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Communiqué de presse UNION EUROPEENNE MISSION D'OBSERVATION ELECTORALE République démocratique du Congo 2011

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Créé l 14-12-2011 | 00h20 ROGER BONGOS | SITE PANAFRICAIN |   ACTUALITE NATIONALE, AFRICAINE ET INTERNATIONALE | Mis à jour le mercredi 14-12-2011 00H21  AFRIQUE REDACTION PAR : ARTV

 

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Communiqué de presse

UNION EUROPEENNE  MISSION D'OBSERVATION ELECTORALE
République démocratique du Congo 2011

La Mission d'observation électorale de l'Union européenne déplore le manque de transparence et les irrégularités dans la collecte, la compilation et la publication des résultats.

Kinshasa, le 13 décembre 2011 - La Mission d'observation électorale de
I'Union Européenne (MOE UE) dirigée par Madame Mariya Nedelcheva, vient de finaliser son analyse post-scrutin qui porte sur les étapes essentielles du processus électoral que sont la collecte des résultats et leur compilation dans les 169 Centres locaux de compilation des résultats (CLCR) ainsi que la publication des résultats provisoires.

Soucieuse de suivre la ligne de conduite qu'elle s'est fixée depuis son arrivée en RDC, en matière d'indépendance, d'impartialité et de transparence, la MoE UE a décidé de rendre publiques ses observations et analyses à l'attention du peuple congolais qu'elle félicite à nouveau pour son civisme et le sens des responsabilités qu'il a montré à I'occasion de ces élections et le remercie pour son accueil"

La MOE UE rappelle que les évaluations qui sont résumées dans les paragraphes qui suivent sont basées sur I'observation directe de plusieurs centres locaux de compilation des résultats à travers I'ensemble du pays et de l'analyse du CD-ROM des résultats fourni par la CENI.

Listes d'omis

La MOE UE constate qu'en dépit des recommandations faites en 2006 par
la majorité des missions d'observation, près de 3,2 millions d'électeurs ont voté sur des listes de dérogation ou d'omis, soit plus de t7% du total des votants. Ce taux était de 8% environ en 2006. Les provinces les plus marquées par ce phénomène sont Kinshasa (27,77%1, le Nord-Kivu (24,5%), I'Equateur (20,29%1, le Sud-Kivu (19,02%) et le Bandundu (18,54%)"

Procédure de compilation ou niveau des GLCR et de transmission à Kinshasa

La procédure de compilation des résultats a laissé apparaître des situations très contrastées. Ainsi, si les équipes de la MOE UE ont observé une organisation plutôt efficace au Bas-Congo, dans le Nord-Kivu ou encore dans certaines parties de la Province Orientale, les CLCR de Kinshasa, du Sud-Kivu, de I'Equateur et du Sud Katanga ont connu des situations organisationnelles plus difficiles, voire chaotiques. La transmission des plis sécurisés à destination de la CENI, du Secrétariat Exécutif Provincial (SEP) et de la Cour Suprême de Justice (CSJ) n'a pas été systématique et immédiate.
Enfin, le système de transmission des résultats par satellite, dit (V-sat), n'était pas présent partout.

La procédure de compilation des résultats au niveau des CLCR devait être garantie par plusieurs garde-fous, notamment, la présence des témoins des candidats/partis politiques à toutes les étapes de la compilation, leurs signatures de la fiche de compilation et du procès-verbal ainsi que I'affichage public des résultats agrégés au niveau du territoire (article n"70 de la loi électorale). Cette dernière étape a connu plusieurs entorses qui obligent à poser la question de la crédibilité des résultats de plusieurs CLCR.
Les procédures ont ainsi été jugées peu transparentes par les observateurs et les observatrices de la MOE UE au Katanga, dans le Sud-Kivu, à Kinshasa et dans la Province Orientale où plusieurs témoins de candidats/partis politiques et observateurs ont été empêchés d'observer I'ensemble des étapes de la compilation. Enfin, en contradiction avec la loi électorale, le bureau de la CENI a demandé à plusieurs CLCR de ne pas afficher immédiatement les résultats de la compilation mais de les envoyer d'abord au siège de la CENI afin de
réaliser « un contrôle de cohérence ». Les observateurs ont été les témoins de cette entorse à la loi à Goma, Mbandaka, Mbanza-Ngungu, Kinshasa, Kisangani et Lubumbashi ».

« Commission ad hoc » et accès au CNT

En vue de la consolidation des résultats, la CENI avait mis en place une commission ad hoc avec la participation d'experts au sein de laquelle ni les témoins des candidats/partis politiques, ni les observateurs n'étaient présents. La CENI a, par ailleurs, refusé I'accès des témoins au Centre National de Traitement (CNT), organe de réception des résultats avant transmission à cette « commission ad hoc ». L’absence de témoins et d'observateurs, lors de cette phase essentielle de consolidation et de vérification ne peut qu’affecter la confiance dans les résultats annoncés et leur crédibilité.

Proclamation des résultats provisoires du 9 décembre 20ll

Un nombre important de résultats de BV, répartis sur I'ensemble du territoire, n'ont pas été comptabilisés. Selon la CENI, ces BV sont au nombre de 4.875 dont 2.020 pour la ville-province de Kinshasa, soit 7,63% du total national.  En prenant le nombre moyen d'électeurs par BV donné par la CENI, 331, ces 4.875 BV non comptés représentent 1,6 millions d'électeurs.

Par ailleurs, la publication des résultats provisoires reste caractérisée par un manque de transparence. Si la CENI a finalement publié des résultats détaillés par bureaux de vote, ils ne comprennent pas le scan des procès-verbaux de chaque BV établis à la fin du dépouillement. Ces résultats ne reprennent que la saisie informatisée des PV, réalisée au sein des CLCR, parfois sans témoins.

Plusieurs résultats de BV rendus publics le soir du dépouillement et observés par nos équipes sur le terrain, notamment à Lubumbashi, ne correspondent pas avec ceux publiés par la CENI.

Médias
Après le scrutin du 28 novembre, la situation des médias s'est détériorée avec la fermeture de plusieurs médias de I'opposition qui ont vu leur signal coupé sans aucune décision officielle. Le CSAC a sanctionné plusieurs médias proches de I'opposition, en prenant des mesures arbitraires.  Les médias et les journalistes pratiquent désormais I'autocensure dans un climat rendu de plus en plus tendu par la publication des résultats de l'élection présidentielle.

Réactions des candidats

A I'issue de cette observation, la MOE UE note que plusieurs candidats à la présidentielle se réclamant de I'opposition ont déclaré ne pas reconnaître les résultats publiés par la CENI et qu’ils en demandent I'annulation, y compris devant la Cour Suprême de Justice.

La chef observatrice, Madame Mariya Nedelcheva a déclaré: « Il est de la responsabilité des acteurs politiques et des institutions congolaises de mener leur propre examen des résultats des élections et d’identifier les solutions à la situation actuelle.  La MOE UE poursuit par ailleurs son évaluation attentive de la compilation des élections législatives jusqu'à I'achèvement du processus. »

Un rapport final reprenant I'ensemble de ses observations et recommandations sera rendu public après publication des résultats définitifs des élections législatives. 
Communiqué de presse UE.doc

Les observateurs européens très critiques sur la crédibilité des élections en RDC

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Créé l 14-12-2011- 00h13 | AFRIQUE REDACTION | REDACTEUR EN CHEF : ROGER BONGOS | SITE PANAFRICAIN |ACTUALITE NATIONALE, AFRICAINE ET INTERNATIONALE | Mis à jour le mercredi 14-12-2011     00H21  AFRIQUE REDACTION PAR : RFI

A Lubumbashi, des officiels de la Céni comptabilisent des résultats avant de les faire parvenir à la Cour suprême à Kinshasa, le 8 décembre 2011.La mission d'observateurs de l'Union européenne a publié ce mardi soir 13 décembre un rapport sur les élections du 28 novembre qui officiellement donnent la victoire au président sortant Joseph Kabila face à l'opposant Etienne Tshisekedi. Ce rapport de l'Union européenne est très critique sur ces élections et sur leur crédibilité.

Ce nouveau rapport de la mission d’observation de l’Union européenne ajoute des éléments supplémentaires à celui qu’avait émis le Centre Carter samedi dernier. L’UE déplore le manque de transparence et les irrégularités dans la collecte, la compilation et la publication des résultats.

Dossier spécial élections en RDC

Le rapport vise particulièrement le travail des centres de compilation des résultats et dit : « qu’en contradiction avec la loi électorale, le bureau de la Céni a demandé à plusieurs centres de compilation de ne pas afficher immédiatement les résultats de compilation mais de les envoyer d’abord au siège de la Céni pour un " contrôle de cohérence " ».

Les observateurs européens ont été les témoins de cette entorse à la loi à Mbandaka, Goma, Kinshasa, Kisangani, Lubumbashi. Le rapport dénonce aussi le fait que les témoins des partis politiques et les observateurs se sont vus refuser l’accès au centre national de traitement des résultats.

Il est écrit aussi que « plusieurs résultats de bureaux de vote rendus publics le soir du dépouillement et observés par les équipes sur le terrain, notamment à Lubumbashi, ne correspondent pas avec ceux publiés par la Céni ».

Enfin la mission européenne ne donne pas de solution, elle note simplement que plusieurs candidats demandent l’annulation devant la Cour suprême de justice ; et qu’il est de la responsabilité des acteurs congolais d’identifier les solutions à la situation actuelle.

Elections 2011 : Luzolo Bambi fustige les actes de génocide et il faudra qu'il pense aussi à Joseph KABILA!

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Créé l 14-12-2011- 00h13 | AFRIQUE REDACTION | REDACTEUR EN CHEF : ROGER BONGOS | SITE PANAFRICAIN |ACTUALITE NATIONALE, AFRICAINE ET INTERNATIONALE | Mis à jour le mercredi 14-12-2011     00H21  AFRIQUE REDACTION PAR :  Donatien Ngandu Mupompa. LE POTENTIEL

 

 

Le ministre de la Justice annonce que les auteurs intellectuels des actes de génocide perpétrés avant, pendant et après le scrutin du 28 novembre 2011 seront bientôt déférés devant la Cour pénale internationale.

Hier mardi 13 décembre, le ministre de la Justice et Droits humains, Luzolo Bambi Lessa, a fait une communication à la presse dans son cabinet pour fustiger les actes de génocide dont se sont rendus coupables certains acteurs politiques congolais, non seulement avant, mais aussi pendant et après les élections du 28 novembre 2011.


Il a commencé par rappeler : «Il vous souviendra que le gouvernement a tenu plusieurs points de presse au cours de cette période électorale pour prévenir et condamner les diverses violences et autres graves violations des droits de l’Homme. J’ai particulièrement, le 9 novembre et le 3 décembre 2011, décrié plusieurs faits infractionnels pour lesquels j’ai fait injonction au Procureur général de la République, aux procureurs généraux près les Cours d’appel et à l’Auditeur général des Forces armées de la République démocratique du Congo, pour ouverture des informations judiciaires».


Selon le ministre de la Justice et Droits humains, des actes répréhensibles graves ont été commis, dont le lynchage de plusieurs particuliers tels que les acteurs politiques et policiers, la destruction de certains matériels électoraux et des biens de particuliers et de l’Etat, l’incendie des postes de police, les menaces de mort émanant de certains badauds dits combattants.


Nonobstant tous ces appels à la raison, à la réserve et à la légalité, a poursuivi Luzolo Bambi, il se constate depuis quelques jours une autre forme d’intolérance grave qui porte atteinte au droit à la vie, à l’intégrité physique et aux biens, qui se caractérise dans la chasse ou l’attaque ciblée lancée contre les fidèles de l’Eglise kimbanguiste, soi-disant pour avoir apporté leurs voix au président de la République Joseph Kabila proclamé par la Commission électorale nationale indépendante (CENI).


Le ministre de la Justice a fustigé aussi l’incitation à la haine raciale par la stigmatisation de quelques Congolais comme étrangers, c’est-à-dire Rwandais ; la stigmatisation, la destruction par la chaîne de xénophobie de nationalité ciblée en ce qui concerne les Chinois. Et enfin, la stigmatisation, la destruction des groupes à caractère religieux pour le cas des Kimbanguistes.


En effet, a déclaré le ministre Luzolo, de sources concordantes, il est signalé que plusieurs fidèles kimbanguistes ont été victimes de violences et voies de fait graves ayant occasionné mort d’homme, en la personne du révérend pasteur Mbumba Tusevo, père de six enfants. De même, plusieurs édifices de l’Eglise kimbanguiste ont été visés, détruits avec objectif d’y atteindre les fidèles. Le ministre de la Justice a noté que des actes similaires ont été dénoncés dans certaines autres provinces de la République.


Enfin, Luzolo Bambi a dit que tous les actes précités étant constitutifs de crime de génocide, ont été minutieusement documentés et transmis à l’autorité judiciaire compétente. Il a expliqué qu’au regard de l’article 6 du Statut de Rome, on entend par crime de génocide, tout acte commis dans l’attention de détruire, en tout ou en partie, un groupe national, ethnique, racial ou religieux.

 


Les félicitations d' Edouardo Do Santos à Joesph KABILA le tricheur !

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Créé l 14-12-2011- 02h13 | AFRIQUE REDACTION | REDACTEUR EN CHEF : ROGER BONGOS | SITE PANAFRICAIN |ACTUALITE NATIONALE, AFRICAINE ET INTERNATIONALE | Mis à jour le mercredi 14-12-2011     02H21  AFRIQUE REDACTION PAR : ROGER BONGOS

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Il est évident et nécessaire de faire le point sur les félicitations d' Edouardo dos Santos à Joseph KABILA ! A qui profite cette mise en scène théâtrale ? Il est vrai qu'il se trouve en face d'un jeune homme qu'il peut manipuler à souhait.
Dans la logique des choses, cette mascarade ou le drame "no" de la RDC se joue au large "OFF SHORE" de BANANA où ont peut pomper le pétrole de le RDC sans que le goujat de KABILA ne lève le petit doigt.
On peut faire des multiples incursions à KAHEMBA, jusqu'à même NBanza Ngungu sans que ce petit valet du Rwandais rechigne... On peut également repousser les bornes établies par les accords de Berlin sans que ces fossoyeurs de la RDC agissent !

Bien sur, il faut avoir des tels énergumènes en face de soi pour bâtir son château doré...! Pour combien de temps ? L'élection à la présidence de la République d'Etienne Tshisekedi, bloquerait les velléités de cette fripouille d'Angolais, parque celui qui se trouverait en face de lui, n'est pas un petit écolier, Non. Un féru de la politique et un brillantissime juriste mondialement connu.

Les Angolais font les sales besognes aux deux Kasaï pour bien tirer les marrons du feu de Kabila l'inconstant ! Mais, l'avenir nous le dira... L'avenir proche, puisque le monde politique équivaut malheureusement aux intérêts, rien que ça !

Le prophète de l'islam disait : Il y arrivera un jour, la vertu deviendra le vice, et le vice, une vertu. Nous y sommes !

Roger BONGOS

REELECTION DE KABILA EN RDC: UNE "VICTOIRE" A LA PYRRHUS ET SI PEU VRAISEMBLABLE.

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Créé l 14-12-2011- 02h13 | AFRIQUE REDACTION | REDACTEUR EN CHEF : ROGER BONGOS | SITE PANAFRICAIN |ACTUALITE NATIONALE, AFRICAINE ET INTERNATIONALE | Mis à jour le mercredi 14-12-2011     02H21  AFRIQUE REDACTION PAR :Nzogu bin Kyantede P R, 

 

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Le sytème de communication de la coalition MP-PALU est de rendre VRAISEMBLABLE la réélection de Jopseph Kabila Kabange, car aucun des observateurs de ces élections ne peut rendre CERTAINE cette réélection.
 
Ce flou est imputable au pouvoir, donc au camp Kabila. En effet, c'est ce pouvoir qui a institué la CENI sous l'égide du Pasteur Ngoy Mulunda (avec un retard voulu, et sur des bases partisannes), et c'est cette CENI qui, à l'instar de toutes les composantes de l'Etat défaillant qu'est la RDC de Kabila (187ème sur 187 Etats en matière de développement humain), n'a pas été en mesure de piloter de manière satisfaisante le processus électoral.
 
Tablant sur leur stratégie de communication sur le côté vraisemblable de la réélection de Joseph Kabila Kabange, la coalition MP-PALU prétend que leur champion a gagné dans l'est (province Orientale, Kivus, Maniema et Katanga) pour des raisons d'attachement au "fils de l'est" qu'est Joseph Kabila, ainsi qu'au Bandundu grâce à l'alliance du PALU. Cette dernière victoire (au Bandundu) reste problématique, car si le mot d'ordre du PALU a été suivi au Bandundu, pourquoi ne l'aurait-il pas été à Kinshasa, où les ressortissants du Bnadundu sont très nombreux et en très grande partie sympathisants du PALU?
 
Et si le vote des Congolais aurait une connotation ethno-régionale marquée (si l'on en croit les résultats de la CENI), par quel miracle Joseph Kabila Kabange aurait pu devancer Vital Kamerhe dans les deux Kivus? Les ressortissants des deux Kivus seraient donc, par une exception sociologique peu explicable, plus ouverts que leurs compatriotes du Katanga et du Maniema qui auraient élu leur "fils" et "neveu" Kabila avec des scores plus que soviétiques... ou mobutiens?
 
En résumé, dans cet Etat en faillite dont les citoyens n'ont même pas d'existence administrative, car ils n'ont plus de carte d'identité depuis plus de dix ans que les envahisseurs Rwando-Ougandais ont installé au pouvoir les "aventuriers de l'AFDL" (dixit feu Laurent-Désiré Kabila), la réélection de Joseph "Kabila Kabange" est loin d'être ne fut-ce que vraisemblable.
 
Cela est d'autant plus vrai qu'est supsect le comportement antérieur du pouvoir Kabila. Ce dernier a tenté de mettre tous les atouts de son côté via à la fois des modifications constitutionnelles faites dans un état de panique en janvier 2011, et des nominations de magistrats partisans au sein d'une Cour suprême de la justice appelés à connaître du contentieux électoral (en absence d'une Cour constitutionnelle que l'on a "oublié" de mettre emn placve depuis cinq ans - encore une des performances négatives de ce drôle de pouvoir!).
 
La "victoire" du régime Kabila est clairement une victoire à la Pyrrhus: elle affaiblit plus ce pouvoir et ne le légitime nullement! Cela rappelle un certain Mobutu, qui, au début des années 1990, croyait avoir vaincu la CNS et pouvoir diriger le pays "par défi". On sait ce qu'il en fut!
 
Ayant été illicitement privé de mon droit de vote, pour cause de domicile à l'étranger, je n'ai pour ma part aucun soutien à donner à des imposteurs et à des traîtres qui font la honte d'un si grand pays qui est actuellement doté de l'Etat le moins performant au monde (187ème  sur 187 Etas en matière de développement humain, il faut vraiment le faire avec un territoire aussi grand et si riche)!
 
Dans ses cafouillages et ses fraudes, la CENI n'a fait que révéler à la face du monde ce que sont les animateurs actuels de notre Etat national: DES INCOMPETENTS ET DES BANDITS, TOTALEMENT INSENSIBLES AUX MILLE SOUFFRANCES DE LEURS COMPATRIOTES SOUMIS AUX VIOLS ET A LA LOI DE LA JUNGLE!
 
Salutations patriotiques!
 
Nzogu bin Kyantede P R,
Congolais illicitement privé de son droit de vote pour cause de domicile à l'étranger

Course au pouvoir : défis et perspectives et si j'étais " Joseph KABILA "

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Créé l 14-12-2011- 03h13 | AFRIQUE REDACTION | REDACTEUR EN CHEF : ROGER BONGOS | SITE PANAFRICAIN |ACTUALITE NATIONALE, AFRICAINE ET INTERNATIONALE | Mis à jour le mercredi 14-12-2011     03H21  AFRIQUE REDACTION PAR : LOMOMBA EMONGO


Lomomba_Emongo_3_184_P.jpg

Les résultats provisoires de l’élection présidentielle 2011 au Congo-Kinshasa sont officiellement proclamés. Naturellement fêtés par le camp de Kabila donné gagnant, ils sont immédiatement, véhémentement et très largement contestés par l’ensemble de l’opposition politique, la quasi-totalité des Congolais de la diaspora, des ONG ayant eu des observateurs internationaux sur le terrain (le Centre Carter et Human Rights Watch, entre autres), la conférence épiscopale du Congo plus catégorique qu’on ne se serait attendu (par la bouche du cardinal Monsengwo qui n’a pas sa langue dans la poche pour une fois), des gouvernements occidentaux « hésitants » conformément à la langue de bois (Alain Jupé, ci-devant ministre français des affaires étrangères), des personnalités avisées en matière d’analyse politique de par le monde (Jacques Attali, malgré quelques approximations).


À ce rejet massif du verdict de la CENI, le pouvoir sortant répond par une
répression toujours plus féroce vu le nombre de blessés et de tués par balle quotidiennement. De ces faits de brûlante actualité, on est vite tenté de tirer des conclusions définitives, entre les bons et les méchants. Sous peine de jugement prématuré, je me réserve d’abord de constater que deux principales dynamiques de la course au pouvoir se font face, à savoir le camp Kabila et le camp de l’ensemble de l’opposition liguée autour d’É Tshisekedi ; ensuite je me propose ci-dessous d’interpréter ces faits sous l’angle des stratégies possibles ou effectives de conservation ou de conquête du pouvoir au Congo-Kinshasa en ce mois périlleux de décembre 2011.


Si j’étais Kabila…
Qu’est supposé faire J. Kabila pour conserver le pouvoir en dépit de l’ampleur grandissante de la contestation des résultats provisoires indépendamment du recours de l’opposition près l’autorité compétente ?

 

Lire la suite en PDF en cliquant sur le lien ci après

 

Course au pouvoir

 

Ecrivain et prof. de philosophie LOMOMBA EMONGO

 

 

LA REPUBLIQUE EST EN DANGER M. SASSOU Signerait-il les Yeux Fermés ou, Serait-il Simplement Désespéré... ?

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Créé l 14-12-2011- 03h13 | AFRIQUE REDACTION | REDACTEUR EN CHEF : ROGER BONGOS | SITE PANAFRICAIN |ACTUALITE NATIONALE, AFRICAINE ET INTERNATIONALE | Mis à jour le mercredi 14-12-2011     03H21  AFRIQUE REDACTION PAR :Par Ghys Fortune DOMBE BEMBA (Talassa) 


Comme tout le monde a coutume de le dire, les erreurs sont humaines. Mais n’est-il pas important de rappeler également que toutes les erreurs commises ne produisent pas les mêmes effets, qu’ils soient directs ou indicts ? Si d’autres erreurs ne constituent pas des dangers dans la vie d’une personne, d’un peuple ou d’une nation, certaines d’entre elles, sont par contre, de véritables sources de malheurs.
Voilà pourquoi, les irrégularités constatées dans la récente nomination de M. David Martin OBAMI comme directeur général de l’Autorité de Régulation des Marchés Publics et Rigobert Roger ANDELY, appelé désormais à présider aux destinées du Conseil de régulation, ne pouvaient que susciter des indignations parmi les légalistes et semer la confusion au sein de cette structure.
En effet, par ces nominations faite avec empressement, M. SASSOU NGUESSO n’a-t-il pas ainsi violé les textes fondamentaux régissant cette institution républicaine ?


Pour preuve, l’article 9 du décret n°2009-157 du 20 mai 2009 portant attributions, organisation, et le fonctionnement de l’Autorité de régulation des marchés publics (ARMP), stipule : "Le conseil de régulation est présidé par une personnalité élue par ses membres, parmi les représentants de l’administration pour la durée de son mandat".


Or, Rigobert Roger ANDELY n’a pas été élu par ses pairs, le 29 novembre 2011, date de la signature de tous les trois décrets pris par Denis SASSOU NGUESSO. C’est un véritable scandale, cela revient à dire que Denis SASSOU NGUESSO peut nommer le président de l’assemblée ou du sénat.
Pire, M. Denis SASSOU NGUESSO fait-il semblant d’ignorer que M. Rigobert Roger ANDELY est trempé jusqu’au cou dans plusieurs magouilles et scandales financiers mis à nu ces derniers temps, au niveau de la Banque des Etats de l’Afrique Centrale (BEAC) ? Il n’est pas aussi moins important de signaler que cette nomination relève purement et simplement de l’arbitraire du fait qu’elle n’obéit aux limites de la légalité, selon les experts.


"Dura lex, sed lex"
la loi est dure, mais c’est la loi, comme le disent les Latins, parce que nul n’est censé ignorer la loi. Et par voie de conséquence, M. Denis SASSOU NGUESSO qui est le premier magistrat du pays, ne devrait pas, par complaisance, affinité, tricherie ou sentimentalisme, se complaire à violer délibérément les lois et règlements en vigueur chez nous.


M. Denis SASSOU NGUESSO a-t-il oublié ce qu’il avait dit le 14 août 2009, lors de son investiture ? A cette occasion, il avait souligné avec force "qu’il devait être clair pour les gouvernants, que le peuple ne veut pas et ne doit pas être conduit sur le Chemin d’Avenir par des dirigeants sans scrupule, ni vertu", tout en précisant que "le peuple ne veut plus et ne doit plus être mené par des hommes qui ne donnent pas le meilleur d’eux-mêmes pour le servir". Mérite-t-il aujourd’hui, lui-même, la confiance que lui ont accordée les Congolais ?


Pourquoi donc, accuse-t-il aujourd’hui un désintéressement, alors qu’il s’était engagé lors de son investiture, "à veiller avec davantage de rigueur à ce que les personnes qu’il doit nommer aux différentes fonctions d’Etat, soient exemplaires, de bonne éthique et capables de faire respecter l’autorité importante de l’Etat et les règlements du pays" ? De ce qui précède, que pense-t-il lui-même de la nomination de ANDELY comme président du Conseil de régulation ? Beaucoup de nos compatriotes se posent cette question.


Est-il crédible pour notre pays de nommer quelqu’un qui est poursuivi en justice pour détournement de fonds au niveau de la BEAC ? Comme l’affaire est encore pendante, n’était-il pas mieux qu’on attende le verdict pour redorer le blason terni, afin que M. ANDELY qui doit parfois faire face à des bailleurs de fonds internationaux, soit plus "crédible" et sans soupçon devant eux ?


Puisque la création des institutions telles que l’ARMP, et l’Agence de régulation de postes et des communications électroniques (ARPCE) avait été dictée du FMI et de la Banque Mondiale, n’ont-ils pas raison ceux qui disent que M. Denis SASSOU NGUESSO avait accepté leur mise en place pour inciter les institutions financières internationales à accélérer au profit du Congo Brazzaville, le processus inhérent à l’Initiative du Pays Pauvre Très Endettés (IPPTE) ?


Il sied de rappeler que la nomination très attendue du nouveau Directeur général (DG) de l’ARMP, M. David Martin OBAMI ne s’est pas faite aussi selon les règles de l’art.


En effet, l’article 47 du décret précité, stipule ce qui suit : "La direction générale est assurée par un directeur général, recruté par appel d’offres par le conseil de régulation, sur la base de critères d’intégrité morale, de qualification et d’expérience professionnelle dans les domaines juridique, technique ou économique des marchés publics et délégations de service public.


Le directeur général est nommé par décret du Président de la République, sur proposition du président du conseil de régulation, pour un mandat de trois ans renouvelable une seule fois
".
Comment, un président nommé en violation flagrante de la loi pouvait-il proposer un directeur général le même jour ? Des grincements de dents ont été ressentis, ici et là. A qui la faute ?


Un air de clientélisme politique a plané dans le processus de nomination de ce haut cadre, car, si le remplacement de Mme Annick MONGO à la tête de l’ARMP a été salué par tous et ne pose jusqu’à ce jour, aucun problème de fond, ce qui est émeut de plus en plus l’opinion, c’est plutôt le caractère politico clientéliste qui, très souvent, chez-nous, entoure le choix de certains hauts cadres appelés à diriger des institutions publiques très sensibles comme l’ARMP qui, avouons-le, devraient être des modèles d’excellence en matière de gestion transparente des marchés publics.


Il revient plus que jamais, aux cadres placés à la tête des différents organismes publics en charge de la régulation, de faire montre de plus de transparence, de bonne gouvernance, de doigté professionnel et surtout de probité morale. Pour ne l’avoir pas intériorisé certainement, Mme Annick MONGO a été virée sans une autre forme de procès. A qui le prochain tour ?
L’ARMP étant au centre de mille et une sollicitations de la part des uns et des autres, le tout nouveau DG, M. David Martin OBAMI a donc intérêt à restaurer l’image de sa structure, en évitant de connaitre le sort drôlement ubuesque de l’ex "Mama Elombé", Annick MONGO qui, malgré quelques "Gbagboteries" de triste mémoire a fini par plier ses bagages !


Personne n’ignore que le Conseil de régulation, a une très grande part de responsabilité dans la lutte contre certains fléaux les plus pernicieux et les plus pénalisants pour le développement de l’économie nationale, dont la corruption, considérée en Afrique en général et au Congo Brazzaville en particulier, comme un facteur qui gangrène les économies.


Il est certes vrai, selon les derniers rapports de Transparency International, que ce phénomène s’est quelque peu atténué dans quelques pays africains, alors qu’il connaît encore une véritable recrudescence au Congo Brazzaville. Comment avec des gens comme M. ANDELY qui ont déjà des antécédents de malversation des fonds publics, pourraient-ils mettre en place des mesures susceptibles de lutter contre la corruption et les détournements des deniers publics dans un espace, comme l’ARM qui est appelé à gérer plusieurs milliards de francs CFA ?


C’est un secret de polichinelle, la concurrence, la transparence et l’étique, sont les principes prônés par le nouveau code de marchés publics. Et l’éthique est au centre de toutes ces notions. Pour les appliquer, n’a-t-on pas besoin des hommes et des femmes d’une probité morale sans faille ? Peut-on convaincre nos compatriotes que la nomination de M. ANDELY répond favorablement à ces exigences ? Si la réponse est négative, qu’est-ce qui aurait poussé M. Denis SASSOU NGUESSO à agir ainsi ?


Est-ce un acte qui s’inscrit dans le processus de sa politique de clientélisme au moment où tous les hommes politiques s’apprêtent à l’orée des prochaines législatives à multiplier les opérations de charme vis-à-vis des populations ? M. Denis SASSOU NGUESSO a-t-il été induit en erreur ? Signerait-il les documents les yeux fermés ? M. Denis SASSOU NGUESSO a-t-il réellement des conseillers ? Est-ce la conséquence de la tribalisation des postes ?


Selon nos informations, plusieurs diplomates des institutions de Bretton Woods sont très remontés contre le Congo Brazzaville.


Affaire à suivre...



Les déçus des 5 chantiers et de leurs votes volés : Maniema: un mort et deux blessées après une pluie orageuse à Kalima

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Créé l 14-12-2011- 4h13 | AFRIQUE REDACTION | REDACTEUR EN CHEF : ROGER BONGOS | SITE PANAFRICAIN |ACTUALITE NATIONALE, AFRICAINE ET INTERNATIONALE | Mis à jour le mercredi 14-12-2011     04H21  AFRIQUE REDACTION PAR : RADIO OKAPI

 – Des maisons inondées après une pluie à Kinshasa, ce 03/04/2011. Radio Okapi/ Ph. John Bompengo

Une pluie orageuse s’est abattue, samedi 10 décembre, sur la cité de Kalima dans la province du Maniema. Le bilan fait état d’un mort et d’importants dégâts  matériels.  

 Pendants la pluie de samedi, une femme enceinte de vingt sept ans a été foudroyée dans la maison parentale.

Ses proches l’ont vite acheminée dans un hôpital de la place, où elle a rendu l’âme 5 minutes après son arrivée. Elle laisse cinq orphelins et un veuf.

A la cinquième parcelle de la même avenue, la foudre a aussi touché deux autres femmes. Celles se sont rétablies après une séance de réanimation d’environ 45 minutes.

Les files électriques de cinq maisons environnantes ont été brûlées. 

Non loin de là, un mur d’une église s’été écroulé, lors de cette pluie orageuse qui a duré trois heures.  

Les familles des victimes ont lancé un SOS pour obtenir une assistance.


Congo : deux journaux suspendus de publication pour trois et six mois

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Créé l 14-12-2011- 04h13 | AFRIQUE REDACTION | REDACTEUR EN CHEF : ROGER BONGOS | SITE PANAFRICAIN |ACTUALITE NATIONALE, AFRICAINE ET INTERNATIONALE | Mis à jour le mercredi 14-12-2011     04H21  AFRIQUE REDACTION PAR :artv

Le Conseil supérieur de la liberté de communication (CSLC) du Congo a décidé de suspendre pour trois et six mois la publication de deux hebdomadaires congolais "La Voix du Peuple" et "L'Amicale", pour incitation à la haine, a appris Xinhua mardi à Brazzaville de source proche de cette institution.

Congo : deux journaux suspendus de publication pour trois et six mois

 

Selon le CSLC, dans l'article intitulé "Les Mbochis au Congo- Brazzaville, le tribalisme et la République", le journal "La Voix du peuple" procède à un "appel à la révolte, une manipulation de l' opinion, une incitation à la haine tribale et ethnique, ainsi qu'à la division par voie de presse, ce qui est une menace à la paix, à la cohésion et à l'unité nationale".

Dans les articles intitulés "L'unité du Sud" et "La saga du clan Sassou Nguesso au Congo-Brazzaville", le journal "L'Amicale" est coupable d'incitation à la division et à la haine tribale et ethnique, d'atteinte à la paix, à la cohésion et à l'unités nationales, de violations des normes légales, règlementaires, professionnelles, éthiques et déontologiques qui régissent l' exercice de la profession de journaliste.

L'Amicale, considéré comme "récidiviste", avait déjà écopé, en 2008, d'une suspension de publication de trois mois pour "injure, appel à la violence, incitation à la division, à la haine tribale et ethnique".

Le Congo compte près d'une trentaine de journaux, publiés essentiellement dans la capitale, Brazzaville.

Excellent article : Kabila’s charades cost Congo dearly

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Créé l 14-12-2011- 06h13 | AFRIQUE REDACTION | REDACTEUR EN CHEF : ROGER BONGOS | SITE PANAFRICAIN |ACTUALITE NATIONALE, AFRICAINE ET INTERNATIONALE | Mis à jour le mercredi 14-12-2011     06H21  AFRIQUE REDACTION PAR :FINANCIAL TIMES

 

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Excellent article anglais de " Financial times " Lisez ça!
Pour les francophones, je ferai la traduction dans la journée...


In coming days, the Supreme Court in the Democratic Republic of Congo will endorse fictitious results from presidential polls. These gave Joseph Kabila, the 40-year-old incumbent, victory with 49 per cent of the vote. The electoral commission gave his closest rival, Etienne Tshisekedi, just 32 per cent.

No one should be fooled.

Even in a country as remote as Congo it is difficult to rig an election without leaving a trail. Too many eyes are watching and phones ringing. The Carter Centre, which provided the only reliable international monitoring, has condemned the outcome as “lacking credibility”. It notes that turnout in some Kabila strongholds was impossibly high. Results from thousands of polling stations on opposition turf were lost. The Catholic church, which deployed 30,000 observers, also cried foul.

Mr Tshisekedi reckons he won with 52 per cent. With discrepancies on this scale it is difficult to tell what the real numbers were. What is certain is that public suspicion is so widespread that Mr Kabila’s legitimacy is at issue.

In these circumstances, appeals by the UN for calm while due process is followed are either naive or disingenuous. Like the electoral commission, the Supreme Court, which must sign off on the tally, is an instrument of Mr Kabila and his predatory elite. There is no reason the Congolese should expect either institution to do an honest job.

Britain funded this charade with £31m, the European Union with €47m, and the UN with $110m. They have all raised concerns. But the international community does not favour Mr Tshisekedi. Instead it is ready to choose the option perceived as safest: supporting the status quo.
Yet Mr Kabila’s rule has been terrible. His people have the world’s lowest living standards. He did well to make peace with neighbouring Rwanda, thereby eliminating one cause of the 1998-2003 war. But the dubious mining deals he has signed have cost Congo an estimated $5bn. He has got away with that.
He should not be allowed to get away with fraud.

If a semblance of integrity is to be salvaged, the UN and African Union must insist that results are published for each polling station so that figures can be audited. Polls should be rerun in opposition areas where the count was barred.
Mr Kabila may succeed in suppressing unrest. But longer term a rigged election will be disastrous for faltering UN efforts at promoting peace. The world should beware of complicity.

http://www.ft.com/cms/s/0/2b9e2bf6-2593-11e1-9cb0-00144feabdc0.html#ixzz1gThGajKq

La CSJ (Cour Suprême de Justice) aura-t-elle l'obligeance de remettre respectueusement la clé à Tshisekedi le 17 décembre 2011 ? Ou faut-il que l'article 64 de la Constitution intervienne ?

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Créé l 14-12-2011- 07h13 | AFRIQUE REDACTION | REDACTEUR EN CHEF : ROGER BONGOS | SITE PANAFRICAIN |ACTUALITE NATIONALE, AFRICAINE ET INTERNATIONALE | Mis à jour le mercredi 14-12-2011     07H51  AFRIQUE REDACTION PAR :Gustave Botela Lipo

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Je ne peux répéter tout ce qui est déjà dit dans tous les médias sur mon exposé d'aujourd'hui. Résumons à ceci.

Toutes les Organisations d'observateurs aux élections présidentielles du 28 novembre dernier en R.D. Congo, sont unanimes qu'il y a eu fraudes massives et graves, mêmes s'ils utilisent le langage poli de la diplomatie dont «Les irrégularités…»


L'opposition par l'entremise de leur porte parole monsieur Vital Kamerhe, fait appel à toues les organisations tant Africaines qu'Internationales pour apaiser les nerfs et que nous espérons que cet appel est bien entendu. Que ces dernières ne prennent pas cette interjection comme un cri de détresse pour les Congolais. Si les autres Communauté sur cette planète ont droit à la paisible, les Congolais en ont aussi droit. C'est plutôt le moment que les médiateurs doivent prouver de leurs compétences en matière de la diplomatie et de juste valeur.


L'opposition Congolaise unie, toujours par l'entremise de son porte parole Kamerhe, tend la main vers les Africains d'abord dont l'UA en premier. Nous pensons que monsieur Ping doit vite agir. Que cette Organisation Africaine ne fasse pas ce qu'elle (OUA) avait fait avec le Royaume de Maroc en 1982 d'où, il avait claqué la porte jusqu'alors. À savoir qu'aujourd'hui le Royaume de Maroc est libre de tout engagement de l'UA. Ne vit-il pas en paix sans cette maudite Organisation de l'UA féodalisée par on ne sait qui ?

À certains points, la R.D. Congo est en train de vivre la période de l'histoire de France comprise entre l'ouverture des États généraux en 1789, c'est-à-dire pendant la Révolution française.


Le coup d'État de Napoléon Bonaparte. Il s'agit d'un moment crucial de l'histoire de France, puisqu'elle marque la fin de l'Ancien Régime, avec le dégagement à une monarchie constitutionnelle puis à la Première République. Cette Révolution mis fin à la royauté, à la société d'ordres et aux privilèges.

La R.D. Congo est sur cette voie de changement des Anciens Régimes (Mobutisme & Kabilisme). Le processus de Napoléon Bonaparte était justifié car, c'est le changement dans le système politique dans tout son ensemble, qui fait de la France ce qu'elle est aujourd'hui.


Le processus de Thsisekedi n'est pas un coup d'État de Napoléon mais, une méthode propre à ce millénaire qui doit passer impérativement par les élections, dont le but est le même avec celui de Napoléon Bonaparte. Le peuple Congolais attend impatiemment ce changement de Régime tyrannique depuis plus de quatre décennies.


Ce changement suit souvent un cycle plus ou moins régulier de quart à demi-siècle, de demi à trois quart, de trois quart à un siècle et recommence de quart à demi et ainsi de suite. C'est en quelque sorte une boucle infinie dans l'histoire de l'humanité. À titre d'exemple : prenons la date de 1885 (Conférence de Berlin) – 1960 pour notre pays. Il s'est écoulé 75 ans avant la date de notre indépendance. De 1965 – 1997 ; fin du Régime tyrannique de Mobutu. Pourtant les symptômes étaient déjà là depuis 1990, c'est-à-dire, 25 ans après son règne mais. Le dur résistait toujours. De 1960 – 2011 ; plus ou moins 51 ans de souffrance du peuple Congolais, il est sincèrement grand temps de changement, mais Kabila fait toujours le dur.


Tout changement de Régime Tyrannique que nous le voulions ou pas, ces tyrans ne veulent jamais mourir seuls. Comprenez par là ce que nous vivons actuellement. Le 17 décembre prochain 2011 ; peut-être ce sera une date inoubliable qui s'inscrira dans l'agenda de l'histoire du Congo. Mais de quelle façon ? C'est cela la question. Par la grande porte avec clé en main ou faudra-t-il d'abord briser cette porte avant d'entrer ?


Par Gustave Botela Lipo


Sud-Kivu : sans avocats, les victimes de viols perdent leurs procès

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Créé l 14-12-2011- 07h13 | AFRIQUE REDACTION | REDACTEUR EN CHEF : ROGER BONGOS | SITE PANAFRICAIN |ACTUALITE NATIONALE, AFRICAINE ET INTERNATIONALE | Mis à jour le mercredi 14-12-2011     14H18  AFRIQUE REDACTION PAR :LE POTENCIEL


Sans preuves matérielles, ni arguments solides, les victimes de viols ont du mal à se défendre lors des audiences, quand elles ne sont pas assistées. Pourtant, des avocats, des défenseurs judiciaires et des ONG fournissent une aide gratuite et efficace. D., 20 ans, a dernièrement été poursuivi pour le viol d’une jeune fille de 17 ans. Il était assisté à l'audience par son avocat. La partie adverse, elle, comparaissait sans conseil. Pourtant, l'article 7 bis de la loi n° 06/019 du 20 juillet 2006, portant sur les violences sexuelles, dispose en son alinéa 4 : "Durant toutes les phases de la procédure, la victime est assistée d'un conseil". Pour le juge Vicky Tshibola, conseiller à la cour d’appel de Bukavu, "cela n’oblige pas le juge à désigner un conseil pour la partie civile (…). Cette disposition légale permet aux deux parties de saisir les ONG ou le barreau pour solliciter une assistance judiciaire gratuite en respectant la procédure", poursuit-il.

Dans les faits, de nombreuses victimes de viol comparaissent seules au tribunal de grande instance (TGI) de Bukavu et dans d’autres juridictions de la province du Sud-Kivu. En avril 2011, un garçon d'une vingtaine d'années a ainsi été acquitté par le TGI de Bukavu, au grand regret de la partie civile qui n'a pas obtenu réparation. La mère de la victime avait comparu sans conseil et n’avait pas pu produire de preuves suffisantes pour incriminer le prévenu.

Assistance gratuite

Plusieurs victimes affirment n’avoir pas les moyens de payer un avocat. Ce qui les amène à comparaître seules, en se fiant aux seules allégations de l’officier du ministère public. Ce qui est généralement insuffisant, car les femmes violées s’empressent le plus souvent de lessiver ou de détruire leurs vêtements après avoir subi ce crime. Quand arrive le moment de témoigner au tribunal, "elles se retrouvent souvent sans preuves matérielles et n’ont que leurs déclarations", constate Me Benjamin Bukenge, défenseur judiciaire. Face à l’avocat de la partie adverse, un technicien en droit, les arguments de la partie non assistée sont souvent battus en brèche. "Il faut donc une assistance pour un procès équilibré", ajoute Me Benjamin.

Les magistrats et les officiers de police judiciaire (OPJ) rappellent aux victimes l’existence d’une assistance gratuite chaque fois qu’ils sont saisis de nouveaux cas. Mais souvent, les victimes ne connaissent pas la procédure à suivre pour en bénéficier. "Pourtant, c’est simple", rassure Mambo Sherula, juriste. "Si elles sont démunies, les parties doivent présenter une attestation d’indigence délivrée par la commune ou la division des affaires sociales de leur ressort. Elles peuvent aussi adresser une lettre de demande d’assistance gratuite au bâtonnier pour les avocats ou au syndic pour les défenseurs judiciaires, explique-t-il pour tranquilliser les personnes qui hésitent. Après étude de leur demande, un avocat ou un défenseur judiciaire leur est commis directement pour les défendre gratuitement…", conclut-il.

Lutte contre la Sida : les ONG des PVV se placent sur la ligne de front

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Créé l 14-12-2011- 07h13 | AFRIQUE REDACTION | REDACTEUR EN CHEF : ROGER BONGOS | SITE PANAFRICAIN |ACTUALITE NATIONALE, AFRICAINE ET INTERNATIONALE | Mis à jour le mercredi 14-12-2011     14H18  AFRIQUE REDACTION PAR :LE POTENCIEL

 


A terme d’un diagnostic organisationnel à l’occasion d’un atelier tenu à Kinshasa du 29 novembre au 1er décembre 2011, les ONG des femmes vivant avec le VIH ont levé le voile sur la stigmatisation et la discrimination dont ces dernières sont l’objet dans la société. Elles veulent désormais se placer en avant-plan pour bien résoudre les problèmes liés aux femmes dans le cadre de la lutte contre la pandémie du Sida.

Plusieurs recommandations formulées par les représentantes de 22 associations des femmes vivant avec le VIH ayant participé à l’atelier sur le diagnostic organisationnel de leurs structures, présentées sous forme d’un acte ont été rendues publiques hier mardi 13 décembre en présence des représentants des réseaux de lutte contre le VIH/Sida et des partenaires nationaux et internationaux de la lutte.

L’atelier, mieux ce cadre d’introspection de ces structures, organisé par l’ONG les Anges du Ciel, en collaboration avec le Réseau Sida Afrique et Azur développement du Congo/Brazzaville, a permis aux participantes de déceler les forces et faiblesses de leurs organisations et d’en identifier les causes. Et ce, dans le but d’avoir les éléments nécessaires pour assurer leur visibilité et parvenir à mobiliser les fonds nécessaires pour l’atteinte de leurs objectifs.

Selon la coordinatrice de l’ONG les Ange du Ciel, point focal du Réseau Sida Afrique en RDC, Philomène Mukendi, l’atelier sur le diagnostic qui a bénéficié de l’appui financier de NED, a également tablé sur les droits des personnes vivant avec le VIH/Sida. Il s’en suit un travail de terrain par 3 unités de prise charge des PVV et 3 unités de prévention de la transmission de la mère à l’enfant (PTME) pour la sensibilisation de la femme aux droits sexuels et reproductifs. Seront aussi abordés les problèmes de violences basées sur le Genre de concert avec les professionnels de la santé relevant des services de maternités et centres cibles. Cela afin de résoudre les problèmes liés à la stigmatisation auxquels les femmes et les jeunes filles séropositives sont confrontées au quotidien. «Notre particularité, c’est ce fait de ne prendre en compte que l’aspect femme dans la lutte. Nous voulons que la femme PVV se lève et participe, elle-même, à la lutte pour résoudre les problèmes qui la concerne», a-t-elle déclaré.

 rendre disponibles les ARV

Parlant des recommandations, Philomène Mukendi a noté qu’il a été demandé au gouvernement de rendre disponibles les ARV dans toutes les structures de prise en charge des PVV. Il y a eu aussi le renforcement des capacités des ONG des femmes vivant avec le VIH/Sida en matière d’élaboration des projets, de mobilisation des ressources et de la bonne gouvernance.

Quant à la présentation de ces actes devant les partenaires qui sont aussi bailleurs de fonds dans la lutte, Philomène Mukendi a fait savoir qu’il s’agit aussi d’un plaidoyer auprès d’eux pour qu’ils puissent penser à ce groupe des femmes qui vivent avec cette pandémie afin de leur prêter une attention particulière.

Après la présentation de l’acte, s’en est suivi un échange entre les représentants des institutions nationales et internationales, partenaires à la lutte contre la pandémie du Vih/Sida en RDC et les représentantes des associations. Les partenaires qui ont salué cette innovation dans la lutte leur ont recommandé de s’inscrire dans la droite ligne du Programme national du développement sanitaire 2011-2015 et aussi du Plan du programme national de lutte contre le Sida. Elles doivent aussi trouver un point d’encrage pour que les énergies ne soient pas dispersées.

Une polémique stérile

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Créé l 14-12-2011- 07h13 | AFRIQUE REDACTION | REDACTEUR EN CHEF : ROGER BONGOS | SITE PANAFRICAIN |ACTUALITE NATIONALE, AFRICAINE ET INTERNATIONALE | Mis à jour le mercredi 14-12-2011     14H38  AFRIQUE REDACTION PAR :LE POTENCIEL

 


«Où va la République démocratique du Congo ? Va-t-on priver le Congolais de son droit constitutionnel à la liberté d’expression pour des considérations d’ordre sentimental ?», serait-on tenté de s’interroger à l’analyse des propos entendus sur la place publique. En effet, rien ne saurait justifier le refus de reconnaître à autrui le droit à la liberté d’expression. «Ce droit implique la liberté d’exprimer ses opinions ou ses convictions, notamment par la parole, l’écrit et l’image, sous réserve du respect de la loi, de l’ordre public et des bonnes mœurs», dispose l’article 23 de la Constitution. Bien plus, souligne l’article 22, «toute personne a droit à la liberté de pensée, de conscience et de religion».

Dès lors, plus que la polémique, c’est sur le fond que devrait porter la réflexion de toutes les parties au processus électoral en cours (pouvoir organisateur des élections, acteurs politiques et Société civile).

 S’agissant du «nombre de jours de vote», la Commission électorale nationale indépendante (CENI) avait affirmé le 10 novembre 2011 que «les élections se dérouleront le 28 novembre 2011, tel qu’arrêté par le calendrier de la CENI rendu public. Les bureaux seront ouverts à 6 heures pour être fermés à 17 heures». Plus précis, son président Daniel Ngoy Mulunda avait assuré le 24 novembre qu’«on va dépouiller et afficher les résultats là même, le soir. On va donner une copie aux témoins des partis. Tous les résultats, pour chaque bureau de vote, seront connus le soir des élections». Sur le terrain, des électeurs votaient encore le 1er décembre.

Sur la question des «colis introuvables», les Congolais attendent de la CENI des explications plausibles, notamment au rapport de la CENI/Lubumbashi ayant signalé le 7 décembre que les résultats de 51 bureaux de vote sont «introuvables». La même situation est déplorée à Mbuji-Mayi, où sont également «introuvables» les procès verbaux comportant les résultats des élections de 130 bureaux de vote. «Ce chiffre représente 16% des bureaux de vote que compte la ville», a indiqué à Radio Okapi le secrétaire exécutif de la CENI/Mbuji-Mayi.

 A propos des accusations de fraude, les deux camps politiques s’accordent. D’un côté, l’Opposition politique estime que la CENI s’est «disqualifiée» pour avoir violé la loi électorale (prolongation des élections du 28 novembre au-delà de la date prévue, non respect des procédures de la publication des résultats, non protection des matériels sensibles comme les bulletins de vote). De l’autre, la Majorité présidentielle, par la voix de ses candidats députés (PPRD, ADH, F.C, UNADEF), l’accuse d’avoir «favorisé la fraude» à Ubundu (Province Orientale) où, selon Radiookapi.net, «le chef de centre de vote d’Ongoka a été trouvé à 30 km du lieu de vote en train d’ouvrir les colis contenant des bulletins de vote».

 Moralité. Les Congolais ont plus besoin de réponses précises aux questions posées qu’à une polémique stérile.

 

Vieux Zébédée (II)

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Créé l 14-12-2011- 07h13 | AFRIQUE REDACTION | REDACTEUR EN CHEF : ROGER BONGOS | SITE PANAFRICAIN |ACTUALITE NATIONALE, AFRICAINE ET INTERNATIONALE | Mis à jour le mercredi 14-12-2011     14H47  AFRIQUE REDACTION PAR :LE POTENCIEL

 



 (…) Et ce qui devrait arriver, arriva. Les événements se précipitent en attendant la justice d’en-haut. En effet, depuis qu’il a rejeté en bloc le résultat des urnes, et surtout depuis qu’il s’est autoproclamé « président de la République », Vieux Zébédée, le meilleur perdant des élections du 28 novembre, s’est attiré toutes les foudres sur lui. Sa résidence est scrupuleusement surveillée, encerclée par des hommes armés jusqu’aux dents. Ils ne parlent à personne. Ils ne négocient rien. Ils sont venus faire « leur travail ». Point.

 Mais par un sacré coup du hasard, un officier supérieur qui se serait présenté comme tel devant Vieux Zébédée, a reçu une leçon magistrale sur la révolution et le développement. Et l’homme en uniforme est ressorti converti comme un païen après le baptême de Jean-Baptiste dans le Jourdain. Suivez un extrait du dialogue.

 « Si je te comprends bien, dit Vieux Zébédée, il ne faut rien faire, refuser toute pression sur un pouvoir incompétent, en croisant les bras, en attendant que des légionnaires occidentaux débarquent ! Puisque tu ne sembles rien attendre des opposants, de l’alternance et de la révolution…

 « La révolution, rétorqua l’officier, et tu le sais fort bien, n’est pas une révolte.

 « Moi, je te dis que le véritable développement ne peut provenir que d’une révolution. Or, qui parle du développement ? Qui s’en fait le chantre ? Ceux justement qui s’opposent à la révolution… Alors pourquoi vouloir récolter là où l’on ne veut point semer ? » je vous épargne la suite.

 Pour revenir au verdict des urnes, Vieux Zébédée en veut à mort au très très révérend pasteur président. « Ce petit-là a scandaleusement bouffé mes voix… les voix du peuple… il paiera cher ». – « Ne m’en veux pas, vieux frère ennemi, rétorqua le très très révérend pasteur président. Vous et nous partageons un ancêtre commun qui s’appelait : Ilunga Mbidi. Nous sommes tous venus d’un même lieu : Nsanga Lubangu. C’est pour t’éviter le scandale que j’ai imaginé mon truc (…) au fait, je n’ai dit que la vérité. La mienne. Tu vois un peu la tête que tu ferais si le résultat t’était favorable. Tous les grains de maïs seraient piétinés comme de la caillasse. Et puis, tous les Wewa se transformeraient en faiseurs de loi. Alors que maintenant, on peut, en bons voisins de provinces, partager fifty-fifty le butin. Disons que moi, je prends la part du loin parce que c’est moi qui tiens le couteau… ».

 Tout ceci ressemble à un bêtisier vraiment bête. Mais Vieux Zébédée ne s’avoue guère vaincu. Ce serait, d’ailleurs, mal le connaitre.

 A suivre.

 


La BCC s’ouvre au grand public avec la présentation du rapport annuel 2010

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Créé l 14-12-2011- 07h13 | AFRIQUE REDACTION | REDACTEUR EN CHEF : ROGER BONGOS | SITE PANAFRICAIN |ACTUALITE NATIONALE, AFRICAINE ET INTERNATIONALE | Mis à jour le mercredi 14-12-2011     15H19  AFRIQUE REDACTION PAR :LE POTENCIEL

 

 




A la Banque centrale du Congo (BCC), la restructuration et la modernisation se conjuguent désormais au présent. Après avoir innové avec le lancement il y a quelques mois du baromètre de la conjoncture de l’économie congolaise, la BCC vient de se conformer aux textes juridiques la régissant par la présentation de son rapport annuel 2010.

Autorité monétaire de la République démocratique du Congo, la Banque centrale du Congo ne cesse de redoubler d’efforts pour rendre plus transparente la marche de l’économie congolaise. Ainsi, après avoir innové en lançant depuis quelques mois, sur une périodicité mensuelle, le baromètre de la conjoncture de l’économie congolaise, l’Institut d’émission vient lancer son rapport annuel 2010 – une façon pour sa haute direction dirigée par le gouverneur Jean-Claude Masangu Mulongo de se conformer aux textes juridiques la régissant.

C’est donc un pari gagné pour Jean-Claude Masangu qui, dans la lettre de transmission du rapport au président de la République, s’est dit fier d’avoir répondu à un devoir tel que l’exige les textes légaux régissant la Banque centrale du Congo.

L’essentiel du rapport

Ce rapport comprend deux grandes parties, note le gouverneur Masangu. La première passe en revue l’évolution de principaux secteurs macroéconomiques, à savoir les secteurs réels, des finances publiques, des relations économiques extérieures ainsi que de la monnaie et du crédit. La deuxième brosse la situation administrative et financière de l’Institut d’émission.

Dans le rapport, Jean-Claude Masangu rappelle que, durant l’année sous revue, l’économie congolaise a globalement été marquée par la consolidation de l’activité économique dans un contexte de ralentissement notable du rythme de formation des prix intérieurs. En effet, le PIB réel a progressé de 7,2% contre 2,8% en 2009, à la suite notamment de la forte croissance des activités minières impulsées par la flambée des cours internationaux des matières premières. En outre, le taux d’inflation s’est situé à 9,8% contre 53,4% une année plus tôt.

En ce qui concerne les finances publiques, poursuit-il, l’exécution des opérations du cadre budgétaire s’est traduite par un excédent de 1,2% du PIB contre 0,5% une année auparavant. Cette performance est attribuable à la poursuite d’une politique budgétaire restrictive, laquelle a largement contribué à la restauration de la stabilité du cadre macroéconomique.

S’agissant du secteur extérieur, le gouverneur de la BCC souligne que l’année 2010 restera gravée dans la mémoire collective comme l’année ayant consacré l’atteinte par la RDC du point d’achèvement de l’Initiative pays pauvres très endettés, entraînant un allègement substantiel de sa dette extérieure. Par ailleurs, il s’est observé sur le marché des changes une stabilité remarquable de la monnaie nationale, laquelle n’a perdu que 1,4% de sa valeur par rapport au dollar américain contre une dépréciation de 29,2% en 2009. Ce résultat n’a pu être obtenu qu’à la faveur du renforcement de la coordination des politiques budgétaire, monétaire et de change.

Assouplissement de la politique monétaire

C’est dans ce contexte, indique-t-il, que la BCC a assoupli sa politique monétaire en baissant graduellement son taux directeur tout en maintenant inchangé le niveau du coefficient de la réserve obligatoire. Par ailleurs, l’Institut d’émission est intervenu sur le marché des changes en procédant à des achats de devises en vue de consolider le niveau de ses réserves internationales.

Pour ce qui est de sa situation administrative, la Banque centrale du Congo, fait-il remarquer, a poursuivi son processus de restructuration. Dans ce cadre, plusieurs actions ont été menées, notamment celles relatives à la création d’un groupe de réflexion sur le désengagement de la Banque de l’Hôtel des monnaies et du Centre hospitalier ainsi que la publication d’une nouvelle nomenclature des catégories professionnelles.

Au plan financier, il convient de noter, de l’avis du gouverneur Masangu, qu’un accroissement de la situation patrimoniale de la Banque. En outre, une diminution d’engagements extérieurs, notamment en DTS et en monnaies étrangères, a été notée à la faveur de l’allègement de la dette extérieure dans le cadre de l’Initiative d’allègement de la dette multilatérale (IADM). De même, pour se conformer aux us et coutumes en matière de transparence, les états financiers de la BCC ont été audités et certifiés par «PriceWaterhouseCoopers sprl», cabinet d’audit de renommée internationale.

Dans l’opinion, la présentation du rapport annuel 2010 de la BCC a été accueilli comme une preuve suffisante de la ferme volonté de la haute direction de la BCC, menée depuis 1997 par Jean-Claude Masangu, de poursuivre courageusement la mise en œuvre du plan de restructuration et de modernisation de l’Institut d’émission.

 

RDC : Il est urgent de reconstruire autrement !

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Créé l 14-12-2011- 07h13 | AFRIQUE REDACTION | REDACTEUR EN CHEF : ROGER BONGOS | SITE PANAFRICAIN |ACTUALITE NATIONALE, AFRICAINE ET INTERNATIONALE | Mis à jour le mercredi 14-12-2011     15H19  AFRIQUE REDACTION PAR :LE MONDE

 

Ces deuxièmes élections présidentielles et législatives démocratiques en République démocratique du Congo (RDC), qui se sont déroulées le 28 novembre sont émaillées de nombreux incidents et font redouter le retour à l'instabilité et à la violence. La victoire de Joseph Kabila fils en 2006 avait suscitée beaucoup d'espoir.

Force est de constater qu'après ses cinq ans au pouvoir, l'économie du pays n'a toujours pas "décollée". Les "cinq chantiers" ne donnent pas les résultats escomptés. Le grand contrat avec les Chinois, "minéraux contre construction d'infrastructures" ne permet pas ce jour une reconstruction généralisée. La RDC se retrouve à l'avant dernière place des pays du monde pour l'Indice de développement humain (espérance de vie, éducation, PIB/h) . Pire, cet indice n'a jamais cessé de se dégrader depuis 1970, sous les trois décennies de mégestion du régime de Mobutu et la dernière décennie de guerre.

La République démocratique du Congo est pourtant un pays immense et varié, grand comme l'Europe de l'Ouest, possédant en son sol les plus grandes richesses minières du continent. A partir de 1998, elle a été traversée par la plus grande crise humanitaire depuis la deuxième guerre mondiale : quatre millions de Congolais sont morts au cours de ces huit dernières années des conséquences directes du conflit et de massacres, et pour 85 % d'entre eux de maladies banales telles le paludisme ou la diarrhée associés à la malnutrition . Aujourd'hui, la situation sanitaire est catastrophique. Ce pays était un modèle pour la santé dans les années 1980. Organisation non gouvernementale nous assistons impuissant à cette dégradation progressive depuis vingt ans.

La RDC est devenu depuis quelques années un laboratoire pour les institutions et bailleurs internationaux .Elle fait parti avec l'Afghanistan, Haïti et le Darfour de ces "Etats fragiles" qui ont reçus le plus de fonds pour l'aide au développement. Devant l'immensité des besoins, des expérimentations de financement de grand volume ont été lancées, intégrant l'aspect de transversalité touchant aussi bien la santé que l'éducation, la construction de routes et d'hôpitaux. La nécessité de bien coordonner ces programmes a fait apparaître la constitution de consortium. Des ONG leaders ont été choisies pour les animer. Mais est ce bien le rôle d'ONG  ? Le savoir faire de Médecins du monde (MDM) est d'ordre médical, au travers de son expertise et du plaidoyer. Il n'est nullement de substituer à un état, ni de devenir un simple prestataire de service.

MDM remplit sa mission quand elle vient au secours des refugiés et des déplacés, comme ce fut le cas auprès des refoulés du Shaba en 1993 au Kasaï, ou dans les camps à Goma ou Uvira en 94.Elle fait son métier quand elle tente de réinsérer les enfants des rues de Kinshasa, avec le partenaire Congolais AED.

A Goma, depuis 2003, MDM développe un programme de lutte contre le sida, intégré dans le plan national et en partenariat avec les différentes ONG congolaises. Elle aide ces femmes à se prémunir contre la violence et le viol utilisé comme arme de guerre. Elle a lutté contre les épidémies de cholera, de rougeole ou de poliomyelite dans le Tanganyika, en partenariat avec les services nationaux congolais.

Par contre, quand MDM a soutenu l'offre de soins dans onze zones de santé, une région entière, à la demande du 9 éme fond européen de développement, elle a dépassé ses capacités logistiques humaines et organisationnelles. Elle s'est substituée d'une certaine façon à l'état (qui n'était de toute façon pas en mesure de le faire). Les résultats ne sont pas à la hauteur des espérances. La question éthique du désengagement est apparue, quand le bailleur a déclaré que les fonds n'étaient plus reconduits en 2011. Par ailleurs le Fonds mondial (finançant la lutte contre le sida, la tuberculose et le paludisme) n'a plus versé cette année les subventions promises, avançant des raisons de soupçons de corruption de l'administration Congolaise. Ainsi, la RDC est le seul pays où le nombre de malades pris en charge par le traitement contre le sida a régressé en 2011. La couverture des besoins n'est que de 12 % ! L'interruption de ces traitements pose un problème moral, en particulier à Goma, où MDM doit suppléer le manque de trithérapie sur des fonds propres.

Devant ce contexte difficile, il faudrait que tous les acteurs de la reconstruction, Etat congolais, société civile, institution internationale, ONG, diaspora se réunissent et établissent ensemble un plan de reconstruction, aussi bien au niveau de la santé que de l'éducation et de l'économie. Face à l'instabilité qui menace le Congo, il est urgent d'inventer un nouveau mode de coopération qui permettrait enfin de stabiliser le pays. Dans le rapport sur la réforme de l'ONU (mars 2005), Koffi Annan déclare : "Il n'y a pas de développement sans sécurité, de sécurité sans développement et il ne peut y avoir ni sécurité ni développement si les droits de l'homme ne sont pas respectés." Ainsi la paix, la sécurité, la justice et la lutte contre la corruption sont des préalables. A cela s'ajoutent l'éducation et la santé qui constituent des déterminants essentiels de la reconstruction, y compris sur le plan économique

RDC : Vers une solution à la kenyane ?

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Créé l 14-12-2011- 07h13 | AFRIQUE REDACTION | REDACTEUR EN CHEF : ROGER BONGOS | SITE PANAFRICAIN |ACTUALITE NATIONALE, AFRICAINE ET INTERNATIONALE | Mis à jour le mercredi 14-12-2011     15H19  AFRIQUE REDACTION PAR :AFRISCOOP

 

 

 

La République démocratique du Congo est dans une apnée post-électorale. Tout le monde (observateurs, CENI, candidats, etc.) semble plongé dans une attente. Le pays lui-même semble figé dans un calme trompeur qui n’augure rien de bon. Car les candidats aux élections du 28 novembre dernier ne font pas le même rêve. Joseph Kabila, le président sortant proclamé victorieux par la CENI, attend tranquillement la confirmation des résultats par la Cour suprême. Ses adversaires, eux, ont une toute autre lecture des événements. Convaincus de la victoire de leur leader Etienne Tshisekedi, ils espèrent que la Justice leur rendra ce que la CENI leur a volé. Mais ils ne sont pas dupes, et savent qu’un tel scénario relève du rêve. C’est pourquoi sans doute le candidat Tshisekedi n’a pas pris la peine d’introduire des recours auprès de la Justice, comme l’a fait Vital Kamerhe. Il préfère en appeler directement à une médiation africaine. Mais que viendra faire l’Afrique dans cette galère congolaise ? Faire recompter les voix, déclarer Tshisekedi vainqueur ou œuvrer à un partage du pouvoir ? A la limite, l’opposition ne peut espérer que cette formule de la cohabitation, comme cela s’est vu lors des crises post-électorales au Kenya et au Zimbabwe. Mais encore faut-il que le pouvoir accède à une telle requête. Convaincu de son bon droit, le camp Kabila sera tenté de s’arroger tout le pouvoir, sauf si bien sûr le contexte le contraint à une ouverture vers l’opposition. Toujours est-il qu’en l’état actuel des choses, on voit mal comment Tshisekedi peut inverser les tendances des urnes données par la CENI. Ni le recours à la Justice, encore moins les manifestations, ne changeront la donne. La solution du gouvernement d’union n’est certes pas la panacée. Elle est même une option boiteuse, et de surcroît injuste, puisqu’elle permet le maintien au pouvoir d’un dirigeant qui, visiblement, a perdu des élections. Mais parfois, il s’agit du moindre mal, surtout quand l’opposition risque de faire massacrer ses partisans. On a vu qu’au Kenya et au Zimbabwe, le partage du pouvoir, sans avoir réglé définitivement la crise, a tout de même permis un apaisement et évité des morts supplémentaires. La priorité en RD Congo, c’est justement d’éviter à tout prix des violences post-électorales meurtrières. « Dix-huit morts pour des élections, c’est trop ! », s’est indigné, à juste titre, le cardinal Laurent Monsengwo, archevêque de Kinshasa. Son sentiment reflète certainement celui de bien des Congolais, fatigués de la violence politique. On risque donc, à ce rythme, d’aller vers le fait accompli, à savoir la validation de la victoire de Kabila. Les récriminations sur l’organisation du scrutin n’y feront rien. Le Congo, qui n’a de démocratique que son nom, restera encore sous la férule du même homme, Kabila, qui ne se fait aucun scrupule. Quand Mgr Monsengwo jette un pavé dans la mare en assenant que les résultats des élections « ne sont pas conformes à la vérité ni à la justice », lui, rétorque qu’il s’agit de simples « erreurs ». Peut-on convertir un individu d’un tel cynisme aux préceptes de la démocratie vraie ?

Mahorou KANAZOE

Le Pays

RDC : "Il faut une contre-expertise des résultats" pour Thierry Vircoulon d'ICG

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Créé l 14-12-2011- 07h13 | AFRIQUE REDACTION | REDACTEUR EN CHEF : ROGER BONGOS | SITE PANAFRICAIN |ACTUALITE NATIONALE, AFRICAINE ET INTERNATIONALE | Mis à jour le mercredi 14-12-2011     15H19  AFRIQUE REDACTION PAR :AFRIKARABIA

 

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Après le Centre Carter et l'église ca tholique, l'Union européenne confirme dans un rapport que les élections présidentielles en République démocratique du Congo (RDC) manquent de transparence. L'opposition congolaise, qui conteste la ré élection de Joseph Kabila, a décidé de déposer un recours devant la Cour suprême... sans grand espoir de voir leurs revendications aboutir. Comment faire pour sortir de la crise politique ? Le responsable d'International Crisis Group (ICG) pour l'Afrique centrale, Thierry Vircoulon, estime pour Afrikarabia qu'il faudrait "une contre-expertise des résultats par un tiers indépendant".

- Afrikarabia : Thierry Vircoulon, vous êtes actuellement à Kinshasa pour l'International Crisis Group, quelle est la situation en RDC, 5 jours après l'annonce de la réélection de Joseph Kabila ?

- Thierry Vircoulon : A Kinshasa, les quartiers qui ont voté pour l'opposition ont un peu la gueule de bois aujourd'hui. Les quelques tentatives de manifestations dans l'Est du pays ont été étouffées dans l'oeuf par les forces de sécurité qui ont maintenant une technique bien rodée pour empêcher tous rassemblement. Au Katanga, il y a des débuts de représailles sur les Congolais originaires du Kasaï, ce qui était malheureusement attendu. Nous sommes actuellement dans une deuxième phase, après les élections, dans laquelle l'opposition cherche une stratégie pour rebondir. L'UDPS semble nourrir des espoirs auprès de la communauté internationale... des espoirs qui ne sont pas forcement fondés. Et si ces espoirs sont déçus, il n' y aura pas 36 choses à faire...

- Afrikarabia : Vital Kamerhe a déposé au nom de l'opposition, un recours devant la Cour suprême congolaise, avec un dossier très complet sur les nombreuses irrégularités du scrutin. Que peut-on attendre de ce recours ?

- Thierry Vircoulon : Strictement rien ! Absolument rien ! L'opposition le sait, mais veut tout de même jouer la carte de la légalité.

- Afrikarabia : Etienne Tshisekedi a en effet qualifié la Cour suprême "d'officine privée au service de Kabila". Comment désamorcer alors la crise politique qui se profile ?

- Thierry Vircoulon : La solution est toujours la même pour International Crisis Group : il faut de la transparence et donc une contre-expertise des résultats. Ce que voudrait l'UDPS, c'est qu'une équipe internationale vienne sur place pour contre-vérifier les résultats. La question étant de savoir, quelle organisation peut faire cela ? Le centre Carter qui a déjà beaucoup travailler sur ces élections pourrait le faire, mais cela dépend évidemment de la position américaine. Ce jeudi au Sénat américain, il y a une audition sur la RDC. Selon moi, ce serait une bonne chose. Mais pour cela, il faudrait une grosse pression politique extérieure sur le président Joseph Kabila. Les américains, l'Union européenne et l'Union africaine doivent être d'accord sur la question.... et ce n'est pas sûr. Il faut ensuite ne pas relâcher la surveillance sur les résultats des élections législatives qui ont été un peu occultées par la présidentielle.

- Afrikarabia : Cette contre-expertise est-elle difficile à réaliser ?

- Thierry Vircoulon : Non ce n'est pas très compliqué techniquement. Par contre, c'est compliqué politiquement Il ne s'agit évidemment pas d'aller recompter tous les bulletins de vote. L'opposition a déjà construit un gros dossier sur le sujet, avec de nombreux cas précis d'irrégularités. Les partis politiques d'opposition peuvent le faire, mais il serait intéressant qu'une expertise soit réalisée par un tiers indépendant... que ce soit le Centre Carter ou une autre organisation spécialisée dans les élections. Mais politiquement, c'est complexe. Le gouvernement congolais joue beaucoup sur la montre en espérant que la contestation va diminuer. Ce que l'on peut tout de même dire, c'est qu'après les rapports du Centre Carter, de l'église catholique et de l'Union européenne qui ont tous dénoncé les résultats de la Commission électorale (CENI), Joseph Kabila est aujourd'hui un président mal élu. Il risque d'y avoir peu de gens importants à son investiture du côté des bancs occidentaux.

- Afrikarabia : Comment peut évoluer la situation ?

- Thierry Vircoulon : Si actuellement, la situation sécuritaire semble tenue, l'année 2012 ne s'annonce pas bien en RDC. Les processus électoraux bâclés qui aboutissent à une impasse politique, on voit ce qui cela donne au Burundi aujourd'hui et en Centrafrique. S'il n'y a pas de problèmes tout de suite, il y a des problèmes plus tard. Au Burundi, il n'y a pas eu de violences juste après les élections, mais deux mois plus tard, la tension est montée crescendo.

Propos recueillis par Christophe RIGAUD

Photo : Thierry Vircoulon à Paris en octobre 2011 (c) Ch. Rigaud www.afrikarabia.com

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La diaspora congolaise en ordre de bataille contre Kabila

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Créé l 14-12-2011- 07h13 | AFRIQUE REDACTION | REDACTEUR EN CHEF : ROGER BONGOS | SITE PANAFRICAIN |ACTUALITE NATIONALE, AFRICAINE ET INTERNATIONALE | Mis à jour le mercredi 14-12-2011     15H19  AFRIQUE REDACTION PAR :AFRIK.COM

La victoire de Joseph Kabila sur Etienne Tshesekedi n’est pas seulement contestée par les partisans de l’opposition restés au Congo. De Bruxelles à Washington la diaspora congolaise a également fait entendre son mécontentement, organisant régulièrement des manifestations contre le président sortant.

« Kabila dégage ! » C’est le principal slogan adopté par la diaspora congolaise qui s’est mobilisée depuis le début de l’élection présidentielle du 28 novembre à travers le monde pour soutenir l’opposition. Elle n’a cessé de manifester dans les rues des capitales occidentales, Paris, Londres, Bruxelles, Washington, Toronto… dénonçant des « fraudes scandaleuses » dans le scrutin. L’expression loin des yeux loin du cœur ne s’applique donc pas à cette diaspora congolaise très politisée et soucieuse du déroulement des évènements en République démocratique du Congo (RDC). Elle n’a toujours pas digéré la victoire de Joseph Kabila qui a recueilli 49% des voix contre le leader de l’opposition Etienne Tshesekedi qui a obtenu 32% des suffrages.

Prêts à tout pour faire entendre leurs voix, les manifestants congolais ont été nombreux à être interpellés dans les capitales européennes à la suite d’affrontements avec les forces de l’ordre. Pas plus tard que samedi, à Londres, au moins 143 personnes ont été arrêtées lors d’une marche qui a rassemblé plus de 500 personnes protestants contre la réélection du président Kabila au lendemain de l’annonce des résultats. « C’est un assassin, personne n’a voté pour lui. Nous ne voulons pas de lui au Congo ! », scandaient-ils, brandissant des portraits d’Etienne Tshesekedi. Selon la police londonienne, des manifestants ont été interpellés pour violence. Et certains d’entre eux n’ont pas respecté la ligne autorisée pour la manifestation, bloquant une avenue près des bureaux du Premier ministre David Cameron.

Le bras de fer contre les fraudes

En RDC, des violences sont toujours à craindre. Le climat reste tendue dans le pays car l’opposition n’a pas baissé les armes et maintient sa position, continuant à dénoncer des fraudes dans le scrutin. Elle conforte d’autant plus sa position que l’ONG centre Carter créé par l’ex-président américain Jimmy Carter a pointé du doigt une multitude d’irrégularités qui décrédibilisent l’élection présidentielle. L’organisation estime que les résultats provisoires annoncés par la Commission nationale indépendante (CENI) « manquent de crédibilité ». Elle souligne que des milliers de résultats de bureaux de vote ont disparu à travers le pays.

Tout en reconnaissant « des erreurs dans le processus électoral », Joseph Kabila a riposté lundi indiquant que « la crédibilité des résultats ne pouvait pas être remise en cause ». Des propos appuyés par le président de la Commission électorale nationale indépendante (CENI) qui, en réponse aux observateurs du Centre Carter, a martelé que les élections étaient acceptables et que la non-prise en compte de 3 449 bureaux de vote ne changeait rien au classement final dans la course à la présidence. Le bras de fer entre le pouvoir et l’opposition ne cessera pas de si tôt.

Vidéos des manifestations de la diaspora congolaise à Bruxelles et Paris.

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