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Channel: AFRIQUE REDACTION . L'information en continu ! Afrique au cœur de l’actualité...Infos News sur la RDC, les brèves de la dernière minute. Synthèse sur l’actu internationale. rdcongo-kinshasa, Nord et Sud KIVU, Kinshasa, Bas Congo, Dongo, Equateur, Maniema, Lubumbashi, les deux Kasai. Rédacteur en Chef : BONGOS Roger
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Journée mondiale de l’eau : 70% de la population privée d’eau potable à Kananga

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Créé le 25 -03-2011 à 01h20 | AFRIQUE REDACTION | REDACTEUR EN CHEF : ROGER BONGOS | SITE PANAFRICAIN |  ACTUALITE | RDC | Mis à jour le vendredi 25 -03-2011 à  11 h20 | AFRIQUE REDACTION

PAR : URUHU 

 



Dans certaines villes de la République démocratique du Congo, la majorité de la population n’a pas accès à eau potable. A Kananga, au Kasaï Occidental, le responsable provincial de service d’hydraulique rural affirme que 70% de la population sont privés d’eau potable. Au Bas Congo, la situation est pire : 6% seulement de la population boit de l’eau potable. Le thème retenu cette année pour la célébration de la journée mondiale de l’eau: “ L’eau pour les villes », sonne creux dans de nombreuses villes de la RDC.
Par manque d’eau potable, la population du territoire de Mweka, situé à 250 Km de la ville de Kananga, se contente des eaux de pluie. Les ménagères profitent de ce moment pour faire des réserves.
Des familles entières se mobilisent et accourent vers de grands bâtiments de la cité pour recueillir les eaux de la pluie qui coulent des toitures de ces immeubles.
“Cette eau nous sert préparer, à faire la lessive, prendre le bain, et à boire. Nous profitons pour faire des réserves dans des récipients qui nous aideront pendant cinq jours, “reconnaît Bindi Brigitte, une habitante de Mweka. Le responsable de service hydraulique rurale déplore la détérioration des ouvrages d’eau dans ce territoire. Il exprime cependant la volonté de sa structure à réhabiliter ces ouvrages pour donner à la population une bonne eau.

Matadi: 6% de la population boit l’eau potable


Quinze mille personnes sur deux cent cinquante mille que compte la ville de Matadi dans la province du Bas-Congo ont accès à l’eau potable. Un responsable de la Régie de distribution d’eau (Régideso) a affirmé, mardi 22 mars, que le reste de la population est locataire auprès de ces abonnés.
Selon la même source, la vétusté du matériel, qui date de l’époque coloniale, et le manque de réhabilitation du réseau de distribution sont à la base de cette situation.
Il y e des quartiers à Matadi et à l’intérieur de la province qui ne sont pas connectés à la Régideso, notamment la cité de Luozi et Moanda où l’eau potable ne coule pas depuis quatre mois. A Matadi, explique un responsable de Régideso ayant requis l’anonymat, seules les quinze mille personnes abonnées ont accès à l’eau.
Le reste des habitants sont des locataires auprès de ceux qui sont connectés. La Régideso établit la facture à ces 6%. Ceux-ci vont à leur tour faire payer leurs locataires. Ce qui occasionne un manque à gagner à la Régideso.
Pour remédier à cette situation, la Regideso attend la concrétisation du contrat de vingt millions de dollars américains signé en 2010 entre la Banque mondiale et la ville de Matadi. La matérialisation de ce contrat permettra à l’entreprise de réhabiliter le réseau de fourniture d’eau dans cette ville pour permettre à toute la population d’avoir accès à l’eau potable, affirme-t-il.


Kinshasa : La population confrontée à de sérieux problèmes d’eau potable

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Créé le 25 -03-2011 à 01h20 | AFRIQUE REDACTION | REDACTEUR EN CHEF : ROGER BONGOS | SITE PANAFRICAIN |  ACTUALITE | RDC | Mis à jour le vendredi 25 -03-2011 à  11 h20 | AFRIQUE REDACTION

PAR : UHURU 



De Est à l‘Ouest de la ville, les habitants de plusieurs communes de la ville province de Kinshasa connaissent des véritables problèmes d’accès à l’eau potable. A l’Ouest par exemple, le quartier Télécoms dans la commune de Ngaliema vient de totaliser près de soixante jours sans eaux de la Regideso.
A l’Est, malgré la puissance de l’usine d’exploitation de N’djili, les quartiers tels que Kinkole dans la commune de la Nsele, Kimwenza à Mont Ngafula et Mbanza-Lemba dans la commune de Lemba sont très souvent privés d’eau.
Selon la Division de distribution de Kinshasa de la Régideso, plusieurs raisons expliquent cette situation dans la capitale.
A l’est, d’après cette structure, c’est le manque d’énergie électrique qui est à la base de cette situation, indique radio okapi.
Le directeur de distribution Kin-Ouest affirme que la réalisation des travaux de routes, les problèmes énergétiques et la vétusté du réseau de distribution d’eau sont les causes de cette pénurie dans cette partie de la ville. M. Ngandu Tumangala reconnaît aussi l’incapacité pour l’usine d’exploitation de Lukunga de servir toute la population de cette partie en eau potable.
Quelques rares communes du centre de Kinshasa ne connaissent pas cependant ce problème d’accès à l’eau potable. C’est le cas des communes de Bandalungwa, Barumbu, Kintambo, Kinshasa, Lingwala, et Kalamu. Le renouvellement du réseau de distribution d’eau dans cette partie de la ville par l’Union Européenne a rendu l’eau potable accessible à tous dans ces communes.

Ituri : 5 personnes meurent des suites d’une maladie non encore identifiée

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Créé le 25 -03-2011 à 01h20 | AFRIQUE REDACTION | REDACTEUR EN CHEF : ROGER BONGOS | SITE PANAFRICAIN |  ACTUALITE | RDC | Mis à jour le vendredi 25 -03-2011 à  11 h20 | AFRIQUE REDACTION

PAR : ACP 

 

Peut être les effets de ce nouveau vaccin contre la polio !



Cinq personnes sont mortes d’une maladie non encore identifiée depuis une semaine dans la zone de santé de Laibo. C’est dans le territoire d’Aru à plus de 300 km au nord de Bunia dans la Province Orientale. Trente-huit cas ont déjà été enregistrés. Le médecin chef de zone de santé de Laido, Dr. Jacques Luate, qui adonné ces chiffres, lundi 21 mars, affirme que cette maladie se manifeste par une céphalée forte, la raideur de la nuque et la peur de voir la lumière (photophobie).
Le docteur Jacques Luate rassure que des échantillons de cette maladie sont déjà prélevés pour le diagnostique au laboratoire.
Il déplore par ailleurs le manque de médicaments nécessaires pour la prise en charge correcte des malades. De son coté, le chef de collectivité de Kaliko, Jean-Bosco Djamba, vient d’interdire les déplacements de la population dans l’aire de santé à Masi pour éviter “la propagation de cette maladie dans la région.
“Les autorités sanitaires de la zone de santé voisine d’Ariwara, elles; sensibilisent la population à travers des massages diffusés par les radios locales et les églises. Alors, ce n'est les effets de la vaccination contre la Polio ?

Dossier à suivre !

la situation réelle qui prévaut en République Démocratique du Congo, particulièrement dans le Nord-Est du pays.

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Créé le 25 -03-2011 à 01h20 | AFRIQUE REDACTION | REDACTEUR EN CHEF : ROGER BONGOS | SITE PANAFRICAIN |  ACTUALITE | RDC | Mis à jour le vendredi 25 -03-2011 à  11 h20 | AFRIQUE REDACTION

PAR : ROGER BONGOS 

 

 

  

  

  

 

 


Les Ecclésiastiques dénoncent le théâtre criminel installé à DUNGU-DORUMA

 

Mémorandum des Ecclésiastiques du Diocèse de DUNGU-DORUMA    

«Tu ne porteras pas de faux témoignage contre ton prochain» (Ex 20, 16). «La VERITE EST TETUE». 

Alerte des ecclésiastiques du Diocèse de Dungu-Doruma à l’intention du gouvernement central, aux élus du peuple tant provinciaux que nationaux de la circonscription électorale et à la communauté internationale. 

I. INTRODUCTION             

Nous, ecclésiastiques (prêtres, religieuses et religieux) du Diocèse de Dungu-Doruma, sous la conduite de notre pasteur, sommes réunis ce samedi le 22/01/2011 dans l’enceinte du presbytère de la Paroisse Cathédrale Saints Martyrs de l’Ouganda de Dungu-Uyé, afin de passer à peigne fin les différents événements qui ont martyrisé notre peuple et nous-mêmes(incursions de la LRA, assassinats, enlèvements, mutilations, etc.) culminés pour ce jour par l’assassinat de la Révérende regrettée Sœur Jeanne YENGANE, médecin optométriste par surcroît. Paix à son âme! Trop, c’est trop![1] 

II. CONSIDERATIONS       

Au terme de notre rencontre après débat, réflexion et analyse fouillée, nous émettons les considérations suivantes:

2. 1. Pour l’amour de notre peuple nous ne pouvons pas nous taire[2] face à la banalisation des faits (présence des rebelles LRA et leurs attaques) par le gouvernement central à travers ses déclarations qu’il n’y a plus que 18 éléments LRA et que ceux qui sèment la mort sont des «Bandits locaux» ou que la population a des accointances avec la LRA. 

2.2. Des indices fiables et vérifiables à notre possession nous portent à croire qu’il y a une confusion voulue et entretenue entre les tenants du pouvoir en R.D. Congo, le gouvernement Ougandais et la communauté internationale en tenant compte du slogan qui circule au sein des éléments de force d’interposition: «No Joseph Kony, No Job», soulignant ainsi la volonté délibérée de pérenniser la situation conflictuelle afin que, sur les tombes de nos frères et sœurs, qu’ils construisent leur bonheur. 

2.3. Dans les Uélés, nos forêts et savanes sont envahies non seulement par la présence des troupes armées en l’occurrence la LRA, l’UPDF et FARDC mais aussi par les éleveurs nomades communément appelés «Mbororo», brouillant ainsi d’établir la responsabilité des faits, des actes très peu louables que nous avons enregistrés, qu’on enregistre et qu’on enregistrera, sur la population et sur nous-mêmes!    

2.4. Selon l’information à notre possession, les éléments de l’UPDF sont bien équipés, en logistiques (équipement, soldes, rations) par rapport aux forces républicaines et loyalistes que sont nos frères, les éléments de la FARDC. Ces faits constituent une source de mécontentement et de désengagement. Parmi ces derniers, les membres des UPDF présents sur le territoire de la RDC, il y a des ex-LRA et aussi le haut commandement des opérations de UPDF contre la LRA est assumé par un ex-LRA, ce qui porte de nouveau en confusion et la volonté réelle d’en finir avec la LRA.

2.5. Nous sommes convaincus que la communauté internationale sait, connaît où se trouve le chef de file des rebelles Ougandais, Joseph Kony, et dispose des moyens performants, sophistiqués et modernes pour pouvoir le capturer et le mettre hors d’état de nuire afin d’arrêter de faire de notre circonscription un théâtre des atrocités légendaires et qu’il soit traduit en justice. 

2.6. Nous faisons aussi remarquer que les agents des différents organismes tant nationaux qu’internationaux bénéficient plus d’argent des bailleurs de fonds par une bureaucratie parfois sans objet que les peuples meurtri. Les malheurs des uns font les bonheurs des autres, dit-on parfois. 

2. 7. Nous constatons avec consternation le silence coupable voire complice de nos élus tant provinciaux que nationaux face aux misères des électeurs qui les ont hissés au pouvoir pour parler en leur nom.

2. 8. Nous craignons que la révision du fichier électoral puisse être hypothéquée et entravée suite à des nombreuses incursions qui sèment la torpeur dans notre entité. Les éléments de la LRA sont là. Ils sont présents. Les faits sont parlants. Il y a des morts, des blessés, des portés disparus! La vérité est têtue! Ne portez pas de faux témoignage! 

III RECOMMANDATIONS          

Eu égard à tout ce qui précède nous rappelons et recommandons:

3.1. Au gouvernement central:

•           La FARDC a pour mission de défendre l’intégrité du territoire national et les frontières et sont républicaines (cf. art. 187 et 188 de la constitution).

•           De cesser la banalisation par la négation de la présence des forces nocives (LRA) au sein de notre entité en parlant des «bandits locaux» ou d’accuser à tort la population d’être en intelligence avec les rebelles ougandais LRA.

•           De prendre des dispositions nécessaires afin d’écarter la confusion qui règne sur le terrain entre les éléments LRA, FARDC et UPDF quant à l’établissement de responsabilité des actes criminels…

•           De renforcer les éléments de la FARDC en logistiques (équipements, ration, solde, véhicules…) afin de bouter dehors l’ennemi et d’occasionner le retrait des UPDF sur notre territoire, car le Congo est un pays souverain (cf. Constitution de la RDC, exposé des motifs).

•           De créer une commission d’enquête mixte pour élucider les circonstances de la mort de la Sœur Jeanne YENGANE, afin de permettre la poursuite judiciaire de l’auteur (ou les auteurs) dans le cadre de la lutte contre l’impunité (cf. Constitution de la RDC, exposé de motifs).  

3. 2. Aux élus provinciaux et nationaux

•           Ils étaient élus par le peuple pour le peuple en sachant que la souveraineté y est investie dans le peuple et exercée directement par lui ou par ses représentants désignés au cours d’élections libres.

•           Qu’ils puissent élever leur voix face aux misères de leur peuple au risque qu’ils soient taxés de complices, compte tenu de leur silence coupable et d’être sanctionnés aux cours des élections prochaines. 

3. 3. A la communauté internationale

•           De faire pression sur le gouvernement congolais comme pays souverain de prendre sa responsabilité en main pour sécuriser la population face à la menace de la LRA.

•           D’appuyer le gouvernement congolais en équipant les éléments de la FARDC en logistiques (afin de bouter l’ennemi hors de notre territoire) v De créer un tribunal pénal spécial pour juger les auteurs des crimes et leurs complices qui ont massacré et massacrent les paisibles citoyens dans cette partie de la République.

•           De capturer le chef rebelle Joseph Kony afin de mettre fin au théâtre criminel installé dans notre région puisqu’elle dispose des tous les moyens.

•           De s’occuper plus des déplacés, des victimes des affres de la guerre au lieu de développer une bureaucratie opulente au détriment de ce peuple meurtri. 

Nous terminons en confiant notre peuple à la protection divine par l’intercession de la Vierge Marie, de la Bienheureuse ANUARITE, du Bienheureux BAKANJA et de la regrettée Sœur Jeanne YENGANE.


[1] Cf. J’ai vu la misère de mon peuple (Ex 3, 7) Trop, c’est trop. Message des évêques de la CENCO membre du comité permanent aux fidèles Catholique; aux hommes et femmes de bonne volonté (15 Fév. 2003). [2] Cf. Pour l’amour de mon peuple, je ne me tairai point (cf Is. 62,1). Message du comité permanent des évêques de la R.D. Congo aux fidèles Catholiques et aux hommes de bonne volonté (14 Fév. 2004).

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Territoire de Lubero
Lubero est le territoire rural le plus peuplé de la R.D.Congo, ayant le village le plus haut du pays, soit Kipese situé à 2500 m d’altitude.
Les sites touristiques à visiter :

Territoire de Beni :

* Le Mont Rwenzori 5 110 m d’altitude, le troisième sommet d’Afrique après le Mont Kilimandjaro (5895 m) et le Mont Kenya (5 199 m). Le Mont Rwenzori a à son plus haut sommet un glacier éternel. Le territoire de Beni est le seul  endroit au Congo où il neige chaque jour depuis toujours! Le premier européen à voir cette beauté naturelle fut Henri Stanley Morton en 1889.
* Le Parc National des Virunga, avec sa faune et sa flaure très diversifiées.
* La rivière Semliki, très poissonneux, irrigue le Parc National des Virunga, se jette dans le fleuve Nil, et constitue une des nombreuses sources du Fleuve Nil, question longtemps debattue par les explorateurs de lAfrique.
* Archéologie: L’homme d’Ishango est un des plus anciens fossils de l’humanité. Ishango c’est un petit site situé aux abords du Lac Edouard et de la Rivière Semliki. L’Os d’Ishango classé au Musée de Sciences Naturelles de Bruxelles (Belgique) est parmi les plus anciens du Monde et daterait de 20. 000 Av.J.C. d’autres le date 9000 Av.J.c. et d’autres 6500 Av.J.C. Pour savoir plus à propos du bâton d’Ishango: http://www.ishango.be/fr2005/historique-histoire.

Beni-Lubero sont deux territories qui donnent sur le Lac Edouard.
Butembo c’est la plus grande ville du Nord-Kivu, Capitale économique du Nord-Kivu!
Beni c’est la ville du café, du bois, et de la Papaye!

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ANNEE ELECTORALE : QUE DEVONS-NOUS FAIRE ? (Ac 2, 37)

 

Exhortation du Comité permanent de la Conférence Episcopale (CENCO) aux fidèles catholiques, aux hommes et aux femmes de bonne volonté

 

INTRODUCTION

1. Après avoir organisé, en 2006, les élections qui ont marqué l’entrée dans la troisième République et célébré, en 2010, le jubilé d’or de son accession à la souveraineté nationale et internationale, la RD Congo s’apprête à vivre, en cette année, un autre rendez-vous décisif avec l’histoire : la tenue des élections présidentielles et législatives.

2. L’Eglise catholique, à travers le Comité permanent des Evêques de la CENCO réuni à Kinshasa en session ordinaire du 21 au 25 février 2011, veut apporter sa contribution pour que ces nouvelles élections puissent consolider les bases d’une destinée communautaire à construire dans la justice(1), la vérité et la paix, et ouvrir ainsi de nouveaux horizons pour l’avenir de la Nation. Le peuple congolais s’interroge avec justesse : que devons-nous faire pour atteindre cet objectif ? (cf. Ac 2, 37).

 

LA PERIODE PRE-ELECTORALE

3. Il est urgent et indispensable de préciser l’enjeu fondamental et décisif pour la Nation qui fonde le devoir du peuple de participer aux élections. Cet enjeu consiste essentiellement dans la construction d’un Congo réellement démocratique, apaisé et porteur, grâce à une politique de bonne gouvernance, de nouvelles possibilités de développement pour notre peuple. Il s’agit de bâtir un Congo respectueux des droits humains, un Congo plus fort aussi pour assurer à tous les Congolais un contexte qui leur permette de mieux faire face aux défis du futur. Si tel est l’enjeu, la période pré-électorale est capitale. Elle doit nous permettre, à travers certaines options fondamentales, de préparer de la meilleure manière ce rendez-vous historique.

 

Consolider la démocratie

4. Nous remercions le Seigneur pour tous les pas déjà franchis par la RD Congo dans son processus de démocratisation qui doit se poursuivre et se consolider. Il s’agit notamment du fonctionnement effectif des institutions issues des élections démocratiques(2), de la reconnaissance du peuple comme le souverain primaire, détenteur du pouvoir.

 

5. Les élections sont un exercice essentiel dans toute démocratie, où l’égalité de tous devant la loi doit être garantie. Elles doivent être libres et transparentes. Car la démocratie, c’est d’abord le respect des droits humains et des libertés fondamentales ; c’est ensuite la séparation stricte des pouvoirs, c’est-à-dire la non-concentration des trois pouvoirs entre les mains d’un seul individu ou d’un groupe ; puis, c’est le contrôle externe et interne des mandataires du peuple ; enfin, c’est la participation au pouvoir de la société civile, donc de tout le peuple.

 

6. A travers les élections, le peuple congolais est appelé à exercer, dans la liberté et avec un discernement requis, son droit de choisir ses gouvernants à tous les échelons et ses représentants dans les Assemblées Provinciales et dans les deux Chambres du Parlement. C’est par son choix, qu’il décide de son avenir en confiant à ses élus la lourde responsabilité de présider à son devenir. C’est le lieu de rappeler que la volonté du peuple et ses choix doivent être impérativement respectés. D’où l’importance d’organiser des élections locales pour construire la démocratie à la base et rapprocher ainsi le peuple de ses gouvernants.

 

7. Dans la perspective des prochaines échéances électorales, la Constitution a été révisée. La CENCO en prend acte, mais elle ne saurait s’empêcher de relever que la Constitution, gage du consensus national laborieusement obtenu et retrouvé, approuvée par référendum, a été révisée de manière précipitée et expéditive. En effet, la Constitution modifiée a été votée et promulguée en moins de deux semaines, en fin d’une session extraordinaire du Parlement à l’ordre du jour de laquelle elle n’avait pas été inscrite initialement alors qu’elle aurait pu intervenir en toute sérénité, plus tôt, sur base d’une large concertation et d’un débat public et parlementaire ouvert.

 

8. Cette procédure a suscité beaucoup d’inquiétudes dans l’opinion nationale. Ce qui a amené certains à s’interroger sur la visée réelle de la révision constitutionnelle. Nous craignons que cette révision ne prélude à d’autres qui conduiraient au retour du monopartisme, à la fin de la démocratie et à l’instauration d’une nouvelle dictature.

 

9. Nous avons été fortement affectés et indignés par la virulence de la réplique du Gouvernement et ses propos désobligeants à l’égard de Son Éminence Laurent Cardinal Monsengwo. Nous estimons que son intervention ne comprend rien qui mérite une réaction aussi acerbe et irrévérencieuse. Le débat d’idées en démocratie n’autorise pas des attaques personnelles. A cet effet, la CENCO invite la population et les acteurs politiques à éviter tout discours discourtois et discriminatoire et à adopter des attitudes et des propos capables de favoriser l’unité de la Nation congolaise.

 

Assurer la sécurité nationale

10. La CENCO apprécie les efforts fournis par notre Gouvernement pour étendre l’autorité de l’Etat sur plusieurs zones jadis occupées par des groupes armés dans le Nord et le Sud-Kivu. Cependant, la situation sécuritaire du pays reste encore très préoccupante à cause d’un certain nombre de poches d’insécurité. En fait, quelques zones de notre pays n’ont pas encore connu la paix. L’attitude qu’affichent ceux qui ont la charge de veiller à l’intégrité territoriale et la sécurité de la population congolaise tout entière comme de ses biens soulève beaucoup d’interrogations. Il s’agit notamment des zones des Haut et Bas-Uelé dans lesquelles la LRA inquiète et tue impunément de paisibles citoyens congolais sur leur propre terre ; des groupes armés en Ituri et dans le Nord et le Sud-Kivu ; de l’insécurité dans certaines villes, susceptible de créer une psychose déstabilisante au sein de la population à l’approche des élections. Nous nous demandons, dans quel état d’âme ces concitoyens traumatisés par des situations de violence et des guerres pourront se rendre aux urnes pour élire de nouveaux dirigeants ?

 

Renforcer le programme de bonne gouvernance

 

11. La réussite du processus électoral exige nécessairement un climat de sécurité sociale et économique pour la population. Le Gouvernement est appelé à déployer un effort sans cesse croissant et rassurant, afin de répondre aux impératifs d’une véritable économie de développement.

 

12. Nous n’ignorons pas les avancées réalisées par l’État congolais en ce domaine. Mais, comme Pasteurs, témoins de la clameur de notre peuple (cf. Ex 3, 7), nous invitons le Gouvernement à redoubler d’efforts. La souffrance de la grande majorité de la population est évidente et indiscutable. La misère est devenue le mode d’existence quotidien pour la majorité des Congolaises et Congolais, dans un contexte d’inégalité criante et de prédation chronique au profit d’un petit groupe d’intérêts et d’une certaine élite socio-économique.

 

13. Nous restons toujours préoccupés par la corruption. Son ampleur et son ancrage au plus haut niveau de l’appareil de l’État constituent un handicap pour le développement économique et social de notre pays. L’Église catholique, déjà engagée dans la lutte contre la corruption, offre sa disponibilité au Gouvernement en vue d’une synergie d’efforts pour combattre ce fléau.

14. Dans le cadre de ce combat, la signature du traité d’adhésion à l’OHADA (3) est un signal positif pour la sécurité des affaires dans notre pays. La RD Congo a tout à gagner en déposant l’instrument de ratification de ce traité dans les meilleurs délais.

 

15. La CENCO apprécie les efforts fournis par le Gouvernement pour l’atteinte du point d’achèvement de l’I-PPTE (4). Elle souhaite voir les retombées de l’annulation de la dette affectées réellement et en priorité dans les secteurs-clefs de l’éducation, de la santé et des infrastructures sociales. Dans un dialogue franc et sincère avec le Gouvernement, l’Église catholique est disposée à s’impliquer dans la mise en œuvre de ces retombées budgétaires. Nous remercions le Premier Ministre qui, au nom de son Gouvernement, a accepté de dialoguer et d’examiner avec l’Église catholique l’opportunité et les modalités d’un partenariat de collaboration dans ces secteurs.

 

QUAND SONNERA L’HEURE DES ELECTIONS

16. Les regards de tous les congolais sont maintenant tournés vers les élections qui pointent à l’horizon. Quand viendra l’heure des élections, l’impératif doit être clair : que tout se déroule dans le respect strict de la loi électorale, la vérité et la transparence, sans fraude ni manipulation, dans l’apaisement, à l’exclusion de toute dérive autocratique et de toute forme de violence d’où qu’elle vienne5

.

17. Il incombe à la Commission Électorale Nationale Indépendante (CENI) dont la composition et la répartition des fonctions entre ses membres doivent garantir l’impartialité et l’objectivité des résultats, de mettre tout en œuvre pour que les élections se déroulent suivant le calendrier promulgué et dans les meilleures conditions. Ses membres doivent remplir leur mission dans la liberté, en conscience et devant Dieu, sans aucune forme de contrainte ou de pression interne et externe. De leur comportement dépendra, en grande partie, une issue heureuse des résultats des urnes.

 

18. C’est la responsabilité du pouvoir organisateur de veiller au nombre suffisant des bureaux de vote, à la disponibilité de la logistique, au bon déroulement des opérations de vote et de dépouillement. Nous devons tirer les leçons des élections passées en limitant au maximum les cas d’irrégularité, de manipulation ou de fraude qui avaient été signalés, notamment la destruction du matériel des campagnes ou du scrutin, les omissions dans la compilation des résultats, la publication des résultats dans un climat tendu, les violences diverses entre membres de différents partis.

 

19. Il est du devoir du même pouvoir organisateur de garantir les mêmes droits dans l’accès aux médias de l’État et la liberté d’expression à toutes les tendances politiques sans aucune discrimination.

 

RECOMMANDATIONS

20. Les élections dans beaucoup de pays d’Afrique ont souvent donné le spectacle déplorable de violences, de contestations et de troubles divers. La CENCO prie et espère que la RD Congo saura tirer les conséquences de toutes ces expériences malheureuses pour s’engager résolument sur la voie d’élections libres et démocratiques en vue d’un Congo uni, fort et prospère.

 

21 C’est à la lumière de cet enjeu de taille que devra s’opérer le choix des hommes dont la RD Congo a besoin pour présider au destin de sa population durant les années à venir. A cet effet, nous recommandons :

 

- A la population de redoubler de vigilance pour ne pas vendre sa conscience en échange de cadeaux et dons divers de la part de ceux qui les lui apportent en ce temps crucial, ni céder à la tentation du tribalisme ou du régionalisme ; elle devra s’impliquer d’une manière responsable dans le processus électoral ;

- Au Gouvernement de sécuriser la population et de prendre toutes les dispositions pour que le trésor public ne soit pas détourné aux fins de la campagne électorale ;

 

- A la police nationale et aux forces armées de garder leur caractère apolitique et républicain (6) et de faire preuve de neutralité et de patriotisme, en évitant toutes formes de violence avant, pendant et après les élections ;

 

- Aux acteurs politiques de faire preuve de grande culture démocratique et de s’abstenir de toute forme de violence à l’égard de leurs adversaires politiques et de proposer des projets de société capables de promouvoir la RD Congo ;

 

- Aux professionnels des médias, conformément au code de déontologie de leur métier, de « ne pas déformer, dénaturer ou fausser, par leur formulation, par insistance, grossissement, omission ou manipulation, les opinions d’autrui, les titres ou les commentaires des articles qui doivent être traités avec impartialité et bonne foi».(7) 

 

- A la Communauté internationale d’accompagner la jeune démocratie congolaise en lui assurant l’appui logistique nécessaire pour la bonne tenue des élections et en déployant le moment venu des observateurs internationaux sans parti pris ;

 

- Aux ecclésiastiques en RD Congo de ne pas participer activement aux partis politiques et associations à caractère politique, ainsi qu’à la direction des institutions étatiques, quel qu’en soit le niveau, chargées d’organiser les élections (8); de ne faire allégeance à aucun parti politique;

 

- Au clergé, en particulier, de réserver la chaire de vérité à la prédication de la Parole de Dieu et de l’enseignement social de l’Eglise ; de ne jamais accorder la parole aux acteurs politiques pendant les célébrations eucharistiques pour battre campagne.9

 

CONCLUSION

22. L’Eglise catholique, fidèle à sa mission évangélisatrice et au souci de promotion humaine intégrale qui en fait partie intégrante, (10) accompagnera par la prière, la formation à l’éducation civique, ce processus électoral dont dépend l’avenir de la Nation congolaise.

23. Nous souhaitons tous que les prochaines élections se déroulent dans la transparence, la vérité et la paix pour inscrire notre pays dans le registre des nations respectables et dignes. Nous sommes convaincus que ce pari peut être gagné mais il faut un sursaut national et une véritable metanoia, un changement de cœur, de mentalité et de pratiques.

24. Nous confions la réussite du processus électoral à l’intercession de la Vierge Marie, Notre Dame de la paix, pour que s’élève un Congo nouveau, où règne la paix et réside la justice.

 

Fait à Kinshasa, le 25 février 2011                           

- par le Comité permanent de la CENCO

 

1. Cf. La justice grandit une nation (Pr 14, 34). La restauration de la Nation par la lutte contre la corruption. Message de la CENCO à l’occasion du 49ème anniversaire de l’indépendance de la RD Congo, Ed. CENCO, Kinshasa 2009.

2. Cf. Changeons nos coeurs (cf Jl 2, 13). Appel à un engagement réel pour la reconstruction de notre pays. Message du Comité permanent de la CENCO, Editions du Secrétariat général, Kinshasa 2008, n° 5.

3. L’Organisation pour l’Harmonisation des Droits des Affaires.

4. Initiative pour les Pays Pauvres Très Endettés.

5. Cf. Mgr Laurent Monsengwo, Un dialogue positif et consensuel, communication de la CENCO, Kinshasa, le 15 mai 2006, n° 8.

6. Constitution de la République Démocratique du Congo, articles 183 et 188.

7. Observatoire des Médias Congolais (OMEC), Code de déontologie des journalistes en RDC, Gret, Kinshasa 2005, article 9.

8. Cf. Déclaration du Comité permanent de la CENCO sur le comportement des ecclésiastiques face aux échéances électorales en RD Congo, Kinshasa, 10 décembre 2010, 1.

9. Cf. Congrégation pour le Culte divin et la Discipline des sacrements, Instruction Redemptionis sacramentum, Cité du Vatican, 2004, n°78.

10. Cf. La justice dans le monde. Déclaration Synode des Évêques de 1971- la Justice (DocCath, n°1600), p.12.

Des signes qui ne trompent pas sur la menace de la balkanisation du pays et que fait le fils de la rue qui est le garant de la Nation ?

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Créé le 30 -03-2011 à 03h20 | AFRIQUE REDACTION | REDACTEUR EN CHEF : ROGER BONGOS | SITE PANAFRICAIN |  ACTUALITE | RDC | Mis à jour le mercredi 30 -03-2011 à  03 h20 | AFRIQUE REDACTION

PAR : LA TEMPETE DES TROPIQUES



Un gouvernement parallèle fait la loi au Nord-Kivu. Le territoire de Masisi jadis occupé par CNDP échappe au contrôle du gouverneur Paluku. Malgré l’accord de paix signé à l’hôtel Ihushi à Goma chef lieu de la province du Nord-Kivu en mars 2009 entre le Congrès national pour la défense du peuple (CNDP) et le gouvernement central de Kinshasa, l’application de cet accord de paix pose problème sur le terrain. Les informations en provenance du chef lieu de la province du Nord-Kivu font état d’existence d’un gouvernement parallèle, plus précisément à Masisi.


Ce territoire jadis sous contrôle du mouvement rebelle CNDP échapperait totalement au contrôle du gouverneur Julien Paluku. Ce dernier n’a jamais mis ses pieds à Masisi pour s’enquérir de la situation. Une partie de Masisi est jusqu’aujourd’hui sous l’administration du CNDP Mweso, Ngungu, Rubaya, Mushaki, Kitchanga, Sake, Kirolirwe, Bihambwe.. sont toujours sous l’administration CNDP, et le gouverneur Julien Paluku n’a pas la main mise sur ce qui se passe dans ces localités précitées.


Malgré l’accord de paix conclu en mars 009 entre le CNDP et le gouverne- ment central de Kinshasa, les responsables administratifs jadis nommés par te CNDP continuent à percevoir l’argent des taxes, d péage... La situation est tout autre sur terrain. Le CNDP a la main mise sur les militaires, la police et l’administration locale.
Dans les conférences de presse qu’il tient chaque fois, le ministre de la communication et des médias Omalanga, porte-parole du gouvernement n’a jamais fait état de cette situation confuse. Alors que la situation est tendue sur le terrain à Masisi où le gouvernement Julien Paluku n’a pas la main mise surtout avec la présence du générai Bosco Ntanganca qui réside à Mushaki avec son administration qui contrôle tout.


Le gouverneur du Nord-Kivu est considère comme une persona non grata à Masisi par l’administration CNDP. Seule la MONUSCO circule librement dans cette région sans être inquiétée. Pour assurer la protection des civils conformément à la résolution 1925, les Casques Bleus de la MONUSCO mènent des patrouilles jours et nuit pour faire face aux menaces contre la population.


Masisi étant habité majoritairement par les rwandophones, après l’arrestation du général Laurent Nkunda, les habitants de Masisi se sentaient en insécurité de la part d’autres tribus. C’est pourquoi, le général Bosco Ntanganda continue à garder la main mise sur Masisi, malgré l’accord de paix signé avec Kinshasa, « pour assurer la sécurité de ces frères et sœurs rwandophones ».
certains observateurs estiment que le projet de création d’une province rwandophone est en cours.
Cette province sera composée des territoires de Rutshuru, Masisi, Walikale et la ville de Goma afin de permettre aux tutsis d’avoir de contrôle des richesses dont regorgent ces territoires.


Gode Kalonji Mukendi


Sassou Nguesso, Joseph Kabila et Paul Kagame

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Créé le 30 -03-2011 à 03h20 | AFRIQUE REDACTION | REDACTEUR EN CHEF : ROGER BONGOS | SITE PANAFRICAIN |  ACTUALITE | RDC | Mis à jour le mercredi 30 -03-2011 à  03 h20 | AFRIQUE REDACTION

PAR : JP MBELU

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Percer « le mystère Joseph Kabila » et le jeu de Kigali auquel il participe doit être l’une des hypothèses justifiant la politique de deux poids deux mesures de Kinshasa. L’avènement d’un  tutsiland au cœur des Grands Lacs y serait aussi pour quelque chose. Les partisans de la politique « du  diviser pour régner » aurait un allié sûr contre la majorité des bantous peuplant cet espace africain.

Dans un article intitulé « Affaire Udjani, Munene et Nkunda : Kinshasa boude Brazzaville mais tolère Kigali », le journal Le Phare (du 28 mars 2011) revient sur la détérioration des relations diplomatiques entre Kinshasa et Brazzaville ayant conduit au rappel de l’ambassadeur congolais (RD) à Kinshasa. Il note : «  Rien ne va plus entre Brazzaville et Kinshasa ! Un climat de méfiance profonde relative au refus opposé par les autorités brazzavilloises de procéder à l’extradition de l’ex-général Faustin MUNENE et du rebelle UDJANI alias «Etoko» qui ont été condamnés par défaut par la justice militaire congolaise pour avoir été reconnus coupables d’atteinte à la sécurité intérieure, incitation à la rébellion, etc. Des crimes qui leur ont valu des peines d’emprisonnement à perpétuité. »  Pour ce journal kinois, ce climat de méfiance trahit une « politique de deux poids deux mesures » de la part des gouvernants congolais.  Relisant notre histoire immédiate, Le Phare relève que Kinshasa est plus conciliant avec Kigali qu’avec Brazzaville. Et cela est curieux ! « Aussi curieux que cela puisse paraître, écrit-il,  le refus opposé par Kigali de procéder à l’extradition de Laurent NKUNDA Mihigo n‘a jamais été suivi par le rappel de l’ambassadeur de la RDC à Kigali. Pourtant, les éléments du C.N.D.P. ont commis des crimes de guerre et contre l’humanité, notamment, des viols massifs, des massacres, des pillages, des destructions méchantes, des déplacements forcés des populations sans oublier l’humiliation du régime au pouvoir à Kinshasa au lendemain de la débâcle des troupes des FARDC en novembre 2007 à Mushake dans le Masisi. » Il continue : « Outre l’ex-général de brigade L. Nkunda, le Rwanda continue à héberger une dizaine d’anciens officiers du Rassemblement Congolais pour la Démocratie impliqués dans des cas de massacres, de pillage des ressources naturelles, des viols, des destructions méchantes, bref des crimes de guerre et contre l’humanité. Parmi eux, les ex-colonels Jules MUTEBUSI, GISHONDO, RUHORIMBERE, etc. Kinshasa n’a jamais évoqué ces cas et n’a jamais rappelé son ambassadeur à Kigali. » Et il ajoute : « Les Kivutiens n’oublieront pas de sitôt tous les crimes de guerre et contre l’humanité commis par L. NKUNDA, MUTEBUTSI, GISHONDO et RUHORIMBERE. L’on cherche à savoir où se trouverait le champ de bataille où les troupes de Faustin MUNENE auraient commis des crimes similaires pour que le refus de son extradition opposé par Brazzaville serve de motif à Kinshasa pour rappeler son ambassadeur. »

Ce constat du journal Le Phare n’est pas suivi de quelques hypothèses pouvant aider à comprendre, tant soit peu, cette pratique de la politique de deux poids deux mesures. Pourtant, ce constat est une preuve supplémentaire de la complicité entre certains gouvernants de Kinshasa et Kigali dans la commission des crimes sur notre territoire. Il y a là comme un appel à relire constamment notre histoire immédiate pour mieux comprendre notre présent collectif et préparer un autre avenir pour notre pays. Une relecture du dernier livre de Pierre Péan (Carnages. Les guerres des grandes puissances en Afrique, Paris, Fayard, 2010) peut être de quelque secours dans la compréhension de cette politique de deux poids deux mesures. Tenez.

Après la mort de Laurent-Désiré Kabila, « un des ex-chefs des FDLR, proche de Joseph Kabila, écrit Pierre Péan, m’a (…) déclaré : « Joseph m’a dit à plusieurs reprises que c’est Paul Kagame, aidé des Américains, qui a tué son père( ?). » (p.411) Et « dix jours après la mort de son géniteur ( ?), il devient son successeur, et quatre jours plus tard il rencontre à Washington le président Bush et Paul Kagame en marge du National Prayer Breakfast, après avoir été reçu par le président français. » (p.413) Cette rencontre lève un pan de viole du « mystère Joseph Kabila ». Il y a plus grave. « Cette rencontre est rehaussée par sa décision, en date du 1er février, d’abandonner la plainte que le défunt président avait déposée devant la Cour internationale de justice de La Haye contre l’agression rwando-ougandaise de la RDC, après le 2 août 1998. » (p.413)

(La détérioration des relations entre le Rwanda et l’Ouganda à la suite de la guerre de Kisangani, ce dernier pays sera seul à être condamné à dédommager la RD Congo le 19 décembre 2005.)

Dans ce jeu des dupes, tout est téléguidé d’ailleurs. Et les marionnettes estiment qu’elles  sont loin de tous les regards et sont maitresses du jeu après « les faiseurs des rois » !

Le président Sassou doit avoir eu « le malheur » de chercher à percer « le mystère Joseph Kabila ». A ce propos, Pierre Péan note : « Sept ans après la mort de Laurent-Désiré Kabila et son remplacement au  pouvoir par Joseph Kabila, le président Sassou Nguesso cherche toujours à comprendre les dessous de l’intronisation rapide d’un personnage au curriculum vitae aussi flou, mais laisse néanmoins deviner son interprétation. Il soulignait- il souligne probablement toujours- le lien entre Joseph Kabila et Paul Kagame, et la dépendance de Kagame vis-à-vis de Washington. » (p.418) Sassou Nguesso est d’avis que « Joseph est un cheval de Troie. Le jour, il est officiellement contre Kigali, mais la nuit, il marche avec Kagame. Or c’est la nuit qu’en Afrique les choses importantes se passent. » (p. 418) Et le président Sassou Nguesso a été témoin du double jeu de Kabila et Kagame à New York en septembre 2007 : « Kagame et Joseph ne se seraient pas la main en public, mais, quand ils pensaient ne pas être regardés, leur connivence étaient manifeste. Une caméra les a ainsi filmés par surprise. Mais les « services » rwandais ont réussi à faire détruire la bande… » (p.418)

Sassou Nguesso met le doigt sur la plaie en disant d’où Paul Kagame tire son orgueil et son sentiment de suffisance dans le chantage qu’il fait à Paris (depuis 1994) à travers « la courte parabole du paralytique sous le manguier : « Quand le paralytique assis au pied du manguier joue avec des feuilles vertes, c’est qu’il y a quelqu’un dans l’arbre qui les lui a jetées. Sinon, il ne joue qu’avec des feuilles mortes. » (p.531) Qui jette des feuilles vertes à Kagame ? Les USA (qui entraînent et équipent ses escadrons de la mort, membres de l’armée conjointe du Rwanda, du Burundi et de la RDC), la Grande-Bretagne et Israël.

A la lecture de ce qui précède, la politique de deux poids deux mesures de Kinshasa livre un pan de son mystère. Sassou Nguesso est en avance par rapport à plusieurs congolais de Kinshasa ou d’en face dans l’approfondissement de la question des auteurs des crimes multiformes commis au Congo (RD). Il est un témoin gênant pour Kinshasa et Kigali. A Kinshasa et à Kigali, des compatriotes africains aux cœurs et aux esprits mangés par le capitalisme sorcier  disent des gouverneurs des USA, de la Grande-Bretagne et d’Israël qu’ils sont des « présidents ». L’un des deux  a été reconduit à la tête du Rwanda après « des élections démocratiques », l’autre se prépare à rempiler en RDC au vu et au su des compatriotes décidés à le battre aux élections de 2011 ! Bêtise !

Quand Sarkozy, Cameron, Obama et leurs alliés font tomber leurs masques en détruisant la Libye, ils lancent un message que plusieurs africains épris de « démocratie » ne semblent pas saisir : ou vous êtes leurs gouverneurs ou ils vous écrasent.  Les urnes ne changent pas les rapports de force. Se plaindre de la politique de deux poids deux mesures et se préparer aux élections de 2011 en RDC pendant que les gouverneurs des « faiseurs de rois » règnent en maîtres en Afrique centrale et des Grands Lacs est un gaspillage inutile d’énergie. Les peuples africains doivent être prêts à s’organiser autrement pour faire face au désordre mondial que « les maîtres du monde et ceux qui leur obéissent » sont en train d’instituer depuis la chute du mur de Berlin. Il faut d’abord y résister. Ensuite y résister. Enfin y résister et transformer la résistance en des actions capables de renverser les rapports de force…

 

J.-P. Mbelu

Laurent à Kinshasa malgré le veto de Leterme

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Créé le 30 -03-2011 à 08h20 | AFRIQUE REDACTION | REDACTEUR EN CHEF : ROGER BONGOS | SITE PANAFRICAIN |  ACTUALITE | RDC | Mis à jour le mercredi 30 -03-2011 à  16 h20 | AFRIQUE REDACTION

PAR : 7SUR7

 

Le Prince Laurent s'est rendu mi-mars en République démocratique du Congo (RDC), à Kinshasa, contre l'avis du gouvernement belge et du Palais royal, révèle mercredi La Libre Belgique. Le Premier ministre sortant Yves Leterme avait prié le Prince de ne pas faire ce déplacement "ultra sensible" à quelques mois des élections présidentielles en RDC.

Une réunion de crise rassemblant le Premier ministre, le ministre des Affaires étrangères et un représentant du Palais royal s'était même tenue la veille du départ du Prince, afin de le dissuader, et une lettre de mise en demeure a été adressée par Yves Leterme au Prince, mais sans succès.

Du coté du cabinet du Premier ministre, on indique que le Prince a effectué ce déplacement à titre privé, dans le cadre de son intérêt pour le développement durable, et que ce voyage n'a pas été concerté au préalable avec le gouvernement ou le Palais. Le Palais royal n'a lui pas souhaité commenter officiellement ce déplacement, mais selon La Libre la Maison royale serait "ulcérée par ce déplacement de Laurent qui donne une caution importante au régime de Kabila".

Belga

Incroyable mais vrai ! Du « poto-poto » au ministère de l’Intérieur

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Créé le 30 -03-2011 à 08h20 | AFRIQUE REDACTION | REDACTEUR EN CHEF : ROGER BONGOS | SITE PANAFRICAIN |  ACTUALITE | RDC | Mis à jour le mercredi 30 -03-2011 à  16 h20 | AFRIQUE REDACTION

PAR :SALONGO

 

DRAPEAU DE LA RDC copie

•    Mise en place clientéliste de la petite territoire
•    Qu’en dit le Premier ministre ?
Les élections municipales et locales n’ont toujours pas encore eu lieu en Rdc. Comme prévu dans la Constitution pour diverses raisons. Les dernières propositions de la défunte Cei les projettent en 2013. Entre-temps la petite territoriale devrait, connaître le renouvellement de ses animateurs pour consolider la gouvernance de la République ou, à tout le moins, colmater les brèches ouvertes par certains dossiers disciplinaires. L’idéal démocratique qui est un état d’esprit à cultiver et un ensemble d’attitudes à conforter poursuit sans cesse la participation la plus large, toujours la plus efficiente du grand nombre des populations à l’administration des intérêts et enjeux de leurs milieux de vie. La diversité plurielle est une donnée naturelle de la configuration générale de la Rdc, Notre Nation doit s’édifier sur la base de diverses aires culturelles aussi vivantes que virulentes.
Des courants confessionnels différents qui parcourent son espace sont autant d’écoles et de sensibilités. Qui mieux que l’élu peut exprimer ce pluralisme qui est un atout pour ta prospérité nationale et l’idéal démocratique?
Logique et commodité obligent, la classe politique de la Majorité avait opté pour des concertations entre élus afin de désigner les nouveaux mandataires. Chose faite depuis quelques temps renseigne une source crédible qui soutient par ailleurs que toutes les moutures ont été remises au vice-Premier ministre en charge de l’intérieur.
Seulement voilà qu’à la publication des listes, l’on est surpris de se retrouver face à un montage grossier, oeuvre personnelle du Ministère de tutelle. Cette façon autocratique de procéder a réveillé tous les vieux démons de la Deuxième République incrustés au ministère de l’intérieur. Tous les moyens auraient été utilisés, notamment des espèces sonnantes et trébuchantes pour arracher les nominations.
il est regrettable que pour des raisons du ‘nombrilisme des politiques qu’on ait pas pu éviter la “partitocratie” et le “clientélisme’ qui sont des écueils qui parent le parterre de l’espace politique de la Rdc. Serait-il opportun de garder silence devant cette monstruosité aux conséquences imprévisibles? Le Premier ministre est attendu pour prévenir des agitations dont le go est donné à partir du Kasaï-Oriental. L’heure ne se prête pas à la culture de foyers de tensions mais à la conjugaison de l’effort collectif pour conduire dans la sérénité le peuple congolais aux élections, visiblement piégées par des agitateurs politiques. Ce faisant, le Premier ministre ferait oeuvre utile en mettant une sourdine sur ces nominations fantaisistes.


Augmentation du carburant à la pompe : L’histoire risque de se répéter

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Créé le 30 -03-2011 à 08h20 | AFRIQUE REDACTION | REDACTEUR EN CHEF : ROGER BONGOS | SITE PANAFRICAIN |  ACTUALITE | RDC | Mis à jour le mercredi 30 -03-2011 à  16 h20 | AFRIQUE REDACTION

PAR : UHURU



La hausse du prix du carburant à la pompe décidée par les pétroliers samedi dernier est entrain de devenir une pomme de discorde entre les routiers et le gouvernement de la République démocratique du Congo.
Les premiers accusent le pouvoir d’injustice à leur égard par ce que celui-ci a décidé d’interdire jusqu’à nouvel ordre l’augmentation du tarif du transport en commun comme l’exigeaient les conducteurs de taxis-bus et autres taxis. Les responsables des stations service qui débitent les produits pétroliers à partir de leurs pompes, quant à eux, disent qu’ils ont été contraints de revoir à la hausse le prix du carburant par les exigences du marché en surchauffe à cause des évènements qui se déroulent dans le monde arabe, et notamment en Libye.
La population kinoise en particulier, et congolaise en général se dit soulagée par la mesure gouvernementale de sursoir à une augmentation du tarif des transports en commun. Le compas magnétique de la boussole qui préside aux actions du gouvernement congolais reste encore bloqué à cet azimut. Mais jusqu’à quand ? L’expérience du passé en rapport avec ce genre de situation montre que les usagers ont toujours payé les pots cassés par le bras de fer entre le gouvernement et les propriétaires de véhicules de transport en commun. Toujours sans contrepartie, c’est-à-dire sans augmentation correspondante de leurs rémunérations salariales.

Le gouvernement a toujours usé dans un premier temps en pareilles circonstances, de ce qui lui reste d’autorité pour ne pas accorder tout de suite aux entrepreneurs du secteur de transport en commun son feu vert à l’augmentation de leurs tarifs. Cette précaution a le mérite d’endormir la population, cependant que la pression des propriétaires de taxis-bus et des bus monte de plus en plus pour obtenir satisfaction.
Certains d’entre eux parmi les plus coriaces hommes d’affaires arrivent à avoir gain de cause presque aussitôt après la hausse du prix de carburant à la pompe, car l’Etat n’intervient pas systématiquement pour bloquer les prix, se contentant d’émettre son avis par la voie des ondes.

Situation inéluctable

De manière empirique on sait ce qu’il adviendra de la situation générée par l’augmentation du carburant.
Las d’attendre une mesure gouvernementale en leur faveur, les automobilistes du secteur de transport en commun vont essayer de faire chanter les autorités congolaises ici à Kinshasa.
Cela se traduira par une grève de quelques heures suffisante pour mettre en difficulté l’ensemble de la population kinoise active qui vit au jour le jour.
Les difficultés éprouvées par les travailleurs pour se rendre dans leurs lieux de service vont occasionner un tel bordel dans toutes les artères de la ville province de Kinshasa qu’elles obligeront le gouvernement à lâcher du lest.
L’Etat n’ayant pas ses propres moyens de transport à mettre à la disposition des usagers pour contrebalancer la grève des transporteurs en commun, il va se trouver désarmé par le mouvement, et jugera utile et nécessaire en accord d’ailleurs avec la population, qu’il faut traduire en actes les desiderata des propriétaires des véhicules. Etant donné que le rapport de forces est en faveur de ces derniers, et que les Congolais n’ont jamais fait preuve de solidarité en cas de tentative de diversion les concernant, personne n’osera boycotter cette injustice sociale qui viendra s’ajouter au lot de difficultés actuelles qu’endurent les gens.
Pourtant, le mieux serait d’allouer des primes aux travailleurs de tous les domaines afin qu’ils puissent s’ajuster à la nouvelle donne des prix de transport en commun dans la capitale de la RDC.
C’est donc à une situation de fait qu’on a affaire, même si les protagonistes ne sont pas encore arrivés à cet ultime stade. Une fois de plus, les Congolais vont devoir se serrer la ceinture pour continuer à se rendre au travail au milieu des efforts titanesques à fournir pour attraper un moyen de transport à temps, et surtout pouvoir en payer le prix. L’augmentation du prix de carburant ne pourra pas être une augmentation de la qualité de la vie du Congolais moyen.

Bomela Tondo Malko

Le front commun de l’opposition s’élargit - V. Kamerhe a conféré avec Kamanda wa Kamanda et Kithima

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Créé le 30 -03-2011 à 08h20 | AFRIQUE REDACTION | REDACTEUR EN CHEF : ROGER BONGOS | SITE PANAFRICAIN |  ACTUALITE | RDC | Mis à jour le mercredi 30 -03-2011 à  16 h20 | AFRIQUE REDACTION

PAR : LA REFERENCE +

 



La mission d’amener ses pairs de l’opposition à l’unité que s’est fixée Vital Kamerhe est loin d’être bouclée. Hier mardi, il a rencontré deux monuments de histoire politique de notre pays Kithima bin Ramazani et Gérard Kamanda wa Kamanda.
A 87 ans Kithima bin Ramazani parait, certes, fatigué mais conserve encore toute sa lucidité politique et son âme de syndicaliste. L’ancien inamovible secrétaire général du Mpr, parti-état, n’est affilié à aucun parti politique. Il affirme observer une neutralité positive vis-à-vis du pouvoir comme de l’opposition et se dit disposer de leur prodiguer des conseils.
Il ne s’est pas empêché, cependant, de louer  “la grande intelligence de Vital Kamerhe” dans la mission qu’il s’est assignée vis-à-vis de ses pairs. Pour lui, majorité et opposition doivent oeuvrer ensemble pour réduire la tension politique qui s’observe actuellement et qui peut encore conduire le pays à une nouvelle guerre civile. Il a prôné la vraie réconciliation politique qui doit être, dit-il, la synthèse des thèses développées par les deux camps. “La majorité n’est pas une fin en soi. La minorité ne doit pas non plus être écrasée par un groupe d’individus a prévenu le patriarche du grand Kivu. Ancien syndicaliste, Kithima bin Ramazani a déploré “ce qui
Ne va dans notre pays surtout dans le domaine social.
Plusieurs fois ministre sous Mobutu et récemment encore sous la transition du 1+4, Gérard Kamanda wa Kamanda dirige le Front commun des nationalistes. Il dit souscrire à la démarche initiée par le leader de l’Unc.
Pour lui, l’unité de l’opposition doit être une «démarche rationnelle fondée sur un programme commun et des stratégies communes, loin des considérations personnelles ». L’Union sacrée pour l’alternance (Usa) dont il est membre espère rallier la dynamique encours et toutes les bonnes volontés qui oeuvrent pour l’unité de l’opposition, a-t-il indiqué.

Vision qu’il partage avec Vital Kamerhe qui a rappelé les trois piliers qui sous-tendent sa démarche en faveur de ce front commun de l’opposition, à savoir: adoption, par l’ensemble de l’opposition d’un programme préélectoral commun en vue de s’assurer de la transparence des élections et de la participation massive de la population à l’enrôlement, adoption, ensuite, d’un programme commun de gouvernement, crédible et enfin la question de la candidature unique de l’opposition.
Scrutant l’actualité, le leader de l’Unc pense que la majorité kabiliste est aujourd’hui plus menacée par la crise que l’opposition. Elle risque d’être désintégré au regard des ambitions que nourrissent discrètement certains des ses ténors pour le fauteuil présidentiel. Avec la défection de Nzanga Mobutu, on peut déjà parier qu’il y aura plus d’une candidature dans le camp de la majorité, a-t-il pronostiqué. A l’instar d’Etienne Tshisekedi, Vital Kamerhe pense qu’au 6 décembre, si les élections n’étaient pas organisées, tous les élus de 2006-députés nationaux, chef de l’Etat- perdront leur légitimité. Ce serait un dangereux recul pour notre pays, a-t-il estimé.

Félix Kabwizi Baluku

Sécurité : la population de Mbanza-Lemba met en place un système d'alerte générale

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Créé le 30 -03-2011 à 08h20 | AFRIQUE REDACTION | REDACTEUR EN CHEF : ROGER BONGOS | SITE PANAFRICAIN |  ACTUALITE | RDC | Mis à jour le mercredi 30 -03-2011 à  16 h20 | AFRIQUE REDACTION

PAR : LA DEPECHE DES BRAZZAVILLE



Les habitants de ce quartier se mobilisent avec des sifflets. Le numéro d'appel 081 51 47 938 a été communiqué pour entrer en contact avec les unités de la police de cette agglomération. Des dispositions ont été prises pour lutter contre l'insécurité constatée dans cette partie de la commune de Lemba. L'usage des sifflets a été conseillé pour signaler la présence des malfaiteurs et appeler la population à se mobiliser pour une action collective. « Dernièrement, la population avait arrêté quatre hommes en uniforme et un civil. Les jeunes garçons s'organisent à aider la police. Tout le monde est obligé d'avoir son sifflet de secours. Les coups de sifflet entraînent une alerte générale », a indiqué un agent de la territoriale à radiookapi.net.

Selon la source, des brigands souvent habillés en tenue militaire et munis d'armes à feu volent, pillent et sèment la terreur chaque jour dans ce quartier à partir de vingt et une heures. Le système d'auto-défense mis en place par la population aurait permis de mettre la main sur cinq de ces malfaiteurs. La source indique que les habitants se seraient eux-mêmes fait justice. L'un des inciviques arrêtés, brûlé vif, a été, a-t-on appris, sauvée de justesse par la police.

À partir de 20h30, le « couvre-feu » s'instaure dans ce quartier et dans d'autres cités environnantes. « À la place des patrouilles de la police, ce sont plutôt des bandits qui font la loi dans les rues et coins stratégiques de cette partie de la ville », apprend-on. Les agressions sont, en l'espace de trois semaines, à la base des vols et pillages auprès d'une trentaine de personnes.

Informées de ces cas d'insécurité, les autorités policières ont promis de renforcer les capacités d'opération de leurs patrouilles. Elles sollicitent de ce fait la confiance et la collaboration de la population. C'est pour entrer en contact avec les unités de la police que le numéro d'appel 081 51 47 938 a été communiqué à la population.

Lucien Dianzenza

Photo : une patrouille de la police à Kinshasa.

La fête de la femme sous le signe de la solidarité à Beni-Lubero

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Créé le 30 -03-2011 à 03h20 | AFRIQUE REDACTION | REDACTEUR EN CHEF : ROGER BONGOS | SITE PANAFRICAIN |  ACTUALITE | RDC | Mis à jour le mercredi 30 -03-2011 à  03 h20 | AFRIQUE REDACTION

PAR : BENI LUBERO


La mobilisation des femmes est toujours une réussite chaque année le 8 mars. A part le grand défilé, les discours et les repas copieux, les femmes de Maboya et de Mabuku en Territoire ont marque leur 8 mars 2011 par la solidarité avec :

  1. les victimes de l` insécurité organisée en Territoire de Beni
  2. Les victimes de la noyade de la rivière Lohulo sur le pont reliant Maboya à Mulali, une catastrophe survenue le 30 janvier 2011, notamment, Mme Murusi, Mme Kasisiwa, et Mlle Kavira, fille de Mme Kasisiwa.
  3. A Mabuku, Ngazi et Kahamba les femmes ont respectivement remis des cadeaux aux femmes ayant accouché des bébés de sexe féminin plus payement de leurs frais de maternité.
  4. A Visiki et Rwahwa il y a eu remise de quelques couvertures aux Centre de Santé pour Hospitalisation des pygmées, des veuves, de femmes démunies et vulnérables.  

Cette note particulière de solidarité envers les victimes démontre que femmes beniluberoises peuvent se liguer pour surmonter ensemble les violences de toutes sortes dont elles sont victimes. Les enveloppes dàrgent quèlles reçoivent des politiciens véreux à la chasse des votes, ne devraient pas les aveugler sur leur capacité d’auto-prise en charge et de faire élire les plus capables d’entre elles aux prochaines élections. Les hommes au pouvoir actuellement ont failli vis-à-vis de la sécurité des femmes congolaises. Ce qu‘ils méritent c‘est une sanction aux urnes !

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Femmes de Kighali-Isale Vuhovi- Bashu en Territoire de Beni

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Fête des Femmes à Vitungwe- Bunyuka-Bashu en Territoire de Beni

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Edgar Mateso du Kyaghanda Kikulu rend visite à un bébé à Mabuku-Beni

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Edgar Mateso du Kyaghanda Kikulu prend la parole devant une assemblée des femmes de Mabuku-Beni

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Les femmes de Vuhovi-Bashu-Beni

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Les femmes de Mabuku -Bashu- Beni

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Les femmes de FURU-Butembo

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Edgar Mateso

Kyaghanda Kikulu- CIP- Butembo

©Beni-Lubero Online

 

Les Ecoles mécontentes de l'application de la gratuité de l’enseignement

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Créé le 30 -03-2011 à 03h20 | AFRIQUE REDACTION | REDACTEUR EN CHEF : ROGER BONGOS | SITE PANAFRICAIN |  ACTUALITE | RDC | Mis à jour le mercredi 30 -03-2011 à  21h20 | AFRIQUE REDACTION

PAR : BENI LUBERO


Le gouvernement de la RDC avait ordonné la gratuité de l’enseignement primaire, notamment dans les classes de 1ère, 2ième, 3ième année primaire à dater de l’année scolaire 2010-2011. En contrepartie, le gouvernement avait promis de contribuer au frais de fonctionnement de chaque école.

Au début, cette annonce de gratuité était bien accueillie comme un début de prise en charge de l’enseignement par le gouvernement. Mais un trimestre seulement a suffi pour que les écoles primaires demandent aux écoliers des classes concernées par la gratuité de payer. En effet, les responsables des écoles trouvent très insuffisants les frais versés mensuellement par le gouvernement comme contribution au fonctionnement de chaque école. Quel que soit le nombre des classes de l’école, le gouvernement verse un montant forfaitaire de 45 000 FC, soit un peu plus de 45 US$. 

Du côté des parents, la mesure du gouvernement est toujours mal comprise. Certains parents avaient conclu que tout l’enseignement primaire était devenu gratuit et qu’ils n’avaient plus rien à payer, même pas les frais de construction, etc. Il y avait donc eu un déficit de communication et d’accompagnement de cette mesure du gouvernement. 

Comme la RDC est en campagne électorale avant la campagne proprement dite, les vuvuzelateurs du régime de Joseph Kabila ne manquent pas d’utiliser ce début de prise en charge de l’enseignement primaire par le gouvernement comme une recette pour la réélection de Joseph Kabila. C’est leur droit. Mais, la réalité sur terrain est différente car la mayonnaise de cette mesure n’a pas encore pris et rien n’est sur que cette mesure peut servir de recette de campagne électorale. Les gestionnaires des écoles primaires qui se sont confiés à Beni-Lubero Online ne sont pas encore prêts d’embrasser la kabilie les yeux fermés. Beaucoup reste à faire si l’on en croit ces directeurs d’écoles qui ont requis l’anonymat pour éviter de perdre leur poste ou des attaques nocturnes par des Fardc nouvelle-formule qui se déguisent en Mai-Mai pour tromper les naïfs. 

En effet comment peut-on espérer qu’un directeur qui dépassait 120 US par mois pour assurer le fonctionnement de 3 classes de primaire puisse se réjouir d’une mesure gouvernementale qui demande aux écoliers de ne pas payer mais qui ne verse que 45 $ à la place ? Où trouvera-t-il les 75 US $ restants ? Il n’y a que les kabilistes invétérés qui peuvent se réjouir de cette situation parce qu’ils ne gèrent aucune école mais sont payés pour faire le fou du roi quelle que soit la qualité de sa prestation. 


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L’autre exemple récent du même genre était l’opération bidon d’échange d’une arme contre 50 US$, opération menée par le Pasteur Mulunda. Sachant qu’avec une arme, un bandit se procure des milliers des dollars et des biens de grande valeur comment pouvait-on croire à la réussite de cette opération? Les grandes têtes pensantes rivalisaient d’ardeur sur les radios périphériques pour louer cette opération qu’elles savaient pourtant inopérante. Jusqu'à ce qu’on découvre la supercherie de cette opération bidon à l’étape de la ville patriote de Butembo, le pasteur katangais faisait croire au monde que les bandits acceptaient d’échanger leur arme contre 50 US$. Ce qui était non seulement une naïveté indescriptible mais surtout du pur mensonge. Aujourd’hui, le banditisme armé fait plus des victimes qu’avant l’opération du pasteur Mulunda devenue entretemps président de la CENI. 


A partir de deux exemples ci-dessus, le régime de Joseph Kabila doit savoir qu’il doit faire plus que du « trompe l’œil » pour convaincre les congolais. Avant de prendre une mesure, il importe d’étudier la viabilité de son application dans la durée et de la communiquer de manière convaincante aux congolais qui ne sont pas tous naïfs. Malheureusement la liste des mesures non accompagnées des résultats escomptés et souffrant du déficit de communication ne fait que s’allonger! 

Propos recueillis auprès des directeurs d’école primaire de Beni-Lubero

Beni-Lubero Online

Le C.N.D.P. occupe le Camp RVA à Goma

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Créé le 30 -03-2011 à 03h20 | AFRIQUE REDACTION | REDACTEUR EN CHEF : ROGER BONGOS | SITE PANAFRICAIN |  ACTUALITE | RDC | Mis à jour le mercredi 30 -03-2011 à  21 h20 | AFRIQUE REDACTION

PAR : BENI LUBERO

 


Il se passe toujours des choses étonnantes dans l’Est de la Rd Congo et précisément à Goma où, depuis le 12 mars courant, la famille Ngezayo a fait recours aux militaires ex-CNDP pour déguerpir les agents de la RVA du Camp Dumez, et ce, au vu et au su des autorités politiques et administratives locales. Selon des informations parvenues au Phare, les militaires ex-CNDP qui ont envahi le Camp des travailleurs sont en train de tracasser, depuis lors, des populations environnantes qu’ils somment de vider le lieu dans un bref délai. Dans l’entre-temps, les agents de la RVA, leurs femmes et enfants passent la nuit à la belle étoile depuis plusieurs jours. Ce qui a pour conséquence, la grève qui paralyse la RVA/Goma depuis plusieurs jours. Curieusement, cette situation on ne peut plus préoccupante ne semble pas avoir attiré l’attention de Julien Paluku, gouverneur de la province du Nord-Kivu, ni du ministre provincial ayant la sécurité dans ses attributions, ni du Chef d’Etat major et encore moins celle du ministre national de la Défense. Et pourtant, il s’agit là d’un service public de l’Etat qui est asphyxié. Pour réussir son coup, la famille Ngezayo a brandi le Certificat n° SU 3017 du Plan cadastral, lequel a déjà expiré, étant entendu qu’il s’agit d’un contrat d’amphithéose qui se doit d’être renouvelé après 25 ans (du 1er mars1986 au 1er mars 2011). 

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                Les Policiers dans une rue de Goma

L’action des militaire ex-CNDP – qui ont déguerpi les agents de la RVA et leurs familles dans la nuit du 11 au 12 mars 2011 – se trouve être hors délai. Et à voir la manière dont ce déguerpissement a été mené certains esprits, soupçonnent une complicité de certaines autorités provinciales du Nord-Kivu. En outre, il convient de signaler un fait grave : ces militaires ont défié l’ordre des autorités militaires les invitant à libérer le Camp Dumez de la RVA qu’ils ont occupé anarchiquement. En retraçant l’histoire de ce feuilleton, on dépêche note que les travaux d’aménagement d’un aéroport international à Goma avaient débuté en 1976. C’était un marché pour le compte de la RVA qui a la charge de la conception, la construction, l’entretien et l’exploitation des aéroports et aérodromes dans notre pays. En conformité avec les lois régissant les marchés publics, la RVA avait adjugé ce marché à la Société française Dumez, groupement momentané constitué par plusieurs sociétés. Le Plan d’exécution approuvé par la RVA comprenait l’aéroport, les bâtiments commerciaux et techniques, ainsi que le camp d’habitation des agents. Les bâtiments sociaux devaient servir, dans un premier temps, aux agents expatriés d’encadrement des travaux et après livraison, aux agents et cadres de la RVA. A la fin des travaux, le Groupement Dumez s’était exécuté tel que prévu, en livrant le 10 février 1979 les installations aéroportuaires, les bâtiments sociaux de Goma, les équipements de la cité de Ruthuru ainsi que l’ensemble des matériaux de construction restant au maître d’ouvrage.

Mais la famille Ngezayo, profitant de ses relations personnelles avec l’entourage présidentiel, avait lancé l’idée d’un groupement constitué de lui-même et de Mafuta Kizola (groupement qui deviendra plus tard ‘Safari Lodge SPRL’) et qui avait entrepris les démarches pour s’approprier ce camp Dumez de la RVA. C’est ainsi que le Bureau du Président de la République écrivit là-dessus au ministre des Transports qu’il avait plu « au Président de la République de céder l’ensemble du Camp Dumez, propriété de la RVA, au Groupe Ngezayo Safari et Mafuta Kizola…. ». Cela fut fait au mépris des textes légaux en matière d’aliénation des biens appartenant aux entreprises publiques, paraétatiques et Régies, personnes morales de droit public, etc. 

Dans ce conflit, beaucoup de décisions ont déjà été prises. L’Assemblée nationale et la Cour suprême de Justice ont déjà confirmé la RVA dans ses droits de propriété. Enfin, au moment où nous mettons sous presse, on apprend que le Camp Dumez RVA/Goma vient d’être libéré des militaires qui l’avaient envahi, mais qu’une villa reste occupée par ces éléments, commandés par le Major Dieudonné (non autrement identifié). Les agents de la RVA/Goma et leurs familles demandent des sanctions exemplaires contre les officiers à la base de cet incident malheureux. 

Source Internet /Blog des Congolais

© Beni-Lubero Online

 

CREATION DE LA PREMIERE COMMISSION D'ENQUETE INDEPENDANTE POUR CONNAITRE LA VERITE EN LIBYE,

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Créé le 01 -04-2011 à 03h20 | AFRIQUE REDACTION | REDACTEUR EN CHEF : ROGER BONGOS | SITE PANAFRICAIN |  ACTUALITE | RDC | Mis à jour le vendredi 01 -04-2011 à  23 h20 | AFRIQUE REDACTION

PAR : R.B

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Libye-ONU: Le complot était trop clair

 
Nous avions programmé ce voyage organisé par Omar Tahar du mouvement d'amitié et de coopération entre les peuples européens et libyens afin d’aller voir sur place, et tenter de comprendre les horreurs que déblatéraient à longueur de journée nos médias.

Et c'est dans l'esprit de cette coopération entre nos deux peuples que nous avons placé ce voyage qui s'est avéré plus compliqué que nous ne le pensions.

Nous sommes arrivés à Tripoli en passant par Djerba, à cause de l'exclusion aérienne imposée par les Occidentaux, qui ne nous permettait d’accéder directement en Libye.

Nous avons roulé six heures durant, traversant plusieurs bourgs dont des maisons éventrées par les durs combats qui ont eu lieu entre les insurgés et les forces restées fidèles au Guide nous rappelaient que nous étions dans un pays en guerre. De nombreux contrôles, des attentes toux feux éteints, des alertes ont jalonné ce voyage.



Déjà de longues attentes à la frontière tuniso-libyenne et la vue de ces longues files de réfugiés, en majorité noirs, très dignes, avec leurs grosses valises et baluchons énormes, avec des femmes tenant de jeunes enfants à la main, nous ont amenés dans le vif du sujet: ce ne sont pas des hordes se précipitant pour envahir l'Europe, ce   sont des ouvriers ou employés immigrés légaux qui tentent de rentrer chez eux. Certains nous l’ont affirmé lorsque nous les avons croisés dans les toilettes du HCR: ils redoutaient les bombardements des Occidentaux et ont préféré s’enfuir, laissant tout derrière eux, ce qui fait que nous avons vite compris pourquoi les échoppes étaient termées, et les maisons le long de la route étaient vides.
 
En arrivant à Tripoli nous avons été étonnés par le calme qui y régnait. Les bains de sang et les milliers de morts n’étaient pas là au rendez-vous. Pas de mendiants, pas de policiers   menaçants non plus. Par contre de nombreuses constructions de logements prouvent que le pays était en bonne santé économique depuis la levée de l'embargo Visiblement, le congrès général qui dirige le pays préférait investir en Libye plutôt que de nourrir les banques occidentales comme nous le susurrent les mêmes médias.
 
Décidément les mensonges colportés afin d’imposer cette résolution 1973 défendue par notre matamore Sarkozy sous l’injonction de son terrible mentor israélien Bernard Henri   Levy, sous prétexte de protéger les populations civiles, a permis à un petit   groupe d’ insurgés d’avancer dans la conquête du pays, et a condamné de fait l’ensemble du peuple libyen à subir ces bombardements, avec l’aval de ceux   qui parmi les Occidentaux ne pensent qu’aux profits à tirer de cette situation.
 
Nous avions vu les rassemblements pacifiques et non-violents en Tunisie et en Egypte et nous nous sommes réjouis pour ces peuples enfin libérés. Mais contrairement à ce qui s’est passé en Tunisie et en Egypte les émeutes libyennes n’avaient rien de pacifique. Les insurgés étaient armés, violents et programmés afin de prendre le pouvoir. On peut s'étonner de l'information diffusée par les médias selon laquelle Khaddafi distribue des armes à la population: serait-ce pour alimenter la rébellion?
 
Lorsque nous discutons avec les Libyens dans la rue, sur la Place Verte, ou à l’hôtel, ils tiennent à nous serrer chaleureusement la main, et nous disent des insurgés: "ce sont   des groupes d’islamistes armés type Al Qaïda, avec des agents étrangers. Ils ne s’entendent même pas entre eux. D’où ont-ils sortis tous ces milliers de drapeaux du roi Idriss en trois couleurs, alors que cela fait 42 ans qu’il a été détrôné, et que les jeunes n'ont même pas entendu parler de lui ?"

Tous ceux qui ont proposé une médiation afin de rétablir le dialogue ont été rejetés y compris le président Vénézuélien ou l’Unité Africaine.

Les Tripolitains défendent spontanément leur gouvernement, en manifestant tous les jours contre l'agression occidentale: "Ils veulent juste la peau de notre Kadhafi parce que cela fait quarante ans qu’il dérange les impérialistes et les   sionistes et il n’est pas prêt de s’arrêter". Les jeunes nous disent  également que si Kadhafi tombe c’est non seulement la Libye qui sera détruite mais également toute l’Afrique qui sera victime des colonisateurs, car Kadhafi est un Africain et il a rendu possible l'unification de l’Afrique afin d’en faire un continent indépendant des rapaces et pilleurs de toute sorte. A plusieurs reprises, des femmes âgées se précipitent spontanément pour nous dire que le peuple libyen est prêt à mourir pour protéger son fils Khaddafi.

Tous les mensonges qui tournent en boucle sur nos télés, y compris la télé occidentalisée et collabo :  El Jazeera, commencent à être dévoilés. Traiter Kadhafi de dictateur sanguinaire, Hitler, raciste, fasciste etc, afin de mieux le dépouiller n’est pas digne d’une société qui se prétend civilisée.
 
Nous dénonçons avant tout les médias menteurs et affabulateurs. Nous avons tenu une conférence de presse devant une cinquantaine de journalistes occidentaux, emmenés chaque jour en car par les autorités constater l'ampleur des dégâts causés par les bombardements occidentaux. Pourtant, nos télévisions ne montrent que des images d'insurgés vantards sur des routes désertes.
 
Nous appelons les associations, groupes ou personnes à nous rejoindre dans cette COMMISSION D’ENQUETE INDEPENDANTE POUR CONNAITRE LA VERITE EN LIBYE.

Nous présenterons plus en détail   notre voyage en Libye
Vendredi 1er avril à 15 heures 30 au   THEATRE DE LA MAIN D’OR
15, passage de la Main d’Or 75011   Paris
m° Ledru Rollin
 

Ginette Hess Skandrani et Maria   Poumier

 


Les troupes de Gbagbo résistent toujours à Abidjan

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Créé le 01 -04-2011 à 03h20 | AFRIQUE REDACTION | REDACTEUR EN CHEF : ROGER BONGOS | SITE PANAFRICAIN |  ACTUALITE |CI | Mis à jour le vendredi 01 -04-2011 à  23 h20 | AFRIQUE REDACTION

PAR : AFP

© AFP Forces loyales à Alassane Ouattara le 1er avril 2011 à proximité du palais présidentiel à Abidjan
© AFP Jean-Philippe Ksiazek

ABIDJAN (AFP) - Les combats ont fait rage vendredi à Abidjan autour du palais et de la résidence présidentielle entre les forces du chef d'Etat ivoirien sortant Laurent Gbagbo, qui s'accroche désespérément au pouvoir, et celles de son rival Alassane Ouattara.  

Les Etats-Unis ont appelé vendredi soir la force française Licorne et celle de l'ONU (Onuci) à agir pour "protéger les civils et empêcher tout pillage". A Abidjan, la criminalité explosait à la faveur du vide sécuritaire.

Alors que le camp Gbagbo affirmait avoir repoussé l'offensive des forces d'Alassane Ouattara, reconnu président par la communauté internationale, les tirs avaient baissé d'intensité dans l'après-midi.

Les appels à quitter le pouvoir lancés à M. Gabgbo se sont multipliés, de la Communauté économique des Etats d'Afrique de l'Ouest (Cédéao) au secrétaire général de l'ONU, à la France, aux Etats-Unis et à l'Union européenne.

Mais un porte-parole de Laurent Gbagbo a répété que ce dernier n'"abdiquerait pas".

Au Plateau, quartier du palais présidentiel, les rafales de kalachnikov et les tirs d'arme lourde s'étaient succédé à un rythme soutenu, dont certains d'une très forte intensité faisaient trembler les murs des immeubles, ont constaté des journalistes de l'AFP. Les rues étaient désertes, les habitants restaient terrés chez eux.

© AFP Carte de Côte d'Ivoire situant les lieux d'affrontements dans le pays et à Abidjan
© AFP

Même intensité des combats dans le quartier chic de Cocody (nord), dans un large périmètre proche de la résidence présidentielle et de la télévision d'Etat RTI et près du camp militaire d'Agban, dans le quartier voisin d'Adjamé.

Mais dans l'après-midi les tirs avaient nettement baissé d'intensité, voire cédé la place au silence.

Alors que la ville avait été livrée à la violence et aux pillages, quelque 700 ressortissants français et d'autres nationalités ont été accueillis depuis jeudi soir sur le camp de Port-Bouët de Licorne à Abidjan, selon l'état-major des armées françaises à Paris.

La France déconseille "formellement" les voyages en Côte d'Ivoire, et a porté l'effectif de Licorne à environ 1.100 soldats.

Une Suédoise employée de l'ONU a été tuée par balle jeudi soir à Abidjan, selon le ministère suédois des Affaires étrangères.

© AFP Les forces d'Alassane Ouattara prêtes à s'emparer du palais présidentiel le 1er avril 2011 à Abidjan
© AFP Jean-Philippe Ksiazek

A Yamoussoukro, capitale politique, un professeur français a été tué par balles dans son hôtel dans la nuit de jeudi à vendredi, sans que l'on sache si sa mort était liée aux combats dans le pays, ont indiqué des sources françaises.

L'Onuci a de son côté affirmé vendredi avoir été de nouveau la cible de tirs des forces de M. Gbagbo.

Les combats très intenses entre les militaires fidèles au président sortant et les Forces républicaines d'Alassane Ouattara, reconnu président par la communauté internationale, avaient débuté jeudi soir à Abidjan.

 Lundi, les Forces républicaines, qui contrôlaient le nord du pays depuis 2002, ont lancé une foudroyante offensive vers le sud, pour mettre un terme à la crise née du scrutin présidentiel contesté du 28 novembre ayant fait, selon l'ONU, près de 500 morts, essentiellement des civils.

  © AFP Des miliciens pro-Gbagbo le 31 mars 2011 dans une rue d'Abidjan
© AFP Jean-Philippe Ksiazek

Au soir du cinquième jour de l'offensive, le porte-parole du gouvernement de M. Gbagbo, Ahoua Don Mello, a affirmé que son camp avait repoussé l'offensive des "rebelles" et repris la télévision d'Etat RTI, tombée la veille. Le signal de la chaîne avait repris vendredi.

Mais Laurent Gbagbo, au pouvoir depuis 2000, gardait le silence, et l'incertitude demeurait sur sa localisation.

Il est "à sa résidence (d'Abidjan) avec toute la famille réunie", a cependant assuré M. Don Mello, jugeant que "toute tentative de recherche de solution par la force est sans issue".

Le secrétaire général des Nations unies Ban Ki-moon a appelé vendredi Laurent Gbagbo à céder le pouvoir à Alassane Ouattara et a enjoint les deux camps à faire preuve de retenue.

Le représentant spécial du secrétaire général de l'ONU à Abidjan a offert à M. Gbagbo de "faciliter son départ si tel était son souhait".

La Cédéao, la France, les Etats-Unis ont appelé le président sortant à quitter le pouvoir.

Il "ne démissionnera" pas et "il n'en sortira pas vivant", a assuré un de ses amis les plus proches, l'ancien responsable socialiste français Guy Labertit.

 "Il faut que Laurent Gbagbo se rende pour éviter un bain de sang. On espère qu'il le fera, sinon on viendra le chercher là où il est. S'il démissionne, c'est bien, sinon il sera traduit devant la justice internationale", avait averti jeudi soir Guillaume Soro, Premier ministre de M. Ouattara.

Mais le camp Ouattara n'est pas exempt de critiques: l'ONU craint de "graves violations des droits de l'homme" commises par les forces pro-Ouattara, en particulier dans l'ouest du pays.

Selon le Comité international de la Croix-Rouge (CICR), citant des informations recueillies sur place, "au moins 800 personnes" ont été tuées mardi 29 mars lors de violences intercommunautaires à Duékoué, dans l'ouest.

RD Congo et les enjeux éthiques et spirituels d’une guerre d’agression

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Créé le 02 -04-2011 à 03h20 | AFRIQUE REDACTION | REDACTEUR EN CHEF : ROGER BONGOS | SITE PANAFRICAIN |  ACTUALITE | RDC | Mis à jour le samedi 02 -04-2011 à  06 h20 | AFRIQUE REDACTION

PAR : JP MBELU


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Le fait que la Commission (Justice,) Vérité et Réconciliation conçue comme l’un des lieux de la sortie de notre pays de « la guerre d’agression » de 1996 n’ait pas fonctionné de façon maximale pendant la longue transition congolaise interpelle. L’approfondissement des  enjeux éthique et spirituel de notre misère anthropologique en souffre jusqu’à ce jour. Cela risque de compromettre durablement notre devenir commun au Congo et en Afrique.

 

 

Au fur et à mesure que  les jours, les mois et les années passent, un certain oubli, une certaine ignorance plane sur les enjeux éthiques et spirituels de la misère anthropologique que notre pays connaît depuis plus de cinq siècles. Misère anthropologique aggravée chez nous par « la guerre d’agression » perpétrée depuis 1996 par « les grandes puissances » à travers certains pays satellites  de l’Afrique des Grands Lacs. Certaines hypothèses ayant revêtues le caractère d’évidences ne cessent de soulever des questions méritant une attention particulière.

Il ne semble plus suffisant de soutenir que l’unique objectif majeur de cette « guerre d’agression » était da faire main basse sur les richesses du sol et du sous-sol congolais. Il en va de même de ses objectifs géopolitiques et géostratégiques. La poursuite de ces objectifs n’expliquerait pas, seule, à notre avis, la profanation des appareils génitaux de nos filles, de nos femmes, de nos mères et de nos grands-mères par les escadrons de la mort au service des « grandes puissances ». Violer  et après détruire les appareils génitaux  de sa victime en les coupant ou en tirant dedans est plus qu’une manifestation d’un degré avancé de la barbarie.

Quand le viol a pour but de propager le VIH/SIDA et qu’il est suivi de la destruction méchante de la victime, il vise l’extinction de la vie en abîmant la voie par laquelle celle-ci passe. Il y a eu, pendant cette « guerre d’agression », des moments où, les victimes du viol ont été éventrées et/ou ont vu leurs fœtus  découpés en morceaux. Ce niveau d’ensauvagement semble avoir été atteint au profit d’un projet diabolique : couper tout un peuple de sa capacité de vivre et de se reproduire ; nier, en profondeur, son humanité. Ceci a un corollaire : arracher à ce peuple tous ses moyens spirituels et matériels de vie et le condamner à attendre son extermination en lui donnant accès à quelques miettes tombant de la table des bourreaux et de leurs alliés.

Ces miettes assurent la survie qui risque d’être un sursis. Pourquoi ?

Parce que les initiateurs de ce projet diabolique ont mené un marketing permettant à leurs alliés locaux d’occuper les postes de gouvernement dans un Congo transformé en « un camp de concentration ». (Poursuivant leur projet, ils sont allés s’enfermer avec le bureau de la CENI à Lubumbashi pour concocter les mécanismes de l’occupation permanente du Congo à travers un processus électoral vicié et vicieux.)

Une Commission (Justice,) Vérité et Réconciliation avait été prévue comme l’un des lieux de sortie du bourbier éthique et spirituel où le Congo d’après Mobutu a été (davantage) enfoncé. Cette Commission n’ayant pas fonctionné de façon maximale, la recherche de la Justice (juste) et de la Vérité sur les tenants et les aboutissants de « la guerre d’agression » de 1996 et de ses avatars a cédé la place à un processus dit démocratique au cours duquel certains initiateurs du projet diabolique susmentionné et leurs alliés sont devenus, pour la plupart,  porteurs des projets d’émancipation pour nos populations. Ont-ils , pour autant, renoncé à ce projet ? Non ! Ils ont tué Serge Maheshe, Bapuwa Mwamba, Floribert Chebeya, Fidèle Bazana, Monseigneur Munzihirwa et la liste des « martyrs » est longue. (Une partie peut être consultée sur le site de Benilubero.)

En plus de tous « ces martyrs », ils ont fait du Congo une prison à ciel ouvert. Tous les candidats à la mort sont rapidement enfermés dans des prisons visibles et invisibles.

 

Disons que plusieurs d’entre nous ont renoncé, un peu tôt, à la recherche de la Vérité sur  la guerre menée par « les libérateurs » de 1996 et se contentent désormais des solutions expéditives (dont les élections contre une partie de bourreaux et leurs alliés !)

 

Les médias dominants ayant commenté cette guerre nous ont toujours dit que « Mobutu » devait partir. Pourquoi ? Est-ce vraiment parce qu’ils voulaient que le Zaïre (redevenu Congo) respire tant soit peu l’air de la démocratie ? Qu’est-ce que Mobutu avait découvert et qui l’avait rendu tout à coup indésirable par ceux qui l’avaient porté dans leur cœur pendant plus de trois décennies ? S’il devait partir parce qu’il était dictateur, comment expliquer qu’un tyran de la trempe de Paul Kagame soit devenu l’ami des « ex-amis » de Mobutu ? Que la dérive autoritaire au Congo soit tolérée ? Et que les ex-amis « démocrates » de Mobutu ferment  les yeux sur les millions des morts des Grands Lacs ?

Plusieurs d’entre nous ayant renoncé à la recherche de la Vérité sur la guerre de 1996 expliquent rapidement ce qui nous arrive en disant : « Entre les Etats, il n’y a pas d’amitié, il n’y a que des intérêts. » Quel est cet intérêt matériel qui justifie que le viol d’une femme soit suivi de la destruction de son appareil génital, loin des mines de coltan ? Et si cette guerre participait du vol (et/ou de la vente) de la force vitale, de l’âme congolaise ? Qu’allons-nous gagner échange de notre âme quand les élites (intellectuelles, politiques, culturelles et religieuses) compradores l’auront vendue à coup des billets de banque ?

Il paraît que si nous ne nous ravisons pas éthiquement et spirituellement, le Congo, la terre de nos ancêtres, va disparaître. L’argent que nos élites auront gagné en vendant leurs consciences en fera des nomades (et esclaves volontaires) à travers le monde. Et nous disparaîtrons comme peuple.

Que faire ? Les stratégies d’actions pour la reconquête de notre âme, de notre dignité et de notre liberté ne se communiquent pas sur la toile. « Les petits restes »  ayant pris de l’avance sur les réponses aux questions susmentionnées ont compris la nécessité de travailler en réseau. Plusieurs sont conscients du danger que nous-mêmes en tant que peuple ainsi que notre pays courront. Ils ont aussi compris l’important d’un travail à court, moyen et long terme.

Notre connaissance des enjeux géoéconomiques, géostratégiques et géopolitiques  de la guerre d’agression menée contre nous devrait nous pousser à approfondir ses enjeux spirituels et éthiques. Ces derniers seraient plus importants que les autres. Des esprits courageux, fiers de leur identité et conscients du fait que la dignité et la liberté d’un peuple ne se monnaye pas sont plus efficaces que les bombes et les F16. Les Egyptiens l’ont prouvé aux dépens de Moubarak !

Pour rappel, l’Afrique a la forme d’un révolver dont la gâchette est au Congo, disait Frantz Fanon. Briser l’âme de la gâchette, c’est tirer l’Afrique vers le bas…

 

J.-P. Mbelu

DESOLANT SPECTACLE AU PALAIS DU PEUPLE - Ces députés absentéistes

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Créé le 02 -04-2011 à 03h20 | AFRIQUE REDACTION | REDACTEUR EN CHEF : ROGER BONGOS | SITE PANAFRICAIN |  ACTUALITE | RDC | Mis à jour le samedi 02 -04-2011 à  06 h20 | AFRIQUE REDACTION

PAR : AFRICANEWS

 



Les élus du peuple sont déjà en quête des moyens pour battre campagne pour la prochaine mandature. Quoi de plus naturel qu’ils brillent par un absentéisme coupable aux séances plénières en foulant ainsi aux pieds leur propre règlement intérieur.


Le mois de mars dédié à la femme aura été peu propice pour Georgine Madiko, 2ème vice-présidente de l’Assemblée nationale RDcongolaise. Par respect à la femme et au nom de la parité consacrée par l’article 14 de la Constitution du 18 février 2006, le bureau de la chambre basse du Parlement a confié la police des débats des plénières à une femme. Curieusement, les députés ont choisi de se livrer à l’école buissonnière. Toutes les matières examinées sous la présidence de Madiko ne sont pas soumises au vote, faute de quorum. Dans les couloirs du Palais du peuple, des indiscrétions révèlent que les députés sont préoccupés plus par l’argent de la campagne que par les plénières. Ils auraient déjà posé le problème de leurs indemnités de sortie qu’ils voudraient obtenir avant la fin de la session en cours.
« A la place de l’argent, le bureau leur aurait promis des véhicules 4x4», confient des sources crédibles.

Négligence ou ignorance de leurs attributions, pour les uns, soif du pouvoir et déception, pour les autres... Voilà ce qui caractérise le comportement des députés nationaux â ce jour. Plusieurs d’entre eux ont mis les pieds pour la dernière fois au temple chinois de Lingwala le jour de l’ouverture de la session ordinaire de mars 2011, la dernière de cette législature. Ils jouent aux abonnés absents sans s’inquiéter de leur rôle de légiférer. Au finish, le résultat est décevant. En dehors du peuple que les députés sont sensés représenter, la personne qui serait plus déçue par ce comportement irresponsable des députés nationaux reste Georgine Madiko, vice-présidente de l’Assemblée nationale RD-congolaise. Toutes les matières examinées sous sa présidence des plénières, en tant que femme au cours de ce mois de mars, ne sont pas soumises au vote faute de quorum. Mais où seraient passés ces députés de la majorité et de l’opposition fervents défenseurs de la parité? La question vaut son pesant d’or. Pour d’aucuns, ils s’occuperaient de leurs affaires personnelles.
Pour d’autres, leurs partis politiques se mettraient déjà en ordre de bataille pour les prochains scrutins législatifs. D’une façon ou d’une autre, il s’agit-là d’une attitude qui discrédite toute une institution. Selon des indiscrétions, dès le jour de l’ouverture de cette session, la question des indemnités de sortie aurait été posée par les députés aux membres du bureau. Les élus souhaiteraient recevoir les indemnités de sortie avant la fin de cette session. Il est question de se doter des moyens de se préparer â affronter la prochaine bataille électorale.

Dernière carte

Des sources crédibles annoncent que le bureau leur aurait proposé deux ou trois véhicules 4x4 communément appelés jeeps â chacun en lieu et place de l’argent. Des observateurs estiment que les caisses de l’Etat sont vides et que les députés risqueraient d’attendre longtemps cet argent. Par mesure de prudence, les jeeps seront commandées et le concessionnaire qui aura livré la commande réclamera des comptes à l’Etat RDcongolais. Il sied de signaler que les députés de l’ACL/PT, sous Laurent Désiré Kabila, n’avaient pas perçu leurs indemnités de sortie et la situation est restée inchangée jusqu’à ce jour. Et d’indiquer que le bureau de l’Assemblée nationale voudrait emboîter le pas â celui du Sénat qui aurait déjà accordé des 4x4 aux sénateurs comme biens en nature à titre des indemnités de sortie. Quitte à chaque élu de revendre ses véhicules pour palper du cash dont il a besoin en vue de battre campagne. L’on comprendrait mal qu’ayant reçu une pareille proposition pourtant alléchante, des députés refusent de s’adonner à leur travail pour achever les dix-huit matières inscrites à l’ordre du jour du calendrier. Il y a lieu de parler de l’impunité, car depuis que le speaker Boshab avait annoncé des sanctions contre l’absentéisme, rien n’a été fait dans ce sens. Et pourtant, le règlement intérieur prévoit des représailles contre tout député qui s’absenterait â plus d’un quart des plénières au cours d’une même session. C’est décevant quand on sait que certains élus ignorent leur rôle au sein de l’institution. On en veut pour preuve, le fait que certains députés n’ont jamais pris la parole devant le pupitre. Ce sont les mêmes, du côté de l’opposition et de la majorité, qui prenaient la parole soit pour interpeller un membre du gouvernement soit pour lever une motion ou encore plaider en faveur de tel ou tel autre projet de loi soumis à l’examen. Le souhait des observateurs qui semblent relayer celui du peuple serait que des mesures soient renforcées dans la loi électorale pour arrêter des critères qui mettent hors course des candidats non méritants dans la conquête d’un siège à l’Assemblée ou au Sénat.

 

Octave Mukendi

Équateur : chasse aux fausses plaques d’immatriculation de l’État

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Créé le 02 -04-2011 à 03h20 | AFRIQUE REDACTION | REDACTEUR EN CHEF : ROGER BONGOS | SITE PANAFRICAIN |  ACTUALITE | RDC | Mis à jour le samedi 02 -04-2011 à  06 h20 | AFRIQUE REDACTION

PAR : SYFIAGRANDS LACS

 



A Mbandaka comme un peu partout ailleurs en Rd Congo, des fonctionnaires ou leurs proches utilisent des plaques d’immatriculation de l’État sans en avoir le droit. Cette pratique, qui leur permet d’échapper au fisc, fait perdre une part importante de leurs recettes aux provinces.
La Direction générale des recettes provinciales de l’Équateur (DGRPE) entend frapper un grand coup lors du prochain recouvrement des taxes pour véhicules, motos ou autre hors-bord. Son directeur, Gaston Moboloma menace, en effet, de traquer et de mettre en fourrière tous les engins de cette province du nord de la Rd Congo, qui portent l’immatriculation "STA" (Service des transports administratifs). But d’une telle opération coup de poing : contraindre leurs propriétaires à prouver qu’ils font bel et bien partie du patrimoine de l’État, et dans le cas contraire, leur faire payer les taxes et impôts auxquels ils échappent jusque-là. "Ils vont se soucier de leurs biens et seront obligés de venir les réclamer…"
Lors d’un contrôle précédent des vignettes organisé fin 2010, les agents de la DGRPE ont, en effet, été surpris par le nombre élevé de véhicules ou motos utilisant ces plaques. Après vérifications, ils ont découvert que nombre d’entre eux les utilisaient sans en avoir le moindre droit. Pour ces agents, il ne s’agit là que de la partie visible de l’iceberg. "De nombreux véhicules, disent-ils, circulent en toute liberté munis des documents dûment délivrés par le Service des transports administratifs", alors qu’ils sont des biens privés. Avec ces immatriculations, "ils sont censés appartenir à l’Administration publique, donc exemptés d’obligations fiscales", explique la DGRPE.

Supercherie

Ne pas payer les taxes et impôts : c’est en effet le motif principal qui explique cette pratique, devenue courante presque partout en Rd Congo. Selon la réglementation, c’est le chef de division qui adresse au Service des transports administratifs, les demandes de plaques d’immatriculation pour les véhicules, motos ou tout autre engin faisant partie du patrimoine de l’État. En plus de la mention STA, ces plaques portent un numéro qui est suivi du sigle du service demandeur. Mais certains fonctionnaires reconnaissent qu’ils s’arrangent avec leurs chefs ou négocient directement avec le STA afin d’obtenir ces plaques pour leurs propres moyens de locomotion. Comme cet agent qui avoue sous anonymat, "avoir remis 10 $ au chef pour que ma requête soit acceptée."
Pour la DGRPE et les autres régies qui collectent les impôts, les manques à gagner subis à la suite de ces fraudes sont importants. La plaque pour moto est en effet vendue 46 $ et celle pour véhicule 100 $. "Pour un échantillon de 100 motos et 100 véhicules fraudeurs (qui circulent avec des plaques STA indues, Ndlr), nous enregistrons des pertes annuelles respectives de 4 600 et 10 000 $", fait remarquer Nene Ebonda, agent de la DGRPE.

Risque de perdre ses biens

Accusés de favoriser la fraude fiscale, les fonctionnaires impliqués dans ces pratiques s’en expliquent. Ils accusent plutôt le gouvernement, leur employeur, d’être à la base de cette situation. "L’État ne met pas de moyens de transport à notre disposition. Pourquoi devons-nous alors lui payer, en plus, des taxes pour des véhicules privés que nous utilisons pour le servir ?", interroge Colon Ekolo, un vieux fonctionnaire du ministère de l’Environnement à Mbandaka. Pour lui, il s’agit simplement d’une "compensation pour les sacrifices consentis."
Ce fonctionnaire reconnaît cependant que cette pratique comporte des risques. En cas de mutation, de démission ou de décès d’un agent de l’État, la personne qui le remplace peut, à juste titre, considérer le véhicule ou la moto utilisant une plaque de service comme bien du patrimoine du service. "Ce sont des cas qui arrivent souvent", témoigne Ekolo qui aimerait voir l’État apporter des solutions effectives sur la mobilité des fonctionnaires pour mettre fin à ces abus.

ELECTIONS : VOICI UNE AUTRE EXIGENCE DE L’OPPOSITION

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Créé le 02 -04-2011 à 03h20 | AFRIQUE REDACTION | REDACTEUR EN CHEF : ROGER BONGOS | SITE PANAFRICAIN |  ACTUALITE | RDC | Mis à jour le samedi 02 -04-2011 à  06 h20 | AFRIQUE REDACTION

PAR : LA TEMPETE DES TROPIQUES

 



Les forces du changement s’accrochent à la certification internationale des résultats de scrutin. Ce, pour barrer la route à toute complicité interne susceptible de tout fausser au moment venu. La question relative à la tenue des élections majeures très attendues cette année pour l’ensemble du peuple congolais continue de défrayer la chronique aussi bien au pays qu’à l’étranger.
Point n’est besoin de rappeler ici l’enthousiasme, es espoirs et parfois la passion que suscite cette question au sein des masses populaires ainsi que les questions angoissantes de la communauté internationale sur l’après élections.
Cette semaine qui tire déjà à sa fin, la même question s’est invitée sur le plateau de Radio France Internationale (RFI) où a été posé en termes claires le problème ayant trait à la certification internationale des résultats des élections présidentielle et législatives dont le calendrier est actuellement en préparation par la Ceni (Commission électorale nationale indépendante) à Lubumbashi.
L’abord par RFI de ce problème a réveillé une fois de plus l’attention des Congolais et de la communauté internationale sur l’entendement de la Majorité présidentielle et de l’opposition du déroulement de ces deux élections et de la proclamation des résultats y afférents ?
En effet, pour l’opposition, les prochaines élections majeures qui auront lieu cette année seront organisées par la Ceni mais dans un environnement physique, politique, administratif et psychologique complètement régenté par la majorité à garder le pouvoir malgré et contre tout.

Comment est née l’idée ?

L’opposition rappelle à ce propos les stratagèmes politiques multipliés par cette dernière pour son maintien au pouvoir en citant en premier lieu sa récente course à la révision constitutionnelle ayant permis de passer du scrutin présidentiel à deux tours à un seul et en deuxième lieu sa tentative de fixer un âge minimum aux partis désireux de présenter des candidats à l’élection présidentielle ainsi qu’un âge à ne pas dépasser pour être retenu candidat éligible à la magistrature suprême du pays !
L’opposition rappelle également à ce propos la manipulation à outrance de la Ceni qui doit obéir au doigt et à l’oeil de la majorité notamment en ce qui concerne la gestion du temps au nom de sa politique du fait accompli qui devrait amener l’opposition à accepter le principe de prolonger illégalement le mandant des institutions issues des élections de 2006 contre celles actuellement en préparation.
Or à ce stade précis de la situation, la majorité tenterait d’emboîter le pas au Président perdant de Côte d’ivoire et de ses partisans en organisant des élections qu’elle perdrait pour ensuite se retourner contre l’opposition et les forces sociales acquises au changement.
Compte tenu de différentes initiatives anti-démocratiques prises par la majorité au pouvoir et les réflexes développés sans cesse par elle pour venir à bout de l’opposition, les leaders de partis membres de celle-ci ont décidé de ne jamais lui faire quartier, très méfiants à son endroit.
C’est suite à ce qui précède qu’est née et s’est consolidée l’idée d’exiger à tout prix la certification internationale des résultats de scrutins qui auront lieu cette année et les années suivantes afin de barrer la route aux complicités internes de la majorité qui se préparent à tout fausser le moment venu !

La majorité farouchement opposée

Alors que l’opposition campe sur sa position en disant haut et fort à RFI par la bouche du sénateur Moïse Nyarugabo que la certification internationale de résultats de prochaines élections est pour elle une exigence fondamentale.
Ce à quoi la majorité au pouvoir rétorque par la voix de son représentant en la personne d’Atundu Liongo en affirmant que cette exigence de l’opposition est sans objet pour la simple raison que la Rdc a des canneaux habilités à certifier les résultats des élections avant de les rendre publics et ce, en vertu de son indépendance et de sa souveraineté.
En intériorisant la réponse donnée par Atundu, Moïse Nyarugabo s’est exclamé en demandant ce que l’indépendance et la souveraineté du pays venaient faire dans ce débat au moment où son gouvernement ne cesse de tendre la main aux Etats étrangers pour obtenir de quoi organiser des élections sur son territoire en aliénant les deux valeurs cardinales, à savoir l’indépendance et la souveraineté nationale et internationale?
L’opposition n’a donc qu’à bien se tenir dans ses positions offensives et défensives en sachant désormais que la majorité au pouvoir est farouchement opposée à sa démarche consistant à obtenir la certification internationale des résultats de prochaines élections actuellement en gestation.

Bampriki Chamira

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