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RDC-Présidentielle: 4 candidats demandent l’invalidation du scrutin

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Léon Kengo wa Dondo, Adam Bombole, Mbusa Nyamwisi et Vital Kamerhe, tous candidats de l’opposition à la présidentielle du 28 novembre 2011, demandent l’invalidation du scrutin présidentiel et législatif du lundi 28 novembre. Dans un communiqué parvenu à Radio Okapi mardi 29 novembre, ces candidats dénoncent des «graves manquements et irrégularités» lors du déroulement du vote.



Ces candidats dénoncent les irrégularités suivantes :

  •     L’utilisation des moyens de l’Etat par le candidat n°3, Joseph Kabila
  •     L’interdiction des derniers meetings électoraux et la séquestration du candidat N°11, samedi 26 novembre, à l’aéroport de N’djili
  •     La non ouverture de l’ensemble des bureaux de vote et de dépouillement sur toute l’étendue dela RDC
  •     la désorientation des électeurs provoquée par la délocalisation des bureaux de vote
  •     L’admission de toute personne détentrice d’une carte d’électeur dans les bureaux de vote même si elle n’est pas reprise sur les listes électorales
  •     L’insuffisance des bulletins de vote dans de nombreux bureaux provoquant la baisse du taux de participation
  •     L’existence de plusieurs bureaux de vote fictifs ou non localisables
  •     La découverte de plusieurs cartons de bulletins vote vierges ou remplis au profit du candidat n°3 et des députés de son obédience
  •     Le refus d’admettre la présence des témoins de l’opposition lors du dépouillement dans plusieurs bureaux


Ces candidats de l’opposition déclarent n’accorder aucun crédit aux résultats qui découleraient de ces scrutins.

« Fuite en avant »

Dans un point de presse animé mardi à Kinshasa, le président de la Commission électorale nationale indépendante (Ceni), Daniel Ngoy Mulunda a déclaré que le scrutin du 28 novembre ne sera pas annulé.

Selon lui, les irrégularités n’ont été constatées que dans 485 bureaux de vote sur les 63 000.

«C’est moins de 1% des difficultés que les bureaux de vote ont connu. 99% des bureaux ont bien fonctionné », a affirmé Daniel Ngoy Mulunda.

Il a plutôt invité  tous les candidats à attendre les résultats des urnes et ne pas faire « la fuite en avant ».

Daniel Ngoy Mulunda a aussi annoncé l’annulation des résultats des bureaux de vote où les témoins ont été empêchés de participer aux opérations de vote ou de dépouillement sans motifs valables.

Daniel Ngoy Mulunda a aussi déclaré que tout candidat, parti ou regroupement politique auteur ou co-auteur de destruction du matériel et des installations de la Ceni sera poursuivi en justice.


ELECTIONS PRESIDENTIELLES ET LEGISLATIVES Les Congolais savent qui est leur nouveau Président et députés !

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Les résultats partiels des élections présidentielle et législatives nationales sont en circulation sous les manteaux, selon l'expression consacrée, depuis le lundi soir. Les Congolais, qui ont entre leurs mains les  différents verdicts des urnes, n'attendent plus que leur confirmation par la Commission Electorale Nationale Indépendante, le 06 mardi décembre 2011, et leur validation par la Cour Suprême de Justice, qui fait jusque-là office de Cour Constitutionnelle habilitée à connaître les contentieux électoraux.

Les électeurs congolais connaissent donc les noms des « lauréats » de la présidentielle et des législatives nationales. En effet, la plupart des bureaux de vote, transformés automatiquement en bureaux de: dépouillement, ont procédé à l'affichage des résultats de ces deux scrutins dans la soirée de lundi même. Deux possibilités de compilation « informelle » se sont offertes à tous ceux et toutes celles qui voulaient connaître les premières tendances électorales : la sommation des résultats consignés dans les procès-verbaux remis aux témoins ou la collecte des données affichées devant les bureaux de dépouillement. L'exercice, soit dit en passant, était laborieux mais face à leur volonté de déplacer les montagnes, ils n'ont pas hésité à s'y lancer.

Des millions de Congolais et de Congolais ont ainsi exercé, le lundi 28 novembre 2011, une surveillance insoupçonnée des centres et bureaux de vote, à l'occasion des élections couplées présidentielle et législatives nationales. Dans leur détermination de voir la vérité des urnes éclater au grand jour, ils n'ont fait confiance ni à la Commission Electorale Nationale Indépendante, ni aux témoins des partis politiques et des candidats, encore moins aux observateurs nationaux ou étrangers.

Cette mobilisation générale contre les fraudes, d'une ampleur rare dans les annales des élections africaines, a conduit au démantèlement de pratiquement tous les réseaux et individus ayant enté de bourrer les urnes ou de tripatouiller les résultats.

Le marquage à la culotte du personnel de la CENI et des témoins s'est intensifié au moment des opérations de dépouillement, à la lumière des tubes ou ampoules, des lampes à pétrole, des bougies ou des torches de téléphones cellulaires.

Des veillées d'armes étaient organisées aux quatre coins de la République, dans l'attente fiévreuse de l'affichage des résultats.

Et, hier à la mi-journée, les résultats partiels émanant des milliers de centres de dépouillement circulaient de bouche à oreille. Parallèlement aux équipes de la CENI et des témoins des partis politiques et des candidats indépendantes, la compilation des résultats a été un exercice largement partagé entre des millions de concitoyens, seconde par seconde, minute par minute, heure par heure.

Congolaises et congolais ont mis au point de réseaux parallèles de communication pour ne pas se laisser prendre en défaut par les bureaux de dépouillement de la CENI. Au jour d'aujourd'hui, le sort réservé par les urnes aux onze candidats à la présidentielle et à plus de 18.000 candidats à la députation nationale n'est plus qu'un secret de polichinelle.

Le devoir de vérité

Au regard du tableau des résultats compilés pour la présidentielle et des législatives nationales, le peuple congolais ne demande qu'une chose à la Commission Electorale Nationale Indépendante : le respect de la vérité des urnes. A ce sujet, chacun entend encore résonner dans ses oreilles la promesse, maintes fois répétée, du bureau de cette institution d'appui à la démocratie d'organiser un processus électoral transparent, libre, démocratique et apaisé. C'est le moment de le démontrer.

S'agissant justement de cette profession de foi, beaucoup de participants aux scrutins de lundi 28 novembre 2011 sont dans le doute, à la lumière de nombreuses défaillances techniques et des tentatives de fraudes massives enregistrées aux quatre coins du pays.

Quant aux observateurs étrangers mandatés par la SADC (Communauté de Développement de l'Afrique Australe), l'UA (Union Africaine), l'UE (Union Européenne) et plusieurs Ong internationales, le peuple congolais attend d'eux qu'ils- contribuent à l'éclatement de la vérité des urnes. Pour avoir suivi eux-mêmes de bout en bout, les péripéties des opérations électorales, les Congolais seraient fort frustrés de voir la Communauté internationale cautionner des résultats qui ne refléteraient pas leur volonté, telle qu'exprimée à travers les urnes. Le monde extérieur ne devrait pas s'étonner de les voir rejeter des résultats qui ne seraient pas conformes à ceux compilés devant témoins.

                                                                                                               Kimp 

Territoire de Lomela : La CENI remet de l'ordre

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Créé le 28-11-2011 à 01h00 | AFRIQUE REDACTION | REDACTEUR EN CHEF : ROGER BONGOS | SITE PANAFRICAIN |   ACTUALITE NATIONALE, AFRICAINE ET INTERNATIONALE | Mis à jour le lundi  28-11-2011 13H 10| AFRIQUEREDACTION : OBSERVATEUR

 



C'est ce mercredi 30 novembre 2011 que la Commission électorale nationale indépendante (CENI) organise des élections présidentielle et législatives dans certains territoires de la RDC. Parmi lesquels le territoire de Lomela. Le vice-président de la CENI, le professeur Jacques Djoli s'est déplacé à Lomela pour suivre de près l'organisation des élections sur ce territoire et mettre fin à la tension qui a prévalu sur ce territoire avant les élections. La CENI a voulu surtout répondre à une lettre lui adressée par les ressortissants de Lomela.

Dans une lettre adressée au président de la Commission Electorale Nationale Indépendante, Daniel Ngoy Mulunda, les ressortissants du territoire de Lomela dénoncent quelques irrégularités préméditées orchestrées par l'antenne de la CENI du territoire de Lomela en vue de favoriser certains candidats originaires de Lomela aux élections législatives de 2011. " Ces irrégularités sont les conséquences des liens biologiques qui unissent le candidat Ekanga Loshima et M. Nongo Bekanga, chef d'antenne de la Ceni Lomela ", ont affirmé dans cette lettre MM Dimanja Okitelanga, Dieudonné Kalala Mundala, Me Lumu-Akutu et JA Ekumbaki et JP Wayi, tous membres de l'Association de ressortissants de la Lomela et signataires de la dite lettre.

Au nombre de ces irrégularités figurent la composition partielle du centre de compilation; ils constatent que tous les membres de ce bureau appartiennent à l'état-major du candidat précité. Ils rélèvent aussi l'inadéquation entre le nombre d'enrôlés dans le secteur d'origine du candidat précité et le nombre de bureaux qui y sont implantés par la CENI. " De fait, il ressort des éléments en notre possession qu'aux 10 bureaux initialement prévus pour 5000 enrôlés, le chef d'antenne en a ajouté 7, pour favoriser son frère ", a indiqué M. Dimandja Okitelanga. Les signataires de la lettre relèvent aussi l'omission volontaire et intentionnelle d'un certain nombre d'enrôlés dans les secteurs favorables à d'autres candidats. " C'est le cas notamment dans la cabane de Djambe où il y a eu 950 enrôlés qui ne figurent pas dans la liste détenue par le chef d'antenne. C'est également le cas du centre d'inscription de Efefete dont le nombre d'enrôlés est passé miraculeusement de 870 à 159. ", ont t-ils constaté, avant de citer la falsification des listes des agents des centres de vote et la corruption dans le recrutement des agents.

La restructuration

Au regard des abus ci- haut relevés et dans le soucis de voir les élections 2011 se dérouler dans un climat apaisé et dans la transparence, les ressortissants du territoire de Lomela signataires de la lettre demandent au président de la CENI de procéder au remplacement immédiat de chef d'antenne de la CENI-Lomela, M. Nongo Bekanga. Ils demandent aussi la restructuration de toute l'équipe de la CENI-Lomela en vue d'obtenir la représentativité de toutes les sensibilités politiques, la révision de la configuration des bureaux en vue d'une implantation rationnelle. " En tout état de cause, nous signataires de la présente, tout en prenant à témoin l'opinion tant nationale qu'internationale, nous vous invitons d'intervenir avant la date fixée pour la tenue des élections en vue d'éviter l'implosion grandissante à Lomela ", ont conclu les signataires de la lettre des ressortissants du territoire de Lomela.

Luc-Roger Mbala

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Communiqué de presse de la CENI

Le bureau de la Commission électorale nationale indépendante, CENI en sigle déplore et condamne les incidents et violences enregistrés dans certains villes et localités notamment à Kinshasa, Lubumbashi, Mbuji-Mayi, Kananga, Lodja, Luiza, Ilebo, Demba, Kamonia, Kazumba, Lupatapata, Kamituga, Rutshuru et Masisi, matérialisés selon les cas par :

- Atteinte à l'intégrité physique du personnel de la Ceni chargé de la distribution du matériel électoral dans les centres de vote ;

- Destruction des bulletins de vote et de véhicules les transportant ;

- Empêchement fait aux témoins, sans juste motif, de participer aux opérations de dépouillement des bulletins de vote.

En vertu des dispositions des articles 29 de la loi organique portant organisation et fonctionnement de la Ceni et 41 de la loi portant organisation des élections présidentielle, législatives, provinciales, urbaines, municipales et locales, et pour permettre à tous les électeurs d'exercer leur droit civique, le bureau a pris les dispositions suivantes :

1. Tout empêchement fait aux témoins, sans motif valable, de participer aux opérations de vote ou de dépouillement sera sanctionné par l'invalidation des résultats du bureau de vote concerné ;

2. Tout candidat, parti ou regroupement politiques auteur ou co-auteur de destruction des matériels et installations de la Ceni sera poursuivi en justice ;

3. Tout militant d'un candidat, parti ou regroupement politiques, auteur ou co-auteur des actes de destruction des installations et matériels électoraux ou ayant porté atteinte à l'intégrité physique d'un membre du personnel de la Ceni s'expose à des poursuites judiciaires conformément à la loi.

Fait à Kinshasa, le 28 novembre 2011

Monsieur Matthieu MPITA

Rapporteur

Scandale au ministère des Affaires étrangères

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Créé le 28-11-2011 à 01h00 | AFRIQUE REDACTION | REDACTEUR EN CHEF : ROGER BONGOS | SITE PANAFRICAIN |   ACTUALITE NATIONALE, AFRICAINE ET INTERNATIONALE | Mis à jour le lundi  28-11-2011 13H 10| AFRIQUEREDACTION : OBSERVATEUR

 



Une incroyable scène s'est déroulée au ministère des Affaires étrangères, le dimanche 27 novembre dernier. Les portes allant vers le couloir de la division des affaires extérieures, y compris la porte du bureau du directeur de ce service situé au cinquième niveau de l'immeuble du ministère ont été cassées par des inconnus. Cependant, selon les cadres de cette division, les premières enquêtes préliminaires révèlent que rien n'a été emporté par les voleurs.

Par ailleurs la perquisition " occulte " d'un si grand ministère comme celui des Affaires étrangères inquiète la population congolaise et remet en cause la sécurisation de nos ministères. Par contre, les policiers commis à la garde du ministère des Affaires étrangères promettent de mettre tout en œuvre pour retrouver les auteurs de ce malheureux acte.

En outre, une chose déplorable est qu'au moment ou nous sommes allés au ministère des Affaires étrangères pour recueillir la version officielle du fait, la police nous a détenu dans un cachot de la place pendant plusieurs heures. La police nous a accusé d'être un des présumés coupables, tout simplement, nous sommes allés nous enquérir de la vérité des faits auprès des sources crédibles dudit ministère.

Les OPJ nous ont forcé de passer par un interrogatoire. Voici, une fois de plus la liberté de la presse en RDC est menacée par des hommes censés la promouvoir. Il convient donc à l'opinion tant nationale qu'internationale d'attendre les résultats de la dernière enquête mise en place par la police commise au ministère des Affaires étrangères pour savoir les vrais et même les auteurs impliqués dans cette opération.

Honoré Djeko Ohanga

 

Un pillage systématique des richesses du sous-sol pour régime de Joseph KABILA

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Le scandale a éclaté quelques jours avant le scrutin. Un membre du Parlement britannique, Eric Joyce, chef de la commission interpartis consacrée à l'Afrique des Grands Lacs, a rendu public un rapport dans lequel il livre son estimation du montant des sommes détournées par le pouvoir congolais dans le cadre de cession d'actifs miniers : 5,5 milliards de dollars (4,2 milliards d'euros). Il met en ligne des contrats cachés jusqu'ici et décrit ce qu'il qualifie de «façon de procéder systématique, consistant à brader des actifs miniers congolais à des compagnies écran, presque toutes enregistrées aux Iles Vierges (…) avant de les céder à des proches». Certaines de ces sociétés ont été associées à l'homme d'affaires israélien Dan Gertler, qui avait déjà reçu du père de l'actuel chef de l'Etat la concession de la commercialisation de l'ensemble des diamants congolais.

L'estimation peut prêter à discussion, mais les contrats mis en ligne par M. Joyce appuient l'idée de son «modèle» de détournement. Le «pillage» des ressources de la République démocratique du Congo (RDC) n'est pas seulement le fait de bandes armées dans l'Est ou depuis les pays voisins. La question est d'autant plus aiguë que le pays s vu sa production minière augmenter depuis la fin de la seconde guerre du Congo (1998-2003). Depuis 2005, la production de cuivre a été multipliée par cinq. En 2010, la croissance de la RDC s'établissait à 7,2%.

Derrière la dimension politique de l'élection se dissimule Un enjeu économique de taille. De nombreux observateurs se sont émus des conditions 'dans lesquelles des cessions d'actifs étaient faites à des entreprises immatriculées aux lies Vierge (le député britannique en à recensé 45), et estiment que les bénéfices réalisés lors de ces cessions auraient servi à financer la campagne électorale.

La Gécamines, l'ex-empire minier national tronçonné, a été particulièrement mise en cause. A Kinshasa, Albert Yuma Mulimbi, président du conseil d'administration de la Gécamines, reconnaît «28 accords de joint-ventures avec des étrangers dans lesquels nous sommes partenaires minoritaires», mais assure avoir «décidé de demander un audit de ces compagnies par un cabinet international», qui reste à identifier. Il remarque: «Depuis 2002, nous n'avons touché aucun dividende, ce n'est pas normal», tout en précisant qu'il ne compte pas demander la renégociation des contrats. C'est ce qui est arrivé à plusieurs sociétés, dont First Quantum Minerals qui avait investi 450 millions de dollars dans une mine de Kolwezi, avant de voir son contrat annulé en 2009 et la mine cédée pour 175 millions au groupe ENRC.

« Le jeu de passe-passe avec les droits mini3rs est en contradiction 'ave les discours nationalistes du pouvoir. De plus, ce ne sont pas des pratiques nouvelles, mais de vieilles ficelles», note Thierry Vircoulon, le directeur Afrique centrale de l'international Crisis Group. La déréliction du système engendrée par ce pillage avait entraîné la fuite du maréchal-président Mobutu en 1997 tandis que l'Etat s'écroulait.

« Scandale géologique »

Pour l'instant, note une bonne source : «Les investisseurs se bousculent encore, mais ce ne sont pas les plus grandes sociétés minières.» Environ 3 milliards de dollars ont été investis au Congo en 2010.

Le qualificatif de «scandale géologique» appliqué au pays sonnait à l'origine comme un sifflement admiratif, en référence à l'importance des réserves de mirerais ou pierres précieuses (cobalt, cuivre, coltan, diamants, uranium, etc.). Le Congo-Kinshasa a tous lies atouts pour devenir un géant régional, même si son économie est peu diversifiée (73,7 % des exportations du pays sont constitues de métaux et 10,7 % Je diamants).

Des contrats douteux avaient déjà été attribués avant le scrutin du retour à la paix de 2006, remporté par Joseph Kabila. Dans la foulée, il avait fallu faire le ménage sous pression des institutions financières internationales qui accompagnaient parallèlement le pays vers le point d'achèvement de l'Initiative PPTE (Pays pauvres très endettés). Atteint fin 2009, celui- ci allait permettre de bénéficier d'une réduction de la dette publique de 12,3 milliards.

Une «revisitation» de 61 contrats a donc eu lieu, assimilée par une bonne source à un «racket». Deux contrats seulement devaient être annulés, dont celui de First Quantum Minerals.

Les responsables du Fonds monétaire international (FMI) avaient beau insister sur la nécessité de «renforcer l'Etat de droit ainsi que d'améliorer la gouvernance», les cessions d'actifs dans des conditions troubles se sont multipliées.

Concernant le pétrole, la même opacité prévaut. La production congolaise est faible (23 000 barils par jour). Mais plusieurs blocs très prometteurs situés au bord du lac Albert, dans le nord-est du pays, ont été découverts. Ils semblaient promis au groupe Tullow, mais ont été attribués à deux sociétés inconnues, Caprikat et Foxwhelp, dont le siège est aux Iles Vierges britanniques. A leur tête se trouvent Khulubuse Zuma, le neveu du président sud- africain, et un avocat de ce dernier.

Au lendemain des scrutins du 28 novembre 2011 L'UDPS condamne les fraudes et violences des trois derniers jours

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L'Union pour la Démocratie et le Progrès Social (UDPS) a dénoncé et condamné les fraudes et les violences qui ont émaillé le processus électoral ces trois dernier jours, entre autres les interventions musclées des militaires dans les bureaux de vote au vu et au su des observateurs internationaux et nationaux. Cette dénonciation émane de Jacquemain Shabani Lukoo, secrétaire général de l'Udps,

lors d'un point de presse qu'il a tenu au siège de son parti, dans la commune de Limeté. Il a promis que son parti publiera, à cet effet, un relevé des différentes irrégularités et violations qui ont émaillé le processus électoral.

Toutefois, le parti cher à Etienne Tshisekedi s'est dit très fier de l'attitude adopté par le peuple pendant ce processus. Pour cela, J. Shabani a salué la bravoure et la détermination du peuple congolais pour avoir résisté aux méthodes abjectes et rétrogrades utilisées par la dictature finissante pour étouffer son aspiration au changement. Pour lui, la tenue des élections, contre vents et marées, fraudes et brutalités de toutes sortes destinées à le décourager, en sont la preuve éloquente. A la fin, l'Udps a lancé un vibrant appel à toute la population à rester vigilant, afin que son aspiration au changement exprimée de façon claire dans les urnes ne soit pas détournée.

                                                                                                                 RSK 

Comme pour apporter une fraîcheur à l'environnement - La pluie toujours au rendez-vous de grands évènements en RDC

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Créé le 28-11-2011 à 01h00 | AFRIQUE REDACTION | REDACTEUR EN CHEF : ROGER BONGOS | SITE PANAFRICAIN |   ACTUALITE NATIONALE, AFRICAINE ET INTERNATIONALE | Mis à jour le lundi  28-11-2011 13H 10| AFRIQUEREDACTION : OBSERVATEUR

 



Les élections présidentielles et législatives du lundi 28 novembre 2011 appartiennent désormais à l'histoire. Plus de 32 millions de congolais se sont rendus aux urnes pour élire leurs candidats à la magistrature suprême et devant les représenter à l'Assemblée. Cette fois-ci encore, comme dans d'autres grandes occasions, dame la pluie s'est mêlée dans la fête. Ces intempéries ont quelque peu retardé le démarrage effectif de l'opération de vote dans plusieurs bureaux de Kinshasa.

Certainement la question de délocalisation des bureaux de vote a également déboussolé les électeurs qui n'arrivaient pas à retrouver leurs noms sur la liste. A Kinshasa, dans l'ensemble, les élections présidentielle et législatives se sont déroulées dans le calme. Pour un grand nombre d'observateurs, l'histoire se répète cinq après les élections présidentielle et législatives de 2006. L'on se souvient que lors du deuxième tour de l'élection présidentielle, le dimanche 28 octobre 2006, une forte pluie tropicale s'est abattue durant toute la journée à Kinshasa, retardant le démarrage des opérations de vote. Les candidats Joseph Kabila et Jean-Pierre Bemba ont su braver la forte pluie pour aller voter.

Il faut dire que les conditions météorologiques ont toujours faut partie de la vie socio politique en République démocratique du Congo, au point que certains superstitieux n'hésitent pas à associer les phénomènes naturels à la fin cycle politique en République démocratique du Congo. L'on se rappelle que le dernier congrès extraordinaire du Mouvement populaire de la révolution (MPR) organisée à N'sele, en mai 1987, a été aussi marqué par une forte pluie qui a obligé le maréchal Mobutu Sese Seko et son épouse Boby Ladawa et tous les participants à rester sous la pluie sur le site en plein air où se déroulait la cérémonie de la fête du MPR-parti Etat. Pour montrer que la pluie n'aura pas raison de la fête du MPR ; le Maréchal Mobutu n'hésitera pas de scander " Lokuta na mbula ", entendez " Jamais la pluie nous vaincra ". Ce congrès du MPR sera le dernier à avoir été organisé avant le vent de la Perestroïka qui va amener l'ouverture démocratique en République démocratique du Congo.

La mort de LD Kabila et de Mobutu

Le mardi 16 janvier 2001, un coup de tonnerre fait trembler les différents salons politiques à travers le monde. Le président congolais Laurent-Désiré Kabila est assassiné dans la matinée, en sa résidence au Palais de marbre par l'un de ses gardes du corps. La nouvelle fait le tour du monde. Tout le Congo est en émoi et envahi comme par la peur d'un surlendemain incertain. Aux environs de 18 heures, alors qu'une sorte de couvre-feu qui ne dit pas son nom règne dans la ville, une forte et abondante pluie s'abat sur Kinshasa et ses environs, comme pour saluer la mémoire d'un grand personnage de l'histoire du pays. Autre fait significatif et curieux, dans la nuit du 3 au 4 septembre 1997, et sous une pluie fine mais régulière à Kinshasa, les médias congolais font passer en boucle le décès du Maréchal Mobutu Sese Seko à Rabat au Maroc où il se trouvait en exil. La nouvelle ne sera connue par un grand nombre de congolais, via les journaux (L'observateur, Le Potentiel, Le Palmarès et la référence plus…) que le matin. La même fine pluie est observée à kinshasa, le 7 septembre 2007 lors du décès du révérend Simon Père Boka Di Mpasi Londi, compositeur des hymnes nationaux congolais, " La Zaïroise " et "Débout congolais ".

La pluie porte bonheur

Dans la tradition congolaise, la pluie est aussi signe de bonheur et de bénédiction. Par exemple, c'est sous une forte averse que le Roi du Maroc Mohammed VI a foulé le sol de la République démocratique du Congo, en mars 2005. Il a été chaleureusement accueilli à l'aéroport international de N'djili par le président Joseph Kabila. Le souverain chérifien a même modestement refusé à s'abriter sous le parapluie qu'on lui a apporté ; préférant rester sous la pluie avec son homologue congolais ainsi que des personnalités venues nombreuses l'accueillir à l'aéroport. " Une pluie pour bénir la solidarité Maroco congolaise ", a rapporté un éditorialiste congolais.

Enfin l'on retiendra aussi que le jeudi 30 octobre 1974, quelques heures seulement après le combat du siècle entre les boxeurs Mohammed Ali et George Foreman( Victoire de Ali par KO au 8ème round), une très forte pluie est tombée sur Kinshasa durant plusieurs heures tôt le matin.

A la lumière de ces faits, force est de constater que la pluie a toujours été au rendez-vous de grands évènements qu'a connu la République démocratique du Congo. Et elle a toujours d'une manière ou d'autre apporter un peu de fraîcheur à l'évènement.

Luc-Roger Mbala Bemba

Déclaration Haute Représentante de l’Union européenne sur les élections en RDC

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Créé le 28-11-2011 à 01h00 | AFRIQUE REDACTION | REDACTEUR EN CHEF : ROGER BONGOS | SITE PANAFRICAIN |   ACTUALITE NATIONALE, AFRICAINE ET INTERNATIONALE | Mis à jour le lundi  28-11-2011 13H 40| AFRIQUEREDACTION : ARTV

 

union-europeenne.jpg

Le porte-parole de Catherine Ashton, Haute Représentante de l’Union pour les affaires étrangères et la politique de sécurité et vice-présidente de la Commission, a fait ce jour la déclaration suivante:

 

“La Haute Représentante de l’Union européenne/ Vice Présidente de la Commission européenne, Madame Ashton, a suivi avec attention la tenue des élections présidentielle et législatives en République Démocratique du Congo qui se sont tenues ce 28 novembre 2011, dans les délais fixés par la Constitution.


Elle salue les efforts de la CENI, ceux des autorités congolaises et de la MONUSCO ainsi que l’engagement de tous les partenaires de la République Démocratique du Congo, notamment les pays africains, pour mener le processus électoral à son terme. L’UE a également apporté un soutien important au processus.


Elle regrette les violences qui ont entraîné plusieurs victimes ainsi que des tensions particulièrement vives à certains endroits.


Elle appelle le peuple congolais au calme et à l’apaisement pendant le dépouillement, la compilation et l’annonce des résultats. Elle appelle également toutes les forces politiques en présence à respecter les règles du processus électoral et à introduire toute contestation éventuelle par la seule voie légale ou juridique.


L’UE a déployé une mission d’observation électorale à l’invitation des autorités congolaises qui émettra sa déclaration préliminaire dans les prochains jours.”

 

 



Kananga : l'UNC accuse des candidats de la majorité de fraude

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Créé le 30 -11-2011 à 03h00 | AFRIQUE REDACTION | REDACTEUR EN CHEF : ROGER BONGOS | SITE PANAFRICAIN |   ACTUALITE NATIONALE, AFRICAINE ET INTERNATIONALE | Mis à jour le mercredi  30-11-2011  18H 20| AFRIQUEREDACTION : LA TEMPETE DES  TROPIQUES

 

Les habitants de Kananga ont saisi, lundi 28 novembre pendant le déroulement des scrutins, des bulletins de vote cochés en faveur de certains candidats dans des résidences privées. André-Claudel Lubaya, candidat à la députation nationale de l'Union pour la nation congolaise (UNC), parti de l'opposant Vital Kamerhe, a demandé l'invalidation des candidats concernés. Selon lui, il s'agit des candidats de la majorité.

“Nous dénonçons d'abord cette situation et nous exigeons en même temps l'invalidation de tous les candidats de la majorité notamment ceux qui sont repris sur les [bulletins de] vote que .nous avons tous ramassés par ci par là, “a-t-il déclaré.

André-Claudel Lubaya a qualifié ces candidats de “fraudeurs” et accuse la Commission électorale nationale indépendante (Ceni) “de complicité et de légèreté'.

“Je pense que tout le bureau de la Ceni doit être démis pour sa légèreté dans la gestion des opérations électorales,” a-t-il ajouté.

Le gouverneur du Kasaï-Occidental, Hubert Kabasu Babu, a accusé, de son côté, des militants de l'UNC de Vital Kamerhe et ceux de l'Union pour la démocratie et le progrès social (UDPS) d'Etienne Tshisekedi, d'avoir été “les premiers à piller les bureaux de vote et à brûler les bulletins de vote”.

“S'il y a non seulement des candidats à invalider mais aussi des partis politiques à radier pour atteinte à la sécurité de l'Etat, c'est bien ceux de l'opposition,” a-t-il ajouté.

Dans la ville de Kananga, des incidents ont émaillé le déroulement des élections présidentielle et législatives organisées le lundi 28 novembre.

Au centre Bakole, des électeurs ayant attendu longtemps sans voter parce que le matériel n'arrivait pas, ont incendié un bureau.

Dans certains centres, le vote a commencé à 13h locales.

                                                                                                           RO/TDT

Elections présidentielle et législatives de novembre 2011 Première déclaration publique de l'Udps après les scrutins Le parti d'Etienne Tshisekedi appelle la population congolaise à la vigilance

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Créé le 30 -11-2011 à 03h00 | AFRIQUE REDACTION | REDACTEUR EN CHEF : ROGER BONGOS | SITE PANAFRICAIN |   ACTUALITE NATIONALE, AFRICAINE ET INTERNATIONALE | Mis à jour le mercredi  30-11-2011  10H 40| AFRIQUEREDACTION : LA  TEMPETE  DES  TROPIQUES

 

L'Union pour la démocratie et le progrès social (UDPS), parti cher à Etienne Tshisekedi a fait hier mardi devant la presse sa première déclaration publique sur les scrutins du 28 novembre 2011.
Dans cette déclaration publique, le secrétaire général de l'Udps, Me Jacquemin Shabani Lukoo a salué la bravoure et la détermination du peuple Congolais pour avoir résisté aux méthodes abjectes utilisées par le régime en place pour étouffer la volonté du changement voulu par la population congolaise dans son ensemble. Pour Me Jacquemin Shabani Lukoo, la tenue des élections contre vents et marrées malgré les fraudes et brutalités utilisées par le pouvoir en place pour décourager la population est la preuve que les Congolais aspirent au changement. Toutefois, l'Udps dénonce et condamne les fraudes et violences qui ont émaillé ce processus électoral. Il s'agit entre autres des interventions musclées des militaires dans les bureaux de vote au vu et au su des observateurs internationaux et nationaux. Me Jacquemin Shabani Lukoo promet de mettre sur la place publique les différentes irrégularités dans les prochains jours.

Par ailleurs, l'UDPS tient à ce que les résultats qui seront proclamés par la Cèni reflètent la réalité des urnes. C'est pourquoi, l'Union pour la démocratie et le progrès social appelle la population Congolaise dans son ensemble à rester vigilante afin que sa victoire ne lui soit pas volée par les ennemis de la démocratie.

                                                                                   GODE KALONJI MUKENDI

Assassinat du député MLC Marius Gangale L'Union européenne exige une enquête

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Dans un communiqué publié à Kinshasa, l'Union européenne souhaite qu'une enquête rigoureuse et transparente soit diligentée pour faire toute la lumière sur les circonstances de la mort de M. Marius Gangale, député MLC à l'Assemblée provinciale de Kinshasa.
L'organisation du vieux continent se dit préoccupée par ce crime crapuleux, commis à quelques jours de la fin de la campagne électorale , et qu'elle a appris avec beaucoup de tristesse et d'inquiétude. Elle a adressé ses condoléances à la famille de l'illustre disparu.

Pour les Congolais, cet assassinat doit interpeller la communauté internationale qui a déployé des observateurs pour voir si le processus électoral en République Démocratique du Congo se déroule dans la transparence.

C'est la preuve que les hommes au pouvoir ne veulent pas respecter la Loi électorale et les autres textes légaux, afin de se maintenir par la fraude et les intimidations de tout genre.

C'est pour cette raison qu'ils commettent des assassinats, des arrestations arbitraires, et des' tortures, après avoir mis en place tous les mécanismes do fraude massive que l'Opposition politique ne cesse de dénoncer.

Il convient donc que l'Union européenne, le Conseil de sécurité des Nations Unies et d'autres partenaires épris de paix et de justice se concertent le plus urgemment pour épargner le peuple congolais, déjà trop endeuillé par diverses calamités, de la folie meurtrière des hommes au pouvoir.

En attendant cette solution, ces organismes feraient mieux de participer à l'enquête ainsi réclamée.

                                                                                               Marcel Tshishiku

Démantèlement des réseaux frauduleux pour la présidentielle et les législatives 2011 Bravo aux Congolais acquis au changement !

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Créé le 30 -11-2011 à 03h00 | AFRIQUE REDACTION | REDACTEUR EN CHEF : ROGER BONGOS | SITE PANAFRICAIN |   ACTUALITE NATIONALE, AFRICAINE ET INTERNATIONALE | Mis à jour le mercredi  30-11-2011  10H 40| AFRIQUEREDACTION : LA TEMPETE DES  TROPIQUES 

 

De manière spontanée, la population a pris ses responsabilités en saisissant, dans la plupart des provinces, des bulletins de vote déjà remplis, entre les mains de certains inciviques en mal de popularité.
Les Congolais étaient déterminés à aller voter, comme prévu, lundi28 novembre dernier, pour élire de nouveaux dirigeants en vue d'opérer un changement en République démocratique du Congo.

Leurs voeux étaient que ces élections se déroulent dans la transparente et en toute neutralité pour que les résultats des urnes reflètent effectivement la réalité de l'expression populaire.

Pour y parvenir, il fallait veiller à ce qu'il n'y ait pas de cas de tricherie signalés ça et là. Très vigilants, tous les électeurs, chacun dans son coin, surveillaient le déroulement du scrutin depuis l'arrivée de matériels jusqu'à l'affichage des résultats, en passant par le dépouillement.

C'est ainsi qu'à Kinshasa, dans les communes de Limete, Masina, Kinshasa, Gombe, Bandalungwa, Ngiri-Ngiri, Selembao... les Kinois ont attrapé des bulletins de vote cochés d'avance en faveur d'un candidat de la République et des députés de sa famille politique.

Certains de ces bulletins ont été brûlés, d'autres présentés aux observateurs et aux responsables de la Monusco, avant de transiter par des responsables des formations politiques. Ces coups de filet étaient réalisés grâce à la vigilance de tous les Kinois qui avaient, avant tout, respecté le mot d'ordre qui était tombé sur leurs téléphones portables en vue de déjouer la tricherie, celui de remplir les bulletins de vote dans les centres de vote avec des stylos personnels pour s'assurer de la qu'alité de l'encre à utiliser.

De même, dans des provinces telles que Kasaï Occidental, Kasaï Oriental, Katanga... des cas de fraude déjoués par les Congolais de ce coin du pays ont également été signalés. Des véhicules de particuliers contenant des bulletins de vote ont été interceptés puis brûlés, des tricheurs dépouillés de leurs documents.., voilà le sens de la maturité qu'a acquis le peuple congolais pour décider de son avenir. Un seul mot, Bravo !

Mais il ne faut pas que cette vigilance ne s'arrête là. Les opérations de vote se poursuivent dans certains bureaux de la Ceni à l'intérieur du pays, notamment à Lubumbashi où quelques centres n'ont pas ouvert leurs portes ou n'ont pas servi tout le monde, les bulletins de vote étant insuffisants. Les Congolais doivent observer la même vigilance comme lors de la journée du 28 novembre pour empêcher les tricheurs de réussir leurs coups.

A Lubumbashi par exemple, un avion, en provenance d'Afrique du Sud, contenant des bulletins de vote, est arrivé hier mardi 29 novembre dans cette ville pour dépanner les centres qui n'ont pas accueilli les électeurs. Il faudra veiller sur le contenu de ces documents pour s'assurer de la transparence et de la neutralité des scrutins.

De la manipulation

Alors que le dépouillement se poursuit encore dans plusieurs centres de vote à travers le territoire national, certains médias étrangers diffusent déjà des tendances, donnant pour favori un candidat à la présidentielle, pourtant, les résultats affichés dans bien de centres attribuent une victoire écrasante à un autre candidat.

Or, tous les candidats ont des témoins dans des bureaux de vote et sont, saris nul doute, au courant de ces tendances qui se dessinent déjà.

Ces médias étrangers préparent assurément l'opinion à des' résultats biaisés, alors que la réalité des urnes en est toute autre.

Ils ignorent ce que cela peut avoir comme conséquence, prenant ainsi le risque d'en endosser la responsabilité.

Tensions à Kinshasa

Depuis le 28 novembre dernier, Kinshasa et quelques villes de l'intérieur vivent une tension inhabituel- le caractérisée par des coups de feu de la part des éléments de la police nationale congolaise.

Hier par exemple, toutes les activités ont été paralysées au quartier Kingabwa, dans la commune de Lime- te, suite à une intervention musclée des policiers, obligeant ainsi la population à se terrer chez elle pour se protéger.

A Kingasani, dans la commune de Kimbanseke, la population qui a souhaité voir clair sur une parcelle soupçonnée de garder frauduleusement des bulletins de vote cochés en faveur d'un candidat président de la République et d'une femme candidate députée, a été brutalement réprimée par la police qui a tiré à balles réelles et usé de gaz lacrymogène.

Au regard de toutes ces situations, les observateurs nationaux et internationaux ainsi que de nombreux témoins reconnaissent qu'il y a eu de graves flagrances et un dysfonctionnement dans ces opérations de vote, à l'instar de l'AETA, alors que l'institution chargée d'organiser les scrutins saluent la manière avec' laquelle les élections se sont tenues dans l'ensemble du territoire national.

Il ne reste plus qu'à attendre les résultats provisoires que le pasteur Daniel Ngoy Mulunda doit publier le mardi 6 décembre prochain.

                                                                                               LEFILS MATADY

RDC/élections: l'UA et le Centre Carter appellent au respect des résultats

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Créé le 30 -11-2011 à 03h00 | AFRIQUE REDACTION | REDACTEUR EN CHEF : ROGER BONGOS | SITE PANAFRICAIN |   ACTUALITE NATIONALE, AFRICAINE ET INTERNATIONALE | Mis à jour le mercredi  30-11-2011 22H 40| AFRIQUEREDACTION : ROMANDIE NEWS


L'Union africaine (UA) et d'autres missions africaines d'observation, ainsi que l'ONG Centre Carter, ont appelé mercredi les acteurs politiques congolais à respecter le résultat des élections de lundi en République démocratique du Congo (RDC).

Lors d'une conférence de presse conjointe à Kinshasa, les missions africaines ont demandé à tous les acteurs politiques engagés, de continuer à faire preuve d'une grande retenue et d'esprit de responsabilité en acceptant le résultat de la présidentielle et des législatives et en cas de contestation de recourir aux procédures et mécanismes prévus à cet effet.

De son côté lors d'une autre conférence de presse, l'ancien président de la Zambie, Rupiah Banda, qui dirige la mission d'observation du Centre Carter, a dit espérer que les résultats de ces élections seront acceptées par le peuple et par les candidats eux-mêmes comme la voix du peuple congolais.

Nous avons relevé des incidents dans beaucoup de bureaux de vote, a reconnu John Stremlau, qui codirige la mission du Centre Carter. C'est une élection très complexe et difficile, nous réservons donc notre jugement. La prochaine étape importante est la compilation, la saisie et l'annonce des résultats, prévue le 6 décembre pour la présidentielle, a-t-il ajouté.

Le Centre Carter a notamment relevé l'absence de bulletins de vote et de listes d'électeurs dans un nombre important de cas. Il a jugé la campagne électorale largement apaisée et teintée de sportivité, bien qu'entâchée de morts et d'arrestations lors de manifestation de l'opposition réprimée par la police.

Sur 300 bureaux de vote observés lundi, les procédures ont été globalement repectées dans 35% des cas, 49% ont eu des problème mineurs peu suceptibles d'affecter les résultats, et 16% font l'objet d'une mauvaise évaluation en raison du niveau de désorganisation constaté, précise l'ONG.

Les candidats tout comme les électeurs doivent rester calmes et attendre la proclamation des résultats, ajoute dans un communiqué le Centre Carter qui avait déployé 70 observateurs.

Les observateurs africains eux se réjouissent de la bonne conduite des élections (...) et ont noté les difficultés techniques et logistiques qui ont émaillé le scrutin.

Ils se félicitent enfin des efforts importants déployés pour permettre aux Congolais d'exercer librement leur droit de vote mais déplorent les actes de violence isolés, indique une déclaration lue par le chef de la mission d'observation de l'UA et ancien ministre des Affaires étrangères malien, Moctar Ouane.

Cette déclaration commune a également été signée par les représentants de la SADC (Communauté de développement d'Afrique australe), la Comesa (Marché commun de l'Afrique orientale et australe), la Céac (Communauté économique des Etats de l'Afrique centrale) et de la CIRGL (Conférence internationale pour la région des Grands Lacs).

Mardi, quatre candidats à la présidentielle ont demandé l'annulation des scrutins en dénonçant des fraudes ou des irrégularités.

Le vote s'étant poursuivi lundi dans certains bureaux à travers le pays, la mission d'observation de l'Union européenne a décidé de reporter de mercredi à jeudi sa déclaration préliminaire sur le déroulement du processus électoral.

Vital Kamerhe ne demande pas l’invalidation du scrutin du 28 novembre

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L’opposant Vital Kamerhe, candidat à la présidentielle de lundi 28 novembre en RDC, ne demande pas l’invalidation du scrutin au motif qu’il était émaillé d’incidents, a déclaré au téléphoné son chargé de communication ce mercredi 30 novembre à Radio Okapi, contestant une information publiée le même jour dans la matinée.
 Radio Okapi a été abusée par la déclaration du président de la Commission électorale nationale indépendante (Ceni) qui a cité Vital Kamerhe au nombre de candidats qui réclament l’invalidation du scrutin présidentiel et législatif du 28 novembre.
 Dans une conférence de presse tenue mardi 29 novembre, le président de la Ceni, Daniel Ngoy Mulunda avait déclaré:
« Je pense que le candidat Vital [Kamerhe] a voté hier, il n’a pas été bousculé. Ses témoins étaient partout. Moi je dis à tous ces candidats qui demandent l’annulation, c’est la fuite en avant. Qu’ils attendent les résultats. Les témoins doivent aller compter les résultats. Ils se sont engagés, ils doivent arriver jusqu’au bout. »

Monusco: 14 palettes avec des bulletins de vote cochés en faveur du candidat N°3 (Joseph Kabila) saisis à l'aéroport international de N'Djili !

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Créé le 30 -11-2011 à 03h00 | AFRIQUE REDACTION | REDACTEUR EN CHEF : ROGER BONGOS | SITE PANAFRICAIN |   ACTUALITE NATIONALE, AFRICAINE ET INTERNATIONALE | Mis à jour le mercredi  30-11-2011  22H 40| AFRIQUEREDACTION : REVEIL -FM



Grâce à la vigilance des Congolais de l'Etranger, privés de droit élémentaire de vote, la Monusco vient de saisir 14 palettes de bulletins de vote déjà cochés en faveur du candidat à sa propre réélection Joseph Kabila , candidat N°3. Les Congolais de l'Afrique du sud ont suivi pas à pas des palettes qui ont quitté Johannesburg pour l'aéroport international de N'Djili à Kinshasa.

14 palettes, soit 5 millions bulletins de vote ont été saisis par la Monusco, ce matin. On nous apprend aussi que les palettes du premier avion qui ont échappé à la vigilance sont déjà à l'Est de la République démocratique du Congo, pour bourrer les urnes alors qu'Etienne tshisekedi a été élu à 54% pour ramener son résultat à 32% contre 35% pour Joseph Kabila.
La Monusco a fait du bon travail, elle vient de saisir à l'aéroport International de N'Djili, 14 palettes, soit 5 millions des bulletins de vote cochés en faveur de Joseph Kabila, candidat N°3.

Un Procès-verbal de la Monusco en bonne et due forme est requis, face à cette énième tentative de fraude de Joseph Kabila, qui a usé et abusé le fonds du trésor public congolais. Il faut éviter que Joseph Kabila avec la fraude obtienne 67 millions de voix, 67 millions étant le nombre de la population congolaise d'après certains statistiques.
Dossier à suivre !

Freddy Mulongo


La guerre civile menace en RDC

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Créé le 01 -12-2011 à 01h00 | AFRIQUE REDACTION | REDACTEUR EN CHEF : ROGER BONGOS | SITE PANAFRICAIN |   ACTUALITE NATIONALE, AFRICAINE ET INTERNATIONALE | Mis à jour le jeudi  01-12-2011 00H 40| AFRIQUEREDACTION :  LE MONDE.FR


 

RDC-LA-GUERRE-CIVILE.jpg


La République démocratique du Congo (RDC, le "Congo-Kinshasa"), deuxième plus vaste pays d'Afrique, l'un des plus peuplés et des plus misérables, est, une fois de plus, au bord de la guerre civile.

Cette situation ne devrait laisser personne indifférent : ni l'ONU, ni les grandes puissances qui prétendent s'intéresser à l'Afrique, et encore moins les multinationales de tous bords qui exploitent les immenses ressources minières de la RDC.

C'est un pays déjà saigné par des années de conflits civils et régionaux (1998-2002), qui ont provoqué des centaines de milliers de morts. Immense - quatre fois la France -, il est à peine contrôlé par le pouvoir central et il est parcouru de bandes armées qui pillent, violent et tuent. La perspective d'un regain de guerre civile y est encore plus cauchemardesque qu'ailleurs.

Mais nombre d'observateurs sur place ne l'excluent pas au lendemain d'élections présidentielle et législatives qui se sont tenues dans le chaos. Elles ont eu lieu lundi 28 novembre. Le résultat de la première - un scrutin à un tour - devrait être connu le 6 décembre ; celui des secondes, en janvier. Les opérations de vote ont été marquées par la confusion, la fraude et la violence. Sur les dix candidats qui s'opposaient au président sortant, Joseph Kabila, quatre parmi les plus importants ont déjà demandé l'annulation du scrutin. Dans un pays où tout homme politique qui se respecte dispose d'une petite armée privée, ce n'est pas là affaire de simple contestation politico-juridique.

Tous les regards se tournent vers le mystérieux Joseph Kabila (40 ans). Le président congolais est un taiseux, aux apparitions rares, un jeune homme au destin pour le moins inattendu. Son camp est soupçonné de manipuler la commission de contrôle des élections.

Joseph Kabila été propulsé au pouvoir - on n'ose dire à la tête de l'Etat, tant celui-ci est en miettes - à 30 ans, en 2001. C'était après l'assassinat de son père, Laurent-Désiré, qui avait fait tomber, en 1997, le vieux dictateur Mobutu Sese Seko.

Joseph a "légitimé" sa présence à la présidence lors d'un précédent scrutin en 2006, déjà contesté et déjà marqué par la violence. Il entend rester en place etaccomplir un nouveau mandat. Son bilan est pourtant des plus maigres. Le pays est ravagé par la corruption et sous-administré. Le sous-sol regorge de richesses géologiques : or, diamants, cobalt, cuivre, uranium, coltan, pétrole. Mais l'écrasante majorité des quelque 68 millions de Congolais vit dans la misère : l'espérance de vie est de moins de 55 ans, le revenu de 1,25 dollar par jour.

La faiblesse et la corruption de l'administration centrale expliquent la malédiction de la RDC : elle est incapable d'organiser l'exploitation de ses ressources. Pays voisins et multinationales minières s'y comportent souvent en prédateurs.

La Chine, les Etats-Unis, l'Europe ont besoin des trésors que recèle le sous-sol du pays ; elles ne peuvent se désintéresser de ce qui s'y passe en surface.
Article paru dans l'édition du 01.12.11

Quelques resultats du raz de marée d'Etienne TSHISEKEDI à Lubumbashi !

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Créé le 01 -12-2011 à 01h00 | AFRIQUE REDACTION | REDACTEUR EN CHEF : ROGER BONGOS | SITE PANAFRICAIN |   ACTUALITE NATIONALE, AFRICAINE ET INTERNATIONALE | Mis à jour le jeudi  01-12-2011 01H 30| AFRIQUEREDACTION :  ARTV


La proclamation des résultats définitifs aura lieu le 6 décembre 2011.
No Comment
Quand on vous parle d’un raz de marée Ya Tshitshi. Même à Lubumbashi au Katanga wa Ntashi.
 
Quelques chiffres affichés dans les Centres de… Lubumbashi/Katanga
Candidats
Voix en faveur par BV
 
 
 
C.Katuba
Centre Jiwe
C.Ruashi
Maison des jeunes
KABILA
837
899
2 115
875
KAMERHE
17
6
 
 

Colette étonne ! Donc, les Belges(Gouvernement) ont choisi ya Tshi-Tshi

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Créé le 01 -12-2011 à 01h00 | AFRIQUE REDACTION | REDACTEUR EN CHEF : ROGER BONGOS | SITE PANAFRICAIN |   ACTUALITE NATIONALE, AFRICAINE ET INTERNATIONALE | Mis à jour le jeudi  01-12-2011 00H 40| AFRIQUEREDACTION :

Le carnet de Colette Braeckman

Le-carnet-de-Colette-Braeckman.jpg

 

YaTshi Tshi”, l’homme au moral d’acier

Devant la maison de Limete, un vieux quartier résidentiel de Kinshasa, les ambassadeurs, les observateurs internationaux font la file sous l’auvent, accueillis par des fondateurs de l’UDPS. Des jeunes garçons font le V de la victoire. Chemise bleue, visage détendu, Tshisekedi, calé derrière son petit bureau, n’a pas changé d’un pouce.

 

 

Ni  de look, ni d’idées, le doute ne l’effleure en rien. Alors que quatre candidats à la présidentielle, dont Kengo et Kamerhe, ont demandé l’annulation du scrutin pour cause d’irrégularités, (on vote encore au Katanga !) il se garde bien de remettre en cause les élections elles-mêmes et s’engage à en accepter les résultats : « absolument, d’autant plus que nous en connaissons déjà d’avance les orientations…

 

 

Nous attachons une importance décisive à ces élections…Malgré toutes les provocations dont nous avons été victimes, nos militants sont calmes et confiants… »Vigilants aussi : Tshisekedi rappelle que « ce sont les électeurs eux-mêmes qui ont détecté les irrégularités et réagi en conséquence. J’insiste : le mandat de Kabila prend fin le 6 décembre et nous ne pouvons pas nous permettre de lui accorder une heure de plus… »

 


Assuré de sa victoire, Tshisekedi estime que mardi prochain « rien ne va se passer, tout le monde va accepter les résultats, y compris Kabila lui-même…N’écoutez pas les bruits qui tournent autour de cela… »Ayant déjà accepté  la validité d’un scrutin qui, selon lui, lui donnera la victoire, (un acquiescement qui, en cas d’échec éventuel, le privera de moyens de contestation…)

 

 

Tshisekedi tient aussi à se démarquer des autres candidats. Avant les élections déjà, il avait refusé tout accord avec ces derniers, aujourd’hui encore il assure : « c’est une idiotie. Comment pouviez vous, avant  les élections, exiger le poste de Premier Ministre sans même savoir combien de députés vous alliez avoir au Parlement ?

 

En politique, il n’y a pas de cadeau, il faut savoir combien chacun pèsera… »Le Tshisekedi d’après les élections n’est pas plus tendre qu’avant avec ses rivaux :« lors de leurs meetings, ils n’arrivaient même pas à réunir 50 personnes, c’est pour cela qu’ils veulent faire annuler le scrutin. J’ai toujours exclu de choisir parmi eux un Premier Ministre, et maintenant moins que jamais… »Lors de ses séjours en Europe, Tshisekedi reconnaît qu’il a subi des pressions.

 

 

En vain : «  j’ai toujours refusé cette idée qui venait de chez vous, selon laquelle pour l’emporter l’opposition aurait du s’unir. Ce n’est pas cela que le peuple veut. Unanimement, il veut le changement… » Un changement qu’il incarne…


A l’ égard des autres candidats, le vieux leader  assure « ils n’ont qu’une ou deux voix, celle de leur femme, de leurs enfants… Les voix récoltées par Kamerhe au Kivu, cela ne me concerne pas. Avant-hier, il est venu ici et j’ai refusé de le recevoir… Cela ne me dit rien…Quant à Kengo wa Dondo, il  fait partie de ces hommes que j’ai toujours combattus… »


Quant à l’Assemblée, là aussi « Ya TshiTshi » se montre optimiste : « j’ai tout fait pour avoir la totalité des parlementaires…Comme nous n’avons pas beaucoup d’argent, j’ai fait moi-même la campagne de mes députés en province et demandé  qu’on leur fasse confiance. Sans aucun doute, le futur Premier Ministre sortira des rangs de mon parti… »


Se souvenant des années 80, où il engagea la lutte contre feu le président Mobutu, Tshisekedi le vieux lutteur revient sur le sens de ces élections : « malgré les irrégularités, j’ai toujours estimé qu’il fallait y aller ; c’est la fin de trente années de combat,  cette date marque  le départ d’un Congo prospère, bientôt un pays émergent… C’est aussi la fin du mandat de Kabila…»


Tshisekedi rejette sur le pouvoir la responsabilité des débordements, rappelant que dix de ses militants ont été tués : « quand un peuple doit se dégager de la peur pour assurer sa légitime défense, c’est ce que vous appelez violence… » Quant à sa santé, elle semble bien rétablie. L’oeil vif, la répartie facile et incisive, il assure:  “j’ai un moral d’acier, et la santé en découle…”

 


DECLARATION CONJOINTE AETA – OSISA SUR LE DEROULEMENT DU SCRUTIN DU 28 NOVEMBRE 2011

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Créé le 01 -12-2011 à 01h40 | AFRIQUE REDACTION | REDACTEUR EN CHEF : ROGER BONGOS | SITE PANAFRICAIN |   ACTUALITE NATIONALE, AFRICAINE ET INTERNATIONALE | Mis à jour le jeudi  01-12-2011 01H 40| AFRIQUEREDACTION :  ARTV

ELECTIONS-EN-RDC.jpg

 
1. Les Organisations Membres de la Plate-forme de la Société Civile dénommée Agir pour des Elections Transparentes et Apaisées, en sigle AETA, et la Fondation Open Society Initiative for Southern Africa, OSISA, ont observé avec une certaine satisfaction le climat relativement apaisé dans lequel se sont déroulées les opérations électorales du 28 novembre 2011. À ce titre, elles tiennent à féliciter le Peuple Congolais pour son engagement ferme en faveur d’une élection réussie et sa détermination à oeuvrer massivement pour l’émergence d’un Etat de droit en République démocratique du Congo, ainsi que pour une société congolaise plus ouverte.
REPUBLIQUE DEMOCRATIQUE DU CONGO


2. AETA et OSISA notent que l’une des caractéristiques de ces élections aura été la participation massive des populations congolaises et la vigilance citoyenne que les électeurs ont exercée à travers le pays pour s’assurer que les élections se déroulaient de la manière la plus transparente possible. C’est cette veille citoyenne qui a permis de dévoiler des tentatives de fraude électorale dans plusieurs centres de vote. Même s’il y a lieu de se féliciter de la volonté populaire d’appropriation du processus politique qu’une telle veille citoyenne révèle, AETA et OSISA déplorent les nombreux dérapages et actes de violence que cet activisme citoyen a entraîné et qui ont, dans certains cas, aboutis au ciblage d’innocents et à l’exercice incontrôlé d’une justice populaire débridée.


3. AETA et OSISA félicitent également la Commission Électorale Nationale Indépendante (CENI), les institutions congolaises, les organisations de la société civile nationales et internationales, la MONUSCO, les partis politiques, ainsi que les partenaires au développement de la RDC pour le travail abattu durant plusieurs mois pour mener la RDC à l’organisation effective de ces élections. A ce titre, elles émettent le voeu que ces élections, les deuxièmes après la guerre civile de 1996-2002, constituent la charnière pour conduire la RDC et son peuple vers le développement durable souhaité, ainsi que pour l’instauration d’une véritable culture démocratique dans ce pays.
Contact : adresse : 25, Av. Lubefu - Kinshasa/Gombe
E-mail: aeta_secretariatpermanent@yahoo.fr Tél.: 0813330181 - 0999923152 siteweb : www.aeta-network.org
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4. AETA et OSISA notent cependant que ces élections ont été émaillées d’un nombre anormalement élevé d’irrégularités principalement dues à l’incapacité de faire face aux énormes défis techniques, logistiques, organisationnels et sécuritaires dont dépendait une bonne organisation des opérations électorales. Ces défis interpellent la responsabilité de la CENI et appellent à une intervention urgente de sa part sous forme d’une annulation des scrutins et/ou de la reprise des scrutins dans plusieurs circonscriptions et centres de vote. En effet, les irrégularités effectuées sur terrain ont sérieusement affecté la capacité de plusieurs centaines de milliers d’électeurs et leur ont privé du droit de vote.

 

5. Dans plusieurs circonscriptions électorales et centres de vote, nos organisations ont observé des cas où le matériel électoral est arrivé soit en retard, soit en quantité insuffisante par rapport au nombre d’électeurs inscrits sur les listes électorales. Ceci a été notamment constaté à Kinshasa dans plusieurs centres de vote dans le district de la Tshangu, à Kalunguta dans le Nord-Kivu où 100 bulletins de vote ont été livrés pour un total de 5000 électeurs inscrits, ou à Mbandaka 1 qui a reçu 1500 bulletins pour plus ou moins 7000 électeurs prévus. Dans le territoire de Fizi, province du Sud-Kivu, le matériel électoral a été déployé que le jour du scrutin, obligeant les bureaux de vote à ouvrir avec des heures de retard. Dans certains centres de vote de Fizi, les opérations de vote ont du être interrompues faute de matériel à nombre suffisant. À l’E.P. Kibwe dans le territoire de Beni au Nord-Kivu, Au centre de vote E.P. Kibwe, Numéro 17256, dans le territoire de Beni, les électeurs sont rentrés découragés à 10h00’ alors qu’ils attendaient depuis 6h00’ l’hypothétique arrivée des bulletins de vote. Ces bulletins de vote ne sont arrivés qu’à 11h10’. Mais à 16h00, le stock des bulletins était déjà épuisé alors que le trois quart des électeurs n’avait pas encore voté. Au Centre de vote E.P. PABUKA, Numéro 17080, en Secteur de Ruwenzori dans le territoire de Beni, il y avait un surplus de bulletins de vote pendant que le centre de vote de Kabasha sur la route de Beni, n’avait pas de bulletins de vote. Il y avait des incohérences logistiques difficiles à justifier. Pabuka, un petit village situé non loin du Parc National des Virunga et des campements des retournés du Graben-Mwighalika, était dote de 7 bureaux de vote, alors que la grande agglomération voisine de Kabasha comptait 15 bureaux de vote. Or trois à cinq heures de marche sont nécessaire pour aller d’un site à l’autre. Conséquence tous les électeurs de Kabasha ont été privés de leur droit de voter. Ces quelques cas ne sont malheureusement pas exhaustifs.
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6. Nos organisations ont également noté l’implication directe dans les opérations électorales des personnalités politiques, parfois elles-mêmes candidates aux scrutins. Dans le territoire de Beni, par exemple, au Centre de vote E.P. Bulambo, Numéro 17034, en chefferie des Bashu, c’est la voiture du Ministre Provincial Jim Balikwisha, lui-même candidat à la députation nationale de l'aile DCF-N soutenant Joseph Kabila, et originaire de Bulambo, qui a, sans la présence des témoins d'autres candidats, amené les bulletins de vote avec 7 heures de retard, c’est-à-dire 5 heures avant la fermeture des bureaux de vote. Sa voiture qui transportait les bulletins de vote était toujours parée des affiches et effigies de sa campagne électorale. Plusieurs électeurs lassés d’attendre les bulletins de vote étaient déjà rentrés chez-eux. Dans la province de l’Equateur, le Gouverneur de province a exigé lors de son vote le départ des témoins autres que ceux de son parti et du PPRD. Ce qui pour conséquence a entrainé vendetta contre les agents de la CENI par la population, qui a conclu à une tentative de tricherie.
7. Par ailleurs, dans de nombreux centres de vote sur l’ensemble du territoire national, des électeurs ont été omis des listes électorales, ou orientés vers d’autres centres de vote, dont certains n’existaient pas. Des centres de votes ont été délocalisés sans que les électeurs n’en soient informés. Dans le territoire de Beni, le Centre de vote E.P. MATABA, Numéro 17048 dans la périphérie de la ville de Beni, s’est retrouvé avec les listes électorales de l’E.P. MATABA de MA MAUVAIS d’Oïcha et vice-versa. Cette erreur serait due au fait que les deux centres différents portent le même nom bien qu’ils soient séparés de 50 Km l’un de l’autre. A 15h00, aucune solution n’avait été trouvée pour les électeurs de ces deux centres homonymes.
8. Dans plusieurs, centres que nous avons visités, l’encadrement des électeurs faisait défaut. Des électeurs se tournaient vers des observateurs n’ayant pas mandat pour obtenir une assistance en termes d’information.
9. En outre, nous avons constaté la difficulté qu’avait la CENI à faire respecter ses instructions aux Centres de vote. par exemple, contrairement au communiqué de la CENI relatifs à l’autorisation faite aux électeurs omis de voter au lieu de leur enrôlement, plusieurs présidents de bureaux de vote n’ont pas respectés cette consigne. Dans certains centres où la consigne a été respectée, des présidents de bureaux de vote ont obligé ces électeurs d’attendre que les électeurs inscrits aient fini de voter, avant de voter à leur tour.
10. Contrairement aux dispositions légales, les listes électorales ont été affichées avec un grand retard. Dans de nombreux cas les listes
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électorales n’ont été affichées qu’à la veille, voir le jour même du scrutin.
11. Dans un cas comme dans un autre, la situation évoquée plus-haut et son ampleur auront eu pour conséquences directes la démotivation d’un grand nombre d’électeurs, leur privation de fait de leur droit civique, avec des possibles conséquences sur les résultats du scrutin.
12. Nos organisations ont également noté plusieurs incidents et violences liées au processus électoral, notamment à Kananga, Mbuji-Mayi, Mbandaka, au Katanga et à Kinshasa. Dans plusieurs cas, les violences constatées étaient l’oeuvre spontanée des citoyens et d’électeurs, et étaient le résultat d’une vigilance électorale nécessaire mais mal encadrée, ce qui rend d’avantage utile la nécessité d’investir dans l’éducation civique de l’électorat, avant, pendant et après le scrutin. Tel est le cas du centre situé au sein du Complexe scolaire La Joie au quartier Ndosho à Goma, dont le président a été molesté par la population après avoir été surpris en possession de bulletins de vote de la présidentielle déjà cochés en faveur d’un candidat. D’autres cas nettement plus violents ont affecté le processus. Il s’agit entre autre des cas d’incendie de centres de vote notamment à Mbuji Mayi; d’attaques directes contre des personnes et biens de personnes présumées auteurs de fraudes.
13. Une autre catégorie de violences est liées à des groupes non ou identifiés dont les attaques semblent avoir été motivées par la tentative de semer un climat de terreur affectant directement ou indirectement les opérations électorales dans certaines circonscriptions. Ceci s’est produit au Katanga, plus précisément dans les Communes de Katuba et Kampemba à Lubumbashi, au Nord-Kivu dans le territoire de Masisi à Kisthanga et Kirolorwe où des militaires ont voté en lieu et place de la population ; à Mweso, où les militaires on ravit leurs cartes d’électeurs aux citoyens ; à Ngungu, Murabi, Rushoga et Humule (Nord-Kivu) où des agents du CNDP ont empêché des témoins des partis autres que le CNDP d’accéder aux bureaux de vote.
14. Par ailleurs, les nombreux cas de tentatives ou de bourrage effectifs d’urnes sont autant d’évènements inquiétants pour la stabilité et la légitimité du processus.
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Ceci étant, nos organisations recommandent à la CENI :
Recommandations
1. A cet effet, travailler conjointement avec les organisations de la société civile, les missions d’observation nationales et internationales, ainsi que la MONUSCO pour identifier ces circonscriptions électorales et centres et bureaux de vote ainsi concernés où les irrégularités décrites plus haut ont été effectivement constatées.
2. De prendre des mesures urgentes et concertées pour garantir le vote effectif dans les circonscriptions et centres de vote où les problèmes logistiques, techniques et sécuritaires ont de fait privé de nombreux électeurs de leur droit de participer aux scrutins.
3. De prendre toutes ses responsabilités en vue de garantir l'objectivité, la sincérité et la transparence nécessaire dans la compilation des résultats en vue de consolider la paix en période post électorale.
Aux autorités judiciaires:
4. Mener des investigations sérieuses en vue de la poursuite effective devant les cours et tribunaux des personnes sur lesquelles pèsent des évidences crédibles de tentatives de fraude électorale, ainsi que les agents de l’ordre qui en cette période critique n’ont pas fait montre du professionnalisme et de la neutralité requise.
Fait à Kinshasa, le 29 novembre 2011
AETA OSISA

Elections en RDC : Des résultats plus redoutés qu’attendus

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Créé le 01 -12-2011 à 01h00 | AFRIQUE REDACTION | REDACTEUR EN CHEF : ROGER BONGOS | SITE PANAFRICAIN |   ACTUALITE NATIONALE, AFRICAINE ET INTERNATIONALE | Mis à jour le jeudi  01-12-2011   01H 40| AFRIQUEREDACTION : AFRISCOOP 

 

Rien n’est facile en République démocratique du Congo (RDC). Ceux qui doutaient encore de la véracité de cette affirmation ont de quoi en être maintenant convaincus à la lumière des élections couplées de la présidentielle et des législatives qui s’y sont déroulées le 28 novembre dernier.

 

 

La prévisible pagaille s’étant invitée au scrutin, des électeurs continuaient à voter hier dans la capitale Kinshasa pour n’avoir pas pu accomplir leur devoir le jour J. Pendant ce temps, la compilation des résultats bat son plein dans des conditions jurant, à certains endroits, avec le sérieux requis en pareille circonstance. Comme c’est de coutume dans beaucoup de pays africains, des candidats se sont mis à dénoncer les irrégularités et à exiger même l’annulation du scrutin.

 

 

C’est ce que font quatre candidats à l’élection présidentielle dont Vital Kamerhe et Léon Kengo Wa Dondo. De son côté, l’opposant historique, Etienne Tshisekedi Wa Mulumba, affirme être en tête de la présidentielle sur la base de la compilation de ses propres résultats. Le président de la Commission électorale nationale indépendante (CENI), pasteur Daniel Ngoy Mulunda Nyanga, balaie du revers de la main les critiques liées à l’organisation du scrutin et crie à qui veut l’entendre qu’il n’y a pas de quoi fouetter un chat.

 

Pour lui, des observateurs électoraux n’ont pas trouvé à redire, donc tout baigne. Toutefois, la trop grande certitude du pasteur pourrait se révéler être un arbre qui cache une forêt d’inquiétudes et d’incertitudes. La proclamation des résultats est à redouter dans ce pays plus qu’ailleurs. Des prétendants à la présidentielle sont si sûrs de leur victoire que l’on se demande quelle serait leur attitude si jamais les résultats n’étaient pas en leur faveur.

 

 

On pense ici à l’opposant historique qui mène le combat de sa vie dans une compétition où il n’y a pas de second tour. On n’oubliera pas également le président sortant, Joseph Kabila Kabangué. Lâchera-t-il facilement prise s’il venait à être battu dans les urnes ? En attendant, il y a lieu de retenir son souffle. Ailleurs, les résultats des élections sont généralement attendus avec impatience. En RD Congo, c’est avec appréhension qu’ils sont attendus pour savoir qui va les remettre en cause et de quelle façon.

 

 

Et, plus le scrutin est organisé dans des conditions chaotiques, plus les résultats sont redoutés. Or, la consultation actuelle s’est tenue dans des conditions loin du minimum acceptable, n’en déplaise à notre cher pasteur. Et c’est donc tout à fait naturel de craindre pour la suite du processus. Les élections sont la sève nourricière de la démocratie. Mais ce n’est pas le cas en Afrique, en général, et en RD Congo, en particulier, où elles se révèlent être des poisons, des dangers pour la paix sociale.

Séni DABO Le Pays

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