Créé le 01 -12-2011 à 01h00 | AFRIQUE REDACTION | REDACTEUR EN CHEF : ROGER BONGOS | SITE PANAFRICAIN | ACTUALITE NATIONALE, AFRICAINE ET INTERNATIONALE | Mis à jour le jeudi 01-12-2011 00H 40| AFRIQUEREDACTION /artv
Créé le 01 -12-2011 à 01h00 | AFRIQUE REDACTION | REDACTEUR EN CHEF : ROGER BONGOS | SITE PANAFRICAIN | ACTUALITE NATIONALE, AFRICAINE ET INTERNATIONALE | Mis à jour le jeudi 01-12-2011 00H 40| AFRIQUEREDACTION /artv
Créé le 01 -12-2011 à 02h00 | AFRIQUE REDACTION | REDACTEUR EN CHEF : ROGER BONGOS | SITE PANAFRICAIN | ACTUALITE NATIONALE, AFRICAINE ET INTERNATIONALE | Mis à jour le jeudi 01-12-2011 02H 09| AFRIQUEREDACTION : CONGOINDEPENDANT
Le leader de l’Union pour la démocratie et le progrès social Etienne Tshisekedi wa Mulumba est en passe de réaliser son pari annoncé de battre le président sortant «Joseph Kabila». Selon des sources proches de l’Eglise catholique, des tendances «quasi définitives» de l’élection présidentielle donneraient les résultats ci-après : Tshisekedi 51%, «Joseph Kabila» 26%, Vital Kamerhe 16%. En attendant la publication, le 6 décembre prochain, des résultats provisoires des deux scrutins par la Commission électorale nationale indépendante, les rumeurs les plus folles continuent à circuler au Congo et à l’étranger. D’aucuns prêtent au président sortant l’intention de se maintenir au pouvoir par la force. "Il serait encouragé dans cette "aventure" par certains potentats du continent", dit-on. Il semble bien que le successeur de Mzee étudierait avec ses proches la "réponse" à donner en cas de défaite.
Des ambassadeurs des Etats membres de l’Union européenne accrédités à Kinshasa se sont rendus mercredi 30 novembre à la résidence du leader de l’UDPS, Etienne
Tshisekedi wa Mulumba. De quoi ont-ils parlé avec celui-ci ? C’est la question qui taraude plus d’un observateur. La rédaction de Congo Indépendant a tenté de faire parler le secrétaire général
de l’UDPS, Jacquemain Shabani. Réponse : "Rappelez-moi dans une heure". Une heure après, le téléphone du "SG" sonne constamment "occupé". Qu’en pensent des analystes? «C’est un mauvais signe», a
estimé un analyste. «Ce genre de visite a généralement pour but de préparer l’homme visité à accepter sa défaite», ajoute-t-il. Une source proche de l’UDPS se veut plus positif : «Les diplomates
européens ont été transmettre leurs félicitations au président Tshisekedi dont la victoire à l’élection présidentielle est reconnue par tous les observateurs y compris ceux de la Mission de l’Onu
au Congo.» Optimisme béat? En tout cas, des informations difficiles à vérifier laissaient entendre que «Joseph Kabila» serait sur le point d’annoncer sa «victoire». Un passage en force du genre :
"j’y suis, j’y reste". Il semble que certains dirigeants africains l’encourageraient "à résister". "Certains diplomates seraient soulagés de voir Kabila rempiler, assure un autre analyste. A
preuve, ils s’accommodent bien des crimes économiques commis par le raïs et son entourage autant que des violations des droits humains...".
Tout au long de la campagne électorale (du 28 octobre au 26 novembre), les médias internationaux, à quelques rares exceptions près, n’ont cessé de présenter
«Joseph» comme le «favori» voire le «grand favori» du scrutin présidentiel. Une manière de conditionner l’opinion sur la «victoire inéluctable» du «sortant». Et ce en dépit d’un bilan
socio-économique unanimement qualifié de calamiteux. Un bilan qui est à la base de l’impopularité de «Kabila» aux quatre coins du pays. L’envoyée spéciale de la télévision publique belge
francophone n’a pas cessé de s’interroger sur la «réaction» de Tshisekedi après l’annonce des résultats. Pour avoir le cœur net, la journaliste est allée interviewer le président de la Ceni,
Daniel Mulunda Ngoy. L’entretien a été diffusé le lundi 28 novembre au journal parlé de 6 heures. «Etienne Tshisekedi voudrait se proclamer président. Que va-t-il se passer?», demande-t-elle.
«C’est illégal, réagit Mulunda excédé. La justice devrait s’occuper de lui. C’est la Ceni et la Cour suprême de justice qui ont compétence pour annoncer les résultats électoraux».
Depuis mercredi 30 novembre, la «presse belge» semble adopter une approche plutôt "réaliste" de la situation socio-politique au lendemain élections qui viennent de
se dérouler au Congo-Kinshasa. Les envoyés spéciaux des médias du Royaume n’ont pas manqué, pendant leur séjour, de prendre toute la mesure de la désillusion de la population congolaise face à
une oligarchie arrogante. Au Nord, au Sud, à l’Est comme à l’Ouest, les citoyens ont confié aux observateurs tant nationaux qu’internationaux leur besoin de changement. Le changement de leurs
conditions sociales. La journaliste Colette Braeckman, qui passe pour une «kabilophile» devant Dieu le père, parle de «vote sanction». Elle n’ose toutefois pas désigner le bénéficiaire. Dans un
éditorial publié dans le quotidien
«Le Soir» daté 30 novembre, elle note que la «sévérité» de ce vote «doit faire réfléchir tous ceux qui aspirent à garder ou à prendre le pouvoir». Plus subtil, on
meurt !
Une chose paraît sûre : le Congo-Kinshasa se trouve à la veille d’un bras de fer violent voire sanglant entre Etienne Tshisekedi wa Mulumba, probable président élu,
et le président sortant «Joseph Kabila». Dans une interview accordée au
«Soir» de Bruxelles en date du 1er octobre dernier, le leader de l’UDPS est apparu inflexible : «Ma victoire est une certitude. C’est au pouvoir que vous devez
demander s’il va accepter sa défaite… S’il se maintient par la force, le pays sera ingouvernable». Lors de la campagne électorale, de passage à Bunia, district de l’Ituri, «Joseph Kabila» avait
dit avoir des «moyens» pour «maîtriser», sans le citer, son adversaire le plus coriace. «Il sera maîtrisé avant de faire sa déclaration», avait-il dit.
En tous cas, la grande majorité des Congolais considéraient, mercredi 30 novembre 2011, comme irréversible, la victoire d’Etienne Tshisekedi wa Mulumba à l’élection
présidentielle.
Baudouin Amba Wetshi
© Congoindépendant 2003-2011
Créé le 01 -12-2011 à 05h00 | AFRIQUE REDACTION | REDACTEUR EN CHEF : ROGER BONGOS | SITE PANAFRICAIN | ACTUALITE NATIONALE, AFRICAINE ET INTERNATIONALE | Mis à jour le jeudi 01-12-2011 05H 30| AFRIQUEREDACTION : ARTV
Créé le 01 -12-2011 à 16h00 | AFRIQUE REDACTION | REDACTEUR EN CHEF : ROGER BONGOS | SITE PANAFRICAIN | ACTUALITE NATIONALE, AFRICAINE ET INTERNATIONALE | Mis à jour le jeudi 01-12-2011 16H 30| AFRIQUEREDACTION : AFRICA NEWS
Pour rester plus proches des justiciables, les officiers de police judiciaire -OPJ- vont être encore plus mobiles grâce aux motos dont ils ont été dotés tout
récemment par RCN Justice et Démocratie, une ONG internationale de droit belge en collaboration avec l'appui financier de la Coopération belge. Ces moyens de transport remis au commissariat
provincial de la Police ville de Kinshasa, ex-Inspection provinciale de Kinshasa s'inscrit dans le cadre du projet d'appui à la justice de proximité, notamment la réforme de la justice en cours.
. Ces engins vont permettre aux bénéficiaires le renforceront leur capacité de soutien et d'intervention dans la protection' de la population et de leurs bien. Ils leur faciliteront d'autant les
visites de contrôles dans les 4 districts de la ville province de Kinshasa.
Une justice plus proche du citoyen, autant dire que la justice n'est pas uniquement une affaire d'OPJ seuls, il travaillent dans un partenariat et une concertation
régulière en puisant dans le capital social et culturel de la population en tenant compte des différents segments qui composent la population.
Notamment les communautés qui vivent dans un quartier, dans une commune.
Comme l'a souligné le coordonnateur de RCN Justice, Hubert Nzakimuena, «ce don s'inscrit dans le cadre de la mise en oeuvre d'un d'appui à la justice de proximité
en RD-Congo». «Et comme c'est une justice proche du citoyen, a-t-il poursuivi, nous essayons de l'améliorer pour qu'elle soit au service de la population et de la nation toute entière». A cette
occasion, le coordonnateur n'a pas manqué de rappeler que cela fait plusieurs années déjà que RCN Justice et Démocratie forme d'une façon permanente les OPJ. «Nous les supervisons, contrôlons et
vérifions sur leurs prestations sur le terrain», a-t-il précisé. Ce contrôle, selon Hubert Nzakimuena, consiste à s'assurer que ces professionnels de la justice sont plus performants au regard
des directives de leur hiérarchie. Toutes les actions menées par l'organisation l'ont été grâce à un financement important de la coopération belge, a révélé le coordonnateur de RCN, en demandant
aux bénéficiaires de ces motos d'en faire un excellent usage, l'entretien de ces engins étant assuré par RCN lui-même.
S'exprimant dans le même sens, le colonel Roger Nsinga, commissaire supérieur principal du commissariat provincial de Kinshasa et commandant provincial en charge de
l'administration et logistique, a, lui, promis des punitions sévères à l'endroit des usagers qui n'auraient pas pris soin de ces moyens de transport. Le représentant de la coopération belge pour
qui un projet est défini en fonction des besoins de la population s'est félicité de sa concrétisation.
Dans ce cadre précis, a-t- il déclaré, il était de notre devoir de le faire parce la justice de proximité est un sujet important. Il fallait donc s'assurer du bon
et meilleur fonctionnement de la PNC.
Sandrine N'TSHIRI
Créé le 01 -12-2011 à 16h00 | AFRIQUE REDACTION | REDACTEUR EN CHEF : ROGER BONGOS | SITE PANAFRICAIN | ACTUALITE NATIONALE, AFRICAINE ET INTERNATIONALE | Mis à jour le jeudi 01-12-2011 16H 30| AFRIQUEREDACTION : ROGER BONGOS
Créé le 01 -12-2011 à 16h00 | AFRIQUE REDACTION | REDACTEUR EN CHEF : ROGER BONGOS | SITE PANAFRICAIN | ACTUALITE NATIONALE, AFRICAINE ET INTERNATIONALE | Mis à jour le jeudi 01-12-2011 16H 30| AFRIQUEREDACTION : LE POTENTIEL
La mission conjointe du collectif «Agir pour les élections transparentes et apaisées » (AETA) et du Réseau européen pour l’Afrique centrale (Eurac) a déploré le
dysfonctionnement du système électoral en République démocratique du Congo, au lendemain du double scrutin du 28 novembre. Elle a affirmé avoir noté, selon Radio Okapi : «la création précipitée
d’extension des bureaux de vote ; la non sécurisation du matériel électoral ; les tensions et nervosités constatées dans le chef des électeurs ; l’ouverture tardive de quelques bureaux de vote,
soit entre 11 et 13 heures pour certains ; l’absence totale ou partielle du matériel électoral, particulièrement les bulletins de vote et les isoloirs dans nombre de bureaux de vote ».
La mission conjointe a aussi relevé la non prise en compte de nombreux électeurs omis de la liste, qui pourtant devraient voter par dérogation. Cette situation a
désorienté, découragé et même énervé les concernés. Elle a déploré la création précipitée d’extension des bureaux, dont certains non connus ou tout simplement très éloignés des électeurs. La non
sécurisation du matériel électoral, a noté la mission conjointe, a fait que des bulletins de vote, cochés ou non, se sont retrouvés en dehors des bureaux de vote entre les mains des
tiers.
Tous ces cas de dysfonctionnement, selon la même source, ont créé des tensions qui ont mis certains observateurs nationaux et internationaux en insécurité. Ainsi,
la mission conjointe a demandé à la Commission électorale nationale indépendante (CENI) de prendre des mesures appropriées contre toutes manipulations incontrôlées des bulletins de vote qui ont
poussé la population à la nervosité et de clarifier cette situation devant l’opinion nationale et internationale. La mission a demandé aussi aux services commis à la sécurité électorale d’assurer
la protection de la population, des témoins, des observateurs et des candidats.
La mission annonce, par ailleurs, qu’elle va continuer à se documenter sur ces faits constatés sur le terrain, et compte faire, le moment venu, une déclaration
conséquente.
A signaler que pour la CENI, les élections se sont bien déroulées d’une manière générale sur l’ensemble du pays. Cependant, elle reconnaît des dérapages qui ont été
enregistrés dans certains bureaux de vote à travers le pays. Pour elle, les incidents enregistrés dans la journée du lundi 28 novembre, notamment les bulletins de vote trouvés entre les mains des
individus ou certains actes de violence, ne donnent pas lieu à l’invalidation du double scrutin présidentiel et législatif.
Créé le 01 -12-2011 à 18h00 | AFRIQUE REDACTION | REDACTEUR EN CHEF : ROGER BONGOS | SITE PANAFRICAIN | ACTUALITE NATIONALE, AFRICAINE ET INTERNATIONALE | Mis à jour le jeudi 01-12-2011 18H 30| AFRIQUEREDACTION : ARTV
Les habitants de Kisangani sont sortis massivement pour voter le 28 novembre 2011,
comme ici au centre de vote Mae´le´1 décembre 2011
M. Meece a appelé « tous les leaders politiques à exhorter leurs partisans à s'abstenir de toute violence ou tout autre acte susceptible de perturber le processus électoral », a dit la MONUSCO dans un communiqué. Il a également « déploré les violences qui ont émaillé le scrutin dans certaines zones à travers le pays ».
La MONUSCO a « pris acte des déclarations et rapports préliminaires publiés par les missions internationales d'observation sur le déroulement des élections » et reste préoccupé notamment sur « les irrégularités relevées et la nécessité d'évaluer leur impact sur le processus électoral ».
Le Représentant spécial a invité « tous les dirigeants politiques et l'ensemble de la population à garder leur calme, à attendre l'annonce par la Commission électorale nationale indépendante (CENI) des résultats provisoires » et « à exprimer toutes doléances qu'ils peuvent avoir par des voies pacifiques, y compris les mécanismes existants de règlement de contentieux ».
La Haut commissaire des Nations Unies aux droits de l'homme, Navi Pillay, a aussi déploré jeudi les assassinats et les autres actes de violences commis par les forces de sécurité congolaises et les militants des partis politiques dans le contexte des élections dans le pays ces derniers jours.
« Les dirigeants politiques de tous les partis ont un rôle crucial à jouer dans cet important carrefour dans l'histoire de la RDC. Il est de leur responsabilité de résoudre les tensions au travers de moyens pacifiques », a dit Navi Pillay.
« Clairement, les différents partis politiques ne doivent par résoudre leurs différends aux travers de tueries, et les forces de sécurité ne devraient pas utiliser la force de manière disproportionnée dans la gestion des foules », a-t-elle ajouté.
« De telles violations ainsi que les violences commises par les supporteurs de partis politiques doivent faire l'objet d'enquêtes et les responsables doivent être traduits en justice sans délais », a conclu la Haut commissaire aux droits de l'homme.
Créé le 01 -12-2011 à 16h00 | AFRIQUE REDACTION | REDACTEUR EN CHEF : ROGER BONGOS | SITE PANAFRICAIN | ACTUALITE NATIONALE, AFRICAINE ET INTERNATIONALE | Mis à jour le jeudi 01-12-2011 19H 30| AFRIQUEREDACTION : LA TEMPETE DES TROPIQUES
Image
d'archive
Une rumeur a circulé hier à Kinshasa faisant état de la saisie par la Monusco à l'aéroport international de N'Djili des palettes des bulletins de vote cochés en
faveur d'un candidat à la présidentielle. Joint hier par notre rédaction, le porte parole de la Monusco, Manodje Monoubai a rejeté ces allégations qu'il a considérées d'infondées.
La porte parole de la Monusco pense pour lui qu'il s'agit des rumeurs non fondées. Depuis la tenue des élections présidentielle et législative du 28 novembre 2011,
la Monusco autrefois considérée comme l'église au milieu du village est suspectée par d'aucuns de rouler pour un camp politique au pouvoir. Faux, rétorque Manodje Mounoubai. Le porte parole de la
mission onusienne en RDC estime que la Monusco est au service de la population congolaise et non d'un individu ou d'un groupe d'individus.
Les élections couplées du 28 novembre 2011 ont été émaillées d'actes de violences et fraudes signalées à travers le pays.
Des informations en provenance de la ville de Bandundu font état de plusieurs cas de bourrages d'urnes avec la complicité des autorités provinciales.
La Commission électorale nationale indépendante est appelée à voir de près ces situations signalées à Bandundu au risque de discréditer le processus électoral déjà
entaché d'irrégularités.
GODE KALONJI MUKENDI
Créé le 01 -12-2011 à 19h00 | AFRIQUE REDACTION | REDACTEUR EN CHEF : ROGER BONGOS | SITE PANAFRICAIN | ACTUALITE NATIONALE, AFRICAINE ET INTERNATIONALE | Mis à jour le jeudi 01-12-2011 19H 00| AFRIQUEREDACTION : ROGER BONGOS
18 heures 55
Deux résultats circulent à Kisangani, l'un donne victorieux Etienne Tshisekedi à 58 % de vote réalisé, un autre que les natifs de Kisangani contestent celui qui
donnerait Kabila gagnant à 65 % de vote.
Or, d'après plusieurs coups de fil des habitués d'Afrique Rédaction, ces dignes citoyens sont interloqués de voir leur vote volé...
Ils ne croient absolument pas à ce pourcentage attribué au président sortant.
Une des personnes qui n'a personnellement contacté craignent la "bis repetita" guerre de six jours qui a ensanglantée Kisangani...
Roger BONGOS
Créé le 01 -12-2011 à 16h00 | AFRIQUE REDACTION | REDACTEUR EN CHEF : ROGER BONGOS | SITE PANAFRICAIN | ACTUALITE NATIONALE, AFRICAINE ET INTERNATIONALE | Mis à jour le jeudi 01-12-2011 19H 30| AFRIQUEREDACTION : LA TEMPETE DES TROPIQUES
Les scrutins présidentiel et législatif organisés dans le cafouillage le lundi 28 novembre 2011 par la Commission électorale nationale indépendante (Ceni) attirent
l'attention particulière de la communauté internationale.
En effet, le Bureau Conjoint des Nations Unies aux Droits de l'homme (BCNUDH), Agir pour les élections transparentes et apaisées (Aeta) , une plate-forme de la
société civile et EURAC (le Réseau Européen pour l'Afrique centrale) déplorent les violations des droits de homme et les irrégularités constatées pendant les opérations électorales du 28 novembre
2011.
Le Bcnudh fustige les irrégularités ainsi que des retards dans l'acheminement du matériel électoral. Ce qui a fait que certains Congolais n'ont pas exercé leur
droit de vote dans certains coins du pays. Cette agence des Nations Unies aux Questions des droits de l'homme déplore aussi évasion massive de détenus dans des prisons à travers le pays le jour
du scrutin. Tel a été les cas dans la prison de Kangbayi, dans la ville de Beni, au Nord Kivu qui a été attaquée par une centaine d'hommes armés, ce qui a résulté en l'évasion de plus de 400
prisonniers, s'indigne le BCNUDH. Le même jour de vote, neuf détenus, se sont évadés de la prison centrale de Mbanza-Ngungu, dans la province de Bas-Congo. Une autre tentative d'évasion a été
signalée le 27 novembre, la veille des élections à la prison centrale de Kisangani, signale le Bcnudh.
Dans une déclaration conjointe rendue publique, AETA et EURAC dénoncent le dysfonctionnement des opérations suite à l'ouverture tardive de certains bureaux de vote.
Une autre faille constatée par ces deux organisations est l'absence totale ou partielle du matériel électoral dans nombre de bureaux de vote particulièrement les bulletins de vote et des
isoloirs.
Par ailleurs, Aeta et OSISA notent plusieurs dérapages et actes de violence qui ont été enregistrés lors des élections présidentielle et législatives du 28 novembre
2011.
Agir pour les élections transparentes et apaisées et la Fondation OSISA notent cependant que ces élections sont marquées d'un nombre anormalement élevé
d'irrégularités principalement dues à l'incapacité de faire face aux énormes défis techniques, logistiques, organisationnels et sécuritaires dont dépendait une bonne organisation des opérations
électorales. OSISA et AETA ont dans leur déclaration commune félicité la population congolaise pour son engagement ferme en faveur d'une élection réussie et de sa détermination à œuvrer
massivement pour l'émergence d'un Etat de droit en RDC.
Les élections présidentielle et législatives du 28 novembre 2011 ont été entachées d'irrégularités ayant entraîné les fraudes et actes de violences sur toute
l'étendue du territoire national.
C'est pourquoi ces deux structures de la société civile demandent aux autorités judiciaires de mener des investigations sérieuses en vue de la poursuite effective
devant les cours et tribunaux des personnes sur lesquelles pèsent des évidences crédibles de tentatives de fraude électorale, ainsi que les agents de l'ordre qui, en cette période critiques n'ont
pas fait montre du professionnalisme et de la neutralité requise.
Une invitation est adressée à la Commission électorale nationale indépendante à travailler avec les organisations de la société civile, les missions d'observations
nationales et internationales, ainsi que la Monusco afin d'identifier les circonscriptions électorales et centres de bureaux de vote concernés où les irrégularités ont été constatées.
Ban KI-Moon appelle au calme
Au moment la population congolaise dans son ensemble est entrain d'attendre les résultats du scrutin du 28 novembre 2011 avec patience, le Secrétaire Général des
Nations Unies, le Sud coréen, Ban Ki-Moon appelle les acteurs politiques et la peuple congolais au calme.
J'appelle les dirigeants politiques et le peuple congolais à faire preuve de retenue tout au long du processus afin que les élections se déroulent dans un climat
apaisé et sécurisé, a déclaré le SG de l'Onu la veille dus scrutin.
Le Secrétaire Général des Nations Unies invite les acteurs politiques à observer les dispositions pertinentes de la Constitution et de la loi électorale, à
privilégier le débat démocratique et à respecter le verdict des urnes. En cas de contestation, il, faudra faire recours aux voies légales, a-t-il conseillé.
Après la proclamation des résultats provisoires par la Ceni, la bataille juridique commence. Tout le monde se pose la question de savoir avec quelle justice, dans
la mesure où celle-ci est mise sur le banc des accusés.
GODE KALONJI MUKENDI
Créé le 01 -12-2011 à 16h00 | AFRIQUE REDACTION | REDACTEUR EN CHEF : ROGER BONGOS | SITE PANAFRICAIN | ACTUALITE NATIONALE, AFRICAINE ET INTERNATIONALE | Mis à jour le jeudi 01-12-2011 19H 30| AFRIQUEREDACTION : LA TEMPETE DES TROPIQUES
En obéissant à cet impératif démocratique, il se ménagera un espace de sécurité garanti par l'ensemble du peuple congolais.
La nuit fortement mouvementée de lundi 28 novembre dernier ayant marqué le début de la fin d'un cauchemar qui dure depuis cinq ans appartient désormais au passé
mais l'onde de choc quelle a produit au sein de la population continue à se faire sentir.
Nous en voulons pour preuves les longues heures que prennent les discussions sur les résultats partiels de candidats dan les familles, les bureaux, les usines, les
chantiers de travail, les marchés, les écoles et les universités, les lieux de divertissement, etc !
Mais si les discussions qui se déroulement au sein de la population autour des résultats obtenus par les candidats aux élections présidentielle et législatives
constituent des occasions de défoulement, pour l'équipe dirigeante de la Commission électorale nationale indépendante, (CENI), ces discussions sont au contraire, une source permanente de stress à
cause de l'humeur imprévisible des masses populaires en rapport avec la satisfaction ou non, de leurs attentes !
Tout droit sur les résultats
Déjà fortement embarrassés par l'épineuse question de nombreuses localités du pays dont les populations n'ont pas pu voter lundi, le 28 novembre dernier, les
responsables de la CENI subissent de fortes pressions de la part de certains candidats à l'élection présidentielle qui exigent l'annulation pure et simple de celle-ci.
On cite Léon Kengo Wa Dondo et d'autres (Adam Bombole et Mbusa Nyamwisi) ont les résultats affichés dans certaines villes et campagnes démontrent le non ancrage de
leurs partis respectifs au sein de la population On croit cependant savoir que derrière ces personnalités politiques se range une autre, plus discrète en faveur de laquelle la CENI s'est trop
compromise depuis le début du processus électoral en cours mais dont on tait expressément le nom aujourd'hui en attendant venir le moment plus propice !
On ne connaît pas encore la vraie position du pasteur Ngoy Mulunda concernant les sollicitations de ces personnalités politiques qui refusent de voir en face la
vérité des urnes mais on ne le voit pas du tout contre dire de sitôt son engagement solennel de conduire le processus jusqu'à son aboutissement malgré et contre tout.
Sachant que les Etats et les peuples épris de paix et de justice à travers le monde entier l'observent dans son rôle d'arbitre neutre, juste et indépendant, le
pasteur Ngoy Mulunda doit maintenir le cap sur la proclamation de résultats de deux scrutins majeurs de lundi 28 novembre dernier.
En obéissant à cet impératif démocratique, le président de la CENI se ménagera un espace de sécurité de liberté et de paix intérieure durable garanti par l'ensemble
du peuple congolais !
Kambale Mutogherwa
Créé le 01 -12-2011 à 16h00 | AFRIQUE REDACTION | REDACTEUR EN CHEF : ROGER BONGOS | SITE PANAFRICAIN | ACTUALITE NATIONALE, AFRICAINE ET INTERNATIONALE | Mis à jour le jeudi 01-12-2011 19H 30| AFRIQUEREDACTION : LE PHARE
L'opposition politique congolaise est plus que jamais déterminée à faire respecter, la volonté exprimée par le peuple au scrutin du 28 novembre dernier.
Au cours de point de presse animé hier mercredi au Restaurant Green Garden par le président de la Démocratie chrétienne, Eugène Diomi Ndongala et Raymond Kahungu,
secrétaire national de l'UDPS , les acteurs politiques de l'Opposition dite de Fatima viennent de hausser le ton en appelant le souverain primaire à la mobilisation générale pour faire échec à
toute tentative de coup de force électoral.
Ils ont mis en garde les candidats du pouvoir qui cherchent à détourner le choix du peuple en multipliant des stratégies de fraude après la sanction sévère leur
infligée par le peuple qui a démontré au monde entier son engagement pour alternances.
Ces acteurs ont émis le voeu de voir la Cenco qui a déployé ses témoins sur l'ensemble du territoire national à dire la vérité des urnes au moment opportun comme
promis avant la ténue des scrutins.
Les précités ont également appelé la Communauté internationale de peser de tout son poids pour que la CENI publie des résultats qui puisse traduire la volonté
exprimée par le peuple congolais.
Diomi et Kahungu ont loué la bravoure du peuple congolais uni comme un seul homme pour empêcher les tentatives de tricherie de ceux qui ont déçu ses attentes et es
aspirations de vivre dans un Congo qui garantit son bien-être tout en lùi demandant de demeurer vigilant jusqu'à la publication des résultats le 6 décembre afin que sa victoire ne soit pas
volée.
Ils ont exigé à la justice congolaise de se saisir de tous les cas de fragrance de fraude et de les sanctionner conformément à la loi électorale, avant de déplorer
la fuite de Néron Mbungu qui est traduit devant la justice pour avoir tenté de tricher avec des bulletins déjà cochés
Cette fuite organisée de e prévenu membre de la majorité confirme l'impunité qui caractérise le régime des nationaliste.
Réconfortés par les premières tendances de leur monitoring, ces membres de l'opposition ont dit non à l'annulation des scrutins en dépit des irrégularités. Il ont
martelé que l'opposition politique ne reculera pas face à la répression pour que la victoire du peuple congolais ne soit pas volée.
Le clou de ce point de presse a été l'appel lancé par ces opposants à toute la population sur l'ensemble du territoire à prendre son destin en main en cas d'un coup
de force électoral.
Eric Wembakungu
Créé le 01 -12-2011 à 16h00 | AFRIQUE REDACTION | REDACTEUR EN CHEF : ROGER BONGOS | SITE PANAFRICAIN | ACTUALITE NATIONALE, AFRICAINE ET INTERNATIONALE | Mis à jour le jeudi 01-12-2011 19H 30| AFRIQUEREDACTION : Njoli Bodjenga.
Njoli Bodjenga.
Créé le 01 -12-2011 à 21h00 | AFRIQUE REDACTION | REDACTEUR EN CHEF : ROGER BONGOS | SITE PANAFRICAIN | ACTUALITE NATIONALE, AFRICAINE ET INTERNATIONALE | Mis à jour le jeudi 01-12-2011 21H 00| AFRIQUEREDACTION : ROGER BONGOS
Créé le 01 -12-2011 à 21h00 | AFRIQUE REDACTION | REDACTEUR EN CHEF : ROGER BONGOS | SITE PANAFRICAIN | ACTUALITE NATIONALE, AFRICAINE ET INTERNATIONALE | Mis à jour le jeudi 01-12-2011 21H 00| AFRIQUEREDACTION : Par Guylain Gustave
Moke (Political Editor AFP)
Amélie Magna ( Envoyée Spéciale AFP-Kinshasa)
3 jours après les scrutins (présidentielle et Législatives) émaillés des violences, des
fraudes, le dépouillement des votes vient de prendre fin , hier mercredi. Ce jeudi matin, les observateurs internationaux et les agents électoraux procèdent á l’étape de la
compilation.
Des sources Onusiennes et du Carter Center, présentes á Kinshasa, font état d’une
percée considérable de l’opposant Étienne Tshisekedi contre le président sortant, Joseph Kabila. Sur les 19 millions des votes dépouillés, l’opposant Étienne Tshisekedi obtient 11 millions des
votes contre 5 millions des votes de Joseph Kabila.
Le représentant de la mission de Nations Unies (MONUSCO). M. Roger Reece a confirmé hier á AFP que l’opposition a une certaine avance par rapport au pouvoir sur les votes dépouillés, sans pourtant mentionné le nom de M. Étienne Tshisekedi. ” Ceci n’est nullement une fixation définitive. les choses peuvent bien changer au fil des jours” conclut-il.
La mission de Carter Center a “relevé des incidents dans beaucoup de bureaux de vote. C’est
une élection très complexe et difficile, nous réservons donc notre jugement. Cependant, nous pouvons, après le dépouillement partiel de 19 millions des votes sur les 32 millions, affirmer que
l’opposition serait sur une chaise comfortable”, avoue Bryan Travis.
Ceci a laissé lieu á des multiples interprétations de part et
d’autres.
Dans le camp Kamerhe et dans celui de Kengo, la déception est perceptible.
”Beaucoup d’électeurs de l’opposition semblent avoir eu le réflexe du vote utile en faveur de Tshisekedi, et les autres opposants en payent les frais”. Avoue, Vital Kamerhe, candidat-président de
l’UNC.
Le secrétaire général de la Majorité présidentielle (MP) en République démocratique du
Congo, M.Aubin Minaku, a avoué mercredi qu’il serait surpris, lui aussi, de la percée de M. Étienne Tshisekedi. ” Ceci n’est qu’un dépouillement partiel, nous attendons la totalité de tout”
souligne-t-il.
Questionné sur la possibilité d’une victoire du leader de l’UDPS, Aubin Minaku
dit ne pas y croire une seconde, ajoutant cependant que “ça serait la meilleure preuve que ces élections sont transparentes”.
Le fameux porte-parole du gouvernement congolais, M. Lambert Mende, surnommé
”Mr riposte” de Joseph Kabila, se dit confiant de la réélection de son seigneur, Joseph Kabila. Nous verrons á la fin du dépouillement total, la compilation et l’annonce pour se positionner. Si
le peuple congolais sanctionne le président sortant, Joseph Kabila, par les urnes, ce dernier s’inclinera sans ambages. Dit-il.
L’UDPS “dénonce les fraudes et les violences qui ont émaillé le processus ces
trois derniers jours, entre autres les interventions musclées des militaires dans les bureaux de vote au vu et au su des observateurs internationaux et nationaux”, a affirmé son secrétaire
général Jacquemin Shabani dans un communiqué, hier mercredi.
Mais “malgré tout cela” le parti n’évoque pas de demande d’invalidation, et
affirme que, selon les “résultats affichés”, M. Tshisekedi était “largement en tête et avec un grand écart dans la majorité des provinces” et que c’était “très serré”
ailleurs.
La France a en revanche fait preuve mardi d’une certaine fermeté en
condamnant “les incidents très graves et très nombreux” le jour du scrutin. “Tout cela ne va pas dans le bon sens”, a été jusqu’à déclarer le porte-parole du ministère des Affaires
étrangères.
Au nom de l’Union européenne, la Haute Représentante pour les affaires
étrangères Catherine Ashton a appelé elle aussi au “calme et à l’apaisement pendant le dépouillement, la compilation et l’annonce des résultats”.
En cas de contestation de ces derniers, Mme Ashton a appelé les forces
politiques à “introduire toute contestation éventuelle par la seule voie légale ou juridique"
Analyses
Les analystes de la politique congolaise, divisés d’avis mais convergent tous sur un point ”
la présidentielle congolaise est une situation ” déjà vue”, une répétition améliorée du scrutin 2006.
Les élections démocratiques à l’Occident sont-elles nécessaires pour l’Afrique
de nos jours? Il est évident que les Africains votent mais n’élisent pas leurs dirigeants, le choix du peuple n’a jamais été respecté, disent les uns.
L’impartialité de la Ceni, que les analystes qualifient ” le
laboratoire des fraudes pour Joseph Kabila”,” comité de campagne bis de Joseph Kabila”, est un enjeu très déterminant pour un résultat définitif juste et équitable. A ce stade de
compilation, les choses pourraient bien se tourner amères quand bien même l’opposition aurait une avance au dépouillement partiel.
Le République démocratique du Congo est un pays déjà saigné par des années de
conflits civils et régionaux (1998-2002), qui ont provoqué des centaines de milliers de morts. Immense – quatre fois la France -, elle est à peine contrôlée par le pouvoir central et elle est
parcourue de bandes armées qui pillent, violent et tuent. La perspective d’un regain de guerre civile y est encore plus cauchemardesque qu’ailleurs.
Mais nombre d’observateurs sur place ne l’excluent pas au lendemain
d’élections présidentielle et législatives qui se sont tenues dans le chaos.
Tous les regards se tournent vers le mystérieux Joseph Kabila. Le président
congolais est un taiseux, complexe personnage, aux apparitions rares, un jeune homme au destin pour le moins inattendu. Son camp est soupçonné de manipuler la commission de contrôle des
élections.
Conclusions
Le camp de Joseph kabila acceptera-t-il le résultat définitif contre son
voeux? L’UDPS d’Etienne Tshisekedi avalera-t-elle une mascarade électorale á la ”Jean Pierre Bemba”? Difficile de prédire.
Dans l’attente malade des résultats définitifs de ces scrutins, l’incertitude de ce que
serait la periode post-électorale, le peuple congolais devrait mieux se souvenir de ces paroles de M.Ghandi ” La liberté ne descend pas vers le peuple,
le peuple doit s’élever vers la liberté”
Les résultats définitifs des scrutins de lundi sont attendus, pour la
présidentielle, le 06 Decembre et 16 Janvier pour les législatives. ”Qui vivra, verra” dit-on.
Par Guylain Gustave Moke (Political Editor AFP)
Amélie Magna ( Envoyée Spéciale AFP-Kinshasa)
Créé le 01 -12-2011 à 16h00 | AFRIQUE REDACTION | REDACTEUR EN CHEF : ROGER BONGOS | SITE PANAFRICAIN | ACTUALITE NATIONALE, AFRICAINE ET INTERNATIONALE | Mis à jour le jeudi 01-12-2011 22H 30| AFRIQUEREDACTION : LE PHARE
48 heures après la tenue des élections présidentielle et législatives nationales, disions nous dans notre livraison d'hier, la majorité des Congolais étaient en
possession des résultats partiels ayant sanctionné ces deux scrutins couplés. Le constat à faire au vu des chiffres ramenés des centres et bureaux de dépouillement par des milliers de
«volontaires» est que le 28 novembre 2011, un terrible tsunami électoral a secoué la classe politique congolaise. Le sinistre a frappé plus de 18.000 candidats en général et des caciques du
pouvoir en place (ministres, sénateurs, députés, gouverneurs de provinces, mandataires publics), en particulier. Nombre d'entre eux qui rêvaient de se repositionner à l'Assemblée nationale pour
la mandature de 2011 à 2016 ont connu une cruelle désillusion.
Depuis la clôture des opérations électorales, l'euphorie de la campagne électorale a cédé la place au deuil dans de nombreux états-majors des partis et
regroupements politiques. L'heure est à la méditation sur les causes lointaines et immédiates de. la déconfiture. Certains, membres de la famille politique du Chef de l'Etat, subitement habités
par un fair-play qu'on ne leur connaissait pas, ont eu le courage et l'honnêteté de reconnaître leur défaite et de l'annoncer eux-mêmes à leurs parents, amis et connaissances.
Tout en saluant leur attitude sportive, l'on ne peut s'empêcher de souligner que le souverain primaire vient d'adresser là un avertissement sans frais aux «
survivants » de ce tsunami électoral ainsi qu'aux futurs nouveaux locataires de l'hémicycle de Lingwala. Ce vote aux allures d'une lourde sanction populaire contre ceux qui n'ont pas su répondre
aux attentes des électeurs est à interpréter comme l'expression du ras-le-bol des masses congolaises face à l'incertitude croissante du' lendemain. Il est aussi la conséquence de la complaisance
ayant caractérisé les relations entre le Gouvernement et l'Assemblée Nationale. Pendant les cinq années d'une législature caractérisée par plusieurs scandales de gestion du patrimoine collectif,
le peuple a eu la nette impression que l'organe de contrôle ce l'exécutif a préféré la prolongation de la récréation à la tolérance- zéro. En effet, malgré des déballages à répétition sur des
dossiers noirs de gestion de la chose publique, le Palais du peuple n'a fait tomber aucun gouvernement, aucun ministre et aucun mandataire public.
Les députés de la Majorité Présidentielle se sont pratiquement érigés en syndicats de protection des pilleurs de la République, favorisant du coup l'impunité à
grande échelle. En outre, pendant que les députés s'employaient à améliorer leur confort personnel à l'occasion du vote de chaque budget de l'Etat, imposant au passage le huis clos aux médias
lorsqu'il, s'agissait de débattre de leurs émoluments et grosses cylindrées, le commun des Congolais était contraint de tirer le diable par la queue.
Vers le renouvellement de la majorité parlementaire
Avec l'entrée plus ou moins proche mais certaine de nouveaux « honorables » à l'Assemblée Nationale, celle-ci est en passe de basculer vers une nouvelle majorité.
L'on pense, au regard des chiffres en circulation, tels que compilés au terme des opérations de dépouillement, que les différentes sensibilités de l'opposition pourraient prendre le contrôle de
la chambre basse du Parlement.
Que dire de ce tsunami politique ? La principale leçon à en tirer est que le souverain primaire, ce juge impartial, a soigneusement suivi et analysé à la loupe,
pendant cinq ans, les faits et gestes de ses élus de 2006, avant de distribuer de bons points à une minorité, et de mauvaises notes à la majorité d'entre eux. Dores et déjà, les rescapés de 2006
et les « lauréats » de 2011 devraient profondément réfléchir à la mission que le peuple attend d'eux à l'hémicycle de Lingwala et se préparer en conséquence. Les députés sortants, dont les
mandats ont été renouvelés, connaissent, mieux que quiconque, le prix de la fidélité à leur serment de serviteurs et défenseurs des sans-voix.
Kimp
Créé le 01 -12-2011 à 16h00 | AFRIQUE REDACTION | REDACTEUR EN CHEF : ROGER BONGOS | SITE PANAFRICAIN | ACTUALITE NATIONALE, AFRICAINE ET INTERNATIONALE | Mis à jour le jeudi 01-12-2011 22H 30| AFRIQUEREDACTION : LE PHARE
Les rues, avenues et artères principales des différentes villes, cités urbaines et probablement des localités du pays sont inondées depuis deux jours d'une flambée
des photocopies libres reprenant particulièrement des résultats de l'élection présidentielle tels que rendus publics par les différents centres de vote. Province par province, ces photocopies
libres sont vendues à la criée par des débrouillards qui profitent souvent de grands évènements pour se faire un peu d'argent sur le dos des Congolais toujours à l'affût du
sensationnel.
Tous ces résultats proviennent des différents bureaux de voto qui, conformément à la loi électorale, se sont transformés en bureaux de dépouillement pour procéder à
la publication et à l'affichage des résultats de ce scrutin très attendu par les Congolais, toutes tendances confondues. On rappelle aussi que le Pasteur Daniel NGOYI Mulunda, président du Bureau
de la Commission Electorale Nationale Indépendante (CENI), avait déclaré qu'en cas de contentieux électoral, ce sont les procès- verbaux délivrés par les différents bureaux de vote éparpillés à
travers toute la République qui serviront de pièces à conviction devant les juges de la Cour Suprême de Justice siégeant comme Cour Constitutionnelle. C'est ainsi qu'il arrive parfois que des
photocopies libres reprennent aussi ces procès-verbaux.
Voilà comment l'opinion est tenue informée du déroulement des opérations de compilation des résultats de ce scrutin.
Concernant les élections législatives, les mêmes vendeurs à la criée ont commencé à mettre à la disposition du public des résultats S' relatifs au fur et à mesure
que ces centres de compilations populaires disséminés à travers les villes et localités livrent des informations à ce sujet. Si pour l'élection présidentielle, la compilation populaire semble
n'avoir pas eu de la peine à livrer les résultats du fait qu'à ce niveau il est simplement question de procéder à l'édition des résultats bureau par bureau, le travail est fort ardu pour
les législatives. Etant donné qu'à ce stade il faut effectuer des calculs pour fixer le coefficient selon le nombre des électeurs par circonscription électorale, celui des sièges à pourvoir et
celui des candidats ayant participé au vote. Grâce aux élections de 2011, de nombreux Congolais sont en train, de démontrer leur parfaite maîtrise de l'arithmétique.
L'exemple sénégalais de l'an 2000 …
Pourquoi les Congolais ont-ils recouru à cette stratégie pour maintenir l'opinion informée des résultats de ce scrutin ? Il y a tout d'abord l'absence criante des
centres spécialisés en sondages d'opinions. Ensuite, il sied de signaler qu'en 2.000, les Sénégalais avaient été les premiers à expérimenter cette stratégie de vente à la criée des résultats de
l'élection présidentielle qui s'était terminée par la victoire de Me ABDOULAYE Wade sur Abdou DIOUF.
Ils avaient recouru aussi aux radios locales et particulièrement communautaires pour atteindre le plus grand monde possible dans les villages les plus reculés des
centres urbains. La chance pour eux, c'est que la loi électorale n'interdisait pas la publication des résultats à travers les médias. En RDC, par contre, le CESAC qui est l'organe de régulation
des médias a demandé aux organes de presse tant audiovisuels qu'écrits de se soumettre aux instructions de la CENI interdisant toute publication des résultats électoraux le 6 décembre. Enfin,
lors de grands évènements il est de coutume que de laboratoires clandestins s'adonnent à la publication des informations sensationnelles par voie des photocopies libres vendues à la criée sur les
places publiques. Une façon d'alerter et de prévenir l'opinion contre toute manipulation dés résultats des urnes, croit-on savoir.
Hier, les principales missions d'observation électorale provenant des partenaires étrangers, notamment l'Union Européenne, la SADC, le COMESA, les Etats de la
Région des Grands Lacs, le Centre CARTER et la CEAC ont rendu public un communiqué de presse félicitant les Congolais pour avoir répondu nombreux à ce scrutin, dans ta discipline, et pour s'être
appropriés ces élections. Selon elles, le taux de participation doit avoir atteint les 90 % sur l'ensemble du territoire national. Cela, sans faire une quelconque estimation des résultats des
suffrages même, s'il est établi que ces missions détiennent la vérité des urnes.
F.M.
Créé le 01 -12-2011 à 16h00 | AFRIQUE REDACTION | REDACTEUR EN CHEF : ROGER BONGOS | SITE PANAFRICAIN | ACTUALITE NATIONALE, AFRICAINE ET INTERNATIONALE | Mis à jour le jeudi 01-12-2011 22H 30| AFRIQUEREDACTION : LE PALMARES
L'équipe d'enquêteurs de l'Organisation des Nations Unies pour l'alimentation et l'agriculture (FAO) relève que les prix à la consommation ont connu une
augmentation de plus de 10% au cours de la deuxième semaine du mois de novembre par rapport à la même période en 2010, à Kalemie au Katanga, a indiqué mercredi, Mme Florence Marshall de
l'équipe-pays des Nations Unies. Selon elle, en l'espace d'une semaine, les variations des prix sont estimés à 13% tant pour le riz local que le riz importé, 17% pour les grains de maïs, 67% pour
la farine de froment, 10% pour la farine de manioc, 51% pour les cossettes et pour les poissons (frais) 1 7%,(fumés) 5% et (salés) 5%. Cette situation, précise-t-on, serait attribuée entre autres
pour le maïs et le manioc aux perturbations climatiques et aux faibles productions enregistrées au cours de la campagne agricole 2010/2011. Pour la farine de froment importé de la Tanzanie,
l'augmentation du prix est liée à la rareté du produit sur le marché local, indique la source. Par ailleurs, la hausse des prix des poissons frais serait due au fait que les activités de la pêche
sur le lac Tanganyika sont réduites à cause de la pleine lune.
La FAO redoute une nouvelle augmentation des prix particulièrement des grains de maïs à la fin de novembre et en décembre 2011, ce qui aurait un effet direct sur
l'accessibilité d'aliments à Kalemie. En outre, c'est pour suivre les risques d'insécurité alimentaire des groupes vulnérables que des équipes d'enquêteurs supervisées par la FAO relèvent les
prix de 17 produits alimentaires de consommation courante et trois indicateurs économiques dans 23 villes de la RDC. L'objectif est de faciliter les prises de décision et la gestion des crises en
matière de la sécurité alimentaire dans le pays, rappelle-t-on.
LP
Créé le 01 -12-2011 à 16h00 | AFRIQUE REDACTION | REDACTEUR EN CHEF : ROGER BONGOS | SITE PANAFRICAIN | ACTUALITE NATIONALE, AFRICAINE ET INTERNATIONALE | Mis à jour le jeudi 01-12-2011 22H 30| AFRIQUEREDACTION : LE PALMARES
Un candidat député national membre du parti politique, Courant du Futur (CF) de la circonscription électorale de la Funa, Omer Lubaki Mayemba, a été molesté par des
partisans d'un autre candidat à la députation nationale, dans un bureau de vote situé dans la commune de Bumbu à Kinshasa, a rapporté mardi à l'ACP, un témoin de l'incident.
Selon la source, le témoin de l'infortuné accrédité dans ce bureau de vote a informé par téléphone son candidat pour lui signaler certaines manœuvres suspectes.
Arrivé sur place, M. Lubaki n'a eu juste que le temps de s'informer avant d'être pris à parti par les partisans d'un autre candidat qui sont soupçonnés de vouloir opérer de fraude.
La victime a eu la vie sauve grâce à l'intervention des agents de l'ordre d'un poste de police le plus proche. Il a été immédiatement conduit dans un centre de
santé approprié pour les premiers soins.
LP/Acp