Le ministre des Affaires foncières, Me Maj Kisimba Ngoy, a procédé mercredi à la remise de ces certificats au ministre de la Défense nationale et des anciens combattants, Charles Mwando Nsimba. Pour Maj Kisimba, la remise de ces documents de propriété entre dans le cadre de l’accomplissement des instructions du Chef de l’Etat, Joseph Kabila Kabange, se rapportant à la sécurisation des biens de l’Etat. Il s’agit d’un processus qui va se poursuivre pour protéger tous les domaines des FARDC ainsi que d’autres secteurs publics de l’Etat, a dit Maj Kisimba à la sortie du bâtiment de la Défense nationale


28ème CAN (groupe 5) – 3ème journée, première séance d’entraînement

$
0
0

Créé le 24 -03-2011 à 00h20 | AFRIQUE REDACTION | REDACTEUR EN CHEF : ROGER BONGOS | SITE PANAFRICAIN |  ACTUALITE | RDC | Mis à jour le jeudi 24 -03-2011 à  12 h10 | AFRIQUE REDACTION

PAR : LE PHARE 

 



Les « Léopards » dotés de nouveaux matériels didactiques. Mercredi au stade des Martyrs, ont lieu les premières séances d’entraînement de l’équipe nationale A, les «Léopards», sous la direction de l’entraîneur français Robert Nouzaret, en prévision du match contre l’Ile Maurice, ce dimanche, au même endroit, dans le cadre de la 3ème et dernière journée de la manche aller des éliminatoires, groupe 5 de la 28ème Coupe d’Afrique des Nations de football.

Aucune ombre du 1er entraîneur adjoint, Jean Muntubile Ndiela, en délicatesse avec son titulaire pour «propos jugés excessifs». Le 2ème entraîneur adjoint, Otis Ngoma Kondi, est bel et bien là dans son rôle.
Tous les joueurs convoqués, de l’Europe et d’ici, arrivés mardi soir à Kinshasa, sont présents. Sauf, pour ennuis physiques, le gardien Parfait Mandanda; (Altray/Turquie) et le demi défensif Walby Niemba Nkanu (AS V.Club) qui sont remplacés respectivement par Matampi Vumi Ley (DC Motema Pembe) et Tichic Ntela Kalemba (AS V.Club).
Sur la pelouse, se trouvent les gardiens Robert Kidiaba Muteba (TP Mazembe et Matampi Vumi Ley ; les arrières Tshiolola Tshinyama Tiko (Lokeren/Belgique), Landry Mulemo (Bucasport/Turquie), Joël Kimwaki Mpela (TP Mazembe), Jean Kasusula Kilisho (TP Mazembe) Larrys Mabiala (Nice/France), Cédric Mongongu (Monaco/France) et Pamphile Mihayo Kazembe (TP Mazembe); les demis Tichic Ntela Kalemba, Cédric Makiadi (Fribourg/Allemagne), Joachim Mununga (Genclerbirligi/Turquie), Pitshou Matumona Zola (Mons/Belgique), Bédi Mbenza (TP Mazembe), Ilongo Ngasanya (DC Motema Pembe); les attaquants Patou Kabangu Mulota (TP. Mazembe), Yves Diba Ilunga (Narjan/Arabie Saoudite), Dieumeri Mbokani Bezua (Wolfsburg/Allemagne), Alain Kaluyitukadioko (TP Mazembe), Christian Fuanda Kinkela (Ajaccio/France) et Trésor Lualua Lomana (Omonia Nicosie/Chypre).
Youssouf Mulumbu (West Bromwich/Angleterre), qui ne se mêle pas au groupe pour la séance de l’après-midi, explique devant la presse «J’avais ressenti une légère douleur derrière la cuisse ce matin, c’est comme cela que je me réserve. Pour ma décision annoncée antérieurement de me retirer de l’équipe nationale, j’en ai eu à en discuter avec le président de la Fédération (Constant Omari) et Théo (Binamungu, membre du comité exécutif de la même FECOFA). Nous avions mis les choses au point. Et, avec le nouvel état d’esprit qui y règne, j’ai revu ma position. Il revient également à vous, membres des médias, de nous aider aller dans le bon sens, Quant au match contre Ile Maurice de ce dimanche, d’aucuns croient qu’il sera facile. Détrompez-vous !
Mais, nous nous battrons pour arracher la victoire chez nous».
Blaise Lelo Mbele (Bengazi/Libye), non convoqué mais autorisé par le coach, réalise cependant quelques exercices spécifiques de mise à niveau sous la surveillance d’un membre du staff technique.
Par ailleurs, à remarquer, comme les fois dernières, la forte coloration mazembienne, équipe référence, de la Nationale A de la RDC. Cette fois, ils sont à 7: Kidiaba, Kimwaki, Kasusula, Mihayo, Bedi, Kabangu et Kaluyitukadioko. Lors de la 1ère journée, le dimanche 5 septembre 2010, au stade de la Kenya, à Lubumbashi, contre les « Lions de la Teranga» du Sénégal (2-4), 6 éléments avaient été alignés Kidiaba, Nkulukuta; Mihayo, Bedi et Kaluyitukadioko, Kabangu étant monté en cours de partie en remplacement de Cédric Makiadi (23ème minute). Au stade Roumdé Adjia, à Garoua, pour le compte de la 2ème journée, contre les «Lions Indomptables du Cameroun (1-1), de nouveau 6 de ses pions avaient démarré la rencontre kidiaba, Nkulukuta, Kimwaki, Mihayo, Bedi et Kaluyitukadioko.

SIKI NTETANI MBEMBA

Un équipement informatique remis au secrétariat général des partis politiques

$
0
0

Créé le 24 -03-2011 à 00h20 | AFRIQUE REDACTION | REDACTEUR EN CHEF : ROGER BONGOS | SITE PANAFRICAIN |  ACTUALITE | RDC | Mis à jour le jeudi 24 -03-2011 à  12 h10 | AFRIQUE REDACTION

PAR : ACP 

 

Un équipement informatique comprenant dix ordinateurs, cinq imprimantes, des onduleurs ainsi que deux armoires de classement ont été remis mercredi au secrétariat général en charge des partis politiques du ministère de l’Intérieur et de la sécurité, au cours d’une cérémonie présidée à ce ministère conjointement par MM. Boniface Okende Bonge et Jean Lavoie, respectivement secrétaire général chargé des partis politiques et coordonnateur principal au PNUD en charge de gouvernance.

La remise officielle de ce matériel informatique se situe dans le cadre du partenariat entre ce secrétariat général et le PNUD à travers le volet gouvernance politique. Pour Boniface Okende, ce matériel informatique permettra au secrétariat général dont il a la charge de coordonner les activités, d’améliorer son rendement dans le traitement des informations recueillies dans de nombreux documents produits par les agents et cadres de ses différentes directions, notamment en cette période de préparation des élections de 2011.

Dans le contexte de ce partenariat, le PNUD a apporté son appui dans l’organisation de plusieurs séminaires de renforcement des capacités à l’attention des dirigeants des partis politiques, sur la démocratie interne, les élections en RDC, le financement des partis politiques, le canevas de présentation des rapports financiers des partis politiques et le choix du système électoral.

Jean Lavoie a rappelé, dans son mot de circonstance, que le programme gouvernance de la RDC, mis en œuvre par le PNUD, est assis sur cinq composantes à savoir la gouvernance politique, économique, administrative, judiciaire et sécuritaire ainsi que la gouvernance locale. C’est à travers ce volet que le PNUD appuie les institutions parlementaires, les médias, la société civile, les partis politiques, le cycle électoral et le secrétariat général du ministère de l’Intérieur et de la sécurité dans le cadre du renforcement des capacités.

SANS COMPROMISSION : ROLAIN MENA ( APARECO )

$
0
0

Créé le 25 -03-2011 à 01h20 | AFRIQUE REDACTION | REDACTEUR EN CHEF : ROGER BONGOS | SITE PANAFRICAIN |  ACTUALITE | RDC | Mis à jour le vendredi 25 -03-2011 à  01 h20 | AFRIQUE REDACTION

PAR : ADY LONDOLE

 


DSCF4104.JPG

 

Interview de Rolain MENA – Président de l’association Citoyenneté Congolaise Droits et Devoirs et Conseiller en charge du Protocole, de la Sécurité et de l’Organisation au sein du cabinet du Président National de l’APARECO monsieur Honoré NGBANDA.

 

Au micro d’Ady LONDOLE - Journaliste.

 

Ady LONDOLE : Bonjour monsieur Rolain MENA, merci d’avoir accepté mon rendez vous et de bien vouloir répondre à mes questions

 

Rolain MENA : Merci à vous plutôt pour l’intérêt que vous portez à ma petite personne

 

Ady LONDOLE : Allons monsieur MENA, pas de fausse modestie. Vous n’êtes pas si petit que ça au vu de l’importance que vous avez au sein de la diaspora et du travail que vous abattez dans la lutte pour la libération du Congo. Vous êtes même connu des tenants du pouvoir me dit-on !

 

Rolain MENA (rire) : Je ne sais pas si j’ai une aura spéciale au sein de la diaspora comme vous dites mais en tous les cas je ne suis pas le seul – et c’est tant mieux – à travailler pour la libération du Congo. Je profite d’ailleurs de l’occasion qui m’est ici donnée pour tirer mon chapeau à tous les Patriotes Combattants Résistants qui œuvrent avec les moyens à leurs dispositions pour que les choses changent réellement au Congo, notre beau riche et grand pays qui ploie et se meurt sous les griffes acérées du pouvoir de l’imposture soutenu par une certaine mafia qui se cache elle au sein de la communauté internationale. Quant aux tenants du pouvoir … NO COMMENT !

 

Ady LONDOLE : Merci pour les combattants monsieur MENA. Comme vous avez accepté mon invitation et le fait de parler de tous les sujets sans langue de bois, je vais vous proposer d’entrer, si vous le voulez bien, dans le vif du sujet.

 

Rolain MENA : Très bien.

 

Signal d’alarme !

 

Ady LONDOLE : Vous êtes comme tout le monde le sait, le fidèle parmi les fidèles du Président de l’APARECO monsieur Honoré NGBANDA, auprès duquel vous occupez aujourd’hui le poste de Conseiller Spécial après avoir été le Vice-président et ensuite le Président de l’APARECO en FRANCE. Après avoir abattu un travail apprécié par votre chef, il semblerait, selon nos informations, que vous ne rendez compte qu’à monsieur Honoré NGBANDA en personne et que vous êtes aujourd’hui chargé de missions spéciales auprès de certaines autorités pour porter le discours, l’idéal et le projet de l’APARECO qui est en route pour la conquête du pouvoir. Pouvez-vous nous donner plus de détails ?

 

Rolain MENA (rire) : Dans tout ce que vous venez de dire, bien qu’il y ait du vrai, notamment en ce qui concerne mon parcours au sein de l’APARECO, vous avez une mauvaise lecture du combat de notre mouvement, malgré les différentes interventions des cadres de l’APARECO qui ont déjà éclairé la lanterne des Congolais sur ce point. De plus je ne considère pas occuper un «  poste » de conseiller spécial de monsieur Honoré NGBANDA.

 

Je suis tout simplement l’un de ces Congolais qui a entendu son message et son signal d’alarme et qui, pour combattre les fossoyeurs du Congo, a souhaité travailler au sein de l’Alliance des Patriotes pour la Refondation du Congo sous son expertise et en faveur de notre pays et de nos populations dépitées.

 

Il ne s’agit donc pas de « poste » comme vous dites, mais bel et bien d’engagement patriotique et d’idéal. Tel est la foi qui m’anime et que je partage avec tous les membres de l’APARECO.

 

Alors, je le répète encore ici très sérieusement, l’APARECO n’est pas dans une logique de conquête du pouvoir à l’heure actuelle. Pour le moment nous sommes dans une démarche qui consiste à informer, à sensibiliser, à conscientiser et à mobiliser aussi bien les Congolais que les Amis du Peuple Congolais sur les crimes organisés en Afrique centrale en général et en RDC en particulier afin que ce Peuple prenne ses responsabilités et s’assume car personne au monde ne viendra à son secours s’il reste léthargique. C’est peut-être ce que vous qualifiez de missions spéciales auprès des autorités. Ce n’est que si ces conditions sont remplies – c'est-à-dire que si l’opinion publique internationale apprend ce qui se passe exactement contre le Congo et ses populations et manifeste sa totale désapprobation - que les grands décideurs des pays qui partagent les mêmes valeurs de paix, de justice et de liberté que nous, pourront réagir et nous apporter leur aide. Quant au travail exact qui m’est confié par le Président, vous comprendrez, pour des raisons évidentes que je ne vous donne pas plus de détails.

 

Résistant !

 

Ady LONDOLE : Oui mais les Congolais ont le droit de savoir. Pourquoi toujours ces secrets en ce qui concerne l’APARECO ?

 

Rolain MENA : Bien entendu que les Congolais ont le droit de savoir, mais sachez aussi que les Congolais savent que je ne suis pas un opposant mais un résistant et qu’en tant que tel, j’évolue pour des questions d’efficacité sous le sceau du secret pour tout ce qui concerne les questions sensibles et stratégiques. C’est élémentaire mon cher ami et les Congolais le comprennent très bien.

 

Le linge sale se lave en famille !

 

Ady LONDOLE : Depuis un certains temps, vous vous êtes fait plus discret. Notamment sur Internet où on ne vous lit plus aussi souvent. Certaines de nos sources nous ont rapporté que vous ne seriez plus en odeur de sainteté avec monsieur NGBANDA et que vous ne partageriez plus sa vision et sa conception des choses. D’où votre recul, la création de votre association et la discrétion constatée par les Congolais. Serait-ce vrai ou faux ?

 

Rolain MENA (rire) : Vous faites bien d’utiliser le grand conditionnel dans votre question. Vos sources ne vous ont pas transmise la bonne information et font même dans la contradiction. D'abord elles vous disent que je ne rends compte qu'au Président - ce qui signifie que tout va bien alors ? - et ensuite elles se contredisent en affirmant que je suis en brouille avec notre leader. Mais ce n'est pas grave. Bien que le fait qu’elles s’intéressent à ma petite personne flatte mon égo, j’informe ces dernières qu'Internet, ce magnifique outil de communication que nous avons su exploiter jusqu’à ce jour dans le cadre de notre combat, n’est pas le seul et unique support ou espace voir même trajet que nous utilisons. Il en existe bien d’autres que je ne vous dévoilerais pas ici car ils font partie de notre stratégie. Encore une fois, le secret pour être efficace. Jusqu’au jour où les Congolais verront et apprécieront le résultat final de notre combat, qui est d’abord la libération du Congo par tous les moyens légaux à notre disposition.

 

En ce qui concerne mes relations avec notre leader, il y a ici de la fumée sans feu car elles sont au très beau fixe et comme vous le savez, je fais partie de la famille APARECO depuis pratiquement sa création. Vous saisissez - et je vous dis ceci car je vous ai promis de ne pas faire dans la langue de bois – que s’il existait un différent profond entre le Président et moi, j’en discuterais d’abord avec lui pour trouver une solution et normaliser notre relation.

 

Si l’adage qui dit que le linge sale se lave en famille et à l’abri des oreilles et des yeux indiscrets existe, ce n’est pas pour rien.

 

Ady LONDOLE : Il semblerait que tout le monde ne réagisse pas comme vous avant de quitter l’APARECO !

 

Rolain MENA : Notre plateforme n’est pas une prison. Comme toute œuvre humaine, l’APARECO est imparfaite et nous n’y pourrons rien. Je l’ai déjà dis. Par contre chacun est libre de la quitter quand il veut s’il n’y trouve pas son compte. Mais, je le redis, le linge sale se lave en famille ! Ceux qui s’écartent de ce principe de base et qui font par la suite des déclarations tonitruantes sur la toile et ailleurs contre notre mouvement, notre leader et nos membres pour biper notre imposteur national et sa bande, démontrent ainsi qu’ils n’ont jamais fait vraiment partie de la famille APARECO moralement, intellectuellement, spirituellement et idéalement parlant. Les Congolais ne sont plus dupes.

 

Libanga na molili ?

 

Ady LONDOLE : Vous visez quelqu’un en particulier ?

 

Rolain MENA : Non car j’ai utilisé le pluriel bien que ceci soit effectivement un libanga na molili. Que ceux qui se sentent morveux se mouchent !

 

Quant au recul constaté par mes compatriotes il est simplement dû au fait que je travail un peu moins sur l’Internet et beaucoup plus sur le terrain et cela n’est pas un secret. Imbua azalaka na makolo mine kasi alandaka obe nzela moko. Je ne suis pas capable de faire deux choses en même temps. Désolé (rire) !

 

Ady LONDOLE : J’insiste, ne changez pas de sujet. Vous adressez-vous au Pasteur MAKOLO et à ceux qui sont partis avant lui ?

 

Rolain MENA : Je m’adresse surtout et principalement à ceux qui nombreux rejoignent l’APARECO et aux Congolais en général qui sont devenus suffisamment matures idéologiquement pour juger les comportements des uns et des autres, et je n’ai pas l’habitude de ramener la problématique du combat de la libération du Congo sur des noms de personnes. En particulier ceux des Congolais.

 

Le Pasteur MAKOLO - puisque vous insistez et le citez nommément - est un homme que j’aime bien et son comportement m’attriste car nous étions proches. Il le sait très bien.

 

Mais il a fait un nouveau choix et je le respecte bien que je déplore son procédé, sa méthode, sa façon de faire. Mais cela n’apporte rien et est un sentiment personnel qui n’intéresse pas les Congolais.

 

Ady LONDOLE : Mais il n’arrête pas de vous railler sur Internet avec des petites phrases assassines et vous ne réagissez pas. Pourquoi, alors que je sens de la tristesse et de la déception dans vos paroles?

 

Rolain MENA : Je vous l’ai dis. Parceque c’est son choix et que nous le respectons. Et aussi car les Congolais sont suffisamment matures pour se faire une infime conviction. C’est ainsi que les petites phrases assassines comme vous dites, ne tuent que ceux qui en ont la paternité. Quant à la tristesse que vous percevez en  moi, ce n’est rien par rapport à celle qui m’habite lorsque je pense aux crimes atroces et barbares perpétrés contre le Congo et ses Populations notamment dans l’Est, par les extrémistes tutsis à la tête du Rwanda voisin et par les fossoyeurs du Congo.

 

L'encrier de l'atlantique nord. 

 

Ady LONDOLE : Pourquoi ne réagissez vous plus aux attaques personnelles contre vous par les kabilistes sur le net ? Tout ce feu contre monsieur Honoré NGBANDA, Candide OKEKE votre collègue et vous-même. Est-ce par dédain, par orgueil et parceque vous êtes imbus de votre personne ou parceque vous avez peur de débattre avec eux comme ils le prétendent ?

 

Rolain MENA: Ni l’un ni l’autre mais parceque – au grand dam de ceux qui font dans l’ironie alors que nos populations sont massacrées dans l’Est et tirent le diable par la queue sur tout le reste de l’étendue du territoire - les Congolais réagissent à notre place, avec beaucoup plus de pertinence que moi, dans un style parfois audacieux mais toujours résolu et sans compromission. J’en suis fier et les en remercie bien cordialement, patriotiquement et fraternellement. En particulier notre kulutu DJAMBA YOHE et d’autres tout aussi avertis qui se reconnaitront. Merci à eux et : la lutte continue !

 

Sans me vanter, je suis un grand amateur de débats politiques et ceux qui me fréquentent le savent parfaitement. Le débat, lorsqu’il a lieu dans un esprit sain, est une très bonne chose car il instruit l’auditoire et vous sert à prouver à ce dernier que vous êtes clairvoyant et que vous avez les yeux bien en face des trous et la tête elle, bien sur les épaules. Echanger avec les autres vous aide également à vous corriger, à revoir votre position et est un magnifique canal d’apprentissage. Fuir le débat c’est de la lâcheté et une preuve que l’on est limité intellectuellement parlant. Je le dis sans ambages !

 

Par contre, bien qu’il faille toujours lire les incantations des thuriféraires des nervis de notre imposteur national car à un ou deux sur la toile, ils sont un condensé de ce qu’il ne faut plus être et de ce qu’il ne faut plus faire, est-il vraiment nécessaire de répondre à toutes leurs fanfaronnades et ce besoin qu’ils ont de se faire remarquer en vous provoquant dans un esprit insalubre pour tenter de voir votre nudité ?

 

Le premier ministre français monsieur François FILLON que j’ai suivi un jour alors qu’il recadrait ses troupes, vous répondra que non car c’est malsain. Je l’ai déjà dis maintes fois, mais pour bien se faire comprendre, la répétition est toujours nécessaire. Surtout en politique.

 

Quant à la peur que vous évoquiez, libre aux soi-disant kabilistes comme vous dites, de dire et d’écrire ce qu’ils veulent. On ne peut pas empêcher un corbeau de se caresser les plumes.

 

Je pense qu’ils ont compris qu’au sein de l’APARECO en général et du Cabinet du Président NGBANDA en particulier, nous ne sommes ni dédaigneux, ni orgueilleux, ni peureux et que l’essence de notre engagement ne se situe absolument pas au niveau de la confrontation inutile avec deux ou trois incirconcis sur le net qui, pour des raisons mercantiles et égocentriques, font dans la rodomontade et la fanfaronnade. Domaines dans lesquels - étant de piètres amateurs - nous ne pouvons leur opposer aucune résistance.

 

Vous devez aussi savoir que – n’en déplaise à nos détracteurs – nous ne cesserons pas de sitôt d’informer les Congolais sur ce qui se passe exactement au Congo. Pour ce faire, nous sommes obligés d’être ignifugés contre certains feux, qui en général finissent par s’éteindre d’eux même face à la réalité incontournable, inéluctable et imparable du terrain.   

 

Ady LONDOLE : Oui mais, certains disent que vous affabulez beaucoup. 

 

Rolain MENA : Ceux qui disent cela - vous le remarquerez - font pratiquement tous parti du clan qui joui du désordre ambiant en RDC et sont en pleine contradiction avec la réalité du terrain que n’importe qui peut aller constater en se rendant directement sur place. Les Congolais l’ont fait. Ils se sont déplacés et n’ont pu que constater l’étendu des dégâts sous l’administration de tous ceux qui ont actuellement l’effectivité du pouvoir.

 

De plus leur piètre salaire dépendant totalement de la non compréhension de notre démarche, comprenez que ceci explique cela.

 

Mais nous ne nous adressons pas à une bande, une équipe ni un clan. Nous nous adressons aux Congolais et au-delà, à la communauté internationale qui par rapports sur le Congo interposés, confirment chaque jour nos graves allégations. Donc, passons !

 

6 ebalukaka 9 !

 

Ady LONDOLE : Parlons des élections. Les Congolais comptent beaucoup sur vous. Alors l’APARECO va-t-elle finalement y aller ou pas ? Et si non, qui allez vous soutenir ?

 

Rolain MENA : Cette problématique des élections est prise très au sérieux par le Président Honoré NGBANDA et vous devez absolument savoir que l’APARECO est pour les élections.

 

Mais -  car il existe un mais – l’APARECO, considérant que les élections en elles mêmes ne sont pas une panacée, privilégie d’abord les conditions dans lesquels seront organisées ces élections.

 

En effet comme l’histoire nous le prouve, si vous bâtissez une maison sur des sables mouvants, vous encourez le risque permanent de voir votre demeure s’effondrer à tout instant au moindre caprice du sol. C’est pour cela que nous disons aux Congolais que les élections sont certes très importantes mais que les exigences qui balisent les clauses avec lesquels nous prendrons le chemin des élections le sont encore plus.

 

D’autant plus que, comme tout le monde le sait, il existe des agendas cachés contre notre pays et que des populations indésirables nous ont infiltrés de partout pour « chiper » des pans entiers de notre territoire à l’insu du plein gré de notre première dame.

 

Quant au soutien que notre mouvement pourrait apporter à tel candidat ou tel parti politique, nous avons déjà répondu que l’APARECO n’a pas l’exclusivité du combat de la libération du Congo de nos envahisseurs méchants et de nos antivaleurs suicidaires.

 

Mais nous disons à tous nos compatriotes qui prennent position sur la ligne de départ pour les élections sous l'imposture, que se tromper une fois peut arriver à tout le monde. Mais faire deux fois la même erreur, alors que les mêmes conditions se présentent, fait partie si pas de l’immaturité politique mais en tout cas du manque profond de vision pour notre pays et pour nos populations.

 

Les élections de 2006 n’ont absolument rien changé au Congo. Bien au contraire, l’après 2006 est pire que l’avant 2006 car notre pays tombe de plus en plus vite dans un trou sans fond alors que ceux qui ont actuellement l’effectivité du pouvoir nous avaient annoncé avec tambours battants et avec trompettes hurlantes qu’ils étaient venus nous libérer de la dictature du feu Président Mobutu. Je conseil à tout ce beau monde de cesser séance tenante de se moquer du Peuple Congolais car 6 ebalukaka 9 !

 

De toutes les façons l'APARECO et ses partenaires ne tomberont pas dans le piège des élections bidons organisés par les hommes liges de notre imposteur national et tirent encore une fois le signal d'alarme car les tenants du pouvoir s’activent pour bidouiller de partout le processus électoral à coups de machettes dans la constitution. Les perdants n’auront aucun recours contre la tricherie en masse. A bon entendeur …

 

« Simekoli » ?

 

Ady LONDOLE : Aujourd’hui les Patriotes Congolais Combattants Résistants toutes tendances confondues ont fait bloc pour que les musiciens Congolais ne puissent plus se produire en occident. Beaucoup disent que tout cela c’est à cause de l’APARECO qui appel à la haine et à la violence et que Rolain MENA fait partie de ceux qui s’activent tout spécialement. Que répondez-vous ?

 

Rolain MENA : Ceux qui tiennent ce genre de propos font insulte aux Patriotes Résistants. Qu’est-ce à dire ? Que toutes ces personnes qui viennent de tous les coins de la diaspora ne peuvent pas réfléchir d’elles-mêmes ? Que tous ces Congolais sont des « oui-oui » et des benêts auxquels n’importe qui peut faire avaler n’importe quoi ? Allons-allons, soyons sérieux.

 

Les Congolais se lèvent car ils savent maintenant qui est qui, qui fait quoi, pour qui et pour quoi. Les Congolais se lèvent car ils voient que ceux qui sont à la tête du pays sont des irresponsables et des spécialistes de la politique du haut et du bas de la ceinture. Opposition dite constitutionnelle comprise. Les Congolais se lèvent et tout particulièrement la jeunesse Congolaise car cela devient une urgence absolue au risque de voir le Congo perdre totalement sa souveraineté et son indépendance gagnée au sacrifice de sa vie par Patrice LUMUMBA.

 

La vague de l’éveil Patriotique est en marche et bien qu’il soit vrai que nous avons été les premiers à avoir tiré le signal d’alarme, fort est de constater que les Congolais s’assument.

 

Les interdictions des concerts « simekoli » où l’on crie à gorges déployées « mama pesa sima » ou « papa beta tonga » voir « amataka na mpunda » ou « to kofiba bonbon na sachet », sous les applaudissements et les yeux ravis de nos honorables et autres excellences pendant que l’on viole impunément les femmes aux Congo ne sont pas le fait de l’APARECO et encore moins de Rolain MENA, mais sont à imputer à une prise de conscience collective où le rejet de l'imposture et de la barbarie commise contre les Congolais uni et rassemble ces derniers.

 

Quant à la violence et à la haine, permettez moi de vous poser la question suivante en guise de réponse : Au vu de ce qui se passe au Congo contre nos Populations, qui est violent et qui subit la haine des autres ? Ne répondez pas !

 

Ceux qui ont pris la jeunesse Congolaise pour des idiots et les Combattants pour des abrutis s’en mordent aujourd’hui les doigts. Il existe le plan des hommes certes, mais au dessus de tous les plans il y a celui de DIEU et c’est ce plan qui pointe son nez dans le pays de Simon KIMBANGU, Floribert CHEBEYA et Armand TUNGULU. Je dis bien qui pointe son nez !

 

Ady LONDOLE : Une interview controversée de Werrason par simultanément Roger BONGOS journaliste d’investigation et Freddy MULONGO de Réveil FM circule actuellement sur Internet. Qu’en pensez-vous ?

 

Rolain MENA : J’ai visionné cette interview et dans l’ensemble elle ne m’a rien inspiré d’exploitable. Je l’ai même trouvé dénuée d’intérêt, parfaitement infertile et quelques fois – pardonnez ma franchise – soporifique, tant les réponses aux questions étaient légères et complètements hors sujet au vu de la catastrophe que nous connaissons !

 

Je félicite nos compatriotes et frères Roger BONGOS et Freddy MULONGO pour le travail de mobilisation et d’information percutant qu’ils abattent en général mais comme je l’ai déjà dis, je désapprouve totalement que l’on ramène la problématique du Congo sur un individu. Aussi célèbre et outillé soit-il. Notre combat est Idéologique et Patriotique et ne se situe pas au niveau de l’atteinte à la vie privée des individus, surtout lorsqu’ils sont Congolais.

 

Roger et Freddy savent comme moi que nos artistes-musiciens se sont mis d’eux-mêmes dans une situation inconfortable en pratiquant leur art à la légère, en le soldant à des fins cupides et en faisant des déclarations tapageuses et irréfléchies du genre « musicien congolais azali lokola muasi ya ndumba : alandaka esika mbongo etiolaka ». Qu’ils en assument les conséquences.

 

Il en est de même pour certains faux pasteurs et pour les politiciens corrompus qui - à l’instar des musiciens - ne tiennent pas compte de nos nombreux avertissements et poursuivent dans leurs tares, turpitudes et autres travers.

 

Tout cela démontre à suffisance que notre pays est en pleine déliquescence et en plein avilissement et qu’il y a énormément de travail à faire au Congo - les Congolais en sont capables et dans des délais brefs - pour redresser la situation et recouvrer notre place perdue au sein des concerts des Nations et ce, à tous les niveaux.

 

Conclusion à laquelle sont parvenus les Patriotes depuis belle lurette déjà. Rien de nouveau donc sous le soleil car nous avons toutes et tous une part de responsabilité, aussi infime soit-elle dans ce qui nous arrive collectivement. Certains parmi nous l’on comprit et on retroussés les manches pour inverser la tendance. D’autres non !

 

Les premiers - formidablement nombreux - se nomment Patriotes Combattants Résistants et se reconnaitront ! Les autres – quelques brins restants - sont soit des collabos, soit des léthargiques, soit des ignorants de ce qui se passe au Congo. Ils se reconnaitront également !

D’autres encore s’en foutent totalement de ce qui arrive à notre pays mais ils sont très peu à se distinguer dans cette dernière catégorie !

 

Pour en revenir à l’interview du musicien Werrason par Roger BONGOS et Freddy MULONGO – deux compatriotes que j’apprécie beaucoup - je dirais qu’ils nous ont habitués à mieux, beaucoup mieux et je sais de quoi je parle. Je souhaite de tout cœur qu’ils ne s’écartent pas du bon chemin qu’ils ont pris car les Congolais ont besoin d’eux et de tous ceux de leur trempe !

 

Qui vivra par l’épée mourra par l’épée !

  

Ady LONDOLE : Nous avons été informé de la tentative du coup d’Etat contre le Président Joseph KABILA. Aujourd’hui plusieurs personnes soupçonnent l’implication de l’APARECO dans cette tentative de coup d’Etat mais nous n’avons toujours pas la vérité. Approuvez-vous cette violence et que pensez-vous personnellement de ce coup d’Etat avorté. Vous Rolain MENA citoyen Congolais et Combattant ?

 

Rolain MENA : Je n’en pense rien de spécial. Ce n’est pas moi qui ai établi que qui vivra par l’épée mourra par l’épée ! Aujourd’hui, il semblerait que celui qui se fait appeler Joseph KABILA soit menacé de partout. C’est son problème pas le mien car comme on fait son lit, on se couche.

 

Moi ce qui m’importe c’est le devenir des Congolaises et des Congolais qui est plus qu’incertain sous l’administration de cet individu inapte, froid, calculateur, sanguinaire et criminel qui a été parachuté à la tête du Congo de la manière que tous les Congolais connaissent désormais. Ce qui est ressentie comme une gifle et une honte profonde pour nous.

 

Je le dis sans équivoques : Hyppolite KANAMBE alias « Joseph KABILA » est un « Président ya canaille » et « aza ndeke nde, soso te » ! Mais nous n’avons pas encore dis notre dernier mot !

 

Quant à ceux qui soupçonnent l’APARECO d’être derrière toutes les réactions patriotiques, encore une fois, ils ne savent pas lire la météo !

 

L’APARECO a abattu et continue de fournir un travail considérable qui est apprécié à sa juste valeur par le Peuple Congolais. Aujourd’hui les Congolais qui sont frustrés d’être devenus la risée du monde entier, réagissent en conséquence un peu partout dans le monde et commencent à s’assumer. Nos ainés l’ont fait avant nous et ont pu arracher leur indépendance. Aujourd’hui pour sauvegarder ce magnifique héritage qui est sérieusement menacé, les Congolais se lèvent. Nous ne pouvons qu’en être fiers et nous en féliciter car nous avions avertis les nervis de notre imposteur national et leurs soutiens qui en lieu et place de prendre nos mises en garde au sérieux et les dispositions nécessaires pour satisfaire les revendications légitimes de ce Peuple, nous ont rit au nez et ont continué à violenter nos mères, nos pères et nos filles un peu partout au Congo.

 

Je n’approuve pas la violence mais la question est encore une fois de savoir qui est violent et qui est violenté. Si l’on veut bien faire preuve d’honnêteté intellectuelle et de clairvoyance, il est évident que c’est le Peuple Congolais dans son ensemble qui subit toutes sortes d’actes barbares. Les images, les livres et les rapports sérieux qui confirment mon propos existent et sont à la disposition du monde entier qui s’illustre lui dans un silence assourdissant.

 

Il est de notoriété internationale – et certains ont tendance à l’oublier - que c’est le Congo qui a été agressé par une coalition étrangère alors qu’il n’était en guerre contre aucun pays au monde. Face à cette offensive, nous avons droit à la légitime défense. Notez enfin que cette parade qui se traduit par des manifestations, des cris de colère, des injures justifiés envers les dirigeants actuels, des concerts annulés, etc. est très loin d’être directement proportionnelle à la barbarie que nous subissons depuis 1996. J’ai dis et je vous remercie !

 

Cousins Tunisiens et Egyptiens !

 

Ady LONDOLE : Que vous inspirent les événements en Tunisie et en Egypte ?

 

Rolain MENA : Le temps des hommes forts est désormais consommé. Il nous faut en Afrique en générale et au Congo en particulier des institutions fortes et des hommes probes et responsables. Les propos du Président OBAMA à ce sujet me vont tout à fait.

 

Nous sommes en face de l’ère des Peuples véritablement souverains. Bravo donc à nos cousins Tunisiens et Egyptiens qui sont des exemples à suivre. Et je suis certains que d’autres Peuples vont emboiter le pas. En tous cas c’est mon souhait pour le Congo.

 

Nous dirigerons demain ce pays !

 

Ady LONDOLE : Certains disent qu'à part vous en prendre constamment à Joseph KABILA, vous n'avez aucun projet de société pour le Congo alors comment voulez-vous le diriger ?

 

Rolain MENA : En tous les cas, que ceux qui tiennent ce genre de propos pour distraire les Congolais dans le but de les détourner de l'essentiel qui est de libérer d'abord le Congo, sachent qu’ils ont raison de sous-entendre que nous dirigerons demain ce pays. Et lorsque je dis nous, je parle des Congolais. Et cela se fera bien plus vite qu’ils ne le pensent.

 

Oui les Congolais dirigeront à nouveau eux même leur propre pays car DIEU en a décidé ainsi. Celui qui se fait appeler Joseph KABILA est une erreur de l’histoire et les erreurs se corrigent.

 

Je veux dire par là que le projet de massacrer les Congolais, de piller leur terre et de revendre aux plus offrants tend vers sa fin. La mascarade et la recréation cesseront simultanément et la RDC renaitra de ses cendres. Foi de patriote !

 

La vérité rien que la vérité !

 

Ady LONDOLE : Revenons à vous. Une autre question revient souvent concernant votre propre nationalité. Vous seriez originaire du Congo Brazzaville voisin donc vous même un étranger selon les membres du PPRD. Alors pourquoi refuser un autre étranger à la tête du Congo si ce dernier travail bien ?

 

Rolain MENA : Je suis de nationalité RD Congolaise. J’ai une très grande affection pour le Congo Brazzaville le pays d’où ma mère est originaire et un AMOUR plus grand encore pour la RDC le pays où mon père est né et dans lequel j’ai vu moi même le jour.

 

Ces sentiments qui sont ancrés au plus profond de moi, ne sont pas feints.

 

Ainsi, prétendre que je suis un étranger démontre d’une profonde méconnaissance de l’histoire des migrations des peuples formant le Royaume KONGO. Ce qui est un comble pour les quelques gens qui soutiennent la bande qui dirige actuellement la RDC.

 

Les Congolais savent exactement qui je suis, d’où je viens et qui sont mes géniteurs. C’est l’essentiel et l’autorité morale du clan que vous nommez ne peut pas en dire autant. C’est ce qui fait la différence.

 

Ceci dit, le problème ne concerne pas les étrangers. Nous sommes un Peuple hospitalier et nous l’avons prouvé par le passé et encore actuellement nous continuons d’accueillir divers populations qui vivent et s’enrichissent sur notre sol. C’est très bien.

 

Par contre, nous avons en RDC plus de 400 ethnies et assez de complications identitaires pour revenir en rajouter en trompant son monde et en utilisant des voies malsaines, infectes et tordues. Ce n’est pas cela que j’appel travailler bien !

 

Je pense ici à ceux qui viennent faire des révérences malsaines et sournoises devant la sépulture du feu Président Laurent Désiré KABILA alors qu’ils ont joué un rôle d’une importance capitale dans son assassinat qui reste à ce jour un mystère pour les esprits non avertis. Je fais allusion également aux cinq chantiers qui sont de la poudre de perlimpinpin en aval alors qu’en amont le Congo se vend à vil prix par les tenants actuels du pouvoir et leur autorité morale et je pense à d’autres choses encore qui sont dans notre mémoire collective.

 

Ce qui compte et c’est le plus important, c’est de respecter le peuple Congolais en lui disant la vérité et rien que la vérité afin que ce dernier puisse prendre les bonnes décisions qui cuirasseront ses intérêts. Le Président Nicolas SARKOZY l’a fait pour les Français et le Président Barack OBAMA qui a été jusqu’à présenter son acte de naissance sur lequel il est stipulé « père africain » l’a fait pour les Américains. Pourquoi est ce que les Congolais n’ont pas le droit à cette vérité ? Pourquoi continuer à tromper le Peuple Congolais à tout va ? Réponse : dans le but de le conduire à la mort, à la perte de sa terre et de sa souveraineté ! Voila où se situe le mal, le reste c’est de la distraction !

 

Ceci dit - malgré cet éclair de lucidité qui leur permet de constater brusquement que leur chef est effectivement un étranger - que les quatre ou cinq adulateurs de la bande au pouvoir ne s’imaginent pas que leur propos m’émeut car je ne renierai pour rien au monde ma chère Maman (paix à son âme), cette femme extraordinaire qui comme toutes les mères, a frôlé la mort pour me mettre au monde et a sacrifié son propre confort pour faire de moi ce que je suis devenu.

 

Dissimuler ses véritables origines est un profond manque de respect envers le Peuple Congolais pour lequel je me bats. Que les choses soient claires. Je veux demain occuper un rôle politique important dans mon pays – si mon Peuple le veut bien, m’accepte tel que je suis, le demande - car j’ai des idées et une vision pour l’essor du Congo et pour le confort des Populations Congolaises. Et cela j’y pense tous les jours. Non seulement en me rasant - pour reprendre la formule d’un homme célèbre - mais à chaque fois que je me vois dans un miroir.

 

Pour autant, ce n’est pas parceque j’ai cette ambition, cette faim, ce désir d’avenir pour mon Pays et mon Peuple que je vais cacher le lien existant entre ma mère chérie et moi.

 

Renier sa génitrice, ses parents ici bas, est une abomination aux yeux de l’ETERNEL.

 

Et par ces mots, je veux rendre un hommage particulier et appuyé aux femmes qui ont subies un lourd tribut dans le génocide contre le Peuple Congolais et à toutes ces femmes qui se battent avec abnégation pour l’avènement d’un Congo nouveau où il fera bon vivre pour tout le monde.

 

La lutte continue !

 

Ady LONDOLE : Merci monsieur MENA pour cet hommage que vous rendez à la femme. Votre mère là où elle est, doit être fière de vous. Merci également pour votre loyauté et pour votre disponibilité. C’est par ces mots que je clôture mon interview. Aux Congolais de juger et cela va dans le sens de votre discours et de votre démarche politique.

 

Rolain MENA : Merci à vous mon cher compatriote et frère Ady LONDOLE et bonne continuation à vous dans votre métier de journaliste. Que DIEU vous bénisse.

 

 

Les Congolais sont prêts d’élire leurs dirigeants cette année - Gare au report des élections !

$
0
0

Créé le 25 -03-2011 à 01h20 | AFRIQUE REDACTION | REDACTEUR EN CHEF : ROGER BONGOS | SITE PANAFRICAIN |  ACTUALITE | RDC | Mis à jour le vendredi 25 -03-2011 à  01 h20 | AFRIQUE REDACTION

PAR : LA TEMPETE DES TROPIQUES 

 


La communauté internationale doit s’interdire d’être complice de la prolongation de souffrances de tout un peuple payer une prime à un ordre politique ayant lamentablement failli à sa mission. Beaucoup d’informations, aussi contradictoires les unes que les autres, font actuellement état d’Un complot boutiqué au début de ce mois de mars en Afrique du Sud pour reporter les élections majeures très attendues cette année à d’autres échéances qui resteront à déterminer dans l’avenir.
D’après les mêmes informations, ce complot est l’oeuvre des politiques congolais convaincus que lesdites élections déboucheraient sur un chaos sans précédent si elles se déroulaient cette année aux échéances prévues sans avoir rempli certains préalables obligatoires, nécessaires et suffisants au niveau de leur conception et surtout, à celui de leur organisation matérielle.
Il est tout de même curieux de constater que la majorité des politiques qui soutiennent la démarche tendant à reporter la tenue de prochaines élections majeures appartient au groupe de personnalités qui exercent présentement l’effectivité du pouvoir au pays et à qui, du reste, incombe jusqu’ici la responsabilité de remplir les préalables obligatoires, nécessaires et suffisants dont il est question pour tenir lesdites élections aux échéances prévues.
Concernant justement les préalables, les politiques qui soutiennent le report des élections invoquent sans rire la question d’argent qui se poserait douloureusement à la commission électorale nationale indépendante.
Or, il nous revient que ce sont les mêmes politiques qui ne cessaient guère de prendre la parole à la radio et à la télévision pour annoncer à l’ensemble de la nation que le gouvernement avait dégagé 200 millions de dollars américains en 2010 et qu’au cours de cette année 2011 le budget de l’Etat prévoyait de disponibiliser une bagatelle de 350 millions de dollars américains pour le compté de la Commission électorale nationale indépendante!
Où serait-donc passé tout cet argent mis de côté pour organiser les élections cette année ? Les politiques qui seraient en train de négocier le report de ces élections se sont-ils donné la peine d’intégrer cette troublante question à leur débat ?

Gare à ceux qui négocieraient …

Il n’est pas de honte à affirmer aujourd’hui que les congolais dans leur écrasante majorité sont tout à fait prêts à aller aux élections cette année comme prévu car ils sont déterminés à en finir une bonne fois pour toutes avec la tyrannie, l’insécurité et la misère !

Gare donc aux politiques qui négocieraient le report de ces élections au moment où elles doivent se tenir pour sanctionner les élus d’hier qui ont failli à l’exercice de leur mandat.
Il est impensable et indécent que les hommes et les femmes au pouvoir puissent chercher à s’y accrocher en invoquant leur impéritie, leur insouciance, leur manque de patriotisme, leur manque d’altruisme et leur turpitude.

Il est également impensable et indécent que des leaders politiques se réclamant de l’opposition puissent chercher à combiner avec les hommes et les femmes au pouvoir en vue d’arracher, le respect sine die des élections que la “nation appellent pourtant de tous ses voeux.
Il semble que des gouvernements étrangers accourent de tous côtés pour aider à la concrétisation du report de ces élections. Nous disons tout de suite qu’il s’agit là d’une entreprise criminelle dont doivent se garder les gouvernements ayant souscrit à la déclaration universitaire de droits de l’homme.
C’est ici aussi le lieu d’inviter la Communauté internationale à s’interdire d’apporter quelle que caution que ce soit à cette démarche insolite car cela équivaudrait à accepter la prolongation de souffrances imposées à tout un peuple, un aval à une prime à payer à un ordre politique ayant lamentablement failli à sa mission au terme de son mandat !

Bamporiki Chamira

Sept jours après l’ouverture de la session parlementaire ordinaire de mars 2011

$
0
0

Créé le 25 -03-2011 à 01h20 | AFRIQUE REDACTION | REDACTEUR EN CHEF : ROGER BONGOS | SITE PANAFRICAIN |  ACTUALITE | RDC | Mis à jour le vendredi 25 -03-2011 à  01 h20 | AFRIQUE REDACTION

PAR : LA TEMPETE DES TROPIQUES

 

 

Evariste Boshab devient président de l'Assemblée nationale

 

Les démons de l’absentéisme des députés se réveillent. Sur les 500 membres de l’Assemblée nationale, seuls 150 se sont présentés à la plénière d’hier. 350 députés nationaux ont brillé par leur absence à la séance plénière programmée hier mardi 22 mars en la salle des congrès du palais du peuple, siège du parlement de la République.


Ce relâchement a mécontenté les observateurs de la scène politique du Congo démocratique qui avaient pourtant salué l’adoption, six jours après l’ouverture officielle de la session 2011, du calendrier de cette session ainsi que la répartition des matières y afférentes, croyant que le sens d’abnégation et d’assiduité attendu des membrés de la chambre basse avait gagné ces derniers.


C’est autant dire que les députés ont intérêt à marquer d’une pierre blanche la dernière session de leur législature, s’ils tiennent à conserver la confiance de leurs électeurs et avoir la chance d’être réélus.

La meilleure façon de gagner ce pari, c’est d’examiner et de voter plus de lois qu’ils ne l’ont fait au cours de précédentes sessions, en privilégiant les matières les plus sensibles inscrites au calendrier.


Sous cet angle, l’examen et l’adoption du projet de loi portant criminalisation de la torture inscrit à l’ordre du jour de la plénière d’hier avait suscité beaucoup d’espoirs au sein de l’opinion, à telle enseigne que personne ne pouvait s’imaginer que les élus du peuple se permettraient de boycotter cette séance qui a été enfin suspendue, parce que le quorum n’était pas atteint.

En finalisant ce projet de loi, les membres de la chambre basse auront contribué à jeter les bases du respect des droits de l’homme dans un pays classé parmi les Etats où la dignité de la personne humaine est loin d’être respectée et où les tortures font des morts et même des victimes innocentes.
La commission politique, administrative et judiciaire (PAJ) a bien fait de déposer le rapport de ce projet de loi au bureau de l’Assemblée nationale, après sa première lecture au sénat.


Il appartient maintenant aux députés d’apporter leur pierre pour que la loi portant criminalisation de la torture soit envoyée au chef de l’Etat pour promulgation, après avis favorable de la Cour suprême de justice (CSJ).
Ces observations concernent aussi la proposition de loi portant suppression des travaux forcés qui a été inscrite a l’ordre du jour de la plénière d’hier.
Le secteur professionnel de la République Démocratique du Congo est émaillé de plusieurs abus allant jusqu’à chosifier les employés.
Les menaces et mouvements de grève enregistrés au sein de grève enregistrés au sein de l’Office national des transports (ONATRA), dans les écoles publiques, … auxquels il faut ajouter la grève larvée des agents et fonctionnaires de l’Etat et les licenciements massifs expliquent à suffisance le calvaire des travailleurs Congolais.
Souhait des congolais est de voir leurs élus se mettre au travail à partir de la plénière d’aujourd’hui, en sachant que les avances ont déjà pris fin.

Marcel Tshishiku

Coupes interclubs de la CAF: Les clubs congolais invités à préparer avec sérieux les matches retour

$
0
0

Créé le 25 -03-2011 à 01h20 | AFRIQUE REDACTION | REDACTEUR EN CHEF : ROGER BONGOS | SITE PANAFRICAIN |  ACTUALITE | RDC | Mis à jour le vendredi 25 -03-2011 à  01 h20 | AFRIQUE REDACTION

PAR : LA TEMPETE DES TROPIQUES 

 

Nombre d’observateurs de la scène du football congolais invitent les clubs représentatifs de la République démocratique du Congo en compétition interclubs de la confédération africaine de football, CAF en sigle, à préparer avec tous les sérieux la manche retour.


Ayant connu des fortunes diverses, les clubs congolais doivent oublier le résultat enregistré à la manche aller et se mettre au travail de manière à faire un bon résultat lors du second match.
Vainqueurs de la première Joute à la maison (3-1 et -), le TP Mazembe, à la Ligue des Champions, et le FC Saint Eloi Lupopo, à la Coupe de la Confédération, se rendront ainsi à Dar Es-Salam, en Tanzanie et en Angola en Zambie avec la mission de ramener la qualification que les sportifs congolais souhaitent de tout leur voeu.
La tâche sera certes difficile pour Lupopo surtout, mais celui qui veut, peut.
Le DC Motema Pembe qui a ramené un nul (1-1) de son déplacement à Kampala, en Ouganda, contre Victors FC à la Coupe de la Confédération ne doit pas dormir sur ses lauriers. Il doit, au contraire, se dire que ce qu’il a pu faire à Kampala, Victors FC peut également le faire à Kinshasa.
Une interpellation donc pour les vert et blanc qui doivent se concentrer sur la préparation, réparer les failles et monter des stratégies pour passer l’étape ougandaise.
La mission la plus difficile est celle de l’AS V.Club qui se déplacera dans l’enfer de Garoua où l’attendra de pied ferme Coton Sport du Cameroun qui partira sur une avance d’un but acquis à Kinshasa.
L’inquiétude c’est le visage présente à Kinshasa par les Dauphins, noirs que d’aucuns n’ont pas reconnus  tant dans la réception, le contrôle du ballon, dans l’occupation et le placement sur le terrain que dans la production du jeu et l’agressivité.
Ce à quoi l’entraîneur Chris O’Lungh’i doit s’atteler pour réparer les brèches et mettre en place un ensemble prêt pour la bataille de Garoua. Il s’agit d’une question de vie ou de mort les Dauphins Noirs doivent se préparer en conséquence pour pouvoir aller s’attaquer à la forteresse de Garoua et conquérir la qualification. Sinon, Ils vont disparaître.

Jenko

Nord-Kivu : la guerre a forgé le mental de la population

$
0
0

 

Créé le 25 -03-2011 à 01h20 | AFRIQUE REDACTION | REDACTEUR EN CHEF : ROGER BONGOS | SITE PANAFRICAIN |  ACTUALITE | RDC | Mis à jour le vendredi 25 -03-2011 à  11 h20 | AFRIQUE REDACTION

PAR : SYFIAGRANDS LACS 

Dans le Nord-Kivu, au sud du territoire de Lubero, les populations qui ont enduré les souffrances des années de guerre durant la dernière décennie se sont forgé un mental fort. Sous la houlette d’une société civile locale dynamique, elles n’hésitent pas à se mobiliser pour interpeller les autorités, notamment sur la situation sécuritaire dans la région.


La grande salle polyvalente de la cité de Kirumba, au nord de Goma, est pleine de monde ce dernier samedi de janvier. Des citoyens écoutent, l'air calme, un député national élu de la région, venu leur expliquer la dernière révision de la Constitution. Celle-ci a notamment modifié le mode du scrutin présidentiel : un seul tour à présent au lieu de deux auparavant. Tout à coup, la foule s’agite : "Non ! Vous mentez", "Vous êtes corrompu !". Le député perd son sang froid et, conspué, finit par quitter la salle dans la bousculade.
Non loin de là, dans la cour du bureau municipal, on aperçoit encore la terre retournée d’une fosse mal recouverte. Il y a quelques mois, pour protester et interpeller les autorités face au climat persistant d’insécurité, la population en colère a voulu y enterrer une femme tuée par des bandits armés. Début mars, la cité a participé à une opération ville morte pour réclamer le départ du contingent de l’armée (FARDC) basé sur place, après l’assassinat d’un commerçant de la place…

Agir dans la non-violence

Tous ces mouvements de colère sont le signe de l’éveil de la population observé ces dernières années dans cette région de l’est de la RD Congo. Confrontés à de longues années de guerre, les habitants se sont en effet forgé un mental fort pour pouvoir faire face à toute épreuve. À Kirumba, Kayina, Knyabayongo et dans tous les autres villages du sud du territoire de Lubero, ils n’hésitent plus à faire entendre leur voix, souvent de manière pacifique, pour que les autorités répondent à leurs attentes. "On ne supporte plus que les choses se passent comme avant. Si nous avons des autorités établies, elles doivent nous assurer la sécurité, car elles sont là pour cela…", explique ainsi Kasereka Muliwavyo, un vendeur de rues.
La présence d’hommes en armes dans cette région fortement militarisée n’est pas toujours un gage pour la sécurité des populations. Chaque mercredi soir, les membres de la coordination de la société civile locale se réunissent donc pour discuter de la situation sécuritaire de leur cité. À l'issue de ces séances, ces simples citoyens, recrutés parmi les enseignants, les étudiants ou les agriculteurs, formulent des propositions concrètes auprès des autorités. "Ces rencontres permanentes permettent d’anticiper certains événements", explique Dady Kasay, rapporteur du comité de coordination.
Dans tous les villages où la société civile est organisée en petits noyaux, ses membres agissent de la même façon. Ils établissent des rapports sur chaque situation, les transmettent à la coordination qui décide des actions à mener. Des marches de protestation, pétitions ou grèves généralement très suivies sont organisées. "Les populations croient en nous puisque nous mettons les pouvoirs publics devant leurs responsabilités, dans la non-violence comme la Constitution nous l’autorise", observe Jacques Shangila, vice-président du comité.

Militer pour la population

Sur les antennes de la petite radio locale, sont diffusées des émissions sur les droits de l’homme et les valeurs civiques. Des rencontres sont aussi organisées dans la salle polyvalente. "À chaque occasion, nous faisons prendre conscience aux citoyens de leurs droits et de la nécessité de respecter les valeurs républicaines", témoigne Dady Kasay. Quand les députés de la région viennent passer leurs vacances parlementaires, ils savent qu’ils doivent rendre compte de leur mandat aux populations qui les ont élus. "C’est un devoir de leur parler de nos activités parlementaires et c’est elles qui nous le demandent", affirme le député Jérôme Lusenge qui dit apprendre beaucoup de choses par ces contacts.
Les activistes de la société civile, souvent traités "d’agitateurs qui cherchent le pouvoir" par les autorités locales, font de leur mieux pour que les actions qu’ils mènent restent non violentes. "Des voyous se mêlent des fois à nos manifestations pour faire des casses, mais on les dissuade vite et parfois on les arrête pour éviter que notre action ne dérape", raconte Ézéchiel Kihongo. "Nous militons pour la population et chaque fois que les autorités veulent nous embarquer dans leur logique, nous nous en remettons au peuple. C’est à cause de cela qu’on ne se comprend pas", estime Dady Kasay.


Mayobo attaqué à une heure du matin sur la route Cogelos

$
0
0

Créé le 25 -03-2011 à 01h20 | AFRIQUE REDACTION | REDACTEUR EN CHEF : ROGER BONGOS | SITE PANAFRICAIN |  ACTUALITE | RDC | Mis à jour le vendredi 25 -03-2011 à  11 h20 | AFRIQUE REDACTION

PAR : CONGONEWS

 



Godefroid Mayobo a fait l’objet d’une attaque à mains armées dans la nuit du mardi 22 au mercredi 23 mars. Le secrétaire permanent du PALU a eu la chance de s’en tirer sain et sauf en compagnie de son garde du corps et de son chauffeur. Il est une heure du matin lorsque l’ancien ministre délégué à la Primature prend la route du quartier Cogelos, la concession lotie pour les professeurs de l’Université de Kinshasa derrière le Plateau des professeurs, pour regagner son domicile. Chef des travaux à la Faculuté de Polytechnique, le très dogmatique Mayobo a longtemps vécu dans une modeste villa au Plateau des professeurs. Il en est parti en 2007 pour occuper la nouvelle maison construite dans la concession Cogelos.
Ici tout le monde le connaît. Comme enseignant et comme une des grandes figures publiques du PALU d’Antoine Gizenga Fundji. Une notoriété qui suffit pour sécuriser le bras droit de Gizenga jusqu’à cette nuit du 23 mars ou sa voiture est tombée dans une embuscade. Sur l’étroite piste en sable qui mène à Cogelos, le chauffeur est surpris par une voiture qui barre toute la voie. Le temps pour le garde de descendre pour aller s’enquérir de la situation, celui-ci est maîtrisé par cinq hommes armés qui ont jailli de le broussaille plongée dans une obscurité à couper au couteau. Il n’a pas encore réalisé ce qui se passe que son arme est déjà arrachée et lui-même placardé au sol. Le chauffeur et sort VIP de passager sont, à leur tour, descendus de la Nissan Patrol 4x4, la même offerte à crédit aux Députés nationaux pour 35.000 dollars. Tout le contenu des poches de Mayobo et de la Jeep, téléphones, argent et documents de travail, a été emporté.
L’ex-quasi directeur de cabinet du premier ministre Antoine Gizenga s’en est remis à Dieu quand il a vu ses assaillants embarquer dans la voiture sans avoir cherché à s’en prendre à lui physiquement.
Des jeunes pro-PALU du quartier Cogelos ont promis de manifester, sur place, ce vendredi en soutien à celui qui est considéré comme un « bienfaiteur » dans ce nouveau quartier à peine habité et dépourvu d’eau et d’électricité.

Patrick G.Bomboka

La VSV déjoue le jeu du gouvernement rd-congolais

$
0
0

Créé le 25 -03-2011 à 01h20 | AFRIQUE REDACTION | REDACTEUR EN CHEF : ROGER BONGOS | SITE PANAFRICAIN |  ACTUALITE | RDC | Mis à jour le vendredi 25 -03-2011 à  11 h20 | AFRIQUE REDACTION

PAR : CONGONEWS 

 



L’ONG, la voix de sans voix de floribert Chebeya, s’oppose à toute arrestation des prévenus suspects mêlés à l’attaque de la résidence du chef de l’Etat, intervenue le 27 février dernier 2011. Arrestation que la « voix des sans voix » juge arbitraires du fait que les services de sécurité et des renseignements accrédités pour mener les enquêtes ont faillis à leurs responsabilités respectives.

En cause, les présumés assassins présentés à l’opinion publique, par la police nationale congolaise. Plusieurs familles des présumés assassins se sont plaintes auprès de la VSV il y a de cela deux semaines passées, à son siège, situé dans la commune de Lingwala en face du palais du peuple.
Elles ont soutenu que leurs parents arrêtés ne sont que des paisibles et innocents citoyens qui vaquaient à leur préoccupation, ne pouvaient pas présumer de la situation sécuritaire qui prévalait dans la capitale le dimanche 27 février dernier. Ces arrestations, sont qualifiées par Doly Ibefo d’arbitraires.
Plusieurs compatriotes innocents ont fait l’objet de ces actes arbitraires selon Doly, il s’agit notamment des étudiants, des femmes maraîchères, des enfants de la rue, et des vendeurs ambulants.
La VSV, qui a fait le constat d’arrestation brusque et arbitraire voire brutale a demandé auprès du gouvernement central de la Rd-congo, que certains de ces compatriotes incarcérés à tort soient relâchés par l’appareil militaro-politique. Les membres de ces familles dont les parents sont inculpés ont fait la queue au siège de la VSV. Et chaque famille a eu à présenter l’identité d’un membre de sa famille incarcéré arbitrairement. Identité qui prouverait leur innocence a expliqué Doly Ibefu.
En outre la VSV, suivra de près le procès de Chebeya, et défendra avec la dernière énergie les droits de son défunt président et de l’association pour que les coupables soient traduits en justice, a conclu Doly Ibefu, joint par téléphone par les reporters de Congonews.

Yves Buya

L’Asadho pour le couplage des élections présidentielles et législatives de 2011

$
0
0

Créé le 25 -03-2011 à 01h20 | AFRIQUE REDACTION | REDACTEUR EN CHEF : ROGER BONGOS | SITE PANAFRICAIN |  ACTUALITE | RDC | Mis à jour le vendredi 25 -03-2011 à  11 h20 | AFRIQUE REDACTION

PAR : CONGONEWS 

 



L’Association Africaine de Défense de droit de l’homme, Asadho, milite pour le couplage des élections présidentielle et législative, affirmé le vice-président de l’Asadho, Georges Kapambia. Selon lui, le président élu devrait nécessairement prêter serment devant les deux chambres du Parlement renouvelées réunies en congrès. Comment un président élu prêterait-il serment devant un Parlement illégitime, s’est il offusqué.

« Aucune raison ne peut justifier le découplage des élections entre les présidentielles et les législatives », a rajouté Georges Kapiamba. Pour lui, ce n’est pas un problème d’ordre budgétaire car le pouvoir en place avait déjà soutenu que 300 millions de USD étaient disponibles pour organiser les prochaines élections.
Malheureusement, l’Asadho constate une mauvaise volonté manifeste de la part du pouvoir d’organiser les élections.
Si tel est le cas soutient cette organisation des droits de l’homme, le pouvoir ou le régime en place va priver la population congolaise de son droit légitime d’élire ses représentants à tous les nivaux, a poursuivi Georges Kapambia.
Pour l’Asadho, « le peuple Rd-congolais a tant souffert et les élections sont le seul moyen de sortir la population dans la misère ». L’Association Africaine des défenses de droit de l’homme entend veiller à ce que les élections se tiennent dans le délai constitutionnel comme prévu par la constitution.
L’ASADHO est contre certification des résultats des élections par la Monusco parce que, soutient-elle, le cas de la Rd-congo est différent de celui de la Côte. « Les ivoiriens  avaient signé les accords de Ouagadougou, qui stipulaient, la certification des résultats par L’onuci, mission des Nations Unies pour la paix en cote d’ivoire. Mais tel n’est pas le cas de la Rd-congo », soutient Kapiamba. L’Asadho souhaite le prolongement de la Monusco avec modification de mandat pour étendre l’assistance sécuritaire aux opposants et autres leaders des partis politiques jusqu’en juin 2012 a renchérit, George Kapambia. Et à l’Asadho de rappeler les recommandations formulées à l’endroit du gouvernement Rd-congolais sur l’allocation d’un budget conséquent, le respect strict de l’indépendance de la CENI qui par ailleurs doit assumer pleinement ses prérogatives constitutionnelles. Au cas contraire, affirme l’Asadho, la population doit prendre ses responsabilités comme souverain primaire, par des marches pacifiques, par exemple, telles que prévues par la constitution.
Le vice président de l’Asadho, Georges Kapiamba, confirme la détermination de son organisation à remplir pleinement son rôle comme ONG citoyenne et infatigable dans le combat pour l’instauration de la démocratie en Rd-Congo, la préservation et la promotion de la dignité humaine.

Yves Buya

Rd-Congo 11ième pays le plus tuberculeux au monde

$
0
0

Créé le 25 -03-2011 à 01h20 | AFRIQUE REDACTION | REDACTEUR EN CHEF : ROGER BONGOS | SITE PANAFRICAIN |  ACTUALITE | RDC | Mis à jour le vendredi 25 -03-2011 à  11 h20 | AFRIQUE REDACTION

PAR : CONGONEWS 

 



Dans le cadre de la journée internationale de lutte contre la tuberculose le 24 mars, le Programme national a organisé une série d’activités à Kinshasa sous le thème « en route contre la tuberculose, transformer la lutte pour parvenir à l’élimination de la tuberculose » au terrain municipal de Bandalungwa.

La Rd-Congo est classé onzième pays sur vingt-deux pays le plus touchés au monde par la tuberculose.
Le pays de Lumumba se classe quatrième en Afrique. « La tuberculose est un problème de santé publique en Rd-Congo », selon l’Organisation mondiale de la santé, OMS.
Selon les statistiques, la tuberculose atteint environ cent milles personnes chaque année dont près de 90% sont en âge de production.
Pour le Programme national de lutte contre la tuberculose, cette maladie constitue une barrière pour le développement du pays.
L’orientation des suspects de la tuberculose vers les structures de soins appropriés et l’accompagnement des malades sont des éléments essentiels pour prévenir la tuberculose. Les amis, les membres des familles et l’implication des leaders des communautés sont nécessaires dans la prise en charge des tuberculeux, explique le directeur national du PNLT, Dr Jean Paul Okiata. « En 2010, le pays a notifié cent dix-neufs milles cas de tuberculoses et soixante trois milles sept cents nouveaux cas de tuberculose ont été guéris », poursuit-il.

A l’occasion, les dirigeants du PNLT ont remercié toutes les personnes et organisations qui participent activement à la lutte contre la tuberculose. Le représentant de l’Organisation mondiale de la santé, OMS, le Dr Matthieu Kamwa, a réaffirmé sa confiance au gouvernement rd-congolais.
Kamwa promet que son organisation fera un appel de fonds nécessaires auprès des différents partenaires en santé afin de garantir l’accès gratuit aux soins médicaux pour les malades de la tuberculose.
Pour sa part, le patron de la Santé, Victor Makweng Kaput, a tout de même reconnu que la tuberculose est une maladie qui tue des congolais. D’où il faut conjuguer beaucoup d’efforts, dit-il, pour l’éradication totale de la tuberculose dans le proche avenir, affirme Victor Makweng Kaput.

Yves Buya

USAID/PROJUSTICE organise trois jours d’atelier à l’intention des magistrats

$
0
0

Créé le 25 -03-2011 à 01h20 | AFRIQUE REDACTION | REDACTEUR EN CHEF : ROGER BONGOS | SITE PANAFRICAIN |  ACTUALITE | RDC | Mis à jour le vendredi 25 -03-2011 à  11 h20 | AFRIQUE REDACTION

PAR : CONGONEWS



L’USAID par le biais de son projet PROJUSTICE organise un atelier sur la mise en œuvre de la carrière et de la procédure disciplinaire des magistrats à l’hôtel Venus dans la commune de la Gombe. L’atelier qui s’est ouvert le mercredi 23 mars dernier a connu la présence des plusieurs autorités politico, militaires et judiciaires de la place.

L’USAID/Projustice se donne la mission de pourvoir une assistance technique au conseil supérieur de la magistrature, CSM, aussi bien dans la mise en pratique des critères transparents pour le recrutement, la sélection des nouveaux magistrats et un système de promotion dans la carrière y compris une évaluation périodique des exigences ainsi que des procédures disciplinaires adéquates que dans l’application rigoureuse de la procédures disciplinaires des magistrats.
Dans son objectif général, l’USAID/Projustice veut contribuer à l’instauration d’un système cohérent et harmonieux pour le recrutement, la mutation, les signalements, le détachement, la retraite, la démission… ainsi qu’à une meilleure application de la procédure.
Comme objectif spécifique, Projustice tient à garantir le droit à toutes personnes ou groupe des personnes et institutions de voir leurs causes jugées par les juges compétents, indépendants et impartiaux. En deuxième lieu, le projet tend à garantir le droit à l’égalité entre toutes les personnes qui aspirent à des occuper une fonction dans la magistrature, à favoriser la sélection des meilleurs candidats à chaque fonction de la magistrature et promouvoir une meilleure connaissance de la procédure disciplinaire des magistrats. Tous ces objectifs vont permettre l’identification des problèmes liées à la carrière des magistrats, la maîtrise des effectifs et les besoins en ressources humaines est anticipés, l’amélioration de la qualité de la justice. Dans son mot d’ouverture, le Premier président de la Cour suprême de justice et Premier Président du Conseil supérieur de la magistrature a salué la présence de tous les participants.
Et de signaler que cette présence des membres du CSM constitue un honneur et un motif de fierté avant de remercier le travail abattu par les organisateurs. «Mes remerciements s’adressent également à l’USAID et au projet Projustice qui ne ménage aucun effort pour les renforcements des capacités des acteurs judiciaires non seulement par l’organisation des ateliers de travail mais aussi par la mise à la disposition de la justice des acteurs judiciaires et des justiciables des outils de travail de référence très appréciables», indique le Premier Président Kitoko Kimpele.
Pour qui la discipline et l’éthique sont des éléments essentiels pour que notre justice marche. «C’est pour cette raison que la conduite du magistrat a beaucoup préoccupé le législateur en ce qui concerne tout manquement par un magistrat au devoir de son état», avance t-il.
Avant de reconnaître que la justice disciplinaire bien que consacrée est étouffée par le dysfonctionnement du CSM depuis l’entrée en vigueur de la nouvelle loi portant statut des magistrats et celle portant organisation du CSM.
«Si les premières fautes disciplinaires dont le CSM par ses chambres provinciales sont déjà en instruction ont déjà connu des décisions, il y a lieu de reconnaitre que la procédure disciplinaire des magistrats et encore ignorée du grand public», soutient le premier Kitoko.
Ce dernier estime qu’il y a lieu de reconnaitre les mérites des présentes assises car les participants auront certes l’occasion de suivre attentivement des communications importantes sur l’état actuel de la carrière de magistrat avant de comprendre le concept de celle- ci. «Nos partenaires de l’USAID par le projet Projustice ont pris une avance et ont apprêté un projet de réflexion dénommé « Guide de procédure disciplinaire des magistrats » qui nous sera communiqué et que nous enrichirons pour le bien être de notre justice», a conclu le premier président.
L’atelier va se clôturer ce vendredi 25 en la salle de conférence de l’hôtel Venus.

Chanchan Mutupa

Viewing all 14381 articles
Browse latest View live