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Channel: AFRIQUE REDACTION . L'information en continu ! Afrique au cœur de l’actualité...Infos News sur la RDC, les brèves de la dernière minute. Synthèse sur l’actu internationale. rdcongo-kinshasa, Nord et Sud KIVU, Kinshasa, Bas Congo, Dongo, Equateur, Maniema, Lubumbashi, les deux Kasai. Rédacteur en Chef : BONGOS Roger
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Sud-Kivu : Un seul centre de vote sur trois a fonctionné à Bibokoboko !

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Créé le 01 -12-2011 à 16h00 | AFRIQUE REDACTION | REDACTEUR EN CHEF : ROGER BONGOS | SITE PANAFRICAIN |   ACTUALITE NATIONALE, AFRICAINE ET INTERNATIONALE | Mis à jour le jeudi  01-12-2011 22H 30| AFRIQUEREDACTION :  LE PALMARES

Deux jours après les élections du 28 novembre, le comité des sages des moyens plateaux de Bibokoboko, en territoire de Fizi, réclame l'ouverture des trois centres de vote initialement prévus par la Ceni. Un seul centre sur les trois prévus a fonctionné dans ce territoire. Le président de ce comité affirme que 262 bulletins de vote ont été envoyés dans ce centre à un bureau de vote ouvert dans cette région où 11 000 personnes se sont fait enrôler.

Les sages des moyens plateaux de Bibokoboko, à l'Ouest de Baraka, ont présenté un rapport à ce sujet aux autorités provinciales du Sud Kivu. Ils estiment que leur région a été exclue des élections du 28 novembre dernier.

Selon le président de ce comité, sur les trois centres de vote prévus par la Ceni, un seul bureau de vote a ouvert avec 262 bulletins. Un grand nombre d'électeurs n'a pas voté, leurs noms ayant été affichés dans des centres de vote à Nundu et Lusenda, sur le littoral, dans le secteur de Tanganyika, à 10 kilomètres de Bibokoboko.

Des problèmes similaires ont été enregistrés dans plusieurs coins du territoire de Fizi. A Nakiele, Kanguli, Mukera, et Abala, à l'ouest de Fizi-centre, le vote qui a commencé lundi 28 novembre à 14 heures s'est clôturé mardi 29 novembre à la même heure. Le taux de participation a été estimé à 30%, selon la Ceni, suite au manque de bulletins de vote. Partout dans cette région, les électeurs réclament l'ouverture des centres de vote pour qu'ils puissent exercer leurs droits.

Le secrétaire exécutif provincial de la Ceni/Sud Kivu dit n'avoir pas été informé à temps du cas de Bibokoboko. Il refuse d'ouvrir des bureaux de vote un jour après la dérogation accordée par la Ceni.

                                                                                                                     LP


Elections à Gbadolite : Le transport des plis retarde la compilation des résultats !

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Créé le 01 -12-2011 à 16h00 | AFRIQUE REDACTION | REDACTEUR EN CHEF : ROGER BONGOS | SITE PANAFRICAIN |   ACTUALITE NATIONALE, AFRICAINE ET INTERNATIONALE | Mis à jour le jeudi  01-12-2011 22H 30| AFRIQUEREDACTION :  LE PALMARES

Après les élections présidentielle et législatives du 28 novembre, certains centre de vote éloigné de Gbadolite éprouvent des difficultés pour acheminer les plis de résultats au centre de compilation de cette ville. Les chefs de ces centres évoquent le manque de moyens de transport.
Les responsables de l'antenne de la Commission électorale nationale indépendante (Ceni) de Gbadolite affirment ne disposer d'aucun budget pour assurer les frais de transport de ces colis.

Lais les colis des résultats parvenus au centre de compilation de Gbadolite ne sont pas traités à cause de l'absence du président et du rapporteur de ce bureau qui séjourne à Mbandaka, la capitale provinciale de l'Equateur.

La même situation prévaut aux centres locaux de compilation de Yakoma, Bosobolo et Businga dont les présidents ne sont pas encore arrivés sur place.

                                                                                                                LP/Ro

Pour s'être entêté sur le refus de reporter les élections Ngoy Mulunda a religieusement gaffé

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Ils ne se sont pas trompés. Ceux qui avaient déclaré que les élections en République démocratique du Congo étaient politiquement possibles. Et, techniquement, les élections étaient impossibles. Les tenants de cette thèse affirmaient que la Commission électorale nationale indépendante (CENI) n'était pas en mesure d'organiser les élections en date du 28 novembre2011. Les défenseurs de s propos lés ont justifiés du fait que l'institution chargée de l'organisation des élections s'est montrée incapable de doter le pays de toutes les garanties logistiques, techniques et humaines capables de donner aux Congolais des preuves des organisations vraiment libres, indépendantes et crédibles. Pas mal d'acteurs politiques du pouvoir comme de l'opposition avaient manifestement soutenu que la CENI, pour éviter la zizanie et les contestations avant, pendant et après des élections, devait, en accord avec la classe politique rdcongolaise, négocier le report des élections.

Pressions ?

Cette voix subtile comprise par une bonne opinion majoritaire des Congolais avait été mal acceptée par le président de la Commission électorale nationale indépendante. Le pasteur Ngoy Mulunda Nyanga Daniel et tout son bureau ont vu que cette réalité était plutôt une farce. Et que les politiciens congolais avaient peur des élections. Mal9ré les appels et les démonstrations soulevées par les acteurs politiques pour décrier l'impossibilité de l'organisation des élections en date du 28 novembre 2011, le pasteur Ngoy Mulunda Nyanga s'entêta. S'inclinant devant les pressions de tous ordres, le président de la CENI se penchant plutôt du côté de ceux qui avaient choisi la voie qui dit que l'organisation des élections en RDC était politiquement possible. Pas question donc de report et surtout que les tenants de cette proposition avaient tout fait pour tripoter sur la constitution et décider les élections en un seul tour. Sûrs de leur victoire parce que l'opposition ne pouvait s'entendre sur une candidature commune et favoriser ainsi le triomphe de tous ceux qui s'étaient adonnés à la dilapidation des intérêts du peuple congolais. Au lieu de choisir la voie de la raison, le pasteur Ngoy Mulunda Nyanga s'est rallié du côté de la précipitation, afin de sauver rien qu'un camp politique en défaveur de l'autre.

Désordres

Les deux prophéties annoncées par les deux parties se sont concrétisées. Politiquement, les élections ont eu lieu, dans quelles conditions? Deux jours avant le vote, la population congolaise a assisté à des désordres qui ont donné raison à ceux qui ont prédit que techniquement la tenue des élections en date du 28 novembre 2011 n'était pas possible. Des matériels, des bureaux de vote insuffisants. La campagne électorale a été émaillée des incidents graves jusqu'à morts d'hommes. Le lundi 28 novembre 2011, le jour même du vote, l'atmosphère n'a pas été sereine. L'effervescence a été' observée dans beaucoup d'endroits du scrutin. Les électeurs éparpillés se sont montrés très furieux et nerveux du- fait qu'ils ne voyaient pas leurs noms sur' les listes et ne savaient pas où voter. Des bureaux de vote incendiés à travers le pays au motif que des urnes étaient bourrées. Des affrontements entre les militants de différents partis politiques ont démontré qu la CENI a réalisé un travail qui a beaucoup plus surchauffé que créer un climat apaisé.

Déficit de communication

Dans son travail de précipitation, la Commission électorale nationale indépendante a péché aussi par l'insuffisance de communication. Les listes des électeurs ont été affichées aux bureaux le jour même du vote. De telle manière que les électeurs dont les noms n'étaient pas repris sur les listes étaient obligés à errer à la recherche de leurs noms et des lieux de vote. La CENI a eu beaucoup de la peine pour communiquer avec ses bureaux à l'intérieur du pays. Ce déficit de communication a perturbé le processus de l'organisation des élections.

Et l'on pense que le pasteur Malu-Malu vaut mieux que le pasteur Ngoy Mulunda qui devrait profiter de l'expérience du premier.

                                                                                                                  A.M.

Contestation des scrutins présidentiel et législatif en RDC Kengo, Kamerhe, Bombole et Nyamwisi demandent l'invalidation des élections

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Créé le 01 -12-2011 à 16h00 | AFRIQUE REDACTION | REDACTEUR EN CHEF : ROGER BONGOS | SITE PANAFRICAIN |   ACTUALITE NATIONALE, AFRICAINE ET INTERNATIONALE | Mis à jour le jeudi  01-12-2011 22H 30| AFRIQUEREDACTION :  LE DIFFERENT 

 

Trois candidats de l'opposition politique congolaise, notamment Kengo wa Dondo Léon, Bombole Intole Adam et Nyamwisi Mbusa Antipas, exigent l'invalidation des élections présidentielle et législatives du 28 novembre 2011. Ces candidats, dan un communiqué commun rendu public le mardi 29 novembre 2011, ces trois responsables politiques dénoncent l'utilisation des moyens de l'Etat par le candidat Kabila Kabange Joseph, l'insuffisance des bulletins de vote provoquant artificiellement une baisse du taux de participation et le dépouillement à huis clos après le refus d'admettre les témoins de l'opposition lors de l'opération de dépouillement dans plusieurs bureaux. Ces derniers déclarent n'accorder aucun crédit aux résultats qui pourraient résulter de pareil scrutin et exigent l'invalidation pure et simple de l'élection eu égard aux manquements et irrégularités dénoncés.

De son côté, un quatrième candidat présidentiel en la personne de M. Kamehe, Vital, s'est également joint aux trois premier pour exiger l'invalidation du scrutin.

Réaction

Réagissant à la revendication des candidats contestataires, le président de la CENI (Commission électorale nationale indépendante), le pasteur Daniel Ngoy Mulunda Nyanga, réplique que le scrutin ne fera l'objet d'aucune annulation. Il invite plutôt les candidats à accepter sportivement le résultat des urnes.

Au cours d'un point de presse animé dans son bureau, le président de la CENI a précisé que, concernant les problèmes rencontrés par la CENI, c'est seulement 485 bureaux ont eu des problèmes sur l'ensemble de 63.000 bureaux, soit moins de un pourcent des difficultés que les bureaux de vote ont connues. Et le reste, soit 99% de problèmes, les bureaux ont bien fonctionné, Les candidats eux-mêmes sont venus voter. Ils n'ont pas été empêchés de venir voter. Il n'y a donc rien qui puisse demander d'annuler les élections.

Selon Ngoy Mulunda, le tableau des incidents survenus dans certains bureaux, n'ont aucune incidence sur les résultats. Les candidats doivent attendre les résultats qui seront annoncés. Si l'un d'eux a gagné, il sera célébré : « Pas de fuites en avant », a martelé le pasteur Ngoy Mulunda. Ce dernier ajoute que tout empêchement fait aux témoins sans motif valable de participer aux opérations de vote et de dépouillement sera sanctionné par l'invalidation des résultats des bureaux de vote concernés. Il a aussi annoncé des poursuites judiciaires contre tout candidat ou regroupement politique auteur ou coauteur de destruction des matériels et installations de la CENI.

L'UDPS

Le parti politique cher à Tshisekedi wa Mulunda Etienne condamne les fraudes constatées lors du scrutin du lundi 28 novembre 2011. Le secrétaire général de l'Union pour la démocratie et le progrès social (UDPS), M. Shabani, au cours d'une rencontre avec la presse, stigmatise le manque de transparence souvent occasionné par les hommes en armes et en uniforme, après avoir chassé tout le monde, Ils ont ensuite pris possession des bureaux de vote. Ce qui prime pour l'Udps, c'est la participation et la détermination des élections.

Bahati

Pour sa part, le candidat député national Bahati Lukwebo accuse son collègue Nyamugabo d'avoir orchestré des fraudes massives dans le territoire de Kabare, au Sud-Kivu.

Réagissant à cette accusation, M. Nyamogabo rejette cette accusation. Car, selon lui, les témoins de M. Bahati ont assisté à toute la procédure et ont signé le P.V validant l'élection. M. Bahati ne part pas favori, c'est donc une fuite en avant.

                                                                                                                    LD

Négligence coupable

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Créé le 02 -12-2011 à 07h00 | AFRIQUE REDACTION | REDACTEUR EN CHEF : ROGER BONGOS | SITE PANAFRICAIN |   ACTUALITE NATIONALE, AFRICAINE ET INTERNATIONALE | Mis à jour le vendredi  02-12-2011 07H 42| AFRIQUEREDACTION :  LE POTENTIEL

 



L’attaque lundi 28 novembre 2011 à Lubumbashi (Katanga) d’un convoi de matériel électoral par des hommes armés, le jour de la tenue des élections présidentielle et législatives, doit interpeller le Bureau de la commission électorale nationale indépendante (CENI) et les pouvoirs publics.

 « L'attaque s'est déroulée vers 03H00 (01H00 GMT) contre un convoi de huit jeeps, conduites par la police. Les policiers ont ouvert le feu pour mettre en fuite les assaillants, dont certains ont été blessés. Deux jeeps chargées notamment de près d'un millier de bulletins de vote ont brûlé à la suite de l'attaque. Ce matériel devait être distribué dans des bureaux de vote de la ville », rapporte la presse citant une source policière.

Cette attaque armée est survenue moins de 48 heures après celle, dans la nuit de samedi à dimanche 27 novembre, d’« un dépôt stratégique pour la ville qui contenait des munitions de grande valeur» du camp militaire Major Nvangu. «Le dépôt a été complètement calciné», selon le porte-parole de la 6ème région militaire (Katanga) en parlant d’une «attaque-surprise».

 «L’identité des assaillants n’est pas encore dévoilée mais le porte-parole de la 6ème région militaire déclare que les soupçons pèsent sur les éléments armés de la Coordination du référendum d’autodétermination du Katanga (Corak)», rapporte encore la presse.

 Le mercredi 7 septembre 2011, c’est un autre commando qui avait réussi l’évasion spectaculaire de la prison de Kasapa (Lubumbashi) du «Commandant Gédéon » Kyungu Mutanga, chef de guerre Maï-Maï détenu depuis sa condamnation à mort pour les crimes de guerre commis au Katanga entre 2003 et 2006.

Malgré les poursuites engagées par les forces de l’ordre et la récompense de 1 000 000 USD et de 500 USD offerte par le gouvernement provincial du Katanga pour sa capture et celle de chacun des fugitifs, ni l'ancien chef de guerre ni la plupart des 960 autres détenus évadés n’a été récupéré. «Gédéon ne représente plus rien», avait rassuré le gouvernement provincial.

Pourtant, les assaillants avaient libéré dans la foulée la fameuse « Kata Katanga », arrêtée après l'attaque de l'aéroport de la Luano et sur qui le pouvoir provincial avait misé 10.000 USD de récompense pour son arrestation.

Une vingtaine d'hommes armés avaient attaqué cet aéroport le vendredi 4 février 2011. «Nous attendons un rapport pour savoir exactement qui étaient ces gens. Tout est rentré dans l'ordre maintenant et les vols ont repris», avait déclaré le ministre de la Communication et des Médias et porte-parole du gouvernement central, Lambert Mendé.

Fin juin, c’est toujours à Lubumbashi - où séjournait alors le président Joseph Kabila - que des coups de feu avaient été entendus près d’un camp militaire, la veille des festivités commémoratives de l’indépendance de la RDC, le 30 juin 2011.

 A l’analyse de tous ces faits, il y a lieu de déplorer une négligence coupable dans le chef des pouvoirs publics.

Elections en RDC : AETA invite la CENI au respect de la volonté des Congolais

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Créé le 02 -12-2011 à 07h00 | AFRIQUE REDACTION | REDACTEUR EN CHEF : ROGER BONGOS | SITE PANAFRICAIN |   ACTUALITE NATIONALE, AFRICAINE ET INTERNATIONALE | Mis à jour le vendredi  02-12-2011 07H 44| AFRIQUEREDACTION :  LE POTENTIEL

 



La plate-forme AETA et sa partenaire européenne EURAC ont recommandé à la CENI de respecter la volonté du peuple exprimée librement et démocratiquement dans les urnes, lors des élections du 28 novembre 2011. Le secrétaire permanent de la plate-forme «Agir pour des élections transparentes et apaisées» (AETA), Jérôme Bonso, a animé, hier jeudi 1er décembre à la paroisse Notre-Dame de Fatima, dans la commune de la Gombe, un point de presse consacré à l’observation des élections du 28 novembre 2011 en RDC par sa structure, conjointement avec l’ONG Réseau européen pour l’Afrique centrale (EURAC). Afin de mieux assurer la transparence de ces élections, l’AETA avait déployé sur le terrain, à travers le pays, 1 500 observateurs tandis que EURAC en avait envoyé 90.

Dans sa déclaration, Jérôme Bonso et ses partenaires d’EURAC ont relevé plusieurs anomalies et irrégularités constatées avant et pendant le déroulement des élections qui ont connu un engouement significatif de la part des électeurs congolais. Parmi ces anomalies, il a cité entre autres la circulation des bulletins en dehors des bureaux de vote, les noms des électeurs introuvables sur des listes de vote, la non circulation de l’information en vue de permettre aux détenteurs de la carte de voter dans les bureaux où ils ont été enrôlés, l’interdiction aux témoins d’accéder aux bureaux de vote.

Pour Jérôme Bonso, le déploiement des témoins, journalistes et observateurs est un mécanisme mis sur pied afin d’assurer la transparence des élections et éviter la fraude et diminuer ainsi les recours post-électoraux auprès des juridictions.

Selon lui, les anomalies précitées et les irrégularités qui ont émaillé les élections présidentielle et législatives du 28 novembre ont été à la base des frustrations d’électeurs qui sont allées jusqu’à la violence pour certains bureaux de Kinshasa et de l’intérieur du pays.

La déclaration s’est terminée par une série de recommandations faite aux acteurs politiques, à la population, à la communauté internationale et à la CENI. A cette dernière, AETA recommande surtout d’appuyer et renforcer la formation du personnel électoral ainsi que l’éducation civique des électeurs afin d’améliorer la gestion du processus électoral. Agir pour les élections transparente et apaisées insiste pour que la CENI respecte la volonté du peuple exprimée librement et démocratiquement dans les urnes. La plate-forme demande aux candidats de respecter eux aussi la même volonté en acceptant le verdict des urnes.

Auparavant, la déléguée de EUREC avait remercié la Société civile de la RDC, soulignant que même en partant de la RDC, sa structure continuera à soutenir le travail qui se fait en RDC afin de mieux sécuriser les élections actuelles et celles de l’année prochaine.

Stylo magique

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Créé le 02 -12-2011 à 07h00 | AFRIQUE REDACTION | REDACTEUR EN CHEF : ROGER BONGOS | SITE PANAFRICAIN |   ACTUALITE NATIONALE, AFRICAINE ET INTERNATIONALE | Mis à jour le vendredi  02-12-2011 07H 48| AFRIQUEREDACTION :  LE POTENTIEL


On était lundi, le 28 novembre 2011. Lundi des torpeurs. Lundi des aléas. Lundi des supputations. Lundi d’incertitude pour les uns ; lundi d’espoir pour les autres. Malgré l’intrusion de la pluie à la fête, le rendez-vous que le peuple avait pris avec la CENI avait été respecté : les Congolais ont voté. Activement et massivement. Une note de surprise : le jour du vote, chacun était lettré. Tout le monde, ou presque, savait lire et écrire. Au moins, une fois, la RDC a vu son taux d’alphabétisation élevé avec 32 millions de lettrés.

Non seulement que chacun savait cocher le nom de son candidat, mais chacun avait pris le soin de se munir de son «stylo magique». Stylo que personne ne touche avant l’accès à l’isoloir. Puisque, déjà la veille, la rumeur – eh ! Oui, c’est elle qui oriente l’information dans ce pays très très démocratique – prophétisait que tous les stylos de la CENI étaient piégés d’avance. Aussi, il se racontait qu’une fois après l’usage, l’encre s’effaçait quelques minutes seulement dans l’urne. Ou encore que le signe de vote changeait d’un numéro à l’autre. De bouche à oreille, la recette avait payé. Des milliers d’électeurs y croyaient avec une telle dévotion qu’il devenait difficile de convaincre quelqu’un, fût-il intellectuel, de l’irrationalité d’un tel axiome.

C’est ainsi que même des personnes du troisième âge, des sexagénaires, de septuagénaires, des octogénaires… même des aveugles, des sourds-muets… chacun avait son stylo. Pour cocher le numéro de son candidat. C’était donc facile à deviner de quel camp appartenait chaque détenteur de stylo, tant qu’elle était bien connue, l’origine de la recommandation coupe-gorge.

Devant plusieurs centres, des marchés de fortune avaient poussé, avec une seule marchandise à écouler : le stylo. Et ça se vendait comme du pain. Et moi, votre humble serviteur, sillonnant d’un bureau à un autre, assis sur des bancs pupitres entassés dehors, j’appréciais la trouvaille de ces électeurs. Je m’efforçais de les admirer plutôt, puisqu’en même temps, je ne pouvais pas ne pas voir ces «mains magiques» qui tenaient soigneusement des stylos tout aussi «magiques».

Au-delà de la foi sur des «stylos magiques», le peuple a fait montre d’une détermination irréfutable. Cette leçon, il faut l’enseigner à différentes familles politiques : «On ne se réjouit pas seul toute la saison pour venir se moquer du peuple un seul jour». Mais il y a une autre leçon. Nous la tirons à la forme interrogative : quand donc ces bandes de macoutes comprendront-ils qu’aucune mère ne sait garder dans son ventre un fœtus mort ou mature ?

Malgré le départ du comité Yengo - Snel : rien de nouveau sous le soleil

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Créé le 02 -12-2011 à 07h00 | AFRIQUE REDACTION | REDACTEUR EN CHEF : ROGER BONGOS | SITE PANAFRICAIN |   ACTUALITE NATIONALE, AFRICAINE ET INTERNATIONALE | Mis à jour le vendredi  02-12-2011 07H 52| AFRIQUEREDACTION :  LE POTENTIEL

 



Le délestage est toujours de rigueur à Kinshasa et ailleurs. Le départ du comité Yengo n’aura rien résolu. Statu quo ! L’étiage constituait une excuse qui ne pouvait résister à une analyse objective et rigoureuse de la situation de l’opérateur public de l’électricité. Heureusement qu’au Potentiel, cette justification n’avait convaincu personne. La suite des événements donne encore raison à tous ceux qui avaient juré sur une manipulation malencontreuse.

Toutefois, la révocation du comité Yengo-Tokuawulu n’a eu qu’un seul mérite, celui de mettre hors de cette société stratégique, les adeptes de l’agitation politicienne. L’ingénieur Daniel Yengo Masampu rompu en matière d’électricité n’avait pas eu la tâche facile. La Snel était transformée en un ring où les calculs politiciens avaient pris le dessus sur le caractère éminemment technique de cette société étatique transformée. Pour se faire une conscience tranquille, des bénéfices imaginaires auraient été réalisés attestant un maquillage injustifié des chiffres.

Seulement, voilà que le comité dirigé par Eric Mbala ne fait pas mieux que l’équipe précédente. Des projets en cours se poursuivent tant bien que mal. Curieusement, personne ne fait plus mention du programme d’extrême urgence, comme si le comité Yengo l’aurait emporté avec lui ! Selon ce qui se disait à cette époque, 50 millions Usd étaient mobilisés pour ces urgences.

Pendant ce temps, sur le terrain, les communes qui étaient dans le noir continuent à consommer de la sauce noire, sans émouvoir qui que ce soit. L’argumentaire habituel revient comme une rengaine pour justifier le délestage : la construction d’une nouvelle ligne Inga-Kinshasa résoudrait le problème. Là aussi, il faut au minimum une année pour voir les travaux se terminer. De même, la capacité de production à Inga même ne va pas au-delà de 700 mégawatts.

Des efforts de réhabilitation des turbines ne s’annoncent pas pour améliorer ce score. Il apparait clairement que le changement opéré à la Société nationale d’électricité peine à donner entière satisfaction. Les acteurs ne seraient-ils pas à la hauteur de la tâche ? Difficile à dire. Mais, il s’avère qu’un changement radical devrait impliquer également la lourde responsabilité de laisser les mains libres aux techniciens. La tutelle financière et administrative exercée par le portefeuille serait-elle étrangère aux pesanteurs qui freinent l’élan de la Snel ? Des observateurs sont d’avis qu’une politique en matière de gestion positive des entreprises transformées doit prendre en compte la limitation des interférences politiques notamment gouvernementales à travers le ministère du portefeuille. Les mêmes causes ne produisent-elles pas les mêmes conséquences ?

Tous avaient espoir qu’avec l’arrivée des câbles et autres cabines, la situation allait s’améliorer. Des mois après le départ de Daniel Yengo et son équipe, nul n’est en mesure de présenter un programme cohérent de déploiement de ces câbles.


Journée internationale des personnes vivant avec handicap

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Créé le 02 -12-2011 à 07h00 | AFRIQUE REDACTION | REDACTEUR EN CHEF : ROGER BONGOS | SITE PANAFRICAIN |   ACTUALITE NATIONALE, AFRICAINE ET INTERNATIONALE | Mis à jour le vendredi  02-12-2011 07H54| AFRIQUEREDACTION :  LE POTENTIEL

 

 



La RD Congo : les personnes de 3ème âge et vivant avec handicap ont droit à des mesures spécifiques de protection. La République démocratique du Congo ne commémore pas ce samedi 3 décembre la Journée internationale des personnes vivant avec handicap. La manifestation officielle prévue au programme a été reportée sine die. Aucune raison n’a été avancée pour justifier ce report.

Le 3 décembre de chaque année, le monde entier commémore la journée internationale des personnes vivant avec handicap, à l’initiative des Nations unies. Sous d’autres cieux, la tradition sera respectée cette année. En République démocratique du Congo, la manifestation prévue a été reportée sine die. Aucune raison n’a été avancée pour justifier ce report. On croit savoir que les raisons politiques en seraient à la base.

Objectif visé par cette journée : mieux faire connaître la question de handicap, les droits des personnes vivant avec handicap et les avantages qu’il y a à les associer à tous les aspects de la vie politique, sociale, économique et culturelle.

Célébrer cette journée est une façon de rappeler à la communauté le rôle qu’elle joue pour l’intégration de la personne vivant avec handicap ainsi que de présenter et mettre en l’honneur leur rôle dans la société, leur implication dans le processus de leur épanouissement, affirme le Fonds national de promotion et de service social (FNPSS).

Dans un communiqué, le FNPSS fait savoir que les résultats attendus par cette journée sont notamment la visibilité, à travers le théâtre, les films, les chansons et les poèmes, des compétences ainsi que du savoir-faire des personnes vivant avec handicap. La communauté est, d’autre part, sensibilisée au rôle que jouent les personnes avec handicap dans la société.

Autres résultats attendus : la connaissance de la vision du ministère des Affaires sociales, action humanitaire et Solidarité nationale sur les mécanisme d’accès des personnes vivant avec handicap aux services sociaux de base tels que la santé, l’éducation, l’emploi, le logement, la nutrition, l’eau, le transport … l’obtention de l’engagement des membres du gouvernement, des partenaires, et organisations de la société civile.

A rappeler que les Nations unies ont adopté en 2006 la Convention relative aux droits de personnes vivant avec handicap et son protocole facultatif.

En RD Congo, la Constitution articule, en son article 49 que « les personnes de troisième âge et vivant avec handicap ont droit à des mesures spécifiques de protection en rapport avec leurs besoins physiques, intellectuels et moraux. L’Etat a le droit de promouvoir la présence de la personne vivant avec handicap au sein des institutions nationales, provinciales et locales. Une loi organique fixe les modalités d’application de ce droit », rappelle le Fonds national de promotion et de service social. C’est pour cette raison que, lors de la commémoration de cette journée le 3 décembre 2010, le gouvernement congolais a pris l’engagement de promouvoir les droits des personnes vivant avec handicap. Dans ce cadre, relève-t-on, il y a eu des avancées significatives en 2011. Notamment, la discussion au Parlement de la loi sur l’action sociale et humanitaire en République démocratique du Congo, l’adoption par le gouvernement et la transmission au Parlement du projet de loi portant ratification de la Convention relative aux droits des personnes vivant avec handicap et son protocole facultatif, l’élaboration du Plan stratégique et financier du Fonds national de promotion et de service social et l’évolution des préparatifs de l’organisation des états généraux sur la situation des personnes vivant avec handicap en RD Congo, avec le concours du ministère de la Santé publique et de l’Organisation mondiale de la santé (OMS).

 

Kinshasa : rafle des journaux sur l’avenue de la Libération

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Créé le 02 -12-2011 à 07h00 | AFRIQUE REDACTION | REDACTEUR EN CHEF : ROGER BONGOS | SITE PANAFRICAIN |   ACTUALITE NATIONALE, AFRICAINE ET INTERNATIONALE | Mis à jour le vendredi  02-12-2011 07H 00| AFRIQUEREDACTION :  LE POTENTIEL

 


Des personnes en civil non autrement identifiées ont arrêté hier des vendeurs des journaux au croisement de l’avenue de la Libération (ex-24 novembre) et le boulevard du 30 Juin. Armes en mains et, en un laps de temps, elles ont raflé tous les journaux et embarqué les vendeurs à bord d’une jeep blanche qui a pris la direction de l’avenue de Libération vers le Collège Boboto.

La séquence a été tellement courte qu’il a été difficile de comprendre la vraie raison de cette rafle. Mais, selon les témoins de l’événement, ce sont certainement les titres autour du processus électoral qui seraient gênants. Mais si tel est le cas, est-ce de cette manière qu’il faut se comporter lorsqu’on sait que la République démocratique du Congo aspire à un Etat de droit et que la presse congolaise dispose des structures de sanction en cas de flagrance. En plus, les vendeurs des journaux n’y sont pour rien. Une maison de presse qui se respecte a un siège et des responsables. La liberté de presse étant garantie, le comportement des personnes susmentionnées à l’endroit des vendeurs des journaux ne s’explique pas. D’ailleurs, dans l’une de ses récentes interventions, le président du Conseil supérieur de l’Audiovisuel et de la Communication (CSAC), s’est déclaré satisfait du comportement de la presse congolaise durant cette période électorale.

RDC / Elections: la CENI interdit toute manipulation

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Créé le 02 -12-2011 à 07h00 | AFRIQUE REDACTION | REDACTEUR EN CHEF : ROGER BONGOS | SITE PANAFRICAIN |   ACTUALITE NATIONALE, AFRICAINE ET INTERNATIONALE | Mis à jour le vendredi  02-12-2011 07H 52| AFRIQUEREDACTION :  ARTV

 

 – Les quotidiens et journaux de la presse kinoise.

Le rapporteur de la Commission Electorale Nationale Indépendante (CENI) , Matthieu MPita, a déclaré jeudi que la CENI a interdit toute publication des tendances sur les résultats présidenteilele et légilatives de novembre 2011 en République démocratique du Congo.

 

"Tout média, tout journal ou autre organe de presse qui va publier des tendances en fvaeur d'un quelconque candidat, sans l'accord de la CENI sera traduit devant la justice", a-t-il souligné en substance

Depuis lundi dernier, plusieurs personnes et presse congolais se sont lancés dans la publication des tendances annonçant soit la victoire du candidat Joseph Kabila, soit la victoire de M. Etienne Tshisekedi. Des messages SMS et des papiers non signés circulent à travers la ville de Kinshasa. Ces tendances ont fait monter la tension dans la ville de Kinshasa et en provinces.

RD Congo: après les élections, le temps de la suspicion et de l'attente

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Créé le 02 -12-2011 à 07h00 | AFRIQUE REDACTION | REDACTEUR EN CHEF : ROGER BONGOS | SITE PANAFRICAIN |   ACTUALITE NATIONALE, AFRICAINE ET INTERNATIONALE | Mis à jour le vendredi  02-12-2011 07H 52| AFRIQUEREDACTION :  ARTV

Après le temps de l'élection, celui de la suspicion et de tous les dangers: la République démocratique du Congo commence une très longue attente de six jours avant la proclamation du résultat de la présidentielle de lundi.

RD Congo: après les élections, le temps de la suspicion et de l'attente

 

© AFP Phil Moore. Un officiel entasse des sacs remplis de bulletins de vote dans un centre de la Commission électorale congolaise à Lubumbashi le 30 novembre 2011

Officiellement, on ne saura que le 6 décembre qui de Joseph Kabila, le "sortant" ou d'Etienne Tshisekedi, son principal rival de l'opposition, sera déclaré vainqueur. Pour les 500 députés il faudra attendre jusqu'au 13 janvier.

Ce 6 décembre devait théoriquement être le point d'orgue d'un difficile processus démocratique, après les premières élections libres de 2006 au sortir de deux guerres destructrices (96-97, 98-2003). Il devient un rendez-vous risqué.

Les deux camps croisent les accusations, montrent leurs muscles et leur détermination.

"Bien sûr que je vais gagner", tonne l'impassible septuagénaire Tshisekedi, le patron de l'Union pour la démocratie et le progrès social (UDPS), vigoureusement "neutralisé" deux fois par la police au dernier jour de la campagne et le jour du vote.

De l'autre côté le silencieux Kabila, installé en 2001 et élu en 2006, fait donner ses lieutenants.

"Nous sommes en train de vivre la dernière étape du schéma insurrectionnel de l'UDPS", déclarait mercredi à l'AFP le secrétaire général de la Majorité Présidentielle, Aubin Minaku.

Avec cet avertissement sans frais: "quiconque commettra une infraction, fût-ce Etienne Tshisekedi, devra subir la rigueur de la loi, c'est ce qu'on verra dans les jours à venir".

"éviter l'incendie de la maison RDC"

Visiblement très inquiète de ces deux trains qui foncent l'un vers l'autre à toute vapeur, la communauté internationale en est réduite à multiplier les appels au calme, et surtout au respect du verdict des urnes.

"Pour éviter l'incendie de la maison RDC, toutes les personnes éprises de paix sont invitées à travailler pour la transparence des opérations électorales", s'alarme jeudi un quotidien kinois, alors que le dépouillement progresse péniblement, selon des observateurs de terrain.

Dans ce climat de cocotte minute, les rumeurs, la plupart du temps invérifiables, prennent comme une traînée de poudre et alimentent la paranoïa ambiante.

Côté opposition: les stylos de la Céni seraient chargés à l'encre sympathique pour truquer les résultats, des urnes auraient été bourrées nuitamment, les PV de bureaux de vote sont truqués, un avion en provenance d'Afrique du sud aurait amené des milliers de bulletins pré-cochés Kabila, après la clôture du scrutin.

Pour les adversaires de Kabila, sa seule chance de gagner serait le dépouillement et une Cour suprême "aux ordres" au moment de proclamer le vainqueur.

Côté pouvoir: agents électoraux molestés, matériel détruit, logique de prise de pouvoir de l'UDPS.

Les deux camps prétendent avoir des remontées des profondeurs du pays qui donnent leur champion vainqueur assurent-ils.

Le puissant pasteur Daniel Ngoy Mulunda, président de la Céni, multiplie les déclarations pour démentir en bloc toutes les accusations de fraude et assurer que pas un seul instant il n'est question d'annuler les élections.

Toutes ces annonces de résultats partiels ou de tendances sont illégales, ajoute-t-il.

Pour la présidentielle, ils étaient onze sur la ligne de départ. Les autres candidats d'une opposition mosaïque semblent déjà laminés par les deux poids-lourds de cette élection à un seul tour, et trois au moins ont demandé l'annulation des élections.

Il n'en reste plus que deux sur le ring: le N°3, Joseph Kabila, 40 ans, et le N°11, Etienne Tshisekedi, 78 ans.

Et comme Mohamed Ali et George Foreman lors du combat du siècle à Kinshasa en octobre 1974, du temps où la RDC s'appelait encore Zaïre, tous les deux cherchent le K.O.

Elections-RDC: la compilation des résultats se fait dans des conditions chaotiques à Kinshasa

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Créé le 02 -12-2011 à 07h00 | AFRIQUE REDACTION | REDACTEUR EN CHEF : ROGER BONGOS | SITE PANAFRICAIN |   ACTUALITE NATIONALE, AFRICAINE ET INTERNATIONALE | Mis à jour le vendredi  02-12-2011 07H 52| AFRIQUEREDACTION :  RADIO OKAPI

 – Une jeep de la Ceni incendiée la veille du jour du vote (28 novembre 2011) au soir emmenée dans un centre de compilation de Lubumbashi. Radio Okapi Une jeep de la Ceni incendiée la veille du jour du vote (28 novembre 2011) au soir emmenée dans un centre de compilation de Lubumbashi. Radio Okapi

Quatre centres locaux de compilation des résultats (CLCR) fonctionnent dans un cafouillage indescriptible, àla Foireinternationale de Kinshasa (Fikin), ont constaté, ce jeudi 1er décembre, les reporters de Radio Okapi. Des enveloppes non fermées contenant des procès verbaux et bulletins de vote sont abandonnées pêle-mêle à l’extérieur. Exposées aux intempéries, elles attendent d’être classées et ordonnées par des responsables des centres de vote sous un soleil de plomb.  

La compilation des résultats des élections présidentielle et législatives est encore loin d’atteindre sa vitesse de croisière. Ces centres reçoivent à compte goutte des plis des procès verbaux et des bulletins de vote provenant de chaque circonscription électorale de Kinshasa. 

A l’intérieur de quatre entrepôts dela Fikinse trouvent d’autres plis des procès verbaux, entassés les un sur les autres. Tout le monde transpire. Il fait très chaud. 

Les agents de la Commissionélectorale nationale indépendante (Ceni) procèdent par plusieurs étapes avant de compiler les résultats bruts. Six postes de service sont ainsi installés dans chaque entrepôt. Ici l’on procède par la réception, la centralisation des plis et leur transmission à un autre poste. 

Il s’en suit leur collationnement consistant à les numéroter et à les classer. Puis vient l’étape du dépouillement. Un secrétariat est chargé de la ventilation et du pointage des données. 

Au niveau de la compilation proprement dite, un administrateur supervise les opérations de saisie. A la dernière étape d’apurement,  une équipe est chargée de  vérifier les données avant leur archivage. Il s’agit là de reconstituer les plis. 

Jusqu’à ce stade, la compilation ne concerne que les résultats de l’élection présidentielle. Celle des législatives est encore mise de coté.

Elections: le CSAC interdit aux médias de publier les résultats avant la Ceni

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Créé le 02 -12-2011 à 07h00 | AFRIQUE REDACTION | REDACTEUR EN CHEF : ROGER BONGOS | SITE PANAFRICAIN |   ACTUALITE NATIONALE, AFRICAINE ET INTERNATIONALE | Mis à jour le vendredi  02-12-2011 07H 52| AFRIQUEREDACTION :  RADIO OKAPI

 – Le président du Csac, Abbé Jean Bosco Bahala Okw’ Ibale, lors d’un point de presse le 28/09/2011 à Kinshasa. Radio Okapi/ Ph. John Bompengo Le président du Csac, Abbé Jean Bosco Bahala Okw’ Ibale, lors d’un point de presse le 28/09/2011 à Kinshasa. Radio Okapi/ Ph. John Bompengo

Le président du Conseil supérieur de l’audiovisuel et de la communication (CSAC), Jean-Bosco Bahala, a demandé, mercredi 30 novembre à Goma, aux médias congolais de ne pas publier les résultats partiels des élections présidentielle et législatives avant la Commission électorale nationale indépendante (Ceni). Celle-ci a prévu de publier les résultats provisoires de l’élection présidentielle le 6 décembre et ceux des législatives. 

«Nous avons demandé que les médias, même les médias internationaux,  puissent accepter l’article 56 de notre directive qui dit que les médias ne publient pas les résultats partiels avant que la Ceni ne les publie,» a déclaré Jean Bosco Bahala.

Il a expliqué que, vue l’étendue du pays, les organes de presse ne pouvaient pas avoir les résultats des tous bureaux de vote avant la Ceni.

Par ailleurs, le président du CSAC a demandé aux médias d’éviter la diffusion des messages pouvant conduire à des violences et de respecter le principe d’équilibre.

«Vous donnez seulement la parole à telle tendance en  oubliant l’équilibre qu’il faut faire, nous allons sévir,» a menacé Jean Bosco Bahala.

Le jeudi 24 novembre, le CSAC a infligé à la chaine de télévision Nzondo TV un embargo de sept de jours. Il était reproché à son propriétaire, le pasteur Denis Lessie, d’avoir tenu des propos «très dangereux» pendant la campagne électorale.

Dans une autre décision rendue publique le même jour, l’organe de régulation avait interdit, pendant sept jours, la diffusion de l’émission «Spéciale élection» de la chaine de télévision Digital Congo. 

La rapporteuse de cette structure, Chantal Kanyimbo, a déclaré que cette chaîne a diffusé deux éditions avec des acteurs politiques ayant tenu des propos «qui violent la loi sur le code de la bonne conduite des acteurs politiques et medias».

25 policier Congolais alloués à la protection d'Etienne TSHISEKEDI

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Créé le 02 -12-2011 à 10h00 | AFRIQUE REDACTION | REDACTEUR EN CHEF : ROGER BONGOS | SITE PANAFRICAIN |   ACTUALITE NATIONALE, AFRICAINE ET INTERNATIONALE | Mis à jour le vendredi  02-12-2011 10H 52| AFRIQUEREDACTION :  ROGER BONGOS


 


Après la visite de la délégation des ambassadeurs dépêchés auprès d’Étienne TSHISEKEDI, la recommande a été faite avec l'exigence expresse de la communauté internationale d'assurer la protection du futur de président de la république Congolaise. Un détachement de 25 policiers sont sous les ordres du Président de l'UDPS pour garantir sa sécurité au frais de la république. Ce qui revient à dire que le président national change de statut. L'information a été confirmée par le QG du président nationale à Limeté.

Au nom de l'apaisement et d'apporter le soutien à TSHISEKEDI suite à ses mésaventures connues à l’aéroport de Ndjili sous yeux de la MONUSCO et de la communauté internationale. Ladite communauté internationale rectifie le tir aujourd'hui, pour se plier aux aspirations du peuple Congolais. Le peuple a choisi et le piège se renferme sur le président sortant Joseph KABILA.

Roger BONGOS


RESULTAT PROVISOIRE ( OFFICIEL ) DE LA CENI SUR LES ELECTIONS EN RDC. TSHISEKEDI PRESIDENT !

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Créé le 02 -12-2011 à 16h00 | AFRIQUE REDACTION | REDACTEUR EN CHEF : ROGER BONGOS | SITE PANAFRICAIN |   ACTUALITE NATIONALE, AFRICAINE ET INTERNATIONALE | Mis à jour le vendredi  02-12-2011 16H 00| AFRIQUEREDACTION :  ROGER BONGOS


Etienne TSHISEKEDI WA MULUMBA est en tête des suffrages face a Joseph KABILA dans six provinces sur onze avec des écarts de suffrages situés entre 50 et 82 % dans quatre provinces (Bas Congo  58 %, Kinshasa 63%,  Kasaï oriental 80%,  Kasaï occidental 82%) et dans les deux autres provinces,  l'écart entre les deux principaux candidats se situe en deçà de 35% (Équateur 25%,  Bandundu 32%)
Joseph KABILA KABANGUE quant a lui est en tete des suffrages dans quatre provinces mais avec des écarts assez réduits a l'égard d'Etienne TSHISEKEDI dont le plus élevé est de 09%  (Nord Kivu 9%, Province orientale 4%, Maniema  3%,  Katanga 1%)
Vital KAMERHE quant à lui remporte le scrutin dans son fief le Sud Kivu avec un écart de 30% sur le candidat Etienne TSHISEKEDI.
VOIR LE LIEN DE LA CENI

Observation des élections du 28 novembre 2011 : Les observateurs nationaux donnent de la voix

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Créé le 02 -12-2011 à 07h00 | AFRIQUE REDACTION | REDACTEUR EN CHEF : ROGER BONGOS | SITE PANAFRICAIN |   ACTUALITE NATIONALE, AFRICAINE ET INTERNATIONALE | Mis à jour le vendredi  02-12-2011 16H 46| AFRIQUEREDACTION :  OBSERVATEUR

 


Le Salon Lubumbashi du Grand hôtel Kinshasa a été hier jeudi 29 novembre au centre d'un grand rendez-vous. Les organisations congolaises d'observation électorale regroupées au sein de 4 réseaux d'observation électorale à savoir : le Réseau d'observation des confessions religieuses " ROC ", le Réseau national pour l'observation et la surveillance des élections au Congo " RENOSEC ", le Cadre permanent de concertation de la femme congolaise " CAFCO ", le Conseil national de la jeunesse " CNJ " ont fait devant la presse un rapport préliminaire de l'observation des élections du 28 novembre 2011.

 

Dans ce rapport, il apparaît clairement que les associations congolaises ne sont pas demeurées en reste. Comme leurs homologues de l'Ua (Union africaine) l'Ue (Union européenne), de le SADC, de la COMESA>, de la CPGL, de la CETA et j'en passe, elles ont aussi déployé sur terrain des observateurs nationaux lors des scrutins du 28 novembre. Ces 29.082 observateurs déployés à travers le territoire national ont fait " une observation systématique dans les bureaux de vote et de dépouillement ainsi que dans les centres locaux de compilation des résultats (CLCR).

De cette observation découle des remarques relatives au cadre organisationnel, au déroulement des opérations c'est-à-dire la campagne électorale, les scrutins (points positifs et négatifs) etc.

Pour les observateurs nationaux, l'observation sur terrain a mis à nu le retard pris dans la mise en place des instruments juridiques et institutionnels nécessaires à l'organisation des élections. Quant à la campagne électorale, ferons remarquer les observateurs nationaux, elle a été marquée par de violence et outrages aux candidats. Elle a été caractérisée par la résurgence d'antivaleurs telles que la corruption, le clientélisme électoral etc. sans oublier l'annulation in extremis des meetings de clôture de campagne électorale à Kinshasa.

Les scrutins n'ont pas échappé à la loupe des observateurs nationaux. Ceux-ci ont relevé des points positifs et négatifs dans l'organisation des scrutins. Parmi les points positifs : l'organisation part la CENI des élections à la date du 28 novembre, l'engouement populaire, la hausse des candidatures féminines par rapport à 2006, la présence des témoins beaucoup plus nombreux qu'en 2006, la présence de plusieurs mission d'observation etc.

Les faiblesses à mettre au compte des points négatifs, les observateurs nationaux ont épinglé entre autres : l'ouverture tardive des bureaux, la délocalisation de certains bureaux ; ce qui a causé bien de tracas à certains électeurs, l'absence de documents de travail dans les BVD. L'insécurité dans certaines circonscriptions électorales a été aussi relevée, la violence et les destructions observées dans certains centres ou l'on a carrément saccagé et brûlé les bulletins et kits électoraux. Et ceci dans plusieurs coins de la République.

Pour les observateurs nationaux, " la carence en éducation civique et électorale pourrait expliquer " certains comportements inappropriés " observés au cours de ces scrutins du 28 novembre.

Quant aux acteurs politiques, disent les observateurs nationaux, ils ont " un effort à fournir pour le respect des principes démocratiques et des accords signés en vue de garantir l'intérêt supérieur de la nation."

" La RDC étant une démocratie naissante à consolider, l'acceptation des résultats électoraux par toutes les parties prenantes au processus est capitale " ont conclu les observateurs nationaux dans leur rapport préliminaire de l'observation des élections du 28 novembre 2011.

Philippe Mbayi Wete

 

S'exprimant sur les élections - L'Ambassadeur James Entwistle : " Il est important d'attendre l'annonce des résultats "

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Créé le 02 -12-2011 à 07h00 | AFRIQUE REDACTION | REDACTEUR EN CHEF : ROGER BONGOS | SITE PANAFRICAIN |   ACTUALITE NATIONALE, AFRICAINE ET INTERNATIONALE | Mis à jour le vendredi  02-12-2011 16H 36| AFRIQUEREDACTION :  OBSERVATEUR

 

 



Les élections de novembre 2011 en République démocratique du Congo a été au centre de la conférence de presse tenue par l'Ambassadeur des Etats-Unis en République démocratique du Congo, M. James Entwistle hier jeudi 1er décembre 2011 au Centre culturel américain. D'entrée de jeu, l'ambassadeur des Etats-Unis a félicité le peuple congolais pour la tenue de ces deuxièmes élections démocratiques de l'ère post-Mobutu, selon ses propres termes. " J'ai été heureux de voir tant de gens sortir de chez eux pour exercer leur droit de vote. Dans un pays qui suscite d'immenses défis logistiques et qui a été en proie à maints conflits au cours des vingt dernières années, le travail des agents électoraux et le calme dont un grand nombre d'électeurs a fait montre soulignent la détermination du peuple congolais de faire progresser cette jeune démocratie ", a déclaré l'Ambassadeur James Entwtile.

Le diplomate américain a poursuivi en disant que les Etats-Unis étaient prêts à s'associer au peuple congolais afin de soutenir ces efforts. " Mais nous nous réjouissons du fait que ces élections étaient organisées par les congolais pour les congolais, et ceci m'impressionne beaucoup ", a-t-il souligné.

 

Le regard des observateurs

Concernant la tenue des élections, l'Ambassadeur des Etats-Unis a affirmé qu'il est crucial que l'on se base sur une évaluation systématique du processus à la manière d'observateurs formés pour ce genre d'estimation. " De telles évaluations sont importantes parce qu'elles ne se fondent pas sur les expériences individuelles dans une ville ou un quartier précis. Elles s'appuient plutôt sur des analyses qui se penchent sur le déroulement des évènements à travers le pays.

Dans le cadre de notre appui actuel au processus électoral congolais, nous avons soutenu la formation de milliers d'observateurs congolais. J'ai, avec plaisir, constaté que de nombreux observateurs nationaux et témoins de partis politiques ont assumé leurs responsabilités le jour des élections pour soutenir la transparence du processus ", a-t-il soutenu.

 

La grande affluence

L'Ambassadeur des Etats-Unis s'est dit impressionné par l'affluence des congolais de tous les âges dans les bureaux de vote. " Pour moi, c'est la preuve que le peuple congolais a pris très au sérieux ces élections et il veut que la démocratie s'implante et croisse vraiment au pays ", a-t-il indiqué. Concernant la manière dont les élections se sont déroulées, le diplomate américain s'en tient aux réactions des groupes d'observateurs congolais et internationaux. " J'ai noté, par exemple, que la Conférence Episcopale Nationale du Congo (CENCO) a dit, suite aux rapports soumis par 1500 de ses 30.000 observateurs qu'à certains endroits, ces élections se sont déroulées normalement tandis que à certains endroits, ces élections se sont déroulées normalement tandis qu' à d'autres, on signale des irrégularités et des incidents malheureux. ", a expliqué l'ambassadeur James Entwistle. Celui-ci a relevé que le Centre Carter, une mission d'observation internationale respectée de par le monde ayant observé les élections en RDC en 2006 et dans une douzaine d'autres pays, a indiqué que le jour des élections, les électeurs ont participé en grand nombre en dépit de quelques incidents majeurs qui ont perturbé la tenue paisibles des élections

Selon l'ambassadeur des Etats-Unis, la crédibilité ne peut être établie que quand le processus de comptage de bulletins de vote sera terminé et quand les observateurs auront établi leur rapport. Pour l'Ambassadeur américain, il serait prématuré de juger ce processus de manière générale " Mais j'estime que ces évaluations initiales sont conformes à ce que j'ai vu quand j'ai visité certains centres de vote à Kinshasa le lundi dernier et à ce que les équipes d'observateurs du gouvernement des Etats-Unis ont vu dans chaque province de la RDC : qu'en substance, la grande majorité des Congolais qui était désireuse de voter l'a fait sans encombres, malgré des retards et des problèmes logistiques importants ",, dixit l'Ambassadeur James Entswitle.

 

Des irrégularités

L'Ambassadeur des Etats-Unis a aussi déploré des incidents qui ont émaillé ces élections et qui sont de nature à apporté atteinte au processus en cours. " Des violents incidents ont perturbé le scrutin dans certain nombre d'endroits, et selon certains rapports, des groupes armés ont intimidé les électeurs dans certains endroits dans l'Est du pays. Beaucoup de rapports ont aussi fait état d'irrégularités, notamment des divergences sur les listes d'électeurs et la carence de bulletins de vote. Nous savons que nulle élection n'est parfaite en soi- comme dans tous les pays, les Etats-Unis n'ont toujours pas résorbé une tâche d'une telle complexité. Toutefois les irrégularités minent la transparence de ce processus ", a martelé l'ambassadeur des Etats-Unis. Il a salué la volonté des témoins et des observateurs de chercher à informer les autorités des activités suspectes qui déroulaient. " J'invite les autorités compétentes à enquêter sur ces allégations ", a-t-il fait savoir. Pour l'Ambassadeur Américain, la crédibilité du processus ne peut être établie que quand le processus de comptage de bulletins de vote sera terminé et quand les observateurs nationaux et internationaux auront établi leur rapport.

 

Le verdict des urnes

A quatre jours de la proclamation des résultats provisoires de l'élection présidentielle, l'Ambassadeur des Etats-Unis appelle au sens de responsabilité des acteurs politiques congolais. " Il ne reste que quelques jours avant l'annonce officielle des résultats, il est important d'attendre cette annonce- la décision du peuple exprimée par les urnes- pour respecter la volonté du peuple en ce qui concerne l'élection de son futur président ", a dit l'Ambassadeur James Entwistle.

Répondant à la question relative aux revendications de certains candidats pour l'annulation du scrutin pour raison de fraude, l'Ambassadeur américain a affirmé que les contestations font partie de l'exercice démocratique et est une sorte de la liberté d'expressions. " Dans l'hypothèse d'une contestation des résultats, la RDC a établi des procédures claires pour ce cas de figure. J'encourage tous les partis et tous les candidats à les suivre s'il y a lieu. Je suis heureux d'apprendre que certains candidats ont déclaré publiquement qu'ils accepteront les résultats des élections organisées de manière crédible. J'appelle encore tous les candidats à faire de même et à s'engager à achever cet exercice démocratique paisiblement ", a conclu l'Ambassadeur des Etats-Unis.

 

Luc-Roger Mbala Bemba

 

Le carnet de Colette Braeckman sur Etienne Tshisekedi, l’homme au moral d’acier

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Devant la maison de Limete, un vieux quartier résidentiel de Kinshasa, les ambassadeurs, les observateurs internationaux font la file sous l’auvent, accueillis par des fondateurs de l’UDPS. Des jeunes garçons font le V de la victoire. Chemise bleue, visage détendu, Tshisekedi, calé derrière son petit bureau, n’a pas changé d’un pouce. Ni de look, ni d’idées, le doute ne l’effleure en rien. Alors que quatre candidats à la présidentielle, dont Kengo et Kamerhe, ont demandé l’annulation du scrutin pour cause d’irrégularités, (on vote encore au Katanga!) il se garde bien de remettre en cause les élections elles-mêmes et s’engage à en accepter les résultats: « absolument, d’autant plus que nous en connaissons déjà d’avance les orientations... Nous attachons une importance décisive à ces élections. Malgré toutes les provocations dont nous avons été victimes, nos militants sont calmes et confiants... »Vigilants aussi: Tshisekedi rappelle que « ce sont les électeurs eux-mêmes qui ont détecté les irrégularités et réagi en conséquence. J’insiste: le mandat de Kabila prend fin le 6 décembre et nous ne pouvons pas nous permettre de lui accorder une heure de plus...»
Assuré de sa victoire, Tshisekedi estime que mardi prochain « rien ne va se passer, tout le monde va accepter les résultats, y compris Kabila lui-même écoutez pas les bruits qui tournent autour de cela... »Ayant déjà accepté la validité d’un scrutin qui, Selon lui, lui donnera la victoire, (un acquiescement qui, en cas d’échec éventuel, le privera de moyens de contestation...) Tshisekedi tient aussi à se démarquer des autres candidats. Avant les élections déjà, il avait refusé tout accord avec ces derniers, aujourd’hui encore il assure: «c’est une idiotie. Comment pouviez vous, avant les élections, exiger le poste de Premier Ministre sans même savoir combien de députés vous alliez avoir au Parlement? En politique, il n’y a pas de cadeau, ii faut savoir combien chacun pèsera... »Le Tshisekedi d’après les élections n’est pas plus tendre qu’avant avec ses rivaux: « lors de leurs meetings, ils n’arrivaient même pas à réunir 50 personnes, c’est pour cela qu’ils veulent faire annuler le scrutin, J’ai toujours exclu de choisir parmi eux un Premier Ministre, et maintenant moins que jamais »Lors de ses séjours en Europe, Tshisekedi reconnaît qu il a subi des pressions. En vam: « j ai toujours refusé cette idée qui venait de chez vous, selon laquelle pour l’emporter l’opposition aurait du s’unir. Ce n’est pas cela que le peuple veut. Unanimement, il veut le changement... » Un changement qu’il incarne...
A l’égard des autres candidats, le vieux leader assure «ils n’ont qu’une ou cieux voix, celle de leur femme, de leurs enfants... Les voix récoltées par Kamerhe au Kivu, cela ne me concerne pas. Avant-hier, il est venu ici et j’ai refusé de le recevoir... Cela ne me dit rien. . Quant à Kengo wa Dondo, il fait partie de ces hommes que j’ai toujours combattus... »
Quant à l’Assemblée, là aussi «Ya TshiTshi» se montre optimiste : «j’ai tout fait pour avoir la totalité des parlementaires. Comme nous n’avons pas beaucoup d’argent, j’ai fait moi-même la campagne de mes députés en province et demandé qu’on leur fasse confiance. Sans aucun doute, le futur Premier Ministre, sortira des rangs de mon parti... »
Se souvenant des années 80, où il engagea la lutte contre feu le président Mobutu, Tshisekedi lé vieux lutteur revient sur le sens de ces élections : «malgré les irrégularités, j’ai toujours estimé qu’il fallait y aller; c’est la fin de trente années de combat, cette date marque le départ d’un Congo prospère, bientôt un pays émergent... C’est aussi la fin du mandat de Kabila... »
Tshisekedi rejette sur le pouvoir la responsabilité des débordements, rappelant qu dix de ses militants ont été tués: «quand un peuple doit se dégager de la peur pour assurer sa légitime défense, c’est ce que vous appelez violence... » Quant à sa santé, elle semble bien rétablie. L’oeil vif, la répartie facile et incisive, il assure: « j’ai un moral d’acier, et la santé en découle?

COLETTE BRAECKMAN DU JOURNAL BELGE LE SOIR JETTE LE PAVE DANS LA MARRE - Tshisekedi en tête dans six provinces

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Créé le 02 -12-2011 à 07h00 | AFRIQUE REDACTION | REDACTEUR EN CHEF : ROGER BONGOS | SITE PANAFRICAIN |   ACTUALITE NATIONALE, AFRICAINE ET INTERNATIONALE | Mis à jour le vendredi  02-12-2011 19H 23| AFRIQUEREDACTION :  LE  BAROMETRE

 



* s’agit de la ville-province de Kinshasa, de la Province de l’Equateur, du Bandundu, les cieux Kasaï, le Bas Congo et dans une partie du Katanga. Se défendant des accusations de fraude et d’irrégularités, le pasteur Ngoy Mulunda, président de la commission électorale indépendante, s’est défendu. Il a fait parler les chiffres: sur 63.865 bureaux de vote, 485 seulement ont connu des problèmes. Autrement dit, 99,2% des bureaux ont fonctionné normalement... L’opinion n’est cependant pas tendre avec la CENI, elle fustige la confusion des listes électorales, l’absence de matériel en certains endroits, l’ouverture tardive de certains bureaux. Cependant, force est de constater que, compte tenu des circonstances particulières du pays, ce Scrutin représente de toutes manières un exploit. Du reste, la CENI fait preuve de souplesse : dans certains bureaux de Lubumbashi, où de nouveaux bulletins ont Été amenés d’Afrique du Sud après l’incendie volontaire de plusieurs ballots, on votait encore lundi... Partout ailleurs, les Congolais se sont trouvé un nouveau passe temps carnet et bic en nains, ils parcourent les bureaux électoraux de leur quartier, notent avec gourmandise les voix recueillies par les candidats à l’élection présidentielle et, accessoirement, relèvent les succès des futurs députés. D’un bout à l’autre du pays, les portables grésillent, les résultats s’échangent d’une province à l’autre. Puisque les opérations ne sont pas terminées, puisque les résultats officiels ne seront communiqués que le 6 décembre prochain, la CENI s’abstient soigneusement de toute estimation des résultats. Mais dans la rue et dans les états majors des partis, chacun est devenu expert des élections. A Kinshasa, nous joignant aux curieux du quartier, nous avons relevé les résultats affichés sur les portes de plusieurs dizaines de bureaux de vote, à Matonge, Barumbu, Bandal, Gombe... Partout le spectacle était le même des agents de la CENI tombant de sommeil, qui balayaient les salles de classe avant de se retirer, des résultats soigneusement affichés, validés par la signature des témoins.. Et partout aussi des résultats qui se , ressemblaient : deux tiers des voix pour Etienne Tshisekedi, un tiers pour Joseph Kabila, une dizaine pour Vital Kamerhe, et rien, absolument rien, pour lés autres, sauf, ici et là dans les quartiers bourgeois une  voix ou l’autre pour Kengo wa Dondo.
Au quartier général du PPRD, le parti de Kabila, quelques silhouettes traînent sous les arbres. La fièvre des jours précédents est bien retombée. Les militants semblent fatigués, eux aussi sont accrochés à leur portable sur lequel les chiffres s’alignent. Ils répètent qu’arithmétiquement, le président, le seul qui a fait campagne jusque dans les coins les plus reculés de ce vaste pays, ne peut que l’emporter et que le total des voix jouera en sa faveur. Il n’empêche que, politiquement, le discours de Tshisekedi a fait mouche, à Kinshasa, dans l’Equateur où il a recueilli les voix de Bemba, dans le Bandundu, dans les deux Kasaï, dans le Bas Congo, dans une partie du Katanga tandis qu’au No d et Sud Kivu, qui en 2006 avaient voté massivement pour Kabila, c’est Vital Kamerhe l’enfant du pays, qui l’a emporté.
Source : Le Carnet de Colette da Breackman

 

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