Quantcast
Channel: AFRIQUE REDACTION . L'information en continu ! Afrique au cœur de l’actualité...Infos News sur la RDC, les brèves de la dernière minute. Synthèse sur l’actu internationale. rdcongo-kinshasa, Nord et Sud KIVU, Kinshasa, Bas Congo, Dongo, Equateur, Maniema, Lubumbashi, les deux Kasai. Rédacteur en Chef : BONGOS Roger
Viewing all 14381 articles
Browse latest View live

PAPA WEMBA SE MOQUE DE LA DIASPORA ET FAIT LES ELOGES DE JOSEPH KABILA

$
0
0

 

Créé le 09 -04-2011 à 22h20 | AFRIQUE REDACTION | REDACTEUR EN CHEF : ROGER BONGOS | SITE PANAFRICAIN |  ACTUALITE | RDC | Mis à jour le samedi  09 -04-2011 à  22 h20 | AFRIQUE REDACTION PAR : RADIO OKAPI

Papa Wemba de retour à Kinshasa pour préparer « Notre père », version World music


 

 – Papa Wemba, artiste musicien Congolais, au studio de Radio Okapi à Kinshasa le 25/02/2010. 
Papa Wemba, artiste musicien Congolais, au studio de Radio Okapi à Kinshasa le 25/02/2010.

La star congolaise Papa Wemba a regagné Kinshasa jeudi 7 avril, après un séjour d’un mois et quelques semaines en Europe.Dans entretien accordé à Jean Marc Matwaki Dit Jeannot, le patron de Viva la Musica parle de sa tournée européenne, de l’album « Notre père », version rumba actuellement sur le marché  et de la version world music du même album annoncé d’ici novembre 2011.


Papa Wemba réagit également aux mouvements de boycott des productions des musiciens congolais en Europe dont lui-même a été victime.

 


Malaise au MLC : François Mwamba pris à partie

$
0
0

 

 

Créé le 10 -04-2011 à 01h00 | AFRIQUE REDACTION | REDACTEUR EN CHEF : ROGER BONGOS | SITE PANAFRICAIN |  ACTUALITE | RDC | Mis à jour le dimanche 10 -04-2011 à  01h05 | AFRIQUE REDACTION

PAR : LE CLIMAT TEMPERE

 

 

Une vingtaine de cadres du MLC, essentiellement des députés et sénateurs, ont adressé un mémo au secrétaire général du parti, François Mwamba, pour déplorer la léthargie dans laquelle baignent les activités du MLC. L’existence même d’un tel mémo est interprétée comme la preuve du fait dénoncé. Si les instances du parti se réunissaient en effet, ces hauts cadres n’auraient pas de raison de s’exprimer par voie de mémorandum. Ils auraient traité la question dans une réunion.
La situation actuelle du MLC intrigue plus d’un. Alors que les élections sont annoncées, le MLC se recroqueville sur lui-même et paraît étranger aux manœuvres en cours pour l’organisation de l’opposition dans la perspective de la présentation d’une candidature unique à la présidentielle. Des commentateurs estiment que si l’on s’en remettait au MLC, l’opposition se retrouvera dans la même situation que celle qui l’a amenée en cinq ans de mandature à ne pas pouvoir se doter d’un porte- parole comme prévu par la loi. Ci- dessous le texte du mémo.
« Nous soussignés, Elus et Hauts Cadres du Mouvement de Libération du Congo (MLC), membres des Fédérations disséminées dans toutes les Provinces de la République,
1. Avons l’honneur et l’avantage de saluer le Président National de notre Parti, Jean-Pierre BEMBA GOMBO, injustement arrêté et détenu pour des raisons politiques à La Haye. Qu’il veuille trouver ici l’expression de nos sentiments de solidarité et de notre espoir de voir la CPI lui rendre justice dans les meilleurs délais;
2. Rendons un vibrant hommage à l’ensemble de la Direction nationale, aux Responsables des Fédérations, aux Cadres et aux Militants du Part pour le courage, la détermination et l’abnégation dont ils ont fait montre durant les cinq années d’opposition au régime en place qui viennent de s’écouler, dans des conditions matérielles extrêmement difficiles et dans un environnement politique et sécuritaire très hostile. Toutes ces femmes et tous ces hommes ont le droit légitime d’être fiers du travail accompli. En effet, c’est grâce à eux qu’aujourd’hui le MLC est resté somme toute un bloc uni, et qu’il continue à porter l’espérance de la Nation pour une alternance politique dans le pays, synonyme d’un lendemain meilleur pour notre Peuple;
3. Affirmons que, de par les Textes qui le régissent, son Projet de Société, la qualité de ses Cadres et leur appartenance à toutes les Régions de la République, l’histoire de son combat contre la dictature et pour le progrès dans tous, les domaines, ainsi que, de par son ancrage dans la population, attesté notamment par les résultats obtenus lors des élections générales de 2006, le MLC est une institution dont le destin se confond avec celui du Peuple congolais tout entier au-delà de celui de chacun des membres qui composent ce Parti ou qui le dirigent;
4. Constatons malheureusement, que bien qu’arrivée à bon port et en état de prendre part à la nouvelle compétition électorale prévue par la Constitution pour se tenir au mois de septembre 2011, la machine MLC donne des signes inquiétants de grippage, qui rendent les Cadres perplexes et qui désorientent notre base électorale. En effet en cette fin du mois de mars 2011, aucun acte majeur susceptible de placer le Parti en ordre de bataille pour les prochaines élections n’a encore été pris, conformément aux Statuts ;
5. Rappelons que parmi ces actes, il en est un qui revêt un caractère crucial. Il s’agit de la tenue du deuxième Congrès du Parti. La convocation de cette Instance du Parti est en outre rendue d’autant plus urgente que, non seulement les mandats de la Haute Direction conférés le 29février2006 par le premier Congrès du Parti sont arrivés à échéance (Stat. Art 28,44), qu’il appartient à cet Organe de désigner les Candidats du Parti à tous les niveaux, y compris à l’élection présidentielle (Stat. Art 28), niais aussi que, pour être valablement convoqués, les participants au Congrès doivent recevoir leurs invitations, mentionnant l’ordre du jour, deux mois avant la date retenue (R.I. Art. 47);
6. Invitons le Secrétariat Général à prendre instamment la mesure du temps et des circonstances, en convoquant le Collège des Fondateurs, Organe statutaire habilité à agir en pareil cas. A notre humble ais, il s’agira pour les Membres du Collège des
Fondateurs:
a.    De constater l’empêchement du Président National (Stat. Art. 24, 46, 48) et l’exercice d toutes les attributions liées à cette haute charge par le Président ad intérim (Stat. Art 48) ; b. D’adresser toute recommandation utile u Bureau Politique, en rapport avec le choix des Candidats du Parti à tous les niveaux (Stat. Art 24) ; c. De recommander instamment au Président ad intérim de convoquer une réunion extraordinaire du Bureau Politique, en vue de déclencher, le plus rapidement possible, le processus devant permettre au MLC de jouer pleinement son rôle de Parti phare et de locomotive de l’Opposition.
AVEC DIEU NOUS VAINCRONS ! Fait à Kin, le 30 mars 2011 ».

LES SIGNATAIRES DEPUTES ET SENATEURS :
Gaston NKOLE TSHIMUANGA
Fulbert KUNDA K. MILUNDU
Angélique MILEMBA Fifi MASUKA
SAINI Lajos BIDIU NKEBI Elvis
MUTIRI WA BASHARA Denis
KASHOBA Remy MUSUNGAYI
Jean-Paul POND KAYAMBA Anaclet
DIKUYI MUBOYAYI Jean-Pierre
TSHIMANGA-BUANA Albert M’PETI
Alex KANDE Jacques SIMA
KRULIKIEMUN Michel KUMALUTA
SHANGU Jacques KATALAYI
M’BURU BALO Emmanuel
KUTONDA Cyrille MBUEBUE
KASEU Benjamin MUAMBA
MULUNDA Faustin KAMBALA
ILUNGA Hippolyte MUSEMA
MAMBAKILA Didier MUDIZO
MUS NGO Dominique KABENGELE

La caution de l’exclusion 100.000 USD pour la présidentielle, 5.000 pour les législatives

$
0
0

 

Créé le 10 -04-2011 à 01h00 | AFRIQUE REDACTION | REDACTEUR EN CHEF : ROGER BONGOS | SITE PANAFRICAIN |  ACTUALITE | RDC | Mis à jour le dimanche 10 -04-2011 à  01h05 | AFRIQUE REDACTION

PAR : LE POTENTIEL

 

one_billion_dollars21.jpg

 

Qui a dit qu’en RDC, les élections étaient ouvertes à tout le Congolais ? Le projet de loi électorale, bientôt en examen, planterait le décor de l’exclusion aux prochains scrutins. Pour prétendre au poste de candidat président de la République, les candidats doivent payer une caution non remboursable de 100.000 USD, contre 50.000 en 2006. Des candidats députés nationaux, il sera exigé 5.000 USD de caution, contre 250 en 2006, soit une augmentation de 2.000%.

Après le coup réussi de la révision constitutionnelle, le Parlement prépare une nouvelle bombe. Depuis quelques jours, un projet de loi électorale circule en sous le manteau dans les couloirs du Parlement. Selon certaines indiscrétions, le projet, enregistré depuis le 11 mars 2011 sous le n°0856 au secrétariat du cabinet du président de l’Assemblée nationale et à la direction des séances le 14 mars sous le n°015, serait déjà transmis au gouvernement pour d’éventuels amendements avant d’être présenté au débat général en plénière. Au niveau du Parlement, la discrétion est telle que tous les députés n’ont pas eu connaissance du projet. L’affaire se négocierait en haut lieu et dans les grands cercles politiques.

Sur le principe, c’est un projet de loi taillé sur mesure qui, dans ses dispositions les plus pertinentes, fait la part belle aux élus en fonction. Il aurait, renseigne-t-on, déjà franchi toutes les étapes de toilettage «politique» et n’attendrait plus que le moment propice pour être soumis à la sanction de la plénière.

Pendant ce temps, l’heure serait au conditionnement des députés et sénateurs pour un passage en douceur du projet de loi dans les deux Chambres du Parlement. De toute façon, les initiateurs du projet pensent faire usage de la stratégie mise en œuvre lors de la révision constitutionnelle. Ils compteraient battre un nouveau record en apprêtant le projet - examiné et adopté- en quelques jours seulement.

DES DISPOSITIONS QUI FACHENT

Si, dans une certaine mesure, la révision de la loi électorale s’est justifiée, pour prendre particulièrement en compte le mode de scrutin présidentiel à un tour, désormais consacré par l’article 71 de la Constitution, elle comporte pourtant des dispositions qui vont faire jaser. Il s’agit entre autres de conditions d’éligibilité à la présidentielle et aux législatives nationales. D’aucuns trouvent que celles-ci ne devraient pas faire l’objet de retouche ni de révision à proprement parler.

Selon les indiscrétions recueillies, tout candidat à l’élection présidentielle doit présenter « un récépissé du dépôt d’une caution non remboursable de 100.000 USD versés dans le compte du Trésor ». Quant au candidat député national, il doit disposer d’ « un récépissé du dépôt, (au nom du candidat), d’une caution non remboursable de 5.000 USD versés dans le compte du Trésor public ».

« Ce sont des conditions qui fâchent, se sont écriés certains observateurs, en relevant qu’elles portent le germe de l’exclusion d’une certaine catégorie de Congolais ». Ils estiment que le projet est concocté dans le but avoué d’empêcher le Congolais moyen, vu son pouvoir d’achat, d’exprimer des ambitions politiques.

Par comparaison à ce qui s’est passé en 2006, la surenchère n’aurait aucune commune mesure. La progression dans la caution exigée est de 2.000 % pour le candidat député national et de 100 % pour le candidat président de la République. En effet, en 2006, la caution était 50.000 USD, pour la présidentielle contre 250 USD pour la députation nationale.

Au regard de ce qui trame, le principe selon lequel il faut donner sa chance à tout le monde, particulièrement pour législatives, tombe à l’eau. Alléger les conditions d’accès aux candidats à la députation nationale n’est plus la préoccupation des législateurs actuels.

Là où le bat blesse c’est lorsqu’on se rappelle qu’il y a quelques mois, le gouvernement a fait passer l’option d’un scrutin présidentiel à un tour en brandissant l’argument d’insuffisance des moyens financiers. L’esprit du projet de loi électorale voudrait-il traduire l’idée selon laquelle des individus se sont plus enrichis que l’Etat congolais en l’espace de cinq ans? That is the question.

Ainsi, aux prochaines élections, seuls les riches – en tout cas ceux qui ont pu amasser de l’argent durant ses cinq dernières années – auront voix au chapitre. Les pauvres n’auront que leurs yeux pour pleurer, devant se limiter au simple rôle d’électeurs.

Il faut mettre fin à la machination qui se prépare au Parlement. L’on assiste à une confiscation du processus électoral. Le peuple doit se mobiliser afin de se réapproprier un ce qui lui revient de droit.

Pour des élections apaisées, réellement démocratiques, transparentes et libres, les règles de jeu électorales ne doivent pas porter les germes de l’exclusion. Car, il faut donner la chance au Congolais moyen de concourir à un poste électif.

Que faire, alors ? Le professeur Auguste Mampuya Kanunk’a-Tshiabo donne quelques pistes dans un article prémonitoire publié dans la presse congolaise en début de ce mois d’avril sous le titre : « Le secret éventré : une loi électorale partisane ». Lire notre encadré.

Encadré

Quelle attitude adopter ?

« Il est clair que les forces du changement ont intérêt à combattre ce système, même s’il se peut qu’il fonctionne en faveur des forces progressistes, jouant un vilain tour à ses concepteurs ; il faut le combattre sur des bases éthiques à cause de son iniquité et de son immoralité. Déjà, j’informe que certains partis alliés au sein de l’AMP avaient rejeté ces propositions qui leur étaient présentées et les discussions s’étaient terminées en queue de poisson, le texte retenu actuellement étant la volonté unilatérale des stratèges et calculateurs du parti kabiliste. C’est peut-être la raison pour laquelle, comme punition, ils ont vu qu’a été décrétée, sans les consulter, leur fusion sous la domination du PPRD, dans un mouvement (MP) et non plus dans une alliance (AMP). Je suis convaincu que beaucoup de démocrates sincères de tous bords, après avoir compris les implications de ce système injuste, réducteur et corrupteur de la représentation nationale, s’y opposeront.

Vous voyez comment l’envie du lucre transforme en une clique de chasseurs de primes, des dirigeants se contentant d’être seulement un groupe de jouisseurs impénitents, comment les législateurs devant exprimer la volonté générale légifèrent pour eux-mêmes (« l’autolégislation »). Vous voyez comment et pourquoi l’envie fait que, pour certains, la politique, parce qu’elle seule paie bien, est une profession de carrière, un job à conserver et à se réserver ad vitam aeternam et pour lequel peu importe l’incompétence ou l’absence d’intégrité morale alors que le seul idéal c’est le fric et l’enrichissement, peu importent les valeurs « républicaines » ou la « démocratie ». Les « représentants » devenant comploteurs contre l’Etat, la république, la démocratie et le peuple!

C’est la raison pour laquelle le RADER s’appelle Rupture et Renouveau, prône et propose de casser ce système. Quand une classe politique atteint un tel degré d’insensibilité, d’égoïsme, d’immoralité et de nuisance, il n’y a plus qu’une seule solution ou plutôt qu’un seul remède : un coup de pied dans la fourmilière ; les élections prochaines en donnent l’occasion et l’opportunité au peuple ainsi trahi ».

AMK'aT.

Comment peut-on, par ce temps de crise, réclamer 100.000 USD aux candidats président de la République, et la faramineuse caution de 5.000 USD aux candidats députés nationaux, lorsque l’Etat congolais, dans les mêmes circonstances de temps et de lieu, a dû, pour des impératifs financiers, ramener le scrutin présidentiel.

Procès Chebeya : la partie civile réclame réparation pour une mort honteuse

$
0
0

 

Créé le 10 -04-2011 à 01h00 | AFRIQUE REDACTION | REDACTEUR EN CHEF : ROGER BONGOS | SITE PANAFRICAIN |  ACTUALITE | RDC | Mis à jour le dimanche 10 -04-2011 à  01h05 | AFRIQUE REDACTION

PAR : LE POTENTIEL

Me Régine SesepMe Régine Sesep

Plaidant sur l’assassinat de Floribert Chebeya, la partie civile parle d’une mort humiliante pour la veuve et les enfants, du fait que même le respect dû au disparu n’a pas été respecté. Il y a donc eu aussi préjudice moral.
Dans sa plaidoirie pour Floribert Chebeya Bahizire à l’audience du jeudi 7 avril 2011, Me Régine Sesep s’est écriée : « Quelle mort honteuse, humiliante pour la veuve Chebeya ! ». Pour la femme avocate, en effet, même le respect aux morts n’a pas été respecté, du moment que les auteurs ont prétendu que le défenseur des droits de l’Homme est décédé suite aux ébats amoureux. Et la femme en toge noire s’est indignée : « C’est cette mort-là qu’on a attribué à Chebeya. Sa nudité étalée sur la place publique, le pénis en l’air dans toute sa forme! Ce n’est pas là la leçon à donner à nos enfants ». Heureusement, a souligné Me Régine Sesep, qu’il a été démontré que Chebeya n’est pas mort suite à un crime passionnel.

L’avocate de la partie civile a relevé qu’en parlant des conditions carcérales dans sa lettre adressée au général John Numbi, Floribert Chebeya parlait de l’intérêt général. Mais pour ses enfants et la famille, cette nudité qui a été exposée à qui le veut constitue une malédiction.

Selon Me Régine Sesep, même la veuve Bazana est une femme maudite. Car, elle est devenue la risée de tout le monde. Et, on l’apostrophera chaque fois : « Où est le cimetière où l’on a enterré ton mari? ». Elle ne saura jamais fournir la preuve que son époux a été enseveli à Mpasa, jeté dans le fleuve ou livré comme nourriture aux chiens féroces de la brigade canine.

Au sujet des préjudices matériels et financiers, Me Régine Sesep a argué que Floribert Chebeya et Fidèle Bazana étaient des sources des revenus et des soutiens financiers pour leurs familles. Elle a donc regretté qu’on les ait effacés comme ça. En faisant l’évaluation, elle a déclaré que les préjudices sont énormes à cause des actes causés par les prévenus. Et ce, en commençant par le numéro 1, le général John Numbi.

Toujours à propos d’énormes préjudices subis par les victimes, la femme en toge noire a affirmé qu’il n’y a existence d’un dommage certain. Pour finir, elle a dit aux juges de la Cour militaire que ce que les familles postulent ne pourra pas remplacer les deux disparus, pour la simple raison que l’argent ne produit pas l’homme. Les montants demandés à titre des dommages et intérêts ne le sont donc qu’à titre de consolation.

Après avoir lu un passage de la Bible, dans 2 Chroniques, chapitre 19 où il est question de Dieu qui établit les justes et les juges, Me Régine Sesep – parlant en servante du Seigneur – a déclaré à la Cour militaire que lorsque Dieu lui demandera : « Régine, qu’as-tu fait des veuves et des enfants? ». Elle dira : « J’ai plaidé pour mes clients, comme je l’ai appris à l’Université de Lubumbashi ». C’est qu’elle a exhorté les juges militaires en ces termes : « Dans votre délibéré, songez aux veuves et aux enfants ». Elle a ensuite rappelé cette recommandation faite à Adam et Ève : « Multipliez-vous, remplissez la terre ». Elle en a conclu qu’avec l’assassinat de Floribert Chebeya et de Fidèle Bazana, ce devoir a été interrompu.

Affaire Enyele 172 policiers déployés à Dongo et ses environs !

$
0
0

Créé le 10 -04-2011 à 01h00 | AFRIQUE REDACTION | REDACTEUR EN CHEF : ROGER BONGOS | SITE PANAFRICAIN |  ACTUALITE | RDC | Mis à jour le dimanche 10 -04-2011 à  01h05 | AFRIQUE REDACTION

PAR : ACP

 

Cent soixante-douze (172) policiers sont en train d’être déployés dans les localités de Dongo, Enyele, Imese et dans les villages environnants, dans la province de l’Equateur, après la stabilisation et la pacification de cette partie du pays qui a connu des conflits interethniques en novembre 2009.
Selon la Mission de l’ONU pour la stabilisation en RDC (MONUSCO), le déploiement des policiers congolais vise une stabilisation à long terme de la province dans la perspective d’un retour de 100.000 réfugies qui seraient encore au Congo Brazzaville.
La situation sécuritaire est relativement stable à l’Ouest de la RDC, dans le Maniema et au Katanga, la province de l’Equateur étant marquée par la poursuite de l’appui de la force de la MONUSCO aux efforts de consolidation de la réconciliation entre Monzaya et Engele.
Les forces navales des FARDC et l’unité « Riverine » de la MONUSCO mènent des patrouilles conjointes de présence et de dissuasion sur le fleuve Congo et la rivière Ubangi, notamment entre Kinshasa et Kwamouth, a fait noter le porte parole militaire de la MOUNUSCO, le lieutenant colonel Mamadou Gaye.
             LP/ACP

Kalamu : un petit marché avec une ambiance unique

$
0
0

Créé le 10 -04-2011 à 01h00 | AFRIQUE REDACTION | REDACTEUR EN CHEF : ROGER BONGOS | SITE PANAFRICAIN |  ACTUALITE | RDC | Mis à jour le dimanche 10 -04-2011 à  01h05 | AFRIQUE REDACTION

PAR : LE POTENTIEL

 

Il est 5h00’ du matin, un début de journée aussi ordinaire que naturel dans le quartier Matonge I. Déjà, les habitants des avenues Zuao, Muanda et Sendwe dans le secteur du Pont Kasa-Vubu sont debout. Les domiciliés de ce quartier sont, pour la plupart, réveillés par les bruits des tireurs de chariots, des porteurs et des véhicules qui vont tous en direction du petit marché des épices «Gombari» appelé communément «zando ya matungulu» . A ces premières heures, le marché est déjà plein à craquer à l’instar du grand marché aux bonnes heures de midi. Construit typiquement dans le genre pur des marchés africains, «zando ya matungulu» est situé dans une seule allée principale joignant trois avenues, à savoir Sendwe, Muanda et Zuao. Et tôt le matin, les marchands et les clients ne sont pas les seuls à occuper cette allée. Les élèves, les étudiants, les travailleurs l’empruntent également pour déboucher sur différentes artères de la ville. Ce qui rend la circulation très difficile. Si l’on n’est pas bousculé par des pousse pousseurs et des porteurs, ce sont des clients qui, en se disputant les places pour avoir les produits de première qualité, sont prêts à braver tous ceux qui se mettent en travers de leur chemin.

Tôt le matin déjà, il est très difficile de s’entendre même si l’on est rapproché. Les cris se poussent par-ci par-là, on dirait presque l’instant d’un but marqué déterminant la victoire d’une équipe dans un match de football.

Le marché «zando ya matungulu» est spécialisé pour l’unique vente des épices, des condiments et des ingrédients (oignons, ails, cube magie et autres) et les marchands ne vendent leurs produits qu’en gros : ce qui détermine la clientèle, c’est-à-dire quelle est souvent composée des marchands provenant d’autres marchés de la ville kinoise.

Aux environs de 8 heures, le marché commence déjà a se libérer et l’on peut maintenant remarquer la présence de petits clients autrement dit : ceux qui viennent faire les provisions domestiques. Mais cette clientèle est beaucoup plus présente aux derniers jours de chaque mois déterminant la paye des travailleurs.

Ainsi, sans même atteindre midi, quelques marchands plient leurs bagages, et dans leurs visages, on peut lire la satisfaction d’une journée réussie ou carrément le contraire. Et en dépit de tout cela, on est bien certain de les retrouver dans leur activité le lendemain.

STELLA NGOMA/STAGIAIRE IFASIC

Les élections en RD Congo : payer pour être candidat !

$
0
0

 

Créé le 11 -04-2011 à 01h00 | AFRIQUE REDACTION | REDACTEUR EN CHEF : ROGER BONGOS | SITE PANAFRICAIN |  ACTUALITE | RDC | Mis à jour le lundi 11 -04-2011 à  10h05 | AFRIQUE REDACTION

PAR : LE POTENTIEL

L’année 2011 étant décrétée « année électorale », tout semble être fait pour que le débat sur les conditions minimales à remplir n’ait plus sa raison d’être. Et pourtant, pour « les fanatiques des élections », il aurait été important qu’ils exigent et obtiennent ce que Jeanne-Marie Sindani nomme la réalisation des préalables indispensables et incontournables que sont :

- la sécurité nationale et la fermeture des frontières surtout à l’Est du pays ;

- le recensement de la population (au pays et dans la Diaspora) et la remise de la carte d’identité à tous les citoyens congolais en tant qu’électeurs légitimes identifiés selon la constitution ;

- l’enrôlement des citoyens congolais électeurs ;

- l’identification et la mise à jour du ficher électoral ;

- la sécurité des électeurs et de leurs candidats;

- la citoyenneté /nationalité congolaise et casier judiciaire exempt de tout reproche ou soupçon pour tout candidat ;

- la tenue des élections locales avant les présidentielles et les législatives telle que prévue depuis 2007 ;

- le droit d’électeur pour les citoyennes congolaises et citoyens congolais de la diaspora ;

- l’accès au fonds du Trésor public pour tous les candidats à tous les échelons électoraux,

- l’accès libre et équitable aux medias locaux ;

- la neutralité souveraine des forces armées et de la police, comme conditions démocratiques sine qua non d’un processus électoral transparent et apaise en RD Congo. De nos sources à Kinshasa, nous apprenons que les candidats à la présidentielle et aux législatives devront débourser de grosses sommes d’argent. Pour la présidentielle, les candidats devront débourser 100.000 et pour les législatives 5000 dollars.

D’où viendra cet argent ? Les candidats auront-ils, comme Jeanne Marie Sindani le souhaite, un accès équitable au Trésor public ? Si ce n’est pas le cas, d’où viendra l’argent ?

Dans un pays où la justice distributive n’a jamais été la priorité des gouvernements successifs depuis plus de trois décennies, il est quand même curieux que de telles sommes soient exigées des citoyens et des citoyennes longtemps appauvris !

Dans un pays où l’enrichissement illicite et illégal semble être devenu la règle depuis que « les libérateurs de 1996 » sont aux affaires, nous risquons de tomber dans le piège de la ploutocratie.

Mais une ploutocratie dévoyée. Une exclusion serait en train de se mettre en place, de manière insidieuse. C’est-à-dire que beaucoup d’« exclus » de la gestion des affaires publiques et de la prédation depuis « la guerre de libération » ne pourront pas participer comme candidats aux élections présidentielles et aux législatives, si jamais elles ont lieu.

Pouvons-nous, face à ces sommes qui pourraient être exigées, prétendre que « les futures élections » sont une question de démocratie ? Non. Il s’agit d’autre chose : la consolidation du réseau interne de prédation internationale.

J.-P. Mbelu

Accès verrouillé

$
0
0

Créé le 11 -04-2011 à 01h00 | AFRIQUE REDACTION | REDACTEUR EN CHEF : ROGER BONGOS | SITE PANAFRICAIN |  ACTUALITE | RDC | Mis à jour le lundi 11 -04-2011 à  10h05 | AFRIQUE REDACTION

PAR : LE POTENTIEL

 

L’Assemblée nationale entame dès ce lundi l’examen en plénière de la loi portant organisation des élections générales en République démocratique du Congo.
Cette loi est importante dans la mesure où elle pose les jalons du processus électoral. C’est également le prélude au calendrier électoral annoncé pour bientôt par la Commission électorale nationale indépendante.

Aussi, les députés et sénateurs sont-ils appelés à mettre au devant de leur jugement l’intérêt collectif pour éviter que le pays ne retombe, malgré les élections, dans une contestation généralisée.

Dans le débat qu’elle engage aujourd’hui, l’Assemblée nationale doit se souvenir que la RDC reste encore un pays post-conflit où il n’est pas bon de multiplier des frustrations.

Après les différentes guerres et rébellions qui ont endeuillé la RDC – avec des poches résiduelles toujours actives dans la partie Est – les députés n’ont plus droit à l’erreur. En effet, ils ont non seulement l’avenir du pays entre leurs mains, mais aussi et surtout ils tiennent, avec leur décision, le choix d’aider la RDC à consolider sur son territoire la vertu de sa toute jeune démocratie.

La population entend du projet de loi en examen des signes évidents d’un processus équilibré et égalitaire où tout le monde jouit de même chance de concourir à un mandat électoral. En 2006, c’est sur cette logique qu’a été bâti le processus électoral.

Dans l’état actuel de la RDC, chercher à exclure par divers subterfuges une catégorie de citoyen - parce que démuni - du processus ne serait que ramener le pays à la case départ

Si, pour réviser certaines dispositions de la Constitution de 2006, le gouvernement a brandi l’arme de l’insuffisance des moyens financiers, il est tout aussi vrai que rien ne justifie l’augmentation en 2011 de la caution pour prétendre au poste de président de la République ou de député national. Etant donné que la logique de la crise prévaut aussi bien pour l’Etat que pour ses citoyens.

Ainsi, ne peut-on pas exiger du peuple ce que l’Etat s’est révélé, à son niveau, dans l’incapacité d’exécuter.

La caution de 100.000 USD exigé des candidats président de la République et 5.000 USD pour les candidats députés nationaux, soit respectivement le double et 20 fois plus qu’en 2006, est tout à fait inadmissible. Cette caution est la preuve de l’existence d’un complot macabre destiné à exclure une bonne partie des Congolais de la course électorale.

Les députés ont une occasion inouïe d’éviter au pays un scénario d’apocalypse. Il y a bien des frustrations auxquelles les Congolais se confrontent au quotidien. En rajouter davantage, c’est juste chercher à faire déborder le vase.

Exiger d’un peuple, qui vit sous le seuil universel de la pauvreté - soit avec moins d’un dollar par jour - près de 5.000 USD pour se faire élire député national est une aberration dans un pays post-conflit qui veut avant tout se réconcilier avec lui-même en vue de répartir sur des bases nouvelles.

Le projet de loi électorale en examen au Parlement est scélérat, à tout point de vue. Et comme le précise la Constitution, le peuple s’en souviendra en temps utile, en manifestant, aux termes de l’article …, son opposition au verrou que ses 500 délégués de 2006 à l’Assemblée s’apprêtent à poser aux élections générales de 2011.

Si de nouvelles distillées dans la presse se confirment, il n’est pas trop tard pour le Parlement de s’amender.


Grève des professeurs de l’ESU Le ministre Mashako en appelle au bon sens des grévistes

$
0
0

 

Créé le 11 -04-2011 à 01h00 | AFRIQUE REDACTION | REDACTEUR EN CHEF : ROGER BONGOS | SITE PANAFRICAIN |  ACTUALITE | RDC | Mis à jour le lundi 11 -04-2011 à  10h05 | AFRIQUE REDACTION

PAR : LE POTENTIEL

En principe, le débrayage des professeurs de certains établissements de l’Enseignement supérieur et universitaire (ESU) de Kinshasa n’a pas sa raison d’être. Le non respect du protocole d’accord du 10 avril 2010, notamment, en ce qui concerne le statut particulier et spécifique du professeur ainsi que le blocage de la rémunération depuis septembre 2010 sont des motifs avancés pour justifier la grève. Pour le numéro un de l’ESU, le gouvernement a respecté ce protocole d’accord en s’exécutant.

« La décision de décréter la grève, avec toutes les conséquences que cela comporte, a été prise sans tenir compte de la bonne foi incontestable du gouvernement, d’une part, et des intérêts bien compris des étudiants et de leurs familles qui sont aussi en règle, dans leur grande majorité, en respectant l’accord de partenariat signé au niveau de chaque institution d’enseignement supérieur et universitaire », le ministre de l’Enseignement supérieur et universitaire, Léonard Mashako Mamba, l’a fait remarquer le samedi 9 avril 2011 lors de la séance d’information qu’il a animée à l’ISP/Gombe à Kinshasa à l’attention de la communauté universitaire du secteur public et privé.

Dans cette sorte de mise au point, il ne comprend pas pourquoi ce débrayage a été déclenché par l’Association des professeurs de l’Université de Kinshasa (APUKIN), alors que cette structure partenaire a été associés à l’exécution des clauses du protocole d’accord signé le 10 avril 2010. Mais alors, pourquoi sanctionner les étudiants alors que les professeurs reçoivent les primes payées par leurs parents, s’est interrogé le ministre de l’ESU. Qui en appelle, pour cela, au bon sens des professeurs pour reprendre les enseignements.

En ce qui concerne le statut particulier et spécifique non seulement du professeur mais aussi de tout le personnel de l’ESU, il a laissé entendre que, conformément à l’article 1er de ce protocole d’accord, le gouvernement, à travers le ministère de l’ESU, a déjà déposé le projet de loi à l’Assemblée nationale. Projet, d’ailleurs, sous examen depuis la session d’octobre 2010 jusqu’à celle de mars 2011 pour adoption.

Ce statut, a-t-il noté, est subdivisé en statut de personnel enseignant, Statut du personnel de la recherche et de la documentation et statut du personnel administratif, technique et ouvrier.

Et d’ajouter que le travail de ces différents statuts, auquel ont été associés les représentants de l’APUKIN et de l’Association des professeurs de l’Université pédagogique nationale (APUPN), a été envoyé depuis le vendredi 1er avril au président du groupe thématique du secteur Education pour harmonisation avant d’être soumis au Conseil des ministres.

Quant au volet « Rémunération », le ministre Mashako a fait savoir qu’ « à partir du mois de juillet 2010, les professeurs congolais du secteur public au nombre de 1400 au mois d’avril 2010, touchent ce net-cash jusqu’à ce jour, sans interruption. » .

Il a également fait valoir que, depuis avril 2010, « le gouvernement s’est acquitté du volet Retenue à la source » sur la rémunération du montant mensuel nécessaire pour le payement par chaque professeur. Ceci s’est fait par tranche respectivement d’avril à juin, de juillet à août 2010, puis de janvier et février 2011 et, enfin, de septembre à décembre 2011 ». Tout en précisant que, pour ce faire, un chèque pour 500 véhicules se trouvant déjà au port de Boma est co-signé par le ministre de l’ESU et le président de l’APUKIN. C’est pour les professeurs oeuvrant dans les provinces du Bas-Congo, du Bandundu, de l’Equateur et de Kinshasa. D’autres véhicules seront dédouanés à Kasumbalesa pour les enseignants du Katanga et deux Kasaï ainsi qu’à l’Est du pays pour ceux de la Province Orientale et des provinces du Maniema, du Nord-Kivu et du Sud-Kivu.

Par ailleurs, Léonard Mashako n’a pas manqué de brosser la situation générale qui prévaut dans le secteur de l’ESU, notamment concernant l’évolution de l’année académique 2010-2011, les infrastructures immobilières (construction et réhabilitation), la maîtrise des effectifs du secteur public par catégorie, la problématique de la scolarité et celle de la relève académique ainsi que les causes et facteurs favorisant l’insécurité dans les sites universitaires et la violence en milieux universitaires.

16ème championnat national de football DCMP prend sa revanche sur TC Elima : 4-0

$
0
0

Créé le 11 -04-2011 à 01h00 | AFRIQUE REDACTION | REDACTEUR EN CHEF : ROGER BONGOS | SITE PANAFRICAIN |  ACTUALITE | RDC | Mis à jour le lundi 11 -04-2011 à  10h05 | AFRIQUE REDACTION

PAR : LE POTENTIEL

 

 V.Club étrille RCK : 5-1
Eliminé la saison par le TC Elima, le DCMP a pris sa revanche en battant sèchement dimanche 10 avril le team sang et or de Matadi par 4-0. En première heure, V.Club n’a fait qu’une bouchée de RCK (5-1).

Opposé au TC Elima dans un des premiers chocs de la phase classique de la 16ème édition du championnat national de football, le Daring Club Motema Pembe (DCMP) a réussi une entrée fracassante en passant 4-0 aux Matadiens, une façon de prendre sa revanche sur le team sang et or après une élimination au tour préliminaire la saison dernière qui a fait très mal aux Immaculés. La victoire obtenue avec beaucoup de manière permet d’entretenir quelques espoirs par rapport à la suite en compétition africaine. Le travail de l’entraîneur Mohamed Nabi Nassredine dit « Nash » semble produire déjà des fruits.

Le Daring s’est fait remarquer, dès le coup d’envoi, par une grande discipline dans la gestion des espaces. Même si les premières minutes sont à l’avantage du TC Elima qui tient mieux le cuir, les joueurs vert et blanc exercent une pression dans le camp adverse. Ce qui gêne la fluidité dans le jeu du TC Elima. Le Daring ouvre le score à la 28ème minute par Mukoko Mayay. L’action part d’un corner de Fabrice Feugang dont la reprise de la tête par Bokota est renvoyée par le gardien Kuyangisa. Mais Mukoko a suivi pour placer une tête imparable pour le portier du TC Elima. Le Daring mène par 1-0. Ce sera, d’ailleurs le score à la mi-temps.

En deuxième période, dix minutes suffisent pour que Salakiaku double la mise. Le but est obtenu dans les occasions presque similaires à l’ouverture du score. Sur un mauvais renvoi du gardien Kuyangisa, Salakiaku marque d’une reprise du droit. A 2-0, le Daring prend le match à son compte et maintient la pression dans le camp des sang et or. A la 58ème minute, Inasawa est fauché dans la surface de réparation. L’arbitre Mbila accorde penalty. Inasawa se rend justice et marque le troisième but. Le même Inasawa revient à la charge à la 69ème minute pour conclure une action amorcée par Bokota. Au coup de sifflet final, le marquoir indiquait 4-0 en faveur du DCMP.

V.Club étrille RCK

Dans le premier match, l’AS V.Club a taillé en pièces (5-1) le Racing Club de Kinshasa (RCK). C’est Mbangi Ndaya qui a ouvert la voie du succès à son équipe dès la 8ème minute en convertissant un penalty sifflet pour une faute de la main dans le grand rectangle. Abengeya « Sozaïs » permet à V.Club de mener 2-0 à la 19ème minute. Le défenseur axial marque de la tête sur un centre de Ntela. Abengeya était à l’origine de l’offensive qui a abouti à ce deuxième but.

Maître du jeu, V.Club inscrit le troisième but à la 30ème minute par Ngudikama « Kila ». Sur une passe en profondeur, Ngudikama bat le gardien Kindoki d’une balle piquée. V.Club n’aura été que rarement mis en difficulté. Mbangi Ndaya marque, d’ailleurs, un quatrième but à la 58ème minute d’une frappe de 30m. V.Club bénéficie d’un deuxième penalty à la 77ème minute pour une faute sur Mbangi Ndaya. Pambani s’en charge et porte le score à 5-0. Les Dauphins noirs vont concéder un but à la 82ème minute. C’est Lundoloki qui réduit le score (5-1) pour le RCK en battant Nelson Lukong d’une frappe au premier poteau.

TP Mazembe et St Eloi Lupopo dans le tempo

Au stade de la Kenya à Lubumbashi, le TP Mazembe et le FC St Eloi Lupopo ont également réussi leur entrée en matière. En ouverture du championnat le samedi 9 avril en infligeant un cinglant 4-1 au CS Don Bosco. Les Salésiens ont été les premiers à trouver le chemin des buts par Kalombo Kanda. Les Corbeaux ont réagi par Sunzu Stopila avant que Given Singuluma, Kalaba et Patou Kabangu ne viennent sceller la victoire du TP Mazembe.

Le dimanche 10 avril, le FC St Eloi Lupopo a, quant à lui, dominé le TS Malekesa par 2-1. Le TS Malekesa a ouvert le score à la 25ème minute par Kalongo. Les deux buts des Cheminots lushois ont été inscrits en seconde période par Lenga (55ème minute) et Etekiama (59ème minute).

Pas d’élections au-delà du 6 décembre 2011 Tshisekedi rejette le calendrier de la CENI !

$
0
0

Créé le 11 -04-2011 à 01h00 | AFRIQUE REDACTION | REDACTEUR EN CHEF : ROGER BONGOS | SITE PANAFRICAIN |  ACTUALITE | RDC | Mis à jour le lundi 11 -04-2011 à  10h05 | AFRIQUE REDACTION

PAR : LA PROSPERITE

 

Dans un document adressé à la CENI, dans lequel il relève d’importantes observations en rapport avec le processus électoral, le lider maximo, Etienne Tshisekedi wa Mulumba, salue la méthodologie initiée par Ngoy Mulunda et ses pairs, laquelle établit un dialogue constructif avec les acteurs politiques majeurs dont l’UDPS. Toutefois, Etienne Tshisekedi constate que la CENI accuse aujourd’hui des graves manquements sur plusieurs plans, notamment technique et logistique, budgétaire et politique. Aussi, affirme-t-il, le retard accumulé à ce jour dans la constitution du fichier électoral est la conséquence immédiate de cette carence qui met regrettablement, et peut-être irrémédiablement, en danger tout le processus en cours. Pour Etienne Tshisekedi, le projet de calendrier sous examen présente le grand défaut de proposer l’organisation de l’élection présidentielle en dehors du délai constitutionnel. L’UDPS reste formelle : « le mandat constitutionnel de l’actuel Président doit nécessairement prendre fin le 6 décembre 2011, date d’entrée en fonction du Président nouvellement élu ». Dans le cas contraire, note-t-il, la RD. Congo s’achemine inexorablement vers une crise politique majeure, car le pouvoir en place ne peut se prévaloir de sa propre turpitude, étant donné qu’il n’a pas manifesté comme il se doit, la volonté politique de disponibiliser, comme l’exige l’article 43 de la loi du 28 juillet 2010 portant organisation et fonctionnement de la CENI, les fonds requis pour l’organisation régulière du processus électoral et ainsi consolider la démocratie en RDC. Nombreux, soutient Tshisekedi Etienne, sont les indices qui conduisent à l’échec qui se prépare. C’est ainsi que l’UDPS invite les acteurs congolais étatiques et non étatiques ainsi que les partenaires étrangers impliqués dans le processus électoral en cours au respect de la Constitution de la République Démocratique du Congo. Union pour la Démocratie et le Progrès Social Présidence du Parti Observation de l’Union pour la Démocratie et le Progrès Social (UDPS) au Bureau de la Commission Electorale Nationale Indépendante (CENI) Concerne : Document CENI intitulé ‘‘Calendrier des élections générales et locales 2010-2012 en RDC’’ 1. Introduction L’Union pour la Démocratie et le Progrès Social (UDPS) salue la méthodologie de travail du Bureau de la CENI d’avoir, aussitôt après la prestation de serment de ses membres, initié le dialogue constructif avec les acteurs politiques majeurs, dont l’UDPS. Tout en espérant que cet esprit d’ouverture va se poursuivre et se consolider dans un même et seul objectif à savoir l’intérêt supérieur du Congo, l’UDPS se fait le devoir de formuler ci-dessous ses observations relatives au projet de calendrier des élections générales et locales en RD-Congo déposé et lui exposé par le Bureau de la CENI le lundi 4 avril 2011 et pour lequel il a sollicité le soutien de l’UDPS. Pour rappel, l’UDPS réaffirme qu’elle est partie prenante au processus électoral en cours. 2. de la CENI Il est important de rappeler que la CENI a été instituée sur pieds de l’article 211 de la Constitution en tant qu’institution d’appui à la démocratie chargée de l’organisation du processus électoral, notamment de l’enrôlement des électeurs, de la tenue du fichier électoral, des opérations de vote, de dépouillement et de tout référendum. Outre que la loi du 28 juillet 2010 portant organisation et fonctionnement de la Commission Electorale Nationale Indépendante, spécialement en son article 9 précise les missions et attributions techniques de cette institution, il n’est pas superfétatoire d’ajouter que l’article 211 sus vanté stipule in fine que la CENI assure la régularité du processus électoral et référendaire. En d’autres termes, la CENI est appelée à mener à bon port le processus électoral, et ce, dans le respect des dispositions pertinentes de la Constitution de la République. 3. Du Projet de calendrier électoral de la CENI Il est malheureux en effet de constater que la CENI accuse aujourd’hui des graves manquements sur plusieurs plans, notamment sur les plans technique et logistique, budgétaire et politique. 3.1 Sur le plan technique et logistique Tout le monde avait salué l’annulation par le pouvoir en place des documents émis en son temps par l’ex CEI en perspective de l’amélioration des conditions du prochain cycle électoral fixé par la Constitution en 2011. Il en est ainsi des cartes d’électeurs de 2005 déclarées caduques. C’est pour cette raison qu’il sied, s’agissant des opérations d’enrôlement encours, de parler de la constitution du fichier électoral plutôt que de la révision du fichier électoral ; deux concepts totalement différents. Par ailleurs, non seulement le nombre des équipements déployés sur le terrain comparativement au cycle électoral précédent est fortement réduit mais aussi la vétusté des kits et autres équipements nécessaires aux opérations pré-électorales et électorales constituent un gros handicap pour la réussite de la mission confiée à la CENI par le législateur. Le retard accumulé à ce jour dans la constitution du fichier électoral est la conséquence immédiate de cette carence qui met regrettablement, et peut-être irrémédiablement, en danger tout le processus en cours. 3.2 Sur le plan financier et budgétaire Force est de constater que durant toute la législature qui tend à sa fin, le pouvoir en place n’a pas manifesté comme il se doit, la volonté politique de disponibiliser, comme l’exige l’article 43 de la loi du 28 juillet 2010 portant organisation et fonctionnement de la Commission Electorale Nationale Indépendante, les fonds requis pour l’organisation régulière du processus électoral et ainsi consolider la démocratie dans notre pays. 3.3 Sur le plan politique Le projet de calendrier sous examen présente le grand défaut de proposer l’organisation de l’élection présidentielle en dehors du délai constitutionnel. Cette question éminemment politique est fondamentale. En effet, l’article 73 de la Constitution stipule que « le scrutin pour l’élection du Président de la République est convoqué par la CENI, quatre-vingt dix jours avant l’expiration du mandat du Président en exercice ». Dans le cas d’espèces, le mandat du Président actuel devant arriver à termes le 06 décembre 2011, l’élection du nouveau Président ne peut être organisée après le 5 septembre c\'est-à-dire, 90 jours avant ce terme. Pour l’UDPS qui, depuis 29 ans, mène un combat acharné pour l’instauration en Rd Congo de la démocratie et d’un Etat de droit c\'est-à-dire un Etat où la loi est au dessus de tout le monde et tout le monde s’y soumet, donc un Etat respectueux des textes, le mandat constitutionnel de l’actuel Président doit nécessairement prendre fin le 6 décembre 2011, date d’entrée en fonction du Président nouvellement élu. Dans le cas contraire, la RD. Congo s’achemine inexorablement vers une crise politique majeure, car le pouvoir en place ne peut se prévaloir de sa propre turpitude. 4. Conclusion Comment ne pouvait-on pas ne pas en arriver là ? Nombreux sont les indices qui ont conduit à l’échec qui se prépare. En effet, alors que pour les scrutins de 2005, la Communauté Internationale avait soutenu à bras-le-corps la RD Congo à se doter des institutions démocratiques, pour qu’elle puisse par la suite voler de ses propres ailes, les institutions du pays ont été incapables de poursuivre le processus démocratique par l’organisation des élections municipales et locales. Pire, nous voilà cinq ans après incapables d’organiser les élections dans les délais constitutionnels. Les atermoiements et autres manœuvres dilatoires notamment en ce qui concerne l’examen et le vote de la loi organique de la CENI, l’examen et le vote des lois d’accompagnement du processus tel que la nouvelle loi électorale toujours inexistante, le temps volontairement gaspillé pour la mise en place du bureau de la CENI, le tripatouillage de la constitution de la République sont autant de preuves parmi tant d’autres de la volonté du pouvoir en place de modifier unilatéralement les règles du jeu en vue de fragiliser les institutions de la République et confisquer la souveraineté du peuple. En clair, réinstaller la dictature. Ce que l’UDPS n’acceptera pas. C’est ainsi que l’UDPS invite les acteurs congolais étatiques et non étatiques ainsi que les partenaires étrangers impliqués dans le processus électoral en cours au respect de la loi suprême qui régit notre pays, à savoir la Constitution de la République Démocratique du Congo. Fait à Kinshasa, le 06 avril 2011 ETIENNE TSHISEKEDI PRESIDENT

La Pros. 

Révision de la loi électorale Dure épreuve de passage pour les candidats à la présidentielle et aux législatives !

$
0
0

 

Créé le 11 -04-2011 à 01h00 | AFRIQUE REDACTION | REDACTEUR EN CHEF : ROGER BONGOS | SITE PANAFRICAIN |  ACTUALITE | RDC | Mis à jour le lundi 11 -04-2011 à  10h05 | AFRIQUE REDACTION

PAR : LA PROSPERITE

Le Gouvernement Congolais vient de signer une proposition de hausse de la caution à payer pour concourir comme candidat aux échéances électorales prochaines. En effet, selon les dernières nouvelles, le Gouvernement Congolais dans ses propositions de révision de la loi électorale, aurait planché la barre de la caution non remboursable à 100 mille dollars américains pour les candidats aux élections présidentielles et 5 mille pour les candidats aux législatives prochaines. Signalons que selon certains analystes, cette proposition porte en elle un germe des conflits et d’exclusion et, ne manquera pas de soulever un tollé général dans les divers salons politiques à ce moment crucial où les congolais comme les partenaires, tous désiraient vivre les élections libres, transparentes, inclusives et apaisées cette fois en République Démocratique du Congo. Les sources concordantes signalent que le document est déjà reçu au Secrétariat du cabinet du Président de l’Assemblée Nationale et à la Direction des séances depuis le 14 mars sous le n° 015. Les coulisses signalent que ce projet a été négocié discrètement sous d’autres cieux à l’insu de certains députés qui s’étonneraient de la manière dont les choses se passent actuellement dans l’hémicycle du Palais du Peuple. Selon l’esprit de ce projet de loi électorale s’inquiètent les observateurs, voudrait écarter de la course électorale, tous les congolais moyens et les gagnes petits. Par rapport à ce qui s’était passé en 2006, l’augmentation est de 2.000% pour le candidat Député national et de 100% pour le candidat Président de la République. Pour rappel, en 2006 la caution non remboursable était pour la présidentielle 50.000USD et 250 USD pour la députation nationale. Mais, cette fois, le montant que le Gouvernement congolais a fixé, c’est dans quelle intention ? S’interrogent certains analystes rappelant au Gouvernement Congolais que prétextant le manque des moyens financiers, pour organiser les élections, les présidentielles ont été revues à un tour. Si le Gouvernement qui dispose de toutes les voies pour mobiliser les fonds en manque, mais, le petit peuple qui se bat d’abord pour survivre dans cette crise financière pourrait-il aisément réunir la caution exigée pour concourir aux scrutins ? Pour certains, sans mettre la langue dans la poche, disent que autre fois, l’exclusion avait un visage masqué mais, cette fois-ci, elle porte le nom de la caution de 5000 USD et 100.000 USD. La démocratie populaire est entrain d’être remplacée petit à petit par la tyrannie de bourgeois comme à l’époque romain. Le Gouvernement est obligé de revoir cette taxation d’office.

La Pros.  

Assemblée nationale : une démission volontaire des députés

$
0
0

 

Créé le 11 -04-2011 à 01h00 | AFRIQUE REDACTION | REDACTEUR EN CHEF : ROGER BONGOS | SITE PANAFRICAIN |  ACTUALITE | RDC | Mis à jour le lundi 11 -04-2011 à  10h05 | AFRIQUE REDACTION

PAR : LES DEPECHES DE BRAZZAVILLE

L'absence aux séances plénières est perçue comme un manque de respect vis-à-vis de l'institution législative et de leurs électeurs déçus de leur rendement.
L'absentéisme des députés aux plénières a été dénoncé, au courant de la semaine, notamment par la Voix des sans voix pour les droits de l'homme (VSV). L'ONG estime que ce comportement est à la base du retard enregistré dans le traitement de certains dossiers pourtant programmés pour la session en cours. « L'opinion se souviendra qu'en date du 21 mars, l'Assemblée nationale a examiné le projet de loi portant criminalisation de la torture en RDC. Après débat, la proposition de loi sur cette matière n'a pas été soumise au vote pour adoption, faute de quorum », a noté l'association. Cet absentéisme, selon la VSV, s'explique par le fait que certains députés nationaux sont déjà en campagne électorale pour se positionner aux prochaines législatives.

Plusieurs autres députés partagent la même vision que l'ONG de défense des droits de l'homme. Ils accusent les membres du bureau de leur institution d'abandonner les travaux pour la préparation de futures échéances électorales. Dans une déclaration rendue publique, le 5 avril, au Palais du peuple quelques élus ont, en effet, soutenu que les plénières ne sont plus convoquées régulièrement. Pourtant, il s'agit de la dernière session ordinaire de cette législature censée traiter, en urgence, les lois restées en suspens et celles inscrites au calendrier de cette session et exercer le contrôle parlementaire. Ces élus ont carrément exigé le changement des membres actuels du bureau de l'Assemblée nationale et leur remplacement par des personnalités disponibles et capables d'accompagner l'institution législative.

Pour certains observateurs, cette situation peut entraîner une « session blanche » à l'Assemblée nationale. Près de trois semaines, note-t-on, se sont écoulées sans séance plénière depuis l'ouverture officielle de la session parlementaire de mars. « Ailleurs, précisément dans l'enseignement, on parlerait d'une année blanche. À l'Assemblée nationale, on tend plutôt vers une session blanche », fait-on observer, alors que les matières à examiner ne font pas défaut.

Rupture avec les bases

La plupart de ces élus ne sont plus à l'écoute de leurs électeurs et leurs activités sont ignorées de ces derniers. Un monitoring effectué, fin 2010, par la VSV, sur l'impact de l'activité des parlementaires dans plusieurs circonscriptions du pays, a relevé que nombreux parmi eux passent leurs vacances loin de leurs bases électorales. D'après cette étude, plusieurs députés ne rédigent leurs rapports qu'à partir des données leur fournies au téléphone par des membres des familles ou des partisans de leurs formations politiques.

Il serait donc étonnant, croit-on savoir dans les milieux de l'ONG, que ces mêmes parlementaires qui sèchent les plénières aujourd'hui courent demain vers la population afin de solliciter un autre mandat le moment venu. Il faut craindre, dans ces circonstances, que les prochaines élections soient un véritable vote-sanction.

Lucien Dianzenza

CPI : le bureau du procureur confirme la priorité de la situation en RDC

$
0
0

 

Créé le 11 -04-2011 à 01h00 | AFRIQUE REDACTION | REDACTEUR EN CHEF : ROGER BONGOS | SITE PANAFRICAIN |  ACTUALITE | RDC | Mis à jour le lundi 11 -04-2011 à  10h05 | AFRIQUE REDACTION

PAR : LES DEPECHES DE BRAZZAVILLE

L'ouverture d'une enquête a été décidée depuis juin 2004 même si, pour l'instant, les recherches ne concernent que l'Est du pays.
Dans une correspondance datée du 24 mars, adressée à Me Marie-Thérèse Nlandu, la Cour pénale internationale(CPI) a rappelé qu'une instruction était déjà en cours sur les violences perpétrées en RDC. Le document indique clairement que le procureur enquête actuellement sur la situation.

À travers ses explications, le magistrat a fait état de sa décision d'ouvrir une enquête dans le pays en juin 2004 suite aux abus décriés par plus d'un observateur. Aussi, le procureur s'est-il résolu à poursuivre les plus grands responsables des crimes commis en RDC et relevant de sa compétence.

Selon le bureau de la CPI en RDC, les enquêtes menées par cette cour ont permis l'arrestation de Thomas Lubanga, Matthieu Ngudjolo et Germain Katanga. « Même le transfèrement dernier des quatre témoins dans l'affaire le procureur contre Thomas Lubanga entre dans le cadre de ces enquêtes sur la situation en RDC », a expliqué Paul Madidi du bureau local de la CPI.

À ce propos, beaucoup sont d'avis que d'autres arrestations suivront celles des personnalités déjà enfermées dans les locaux de la CPI, à la Haye.

On rappelle que Me Marie-Thérèse Nlandu est en exil depuis son élargissement dans l'affaire de l'incendie de la Cour suprême de justice survenu après l'annonce des résultats du deuxième tour des présidentielles de 2006. À partir de son pays d'accueil, le Royaume Uni, elle a dénoncé auprès du bureau du procureur de la CPI certaines violations des droits humains en RDC. Pour cette avocate, des actes du gouvernement congolais méritent des poursuites devant cette cour. Comme réponse à sa requête, la lettre signée par le chef de l'Unité des informations et des éléments de preuve au bureau du procureur, MP Dillon, confirme des enquêtes dans le pays.

Lucien Dianzenza

Photo : le procureur de la CPI, Luis Moreno Ocampo.

Mode : Marco Fashion Agency propose le pagne au quotidien

$
0
0

Créé le 11 -04-2011 à 01h00 | AFRIQUE REDACTION | REDACTEUR EN CHEF : ROGER BONGOS | SITE PANAFRICAIN |  ACTUALITE | RDC | Mis à jour le lundi 11 -04-2011 à  10h05 | AFRIQUE REDACTION

PAR : LES DEPECHES DE BRAZZAVILLE

 

Loin des clichés habituels censés faire de ce tissu l'apanage des mères et femmes d'un certain âge, Marco Aimba a créé des modèles attrayants pour jeunes faits de tenues légères et élégantes.

La collection Chic-Choc du jeune styliste kinois présentée lors du défilé de mode du 8 avril à l'hôtel Venus célébrait la femme à travers un port décontracté où décolletés et couleurs tendres faisaient bon ménage. Des tenues sobres pour le jour ou la nuit aux habits de fêtes, les couleurs douces étaient, à chaque fois, au rendez-vous et convenaient pour toutes les circonstances. Vendredi, le pagne rimait avec classe et légèreté même quand il se trouvait mélangé à d'autres tissus. C'était d'ailleurs, aux dires de Marco Aimba, l'effet recherché à travers les assemblages de jeans, bazin et organza. Le jeans tout en donnant une touche jeune au pagne pour un aspect décontracté pouvait tout aussi joindre la solennité exprimée dans l'usage de l'organza. Ceux-ci se sont trouvés tout aussi bien complétés par le bazin qui, volontiers, pouvait allier les deux cas.

Le patron de Marco Fashion Agency a avoué aux Dépêches de Brazzaville que le climat actuel très ensoleillé où les températures grimpent bien au-delà de trente-deux degrés Celsius l'ont porté à écarter les couleurs chatoyantes dans sa dernière collection. « Vu qu'il fait très chaud, il m'a semblé plus intéressant d'offrir des tenues très décolletées et dénudées. Il n'est pas indiqué avec nos grosses chaleurs de demander aux femmes de se serrer dans des tailleurs », a-t-il expliqué aux Dépêches de Brazzaville. Maintenir la femme dans un réel confort en tout temps est le pari que Marco s'était fixé. Ainsi, si l'alternative qu'il avait trouvée aux journées fort ensoleillées était de proposer des ports légers, il est en plus parvenu à les adapter à différentes occasions. « Je voulais permettre aux dames d'aller au travail sans être obligées d'être encombrées. J'ai voulu leur donner l'opportunité de rester élégante tout en s'habillant léger. Les tenues portées par les mannequins étaient convenables aussi bien pour le bureau que pour sortir dans la journée sous un grand soleil sans trop avoir à s'en plaindre », a affirmé le styliste-modéliste.

Les jeunes adolescentes et dames d'âge mûr devraient trouver leur compte dans la collection Chic-Choc. En effet, parti du constat que la plupart d'entre elles n'éprouvent que très occasionnellement le besoin de s'habiller en tissu de pagne, Marco leur a particulièrement dédié Chic-Choc, un nom qui révèle la tendance jeune qu'il a tenu à lui imprimer. Il nous a ainsi confié avoir organisé son défilé en clôture du mois de la femme. Mais, a-t-il souligné : « J'ai expressément choisi de passer mars pour ce rendez-vous de la mode. Je conçois mal que les jeunes dames s'affichent en pagne uniquement pendant ce mois. Ce n'est pas normal que le pagne n'apparaisse que pendant cette courte période. Il fait partie de notre culture. Voilà donc pourquoi je l'ai travaillé autrement pour créer une nouvelle attraction ».

Pour Marco, le port du pagne, plus qu'un simple effet de mode, demeure une expression culturelle. Aussi s'est-il dès lors employé à créer des tenues exclusivement destinées à l'usage de la jeunesse. Parmi les nombreux ensembles présentées au dernier défilé ne figurait qu'une seule camisole (appelée communément libaya). Affectionné par les Congolaises d'un certain âge, ce haut se révèle singulièrement comme une manière ostensible d'afficher son statut de femme mariée. Marco nous déclaré à cet effet : « L'unique camisole que j'ai présentée, d'ailleurs assez stylée, c'était un flash à nos mères qui ont tout compris et ne savent pas se détacher de ce pagne qui fait leur fierté. Il y avait aussi ce haut que j'ai voulu long exprès jusqu'au niveau des genoux. C'était une façon de leur dire que le pagne tant apprécié peut se porter différemment même par elles tout en gardant toute sa qualité et son atout dignité ».

Nioni Masela


Photo 1 : Ensemble bustier et jupe de pagne mélangé à du jean et de l'organza
Photo 2 : l'unique camisole du défilé
Photo 3 : Marco Aimba remercie le public à la fin du défilé


Conflit «Joseph KABILA» - Sassou NGUESSO : Paul KAGAME vole au secours de son frère !

$
0
0

 

Créé le 11 -04-2011 à 01h00 | AFRIQUE REDACTION | REDACTEUR EN CHEF : ROGER BONGOS | SITE PANAFRICAIN |  ACTUALITE | RDC | Mis à jour le lundi 11 -04-2011 à  10h05 | AFRIQUE REDACTION

PAR : CANDIDE OKEKE

 

image Joseph KABILA et Paul KAGAME - le 30 Juin 2010 a Kin

 

 

Des Interhamwes parmi les assaillants du 27 février 2011 ?

L’attaque du 27 février dernier est devenue un véritable fond de commerce politique pour « Joseph KABILA» pour tenter de camoufler son incompétence et celle de ses services militaires et civils. Ainsi, pour s’attirer le soutien direct de son mentor Paul Kagamé, le «Commandant Hyppo» n’a pas hésité à envoyer un émissaire lui rendre compte, à sa façon, du déroulement et des origines de ces événements  qui ont failli lui coûter la vie et le pouvoir. Et dans sa version des faits, il n’a pas trouvé mieux que d’agiter l’épouvantail qui fait chaque fois sursauter l’homme fort de Kigali : les éternels Interhamwes ! Oui, selon Kanambe, les assaillants qui ont attaqué sa résidence et le camp Kokolo étaient tous venus de Brazzaville et parmi eux il y avait des Interhamwes exilés à Brazzaville. Moralité ? Sassou veut écarter Kanambe pour mettre au pouvoir à Kinshasa un régime favorable aux hutus pour chasser les Tutsi au pouvoir à Kigali ! 

Et pourtant, dans le document du compte rendu du Conseil supérieur de Défense tenu au lendemain des événements, document élaboré par le Général de Brigade  Célestin MBALA MUNSENSE, Chef de l’État-major Particulier du Président de la République a.i.,  dont L’œil du Patriote dispose d’une copie conforme, personne parmi tous les principaux intervenants n’ a fait allusion à une quelconque participation des  exilés rwandais en République du Congo. 

Tous les quatre intervenants du jour qui ont successivement présenté leur rapport : le vice-premier ministre et ministre de l’Intérieur LUMANU, le Chef d’Etat-Major Général Etumba, le Premier ministre MUZITO, le Gouverneur de la ville de Kinshasa KIMBUTA, l’Inspecteur général de la Police a.i. BISENGIMANA, tous ces intervenants disions-nous ont parlé soit des ex-FAZ, soit des ENYELE…. Personne n’a fait allusion aux réfugiés rwandais en République du Congo. D’où « KABILA » a-t-il donc reçu les informations sur une participation des Interhamwes ? Poser cette question, c’est y répondre. Tous les moyens sont bons pour impliquer directement son frère et mentor rwandais dans la bataille qu’il a décidé de déclencher contre le président congolais SASSOU NGUESSO. 

Échec de la visite de Kagamé à Brazzaville ?

Une source très proche de « KABILA » nous a confirmé que l’imposteur a d’abord joué sur le sentiment de frustration de KAGAME suite à l’échec de sa visite à Brazzaville au début de cette année 2011. En effet, à l’issue de cette visite, 4 points avaient  sanctionnés les travaux bilatéraux à savoir : 

  1. La facilitation par le Président SASSOU NGUESSO du rapatriement des réfugiés hutus rwandais basés en République du Congo, 
  2. L’ouverture des vols de la compagnie aérienne rwandaise sur le Congo, 
  3. La formation des cadres des services de renseignements congolais au Rwanda
  4. L’ouverture des chancelleries suivie de la désignation des ambassadeurs entre les deux pays.

De tous ces quatre points, deux mois après la visite, un seul point a connu son exécution : la compagnie aérienne rwandaise effectue un vol par semaine sur Pointe-Noire et un autre sur Brazzaville. Tous les autres points sont restés lettre morte. Cette situation aurait été exploitée par «Kabila» auprès de KAGAME comme étant la preuve de l’état d’esprit hostile de SASSOU contre les Tutsi Rwandais. Convaincu du danger, nous dit la source, KAGAME aurait même suggéré à sa marionnette à Kinshasa de rompre carrément les relations diplomatiques avec Brazzaville. D’où la décision précipité du rappel intempestif de l’ambassadeur de la RDC à Brazzaville. Ce sont les quelques interventions de son entourage montrant les conséquences néfastes de cette décision qui ont conduit l’imposteur à revenir sur sa stupide décision.

Les services rwandais recrutent des réfugiés Interhamwes modérés à Brazzaville pour des actions contre  Denis  Sassou Nguesso.

Néanmoins, KANAMBE aura convaincu son mentor rwandais à s’impliquer dans la dynamique visant à éliminer l’obstacle  « SASSOU NGUESSO » sur le chemin de leur plan d’invasion et d’occupation de l’Afrique centrale. Ainsi donc, KAGAME a mis sa machine infernale en marche pour la déstabilisation de la République du Congo.  Un domaine dans lequel il excelle !

Le Colonel « DAN », chef des Services de renseignements militaires rwandais vient de dépêcher un de ses proches collaborateurs, Joseph KAHUNDIRA, expert en la matière, de descendre à Brazzaville pour opérer directement sur le terrain. Alors qu’il existe  désormais deux vols directs de la compagnie aérienne rwandaise,  entre  Kigali, Brazzaville et PointeNoire, le barbouze rwandais à transité par la RDC en passant d’abord par Lubumbashi (pour diversion) où il a été logé quelques jours à l’hôtel Karavia avant de rejoindre discrètement Kinshasa.

Au moment où nous couchons ces lignes, l’agent rwandais est déjà sur le terrain des opérations en République du Congo pour recruter des Interhamwes modérés parmi les refugiés rwandais au Congo. Les services rwandais avaient débutés depuis plusieurs années un travail de fond pour recruter  les refugiés rwandais en vue d’éliminer tous les leaders militaires Interahamwhés refugiés au Congo. Plus d’un million de dollars américain a été investi pour cette mission. Les recrues qui connaissent très bien le terrain de Brazzaville auront pour mission de créer un climat d’insécurité et d’attenter à la vie du président congolais Denis SASSOU NGUESSO.

Candide OKEKE

Gbagbo arrêté après une offensive généralisée sur sa résidence à Abidjan 20:31 - 11/04/11

$
0
0

 

 

  LG.jpgCapture d'écran de la TV ivoirienne TCI montrant Laurent Gbagbo après son arrestation le 11 avril 2011 à Abidjan
© AFP/TCI

 

ABIDJAN (AFP) - Le président ivoirien sortant Laurent Gbagbo a été arrêté lundi à l'issue d'une offensive généralisée sur sa résidence à Abidjan des forces de son rival Alassane Ouattara, appuyées par les puissants moyens aériens et blindés des forces françaises et onusiennes. 

 

"Laurent Gbagbo a été arrêté par les Forces républicaines de Côte d'Ivoire (FRCI, pro-Ouattara) et conduit à l'Hôtel du Golf (QG du camp Ouattara) par les FRCI", a déclaré à l'AFP l'ambassadeur de France, Jean-Marc Simon.

 

M. Gbagbo, 65 ans, au pouvoir depuis 2000, s'est rendu vers 13H00 (locales et GMT) en compagnie notamment de son épouse Simone, considérée comme une "dure" du régime, et de son fils Michel, né d'un premier mariage.

 

  Des soldats des forces pro-Ouattara fêtent l'arrestation de Laurent Gbagbo le 11 avril 2011 à Abidjan
© AFP Issouf Sanogo

 

La télévision pro-Ouattara TCI a diffusé des images de l'ex-président en bonne santé mais l'air visiblement fatigué.

 

"Je souhaite qu'on arrête les armes et qu'on rentre dans la partie civile de la crise, et qu'on conclue rapidement pour que le pays reprenne", dit M. Gbagbo dans de très brefs extraits sonores.

 

Il y apparait assis sur un lit dans une chambre, entouré notamment du ministre de l'Intérieur de M. Ouattara, Hamed Bakayoko, et du commandant Issiaka Ouattara, dit "Wattao", un des chefs militaires pro-Ouattara.

 

D'autres images montrent son épouse Simone, décoiffée, l'air hagard.

 

L'ONU a annoncé que leur sécurité était assurée par des gendarmes de la Mission de l'Onu en Côte d'Ivoire (Onuci) et que la plupart des combats avaient cessé, même s'il restait "des poches de résistance".

 

"Le cauchemar est terminé" pour les Ivoiriens, a déclaré sur TCI Guillaume Soro, Premier ministre d'Alassane Ouattara. "Après d'âpres combats, encerclés et vaincus, M. Gbagbo et son épouse Simone Gbagbo viennent de se rendre et sont à présent aux arrêts".

 

© AFP Carte d'Abidjan situant les combats (situation lundi à 16h00 GMT)
© AFP

 

Il a appelé au "ralliement" les forces restées fidèles à l'ex-président, promettant qu'il n'y aurait pas de "chasse aux sorcières".

 

M. Gbagbo "sera présenté devant la justice pour les crimes qu'il a commis", a de son côté déclaré à New York l'ambassadeur (pro-Ouattara) de Côte d'Ivoire auprès de l'ONU, Youssoufou Bamba.

 

Cette arrestation, au douzième jour de la bataille d'Abidjan, fait suite des frappes intenses menées depuis dimanche après-midi par les hélicoptères de l'Onuci et de la force française Licorne sur la résidence présidentielle, située dans le quartier résidentiel de Cocody (nord), et la présidence, dans le quartier administratif du Plateau (centre).

 

Laurent Gbagbo y était retranché face à l'offensive des forces pro-Ouattara entrées dans Abidjan le 31 mars après une offensive foudroyante depuis le Nord du pays sous leur contrôle.

 

© AFP Un hélicoptère de l'ONU survole Abidjan le 11 avril 2011
© AFP Sia Kambou

 

Ces raids, ordonnés par le secrétaire général des Nations unies, Ban Ki-moon, visaient officiellement les armes lourdes du camp Gbagbo menaçant les civils, conformément à la résolution 1975 du conseil de sécurité de l'ONU.

 

Mais le ministre français de la Défense Gérard Longuet a reconnu lors d'une conférence de presse à Paris que "l'objectif (fixé) par la communauté internationale était de faire en sorte que le président élu puisse présider", décrivant l'engagement de l'Onuci et de Licorne comme "un soutien" à l'offensive des pro-Ouattara.

 

Paris et l'ONU avaient toujours jusqu'alors insisté que leur mission n'était pas de renverser Laurent Gbagbo, qui n'a jamais reconnu sa défaite --pourtant certifiée par l'ONU-- face à M. Ouattara à la présidentielle de novembre.

 

Et, contrairement à ce qu'affirme le camp Gbagbo, Paris a assuré que les forces spéciales françaises n'avaient en rien participé à l'arrestation.

 

Dans la matinée les soldats français "s'étaient redéployés le long des axes stratégiques", selon le porte-parole de l'état-major à Paris. Ils ont notamment pris le contrôle du boulevard de France qui traverse Cocody, bouclant ainsi toutes les issues de la zone de la résidence présidentielle, construite en bord de lagune.

 

 Les forces pro-Ouattara, qui avaient à plusieurs reprises depuis leur entrée dans Abidjan échoué à briser la résistance de leurs adversaires, sont alors reparties à l'offensive.

 

Après des combats violents, des blindés de Licorne et de l'Onuci ont été engagés dans la zone.

 

Après l'arrestation, le président français Nicolas Sarkozy s'est "longuement" entretenu par téléphone avec M. Ouattara, 69 ans, dont l'élection avait été reconnue par la communauté internationale.

 

La longue bataille d'Abidjan a précipité la capitale économique, dont la population est évaluée à quatre millions d'habitants, au bord d'une catastrophe humanitaire, avec des quartiers livrés à l'anarchie et aux pillages de groupes en armes aux loyautés inconnues.

 

"Nous avons de très vastes mouvements de population d'un quartier à l'autre car aucun quartier n'est vraiment sécurisé", a déclaré le coordonnateur humanitaire entre les agences de l'ONU et des ONG, Ndolamb Ngokwey, contacté au téléphone.

 

"Beaucoup de personnes m'ont raconté qu'il y avait beaucoup de cadavres qui jonchaient les rues, et pas seulement dans le quartier des ambassades", a-t-il dit.

 

La situation est également très difficile dans l'intérieur du pays, notamment dans l'Ouest où les combattants des deux camps ont été accusés d'exactions par l'ONU et des ONG, massacres, exécutions sommaires et viols.

 

M. Ouattara a promis que tous leurs responsables seraient poursuivis, mais des experts relèvent qu'il va devoir son accession au pouvoir aux chefs militaires.

 

Selon des témoins, l'annonce de la chute du régime Gbagbo a été accueillie dans la joie à Man et Danané, les deux plus grandes villes de l'ouest, mais par un silence prudent à Duékoué, fief pro-Gbagbo, où s'entassent 30.000 personnes fuyant des violences.

L'opposition, en chœur, dit non au dépassement du délai constitutionnel

$
0
0

Créé le 12 -04-2011 à 01h00 | AFRIQUE REDACTION | REDACTEUR EN CHEF : ROGER BONGOS | SITE PANAFRICAIN |  ACTUALITE | RDC | Mis à jour lemardi 12 -04-2011 à  10h05 | AFRIQUE REDACTION

PAR : CONGONEWS

 

 

Les opposants ne veulent rien entendre sur une éventuelle prolongation du mandat de Joseph Kabila. Ils le disent dans une lettre lue devant le président de la CENI, Daniel Ngoy Mulunda, dans laquelle ils exigent «la tenue des élections dans les délais constitutionnels avec la conséquence qu'au-delà du 6 décembre 2011, date de prestation de serment du Président de la République élu, l'actuel Président de la République devient illégitime». La lecture a été donnée par Vital Kamerhe, à la Halle de la Gombe en présence des représentants de la MONUSCO. Cette position est connue de tous mais que les opposants la coulent dans un texte officiel signifie que ceux-ci ne pensent pas transiger là-dessus. Ce qui augure une grave crise politique dans les mois à venir.

La position de l'opposition a été concoctée chez Gilbert Kiakwama kia Kiziki, dans le centre des affaires de Kinshasa. Sa présentation a connu la présence de Jacquemain Shabani, Thomas Luhaka, Jean-Claude Vuemba, Franck Diongo et autres.

C'est dire que l'opposition fait désormais chorus comme cela a été le cas lors des concertations de Pretoria. Reste à passer à l'étape d'une candidature unique à la prochaine élection présidentielle. Une conférence de presse de l'opposition est prévue cet après-midi pour livrer la position communiquée à Mulunda. Face à la pression de l'opposition, celui-ci a différé la publication du calendrier électoral. Il envisage de consulter à nouveau la classe politique avant de faire une nouvelle proposition.

Il n'est évident qu'un compromis se dégage dans les jours à venir. Du côté de la MONUSCO, la certification des résultats des élections par la communauté internationale -comme en Côte d'Ivoire- était .prise pour une sérieuse hypothèse de travail. «La question est à l'étude au niveau du Conseil de sécurité. Nous attendons la réponse dans les jours à venir», a rapporté un haut responsable de la mission onusienne. Cette éventualité est mal perçue dans le camp présidentiel qui crie à la violation de la souveraineté de la RD-Congo. Selon toute vraisemblance, un schéma est en préparation pour prendre en charge la RD-Congo de crainte que le pays bascule à nouveau avec la perspective de la non-tenue des élections ou d'une contestation post-électorale.

                                                                                        John Tshingombe

L'atout de Muamba contre Adam Bombole

$
0
0

Créé le 12 -04-2011 à 01h00 | AFRIQUE REDACTION | REDACTEUR EN CHEF : ROGER BONGOS | SITE PANAFRICAIN |  ACTUALITE | RDC | Mis à jour lemardi 12 -04-2011 à  10h05 | AFRIQUE REDACTION

PAR : CONGONEWS

 

François Muamba a reçu les signataires du mémo à controverse à sa résidence, le dimanche 10 avril. L'homme s'est montré sérein et s'est refusé tout commentaire à la presse. Une attitude qui montre que le secrétaire général du MLC sait ce qu'il fait et croit y parvenir tant il est convaincu qu'il ne travaille pas contre les intérêts de son parti et de son président Jean-Pierre Bemba Gombo. L'ancien ministre MLC du Budget sous le 1+4 ne s'en tient qu'à la légalité. Qu'est-ce qu'il a fait d'autre si ce n'est que prendre acte des desirata de plus d'une vingtaine des sénateurs et députés MLC qui réclament la convocation du congrès pour permettre au parti bembiste de se déterminer quant aux candidatures à tous les échelions.

Luhaka conciliateur

C'est là que ceux -Adam Bombole et les autres- qui ont vite fait de le diaboliser, lors d'un meeting organisé le 9 avril devant le siège provincial du MLC, sur l'avenue de l'Enseignement, ceux-ci, disons-nous, se sont fait prendre à leur propre piège. Ils ont vociféré, formulé des fatwa et brandi même une menace d'exclusion mais sur le plan légal, ils ne peuvent rien contre Muamba. A moins qu'ils ne décident, de manière inconsidérée, de passer l'acte, quitte à assumer la fâcheuse conséquence de diviser le MLC pour se retrouver un jour dans un procès sur la légalité des uns et des autres. A prendre en compte la détention de Bemba à la CPI, ce n'est pas évident que ceux qui crient le plus auront raison. Des modérés comme Thomas Luhaka l'ont compris. Celui-ci est convaincu qu'il s'agit d'une crise interne à gérer au sein des structures du MLC. Il en a fait part à des journalistes mais a refusé d'être cité, de crainte que les uns et les autres ne le comprennent mal. Mais puisqu'il s'agit d'une voie de conciliation, la rédaction de « CONGONEWS » qui en a eu vent indirectement prend le risque de rapporter les propos du secrétaire général adjoint du MLC. Du côté des signataires du mémo, ils ont renouvelé leur position dans un communiqué lu ensemble devant la presse à l'issue d'une concertation avec Muamba.

De la crise en soi, son enjeu se cristallise autour de la candidature à l'élection présidentielle prochaine. Les signataires du mémo trouvent inapproprié de présenter la candidature de Bemba. Ce qui laisse supposer l'intronisation de François Muamba comme le remplaçant naturel de Bemba. Vu sous cet angle, le congrès devient le lieu de tous les calculs. Qui en contrôlera la majorité sera assuré de voir sa position triomphée. En filigrane de cette grise se profile l'ombre d'Etienne Tshisekedi et de Vital Kamerhe dans l'hypothèse d'un ralliement à l'un ou l'autre candidat à la magistrature suprême. Des hommes comme Fidèle Babala et Jean-Lucien Busa sont réputés pro-Kamerhe. Ce qui ne fait pas l'affaire de la majoritaire des signataires favorables à un rapprochement avec Tshisekedi. De part sa position d'élu de Kabeya-Kamwanga, le village natal de Tshisekedi, Muamba a tout intérêt a rallié son «grand-frère» pour survivre même à Mbuji-Mayi. Les siens lui ressassent qu'il a reçu leur soutien en 2006, à son tour de renvoyer l'ascenseur au «vieux». Autre élément d'analyse, Bombole, de son côté, ne pense pas moins qu'il a atteint  une stature pour partir de Kinshasa à une ambition à l'échelle nationale. D'aucuns mettent cette crise sur le compte d'une tradition au MLC de considérer le parti comme une affaire des ressortissants de la province de l'Equateur.

                                                                                               Paul Muland

Kamerhe et l'UNC assiègent N'sele

$
0
0

Créé le 12 -04-2011 à 01h00 | AFRIQUE REDACTION | REDACTEUR EN CHEF : ROGER BONGOS | SITE PANAFRICAIN |  ACTUALITE | RDC | Mis à jour le mardi 12 -04-2011 à  10h05 | AFRIQUE REDACTION

PAR : CONGONEWS

 

Vital Kamerhe a parlé de sa vision politique aux femmes de la commune de la N'sele. Réputée comme une Commune politique depuis que le maréchal Mobutu, avait décidé d'en faire son quartier général dans les années 7O les femmes maraîchères de cette municipalité, ont témoigné cet engagement.
Elles voulaient connaître jusqu'où ira l'ancien président de l'Assemblée nationale dans son combat politique. C'est dans cette optique qu'elles avaient résolu de le faire venir afin qu'il leur explique sa vision politique. Le président national de l'Union pour la nation congolaise est allé à la rencontre de ces femmes maraîchères le samedi 8 avril 2011.

Un seul message aux mamans : aller se faire enrôler massivement lorsque viendra le moment des opérations de la révision du fichier électoral dans la ville de Kinshasa. Cet appel a été aussi lancé il y a quelques jours à des milliers de femmes acquises à la cause de l'UNC, au complexe commercial GB. Si Vital Kamerhe poussent les femmes à prendre s'enrôler massivement lors des opérations préélectorales, c'est parce qu'il a compris que les femmes constituent un électorat important pour changer la donne en R-dCongo. Les statistiques laissées par le prélat catholique Apollinaire Malu Malu prouvent à suffisance que les femmes majoritaires sur le fichier électoral, peuvent bien conduire à l'alternance démocratique en R-dCongo si leur vote est bien canalisé.

Lors de son intervention le week-end dernier, devant des dizaines de milliers de femmes maraîchères, Vital Kamerhe, a expliqué la politique que mène son parti pour le bien être de la femme.

L'homme a toujours considéré la femme comme la source de la vie. Pour lui, la femme r-dcongolaise est appelée à changer de statut. Il explique que son parti politique ne demande pas qu'il n'ait plus des maraîchères mais plutôt, mettre en place une bonne politique devant permettre à cette femme, de bien vivre malgré son état.

Le second aspect de son meeting de samedi se résume sur son engagement à réhabiliter l'Etat. L'ancien speaker de l'Assemblée nationale a promis un changement des conditions de vie des fonctionnaires de l'Etat (magistrats, policier...), si la femme r-dcongolaise s'engage dans la voie de l'alternance.

                                                                                                Eric Masimo

Viewing all 14381 articles
Browse latest View live