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RDC: Les observateurs européens remettent en cause la victoire de

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Créé l 14-12-2011- 07h13 | AFRIQUE REDACTION | REDACTEUR EN CHEF : ROGER BONGOS | SITE PANAFRICAIN |ACTUALITE NATIONALE, AFRICAINE ET INTERNATIONALE | Mis à jour le mercredi 14-12-2011     15H19  AFRIQUE REDACTION PAR :20MINUTES.FR

La mission d'observateurs de l'Union européenne a estimé mardi que le manque de transparence lors du décompte des voix de l'élection présidentielle du 28 novembre en RDC a sapé la crédibilité du scrutin accordant la victoire au président sortant Joseph Kabila.

Ce dernier, proclamé vainqueur avec 49% des suffrages exprimés, a rejeté les critiques faisant état d'irrégularités et de corruption qui ont conduit son adversaire malheureux, l'opposant historique Etienne Tshisekedi, à contester les résultats et à se proclamer chef de l'Etat à sa place.

Encore plus de fraudes à l'inscription qu'en 2006

Pour les observateurs des Vingt-Sept, le processus chaotique de compilation des voix, ajouté au fait que les observateurs n'ont pas été autorisés à assister aux étapes cruciales du processus, a entamé «la confiance et la crédibilité des résultats annoncés». «La publication des résultats provisoires reste marquée par un manque de transparence», ajoute la mission européenne dans un communiqué.

«Les problèmes rencontrés avec les inscriptions sur les listes électorales signifient que 17% des électeurs ont pu voter sans figurer sur les listes, soit plus du double du chiffre enregistré en 2006», relève la mission des Vingt-Sept.


Non transparence de l'élection présidentielle du 28 novembre Le rapport de la Mission d'observation de l'Union européenne accable la CENI

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Rapport de la Mission d'observation électorale de l'Union européenne déplore le manque de transparence et les irrégularités dans la collecte, la compilation et la publication des résultats.
Kinshasa, le 13 décembre 2011 -La Mission d'observation électorale de l'Union Européenne (MOE UE) dirigée par Madame Mariya Nedelcheva, vient de finaliser son analyse post-scrutin qui porte sur les étapes essentielles du processus électoral que sont la collecte des résultats et leur compilation dans les 169 Centres locaux de compilation des résultats (CLCR) ainsi que la publication des résultats provisoires.

Soucieuse de suivre la ligne de conduite qu'elle s'est fixée depuis son arrivée en RDC, en matière d'indépendance, d'impartialité et de transparence, la MOE UE a décidé de rendre publiques ses observations et analyses à l'attention u peuple congolais qu'elle félicite à nouveau pour son civisme et le sens des responsabilités qu'il a montré à l'occasion de ces élections et le remercie pour son accueil.

La MOE UE rappelle que les évaluations qui sont résumées dans les paragraphes qui suivent sont basées sur l'observation directe de plusieurs centres locaux de compilation des résultats à travers l'ensemble du pays et de l'analyse du CD-ROM des résultats fournis par la CENI. 

Listes d'omis

La MOE UE constate qu'en dépit des recommandations faites en 2006 par la majorité des missions d'observation, près de 3,2 millions d'électeurs ont voté sur des listes de dérogation ou d'omis, soit plus de 17% du total des votants. Ce taux était de 8% environ en 2006. Les provinces les plus marquées par ce phénomène sont Kinshasa (27,77%), le Nord-Kivu (24,50/0), l'Equateur (20,29%), le Sud-Kivu (19,02%) et le Bandundu (18,54%).

Procédure de compilation au niveau des CLCR et de transmission à Kinshasa

La procédure de compilation des résultats a laissé apparaître des situations très contrastées. Ainsi, si les équipes de la MOE UE ont observé une organisation plutôt efficace au Bas-Congo, dans le Nord-Kivu ou encore dans certaines parties de la Province Orientale, les CLCR de Kinshasa, du Sud-Kivu, de l'Equateur et du Sud Katanga ont connu des situations organisationnelles plus difficiles, voire chaotiques. La transmission des plis sécurisés à destination de la CENI, du Secrétariat Exécutif Provincial (SEP) et de la Cour Suprême de Justice (CSJ) n'a pas été systématique et immédiate.

Enfin, le système de transmission des résultats par satellite, dit “ V-sat “, n'était pas présent partout.

La procédure de compilation des résultats au niveau des CLCR devait être garantie par plusieurs garde-fous, notamment, la présence des témoins des candidats/partis politiques à toutes les étapes de la compilation, leurs signatures de la fiche de compilation et du procès-verbal ainsi que l'affichage public des résultats agrégés au niveau du territoire (article n°70 de la loi électorale). Cette dernière étape a connu plusieurs entorses qui obligent à poser la question de la crédibilité des résultats de plusieurs CLCR. Les procédures ont ainsi été jugées peu transparentes par les observateurs et les observatrices de la MOE UE au Katanga, dans le Sud-Kivu, à Kinshasa et dans la Province Orientale où plusieurs témoins de candidats/partis politiques et observateurs t été empêchés d'observer l'ensemble des étapes de la compilation.

Enfin, en contradiction avec la loi électorale, le bureau de la CENI a demandé à plusieurs CLCR de ne pas afficher immédiatement les résultats de la compilation mais de les envoyer d'abord au siège de la CENI afin de réaliser” un contrôle de cohérence “. Les observateurs ont été les témoins de cette entorse à la loi à Goma, Mbandaka, Mbanza-Ngungu, Kinshasa, Kisangani et Lubumbashi.

“Commission ad hoc “ et accès au CNT

En vue de la consolidation des résultats, la CENI avait mis en place une commission ad hoc avec la participation d'experts au sein de laquelle ni les témoins des candidats/partis politiques, ni les observateurs n'étaient présents. La CENI a, par ailleurs, refusé l'accès des témoins au Centre National de Traitement (CNT), organe de réception des résultats avant transmission à cette” Commission ad hoc “. L'absence de témoins et d'observateurs, lors de cette phase essentielle de consolidation et de vérification ne peut qu'affecter la confiance dans les résultats annoncés et leur crédibilité.

Proclamation des résultats provisoires du 9 décembre 2011

Un nombre important de résultats de BV, repartis sur l'ensemble du territoire, n'ont pas été comptabilisés. Selon la CENI, ces BV sont au nombre de 4.875 dont 2.020 pour la ville province de Kinshasa, soit 7,63% du total national. En prenant le nombre moyen d'électeurs par BV donné par la CENI, 331, ces 4.875 BV non comptés représentent 1,6 mil lions d'électeurs.

Par ailleurs, la publication des résultats provisoires reste caractérisée par un manque de transparence. Si la CENI a finalement publié des résultats détaillés par bureaux de vote, ils ne comprennent pas le scan des procès-verbaux de chaque BV établis à la fin du dépouillement. Ces résultats ne reprennent que la saisie informatisée des PV, réalisée au sein des CLCR, parfois sans témoins.

Plusieurs résultats de BV rendus publics le soir du dépouillement et observés par nos équipes sur le terrain, notamment à Lubumbashi, ne correspondent pas avec ceux publiés par la CENI.

Medias

Après le scrutin du 28 novembre, la situation des medias s'est détériorée avec la fermeture de plusieurs medias de l'opposition qui ont vu leur signal coupé sans aucune décision officielle. Le CSAC a sanctionné plusieurs medias proches de l'opposition, en prenant des mesures arbitraires. Les medias et les journalistes pratiquent désormais l'autocensure dans un climat rendu ce plus en plus tendu par la publication des résultats de l'élection présidentielle.

Réactions des candidats

A l'issue de cette observation, la MOE UE note que plusieurs candidats à la présidentielle se réclamant de l'opposition ont déclaré ne pas reconnaître les résultats publiés par la CENI et qu'ils en demandent l'annulation, y compris devant la Cour Suprême de Justice.

La Chef observatrice, Madame Mariya Nedelcheva a déclaré : « Il est de la responsabilité des acteurs politiques et des institutions congolaises de mener leur propre examen des résultats des élections et d'identifier les solutions à la situation actuelle. La MOE UE poursuit par ailleurs son évaluation attentive de la compilation des élections législatives jusqu'à l'achèvement du processus ».

Un rapport final reprenant l'ensemble de ses observations et recommandations sera rendu public après publication des résultats définitifs des élections législatives.

Elections du 28 novembre 2011 L'UE exhorte la CENI à assurer la crédibilité des résultats

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Selon sa Haute Représentante, l'Union européenne restera attentive à la poursuite du processus électoral en RDC, même en ce qui concerne les élections législatives.
La Haute Représentante de l'Union européenne (UE) pour les affaires étrangères et la politiqué de sécurité a indiqué que cette organisation continentale continuera à suivre avec attention le processus électoral en République Démocratique du Congo (RDC).

Catherine Ashton fait cette déclaration dans un communiqué de presse distribué à Kinshasa, capitale de la RDC, par le biais du bureau local de son organisation.

La diplomate européenne s'est félicitée de la mobilisation des électeurs congolais le jour du scrutin, en notant que des déficiences sérieuses ont été rapportées.

Avec la publication par la Commission électoral nationale indépendante (CENI) des résultats provisoires de la présidentielle du 28 novembre 2011, a-t-elle poursuivi, une étape essentielle de ce processus important vient d'être franchie.

En même temps vice-présidente de la Commission européenne, Catherine Ashton a invité la CENI à poursuivre toute action assurant la transparence du processus électoral en RDC, pour que la crédibilité des résultats soit assurée.

Elle a affirmé que l'Union européenne remercie les acteurs congolais et internationaux engagés dans l'assistance et l'observation du processus électoral y compris la Mission européenne d'observation électorale et la Mission de l'ONU pour la stabilisation au Congo (MONUSCO). En ces moments cruciaux pour l'avenir de la RDC, l'UE a appelé à la responsabilité des forces de sécurité ainsi que de tous les candidats et des acteurs politiques pour maintenir un climat apaisé.

Toute contestation éventuelle devrait se faire par les voies légales, y compris les moyens de recours juridiques dans des procédures transparentes et crédibles “, a-t-elle enchaîné, ajoutant que le recours à des voies non pacifiques engagerait la responsabilité personnelle de leurs auteurs.

En définitive, l'Union européenne a rappelé que les autorités de la République Démocratique du Congo sont au premier chef garantes de la sécurité de la population, et que les Etats membres de l'organisation du vieux continent resteront attentifs à la poursuite du processus, sans oublier les élections législatives.

                                                                                             Marcel TSHISHIKU

Selon les ONGDH : Plusieurs combattants et sympathisants de l'UDPS détenus au Palais de Marbre

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Les élections présidentielle et législative de triste mémoire du 28 novembre dernier ont provoqué et continuent à entraîner de graves violations des droits de l'homme tant à Kinshasa qu'à l'intérieur du pays où les militants et sympathisants de l'UDPS, parti cher à Etienne Tshisekedi sont victimes de l'intolérance politique de la part du pouvoir en place.

En effet selon des sources proches des organisation de la Société civile de défense et de promotion des droits e l'homme de la RDC, plusieurs combattants et sympathisants de l'UDPS dont le nombre varie entre 215 personnes seraient en détention au palais de Marbre, dans la comme de Ngaliema. Cette même source indique que d'autres militants du parti d'Etienne Tshisekedi seraient également détenus dans l'ancienne résidence d'un ancien mobutiste converti en kabiliste, située dans cette même municipalité.

Les organisations de défense des droits de l'homme de la RDC dénoncent cette détention illégale et arbitraire et regrettent de constater que la plupart de ces détenus ont de blessures gravés et n'ont jamais reçus des soins jusqu'à ce jour.

Le palais de marbre qui fut la résidence de l'ancien président de la République Laurent Désiré Kabila s'est transformé aujourd'hui en un lieu de détention pour incarcérer les militants et sympathisants de l'UDPS sous le silence de la communauté internationale, représentée par la Monusco. Les organisations de la société civile de défense et de promotion des droits de homme de la RDC craignent pour la vie de ces militants de l'UDPS et déplorent leurs conditions de détention.

Le palais de marbre n'est pas une prison ou un lieu de détention bien officielle. Il est regrettable de constater que le pouvoir s'investit dans la terreur pour terroriser les militants de l'UDPS et d 'autres congolais qui aspirent au changement.

A Kinshasa, depuis l'annonce ce des résultats provisoires de la présidentielle qui ont été suivis par des vagues de contestations contre la victoire de Joseph Kabila, la police et les éléments de la Garde Républicaine (GR) ont semé la terreur dans la capitale, fief de l'opposition où ils ont procédé aux arrestations illégales et aux enlèvements des combattants et sympathisants de l'UDPS, signale les ONGDH.

Dans la commune de Limete où habite le chef de file de l'UDPS, les éléments de la police antiémeutes fortement armés avec de gaz lacrymogène, des explosifs et des canons à eaux créent une psychose sans pareille en s'attaquant à la foule se trouvant devant la résidence privée du Lider Maximo. Le quartier où habite Etienne Tshisekedi est encerclé par les éléments de la police antiémeutes fortement armés qui interdisent même aux passants et aux journalistes d'emprunter la 10ème rue résidentielle.

La Monusco a pour mandat la protection de la population civile, mais il est regrettable de voir que la mission onusienne semble fermer les yeux devant l'arbitraire de Kinshasa pour privilégier leur partenariat malgré les violations graves des droits de l'homme.

Ngoy Mulunda, responsable du pire

Plusieurs rapports des observateurs nationaux et internationaux des élections du 28 novembre 2011 font état des irrégularités constatées à travers le pays : bourrages des urnes, perte des PV, mauvaise addition des résultats. Un adage dit “ qu'il n'y a pas de mauvaises troupes, mais il n'y a que de mauvais chefs“. Dans cette crise post électorale dans laquelle la RDC est plongée depuis l'annonce des résultats provisoires par la Ceni, le président cette institution est considéré par beaucoup de Congolais aujourd'hui comme responsable de cette crise qui risque de plonger le pays dans le chaos.

La situation est grave. Si à Kinshasa on déplore des irrégularités du genre perte des PV, que dire de l'intérieur du pays où les conditions sont différentes de la Capitale, siège des institutions. Le risque est tris grand dans la mesure où les irrégularités ont été constatées à Kinshasa où se trouve le siège de la Ceni.

Cette situation que le pays est entrain de traverser aujourd'hui est la conséquence des élections mal organisées dont les résultats ne sont pas fiables. Que faire réorganiser les élections ou bien procéder au recomptage des voix en se référant aux. PV des témoins des partis politiques et des observateurs Mais la question que tout le monde se pose est celle de savoir s'il arrivait qu'on parvient à réorganiser les élections, on le fera avec qui dans la mesure où Ngoy Mulunda est rejeté par tous. Il appartient donc à la communauté internationale de s'impliquer pour éviter que la RDC replonge dans le chaos.

                                                                                   GODE KALONJI MUKENDI

Tension post électorale en RDC La résidence d'Etienne Tshisekedi attaquée par des hommes armés

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Depuis les élections mal organisées du 28 novembre dernier, la tension est perceptible à travers le pays où, les éléments de la police nationale congolaise censés protéger la population et leurs biens sèment la terreur et la désolation dans la capitale et en provinces. Dans la nuit de lundi à mardi, la résidence privée d'Etienne Tshisekedi a été attaquée par des hommes armés en uniforme militaire.

Selon une source proche du parti à Limete, ces hommes à bord des jeep 4x4 de la police fortement armés se sont introduits dans la résidence du Lider Maximo et ont emporté des biens de valeur dont des ordinateurs.

Cette source indique qu'avant de commettre leur forfait, ils ont intimidé tous ceux qui se trouvaient en tirant de balles en l'air.

Un cadre de l'UDPS joint hier par notre Rédaction a indiqué que ces hommes fortement armés étaient venus dans l'objectif de saccager le centre de compilation de l'UDPS qui se trouve dans la résidence d'Etienne Tshisekedi. Le comportement actuel des éléments de la police et de l'armée vis à vis de la population civile et surtout des leaders de l'opposition laisse à désirer. L'entrée en force des éléments armés de la police dans la résidence d'Etienne Tshisekedi a provoqué la colère hier parmi les combattants de l'UDPS et de la population. Pour l'instant, Etienne Tshisekedi est encerclée par un fort dispositif policier fortement armé avec le gaz lacrymogène, des explosifs et des canons à eaux. Après les élections bâclées de Ngoy Mulunda, Etienne Tshisekedi est il devenu un prisonnier de Kabila pour que sa résidence soit encerclée par la police ?

Cette situation risque d'envenimer encore la situation au pays déjà empoisonnée par les élections mal organisée de Ngoy Mulunda.

Ce mercredi, la Mission Nationale d'observation électorale va rendre publique son rapport mi parcours sur le processus électoral en cours. Ce rapport vient après le rapport préliminaire la mission d'observation du centre carter, la déclaration de son éminence Mgr le Cardinal Laurent Monsengwo Pasinya et le rapport préliminaire de la Mission d'observation électorale de l'Union européenne sur les résultats provisoires de la présidentielle de Ngoy Mulunda. Le rapport de cette mission d'observation nationale est très attendu par la population congolaise dans la mesure où celle-ci a couvert 80% de sites de vote sur l'ensemble du pays. Ce rapport peut mettre à nu les résultats de Ngoy Mulunda.

                                                                                  GODE KALONJI MUKENDI

LE NON-DIT DU COMMUNIQUE DE PRESSE DE LA MISSION ONUSIENNE EN RDC Les résultats publiés par la CENI annulés !

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*La Majorité Présidentielle qui croyait déjà que tout était consommé doit déchanter.
*Comme quoi, l'enfoncement de Ngoy Mulunda et de la structure d'accompagnement de la démocratie qu'il dirige devient une certitude.

Alors que la Majorité Présidentielle en était encore à sa demi-semaine d'orgies, le Dieu de vérité vient d'imposer à la CENI et à Daniel Ngoy Mulunda la voie qu'ils doivent suivre désormais, à savoir la voie d'un arbitrage impartial éclairé par son divin dessein!

En effet, au lieu de laisser le pays s'embraser par la main d'un néophyte qui est allé vite en besogne en organisant vaille que vaille et au même moment deux élections fondamentales, Dieu reprend personnellement les choses en main en amenant vite Centre Carter, sont digne serviteur le Cardinal Laurent Monsengwo Pasinya et la Mission de Nations Unies pour la stabilisation du Congo (MONUSCO) de déclarer  inacceptables les résultats électoraux publiés le 9 courant par Daniel Mulunda.

En effet, après avoir pris une part active à l'observation des élections présidentielle et

législative du 28 novembre dernier dans notre pays, les représentants du Centre Carter ont présenté leur rapport à leur maison mère basée aux Etats-Unis.

Dans l'intention d'éclairer le monde entier sur ces importantes élections, les représentants de la Fondation Carter International ont fait savoir que les résultats rendus publics par Ngoy Mulunda sont très loin d'être crédibles à cause des défauts de clarté dont ils sont cruellement entachés.

En lisant ce rapport, on voit transparaître une recommandation édifiante adressée aux Etats du monde qui traitent avec le gouvernement de la RDC, à savoir ne pas prendre en considération les chiffres avancés et exiger la confrontation de ceux-ci avec ceux élaborés par d'autres observateurs avisés et objectifs.

A la suite de la Fondation Carter International est venu son Eminence le Cardinal Laurent Monsengwo Pasinya, Archevêque métropolitain de Kinshasa dont l'église avait eu à déployer plus de 30.000 observateurs électoraux avisés sur l'ensemble du territoire de la République.

Après avoir examiné les résultats électoraux publiés par te Président de la CENI en date du 9 courant, et après avoir comparé ces derniers aux chiffres enregistrés par les observateurs de son ressort, le Prélat catholique a fait une saisissante déclaration qui a effrayé le monde entier et par laquelle il invite à son tour les partenaires extérieurs de la RDC à être très regardant avant de les cautionner. Une phrase ressortant de cette déclaration pleine de signification et de sagesse mérite d'être retenue: « Les résultats publiés récemment par la CENI ne sont pas conformes à la vérité ni à la justice » ! Pour conclure sa déclaration, le Cardinal Monsengwo a demandé à la CENI que soit proclamée impérativement la vérité des urnes.

Dans le commentaire ayant suivi sa déclaration, le Cardinal a démontré par quelques chiffres comment la CENI a tripatouillé les résultats obtenus par Etienne Tshisekedi pour attribuer  injustement la victoire à Joseph Kabila!

S'agissant de la MONUSCO, on ne peut faire passer sous silence son appel pathétique à l'endroit de la CENI, nous citons : « la CENI doit prendre en considération les préoccupations exprimées par les missions d'observation électorale qui étaient déployées à travers le pays lors de la tenue des élections présidentielle et législative du 28 novembre dernier ». Pour conclure son invitation, la Monusco a demandé à toutes les parties à ce contentieux électoral qui s'installe de solliciter un arbitrage équitable auprès des instances compétentes en la matière.

A la dernière minute c'est l'Union européenne qui s'est prononcée hier sur la même question en abondant dans le même sens que les trois intervenants.

Ainsi commence à sonner le glas de la Majorité présidentielle qui avait commencé à vendre la peau du crocodile avant de l'avoir abattu. Pour tout dire, la messe est dite.                                  

                                                                                                  Monga Narcisse

COMMUNIQUE DE PRESSE DE LA MONUSCO

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La MONUSCO appelle la CENI à prendre en considération les préoccupations exprimées, par les missions d'observation électorale.
Kinshasa, le 12 décembre 2011 : la Mission des Nations Unies pour la Stabilisation en République Démocratique du Congo (MONUSCO) prend acte des déclarations publiées le 10 décembre 2011 respectivement parla Mission d'observation électorale du Centre International Carter en République Démocratique du Congo (RDC) et d'autres missions d'observation sur les résultats provisoires de l'élection présidentielle tels que proclamées le 9 décembre dernier par la Commission Nationale Electorale Indépendante de la RDC (CENI).

La MONUSCO note avec une vive préoccupation les conclusions de ces Missions d'observation relatives aux irrégularités relevées dans la gestion du processus des résultats, en particulier le décompte et la compilation des voix. La MONUSCO exhorte la CENI à entreprendre urgemment un examen rigoureux des problèmes relevés par les Missions d'observation, en associant pleinement les témoins et les observateurs y compris les groupes d'observateurs étrangers, qui pourraient donner un avis technique à cet effet.

La MONUSCO appelle la CENI à s'assurer que le décompte, la compilation et la vérification des opérations en cours afin de déterminer le résultat des élections de l'Assemblée nationale, puissent être menés de manière transparente. En outre, en vue d'éviter des problèmes tels que ceux identifiés lors des élections présidentielles, la MON USCO recommande à la CENI de prendre des mesures correctives pour les élections futures.

La MONUSCO appelle les parties à résoudre toute dispute par des voies pacifiques à travers les institutions établies à cet effet, y compris le Comité national de Médiation, et souligne l'importance d'un traitement exhaustif et transparent de tout contentieux électoral par la Cour Suprême de Justice.

La MONUSCO réitère son appel aux acteurs politiques de s'abstenir de tout acte d'incitation à la violence et à la confrontation. La MONUSCO exhorte les services de sécurité et les institutions judiciaires à exercer leurs fonctions avec retenue, de se conformer aux principes internationaux des droits de l'homme lors de la gestion des manifestations publiques et de respecter l droits à la vie, à l'intégrité physique et à la liberté de rassemblement et d'expression de tous les citoyens, y compris ceux des militants, des partis politiques et des candidats, tels que garantis par la Constitution de la République démocratique du Congo.

DANS UNE DECLARATION POLITIQUE PUBLIEE HIER A KINSHASA L'opposition désavoue le bureau de la CENI !

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 Créé l 14-12-2011- 07h13 | AFRIQUE REDACTION | REDACTEUR EN CHEF : ROGER BONGOS | SITE PANAFRICAIN |ACTUALITE NATIONALE, AFRICAINE ET INTERNATIONALE | Mis à jour le mercredi 14-12-2011    20H45  AFRIQUE REDACTION PAR :LE BAROMTRE

Il fallait s'y attendre. Après les déclarations de la Fondation Carter, de l'international Crisis Group, de la Monusco, du cardinal archevêque de Kinshasa, et au lendemain du dépôt auprès du greffe de la Cour suprême de justice d'une requête en annulation des résultats publiés le 9 décembre courant par le président de la CENI, les leaders de l'opposition politique avaient annonce les couleurs C'est ainsi qu'en attendant des débats au sein de la Haute Cour qui devraient être houleux autour des questions soulevées par eux, les leaders de l'opposition cheminent lentement mais fermement sur le sentier devant les conduire à l'obtention de l'annulation des résultats publiés et à la reconnaissance de la vérité des urnes. Ainsi, dans la déclaration lue hier par Vital Kamerhe, les ténors de l'opposition désavoue en premier lieu l'ensemble du bureau de la CENI qui, selon eux, a perdu toute crédibilité à l'égard du peuple congolais. C'est dire que les délégués de l'opposition qui y figurent ont perdu la confiance de leurs mandants. D'autres points soulevés dans ce document que nous publions ci-dessous, portent sur la présence de militaires étrangers habillés en tenue de la police dans tout le pays; a suspension arbitraire des communications par SMS ; etc. Enfin, l'opposition politique congolaise exhorte le peuple congolais à prendre ses responsabilités en application de l'article 64 de la Constitution, au cas où la Cour suprême de justice s'écartait de la volonté exprimée le 28 novembre 2011. Les prochains jours s'annoncent donc chauds et de haute tension.

                                                                                                           Jeff Saïle


Déclaration politique de l'opposition sur le processus électoral

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 Créé l 14-12-2011- 07h13 | AFRIQUE REDACTION | REDACTEUR EN CHEF : ROGER BONGOS | SITE PANAFRICAIN |ACTUALITE NATIONALE, AFRICAINE ET INTERNATIONALE | Mis à jour le mercredi 14-12-2011    20H45  AFRIQUE REDACTION PAR :LE BAROMTRE

 

 

L'opposition politique congolaise s'est réunie les 12 et 13décembre2011 en vue d'examiner la situation de la crise électorale, créée suite à la publication, le vendredi 9 décembre 2011 par la CENI, des résultats provisoires de l'élection présidentielle du 28 novembre 2011.
A l'issue des échanges fructueux, dans un climat de confiance totale et de respect mutuel, elle rend publiques les conclusions de ses délibérations:

1. L'opposition condamne les violences qui ont caractérisé le scrutin et ont causé la perte de plusieurs vies humaines, avant, pendant et après les opérations de vote. Elle salue la mémoire de ces victimes de la démocratie au Congo, tombées à cause de l'intolérance du Pouvoir en place. Elle félicite le vaillant peuple congolais qui a rejeté dans son ensemble les résultats tronqués de l'élection présidentielle publiés par la CENI, à travers les différentes manifestations pacifiques ;

2. L'opposition réaffirme, par la présente, le rejet des résultats publiés par la CENI et confirme sa volonté de ne se soumettre qu'à la seule vérité des urnes afin de garantir au peuple congolais le respect de son suffrage. Ce rejet est conforta du reste par la mission d'observation du Centre CARTER, la déclaration de l'Archevêque Métropolitain de Kinshasa, de l'International CRISIS GROUP, et de la MONUSCO dans son communiqué de presse du 12décémbre 2011 ;

3. Elle saisit cette occasion pour soutenir le suffrage exprimé par le peuple congolais en faveur de Monsieur Etienne Tshisekedi et espère vivement que la; Cour Suprême de Justice va le confirmer;

4. Elle note, que Monsieur NGOY MULUNDA, Président de la CENI a fait un passage en force en proclamant Monsieur Kabila comme Président de la République avec la complicité des autres membres du bureau, y compris malheureusement les trois membres issus de l'opposition qui pourtant, de par leur présence devaient garantir la crédibilité et la transparence des élections. Ainsi, l'opposition prend acte du fait que, dans sa composition actuelle, la CENI a perdu toute crédibilité vis-à-vis du peuple congolais et par conséquent elle n'inspire plus confiance. Elle dénonce en outre les mêmes tripatouillages dans le traitement des résultats de l'élection législative nationale;

5. L'opposition dénonce:

L'épuration ethnique qui s'opère actuellement au Katanga;

Le déploiement excessif des forces de défense et de sécurité, imposant de facto un couvre-feu avant, pendant et après la proclamation des résultats provisoires ;

La suspension arbitraire des communications par SMS par le Gouvernement, ainsi que la fermeture intempestive des chaînes de radio et télévisions proches de l'opposition ;

Le déploiement massif des militaires étrangers habillés en tenue de la Police Nationale et de la Garde Républicaine à travers le pays, lesquels se livrent à des tueries, viols et à des enlèvements de la population congolaise.

6. L'opposition informe l'opinion tant nationale qu'internationale qu'elle considère la saisine de la Cour Suprême de Justice par un de ses membres comme un test de crédibilité de ladite Cour et une preuve éloquente de sa volonté de soumission à la loi;7. Elle saisit les instances ci-après : le Secrétaire Général et le Conseil de sécurité des Nations Unies, la Commission de l'Union Africaine, l'Union Européenne, la SADEC, le CEAC au sujet de la crise politique postélectorale en République Démocratique du Congo en vue de solliciter leur médiation;

8. Elle en appelle à toutes les autres Missions d'Observation à l'instar du Centre CARTER de rendre publics leurs rapports ;

9. L'opposition rappelle la MONUSCO sa mission primordiale contenue dans la résolution 1991, qui consiste en la protection des civils avant, pendant et après les élections. En outre, la MONUSCO a l'obligation de dénoncer tous les cas de violation des droits humains perpétrée à travers tout le territoire national;

10. Enfin, tout en  prenant l'opinion tant nationale qu'internationale à témoin, l'opposition politique congolaise invite le peuple congolais à prendre toutes ses responsabilités, en application de l'article 64 de la Constitution du 18 février 2006, au cas où la Cour Suprême de Justice, s'écartait de sa volonté déjà exprimée dans les urnes le 28 novembre, 2011.

Les candidats de l'opposition à la Présidence

Les partis et Regroupements politiques de l'opposition 

Présidentielle 2011: La MOE UE déplore le manque de transparence et des irrégularités dans la collecte, la compilation des résultats

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 Créé l 14-12-2011- 07h13 | AFRIQUE REDACTION | REDACTEUR EN CHEF : ROGER BONGOS | SITE PANAFRICAIN |ACTUALITE NATIONALE, AFRICAINE ET INTERNATIONALE | Mis à jour le mercredi 14-12-2011    20H45  AFRIQUE REDACTION PAR :LE POTENTIEL



Après le Centre Carter qui a rendu public son rapport sur l’élection présidentielle du 28 novembre 2011, c’est le tour de la Mission d’observation électorale de l’Union européenne (MOE UE). Dans son rapport la MOE UE relève des irrégularités constatées pendant les élections présidentielle et législatives. Notamment sur la collecte des résultats et leur compilation dans les CLCR ainsi que la publication des résultats provisoires. Par ailleurs, elle appelle à la responsabilité des acteurs politiques et des institutions congolaises de mener leur propre examen des résultats des élections et d'identifier les solutions à la situation actuelle. Ci- dessous le rapport de la MOE UE.

La Mission d'observation électorale de l'Union Européenne (MOE UE) dirigée par Madame Mariya Nedelcheva, vient de finaliser son analyse post-scrutin qui porte sur les étapes essentielles du processus électoral que sont la collecte des résultats et leur compilation dans les 169 Centres locaux de compilation des résultats (CLCR) ainsi que la publication des résultats provisoires.

Soucieuse de suivre la ligne de conduite qu'elle s'est fixée depuis son arrivée en RDC, en matière d'indépendance, d'impartialité et de transparence, la MOE UE a décidé de rendre publiques ses observations et analyses à l'attention du peuple congolais qu'elle félicite à nouveau pour son civisme et le sens des responsabilités qu'il a montré à l'occasion de ces élections et le remercie pour son accueil.

La MOE UE rappelle que les évaluations qui sont résumées dans les paragraphes qui suivent sont basées sur l'observation directe de plusieurs centres locaux de compilation des résultats à travers l'ensemble du pays et de l'analyse du CD-ROM des résultats fourni par la CENI.

Listes d'omis

La MOE UE constate qu'en dépit des recommandations faites en 2006 par la majorité des missions d'observation, près de 3,2 millions d'électeurs ont voté sur des listes de dérogation ou d'omis, soit plus de 17% du total des votants. Ce taux était de 8% environ en 2006. Les provinces les plus marquées par ce phénomène sont Kinshasa (27,77%), le Nord-Kivu (24,5%), l'Equateur (20,29%), le Sud-Kivu (19,02%) et le Bandundu (18,54%).

Procédure de compilation au niveau des CLCR et de transmission à Kinshasa

La procédure de compilation des résultats a laissé apparaître des situations très contrastées. Ainsi, si les équipes de la MOE UE ont observé une organisation plutôt efficace au Bas-Congo, dans le Nord-Kivu ou encore dans certaines parties de la Province Orientale, les CLCR de Kinshasa, du Sud-Kivu, de l'Equateur et du Sud Katanga ont connu des situations organisationnelles plus difficiles, voire chaotiques. La transmission des plis sécurisés à destination de la CENI, du Secrétariat Exécutif Provincial (SEP) et de la Cour Suprême de Justice (CSJ) n'a pas été systématique et immédiate. Enfin, le système de transmission des résultats par satellite, dit «V-sat », n'était pas présent partout.

La procédure de compilation des résultats au niveau des CLCR devait être garantie par plusieurs garde-fous, notamment, la présence des témoins des candidats/partis politiques à toutes les étapes de la compilation, leurs signatures de la fiche de compilation et du procès-verbal ainsi que l'affichage public des résultats agrégés au niveau du territoire (article n°70 de la loi électorale). Cette dernière étape a connu plusieurs entorses qui obligent à poser la question de la crédibilité des résultats de plusieurs CLCR. Les procédures ont ainsi été jugées peu transparentes par les observateurs et les observatrices de la MOE UE au Katanga, dans le Sud-Kivu, à Kinshasa et dans la Province Orientale où plusieurs témoins de candidats/partis politiques et observateurs ont été empêchés d'observer l'ensemble des étapes de la compilation. Enfin, en contradiction avec la loi électorale, le bureau de la CENI a demandé à plusieurs CLCR de ne pas afficher immédiatement les résultats de la compilation mais de les envoyer d'abord au siège de la CENI afin de réaliser «un contrôle de cohérence». Les observateurs ont été les témoins de cette entorse à la loi à Goma, Mbandaka, Mbanza-Ngungu, Kinshasa, Kisangani et Lubumbashi.

 « Commission ad hoc» et accès au CNT

En vue de la consolidation des résultats, la CENI avait mis en place une commission ad hoc avec la participation d'experts au sein de laquelle ni les témoins des candidats/partis politiques, ni les observateurs n'étaient présents. La CENI a, par ailleurs, refusé l'accès des témoins au Centre National de Traitement (CNT), organe de réception des résultats avant transmission à cette «Commission ad hoc». L'absence de témoins et d'observateurs, lors de cette phase essentielle de consolidation et de vérification ne peut qu'affecter la confiance dans les résultats annoncés et leur crédibilité.

Proclamation des résultats provisoires du 9 décembre 2011

Un nombre important de résultats de BV, répartis sur l'ensemble du territoire, n'ont pas été comptabilisés. Selon la CENI, ces BV sont au nombre de 4.875 dont 2.020 pour la ville-province de Kinshasa, soit 7,63% du total national. En prenant le nombre moyen d'électeurs par BV donné par la CENI, 331, ces 4.875 BV non comptés représentent 1,6 million d'électeurs.

Par ailleurs, la publication des résultats provisoires reste caractérisée par un manque de transparence. Si la CENI a finalement publié des résultats détaillés par bureaux de vote, ils ne comprennent pas le scan des procès-verbaux de chaque BV établis à la fin du dépouillement. Ces résultats ne reprennent que la saisie informatisée des PV, réalisée au sein des CLCR, parfois sans témoins.

Plusieurs résultats de BV rendus publics le soir du dépouillement et observés par nos équipes sur le terrain, notamment à Lubumbashi, ne correspondent pas avec ceux publiés par la CENI.

Médias

Après le scrutin du 28 novembre, la situation des médias s'est détériorée avec la fermeture de plusieurs médias de l'opposition qui ont vu leur signal coupé sans aucune décision officielle. Le CSAC a sanctionné plusieurs médias proches de l'opposition, en prenant des mesures arbitraires. Les médias et les journalistes pratiquent désormais l'autocensure dans un climat rendu de plus en plus tendu par la publication des résultats de l'élection présidentielle.

Réactions des candidats

A l'issue de cette observation, la MOE UE note que plusieurs candidats à la présidentielle se réclamant de l'opposition ont déclaré ne pas reconnaître les résultats publiés par la CENI et qu'ils en demandent l'annulation, y compris devant la Cour Suprême de Justice.

La Chef observatrice, Madame Mariya Nedelcheva a déclaré : «Il est de la responsabilité des acteurs politiques et des institutions congolaises de mener leur propre examen des résultats des élections et d'identifier les solutions à la situation actuelle. La MOE UE poursuit par ailleurs son évaluation attentive de la compilation des élections législatives jusqu'à l'achèvement du processus». Un rapport final reprenant l'ensemble de ses observations et recommandations sera rendu public après publication des résultats définitifs des élections législatives.

Vérité des urnes : L’Opposition menace de recourir à l’article 64 de la Constitution

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Après le dépôt à la Cour Suprême de Justice, le lundi 12 décembre 2011, de sa requête en annulation des résultats provisoires de l’élection présidentielle, l’Opposition politique s’est retrouvée hier mardi 13 décembre 2013 dans la salle VIP de la paroisse Notre Dame de Fatima. A cette occasion, Vital Kamerhe, un des candidats à l’élection présidentielle, a lu à l’intention des hommes et femmes des médias une déclaration politique en rapport avec ce contentieux électoral. Convaincue de la victoire d’Etienne Tshisekedi le 28 novembre 2011 dans lés urnes, cette famille politique a fait savoir qu’elle serait contrainte de recourir a l’article 64 de la Constitution dans le cas où la Cour Suprême de Justice s’écarterait de la vérité des urnes. Entouré pour la circonstance de plusieurs ténors de l’Opposition, dont Lisanga Bonganga, Lumeya,  Serge Mayamba, Olenghankoy, Kiakwama, Vuemba, Diomi … le président de l’UNC (Union pour la Nation Congolaise), Vital Kamerhe, a révélé avoir déjà saisi le Secrétaire Général des Nations Unies, le Conseil de Sécurité de l’Onu, la Commission de l’Union Européenne, la SADC, la CEEAC... au sujet de la crise politique post-électorale en République Démocratique du Congo. Il a indiqué avoir sollicité leur médiation pour sa résolution.
Il en a profité pour rappeler à la Monusco sa mission primordiale consignée dans la Résolution 1991, laquelle consiste en protection des civils avant, pendant et après les élections. Avant de terminer, le candidat numéro 5 a réaffirmé haut et fort que le vainqueur de l’élection présidentielle du 28 novembre 2011 s’appelle Etienne Tshisekedi et formulé le voeu que la Cour Suprême de Justice puisse respecter les suffrages exprimés par le peuple congolais en sa faveur au niveau des urnes. Il a invité les autres missions d’observation internationale à rendre publics leurs rapports sur le déroulement des élections présidentielle et législatives nationales, à l’instar du Centre Carter.

RDC : "Il faut une contre-expertise des résultats" pour Thierry Vircoulon d'ICG

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Créé l 14-12-2011- 21h13 | AFRIQUE REDACTION | REDACTEUR EN CHEF : ROGER BONGOS | SITE PANAFRICAIN |ACTUALITE NATIONALE, AFRICAINE ET INTERNATIONALE | Mis à jour le mercredi 14-12-2011     21H58  AFRIQUE REDACTION PAR : Afrikarabia 

Après le Centre Carter et l'église catholique, l'Union européenne confirme dans un rapport que les élections présidentielles en République démocratique du Congo (RDC) manquent de transparence. L'opposition congolaise, qui conteste la réélection de Joseph Kabila, a décidé de déposer un recours devant la Cour suprême... sans grand espoir de voir leurs revendications aboutir. Comment faire pour sortir de la crise politique ? Le responsable d'International Crisis Group (ICG) pour l'Afrique centrale, Thierry Vircoulon, estime pour Afrikarabia qu'il faudrait "une contre-expertise des résultats par un tiers indépendant".

Image 2.png- Afrikarabia : Thierry Vircoulon, vous êtes actuellement à Kinshasa pour l'International Crisis Group, quelle est la situation en RDC, 5 jours après l'annonce de la réélection de Joseph Kabila ?

- Thierry Vircoulon : A Kinshasa, les quartiers qui ont voté pour l'opposition ont un peu la gueule de bois aujourd'hui. Les quelques tentatives de manifestations dans l'Est du pays ont été étouffées dans l'oeuf par les forces de sécurité qui ont maintenant une technique bien rodée pour empêcher tous rassemblement. Au Katanga, il y a des débuts de représailles sur les Congolais originaires du Kasaï, ce qui était malheureusement attendu. Nous sommes actuellement dans une deuxième phase, après les élections, dans laquelle l'opposition cherche une stratégie pour rebondir. L'UDPS semble nourrir des espoirs auprès de la communauté internationale... des espoirs qui ne sont pas forcement fondés. Et si ces espoirs sont déçus, il n' y aura pas 36 choses à faire...

- Afrikarabia : Vital Kamerhe a déposé au nom de l'opposition, un recours devant la Cour suprême congolaise, avec un dossier très complet sur les nombreuses irrégularités du scrutin. Que peut-on attendre de ce recours ?

- Thierry Vircoulon : Strictement rien ! Absolument rien ! L'opposition le sait, mais veut tout de même jouer la carte de la légalité.

- Afrikarabia : Etienne Tshisekedi a en effet qualifié la Cour suprême "d'officine privée au service de Kabila". Comment désamorcer alors la crise politique qui se profile ?

- Thierry Vircoulon : La solution est toujours la même pour International Crisis Group : il faut de la transparence et donc une contre-expertise des résultats. Ce que voudrait l'UDPS, c'est qu'une équipe internationale vienne sur place pour contre-vérifier les résultats. La question étant de savoir, quelle organisation peut faire cela ? Le centre Carter qui a déjà beaucoup travailler sur ces élections pourrait le faire, mais cela dépend évidemment de la position américaine. Ce jeudi au Sénat américain, il y a une audition sur la RDC. Selon moi, ce serait une bonne chose. Mais pour cela, il faudrait une grosse pression politique extérieure sur le président Joseph Kabila. Les américains, l'Union européenne et l'Union africaine doivent être d'accord sur la question.... et ce n'est pas sûr. Il faut ensuite ne pas relâcher la surveillance sur les résultats des élections législatives qui ont été un peu occultées par la présidentielle.

- Afrikarabia : Cette contre-expertise est-elle difficile à réaliser ?

- Thierry Vircoulon : Non ce n'est pas très compliqué techniquement. Par contre, c'est compliqué politiquement Il ne s'agit évidemment pas d'aller recompter tous les bulletins de vote. L'opposition a déjà construit un gros dossier sur le sujet, avec de nombreux cas précis d'irrégularités. Les partis politiques d'opposition peuvent le faire, mais il serait intéressant qu'une expertise soit réalisée par un tiers indépendant... que ce soit le Centre Carter ou une autre organisation spécialisée dans les élections. Mais politiquement, c'est complexe. Le gouvernement congolais joue beaucoup sur la montre en espérant que la contestation va diminuer. Ce que l'on peut tout de même dire, c'est qu'après les rapports du Centre Carter, de l'église catholique et de l'Union européenne qui ont tous dénoncé les résultats de la Commission électorale (CENI), Joseph Kabila est aujourd'hui un président mal élu. Il risque d'y avoir peu de gens importants à son investiture du côté des bancs occidentaux.

- Afrikarabia : Comment peut évoluer la situation ?

- Thierry Vircoulon : Si actuellement, la situation sécuritaire semble tenue, l'année 2012 ne s'annonce pas bien en RDC. Les processus électoraux bâclés qui aboutissent à une impasse politique, on voit ce qui cela donne au Burundi aujourd'hui et en Centrafrique. S'il n'y a pas de problèmes tout de suite, il y a des problèmes plus tard. Au Burundi, il n'y a pas eu de violences juste après les élections, mais deux mois plus tard, la tension est montée crescendo.

Propos recueillis par Christophe RIGAUD

RDC - Présidentielle : C'est décidé ! Tshisekedi appelle ses partisans à descendre dans la rue

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Créé l 14-12-2011- 22h13 | AFRIQUE REDACTION | REDACTEUR EN CHEF : ROGER BONGOS | SITE PANAFRICAIN |ACTUALITE NATIONALE, AFRICAINE ET INTERNATIONALE | Mis à jour le mercredi 14-12-2011     22H08  AFRIQUE REDACTION PAR :JEUNE AFRIQUE 

Des partisans d'Etienne Tshisekedi et de l'UDPS, le 14 décembre à Lubumbashi.  

L’UDPS, le parti d’Étienne Tshisekedi, demande aux Congolais qui le soutiennent à se tenir prêts à manifester pour protéger "la victoire" de son leader. Des rassemblements ont déjà été violemment dispersés par la police dans le sud et l’est du pays, faisant plusieurs blessés.

Quatre jours après la proclamation de la victoire de Joseph Kabila à l’élection présidentielle en RDC par la Ceni, l'Union pour la démocratie et le progrès social (UDPS) d’Étienne Tshisekedi a appelé mercredi 14 décembre le peuple à manifester pour « protéger la victoire » de son leader.

Alors que les critiques des observateurs nationaux et internationaux se multiplient à l’égard des irrégularités et des fraudes présumées qui ont entaché le scrutin en RDC, l’UDPS a réaffirmé la « victoire » d’Étienne Tshisekekdi, « comme en témoignent les résultats affichés par différents bureaux de vote à travers toute la RDC et consignés dans des procès-verbaux authentiques », selon Jacquemin Shabani, secrétaire général du parti.

Si aucune journée particulière n’a été fixée pour une éventuelle mobilisation, le secrétaire général de l'UDPS a condamné « le comportement coupable des représentants de l'opposition au bureau de la Ceni qui n'ont pas fait preuve de leur sens du devoir et de responsabilité pour sauvegarder la volonté du peuple clairement exprimée dans les urnes. »

Intervention musclée

Loin de Kinshasa, des tensions secouent particulièrement le sud et l’est du pays, déjà touchés par des violences électorales meurtrières. Mardi et mercredi, des marches pacifiques organisées à Lubumbashi, Bukavu et Goma pour protester contre la réélection de Joseph Kabila ont été dispersées par l’armée et la police.

À Lubumbashi, entre 200 et 300 partisans de l’UDPS ont marché vers le palais de justice pour dénoncer la fermeture depuis plusieurs jours du siège local du parti après des violences avec des partisans du président Joseph Kabila. La manifestation a provoqué l'intervention musclée -mais sans tirs- de la Garde républicaine pour disperser les contestataires dont plusieurs ont été blessés.

« C’était pourtant une marche pacifique », a déclaré Fabien Mutomb, vice-président de l’UDPS de la, province du Katanga dont Lubumbashi est le chef-lieu. « La Garde républicaine est intervenue brutalement, on a violenté des personnes. »

Selon des témoins, les manifestations auraient également rassemblé 500 personnes à Bukavu et une centaine à Goma, où le responsable de l’UDPS a été arrêté. La Cour suprême doit proclamer ce samedi les résultats officiels de la présidentielle à tour unique du 28 novembre.

(Avec AFP)

Jacob Zuma sera-t-elle victime de la fraude Electorale en RDC avant Joseph Kabila ?

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Créé l 14-12-2011- 22h13 | AFRIQUE REDACTION | REDACTEUR EN CHEF : ROGER BONGOS | SITE PANAFRICAIN |ACTUALITE NATIONALE, AFRICAINE ET INTERNATIONALE | Mis à jour le mercredi 14-12-2011     22H08  AFRIQUE REDACTION PAR :BENI LUBERO

La Fraude électorale devant laquelle les grandes puissances et les multinationales essaient de fermer l’œil en RDC fera plusieurs victimes car le peuple congolais qui l’a découverte ne veut pas lâcher prise.

 

 

La pièce maîtresse de cette fraude électorale jamais vue même sous la dictature mobutienne reste le remplissage des bulletins de vote en faveur de Joseph Kabila en Afrique du Sud, la commande de deux cargos de bulletins de vote deux jours après la fin des élections et leur dispatching sur Lubumbashi, Goma et Kinshasa.

 

 

L’explication du Pasteur Ngoy Mulunda qu’il s’agissait d’une livraison qui était prévue de longue date n’était pas convaincante dans la mesure où ces bulletins destinées à l’incinération avaient été dispatchés en trois endroits différents, lesquels endroits sont considérés comme les centres névralgiques de la fraude électorale de 2011.  

 


La correspondance ci-dessous d’un combattant congolais de l’Afrique révèle d’autres éléments pouvant être versés au contentieux électoral en cours. L’existence des institutions indépendantes en RSA aide ainsi le peuple congolais à découvrir l’ampleur non seulement de la fraude électorale mais aussi la complicité internationale dans la crise qui sévit en RDC depuis 1996.

 

 

Pour avoir pris en témoins les médias indépendants sud-africains, les congolais vivant en Afrique du Sud ont déjà internationalisé le contentieux électoral congolais au point que Jacob Zuma, président de la RSA, risque d’être la première victime de la fraude électorale de la CENI bien avant son commanditaire, Joseph Kabila Kabange, le président sorti ou sortant de la RDC.

zuma

  Jacob Zuma, Président Sud-Africain 

« Nous avons dévoilé l’implication du Gouvernement de l’Afrique du Sud dans l’affaire du Congo. Je tiens à vous signaler que nous avons été surpris dans la soirée par une unité spéciale envoyée par le Président Zuma pour nous chasser et nous arrêter. Certes, plusieurs d’entre nous avaient été arrêtés mais on vient de les libérer car nous avons appelé la télévision nationale SABC1 et la deuxième Chaine la plus suivie d’ici « ETV » lors des émeutes.


A peine, les spéciales éditions étaient passées sur ces 2 chaines, des avocats sont venus à notre secours et nous avons étés libérés.

Pourquoi le président Zuma a-t-il agit de la sorte?


Voici la vérité: après notre manifestation du 5 décembre 2011 devant la place de l’ANC, c’est-à -dire Luthuli House, Zuma s'est rendit en RDC le 6 décembre pour rencontrer Joseph Kabila pour lui faire part de la situation. Hier, dans la journée, le Democratic Alliance, un parti politique opposant à l’ANC avait convoqué une réunion parlementaire d’urgence pour siéger sur le dossier de notre revendication sur le sol sud-africain.

 


Des vérités sont entrain de sortir et je vais vous le dire tout haut: pour que l’Armée sud-africaine puisse sortir de la RSA pour l’étranger, il faut l’aval du parlement.


Mais voici ce que le Président Zuma a fait avec Kabila. Pour des intérêts personnels, Zuma a falsifié le protocole du parlement et a envoyé 4000 soldats sud-africains à l’insu du parlement. Les mercenaires sud-africains qui sont au Congo sont des soldats indisciplinés que l’armée avait soit mis aux arrêts soit renvoyés de l’armée. Zuma sur demande de Kabila, les a repris et envoyé au Congo pour une prime de guerre de 3000 dollars chacun jusqu’à l’investiture de Kabila au pouvoir.

 


Pourquoi Zuma se rend-t-il au Congo chaque semaine ?

Négocier les minerais du Congo pour son compte personnel avec Kabila. Zuma a beaucoup d’avoirs chez nous que le parlement et le gouvernement sud-africains ne connaissent pas. Les faux bulletins pré-remplis de Kabila ont été faits sur ordre de Zuma, Kabila et Ngoy Mulunda, d’après le chef de l’’imprimerie qui a été convoquée au parlement pour interrogatoire.

 


Kabila et Zuma sont des partenaires d’affaires sur nos mines auprès des gros acheteurs sud-africains et internationaux. En d’autres termes, Zuma est un commissionnaire de vente de minerais pour Kabila. Convoquer au Parlement, Zuma n’a pas su se défendre correctement et a 2 semaines pour venir se défendre sinon il sera destitué du pouvoir. Voilà la raison de sa colère sur nous aujourd’hui.

 


Mes frères et sœurs congolais(es), n’arrêtons pas le travail car la boîte de pandore du Congo est prêt à s’ouvrir. Ce qui était caché commence à sortir. Kabila vend notre pays à pièces détachées. Ingetaaaa!! "

JM Mukanya

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Qui sont les autres complices de la fraude électorale en RDC?

L’International Crisis Group a déjà pointé son doigt accusateur à la Monusco comme probable deuxième complice dans le hold-up électoral congolais. La Monusco aurait en effet commis un péché par omission ou par le fait de laisser faire une fraude en se cachant sous une fausse reconnaissance de la souveraineté de la CENI.

 


La Monusco peut se défendre qu’elle n’ait pas reçu mandat de certification des résultats comme l’ONUCI en Côte d’Ivoire. Mais sa reconnaissance brusque de la souveraineté des Institutions Congolaises contraste avec la prolongation de sa mission en RDC même quand le gouvernement congolais lui demande de partir. 

 


La Monusco tombe ainsi dans l’ambigüité historique qui entoure l’interprétation du respect de la souveraineté d’un Etat définie à Westphalie (Allemagne) en 1648. Après le massacre des Juifs sous Hitler, l’épuration ethnique du Kosovo, le double génocide rwandais de 1994, la communauté des grandes puissances (qu’on appelle faussement internationale) avait stipulé que, dorénavant, pour des raisons humanitaires, la souveraineté d’un Etat dirigé par un dictateur qui tue ses propres citoyens, n’était plus inviolable.

 

On appela cela « Intervention Humanitaire » pour éviter un autre Auschwitz, Kosovo, Rwanda, etc. Dans la logique de l’intervention Humanitaire Militaire, aucun chef d’Etat démocratiquement élu (Hitler était aussi élu démocratiquement), aucune armée nationale et aucune police nationale, n’aura plus jamais « une licence d’un Etat pour tuer légalement ses citoyens » (David RIEF, A bed for the night, 218). Le philosophe Habermas, grand critique de la notion westaphalienne de l’inviolabilité de la souveraineté de l’Etat alla jusqu'à dire qu’une stricte adhésion à la doctrine classique de l’inviolabilité de la souveraineté de l’Etat reviendrait à accepter la maxime selon laquelle les victimes peuvent être abandonnées à la merci des bandits. 

 


Depuis le déclenchement du conflit congolais juste après le double génocide rwandais, l’impression est que les congolais sont abandonnés à la merci des génocidaires. La souveraineté de l’Etat congolais est souvent brandie pour expliquer l’inaction des grandes puissances devant 8 millions des morts. Ce silence est l’exemple parfait de l’exceptionnalisme du conflit congolais. L’intervention humanitaire militaire n’a jamais eu lieu. Au contraire, les congolais continuent d’être tuer sous les tentes des humanitaires respectant à la lettre les traités de Westphalie en RDC. Il a fallu que le leader lybien Kaddhafi menace de tuer les manifestants contre son pouvoir pour que l'ONU, l'OTAN, les USA, la France, l'Angleterre, etc. activent leur artillerie lourde jusqu'au renversement du régime de Kaddhafi. Mais en RDC, les tueurs tels Bosco Ntaganda, Laurent Nkunda, John Numbi, Bwambale Kakolele, Joseph Kabila, Charles Bisengimana, etc. gardent leurs licences de tuer les civils congolais.


Aucune grande puissance n’a encore condamné la violence postélectorale avec ses multiples morts à Ndjili, Masina, Selembao, Kimbanseke, Prison de Ndolo, Mbuji-Maji, Bukavu, Kaseghe ( Lubero), Beni, Kasindi, Lubumbashi, etc. Quand est-ce que les mêmes lois internationales, telles celles des elections crédibles, s’appliqueront-elles en RDC ?  Les grandes puissances vont-elles se cacher derrière la souveraineté de l’Etat congolais pour accorder une licence de tuer à la Garde Présidentielle, les Fardc, la PNC ? (BLO)

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- Politicsweb.co.za.( RSA)

Massive fraud in DRC poll - Kenneth Mubu, 11 December 2011

Kenneth Mubu, Democratic Alliance MP says South Africa must not recognize Joseph Kabila as DRC president

All indications from independent observer missions are that massive electoral fraud has taken place in the Democratic Republic of Congo (DRC).

Under these circumstances, there is no way that the South African government can recognize Joseph Kabila as the democratically-elected President.

Observers have pointed out numerous instances of questionable results. For example, results from some 2000 polling stations in opposition strongholds were not included in the final tally. There were also impossibly high voter turnout figures of almost 100% in Joseph Kabila's home province. The average for other parts of the country was 59%.

It is also clear to any observer that the elections were not conducted in a free and fair environment:

Human Rights Watch found that at least 18 civilians were killed in election-related violence. The majority of these deaths occurred when Kabila's presidential guard opened fire at a rally of opposition supporters.

Electoral chaos included instances where polling stations suddenly moved without warning, voters were unable to find their names on the voting lists and polling stations that ran out of ballots.

There were numerous reports of members of the armed forces trying to influence voters' choices.

Observers claimed that they were not allowed entry into many polling statements raising concerns about intimidation and a lack of confidentiality in the voting process.

Illiterate voters claimed that they were accompanied into polling booths by observers from political parties.

Contrary to reports from most independent observer missions, the SADC observer mission applauded the "sterling job" done by the DRC's national election commission. SADC joined the African Union (AU) in urging candidates to accept the outcome of the "successful" election. This SADC mission is led by the South African Minister of Correctional Services, Nosiviwe Mapisa-Nqakula.

This echoes the SADC response to every Zimbabwean election since 2000. And it is further confirmation of the ANC's instinct to prop up dictators and turn a blind eye to the oppression of innocent African people. A party that openly pledges support for the murderous Mugabe regime - as the ANC did on Thursday - has obviously lost its moral anchor.

If the South African government wants to regain the credibility its foreign policy has lost since the days of Nelson Mandela, it will use every international mechanism at its disposal to push for a democratic outcome in the DRC. Until then, it should not recognise Joseph Kabila as the rightful President of the DRC.

Statement issued by Kenneth Mubu MP, Democratic Alliance, A Shadow Minister of International Relations and Cooperation, December 11 2011

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Source: Blogs des Congolais/Internet

© Beni-Lubero Online

 

Présidentielle-RDC: la mission d’observation de l’Union européenne déplore le manque de transparence

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Créé l 14-12-2011- 22h13 | AFRIQUE REDACTION | REDACTEUR EN CHEF : ROGER BONGOS | SITE PANAFRICAIN |ACTUALITE NATIONALE, AFRICAINE ET INTERNATIONALE | Mis à jour le mercredi 14-12-2011     22H08  AFRIQUE REDACTION PAR :RADIO OKAPI

 – Classements des bulletins de vote par des agents électoraux le 2/12/2011 au centre de compilation à l’enceinte de la foire internationale de Kinshasa, provenant des élections de 2011 en RDC. Radio Okapi/ Ph. John Bompengo Classements des bulletins de vote par des agents électoraux le 2/12/2011 au centre de compilation à l’enceinte de la foire internationale de Kinshasa, provenant des élections de 2011 en RDC. Radio Okapi/ Ph. John Bompengo

Dans un communiqué publié mardi 13 décembre, la mission d’observation électorale de l’Union européenne en RDC déplorent un manque de transparence dans les procédures de compilation des résultats de l’élection présidentielle. Les observateurs de l’Union européenne indiquent que plusieurs témoins des candidats et des partis politiques ont été empêchés d’observer l’ensemble des étapes de la compilation au Katanga, à Kinshasa, au Sud-Kivu et en Province Orientale.  

Les observateurs de la mission électorale de l’Union européenne ont aussi recensé plusieurs Centres locaux de compilation de résultats (CLCR) qui n’ont pas affiché les résultas de la compilation immédiatement après les élections.

«Or, l’affichage public immédiat était un signe de transparence mais aussi c’est le signal qu’attendaient et qu’attendent les citoyens congolais  pour s’assurer que ces résultats traduisent fidèlement la volonté de leur vote,» a déclaré la chef de cette mission, Mariya Nedelcheva à Radio Okapi.

Le communiqué de la mission indique, par ailleurs, qu’un nombre important de bureaux de vote n’ont pas été comptabilisés. Il cite la Commission électorale nationale indépendante (Ceni) qui aurait dénombré 4 875 bureaux de vote (ce qui représenteraient 1,6 millions d’électeurs) non comptabilisés sur l’ensemble du territoire congolais dont 2 020 à Kinshasa.

Le même document indique que la publication des résultats provisoires est caractérisée par un manque de transparence:

«Si la Ceni a finalement publié des résultats détaillés par bureaux de vote, ils comprennent pas le scan des procès verbaux de chaque bureau de vote établis à la fin du dépouillement. Ces résultats ne reprennent que la saisie informatisée des PV, réalisés au sein des CLCR, parfois sans témoins. Plusieurs résultats de bureau de vote rendus publics le soir du dépouillement et observés par nos équipes sur le terrain, notamment à Lubumbashi, ne correspondent pas avec ceux publiés par la Ceni.»

En outre, la mission d’observation de l’Union européenne relève que «près de 3,2 millions d’électeurs ont voté sur des listes de dérogation ou d’omis, soit plus de 17% du total de votants».

Voici le communiqué de presse de cette mission d’observation.

communique-mission-observation-ue-14-12-2011


Elections-RDC: les diplomates prennent acte des rapports de certaines missions d’observation

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Créé l 14-12-2011- 07h13 | AFRIQUE REDACTION | REDACTEUR EN CHEF : ROGER BONGOS | SITE PANAFRICAIN |ACTUALITE NATIONALE, AFRICAINE ET INTERNATIONALE | Mis à jour le mercredi 14-12-2011     14H08  AFRIQUE REDACTION PAR :RADIOOKAPI

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Le Premier ministre Adolphe Muzito a discuté ce mercredi 14 décembre avec les membres du corps diplomatique accrédités en RDC sur la situation qui prévaut dans le pays depuis les élections du 28 novembre. Selon le communiqué publié au terme de la rencontre, les participants ont pris acte des rapports de certaines missions d’observation déjà disponibles, notamment delui de l’Union africaine, la Communauté économique des Etats de l’Afrique centrale (CEEAC), la Communautéde développement d’Afrique australe (SADC), la Conférenceinternationale sur la région des Grands lacs (CIRGL), le Marché commun de l’Afrique orientale et australe (Comesa), le Centre Carter et l’Union européenne. 

Le communiqué signé par le ministre de la Communication et des Médias et porte-parole du gouvernement, Lambert Mende, indique que ces rapports d’observation ont mis en lumière «une série d’erreurs et de dysfonctionnements attribuables dans la plupart des cas à l’inexpérience de la jeune administration électorale congolaise (Ceni)  et au climat de violence et de haine qui a prévalu dans nombre de circonscriptions électorales».  

Mais, ajoute le communiqué, «il a été noté que les irrégularités et dysfonctionnements ainsi signalés ont été décrits comme n’étant pas de nature à modifier l’ordre de proclamation des résultats de l’élection présidentielle tel que présenté par la Ceni le 9 décembre 2011».   

Dans son analyse post-scrutin, la mission d’observation électorale de l’Union européenne en RDC a noté un manque de transparence dans les procédures de compilation des résultats.

Le Centre Carter a estimé, de son côté, que les résultats de l’élection présidentielle, annoncés par la Commission électorale nationale indépendante (Ceni), manquent de crédibilité.

Au cours de la réunion, certains diplomates ont proposé une assistance technique à la Ceni pour «l’aider à améliorer ses capacités et optimiser son efficacité».

Par ailleurs, les participants ont souhaité voir tout contentieux électoral suivre les procédures juridictionnelles prévues par la loi. Ils ont encouragé les pouvoirs publics en place à créer «les conditions idéales pour un dialogue permanent entre acteurs politiques congolais».

RDC : la crise post-électorale nécessite une solution politique, selon l'UDPS

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Créé l 14-12-2011- 07h13 | AFRIQUE REDACTION | REDACTEUR EN CHEF : ROGER BONGOS | SITE PANAFRICAIN |ACTUALITE NATIONALE, AFRICAINE ET INTERNATIONALE | Mis à jour le mercredi 14-12-2011     14H08  AFRIQUE REDACTION PAR :AFRIQUE REDACTION

Le secrétaire général de l'Union pour la démocratie et le progrès social (UDPS), Jacquemin Shabani, a déclaré mercredi que la crise post-électorale en République démocratique du Congo (RDC) nécessite une solution politique au lieu d'un recours à la violence.

RDC : la crise post-électorale nécessite une solution politique, selon l'UDPS

"La crise post-électorale provoquée par la publication par la Commission électorale nationale indépendante (CENI) des résultats provisoires de l'élection présidentielle demeure une crise éminemment politique donc il faut envisager aussi des solutions politiques", a-t-il dit.

Il a ajouté que ces solutions peuvent provenir d'une médiation internationale ou non mais l'important est qu'elles ne viennent pas d'un recours à la violence.

L'UDPS se dit convaincu que c'est son candidat Etienne Tshisekedi qui a gagné l'élection présidentielle du 28 novembre, alors que la CENI a proclamé Joseph Kabila comme vainqueur

UDPS veut appliquer l'article 26 et accessoirement l'article 64 de la constitution

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Créé l 14-12-2011- 22h43 | AFRIQUE REDACTION | REDACTEUR EN CHEF : ROGER BONGOS | SITE PANAFRICAIN |ACTUALITE NATIONALE, AFRICAINE ET INTERNATIONALE | Mis à jour le mercredi 14-12-2011     22H48  AFRIQUE REDACTION PAR :ARTV

 

Le parti de l'opposant Etienne Tshisekedi, l'UDPS, a demandé mercredi "au peuple de protéger sa victoire à travers des manifestations pacifiques et démocratiques" en RD Congo, après l'annonce de la réélection de Joseph Kabila à la présidentielle. Et accessoirement dans le cas échéant, l'article qui mettrait le contrevenant devant ses responsabilités à la lumière de l'article 64 de la constitution.

 

RDC: le parti de Tshisekedi appelle à manifester pour "protéger sa victoire"Article 26 de la Constitution, qui garantit la liberté de manifester, l'Union pour la démocratie et le progrès social (UDPS) demande au peuple de protéger sa victoire a travers des manifestations pacifiques et démocratiques", a déclaré Jacquemin Shabani, secrétaire général de l'UDPS, lisant une déclaration à la presse.

Par aillieurs, l'article 64 de la Constitution de la RDC concoctée à Liège, stipule que " tout Congolais a le devoir de faire échec à tout individu ou groupe d'individus qui prend le pouvoir par la force ou qui l'exerce en violation des dispositions de la Constitution."

Le responsable de l'UDPS n'a donné aucune indication de lieu ni de date pour ces manifestations.


Selon les résultats provisoires annoncés le 9 décembre par la Commission électorale (Céni), Joseph Kabila a obtenu 48,95% des suffrages contre 32,33% à M. Tshisekedi, qui a rejeté "en bloc" ce résultat et s'est autoproclamé "président élu" de la RDC. D'autres candidats ont demandé l'annulation du scrutin.


L'UDPS "réaffirme la victoire" de son leader "tels qu'en témoignent les résultats affichés par différents bureaux de vote à travers toute la RDC et consignés dans des procès verbaux authentiques", a ajouté M. Shabani.


Il a cité différents rapports d'observateurs nationaux et internationaux (Union européenne, Centre Carter..) qui ont déploré le "manque de transparence" ou de "crédibilité" du processus électoral, et constatés des "irrégularités graves".

Le secrétaire général de l'UDPS a "condamné le comportement coupable des représentants de l'opposition au bureau de la Céni qui n'ont pas fait preuve de leur sens du devoir et de responsabilité pour sauvegarder la volonté du peuple clairement exprimée dans les urnes".


Lundi, le président Kabila a reconnu des "erreurs" lors de la présidentielle mais a estimé qu'elles n'invalidaient pas les résultats.


Des violences qui avaient éclaté à Kinshasa après l'annonce de la Céni ont fait au moins cinq morts, selon les autorités.


Mardi et mercredi, la police ou l'armée ont dispersé des "marches pacifiques" organisées par l'opposition à Goma, Bukavu (est) et Lubumbashi, pour protester contre la réélection de Kabila, et qui ont rassemblé quelques centaines de personnes.


La Cour suprême doit proclamer ce samedi les résultats officiels de la présidentielle à tour unique du 28 novembre.

 


UDPS: L’armée disperse une marche de l’opposition à Lubumbashi, des blessés

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Créé l 14-12-2011- 22h43 | AFRIQUE REDACTION | REDACTEUR EN CHEF : ROGER BONGOS | SITE PANAFRICAIN |ACTUALITE NATIONALE, AFRICAINE ET INTERNATIONALE | Mis à jour le mercredi 14-12-2011     22H48  AFRIQUE REDACTION PAR :ARTV

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Plusieurs personnes ont été blessées par des soldats de la Garde républicaine mardi à Lubumbashi, dans le sud-est de la RD Congo, lors de la dispersion d’une marche « pacifique » de cadres locaux du parti de l’opposant Etienne Tshisekedi, a constaté l’AFP.


Encadrés par la police, une trentaine de responsables locaux de l’Union pour la démocratie et le progrès social (UDPS) ont marché vers le palais de justice pour dénoncer la fermeture depuis plusieurs jours de leur siège après des violences avec des partisans du président Joseph Kabila. 

La police a été débordée quand 200 à 300 habitants se sont mis à suivre et soutenir le groupe, provoquant l’intervention musclée -sans tirs- de la Garde républicaine pour disperser les responsable de l’UDPS, dont plusieurs ont été blessés.

« C’était une marche pacifique (…) Nous avons été surpris de voir un arsenal militaire déployé devant nous. La Garde républicaine est intervenue brutalement, on a violenté des personnes », a dénoncé Fabien Mutomb, vice-président de l’UDPS de la province du Katanga, dont Lubumbashi est le chef-lieu.

Mardi à Bukavu et Goma, dans l’est du pays, des marches « pacifiques » de l’opposition ayant rassemblé respectivement 500 et 100 personnes environ, ont également été dispersées par la police. Les maires de ces villes avaient interdit les marches organisées pour protester contre la réélection de M. Kabila.

Arrêtés mardi à Goma lors de la marche, le responsable local de l’UDPS, deux membres de son parti et deux autres d’un mouvement allié ont été placés en détention mercredi, a-t-on appris de source policière.

Présidentielle : Monsengwo renoue (enfin!) avec le "ministère de la parole"

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Créé l 15-12-2011- 02h43 | AFRIQUE REDACTION | REDACTEUR EN CHEF : ROGER BONGOS | SITE PANAFRICAIN |ACTUALITE NATIONALE, AFRICAINE ET INTERNATIONALE | Mis à jour le jeudi 15-12-2011     02H48  AFRIQUE REDACTION PAR :Baudouin Amba Wetshi

 

 
 
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Le cardinal Laurent Monsengwo Pasinya

Le chef de l’Eglise catholique au Congo-Kinshasa a décidé de «parler vrai» et de mettre fin à ce qui ressemblait fort à un louvoiement de la part des évêques du pays. Dans une déclaration publiée lundi 12 décembre, le cardinal Laurent Monsengwo Pasinya, archevêque de Kinshasa, n’est pas allé par le dos de la cuillère en contestant en des termes univoques la crédibilité des «résultats provisoires» de l’élection présidentielle annoncés par la Commission électorale nationale indépendante. La sortie médiatique du Cardinal intervient au lendemain de la publication du rapport du Centre Carter. L’homme a sans doute voulu être rassuré par des griefs analogues établis par d’autres missions d’observation.


Participant le dimanche 23 octobre dernier à une «célébration eucharistique festive» à la Basilique de Koekelberg, le Cardinal avait accordé un entretien à quelques journalistes de la diaspora congolaise de Belgique. C’était à l’issue de cet office religieux. «L’Eglise catholique va déployer 30.000 observateurs, confiait-il. Ceux-ci vont travailler avec d’autres observateurs.» «Ils iront dans tous les bureaux pour observer et informer la Conférence épiscopale». Laurent Monsengwo de conclure que la Conférence épiscopale des évêques du Congo (Cenco) n’hésitera pas à «dénoncer» les cas éventuels de «tricheries massives». On peut comprendre la stupéfaction de l’opinion congolaise face à la posture prudentissime adoptée par les princes de l’Eglise en réclamant la «vérité des urnes». Sans plus.

Lundi 12 décembre, «Monseigneur» a renoué avec l’exercice du ministère de la parole. «Dimanche 4 décembre 2011, écrit-il, la Cenco, dans une conférence e presse et moi-même à l’Eglise Sainte Anne avons dans un appel demandé à la Ceni que soit proclamé la « vérité des urnes». Monsengwo de relever que les conclusions des observateurs de la Cenco et d’autres, tant nationaux qu’internationaux, «posent sérieusement une question de crédibilité de cette élection, comme vient de l’attester le rapport du Center Carter». Cette Ong américaine estime que les résultats provisoires publiés par la Ceni pèchent par un «manque de crédibilité».

Dans sa déclaration, le cardinal Monsengwo se montre plus tranchant et volontariste : «A l’analyse des résultats rendus publics par la Ceni ce vendredi 9 décembre 2011, il y a lieu réellement de conclure que ces résultats ne sont pas conformes à la vérité ni à la justice». A titre d’exemple, l’archevêque de Kinshasa de s’interroger sur le fait que le 6 décembre, Etienne Tshisekedi avait obtenu 5.927.728 voix sur 17.329.137 suffrages exprimés. Le même Tshisekedi n’avait plus que 5.863.745 voix, au 9 décembre, sur 18.144.154 suffrages. «Il perd par conséquent 64.000 voix alors qu’on venait d’ajouter 34.000 bureaux…», souligne-t-il.

Habile, se gardant de verser dans le populisme, le Cardinal de conseiller aux personnes lésées de faire valoir leurs droits devant la Cour suprême de justice en évitant tout recours «à la violence». Pour lui et sans doute pour l’ensemble de l’opinion congolaise, «dix-huit morts pour des élections, c’est trop!» Le prélat catholique conclut sa déclaration en clamant la disponibilité de l’Eglise «à offrir son aide à la justice» afin que celle-ci puisse «établir la vérité des urnes» dans les bureaux de vote visités par les observateurs de l’Eglise.

Lors de la messe organisée le 23 octobre à Bruxelles, Laurent Monsengwo Pasinya n’avait pas trouvé des mots assez durs pour tancer les gouvernants congolais. «La politique doit promouvoir le bien commun, la solidarité et le sens du partage», déclarait-il dans son homélie. «Qu’avons-nous fait de notre pays et de notre société?», s’était-il interrogé en regrettant que les pouvoirs publics congolais ne s’occupent pas assez des personnes précarisées qu’il a symbolisé à travers la métaphore de "la veuve et l’orphelin".

C’est un immense pavé que l’Eglise catholique a jeté, lundi 12 décembre, dans la mare. C’est un tournant. Les résultats provisoires publiés par la Ceni sont désormais estampillés : «peu fiables». Les Anglo-Saxons diraient : «Unreliable». La Cour suprême de justice prendra-t-elle la redoutable responsabilité d’ignorer toute cette «clameur» émise par les différents observateurs en maintenant, contre vent et marée, la proclamation des «résultats définitifs» prévue le 17 décembre?

Baudouin Amba Wetshi
© Congoindépendant 2003-2011

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