Quantcast
Channel: AFRIQUE REDACTION . L'information en continu ! Afrique au cœur de l’actualité...Infos News sur la RDC, les brèves de la dernière minute. Synthèse sur l’actu internationale. rdcongo-kinshasa, Nord et Sud KIVU, Kinshasa, Bas Congo, Dongo, Equateur, Maniema, Lubumbashi, les deux Kasai. Rédacteur en Chef : BONGOS Roger
Viewing all 14381 articles
Browse latest View live

Le statut particulier des profs demeure un problème

$
0
0

Créé le 12 -04-2011 à 01h00 | AFRIQUE REDACTION | REDACTEUR EN CHEF : ROGER BONGOS | SITE PANAFRICAIN |  ACTUALITE | RDC | Mis à jour le mardi 12 -04-2011 à  10h05 | AFRIQUE REDACTION

PAR : CONGONEWS

 

Mashako Mamba passe des jours difficiles. Son appel pour la reprise des enseignements à l'ESU a été boycotté. Les cours n'ont pas repris comme le ministre de l'Esu l'a souhaité le weekend. Les professeurs de l'Unikin disent se conformer aux statuts qui régissent cette université publique.

Seule l'assemblée générale de l'Association des professeurs de l'Unikin convoquée le mercredi 13 avril prochain pourra déterminer la conduite à suivre. Selon le porte-parole de l'Apukin, Pr Charles Mbadu, l'une des revendications a été résolue. Suite aux pressions liées au déclenchement de la grève depuis une semaine, le gouvernement central a pu apurer les arriérés de salaire de septembre à décembre

2010.

Il s'agissait de l'équivalent de la prime de fonction académique obtenue au terme de l'accord conclu le 10 avril entre l'Apukin et l'exécutif national.

L'épineux problème de traitement du statut particulier des professeurs d'université demeure sans issue. Le ministre Mashako Mamba entretiendrait une confusion. D'un coté, Mashako explique par médias interposés que le projet de loi portant statut particulier des professeurs a été déposé au parlement. Autant que le ministre de l'ESU indique avoir mis sur pieds une commission chargée de « toilettage » de ce texte de loi pourtant adopté en conseil des ministres sous le gouvernement de transition 1+4. Au cours de la prochaine assemblée générale, le corps académique appréciera ce geste de bonne foi des autorités gouvernementales.

Les membres du corps scientifique en l'occurrence des assistants et chefs des travaux sont eux aussi en grève.

Contrairement aux professeurs, ces derniers n'ont obtenu aucun résultat probant. Il y a un fort risque que les professeurs reprennent les cours sans leurs auxiliaires.

Si la grève a été suivie de manière unanime dans toutes les institutions publiques, il revient tout de même au corps académique et scientifique de chaque institution d'adopter une attitude singulière.

                                                                                        Patrick G.Bomboka


Démolition des habitations anarchiques à Kinsuka

$
0
0

Créé le 12 -04-2011 à 01h00 | AFRIQUE REDACTION | REDACTEUR EN CHEF : ROGER BONGOS | SITE PANAFRICAIN |  ACTUALITE | RDC | Mis à jour le mardi 12 -04-2011 à  10h05 | AFRIQUE REDACTION

PAR : CONGONEWS

 

Les bulldozers de l'Hôtel de ville de Kinshasa ont rasé ce lundi 11 avril toutes les habitations dites « anarchiques » sur le site du cimetière de Kinsuka à Kinshasa. Le Gouverneur André Kimbuta passe à l'action après avoir lancé récemment un préavis de démolition.
L'autorité urbaine semblait relâcher les opérations de démolition des sites anarchiques dûment autorisées par une ordonnance présidentielle.

Cette fois-ci la machine Kimbuta est lancée avec une puissance écrasante. Depuis plusieurs années, des occupants complotent avec les services des affaires foncières en vue d'obtenir des terrains à des endroits publics. Ces lotissements s'opèrent dans toute illégalité. Les populations envahissent des cimetières, des emprises publiques …

Les victimes de la démolition de Kinsuka ne pourront peut-être pas batailler contre la ville sur le terrain de la justice. Les expropriés de l'autre site de l'IEM où s'élève l'Hôpital du cinquantenaire restent insatisfaits de l'enveloppe allouée à chaque propriétaire terrien. Une vingtaine de propriétaires seulement ont été indemnisés. Cette guéguerre entre les expropriés de l'IEM et le ministère des affaires foncières se poursuit.

Plusieurs autres sites doivent être démolis à Kinshasa notamment dans le quartier « beau vent » à Lingwala sur le site réservé à la construction des bâtiments de l'Institut Facultaire des Sciences de l'Information et de la Communication, IFASIC. La manœuvre de démolition prend des allures des opérations à double vitesse. Les motivations qui dictent le choix des sites à démolir restent confuses au sein de l'opinion locale. Cette attitude des autorités urbaines frise une sélectivité inconsidérée.

                                                                                        Patrick G.Bomboka 

Parkings et carrefours s'encombrent à Kinshasa

$
0
0

 

Créé le 12 -04-2011 à 01h00 | AFRIQUE REDACTION | REDACTEUR EN CHEF : ROGER BONGOS | SITE PANAFRICAIN |  ACTUALITE | RDC | Mis à jour le mardi 12 -04-2011 à  10h05 | AFRIQUE REDACTION

PAR : CONGONEWS

Livraison de pain à Kinshasa

 

Les encombrements sont au rendez-vous aux heures de pointe, le matin comme le soir, aux principaux carrefours de la capitale. Entre 7 et 10 heures du matin, de longues files de véhicules se forment au niveau des ronds points Ngaba et Kianza, au croisement de l'avenue des huileries et le boulevard du 30 juin.
A la base de la situation, les spécialistes de la circulation routière relèvent en prio.rité l'établissement des parkings le long des chaussées. Autant le mauvais stationnement des conducteurs de combis de transport en commun demeure une source majeure de perturbation de la circulation routière.

Cet encombrement des véhicules aux lieux de jonction provoque des séries d'embouteillage et des accidents à même d'être évités, si seulement les agents de la police se montraient prompts et exigeants vis-à-vis des usagers.

Sur de nombreuses avenues de la capitale jonchent des véhicules hors service. Cet abandon a pour conséquence directe de rétrécir la chaussée. Illustration faite à l'avenue Gambela non loin du bureau de la commune de Ngiri-Ngiri. «Si les autorités arrivaient à mettre hors de la route tous ces véhicules abandonnés et les déplacer dans des fourrières, on ne verra plus ce genre de comportement sur les chaussées de la ville », a souhaité un agent de la police rencontré sur l'avenue Kasa-Vubu.

Sous l'impulsion de l'ancien gouverneur de la ville, Jean Kimbunda, l'opération « Coup de point » avait le mérite en 2004 de nettoyer les espaces publics des containers et autres véhicules abandonnés sur les chaussées.

                                                                                  Pathy Mawete Mabuisa

La DGM reconduit treize étrangers à la frontière

$
0
0

 

Créé le 12 -04-2011 à 01h00 | AFRIQUE REDACTION | REDACTEUR EN CHEF : ROGER BONGOS | SITE PANAFRICAIN |  ACTUALITE | RDC | Mis à jour le mardi 12 -04-2011 à  10h05 | AFRIQUE REDACTION

PAR : CONGONEWS

 

Le siège de la Direction Générale de l'Immigration (DGM) à Kinshasa

 

La Direction Générale des Migrations DGM a rapatrié treize ressortissants étrangers en situation irrégulière. Parmi eux, six libanais, deux philippins, trois indiens et deux syriens. Selon des cadres de cette direction, ces hommes ont abusé de l'hospitalité légendaire des congolais.
« Ces hommes se sont servi des fausses couvertures de leurs associés pour s'abstenir d'avoir des cartes de travail et des visas y afférents pour travailler en Rd-Congo », explique un cadre de la DGM.

Pour des nombreux observateurs, cette action de la DGM n'est qu'un leurre. « En R-dCongo, il n'est un secret pour personne que de nombreux d'étrangers vivent sans aucun document de séjour », soutient un observateur.

Le contrôle des étrangers vivant en Rd-Congo se » faisant rarement.

Il est de même rare de voir de contrôles sur les expatriés au Congo.

En Angola, les rd-congolais en situation irrégulière sont maintes fois reconduits à la frontière sans aucun respect des droits humains.

Plusieurs cas de viol, de tortures et autres mauvais traitements sont dénoncés par des humanitaires.

                                                                                         Chanchan Mutupa

Kisangani en proie aux hommes en armes

$
0
0

Créé le 12 -04-2011 à 01h00 | AFRIQUE REDACTION | REDACTEUR EN CHEF : ROGER BONGOS | SITE PANAFRICAIN |  ACTUALITE | RDC | Mis à jour le mardi 12 -04-2011 à  10h05 | AFRIQUE REDACTION

PAR : CONGONEWS

 

 

L'insécurité bat son plein à Kisangani, chef-lieu de la province Orientale. Il ne se passe plus une nuit sans que la population de cette partie de la République ne déplore un cas d'attaque à l'arme à feu.
Quatre cas de cambriolage ont été enregistrés la semaine dernière dont trois à mains armées.

Les autorités de la ville affirment avoir ouvert des enquêtes pour identifier les auteurs de ces crimes. La société civile de Kisangani, quant à lui, appelle les responsables de la ville à plus de sécurité.

«Le mardi 5 avril dernier, à 19 heures, trois hommes armés se sont introduits dans une parcelle derrière l'Athénée de Kisangani où ils ont emporté bijoux, argent, téléphones et autres biens après avoir tiré plusieurs coups de feu en l'air », a affirmé un témoin. Le domicile d'un ancien président de l'Assemblée provinciale n'a pas été épargné par ces malfrats qui sévissent dans la capitale boyomaise, indique une source locale.

La peur a gagné toutes les communes du chef lieu de province Orientale. Dans la commune de Kisangani, trois hommes se sont introduits dans une maison d'un commerçant de la place où ils ont ravi une somme de 580 dollars américains. Dans la nuit du 6 au 7 avril dernier, des hommes armés se sont introduits dans le centre Bartini dans la commune de Makiso.

Ces gangsters ont tout emporté dans ce centre pour aveugles.

La population de cette partie du pays appelle les autorités politiques tout comme militaires à renforcer les dispositifs sécuritaires.

                                                                                        Chanchan Mutupa 

Calendrier électoral : difficile compromis

$
0
0

Créé le 13 -04-2011 à 01h00 | AFRIQUE REDACTION | REDACTEUR EN CHEF : ROGER BONGOS | SITE PANAFRICAIN |  ACTUALITE | RDC | Mis à jour le mercredi 13 -04-2011 à  16h05 | AFRIQUE REDACTION  PAR : LE POTENTIEL

 

La première mouture du calendrier électoral proposée par la CENI ne fait pas l’unanimité. L’Opposition a déjà exprimé son désaccord tandis que l’avis de la Majorité est toujours attendu. L’heure est donc à l’expectative. D’ores et déjà, des voix s’élèvent pour une solution politique à cette impasse.
Après la clôture fin mars 2011 à Lubumbashi (Katanga) de son colloque, la Commission électorale nationale indépendante (CENI) avait promis de dévoiler dans la semaine qui suivait le calendrier de prochaines élections. Rien n’est venu. Or, le temps s’écoule, inexorablement.

Sans lâcher prise, son président, le pasteur Daniel Ngoy Mulunda, a poursuivi des concertations avec les acteurs clés du processus électoral. A mi-parcours, le bilan est mitigé. Il n’arrive pas à obtenir l’adhésion massive à son projet. Quid ?

Des divergences apparues sont telles qu’il est obligé de recaler la publication du calendrier électoral. Dans la Majorité, c’est encore le silence. Prudence ou absence de position commune ? Difficile à dire. Toutefois, il semble que toute l’attention reste encore figée sur les effets de la mutation qui s’est opérée au sein de cette famille politique qui a juré d’amener Joseph Kabila à rempiler. Pour l’instant, la priorité se trouve donc ailleurs.

Quant aux opposants, ils ont adopté une position commune de rejet du projet de Ngoy Mulunda tout en la faisant assortir de propositions pour sortir de l’éventuelle impasse.

VERS UNE SOLUTION POLITIQUE

C’est le 8 avril 2011 que les opposants ont dévoilé leur position sur le processus électoral. C’était dans une déclaration commune rendue publique. Ils l’ont explicitée hier mardi au cours d’une conférence de presse animée au siège de la fédération du MLC pour la ville de Kinshasa.

Concernant le projet du calendrier électoral présenté par la CENI, l’Opposition dit ce qui suit : « Le respect de délai constitutionnel impose l’organisations de l’élection présidentielle sans couplage avec la députation nationale ». En plus, elle relève que « cette option est techniquement possible mais politiquement désavantageuse en ce qu’elle renvoie les législatives nationales en février 2012. Ce qui ne favorise pas la tenue des élections dans un climat apaisé et de consolider les acquis de la démocratie en République démocratique du Congo. D’où, la nécessité de ramener la présidentielle et les législatives en novembre ou décembre 2011 mais en cherchant le consensus de la classe politique sur le calendrier en cours d’élaboration ».

 Par ailleurs, dans sa déclaration du 8 avril 2011, l’Opposition rend la majorité au pouvoir responsable de l’enlisement du processus électoral. Selon elle, « la tenue des élections dans les délais constitutionnels avec la conséquence qu’au-delà du 6 décembre 2011, date de prestation du président de la République élu, l’actuel président de la République devient illégitime ». Elle reste favorable au « maintien du couplage des élections présidentielle et législatives nationales tel que proposé par la CENI ».

Que la Majorité se retienne de se prononcer sur le projet de calendrier électoral proposé par la CENI, est un signe que les germes de conflit sont en train de se mettre en place.

 La question que d’aucuns se posent est celle de savoir ce que gagnerait le pays dans une situation de vide juridique à la date fatidique du 6 décembre 2011. Au cours de sa conférence de presse, l’Opposition pense déjà à des concertations directes dans la classe politique pour parvenir à un compromis.

Comme on le voit, il se profile en filigrane l’idée d’un accord pour une petite transition sanctionnée par la formation d’un gouvernement d’union nationale qui intégrerait les membres de l’Opposition. La transition étant comprise comme une période de ni vaincu, ni vainqueur. Ledit gouvernement aurait comme tâche de réunir les finances, la logistique et l’arsenal juridique dont la CENI a besoin pour organiser les prochains scrutins à tous les niveaux. - difficiles à obtenir pour l’instante au regard des points de vue croisés qui se succèdent sur le projet de calendrier de la CENI.

RETENUE A LA CENI

A la CENI, son président garde encore tout son calme. Le soir du même mardi, Daniel Ngoy Mulunda a, à la clôture des travaux du colloque consacré sur « la dynamique des élections apaisées en RDC », révélé ce qu’il faut considérer comme la réponse du berger à la bergère. Il a fait remarquer que « la CENI demeure l’arbitre dans sa mission d’organiser le jeu démocratique et de veiller à la régularité du cycle électoral en RDC ». C’est tout dire.

Dans le même ordre d’idées, il note, s’adressant à l’assistance, que «le consensus politique seul ne suffit pas pour organiser les élections apaisées en RDC». Il a saisi l’occasion pour interpeler l’Assemblée nationale. Il lui a demandé de doter sans tarder la CENI d’une loi électorale, estimant que « tout retard accumulé par l’Assemblée nationale retarde et renvoie le processus électoral ».

Toutefois, Daniel Ngoy Mulunda se montre conciliant et optimiste. Il promet de publier très bientôt le calendrier électoral. Cela pour avoir déjà reçu les conclusions des partis et regroupements politiques. Sous quel format et suivant quelle option ? Question.

A tout prendre, le président de la CENI continue à entretenir le suspense. Même si les violons sont loin de s’accorder ni avec l’Opposition ni avec la majorité.

Les voyous de la République sévissent : Scandale retentissant sur le bloc 5 Virunga

$
0
0

Créé le 13 -04-2011 à 01h00 | AFRIQUE REDACTION | REDACTEUR EN CHEF : ROGER BONGOS | SITE PANAFRICAIN |  ACTUALITE | RDC | Mis à jour le mercredi 13 -04-2011 à  16h05 | AFRIQUE REDACTION  PAR : ROGER BONGOS

 

KAMITATU--NBUSA--KATUMBA--TSHIBANDA--LAMBERT-MENDE.jpg

 

« Affaire SOCCO International – Virunga »


Le jeudi 17 mars 2011, revenant sur la scandaleuse autorisation de prospecter dans le parc de Virunga, le pseudo gouvernement Congolais a suspendu le permis frauduleusement consenti à SOCCO International et Dominon (sic).


En enquêtant en Angleterre sur cette entreprise, nous avons fait d’étrangers découvertes qui sans peine nous ont conduit au quatuor mafieux :


Katumba MWANKE, le parrain et les mafiosi de service : Ministre des Hydrocarbures de l’époque M. Lambert Mende Omalanga , Ministre du Plan Olivier KAMITATU Etsu, et bien sur le Ministre de la Coopération Antipas Mbusa Nyamwisi, le corrompu et l’incontournable Raymond TSHIBANDA que nous avons démasqué dans l’affaire CTS, le ministre nuisible cupide, amorale et irresponsable. (Voir l’article paru sur Afrique rédaction le 2 avril 2011 sous le titre : dossier enquête. Affaire OFIDA-CTC)


Voyons le parcours de SOCCO-International dans la sarabande incroyable des BLOCS PETROLIERS et des permis accordés (jamais en direct à des fraudes sociétés internationales, pourquoi ?). Voir dossier CAPIKAT bientôt !

SOCCO possède des permis dans plusieurs pays réputés pour la corruption qui y règne : Vietnam, Angola, Congo Brazzaville et bien sur la RDC.


Déjà attributaire du NGANZI BLOC  dans le Bas Congo avec un associé Japonais INPEX accompagné du lampiste COHYDRO ( 15% DU CONTRAT) SOCCO déjà à l’époque, ce permis a fait l’objet d’après un ingénieur Anglais licencié et rencontré par nous à Londres, d’un gros versement au Quatuor de l’époque, le parrain Augustin K.M. chef de clan, Raymond le metteur en scène, puis les ministres des Hydrocarbures et du Plan de l’époque.


SOCCO, certains du choix de ses interlocuteurs vénaux et corrompus pousse son avantage et commence dès décembre 2007 à intriguer pour obtenir le BLOC 5 du graben Albertine portant sur le parc de Virunga classé patrimoine mondial de l’humanité… Rien que cela !!!

 

Ces combines, accompagnées de cadeaux somptueux comme par exemple des appartements à HONG KONG pour les 4 compères : Katumba, Tshibanda, ministre des hydrocarbures Lambert MENDE et du plan (KAMITATU) permettent la signature de l’ordonnance présidentielle N° 101044 du 18 juin 2010.


L’émotion suscitée dans le monde par cet acte scandaleux est énorme, l’UNESCO en  particulier réagit avec vigueur. Contraint et forcée, la RDC en la personne du Ministre de l’Environnement José EUDUNDO à suspendre le 17 mars 2011 (Attention suspendu seulement, ils essayeront dans quelques temps de présenter une nouvelle approche du BLOC V ).


SOCCO pour sa part commence à faire plaider le fait que l’arrêté ministériel ne peut remettre en cause une ordonnance présidentielle. Vous conviendrez avec moi que nos lascars empêtrés dans les cadeaux. SOCCO, ferait tout pour réactiver le permis du BLOC 5, sinon ils devraient rembourser !!!

Enquête à suivre ….


Roger BONGOS

Jpurnaliste d'Investigation

Elections 2011 Diomi Ndongala : « Il faut d’abord identifier les nationaux »

$
0
0

Créé le 13 -04-2011 à 01h00 | AFRIQUE REDACTION | REDACTEUR EN CHEF : ROGER BONGOS | SITE PANAFRICAIN |  ACTUALITE | RDC | Mis à jour le mercredi 13 -04-2011 22h05 | AFRIQUE REDACTION  PAR : LE PHARE

 

Les cadres et militants de la DC invités à p rendre part au meeting 
de Tshisekedi le 24 avril au stade Tata Raphaël

« Cinq ans après, on ne peut pas aller à de nouvelles élections sans savoir qui est Congolais et qui ne l’est pas ?»

La déclaration est d’Eugène Diomi Ndongala, président national de la Démocratie Chrétienne, DC. Il l’a faite au cours de la conférence de presse qu’il a animée, le vendredi 8 avril 2011 dans la soirée au siège de son parti. L’orateur a d’abord décrit la situation politique qui prévaut actuellement dans le pays, en rappelant que la Rdc est en pleine année électorale. Période où tout acteur politique prend position par rapport à l’événement. C’était l’occasion pour le leader de la DC d’exprimer des inquiétudes en rapport avec le processus électoral en cours, et d’établir un diagnostic cinglant du régime issu des élections générales de 2006.

D’abord, il s’étonne de voir la façon dont les choses se déroulent, notamment la manière dont le gouvernement conduit les affaires de la nation. Cette inquiétude est fondée sur le risque de dépassement du délai constitutionnel qu’on encourt pour l’organisation des élections.

Pour lui, tout se fait comme si le gouvernement n’était contraint à rien, alors que le temps presse !

Mais, dit-il, les dirigeants doivent savoir qu’il n’y aura pas de prorogation de mandat de Joseph Kabila.

La deuxième inquiétude d’Eugène Diomi est ce qu’il qualifie de confusion entre les habitants de la République démocratique du Congo.

A ce jour, on ne sait pas qui est Congolais et qui ne l’est pas. On doit d’abord identifier les nationaux avant d’aller aux élections, martèle le président de la DC. Car, poursuit-il, refuser de le faire serait préparer la tricherie comme ce fut le cas en 2006.

Pour ce faire, il invite le chef de l’Etat à lancer un avis d’appel d’offres international pour la fabrication de la carte d’identité nationale.

Il indique que cette offre qui s’autofinance est moins coûteuse que l’enrôlement ‘des électeurs.

Car la carte d’identité est génératrice des recettes parce que devant être vendue, par rapport à l’enregistrement des électeurs qui est gratuit. Faisant le calcul, il démontre que de l’étape de la commande à la fabrication de la carte d’identité, on ne peut pas dépasser trois mois. Surtout avec la technologie qui permet d’imprimer jusqu’à 2 millions de pièces par jour.

Ce qui révolte le plus Diomi Ndongala est le fait de vouloir substituer la carte d’électeur à celle d’identité nationale, document que les peuples du monde entier détiennent. 

Son manque expose le Congolais à des traitements dégradants partout où il passe.

«Le Congolais n’a plus de dignité, de considération à l’extérieur du fait qu’il est actuellement difficile de l’identifier des autres peuples ». Avant d’affirmer qu’il a vu des étrangers avec la carte d’électeur! Pourquoi cela, alors, qu’il était clairement dit que la carte d’électeur faisait office de carte d’identité pendant une année?

Cinq ans après, le gouvernement s’est montré incapable d’identifier les Congolais en les dotant d’une pièce qui les distingue des autres peuples.

Concernant l’organisation de l’opposition aux prochaines élections, il a dit qu’il n’est pas préoccupé par la jouissance du pouvoir. Ce qui l’intéresse est l’intérêt du peuple.

Raison pour laquelle, il ne se gênerait pas de s’effacer pour favoriser la candidature unique de l’opposition en vue de prendre le pouvoir. C’est ici qu’il a dénoncé l’infiltration de l’opposition par des taupes qu’il dit ne pas craindre. Car, elles finiront par être découvertes, croit- il dur comme fer.

Tous au stade le 24 avril 2011

Par ailleurs, Eugène Diomi a saisi l’occasion pour lancer un appel à tous les cadres et militants de son parti à venir massivement au stade Tata Raphaël le 24 avril prochain pour soutenir Etienne Tshisekedi.

Se disant confiant en l’unité de l’opposition pour battre le candidat de la majorité au pouvoir, Diomi fustige les manœuvres auxquelles se livrerait le gouvernement pour empêcher les candidats du peuple de se présenter.

Ces manœuvres consistent en la hausse exagérée de la caution à payer par les candidats aux différents scrutins. Selon les informations recueillies, on s’apprêterait à faire payer au candidat, président le double de la caution versée en 2006, soit 100.000 dollars. Et 5.000 dollars pour la députation.

Comme qui dirait les élections restent une affaire des riches, particulièrement ceux qui ont puisé dans la caisse de l’Etat.

                                                                                                         Dom


RDC : La diaspora congolaise se mobilise contre « Joseph KABILA »

$
0
0

Créé le 13 -04-2011 à 01h00 | AFRIQUE REDACTION | REDACTEUR EN CHEF : ROGER BONGOS | SITE PANAFRICAIN |  ACTUALITE | RDC | Mis à jour le mercredi 13 -04-2011 22 h05 | AFRIQUE REDACTION  PAR : JEUNE AFRIQUE

 

image Le Président Joseph Kabila en compagnie des musiciens Congolais

 

 

« Les artistes musiciens Congolais soutiennent le pouvoir en place. Ils sont donc complices des crimes commis par le pouvoir de Joseph Kabila ». « Notre pays est entre les mains d’un pillard et nos artistes acceptent d’être payés pour faire des libangas en son honneur. Trop, c’est trop ! »

À l’approche de la présidentielle congolaise, la diaspora se mobilise contre Kabila. Son mode d’action ? Le boycott d’artistes payés par le pouvoir. Un mouvement qui s’amplifie.


La vidéo fait le tour du web. Le 12 mars, la star congolaise de la rumba, Fally Ipupa, interprétant ses tubes et se déhanchant sur scène dans un Zénith parisien… vide. Enfin, presque. Sur les 6 000 places que compte la prestigieuse enceinte, il y avait un peu moins de 200 spectateurs. Quelques irréductibles qui ont réussi à franchir le barrage des Bana Congo (« les enfants du Congo »), un mouvement d’opposition créé en 2002 par des ressortissants du pays le plus vaste d’Afrique centrale et qui organise le boycott de tous les concerts d’artistes musiciens congolais en Europe. La raison ? « Ils soutiennent le pouvoir en place. Ils sont donc complices des crimes commis par le pouvoir de Joseph Kabila », martèle Jean-René Lumumba Yoto, installé à Londres depuis 1992 et qui revendique la paternité de ces actions. À quelques mois de la présidentielle en RDC, prévue fin 2011, le mouvement entend mobiliser le maximum d’anti-Kabila. « Notre pays est entre les mains d’un pillard et nos artistes acceptent d’être payés pour faire des libangas en son honneur. Trop, c’est trop ! »

Combattants de la résistance

Le libanga, l’art de la louange. Manié avec dextérité par les chanteurs congolais, il s’exécute contre une ­récompense, de préférence en pièces sonnantes et trébuchantes. Pour les hommes politiques congolais, c’est un excellent moyen de faire leur promotion. Et lorsque l’on sait l’influence qu’ont les artistes sur la jeunesse meurtrie et désœuvrée, on comprend pourquoi ils sont les cibles des Bana Congo. « Plus question de faire la fête, de danser et de chanter pendant que le peuple congolais meurt dans la misère », s’indigne Henry Muke, du mouvement de Bruxelles.


Des Bana Congo – qui se font aussi appeler les Combattants de la ­résistance –, on en retrouve à Londres, Paris, Bruxelles, Montréal. Jeunes, vieux, ils viennent de Lubumbashi, Kisangani ou Kinshasa. Étudiants, informaticiens ou cadres de banques, ils partagent tous une ambition : susciter un sursaut national qui remettra leur pays sur les rails… depuis l’extérieur. Aux revendications politiques s’en ajoutent bien d’autres, qui varient selon que l’on soit Bana Congo de Paris ou de Bruxelles. « Nous en avons marre des chansons qui n’évoquent que des choses en dessous de la ceinture et des danses obscènes exécutées par les danseuses », s’indigne Henry Muke. « Il faut que les pays occidentaux ouvrent les yeux sur ce qui se passe en RDC et refusent de collaborer avec ce gouvernement », renchérit Odon Mbo, du mouvement parisien.


La première action des « combattants » a eu lieu à Londres, en 2005. La victime : JB Mpiana, dont les rumbas font danser de Kinshasa à Dakar. Alors qu’il devait se produire dans un cabaret bien connu de la diaspora congolaise, une vingtaine de manifestants en bloque l’accès. « Il y a eu une bagarre, ce qui a rameuté la police, mais nous étions très satisfaits : le concert n’a pas eu lieu », jubile Jean-René Lumumba Yoto.


Depuis, le mouvement a fait des petits, la méthode s’exporte partout en Europe. En 2008, Koffi Olomidé n’a pu se produire à Londres ; en 2009, à Bruxelles, ce fut au tour de Tshala Muana, et de JB Mpiana en 2010. Werrason et Papa Wemba à Paris en janvier… Toutes les stars en font les frais : Tshala Muana ? « Ses danseuses sont obscènes ». Koffi Olomidé, Férré Gola ? « Ils ont chanté les louanges d’hommes politiques véreux. » Papa Wemba ? « Il a soutenu Joseph Kabila aux élections de 2006. » Si ce dernier ne s’en défend pas, il ne comprend pas la violence avec laquelle les artistes sont attaqués. « Ils nous accusent de toucher de l’argent du gouvernement, de fermer les yeux sur ce qui se passe au pays. Et pourtant personne ne peut prouver que nous ayons touché quoi que ce soit. Les artistes vivent de leurs prestations musicales. Il faut arrêter de voir la corruption partout. Nous ne faisons que notre travail », argumente Papa Wemba, tout en priant pour que bientôt tout rentre dans l’ordre.


Si les Bana Congo sont persuadés de faire l’unanimité, un rapide sondage dans la communauté révèle que celle-ci est très divisée sur la question. « Autant on peut comprendre leurs revendications, autant les méthodes qu’ils utilisent sont ridicules », s’indigne Armand, un jeune étudiant congolais de Paris qui avait fait le déplacement pour le concert de Fally Ipupa. « Ils prennent la culture en otage », renchérit son ami. Du côté des promoteurs du spectacle, la liste des récriminations est longue comme le bras et cela ne sera pas sans conséquences pour les artistes.

 

« Les combattants ont caillassé le car des musiciens, ils s’en sont pris physiquement aux gens qui sont venus, en crachant sur eux ou en les molestant », relate-t-on chez Meganet Productions, le promoteur du spectacle de Fally Ipupa. « Les tournées européennes et mêmes américaines de tous les artistes congolais sont compromises, parce que aucune assurance ne couvre ce genre de dégâts. » Sans vouloir communiquer le montant exact des pertes, chez Meganet Productions, on glisse qu’elles se chiffrent « à cinq zéros », rien que pour le Zénith du 12 mars.


Mais les Bana Congo n’en ont cure. Les vidéos de toutes les actions sont postées sur le Net et Odon Mbo se plaît à rêver à une révolution arabe… subsaharienne : « Maintenant, les gens du pays voient que la révolution est en marche. J’espère que cela va les pousser à battre le pavé très très vite. » Et si ce n’est pas le cas, les combattants pensent déjà à une autre action : suspendre tous leurs transferts d’argent vers le pays de Joseph Kabila.

(Jeune Afrique)

Freddy MULONGO : L’homme à la plume d’or avec une diction mesurée et caustique…

$
0
0

Créé le 14 -04-2011 à 01h00 | AFRIQUE REDACTION | REDACTEUR EN CHEF : ROGER BONGOS | SITE PANAFRICAIN |  ACTUALITE | RDC | Mis à jour le jeudi 14 -04-2011 00h05 | AFRIQUE REDACTION  PAR : ROGER BONGOS

FRDDY-MULONGO.JPG

Freddy MULONGO ( Réveil-FM International )

 

 

Je reprends la maxime utilisée par Freddy MULONGO dans son livre " Les 10 questions ". « Les hommes font l’histoire, mais ne savent pas l’histoire qu’ils font » François Furet dans Penser la Révolution française, Gallimard, Paris, 1978. »

Ce qui se passe actuellement est une obscure complexité des problèmes de la République Démocratique du Congo ne l’est plus quand on a lu les articles et dossiers préparés comme un grand spécialiste sur la problématique de ce pays et de la sous région par Freddy MULONGO de Réveil-FM.


Cette fièvre de la plume l’a pris déjà à la Fac, il était pour la France membre de  l'équipe de rédaction de la revue théologique "Hokhma", publié en Suisse.  Son premier essai  "Le Souffle de la Liberté" est publié aux Editions La Bruyères en 1992, avec un écho retentissant sur ce merveilleux livre. La chance lui sourit, il est invité par José Arthur pour France Inter au Fouquet's.


Enfant de la génération Mitterrand, le Tonton qui a bercé nos rêves aujourd’hui partis en fumée. Mais il restera résolument attaché à la pensée éclairante de cet homme d’Etat. Il s’est senti dans cet élan, un vrai produit de la libération des ondes suite aux discours tonitruant de ce grand Président.


Comme il le dit lui-même, il est l’enfant des radios libres!  Cette liberté qui Pendant dix ans l’a poussé à animer des émissions dans plusieurs radios à Paris: Fréquence protestante, TSF, Fréquences libres etc… 

 

En 1999 lors de l'implantation de Réveil-FM à Kinshasa, il n'y avait que 10 communautaires (radios) dans toute la RDC. En 2001 lorsqu’il a été élu président pour les radios associatives et communautaires, face à l'autoritarisme successivement des ministres caporaux : Didier MUMENDI, Dominique SAKOMBI Inongo, KIKAYA Bin, Henri MOVA, il a toujours gardé le cap en étant un défenseur acharné des radios de proximités. Il laissa une emprunte indélébile que nul ne peut ignorer…


A son départ en mars  2007, contre mauvaise fortune bon cœur et la mort dans l’âme, il y avait plus de 253 radios. Un excellent travail laissé derrière lui, et de ce fait, la RDC  battait le record que détenait l'Afrique du Sud.


Avec la fourberie de modeste MUTINGA, malgré ses coups tordus et peaux de bananes, il mettra K.O ce mammouth de la Haute Autorité des Médias, comme un matador ferait avec un taureau de pure race.


 C'est Réveil-FM qui a révélé que ce fossoyeur de la République et roublard était un corrompu et qu'il roulait pour Joseph Kabila (Nintendo, nom de code donné par le service secret un pays occidental suite à son attachement aux jeux vidéos).


Ce même patron de Potentiel, thuriféraire et lèche bottes, annulera un débat démocratique et constitutionnel après avoir empoché 400 mille dollars de Joseph Kabila. Les faits ne nous ont jamais démentis dit-il ! Modeste Mutinga est au Sénat pour le compte de Joseph…


Et lorsqu’il apprendra que j’étais agressé à la gare du Nord sans hésiter, il prendra sa plume pour dénoncer cette bavure des sbires et tontons macoutes de Myra NDJOKU. Son attachement à la liberté d'expression lui fait bondir et secoue le cocotier pour ameuter tout le monde. Ce chevalier de la plume libre dira en aparté, il donnera sa vie comme il a toujours fait pour défendre la liberté de la presse, quelque soit les individus et des cas.


Il concluant en disant mordicus, lorsqu'un confrère est agressé, je n'attends pas une commission rogatoire ni une commission d'enquête pour se prononcer. On se rend compte à cheque fois sur son blog (Réveil-FM) qui a fait ses petits avec REVEIL-FM INTERNATIONAL et la voix de l’AFRIQUE, de la pertinence de son travail citoyen d’activiste.


Pour histoire, en 2007, le journal Humanité dimanche titrait : Freddy Mulongo, le rebelle des Ondes. Puisque depuis la fête de l’Huma, Freddy Mulongo avec Réveil-FM émettiez en ondes courtes couvrant l’Afrique. Un coup de génie propre à lui !


Aujourd’hui comme toujours d’ailleurs, son leitmotive,  c’est de mettre hors d’état de nuire aux mangecrâtes ventripotents Joséphistes comme il aime le dire. Son travail abattu depuis son installation en France est colossal. Je suis de ceux qui extraient la substance de ses articles pour en faire mon histoire. Mon succès actuel est en partie l’œuvre de ce brillant Journaliste reconnu par ses pairs de son sérieux.


Ce n’est que par son propre raisonnement que l’homme peut arriver aux mêmes conclusions que les grands penseurs qui l’ont précédé, et, pour cette raison, ses recherches doivent être, pour lui, un encouragement, car, seules, les limites de la pensée peuvent l’empêcher de surpasser ces penseurs. Nul homme n’est grand de manière inhérente. C’est seulement l’exercice de ses facultés qui le rend ainsi. Il n’était pas écrit que Socrate et Aristote seraient ce qu’ils furent : ils le devinrent…


 

 

Roger BONGOS 


Vers un seul logo pour l’Opposition Vuemba : « Tshisekedi a le droit légitime d’être candidat ! »

$
0
0

 

Créé le 14 -04-2011 à 01h00 | AFRIQUE REDACTION | REDACTEUR EN CHEF : ROGER BONGOS | SITE PANAFRICAIN |  ACTUALITE | RDC | Mis à jour le jeudi 14 -04-2011 12 h05 | AFRIQUE REDACTION  PAR : LA PROSPERITE

Un candidat commun à la Présidence de la République et des candidatures communes à tous les niveaux des scrutins pour la grande famille de l’Opposition ne relève pas d’une utopie. L’Honorable Député Jean-Claude Vuemba, élu de Kasangulu, dans la province du Bas-Congo, l’a fait savoir hier mercredi, 13 avril 2011, au cours d’un échange avec un fin limier de La Prospérité. Patriote, homme qui tient à l’avancement de son pays, Jean-Claude Vuemba n’est pas allé par le dos de la cuillère, pour reconnaître la démarche menée successivement par

Vital Kamerhe et Clément Kanku Bukasa. « Je ne me sens aucunement frustré, bien que je sois l’initiateur », a-t-il précisé. Et d’ajouter que cela me conforte, parce que les rencontres à travers plusieurs groupes élargissent les réflexions et précèdent l’action. Le tout, a-t-il conclu sur ce chapitre, c’est pour aller aux élections avec un seul logo de l’Opposition. De la situation générale et lapidaire du pays, le Président National du MPCR a noté que le climat semble apaisé, mais de nature à provoquer des soubresauts à tout moment, en raison des injustices sociales et autres attitudes de la Majorité qui bloque les activités de l’Opposition.

 

Des élections, Jean-Claude Vuemba est resté de marbre. « Les congolais s’y préparent pour sanctionner ceux qui ont miroité le bonheur aux Congolais à travers des projets chimériques. De la CENI et du calendrier électoral, l’élu de Kasangulu attend que soient organisées, dans le délai constitutionnel, les élections. Sinon, a-t-il prévenu, il faudrait dégager des responsabilités tant des institutions que des individus. Cependant, il a promis de se prononcer, le moment venu, sur le calendrier électoral. A propos de la loi électorale, il dénonce l’exclusion et la discrimination quant à la caution dont il juge le montant exagéré. Homme au sens critique, il en appelle à l’attention du Gouvernement pour que les Congolais de la diaspora participent au processus de légitimation des dirigeants du pays. A ce sujet, il affirme que rien ne peut s’y opposer ; encore que les passeports biométriques sont disponibles au Ministère des Affaires étrangères et dans les Ambassades. Lisez cette interview !!!

 

Elle décortique l’ensemble de questions intéressant l’avenir du processus électoral dont la première date est avancée pour le 27 novembre prochain. La Pros : M. Jean-Claude Vuemba, quel regard lapidaire portez-vous sur la situation social et économique du pays ? JC Vuemba : La situation politique et sociale du pays semble être apaisée. Mais, le fond nous fait craindre un risque d’explosion un jour. Simplement parce que la crise sociale, économique que subit la population congolaise dépasse tout entendement. Ainsi, l’injustice qui caractérise le pays n’est guère pour un climat serein. Plus grave, c’est quand les partis politiques de la majorité au pouvoir communient avec leurs bases sans que l’Exécutif du pays nous bassine le problème sécuritaire ou d’autorisation. Mais, quand c’est la grande famille politique de l’Opposition qui entend vulgariser son projet avec la population congolaise, tous les stades, toutes les salles et les endroits publics sont refusés. Hélas ! A un moment donné, nous ne laisserons pas faire. Le pays appartient à tout le monde. La Pros : Que pensez-vous de la préparation des congolais aux prochaines élections ? JC V : Le quinquennat qui se termine avait germé une espérance après les élections parce que la légitimité a été reconnue à un camp, l’AMP. Mais, par manque de programme établi, ses membres se sont retrouvés aux affaires sans un projet de société préalablement étudié en profondeur. Rappelez-vous, au commencement Kabila est venu avec le quinquennat du social, puis les cinq chantiers, les portes de la prison sont ouvertes et maintenant, c’est la tolérance zéro, un, deux etc. Pourtant, le jeu de la démocratie n’est légitime que quand le peuple sanctionne l’équipe dirigeante, le cas échéant, renouvelle la confiance aux sortants. Sauvons l’impatience et la gourmandise que notre population attend pour aller aux élections, et faire le bon choix. La Pros : Et, pourtant le calendrier électoral tarde à être publié par la CENI, mais que la diaspora est toujours exclue ? JC V : De toutes les façons, le MPCR a été visité par la CENI comme d’autres partis politiques et plateformes tant de l’Opposition que de la Majorité. Mais, nous nous abstenons à commenter sur l’abstrait. Simplement, parce que nous estimons que le délai constitutionnel n’est pas encore dépassé. Le moment venu, nous aviserons. Mais, il ne serait pas de bon temps de faire avaler à la population congolaise les charges qui ne sont pas les siennes. C’est-à-dire, que le Gouvernement de la 3ème République ne doit pas culpabiliser le peuple congolais. Dans le cas échéant, la responsabilité institutionnelle doit être connue ainsi que les responsabilités individuelles établies pour que l’on sache, quatre ans après, pourquoi le Gouvernement ne s’y est pas pris d’avance pour reconduire l’échec et la réussite de sa légitimité. S’agissant de la diaspora, il faut reconnaître qu’aujourd’hui, avec les passeports biométriques qui sont au Ministère des Affaires étrangères et dans les Ambassades, il est important d’associer les congolais de la diaspora pour qu’ils soient, eux aussi, sources de la légitimité des dirigeants politiques congolais. Les exclure risque d’aggraver leur distance face aux institutions de la République. Il sera judicieux et je m’attellerais de faire un amendement pour que les Congolais de la diaspora soient recensés comme des nationaux. Car, il est inadmissible que le recensement ne puisse se faire dans ce pays. Dans d’autres pays africains, la diaspora est associée. Pourquoi pas au Congo ? Voilà pourquoi la réponse doit être limpide face à ce groupe de pression qui se trouve en Europe, en Amérique et en Afrique. La Pros : Etes-vous prêts pour la petite transition ? JC V : Je ne suis pas partisan de la culture de compromission, parce que le consentement inadapté d’une aventure non institutionnelle est un pari dangereux pour un pays comme le nôtre, qui a légitimé les institutions de la 3ème République. La Pros : D’après vous, après le 6 décembre, c’est le chaos ? JC V : Cela va de soi. Non, il ne faut pas utiliser le mot chaos. Il est plutôt important que le Gouvernement, au travers de son instrument technique, la CENI, puisse éviter le flou de l’incertitude relatif à un pseudo chaos. Que l’on organise les élections à temps. C’est un préalable. L’on doit savoir quelles sont les institutions qui ont failli et aussi établir les responsabilités individuelles. La Pros : Que pensez-vous de la loi électorale et de la caution y envisagée ? JC V : Il faut savoir que la proposition de la loi électorale présentée par notre collègue Célestin Tunda ya Kasende est un plagiat de la loi électorale de 2006. Voilà pourquoi la grande majorité des Députés de la Majorité ont rejoint l’Opposition sur l’inexactitude de cette loi. Elle doit être revisitée. Ainsi, nous avons voulu alléger la tâche, que d’un débat stérile, l’on ramène la loi de 2006, les amendements prévus et les articles révisés par la Constitution. Quant à la caution, je ne conçois pas le sacerdoce d’un leader d’opinion comme une charge financière. C’est-à-dire, que la chance doit être donnée à tous les congolais qui se sentent prêts à donner de leur vie pour l’épanouissement de notre pays. Evitons l’exclusion et surtout la discrimination négative financière, en particulier pour les femmes politiques qui se buteront devant cet iceberg financier. 100.000 dollars américains pour un candidat Président de la République est tout simplement exagéré et peu sérieux et farfelu. On aurait du réfléchir comme ça se passe ailleurs, la signature des Députés nationaux, provinciaux et des sénateurs. On peut bien avoir un projet pour la RD Congo et ne pas avoir cette somme. Quant à 5.000 dollars américains, le MPCR entend aligner plus de 250 députés. Comment avoir cet attrait des députés pour remplir les conditions de validation des candidats ? Nous revenons à l’époque antique où il faut être riche pour faire la politique. Ce qui est pourtant contraire à la pratique de la démocratie qui commence à la base. Avec ça, ne soyons pas surpris d’avoir des députés ‘‘bidons’’ qui ne répondent que oui pour 80 % et 20 % pour le contre. La Pros : Quid du programme commun de l’Opposition. JC Vuemba n’est-il pas frustré face à la démarche de Kamerhe et Clément Kanku ? Que dire de l’auto désignation de Tshisekedi comme candidat unique de l’Opposition ? JC V : J’en suis l’initiateur après moult réflexions et voyages à l’étranger. Sinon, l’impasse est persistante, parce que l’identification et la clarification qui fait le premier palier de tout rassemblement pose problème à certains leaders des partis politiques. Quant à Etienne Tshisekedi, il a le droit légitime d’être candidat et de vouloir que l’Opposition soit derrière lui. Mais, le tout, dans un environnement politique qui doit unir l’Opposition. D’ailleurs, il s’y emploie au regard de la participation de l’UDPS à la grande famille de l’Opposition. C’est ici l’occasion de souligner que l’abondance ne nuit pas quand elle est sincère. Le Président Kamerhe de l’UNC et le Coordonnateur Clément Kanku Bukasa de l’UN ne sont nullement en déphasage avec Jean-Claude Vuemba. La réflexion à travers ce projet ne concorde pas par rapport au projet que je mène depuis un certain temps. Mais, une rencontre à travers plusieurs groupes qui unissent l’Opposition serait une bonne chose pour que la réflexion puisse s’élargir et précéder l’action. Par ailleurs, je ne suis pas frustré parce que je suis un patriote, un homme qui aime son pays et connaît les sacrifices suprêmes pour que le Congo aille de l’avant. Le tout, c’est simplement que la grande famille de l’Opposition ait un candidat commun à la présidence de la République et des candidatures communes à tous les niveaux des scrutins. La Pros : N’est-ce pas là une utopie ? JC V : Savez-vous, un adage dit que : « Qui ne risque rien, n’a rien ». D’ailleurs, vous devez aussi savoir que les saintes écritures soulignent que seul Dieu connaît le destin. La Pros : Avez-vous une leçon à tirer de la situation en Côte d’Ivoire ? JC V : L’arrestation humiliante de Gbagbo ne doit pas servir de casus belli. La tradition bantoue et africaine interdise l’humiliation d’un Chef. Mais, quand l’obstination négative et l’égoïsme politique dépassent tout entendement, hélas ! Le ridicule apparaît. Soyons respectueux de vote de nos populations. Propos recueillis par Ghislain Lubula

La Pros. 

Kinshasa : Un étudiant de l’UPC meurt après une partie de barbecue

$
0
0

 

Créé le 14 -04-2011 à 01h00 | AFRIQUE REDACTION | REDACTEUR EN CHEF : ROGER BONGOS | SITE PANAFRICAIN |  ACTUALITE | RDC | Mis à jour le jeudi 14 -04-2011 12h05 | AFRIQUE REDACTION  PAR : L'AVENIR

Le corps de l’étudiant Grâce Ndilu, de l’Université Protestante au Congo, UPC en sigle, a été retrouvé dernièrement sans vie, tard dans la nuit, aux environs de l’avenue Haut Commandement dans la commune de la Gombe.



L’on rapporte qu’il a passé une journée de détente en barbecue avec ses amis dans une résidence privée au quartier Ma Campagne, et des témoins n’ont pas trouvé des traces de traumatismes sur le corps inerte du jeune Grâce Ndilu, abandonné presqu’en tenue d’Adam.

En ce moment, trois de ses amis en fuite après le drame, ont été rattrapés par les services d’enquête de la police spécialisée, ainsi que le propriétaire de la parcelle dotée d’une piscine, ayant servi au drink party. Ils sont sous examen au parquet de la Gombe.

Les mobiles du meurtre sont jusque- là moins élucidés. Même sa famille restreinte en ignore les contours. Son père Martin Ndilu, du Sep Congo, et sa mère Rita , tous inconsolables, s’empressent d’avoir le résultat de l’autopsie de l’Hôpital général et de référence de Kinshasa.

Que l’Etat ouvre l’œil, et le bon, non seulement en ce qui concerne la réglementation, mais aussi le suivi de ces organisations de divertissement public, qui causent de plus en plus désarrois et mort d’hommes dans de nombreuses familles de la capitale. Combien de morts, de noyades ou de meurtres, voire des dépravations des mœurs n’a-t-on pas enregistrés dans différents sites publics ou privés voulus touristiques ?

Franck Ambangito

Foot/JO Londres 2012 : la RDC face au Maroc au deuxième tour

$
0
0

 

Créé le 14 -04-2011 à 01h00 | AFRIQUE REDACTION | REDACTEUR EN CHEF : ROGER BONGOS | SITE PANAFRICAIN |  ACTUALITE | RDC | Mis à jour le jeudi 14 -04-2011 12h05 | AFRIQUE REDACTION  PAR : LES DEPECHES DE BRAZZAVILLE

 

 

La sélection olympique congolaise est sur les traces de l'équipe marocaine de moins de 23 ans après avoir écarté l'équipe du Burkina Faso.
Le secrétaire général de la Confédération africaine de football, Hicham El Amrani, a procédé, le 13 avril, en son siège, au Caire, au tirage au sort du deuxième tour éliminatoire zone Afrique des Jeux olympiques Londres 2012, pour le tournoi de football. Les Léopards espoirs seront opposés aux Lions d'Atlas du Maroc. Le match aller se jouera le week-end des 3, 4 et 5 juin, à Rabat, et le match

retour le week-end des 17, 18 et 19 juin. Le staff technique de la sélection olympique de la RDC -avec le sélectionneur Christian N'Sengi Biembe et ses deux assistants Tovo Mozande et Fanfan Epoma- est donc fixé sur l'adversaire du deuxième tour, le Maroc, tombeur du Mozambique (2-0, 1-2) au tour précédent.

Pour atteindre cette étape des éliminatoires, la sélection olympique a successivement écarté le Tchad par forfait aux préliminaires, et les Étalons du Burkina (battus à domicile et à Kinshasa) au premier tour. Face à Maroc, la partie s'annonce bien plus sérieuse et implique une préparation minutieuse. L'on devra déjà penser à intégrer dans la sélection olympique les meilleurs jeunes joueurs congolais évoluant en Europe. La date de la rencontre est connue plus d'un mois à l'avance. L'on doit déjà s'atteler à l'élaboration du programme de préparation de cette rencontre dès maintenant.

L'on rappelle l'ambition du sélectionneur Christian N'Sengi Biembe, celle de la qualification des Léopards U23 aux Jeux olympiques, pour la première fois dans l'histoire du football congolais.

Outre le match entre les Léopards espoirs de la RDC et les Lions d'Atlas du Maroc, l'Algérie s'opposera à la Zambie ; le Congo Brazzaville fera face au vainqueur du match entre la Côte d'Ivoire et le Libéria ; le Gabon s'expliquera avec le Mali ; le Soudan jouera contre l'Égypte ; le Bénin rencontrera l'Afrique du Sud ; la Tunisie affrontera le Sénégal ; et enfin, la Tanzanie recevra le Nigeria.

Les huit équipes attendues, pour le dernier tour des éliminatoires, pourraient se croiser comme dans un championnat et les trois premiers représenteront l'Afrique aux Jeux olympiques à Londres, en été 2012. Une quatrième place qualificative est possible en cas de victoire en match de barrage avec un représentant de l'Asie le 12 avril 2012, apprend-on.

Élie-Pierre

Accident aérien: tirs croisés entre le gouvernement et la Monusco

$
0
0

 

Créé le 14 -04-2011 à 01h00 | AFRIQUE REDACTION | REDACTEUR EN CHEF : ROGER BONGOS | SITE PANAFRICAIN |  ACTUALITE | RDC | Mis à jour le jeudi 14 -04-2011 12h05 | AFRIQUE REDACTION  PAR : LES DEPECHES DE BRAZZAVILLE

Outre la responsabilité des pilotes, les causes du crash du vol UNO 834 survenu le 4 avril à l'aéroport international de N'djili sont au cœur du débat.
Depuis le crash de l'avion de la Monusco, l'on assiste à un échange peu ordinaire entre certains membres du gouvernement et les responsables de la mission onusienne en RDC. Par médias interposés, les accusations et justifications

ne cessent de fuser au quotidien. La dernière en date a opposé le ministre de la Communication et des médias, Lambert Mende Omalanga, et le porte-parole de la Monusco, Madnodje Mounoubai, autour des causes de cet accident aérien.

À la lumière des premières conclusions de la régie des voies aériennes (RVA), favorable à la thèse d'erreur humaine comme cause principale du crash, le ministre congolais a sévèrement critiqué l'attitude des pilotes du vol UNO 834. Ils devaient, d'après Lambert Mende, s'abstenir d'atterrir après avoir été renseignés sur le mauvais temps par la tour de contrôle de l'aéroport international de N'djili.

Pour sa part, le porte-parole de la Monusco, réfute toute information faisant état d'une attitude suicidaire des pilotes. Au cours du point de presse de la mission onusienne d'hier, il a par ailleurs indiqué que les rapports de la tour de contrôle ne peuvent pas constituer une base pour établir l'origine du crash. Il invite donc les uns et les autres à attendre les conclusions de l'enquête en cours sous la direction des autorités de l'aviation civile de la RDC.

Selon un communiqué des services de la Monusco, une équipe d'experts de l'autorité géorgienne de l'aviation civile participe au processus d'enquête. « Le département d'appui aux missions des Nations unies apporte également son concours par le biais de ses experts en la matière. Les États-Unis d'Amérique et le Canada ont également exprimé leur volonté d'aider », a-t-il ajouté. La Monusco, a révélé Madnodje Mounoubai, exploite 54 appareils avec au moins 38 vols quotidiens soit la plus grande flotte aérienne en RDC. L'accident survenu dernièrement est le premier crash d'un avion de la mission depuis bientôt 12 ans de présence.

L'autre question au centre du débat est en rapport avec l'indemnisation des 33 victimes du crash. La Monusco ne prendra en charge que son propre personnel. Elle se dédouane de toute responsabilité pour les autres victimes alors que la Société nationale d'assurances souhaiterait une procédure non exclusive.

Jules Tambwe Itagali

Photo : le reste de l'avion de la Monusco après le crash

Kasaï-Oriental : des formateurs de la Céni indésirables à Lodja

$
0
0

Créé le 14 -04-2011 à 01h00 | AFRIQUE REDACTION | REDACTEUR EN CHEF : ROGER BONGOS | SITE PANAFRICAIN |  ACTUALITE | RDC | Mis à jour le jeudi 14 -04-2011 12h05 | AFRIQUE REDACTION  PAR : LES DEPECHES DE BRAZZAVILLE

 

 

La population leur reproche d'être à la base du désordre constaté dans l'opération de révision du fichier électoral à travers ce territoire.
Entre l'administrateur du territoire de Lodja et le bureau provincial de la Commission électorale nationale indépendante (Céni)/Kasaï-Oriental, les violons sont loin de s'accorder quant à la conduite de l'opération de révision du fichier électoral.


Huit formateurs provinciaux de la Céni commis à cette tâche dans ce territoire viennent d'être sommés par l'administrateur du territoire de Lodja de quitter sa juridiction d'ici le 14 avril. Albert Nzele reproche à ces agents de la Céni installés dans son territoire, depuis le mois de février, leur refus de collaborer avec les autorités locales. « Ils font tout à leur tête. En plus, ceux qui ont réussi au test n'ont pas été repris et ce, au profit des incompétents. Comme ils refusent de collaborer avec nous, qu'ils rentrent à Mbuji-Mayi, et qu'on nous envoie d'autres », avait-il déclaré.

Selon certaines indiscrétions, la liste de ces formateurs, confectionnée à partir de Kinshasa, serait loin de recueillir l'assentiment des originaires qui estiment avoir des compétences dont la Céni n'a pas tenu compte. De nombreux natifs de Lodja voudraient bien tirer profit de la présence de la Céni dans leur juridiction afin de se faire un peu d'argent. La Céni/Kasaï-Oriental estime, quant à elle, que les techniciens affectés dans ce territoire doivent aller jusqu'à la fin de leur mission. « Il n'est pas question de prêter le flanc à l'administrateur du territoire de Lodja », a martelé le secrétaire exécutif provincial de la Céni pour qui l'administrateur du territoire n'a aucune raison de s'immiscer dans les affaires électorales.

À tout prendre, le climat n'est plus au beau fixe entre les deux parties appelées dorénavant à fumer le calumet de la paix pour sauver le processus électoral dans cette partie du pays. D'où l'appel de la Céni lancé aux autorités provinciales pour faire revenir à la raison l'administrateur du territoire de Lodja.

Rappelons que les formateurs de la Céni dépêchés à Lodja avaient une double mission, assurer la préparation des formateurs territoriaux et superviser l'opération de la révision du fichier électoral.

Alain Diasso


8ème Coupe de la Confédération Bokese qualifié pour le match contre Haras-el-HodoudCréé le 15 -04-2011 à 01h00 | AFRIQUE REDACTION | REDACTEUR EN CHEF : ROGER BONGOS | SITE PANAFRICAIN |&n

$
0
0

 

 

Créé le 15 -04-2011 à 01h00 | AFRIQUE REDACTION | REDACTEUR EN CHEF : ROGER BONGOS | SITE PANAFRICAIN |  ACTUALITE | RDC | Mis à jour le jeudi 15 -04-2011 11h05 | AFRIQUE REDACTION  PAR : LE POTENTIEL

Ce sera avec Gladys Bokese que DCMP ira défier Haras-el-Hodoud à Alexandrie pour les 8èmes de finale aller de la 8ème Coupe de la Confédération.
Une bonne nouvelle pour le Daring Club Motema Pembe (DCMP) avant son match aller des 8èmes de finale de la 8ème Coupe de la Confédération. Le team vert et blanc pourrait aligner son capitaine et défenseur central Gladys Bokese pour le match aller contre Haras-el-Hodoud prévu à Alexandrie le week-end du 22 au 24 avril. La licence du joueur validé par la CAF est parvenue au club en début de semaine.

En instance de transfert à l’étranger, Gladys Bokese n’avait pas été repris sur la première liste d’engagement envoyée à la Confédération africaine de football (CAF). Son nom a été ajouté quelques jours plus tard. Les dirigeants du Daring avaient versé une amende comme l’exigent les règlements de la CAF.

La Conféderation africaine vient donc de réagir favorablement en qualifiant le joueur pour qu’il prenne part à la compétition à partir des huitièmes de finale.

Leader et meneur d’hommes, Gladys Bokese est un élément essentiel dans le dispositif de l’entraîneur Mohamed Nabi Nassredine « Nash ». Le technicien compte beaucoup sur lui. C’est, d’ailleurs, pourquoi il l’a retenu parmi les 19 joueurs qui devront faire le déplacement de la Tunisie pour la préparation du match contre Hars-el-Hodoud.

DCMP EN TUNISIE

Comme nous l’avons annoncé, le Daring a quitté Kinshaa dans la nuit d’hier jeudi au vendredi en partance pour la Tunisie. L’équipe va se retirer à Sousse pour préparer dans les meilleures conditions cette première confrontation contre la formation égyptienne. L’équipe a voyagé sans Bobo Ungenda et Tusilu Bazola retenus dans la sélection olympique qui dispute le samedi 16 avril un match contre le Gabon dans le cadre des éliminatoires des Jeux africains. Les deux joueurs doivent rejoindre le groupe en Tunisie après cette explication contre les Panthères du Gabon.

Le Daring va installer sa base à l’hôtel El Kantaoui. Il est prévu que l’équipe livre un match amical contre l’Etoile de Sahel. L’entraîneur Nash veut profiter de ce stage pour mettre en place la tactique avec laquelle il entend aborder ce match. Le travail sera essentiellement basé sur les mises en place tactique. La ville de Sousse offre surtout les conditions proches d’Alexandrie, ville qui va accueillir le match aller contre Haras-el-Hodoud. Le déplacement pour l’Egypte devra intervenir à trois jours du match. Le Daring va transiter par le Caire avant de rejoindre Alexandrie par avion.

COUP DE TONNERRE AU MLC Muamba entame une révolution de Palais

$
0
0

 

Créé le 15 -04-2011 à 01h00 | AFRIQUE REDACTION | REDACTEUR EN CHEF : ROGER BONGOS | SITE PANAFRICAIN |  ACTUALITE | RDC | Mis à jour le jeudi 15 -04-2011 11h05 | AFRIQUE REDACTION  PAR : AFRICANEWS

 

S'il avait réussi à broyer tout celui qui osait lui tenir tête, le chairman emprisonné du MLC devra cette fois-ci apprendre à faire avec la redoutable pugnacité de son second, qui affirme s'inscrire dans la logique de se battre à l'interne et se sauver dans l'intérêt général.

Si ça n'est pas encore un tremblement de terre au MLC, on n'en est pas loin. Après sn coup de gueule sur les antennes de RFI où il s'est permis de critiquer ouvertement Bemba, l'accusant d'être à la base du climat de morosité au sein du parti, le secrétaire générai du MLC, François Muamba Tshishimbi a quasiment décidé d'affronter son mentor. Comptant sur le nombre de ceux qui le soutiennent et les statuts du parti, il envisage une révolution de Palais. Les événements de ces derniers jours ont précipité les choses: mémo adressé au même Muamba, signé par une vingtaine de députés et sénateurs du MLC revendiquant la convocation du congrès du parti en vue de la désignation, à tous les niveaux, des candidats aux prochaines élections, confirmé dans un récent communiqué rendu public le 10avril à Kinshasa et dont la paternité est attribué à Muamba, réaction musclée doublée de diabolisation de Muamba par le duo Adam Bombole-Jean Lucien Busa, son interdiction d'accès au siège du parti d'où il avait déjà évacué tous ses effets … Le SG a décidé de se battre. 

Muamba l'a compris. D'avoir, nonobstant sa réputation de Bembiste irréductible, essuyé les critiques de ses camarades Bombole et Busa était un signe évident: il était poussé à l'exclusion. Mais revigoré par l'appui des signataires du mémo après une concertation commune, il a opté pour une lutte interne, il ne fera jamais comme Olivier Kamitatu, Lunda Bululu.., ou José Endundo qu'il dit s'être sauvés seuls. Lui a juré de se sauver dans l'intérêt du groupe. Muamba a rompu son silence jeudi 14 avril2011.

S'il s'est jusque-là tenu à l'écart laissant les premiers rôles aux signataires du mémo par lequel une crise interne s'est installée au MLC, le SG s'est confié à AfricaNews lors d'une conversation téléphonique de près de 11 minutes, après son intervention dans les médias internationaux sur le même sujet. C'est un coup de tonnerre. «Je me suis entretenu avec RFI et La Voix de l'Amérique pour expliquer qu'il y a une situation de crise interne. Le parti traverse une Zone forte turbulence. J'ai expliqué que deux tendances s'affrontent actuellement.

Il y u d'une part ceux qui estiment que le président Bemba est empêché et ne peut pas se porter candidat président de la République et, de l'autre, ceux qui pensent que, la situation ne peut perdurer, qu'il faille convoquer le congrès en vue de la désignation, à tous les niveaux, des nos candidats aux prochaines élections», a fait savoir Muamba. Le SG sait que la tâche n'est pas aisée. II en a eu l'illustration quand le duo Bombole et Busa s'en est pris à lui lors d'une manifestation publique à Kinshasa. Mais Muamba ne s'est pas laissé impressionner ni intimider.

Sur la scène depuis de 30 ans

Il a même eu entretien avec les signataires du mémo qui lui ont confirmé leur soutien, réaffirmé leur position dans un communiqué de' presse publié le 10 avril, rappelant les revendications contenues dans le leur mémo sont réelles et appellent une réponse appropriée. Celte détermination donne du baume au cœur de Muamba. Prié de dire la position qu'il prendrait s'il ne se faisait pas entendre, Muamba a eu cette réponse: «Je veux prendre mes responsabilités. Je ne resterais pas sans réaction. Vous n'allez pas demander à ces nombreux signataires du mémo, des élus, représentant chacun leur base éparpillée à travers' tout le pays de lâcher prise. Qui va donc accepter que le MLC, la deuxième force politique du pays, s'enlise après tant d'années de durs labeurs?» A regarder de près, le mémo n'est pas signé par des menus fretins.  C'est une affaire de gros bras du MLC. Parmi eux, Albert Mpeti, Alex Kande, Elvis Mutin.., et Dominique Kabengele.  Concrètement, Muamba écarte toute idée de sa démission du MLC, parti pour lequel il dit s'être sacrifié.

Son plan est de faire triompher à l'interne le combat de sa légion. Il s'en est expliqué: « Quand on quitte, ça veut dire qu'on a fui ses responsabilités. Voyez autour de moi et comptez le nombre de ceux qui partagent ma thèse. Je vais me battre car aujourd'hui, la vraie question est de savoir qui veulent continuer avec ce régime et avec qui ils vont continuer à le faire. Je ne suis pas avec ceux qui envisagent le suicide collectif ». Très serein, Muamba croit à ses chances de faire aboutir son combat. Ses atouts ?: «Mon combat pour le Congo a une antériorité. Je suis présent sur la scène depuis plus de 30 ans. Contrairement aux anciens camarades qui avaient quitté le navire pour se sauver seul, je me considère comme celui qui en se sauvant, se sauvé dans l'intérêt du groupe et pour l'intérêt général».

En clair, Muamba prévoit de se sauver au sein même du MLC. Ça s'appelle révolution de Palais.

                                                                              Achille Kadima Mulamba

La « dépouille » du MLC livrée à Tshisekedi et Kamerhe

$
0
0

 

Créé le 15 -04-2011 à 01h00 | AFRIQUE REDACTION | REDACTEUR EN CHEF : ROGER BONGOS | SITE PANAFRICAIN |  ACTUALITE | RDC | Mis à jour le jeudi 15 -04-2011 11h05 | AFRIQUE REDACTION  PAR : LE CLIMAT TEMPERE

 

Au MLC de Jean Pierre Bemba, l'air est devenu irrespirable. Alors que toutes les autres formations politiques s'attèlent à bâtir des stratégies pour la prochaine campagne électorale, au MLC, deuxième parti politique sur l'échiquier national, l'heure est à une « ivoirisation » du parti.
En public, les caciques de ce parti parlent d'une petite crise interne, mais dans les salons de la ville haute, résonnent déjà des cliquetis d'armes, prélude à unes véritable guerre des tranchées entre les deux factions antagonistes qui ne demandent désormais qu'à en découdre.

La crise qui couvait déjà depuis bien longtemps a éclaté il y a quelques jours. Tout semble être parti du dimanche 10 avril denier, quand François Mwamba, secrétaire général du parti, assumant l'intérim du président national, Jean Pierre Bemba, reçoit un groupe d'élus et hauts cadres du MLC, signataires d'un mémo à lui destiné. Ce texte enjoint au secrétaire général de prendre ses responsabilités, de tirer les conséquences de l'empêchement du président national et de convoquer le colloque des co-fondateurs pour enfin parvenir à la convocation du Congrès du parti, seul organe habilité à endosser les candidatures aux différents scrutins à venir.

Il se raconte dans la ville que François serait en réalité le commanditaire de ce fameux mémo, qui devait lui servir de prétexte pour agir et faire bouger les choses. Il se dit que le secrétaire général du parti aurait eu vent, quelques semaines avant, de l'intention de son président Jean Pierre Bemba, de se présenter comme le seul candidat du MLC à l'élection présidentielle, bien qu'embastillé dans une cellule de la CPI. François aurait ainsi tenté un passage en force pour se faire désigner comme candidat à l'élection présidentielle par un Congrès acquis à sa cause, et qui aurait art préalable constaté l'incapacité de Jean Pierre Bemba à postuler.

Entre Tshisekedi et Kamerhe

D'autres analystes estiment que ce qui se passe au MLC est l'implosion d'un parti qui, en l'absence de son chef charismatique, a perdu ses repères, et voit se déchainer toutes les forces centrifuges. En soulevant une partie de cadres du MLC acquis à sa cause, François Mwamba, qui semble ne plus croire à la pérennité de son propre parti, toujours dirigé à partir de la Haye, cherchait un bon motif pour prendre définitivement ses distances d'un parti où tout le monde convient, il n'a jamais su véritablement s'imposer comme le dauphin tout désigné de Bemba.

Pendant toutes ces années de conduite du parti, en l'absence de Bemba, François n'aura jamais été qu'un secrétaire général, et pas un président ad intérim, Il n'a jamais su imposer un leadership propre. Il a toujours travaillé sous l'ombre d'un Bemba absent. C'est ce dernier qui a toujours été le preneur de décision. Bemba est toujours là. Effectivement, quelques heures après, une autre faction du parti, conduite par l'Honorable Adam Bombole, obéissant sans doute à Un mot d'ordre venu de la Haye, dénonçait l'initiative des pétitionnaires d'obédience Mwamba. Cette faction là clamait haut et fort que Jean Pierre Bemba restait le seul candidat du parti à la prochaine élection présidentielle. En fait, s'extériorise ici un combat toujours latent: pour l'aile du MLC représentée par les cadres élus de l'Equateur, il ne peut être question de confier les rênes du parti à un ressortissant de l'espace kasaïen. Cette aile dure soupçonne en effet François Mwamba d'avoir des penchants pour le leader de l'UDPS, Etienne Tshisekedi. L'on sait que le secrétaire du MLC est un ancien lieutenant de Tshisekedi dont il représenta même le parti en Europe. Beaucoup d'amis du secrétaire général du MLC n'hésitent plus à lui conseiller de penser à son avenir politique. On rappelle que Bemba a à ce point veillé à ne pas accorder à François Mwamba la chance de s'imposer qu'il a préféré confier les destinées de sa plateforme « Union pour la Nation » à Clément Kanku, un allié au MLC. Au point où en sont les choses, il faut à François Mwamba beaucoup de réalisme, analysent certains, car dans son fief de Kabeya Kamwanga, François a besoin du soutien du patriarche des lieux, Etienne Tshisekedi, pour se faire élire à la députation. Voilà pourquoi, la carte MLC brouillée, on lui prête maintenant l'intention de créer sa propre formation politique qui serait en fait un satellite de l'UDPS.

Soupçons, accusations de trahison, suspicions, ainsi va la vie ces derniers temps au sein du MLC. Adam Bombole lui-même, malgré ses proclamations de fidélité répétées, est loin d'être à l'abri de la suspicion générale qui atteint lés cadres du parti. Lui, on l'accuse d'avoir des sympathies très prononcées pour le leader de l'UNC, Vital Kamerhe, à qui il chercherait à vendre son morceau du MLC, en guise de dot. Il n'est pas jusqu'au bien nommé Fidèle Babala, pourtant connu comme un inconditionnel de Bemba, qui ne se trouve pointé du doigt. Certains prédisent que lui n'attendrait que le moment propice pour rejoindre corps et biens les rangs de l'UNC de son grand ami Vital Kamerhe.

                                                                                                     Otis Basunga 

L'UNC de Vital Kamerhe victime de manœuvres d'intimidation et de brutalités policières à l'intérieur du pays

$
0
0

 

Créé le 15 -04-2011 à 01h00 | AFRIQUE REDACTION | REDACTEUR EN CHEF : ROGER BONGOS | SITE PANAFRICAIN |  ACTUALITE | RDC | Mis à jour le jeudi 15 -04-2011 11h05 | AFRIQUE REDACTION  PAR : LECLIMAT TEMPERE

L'UNC/Fédération Belgique annonce qu' « en date du 8 avril 2011, l'Honorable Aimé Boji, député élu de la circonscription de Walungu (Sud-Kivu) et conseiller financier du président national de l'Union pour la Nation Congolaise de Vital Kamerhe, et la délégation qui l'accompagnait ont été sauvagement agressés par des éléments de la Police Nationale Congolaise dans la localité de Shabunda, dans la Province du Sud-Kivu.»



Dans un communiqué parvenu à notre journal, l'UNC/Fédération Belgique indique que cette expédition punitive, dirigée par un certain colonel Kayumba, était préméditée. Elle s'est soldée par le vol de 5000,00 dollars US en liquide ainsi que la confiscation de tous les appareils de télécommunication de la délégation. « Plus grave et inqualifiable est le sort humiliant qui a été réservé aux femmes militantes de notre parti qui étaient présentes. Actes odieux et pratiques barbares qui n'honorent ni leurs auteurs ni leurs donneurs d'ordre, car ils mettent en périt les fondements même de la démocratie et l'instauration d'un Etat de droit digne de ce nom dans notre pays», constate l'UNC.

Le parti cher à Vital Kamerhe rappelle que l'intolérance sous toutes ses formes et les actes d'intimidation à l'endroit des membres de I Opposition sont inadmissibles et doivent être combattus, condamnés et lourdement sanctionnés par les pouvoirs publics....

L'UNC attire l'attention des Autorités congolaises sur les graves dangers qu'elles font courir au processus électoral en ne prenant pas en compte les aspirations profondes de nos concitoyens et en exposant inutilement les membres de l'opposition à des opérations de répression menées par les forces du statu quo hostiles et réfractaires à tout débat démocratique.

L'UNC menacée également à Kasongo

Juvénal Kabuende, coordonateur provincial de l'UNC pour le Maniema était annoncé à Kasongo lundi... La population de Kasongo était toute mobilisée pour accueillir son hôte et sa délégation composée de deux autres cadres de l'UNC. Mais, durant presque toute la journée, indique-t-on, la police s'agitait toujours pour empêcher la population de se rendre à l'aéroport pour l'accueil. C'était compter sans la détermination de cette population acquise, au changement qui a fini par gagner l'aéroport. C'est vers 14h15 locales que ces cadres de I'UNC ont foulé le sol de Kasongo. Hommes, femmes, enfants, taxi-motos, cyclistes étaient présents. Le cortège s'est donc ébranlé pour faire une entrée triomphale dans la ville. Mais au niveau de la cathédrale de Kasongo, la même police a commencé à tirer en l'air et en désordre, avec comme objectif de disperser les militants. L'on a enregistré deux blessés graves. Mais le cortège a continué son chemin. A la hauteur du siège du PPRD, les militants de ce parti se sont mis à caillasser le cortège. Cette provocation a dégénéré en échauffourées. Cinq motos et 4 vélos des membres de l'UNC ont été, saisis et plusieurs membres arrêtés par la police. Les cadres de l'UNC en séjour à Kasongo sont toujours menacés d'arrestation par les autorités militaires de la place. L'UNC cite le capitaine Menda, le colonel Kalala et le colonel Kiambe qui ne cachent pas leur parti pris, au lieu de traiter tous les partis politiques sur pied d'égalité. Ces autorités accusent les cadres de l'UNC de n'avoir pas respecté les consignes du conseil de sécurité de la province. Ces consignes, dit- on à l'UNC, consistaient à pas brandir le drapeau de l'UNC dans la ville de Kasongo. L'on rappelle pourtant que lors de l'arrivé d'Evariste Boshab, secrétaire général du PPRD, en février dernier, l'on a vu même les écoles obligées de fermer et les élèves être installés de force au bord de la route en uniforme pour accueillir la délégation du PPRD !

Pour l'UNC, il est clair que l'on est insidieusement en train de retourner à la période du parti unique. D'où la nécessité de changer les choses, conclut-on.

RD Congo / Il faut renforcer le projet de loi visant à traduire en justice les auteurs de crimes de guerre

$
0
0

 

Créé le 15 -04-2011 à 01h00 | AFRIQUE REDACTION | REDACTEUR EN CHEF : ROGER BONGOS | SITE PANAFRICAIN |  ACTUALITE | RDC | Mis à jour le jeudi 15 -04-2011 11h05 | AFRIQUE REDACTION  PAR : AFRIQUE REDACTION

 

RDC-Ituri-Bunia2003-3.jpg

 

RD Congo / Il faut renforcer le projet de loi visant à traduire en justice les auteurs de crimes de guerre / La conférence de Goma a abouti à plusieurs propositions relatives au projet de loi portant création d’une cour spécialisée mixte
KINSHASA, République démocratique du Congo (RDC), 15 avril 2011/African Press Organization (APO)/ — Le gouvernement congolais devrait revoir et renforcer le projet de loi portant création d’une cour spécialisée mixte nationale et internationale qui permettra de traduire en justice les auteurs de graves violations des droits humains, ont déclaré aujourd’hui Human Rights Watch et la Coalition congolaise pour la justice transitionnelle (CCJT). Plusieurs recommandations portant sur l’amélioration du projet de loi, ainsi qu’un plan de soutien du travail de la cour, ont été le fruit d’un effort conjoint de hauts fonctionnaires et de représentants de la société civile congolaise et internationale, réunis du 6 au 8 avril à Goma, au Nord Kivu.

Human Rights Watch et la CCJT ont parrainé la conférence de Goma, dont l’objectif était de discuter d’améliorations possibles au projet de loi du gouvernement congolais pour établir une cour spécialisée mixte au Congo afin de juger les crimes de guerre, les crimes contre l’humanité et d’autres graves atteintes aux droits humains commises sur le sol congolais depuis 1990. Cette cour mixte sera une juridiction nationale avec un degré d’implication internationale.

« La création d’une cour mixte peut aider à briser le cercle vicieux de violations et d’impunité en République démocratique du Congo », a déclaré Géraldine Mattioli-Zeltner, chargée de plaidoyer auprès du programme Justice internationale à Human Right Watch. « Pour que cette cour rende justice aux victimes de façon efficace dans le cadre de procès équitables, il est essentiel de répondre aux principales inquiétudes de la société civile. Les victimes ne méritent pas moins. »

Le ministre de la Justice et des Droits humains Luzolo Bambi a indiqué que le projet de loi sera présenté à la session actuelle du parlement qui se termine le 15 juin.

Le ministre Luzolo Bambi et l’ambassadeur itinérant des États-Unis en charge des crimes de guerre, Stephen Rapp, figuraient parmi plus de 100 participants à la conférence qui comptait des membres du gouvernement congolais, des diplomates, des fonctionnaires des Nations Unies, des représentants d’organisations internationales non gouvernementales, ainsi que des représentants de la société civile congolaise de chacune des onze provinces du pays.

La première partie de la conférence a été consacrée au texte du projet de loi, pour s’assurer que la cour mixte sera véritablement indépendante et efficace.

La deuxième partie de la conférence a permis aux activistes nationaux et internationaux de la société civile à discuter du projet de loi. Ils ont rédigé un plan d’action visant à assurer son adoption et à élaborer des mécanismes d’interaction avec la cour, une fois que celle-ci sera établie.

Les participants de la société civile ont adopté une « Position commune » sur le projet de loi ; ce document exprime le soutien global des organisations signataires à la cour mixte proposée, à condition que certaines modifications importantes soient apportées pour garantir son indépendance, sa crédibilité et son efficacité. Parmi les améliorations requises figurent la participation de personnel international dans tous les organes de la cour, l’extension de sa compétence pour inclure les crimes actuels, la clarification du rôle des victimes, la protection des témoins dans le cadre des procès, ainsi que le renforcement des droits des accusés. Plusieurs représentants de la société civile ont officiellement présenté cette « Position commune », signée par 34 organisations non gouvernementales congolaises et internationales, au ministre Luzolo Bambi lors d’une réunion le 13 avril, à Kinshasa.

« Le ministre de la Justice congolais, les donateurs potentiels à la cour et les autres acteurs concernés doivent agir rapidement pour que les amendements nécessaires, notamment ceux souhaités par les représentants de la société civile, soient incorporés avant la présentation du projet de loi au parlement », a déclaré Raphaël Wakenge, coordinateur de la Coalition congolaise pour la justice transitionnelle. « Des lois fortes sont essentielles pour que le Congo puisse passer d’une ère de l’impunité à une ère de comptes rendus à la justice. »

Pour lire la « Position commune » de la société civile sur l’établissement d’une cour spécialisée mixte pour la répression des crimes graves internationaux en RD Congo, veuillez suivre ce lien :
http://www.hrw.org/fr/node/98070

Pour consulter d’autres communiqués de Human Rights Watch au sujet de la RD Congo, veuillez suivre ce lien :
http://www.hrw.org/fr/africa/democratic-republic-congo


SOURCE

Human Right Watch (HRW)

Viewing all 14381 articles
Browse latest View live