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Channel: AFRIQUE REDACTION . L'information en continu ! Afrique au cœur de l’actualité...Infos News sur la RDC, les brèves de la dernière minute. Synthèse sur l’actu internationale. rdcongo-kinshasa, Nord et Sud KIVU, Kinshasa, Bas Congo, Dongo, Equateur, Maniema, Lubumbashi, les deux Kasai. Rédacteur en Chef : BONGOS Roger
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FARDC et LRA s'affrontent à Doruma : un mort et plusieurs biens pillés

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Créé le 20 -04-2011 à 08h00 | AFRIQUE REDACTION | REDACTEUR EN CHEF : ROGER BONGOS | SITE PANAFRICAIN |  ACTUALITE | RDC | Mis à jour le mercredi 20 -2011 22h00 | AFRIQUE REDACTION  PAR : OBSERVATEUR

 

Des rebelles ougandais de l'Armée de résistance du Seigneur (LRA, Lord's Resistance of Army) ont attaqué dans la nuit du lundi 18 au mardi 19 avril la cité de Doruma, située à 210 km de Dungu, dans le district du Haut Uélé, Province orientale. Les Forces armées de la République démocratique du Congo (FARDC) sont intervenues donnant lieu à des affrontements entre les deux groupes, faisant ainsi un mort et plusieurs biens pillés, rapporte Radiookapi.net. Les FARDC et les rebelles ougandais de la LRA se sont affrontés jusqu'aux petites heures du matin du 19 avril, à Dungu.   Un civil tué et plusieurs biens pillés, tel est le bilan provisoire de ces affrontements.


 


       Des ONG basées dans la zone évacuent leur personnel vers des endroits plus sûrs.

Après s'être infiltrés dans la cité autour de 22 heures, les rebelles de la LRA ont commencé par piller les domiciles au quartier dit "Combattant ",  à moins d'un kilomètre de la paroisse catholique. Les FARDC ont été alertées lorsque les assaillants ont tiré sur un homme de 60 ans, qui est mort sur le coup après leur avoir  opposé une résistance.

       Des échanges de tirs ont alors commencé, avant que les assaillants ne se soient évanouis dans la brousse, abandonnant dans leur fuite des biens pillés. Les affrontements ont continué jusqu'à 5 heures du matin, selon des habitants, cités par la source.

       Prise de panique, la population de Doruma a passé la nuit à la belle étoile, sur le qui vive.

Aux dernières nouvelles, quelques ONG présentes dans la zone ont commencé à évacuer leur personnel pour des zones plus sécurisées.

Le bilan définitif de ces affrontements n'est pas encore connu, renseigne-t-on, mais il est possible qu'il soit revu à la hausse.

       La Province orientale est l'une des zones où opèrent les rebelles de la LRA de Joseph Kony. Leurs incursions répétitives dans des villages ont déjà fait plusieurs milliers de morts parmi les populations civiles et militaires et jeté sur la route plusieurs autres milliers de personnes qui ne cessent d'errer comme des vagabonds.

       En dépit de toutes les opérations militaires menées conjointement par les FARDC et les militaires ougandais et d'autres pays victimes des attaques et incursions de la LRA contre les hommes de l'Ougandais Joseph Kony, ceux-ci semblent résister. Aujourd'hui, leur traque est devenue plus difficile : éparpillés et opérant en groupuscules, les rebelles de la LRA semblent de moins en moins neutralisables.

       Joseph Kony est sous le coup d'un mandat d'arrêt international de la CPI, ce qui n'empêche pas ses hommes de continuer à faire parler d'eux en endeuillant régulièrement des familles congolaises.

 

Kléber Kungu


Bras de fer, F. Muamba ou rien : Les élus du Mlc persistent et signent

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Créé le 20 -04-2011 à 08h00 | AFRIQUE REDACTION | REDACTEUR EN CHEF : ROGER BONGOS | SITE PANAFRICAIN |  ACTUALITE | RDC | Mis à jour le mercredi 20 -2011 22h00 | AFRIQUE REDACTION  PAR : L'AVENIR

 

Il semble qu’une lettre de Bemba demande la suspension de Muamba. Si cette lettre existe, c’est une preuve que JP Bemba dirigerait son parti politique à distance en dépit de l’empêchement. Ce qui est un argument de plus pour le Procureur de la Cpi. *Car, si JP Bemba peut bien braver l’empêchement judiciaire pour diriger son parti politique à distance, qu’est-ce qui l’empêcherait de commander ses soldats à Bangui, pourra se dire le Procureur général de la Cpi.

La crise est loin de se terminer au Mlc, parti politique cher à JP Bemba. Comme dans l’histoire de dix plaies d’Egypte, il y a quelque part quelqu’un qui refuse d’entendre raison en endurcissant son cœur. Qui est-ce ? On est loin d’une énigme. Il y a quelques jours, pour une simple question de débat nécessaire au sein de tout parti politique, le Mlc a brandi son arme de prédilection, à savoir l’excommunication. Cette fois, la goutte d’eau qui a fait déborder un vase déjà en débordement, c’est une interpellation, du reste tardive de certains élus voyant venir les échéances électorales de novembre prochain.

Le fait que ces députés aient demandé la tenue du Congrès en vue de préparer les élections et surtout de pourvoir à la vacance à la tête du parti suite à l’empêchement de son leader, cette démarche de bonne foi est considérée comme une déviation. François Muamba, pour avoir prêté oreille à cette interpellation des élus du parti, est objet d’une procédure disciplinaire vite conclue par la suspension du secrétaire général de ce parti politique, à savoir François Muamba. Ce dernier a démontré qu’il n’est pas prêt à se laisser faire. Dans une prise de position, il a démontré que conformément aux statuts du parti, le président national étant empêché, c’est le secrétaire général qu’il est, qui dirige le parti comme président ad-intérim.

Il n’y a donc pas un autre président qui aurait pris la décision de sa suspension. Au train où va cette affaire, il n’y aura que la justice pour trancher. Et selon certaines indiscrétions, le secrétaire général du Mlc n’hésiterait pas à recourir à cette voie si on le pousse jusqu’au bout. Selon certains analystes, cette démarche aurait pour victime, le leader du Mlc, JP Bemba dont on dit avoir écrit une lettre qui contiendrait l’instruction sur la suspension de François Muamba. Ce dernier exige que l’on exhibe cette lettre. Si cette lettre existe, c’est une preuve que JP Bemba dirigerait son parti politique à distance en dépit de l’empêchement. Ce qui est un argument de plus pour le Procureur de la Cpi. Car, si JP Bemba peut bien braver l’empêchement judiciaire pour diriger son parti politique à distance, qu’est-ce qui l’empêcherait de diriger son mouvement, plus précisément ses soldats à Bangui au moment où il n’avait aucun empêchement ? C’est pourtant l’accusation principale du Procureur contre JP Bemba. C’est également l’argument des avocats de la défense qui tentent de faire comprendre qu’au moment des faits, JP Bemba était à plus de 2000 kilomètres de Bangui. La fameuse lettre, si elle existe, est une preuve que la distance n’est pas un obstacle pour donner des ordres au bout du monde. Avait-on besoin de conduire les débats à ce point ? Pourquoi toujours revenir à l’individu là où les textes régissant le parti politique peuvent être sollicités afin de mettre tout le monde d’accord ?

Les élus signataires du mémo qui a jeté de l’huile au feu, eux aussi, ne se disent pas vaincus. Dans un communiqué qu’ils ont rendu public hier à l’issue de la concertation qui a suivi les mesures prises contre François Muamba, ils persistent et signent. Ils font remarquer encore une fois que le Mlc est un patrimoine national. A ce titre, il ne peut être un truc à la merci de quelques individus qui usent d’astuces diverses pour en avoir le contrôle. Les élus du Mlc renouvellent leur confiance et à JP Bemba et à François Muamba. Comme on le voit, on est en présence d’un bras de fer. Quelle en sera l’issue ? C’est difficile à dire dès le moment où les gens semblent avoir pris l’option de se moquer des textes au profit de leurs convenances personnelles.

Ils lancent encore une fois un appel pathétique aux autres élus et cadres de ce parti politique afin de rejoindre le camp de la raison. Cet appel sera-t-il entendu ? On est loin d’y croire. Par conséquent, la scission est possible. Bientôt ce sera la querelle de légitimité. François Muamba a posé le premier pas en revendiquant la légalité statutaire. La solution aurait été pourtant d’accepter de se mettre autour d’une table. Comme disait quelqu’un qu’il n’y a pas d’autres voies pour résoudre des problèmes entre hommes que le dialogue. L’excommunication, c’est souvent la preuve de manque d’argument. C’est un raccourci qui ne résout aucun problème.

Au sujet du Mlc, à force de fuir le débat démocratique au profit de l’excommunication, il se dégage l’impression que l’on ne peut être un homme intelligent et libre et accepter le joug de l’arbitraire et de l’absurde qui semble motiver les décisions dans ce parti politique. La question que plus d’un se posent, c’est celle de savoir jusqu’où ira-t-on ? Après Yves Kisombe, pour ne pas remonter jusqu’au déluge, après José Makila, après la position de retrait de Delly Sesanga dont le péché aura été la soif de débat, à qui le prochain tour ? C’est ici l’occasion de rappeler aux dirigeants et cadres du Mlc qu’en politique, la mystique du palmier n’a pas sa place. Car, en politique, « bazokata, ezokonda ». C’est le contraire de « bazokata, ezokola ». Entendez par là qu’en politique, plus on perd des cadres plus on s’appauvrit.

L’Avenir

COMMUNIQUE DE PRESSE

Nous, Députés Nationaux et Sénateurs, membres du Mouvement de Libération du Congo « MLC », signataires du Mémorandum adressé au Secrétaire Général du Parti en date du 30 mars 2011, réunis ce jour pour faire le point sur la suite réservée aux revendications soulevées dans ledit Mémorandum, Après échange de vues, portons à la connaissance de l’opinion, tant nationale qu’internationale, ce qui suit :

* Nous réaffirmons que le MLC demeure un patrimoine commun, un parti national et démocratique. Il reste ainsi un lieu privilégié et par excellence d’un débat franc, courtois, sans complaisance ni faux-fuyants ;

* Nous rappelons que les revendications contenues dans le Mémorandum, notamment, la convocation du Congrès du MLC, en vue de la désignation, à tous les niveaux, des candidats aux prochaines élections, sont réelles et appellent une réponse appropriée ;

* Nous lançons un appel à tous les autres collègues et cadres du Parti de prendre aussi la mesure du temps et des circonstances pour s’inscrire dans cette démarche salvatrice pour le MLC ;

* Nous réitérons notre confiance et notre soutien au Président National et au Secrétaire Général, tout en appelant les militantes et militants du Parti, à comprendre le bien-fondé de cette démarche et à y apporter leur appui.

AVEC DIEU, NOUS VAINCRONS.

Fait à Kinshasa, le 10 avril 2011

Les Signataires

Pharmacies illégales : des officines de la mort à Kinshasa

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Créé le 20 -04-2011 à 08h00 | AFRIQUE REDACTION | REDACTEUR EN CHEF : ROGER BONGOS | SITE PANAFRICAIN |  ACTUALITE | RDC | Mis à jour le mercredi 20 -2011 22h00 | AFRIQUE REDACTION  PAR : LES DEPECHES DE BRAZZAVILLE

 

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Les chiffres font état d'une cinquantaine d'établissements réguliers sur les 4500 identifiés dans la capitale.
La présence massive des officines non autorisées et donc non contrôlées inquiète au plus haut point les spécialistes en santé qui y voient un risque majeur pour les Kinois livrés à la merci des commerçants véreux installés derrière les comptoirs. Le gros des pharmacies opérationnelles à Kinshasa est tenu par des non-pharmaciens en violation de la loi congolaise en la matière, a fait remarquer un spécialiste. Cette situation intolérable avait, à l'époque, sur instruction du gouvernement central, conduit à une opération de fermeture des établissements non viables fonctionnant sans autorisation. Mais ce n'était qu'une mesure éphémère aux effets très limités au grand dam des autorités.

En effet, toutes les officines ont repris de plus belle leurs activités sur l'étendue de la ville ; elles doivent leur survie à l'incroyable ampleur de l'automédication ancrée dans les habitudes de la majorité des Kinois. Selon les statistiques, moins de 2% des pharmacies ont l'autorisation de fonctionner à Kinshasa, au pire une seule pharmacie sur 100 est censée délivrer des médicaments. D'après les spécialistes, une stratégie d'envergure s'impose pour contrer le phénomène.

Devant les difficultés de pouvoir contenir l'entrée frauduleuse des médicaments, particulièrement des génériques qui envahissent le marché local, l'essentiel de la lutte doit se focaliser sur la sensibilisation des consommateurs. Sur ce point, il faut insister sur le danger que représente l'automédication, a-t-il expliqué. Toutefois, il est aussi important d'agir au niveau du contrôle des médicaments car il est impossible au stade actuel de répondre aux besoins de la population par la seule production locale encore très faible. Le déficit à combler reste très important et le gouvernement doit fournir un effort supplémentaire pour renforcer l'industrie des médicaments et prendre des mesures répressives contre les pharmacies illégales opérant à Kinshasa mais aussi sur l'étendue du territoire national.

Laurent Essolomwa

Partis politiques : la confrontation entre l'UDPS et le PPRD n'aura plus lieu le 24 avril

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Créé le 20 -04-2011 à 08h00 | AFRIQUE REDACTION | REDACTEUR EN CHEF : ROGER BONGOS | SITE PANAFRICAIN |  ACTUALITE | RDC | Mis à jour le mercredi 20 -2011 22h00 | AFRIQUE REDACTION  PAR : LES DEPECHES DE BRAZZAVILLE

 

 

Le parti présidentiel vient de renoncer à la matinée politique qu'il entendait organiser le même jour à N'djili afin de préserver la paix sociale en cette journée commémorative.


Le 24 avril, jour de Pâques, le président national de l'Union pour la démocratie et le progrès social (UDPS) entend communier avec sa base à travers un grand meeting populaire fiévreusement attendu par la population. Avec ou sans l'aval des autorités urbaines, Étienne Tshisekedi voudrait faire ce jour-là, la démonstration de sa popularité et celle de son parti qui, jusqu'à preuve du contraire, tient la tête des forces politiques de l'opposition. Le comité organisateur a choisi le site du stade Tata Raphaël pour abriter cette grande manifestation politique malgré la consigne de sa fermeture pour raison de réfection.

 

«Le ministre des Sports n'a pas une attitude d'un homme d'État chargé d'un département aussi stratégique. Il s'est comporté en homme politique avec beaucoup de sentiments. Nous à l'UDPS, nous n'accepterons plus de faire l'objet d'une quelconque discrimination. Nous avons des droits en tant que Congolais et nous devons en jouir pleinement », a martelé le secrétaire général de l'UDPS Jacquemin Shabani. Il a de ce fait confirmé la tenue de la manifestation à l'intérieur du complexe sportif, n'en déplaise au ministre des Sports.

De son côté, le Parti du peuple pour la reconstruction et le développement (PPRD) qui envisageait d'organiser une matinée politique le même jour à la place Sainte Thérèse à N'djili, vient d'y renoncer afin d'éviter tout risque de confrontation entre ses partisans et ceux de l'UDPS. Le président de la Ligue des jeunes du PPRD a confirmé l'information en mettant le geste de son parti sur le compte de l'élégance politique. L'épreuve de force redoutée, le 24 avril, entre les deux forces politiques n'aura pas lieu. Toutefois, ce cadre du PPRD ne s'explique guère l'obstination de l'UDPS à vouloir à tout prix organiser son meeting au stade Tata Raphaël pourtant en instance de réhabilitation. Francis Kalombo y voit l'ombre d'un piège ourdi par l'UDPS dès lors que tout dérapage susceptible de conduire à la destruction des infrastructures sur le site serait imputé au gouvernement qui en paierait le prix eu égard aux restrictions imposées par la Fédération internationale de football association (Fifa).

« C'est de la provocation. La Fifa a interdit l'organisation des manifestations sur ce site pendant tout le temps que dureront les travaux de réfection. Nous refusons d'être piégés parce qu'à la moindre casse, des sanctions risqueraient de tomber », a-t-il déclaré. Aussi a-t-il prié les organisateurs du meeting de voir dans quelle mesure délocaliser la manifestation vers d'autres sites à travers la capitale. « Sachez que tout dépend du comité d'organisation. Je me soumettrai au programme que le comité me présentera », avait déclaré Étienne Tshisekedi sur la question. Le leader maximo ne s'émeut outre mesure face aux stratégies développées par le parti présidentiel pour lui barrer la route. « Nous en avons l'habitude. Le pouvoir a toujours tout fait pour empêcher l'UDPS de s'exprimer et même d'exister en tant que force politique », a-t-il déclaré dans les médias.

Notons que pour l'UDPS, la journée du 24 avril est très significative en ce sens qu'elle marque la fin du monopartisme mobutiste qui a duré vingt-cinq ans et l'entrée du pays dans l'ère du multipartisme. D'où le meeting du 24 avril se veut un moment de souvenir et de consolidation des acquis de la démocratie.

Alain Diasso

Spectre d'une nouvelle crise alimentaire : les experts internationaux avancent la thèse d'une inflation comparable à celle de 2008

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Créé le 20 -04-2011 à 08h00 | AFRIQUE REDACTION | REDACTEUR EN CHEF : ROGER BONGOS | SITE PANAFRICAIN |  ACTUALITE | RDC | Mis à jour le mercredi 20 -2011 22h00 | AFRIQUE REDACTION  PAR : LES DEPECHES DE BRAZZAVILLE

 

Le niveau d'évolution des prix se rapproche de la zone critique et une forte menace pèse de plus en plus sur des millions d'habitants surtout ceux des pays en développement.
Depuis Washington, la Banque mondiale a tiré le sonnette d'alarme sur le risque de voir basculer une nouvelle génération dans l'extrême pauvreté et la malnutrition. À la lumière de récentes statistiques disponibles, le nombre de pauvres à travers le monde s'élèverait à un peu plus d'un milliard de personnes. Le scénario de 2008 se dessine car les prix des denrées alimentaires poursuivent leur tendance haussière après avoir grimpé de 36%, l'année dernière ; ce niveau est présenté comme proche du pic atteint trois ans auparavant.

L'on estime que 44 millions de personnes, essentiellement des ressortissants des pays à faible revenu, ont subi de plein fouet la hausse du coût des aliments, depuis juin 2010. La situation confirme, certes, un point de basculement inquiétant. Une nouvelle hausse de 10% pourrait facilement pousser 10 millions de personnes de plus dans l'extrême pauvreté. Il s'agit en réalité d'une population en proie à la précarité caractérisée par un revenu effectif de moins de 1,25 dollar américain par jour.

Aucun changement n'est envisagé à court terme sur l'évolution de la conjoncture internationale. L'inflation alimentaire continuera donc à sévir dans les pays en développement. Ces derniers ne sont pas prêts à sortir de la zone critique d'autant plus que les prix montent toujours en flèche et les stocks disponibles demeurent relativement bas.

Laurent Essolomwa


Photo 1 : la relance de la culture maraichère pour empêcher l'insécurité alimentaire dans les milieux ruraux

Lubero: la population déserte Bandulu après l’attaque des Maï Maï Simba

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Créé le 20 -04-2011 à 08h00 | AFRIQUE REDACTION | REDACTEUR EN CHEF : ROGER BONGOS | SITE PANAFRICAIN |  ACTUALITE | RDC | Mis à jour le mercredi 20 -2011 22h00 | AFRIQUE REDACTION  PAR : RADIO OKAPI

 

 – Le point A en rouge, le territoire de Lubero dans la province du Nord-Kivu (RDC), localisé sur Google Map

 Le point A en rouge, le territoire de Lubero dans la province du Nord-Kivu (RDC), localisé sur Google Map

Les Maï Maï Simba ont fait irruption à Bandulu une localité du secteur de Bapere, sur l’axe Mangurejipa dans la nuit de lundi 18 au mardi 19 avril. Selon la société civile de Mangurejipa, les assaillants ont ravi plusieurs biens de valeur des habitants de cette localité. 

Une vingtaine d’hommes armés conduits par le commandant Luc ont mené l’attaque entre 22 heures et 3 heures du matin, indique  la société civile.

Les assaillants ont tiré plusieurs coups de feu en l’air. Effrayée, la population a fui dans la forêt voisine, abandonnant tous ses biens aux combattants Maï Maï, ajoute la même source.

Edouard Nyamwisi, chef de poste d’encadrement administratif de Mangurejipa confirme l’information. Selon lui, la localité de Bandulu s’est vidée de ses habitants depuis cette incursion.Le commandant de la police du territoire de Lubero, le colonel Serushabo, reconnaît que des groupes armés étrangers et nationaux  continuent de semer l’insécurité dans plusieurs localités du territoire de Lubero,notamment dans les secteurs de Mangurejipa, de Kasuo et sur la côte ouest du lac Edouard.

Toutefois, les FARDC et même la police poursuivent  la traque de ces combattants réfractaires au programme de démobilisation et désarmement, affirme-t-il.

Insécurité : les cas d’agression se multiplient à Kinshasa

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Créé le 21 -04-2011 à 08h00 | AFRIQUE REDACTION | REDACTEUR EN CHEF : ROGER BONGOS | SITE PANAFRICAIN |  ACTUALITE | RDC | Mis à jour le jeudi 21 -04-2011 08h00 | AFRIQUE REDACTION  PAR : LE POTENTIEL

 

 

La ville de Kinshasa connaît une résurgence du banditisme à travers l’amplification du phénomène « kuluna ». Ces bandits, munis d’armes blanches, s’attaquent aux paisibles citoyens dans leurs maisons, au cours des veillées mortuaires, sur la rue. Ils sont aussi connus pour leurs batailles rangées en pleine rue et pendant la journée, paralysant l’activité des quartiers.

Malgré les tentatives des autorités compétentes aidées par des structures non gouvernementales pour juguler ce phénomène, ce mal persiste, les agressions sèment le désarroi au sein de la population. Aucune municipalité n’est épargnée par ce problème. Les Kuluna opèrent en bande ou de façon solitaire. Aussitôt arrêtés, ces jeunes délinquants sont présentés comme des déserteurs, proches de militaires ou policiers.

La semaine dernière, différents cas à travers la ville ont indigné les consciences des familles. A Limete, une femme enceinte est morte poignardée par des kuluna. De retour du marché, elle et ses amies ont été agressées. A Mont-Ngafula, un homme a été tué au niveau de l’arrêt Chambre froide vers 20 heures. Dans la commune de Kalamu, un jeune homme de15 ans a été poignardé dans la parcelle familiale. Quelques minutes auparavant, un voleur avait été surpris en train de forcer les serrures de la porte d’une pharmacie. De peur d’être dénoncé, il a préféré être achevé devant sa mère. Dans certains quartiers, il est dangereux de se promener à partir de 19 heures.

Face à cette situation, la population accuse les policiers de complices avec les agresseurs. Les policiers, eux, se plaignent de ne pas disposer des moyens pour accomplir leur mission. Néanmoins, ils sont tous d’accord sur le fait que les criminels arrêtés sont rapidement relâchés par les tribunaux au grand dam des victimes.

MAMIE MUTANDA/STAGIAIRE

Assemblée nationale Interpellation des ministres : il faut des sanctions

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Créé le 21 -04-2011 à 08h00 | AFRIQUE REDACTION | REDACTEUR EN CHEF : ROGER BONGOS | SITE PANAFRICAIN |  ACTUALITE | RDC | Mis à jour le jeudi 21 -04-2011 08h00 | AFRIQUE REDACTION  PAR : LE POTENTIEL

 

Neuf membres de l’Exécutif central ont été invités à s’expliquer mercredi 20 avril devant la plénière de l’Assemblée nationale sur le refus du gouvernement d’appliquer les recommandations des élus du peuple. Si l’exercice ne se termine pas par des sanctions, la chambre basse du Parlement jouera sa crédibilité.

La représentation nationale ne décolère pas en constatant que ses recommandations ne sont pas toujours exécutées comme souhaité. Aussi, neuf ministres étaient-ils attendus au Palais du peuple. Mais, seuls cinq d’entre eux ont pu effectuer le déplacement de l’hémicycle pour répondre aux préoccupations pertinentes des députés. Il s’agit des ministres des Relations avec le Parlement, de la Justice et Droits humains, de la Fonction publique, de l’Enseignement supérieur et universitaire, et des Affaires foncières.

Au nombre des abonnés absents, figuraient les ministres des Affaires étrangères, de la Défense et Anciens combattants, du Plan, de l’Energie, du vice-Premier ministre et ministre de l’Intérieur et Sécurité ainsi que du gouverneur de la Banque centrale du Congo. Tous étaient réputés empêchés.

Pour l’essentiel, la chambre basse du Parlement a accordé un délai de 48 heures aux membres du gouvernement avant de passer à l’oral devant la plénière. En attendant, ceux qui ont répondu présents ont pu fournir les premières explications sur la problématique d’exécution des recommandations formulées par l’Assemblée nationale à l’endroit au gouvernement de la République.

D’entrée de jeu, Richard Muyej a retracé les contours de son rapport articulé sur l’évaluation globale du niveau d’exécution des recommandations, la présentation synthétique des dossiers ayant fait l’objet des recommandations de même que les pesanteurs qui sont à la base de l’exécution partielle de certaines recommandations.

Selon les statistiques à sa disposition, le ministre des Relations avec le Parlement situe le niveau d’exécution des recommandations à 79,1 %. Vu sous cet angle, les élus du peuple ne devraient pas prétendre que leurs recommandations ne bénéficiaient pas d’une attention particulière de l’Exécutif central.

En réaction, ceux-ci ont rivalisé d’éloquence pour démontrer que le gouvernement a fait fi de leurs recommandations en rapport avec des dossiers précis. Se succédant au prétoire de la salle de congrès du Palais du peuple, ils ont pu formuler leurs griefs à charge du gouvernement.

Tour à tour, les cinq membres du gouvernement ont rencontré les préoccupations des élus du peuple. Ils ont fourni des justifications sur les recommandations qui n’ont pas été exécutées.

Le ministre de la Justice et Droits humains, Luzolo Bambi, s’est appesanti sur les quatre recommandations concernant son secteur. Sa prestation était assortie de preuves d’exécution acceptables, selon lui. S’agissant de la spoliation des terrains de l’Etat, il a indiqué que des poursuites judiciaires étaient en cours contre les spoliateurs et les acquéreurs de mauvaise foi. La procédure de récupération des espaces et immeubles spoliés serait même déjà enclenchée.

Quant au contentieux RDC-Ouganda à la Cour internationale de justice, Luzolo Bambi a informé les élus du peuple du jugement rendu qui oblige Kampala de payer à Kinshasa près de 24 milliards USD comme dommage et intérêts à la suite de l’agression et l’occupation d’une partie du territoire national de 1998 à 2003. D’autres dossiers sont relatifs aux cas Bundu dia Kongo, dans le Bas-Congo, et aux Mbororo dans la Province Orientale.

Le ministre de l’ESU, Mashako Mamba s’est efforcé de montrer la volonté du gouvernement dans la réhabilitation, la modernisation et la dotation des moyens conséquents pour le fonctionnement de l’université de Kinshasa. Son collègue des Affaires foncières a rappelé les actions entreprises contre la spoliation des terrains de l’Etat. Le ministre de la Fonction publique s’est expliqué sur la démarche entamée pour la mécanisation de nouvelles unités.

 Responsabilités partagées

Des députés ont tenté de démontrer par déduction que le gouvernement est loin d’afficher la volonté de combattre les fléaux décriés. Ce qui revient à dire clairement que certains membres de l’Exécutif peuvent être accusés de complicité avec les délinquants.

Le rendez-vous est donc pris pour le samedi 23 avril prochain, date à laquelle l’opinion suivra et appréciera les répliques des membres du gouvernement aux préoccupations des députés nationaux. D’autant plus qu’ils ont accusés, à tort ou à raison, de complicité et d’inaction dans tous les griefs retenus contre eux par les députés nationaux. Leur sort dépendra des éléments de lumière apportés pour éclairer la lanterne des élus du peuple.

L’exercice en cours est normal dans le fonctionnement d’une démocratie ; il est justifié par l’article 138, premier alinéa, de la Constitution qui stipule : « Sans préjudice des autres dispositions de la présente Constitution, les moyens d’information et de contrôle de l’Assemblée nationale ou du Sénat sur le gouvernement , les entreprises publiques, les établissements publics sont :a)la question orale ou écrite avec ou sans débat non suivie de vote ; b)la question d’actualité ; c)l’interpellation ; d) la commission d’enquête ; e) l’audition par les commissions ».

Toutefois, d’aucuns craignent que cette interpellation ne ressemble à d’autres vues par le passé et que les recommandations à formuler restent lettre morte et aillent garnir les archives du bureau de l’Assemblée nationale. Selon ces derniers, tous ces moyens ont déjà été utilisés mais ils n’ont donné aucune sanction comme le prévoit le deuxième alinéa du même article qui dispose : « Ces moyens de contrôle s’exercent dans les conditions déterminées par le règlement intérieur de chacune des Chambres et donnent lieu, le cas échéant, à la motion de défiance ou de censure conformément aux articles 146 et 147 de la présente Constitution ».

La question qui se pose est celle de savoir à quoi aura servi ce face à face entre les membres du gouvernement et les députés nationaux quand il est notoirement connu que tout au long de la présente législature, le gouvernement n’a reçu que des satisfécits de la représentation nationale. Aucun ministre n’a été défenestré du fait de l’initiative de l’Assemblée nationale.

Les «Silence coupable», «silence complice», entendus par-ci et par-là au travers des préoccupations des élus du peuple, ne devraient pas finir en eau de boudin. Il faut pousser la logique jusqu’au bout. Il faut des sanctions. Au cas contraire, l’Assemblée nationale joue sa crédibilité. Elle devra démontrer qu’elle n’est pas une simple chambre d’enregistrement ou de résonnance sans plus. Encadré :

Article 146 :

 « Le Premier ministre peut, après délibération du Conseil des ministres, engager devant l’Assemblée nationale la responsabilité du gouvernement sur son programme, sur une déclaration de politique générale ou le vote d’un texte. L’Assemblée nationale met en cause la responsabilité du gouvernement ou d’un membre du gouvernement par le vote d’une motion de censure ou de défiance. La motion de censure contre le gouvernement n’est recevable que si elle est signée par un quart des membres de l’Assemblée nationale. La motion de défiance contre un membre du gouvernement n’est recevable que si elle est signée par un dixième des membres de l’Assemblée nationale.

Le débat et le vote ne peuvent avoir lieu que quarante-huit heures après le dépôt de la motion. Seuls sont recensés les votes favorables à la motion de censure ou de défiance qui ne peut être adoptée qu’à la majorité absolue des membres composant l’Assemblée nationale. Si la motion de censure ou de défiance est rejetée, ses signataires ne peuvent en proposer une nouvelle au cours de la même session.

Le programme, la déclaration de politique générale ou le texte visé à l’alinéa précédent est considéré comme adopté sauf une motion de censure est votée dans les conditions prévues aux alinéas 2 et 3 du présent article.

Le Premier ministre a la faculté de demander au Sénat l’approbation d’une déclaration de politique générale ».

Article 147

 « Lorsque l’Assemblée nationale adopte une motion de censure, le gouvernement est réputé démissionnaire. Dans ce cas, le Premier ministre remet la démission du gouvernement au président de la République dans les vingt-quatre heures ».


Procès Chebeya : le prévenu Christian Ngoy présenté comme terroriste

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Créé le 21 -04-2011 à 08h00 | AFRIQUE REDACTION | REDACTEUR EN CHEF : ROGER BONGOS | SITE PANAFRICAIN |  ACTUALITE | RDC | Mis à jour le jeudi 21 -04-2011 08h00 | AFRIQUE REDACTION  PAR : LE POTENTIEL

 

Floribert Chebeya et Fidèle Bazana ont été exécutés par trois terroristes. C’est ce qui ressort du réquisitoire du ministère public prononcé par l’auditeur général Alidor Makelele Kabunda.
Dans son réquisitoire du jeudi 14 avril 2011 sur le procès qui l’oppose aux assassins présumés des activistes des droits de l’Homme Floribert Chebeya Bahizire et Fidèle Bazana Edadi, l’organe de la loi a planché sur la prévention de terrorisme mise à charge des prévenus Christian Ngoy, Paul Mwilambwe et Jacques Migabo.

Faisant un aperçu historique du terrorisme, qui déjà en novembre 1794 était considéré comme une doctrine des partisans de la terreur, le colonel magistrat Alidor Makelele Kabunda a précisé qu’au sens moderne, c’est le recours délibéré à la violence pour provoquer la peur, selon l’entendement d’un ministre américain de la Défense. Il a aussi ajouté que selon le FBI, c’est le recours illicite à la force et à la violence contre des personnes pour les intimider.

Après cela, l’organe de la loi a relevé pour le major Christian Ngoy, commandant du bataillon Simba, que le fait d’avoir offert une de ses chambres à Paul Mwilambwe n’était pas étranger à l’objectif de donner la mort. Et le colonel Makelele Kabunda a martelé : «’’Simba One’’ était un tueur à gage, un tueur à mains nues. Ils étaient tous célibataires et leur mode de vie était la discrétion ».

Pour appuyer sa thèse, le ministère public a rappelé qu’à l’époque de la Conférence nationale souveraine (CNS), les dérives autoritaristes se manifestaient souvent ces genres d’agissements. Les terribles «hiboux» incendiaient même des maisons de presse. Tel est le cas des journaux ’’Le Potentiel’’ et ’’Elima’’ qui en ont payé le prix. Il en est de même pour l’église Saint Joseph de Matonge. Aussi, les pasteurs et leurs fidèles avaient été terrorisés par des militaires cagoulés. Et ces militaires-là n’ont jamais été retrouvés jusqu’à ce jour. Mais le gouvernement a tout fait pour que cela ne soit plus de mise aujourd’hui.

Soucieux de disculper l’inspecteur général de la Police nationale congolaise, l’avocat général Makelele Kabunda a fait cette réflexion : « Après l’intervention salvatrice de Floribert Chebeya qui a aidé John Numbi à traverser le fleuve Congo, John Numbi pouvait-il vouloir sa mort ? ».

Faisant une lecture croisée des textes, le colonel magistrat Alidor Makelele Kabunda a parlé du droit international humanitaire qui définit le terrorisme comme toute mesure d’intimidation. Il a fini par déclarer qu’on peut assimiler les terroristes aux mercenaires, tout en ajoutant que les mutilations, les tortures et les supplices ne sont pas autorisés.

Evoquant l’article 157 du Code pénal militaire congolais, le ministère public a dit que cette infraction est en relation avec des actes individuels ou collectifs ayant pour but de troubler l’ordre public. Il a épinglé les atteintes à l’intégrité physique, les enlèvements, les séquestrations et les détentions arbitraires. Citant l’article 158 du même Code, le colonel Makelele a dit que le terrorisme est puni de 20 ans de servitude pénale principale. S’il entraîne la mort, le terrorisme est passible de la peine de mort.

SOUS LA HANTISE DE LA PEUR

Les auteurs peuvent être militaires ou policiers, c’est-à-dire qu’il n’y a aucune restriction même pour les civils, qu’ils soient de nationalité congolaise ou étrangère. Prenant pour jurisprudence l’arrêt du procès colonel Charles Alamba Mungako sur l’assassinat de Steve Nyembo, l’organe de la loi a déclaré que le terrorisme fait partie des infractions de droit commun, commises dans certaines circonstances.

Revenant sur le cas des prévenus Christian Ngoy, Paul Mwilambwe et Jacques Migabo, le ministère public a soutenu que ce groupe poursuivait un but abominable, et les autres ont adhéré.

Quant à la résolution criminelle, il a dit qu’elle est généralement préméditée. Et dans le cas sous examen, a fait remarquer l’organe de la loi, on voit ce qui s’est passé avec la lettre adressée à Floribert Chebeya par le général John Numbi.

Tout en précisant que le terrorisme est pratiqué pour frapper l’imagination, le colonel Alidor Makelele a affirmé que les trois agents se sont vengés contre Floribert Chebeya à cause de son rapport sur les crimes commis contre les adeptes du mouvement politico-religieux « Bundu dia Kongo », où il cite nommément le major Christian Ngoy Kenda-Kenda. L’avocat de la société a fini par épingler : « Des témoins comme Gommer Martell ont été envahis par l’horreur, la stupeur et la désolation en voyant ce qui s’est passé avec Floribert Chebeya ».

Toujours dans son réquisitoire, le ministère public a fait voir aux juges militaires que le 31 mai 2010, ces gens ont participé à différentes réunions dans le bureau du colonel Daniel Mukalay. Et le but de ces rencontres était l’élimination de Floribert Chebeya. Après quoi, l’organe de la loi a fait cette remarque : « La police scientifique nous a dit qu’on doit avoir étranglé Chebeya, mais nous ne savons toujours pas de quelle manière on a traité Fidèle Bazana ». Le colonel magistrat Makelele a aussi relevé à l’attention de la Cour militaire que la hiérarchie de ces trois terroristes leur a fourni deux jeeps de marque Challenger pour aller déposer le corps de Floribert Chebeya à Mitendi. Et cela a provoqué la peur dans la population.

Après avoir examiné le mobile spécifique, le ministère public a dit : « Il est établi à charge de Christian Ngoy, Paul Mwilambwe et Jacques Migabo que ce double assassinat a fait peur à bien de gens. Que la circonstance aggravante soit retenue dans l’application de la peine ». Selon le colonel Makelele, ces trois agents semaient la terreur dans le quartier «Anciens Combattants» de la commune de Ngaliema, où ils avaient élu domicile. Et la quiétude y est revenue depuis leur départ.

DETOURNEMENT D’ARMES ET MUNITIONS

A son tour, le magistrat colonel Agabu Paryo a abordé la prévention de détournement des armes et des munitions de guerre mise à charge du prévenu Christian Ngoy Kenda-Kenda seul. A ce sujet, il a précisé que l’agent peut être militaire ou assimilé, et la peine prévue par la loi est de 10 ans de servitude pénale principale.

L’avocat général Agabu a expliqué que la doctrine a tenté d’en cerner les contours, en précisant que cette infraction est commise en vue de se procurer un avantage illicite au préjudice de l’Etat. Il a aussi expliqué que le détournement est le fait de donner à quelque chose une destination autre que celle initialement prévue. Au vu de cela, le colonel Agabu a déclaré aux juges que les armes et munitions saisis dans la maison du major Christian Ngoy devaient se trouver au magasin d’armement du bataillon Simba, mais non dans une résidence privée.

A cet effet, l’organe de la loi a rappelé la déposition du renseignant Ngoy wa Kabila, S4 du bataillon Simba qui s’était ainsi confié à la Cour militaire : « Les éléments du bataillon Simba étaient venus de la Force aérienne avec leurs armes et munitions ». De son côté, le directeur de la logistique à l’Inspection générale de la Police nationale congolaise, le général Kabulo, a affirmé devant la Cour qu’il n’a jamais doté ce bataillon en armes et munitions.

Bien que reconnaissant que ces armes et munitions ont été déplacées avec la bénédiction du général John Numbi, le ministère public a néanmoins fait remarquer que le commandant du bataillon Simba, qui n’est autre que le major Christian Ngoy Kenda-Kenda, leur a donné une autre destination. Le colonel Agabu Paryo a fini par conclure : « Ces armes avaient été détournées à dessein ».

Pour terminer, le colonel Agabu a révélé aux juges militaires qu’avant la fuite du major Christian Ngoy, il y avait l’insécurité totale dans le quartier. Cela, pour la simple raison que le commandant du bataillon anti-terroriste Simba, qui à vrai dire est un véritable terroriste, possédait chez lui-même des cagoules, des produits toxiques, des fusils, des grenades et des bombes.

RD Congolais de l’Equateur réfugiés au Congo/Brazzaville Le HCR réunit les conditions de rapatriement

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Créé le 21 -04-2011 à 08h00 | AFRIQUE REDACTION | REDACTEUR EN CHEF : ROGER BONGOS | SITE PANAFRICAIN |  ACTUALITE | RDC | Mis à jour le jeudi 21 -04-2011 08h00 | AFRIQUE REDACTION  PAR : LE POTENTIEL

 

Habib Thiam du HCR contrôle les noms des candidats au retour à bord du bac.(Photo : M. Rivière/RFI)

 

Le processus de rapatriement des réfugiés de la RDC vers la province de l’Equateur est pratiquement déclenché en ce mois d’avril 2011, comme prévu en novembre 2010 par le Groupe de travail technique (GTT) tripartite ayant réuni la RDC, la République du Congo et le HCR.


Les conditions de rapatriement, vers l’Equateur, de 120.000 réfugiés originaires de cette province vivant en République du Congo et 20.000 autres en République Centrafricaine sont en train d’être remplies. Il est question de « garantir leur retour volontaire, effectif et durable », notamment dans les localités de Dongo, Kungu et Libenge. C’est ce que renseigne un communiqué de la représentation régionale du Haut commissariat des Nations unies pour les réfugiés (HCR) à Kinshasa parvenu hier mercredi 20 avril à la rédaction du journal Le Potentiel.

Actuellement, poursuit le communiqué, le HCR et les autorités de Dongo et Kungu « procèdent à l’identification des centres de transit qui accueilleront et hébergeront les rapatriés avant leur retour dans leurs milieux de résidence». Pour cela, en République du Congo, note la source, « les centres de regroupement et les points de départs sont aussi en train d’être identifiés». Des baleinières commandées par le HCR, pour faciliter le transport depuis le pays d’asile, sont en cours d’acheminement, signale la même source. Qui ajoute qu’elles « serviront au transport des réfugiés qui traverseront la rivière Oubangui pour rentrer chez eux ».

A noter qu’une réunion du GTT est prévue dans les tout prochains jours pour l’évaluation du plan d’opérations relatif au rapatriement volontaire des réfugiés de la RDC vivant en République du Congo. Et que le calendrier des activités sera discuté afin de permettre le démarrage de ce rapatriement.

Et la source de rappeler que « les défis logistiques et financiers liés au processus de rapatriement sont nombreux. La province de l’Equateur se trouve en pleine forêt équatoriale avec des voies d’accès limitées. Certaines zones ne sont accessibles que par le fleuve et la rivière Oubangui. D’autres ne le sont que par des sentiers, les infrastructures routières étant peu développées. Pour atteindre certaines zones de retour, il faut souvent plusieurs heures, voire parfois des jours de marche. Ces difficultés logistiques affectent sérieusement les activités du HCR et de ses partenaires, notamment en matière d’approvisionnement sur les sites de construction, et rendent l’opération très coûteuse».

Le communiqué fait remarquer qu’« en République du Congo, sur les 115 mille réfugiés enregistrés par le HCR entre janvier et mai 2010, 80% avaient exprimé la volonté de rentrer chez eux une fois que la sécurité aura été rétablie dans leurs zones d’origine. A ce jour, certains réfugiés hésitent encore à rentrer. Tandis que d’autres sont prêts à être rapatriés tout souhaitant bénéficier d’un soutien pour leur réintégration chez eux. Mais les exigences de sécurité demeurent au centre de préoccupations des candidats potentiels au rapatriement ».A

Des divergences de vues entre acteurs au processus Portefeuille : du plomb dans l’aile de la réforme des entreprises publiques

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Créé le 21 -04-2011 à 08h00 | AFRIQUE REDACTION | REDACTEUR EN CHEF : ROGER BONGOS | SITE PANAFRICAIN |  ACTUALITE | RDC | Mis à jour le jeudi 21 -04-2011 08h00 | AFRIQUE REDACTION  PAR : LE POTENTIEL

 

Tout le monde s’accorde sur le caractère irréversible de la réforme des entreprises publiques. Cependant, des divergences de vues entre acteurs clés du processus ne vont pas dans le sens d’une réforme apaisée. Comme dans une partie de football, il y a urgence à rétablir l’esprit d’équipe, en ayant les regards tournés vers un même objectif.

Le football est non seulement un jeu passionnant, mais il suscite des passions. On meurt d’une défaite, comme d’une victoire. Et ses enjeux financiers et économiques sont énormes. C’est pourquoi le football a des règles que parfois les acteurs tentent de contourner ou d’interpréter à leurs manières pour en tirer profit. Heureusement il y a un arbitre. Sinon, il n’y aurait certainement pas match.

La reforme des entreprises du portefeuille de l’Etat n’est pas un jeu, mais une œuvre passionnante dont les enjeux sont capitaux pour le devenir de toute une nation. La reforme suscite des passions.

Et c’est pourquoi plus qu’au football, il faut des règles strictes, des acteurs qui s’efforcent de les respecter en jouant chacun le rôle lui dévolu, et un arbitre qui met le holà à la moindre tentative de déviation.

Une dernière image. Le foot est un jeu d’équipe. Certains descendent sur le terrain, d’autres sur le banc de touche, observent et réorientent, alors que d’autres encore administrent le club. Imaginez une équipe de football où, pendant que les acteurs donnent le meilleur d’eux-mêmes suivant la stratégie arrêtée et les orientations du coach, ce dernier s’évertue à désorganiser l’équipe par des manœuvres diverses, sous divers motifs par exemple au motif de primes non rétrocédés.

Heureusement, la reforme n’en est pas là, mais il n’en demeure pas moins que l’image interpelle.

En effet, le processus de réforme des entreprises publiques du Portefeuille de l’Etat concerne plusieurs acteurs à la fois. C’est un travail d’équipe avec une division de tâches précise, un maximum de cohésion et une volonté unanime et sans équivoque de réussir.

Lorsque le 31 décembre 2010, le Comité de Pilotage de la réforme des entreprises du portefeuille de l’Etat (Copirep) termine, presque à la surprise générale, le processus de transformation en Sarl, il est certes le club sur le terrain, conduit par son capitaine, mais il n’est pas le seul artisan de cette première victoire.

Pendant de longues années, à 2004, il a fallu penser puis élaborer le cadre juridique qui devrait permettre cette transformation. Et les experts du Copirep n’ont pas travaillé seuls, ni sans fil conducteur. A chaque étape, ils ont reçu les orientations et directives du gouvernement par le biais de la tutelle,- son coach- qui à son tour s’efforçait de cristalliser et de rencontrer la volonté du gouvernement qui avait fixé la ligne directrice : assurer la compétitivité des entreprises du Portefeuille de l’Etat congolais par le biais de l’initiative privée. Ce cadre juridique, acte fondateur de la réforme, est le fruit d’un travail collectif, dont divers ministères et le Parlement qui y a ajouté sa touche. Logique : le vaste chantier de la reforme ne peut être conduit par une seule entité, ou un seul individu.

MAINTENIR L’ESPRIT D’EQUIPE

Un travail d’équipe qui ne tolère ni l’exclusion, ni les coups bas. Il faut un climat apaisé et une concertation de tous les instants entre divers acteurs.

Personne ne peut réussir à mener tout seul à bon port le programme de réforme des entreprises du portefeuille de l’Etat. Tout comme il faut admettre que lorsque plusieurs acteurs concourent à la poursuite d’un même objectif, il est parfois difficile de s’accorder sur la bonne stratégie. L’unanimité ne favorise pas le progrès. Mais lorsqu’une option est prise, que le coach a décidé de son application, c’est aux joueurs de faire le jeu. En toute liberté, avec ce qu’il faut d’imagination et même d’improvisation devant des situations imprévisibles qui ne manquent pas.

Ce long processus qu’est la réforme, ce long championnat, comporte une bonne dose d’impondérables, ne serait-ce en termes de facteur humain, fait d’embûches et de résistances de toute nature.

Il appartient dès lors à l’organe qui a la responsabilité technique de l’ouvrage de faire preuve de flexibilité et d’imagination pour surmonter les difficultés, avec l’appui de toutes les parties prenantes. Les « coups de gueule » du coach, du staff technique, et même de la direction de l’équipe sur le banc de touche, ne doivent être que des cris d’encouragement, harmonieusement mêlés aux chants des supporters.

On ne peut imaginer que pendant ce processus, certains, pour leurs propres intérêts - par exemple, un pari pour la défaite de l’équipe, - médisent du club auprès des dirigeants, critiquent même ses coups d’éclat, complotent avec les adversaires et sapent ainsi son moral.

Au risque de se répéter, la réforme est un travail d’équipe, même si les projecteurs sont braqués sur les joueurs, avec le capitaine en tête, et un peu moins sur le coach. Ce dernier a, outre la mission d’approuver et de veiller à l’application de la bonne tactique, le devoir d’entretenir un climat sain entre les joueurs et les autres membres du staff technique.

Il se doit de les protéger contre les supporters, contre les dirigeants, contre la presse. Il se doit de les encourager, de veiller à maintenir leur moral, de les consoler en cas de contre performance pour qu’ils attaquent le prochain défi en pleine possession de leurs moyens. C’est de son intérêt, car lorsque vient la défaite, c’est bien souvent le coach qui, le premier, paie les pots cassés.

Procès Chebeya : le prévenu Christian Ngoy présenté comme terroriste

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Créé le 21 -04-2011 à 08h00 | AFRIQUE REDACTION | REDACTEUR EN CHEF : ROGER BONGOS | SITE PANAFRICAIN |  ACTUALITE | RDC | Mis à jour le jeudi 21 -04-2011 08h00 | AFRIQUE REDACTION  PAR : LE POTENTIEL 

 

Floribert Chebeya et Fidèle Bazana ont été exécutés par trois terroristes. C’est ce qui ressort du réquisitoire du ministère public prononcé par l’auditeur général Alidor Makelele Kabunda.
Dans son réquisitoire du jeudi 14 avril 2011 sur le procès qui l’oppose aux assassins présumés des activistes des droits de l’Homme Floribert Chebeya Bahizire et Fidèle Bazana Edadi, l’organe de la loi a planché sur la prévention de terrorisme mise à charge des prévenus Christian Ngoy, Paul Mwilambwe et Jacques Migabo.

Faisant un aperçu historique du terrorisme, qui déjà en novembre 1794 était considéré comme une doctrine des partisans de la terreur, le colonel magistrat Alidor Makelele Kabunda a précisé qu’au sens moderne, c’est le recours délibéré à la violence pour provoquer la peur, selon l’entendement d’un ministre américain de la Défense. Il a aussi ajouté que selon le FBI, c’est le recours illicite à la force et à la violence contre des personnes pour les intimider.

Après cela, l’organe de la loi a relevé pour le major Christian Ngoy, commandant du bataillon Simba, que le fait d’avoir offert une de ses chambres à Paul Mwilambwe n’était pas étranger à l’objectif de donner la mort. Et le colonel Makelele Kabunda a martelé : «’’Simba One’’ était un tueur à gage, un tueur à mains nues. Ils étaient tous célibataires et leur mode de vie était la discrétion ».

Pour appuyer sa thèse, le ministère public a rappelé qu’à l’époque de la Conférence nationale souveraine (CNS), les dérives autoritaristes se manifestaient souvent ces genres d’agissements. Les terribles «hiboux» incendiaient même des maisons de presse. Tel est le cas des journaux ’’Le Potentiel’’ et ’’Elima’’ qui en ont payé le prix. Il en est de même pour l’église Saint Joseph de Matonge. Aussi, les pasteurs et leurs fidèles avaient été terrorisés par des militaires cagoulés. Et ces militaires-là n’ont jamais été retrouvés jusqu’à ce jour. Mais le gouvernement a tout fait pour que cela ne soit plus de mise aujourd’hui.

Soucieux de disculper l’inspecteur général de la Police nationale congolaise, l’avocat général Makelele Kabunda a fait cette réflexion : « Après l’intervention salvatrice de Floribert Chebeya qui a aidé John Numbi à traverser le fleuve Congo, John Numbi pouvait-il vouloir sa mort ? ».

Faisant une lecture croisée des textes, le colonel magistrat Alidor Makelele Kabunda a parlé du droit international humanitaire qui définit le terrorisme comme toute mesure d’intimidation. Il a fini par déclarer qu’on peut assimiler les terroristes aux mercenaires, tout en ajoutant que les mutilations, les tortures et les supplices ne sont pas autorisés.

Evoquant l’article 157 du Code pénal militaire congolais, le ministère public a dit que cette infraction est en relation avec des actes individuels ou collectifs ayant pour but de troubler l’ordre public. Il a épinglé les atteintes à l’intégrité physique, les enlèvements, les séquestrations et les détentions arbitraires. Citant l’article 158 du même Code, le colonel Makelele a dit que le terrorisme est puni de 20 ans de servitude pénale principale. S’il entraîne la mort, le terrorisme est passible de la peine de mort.

SOUS LA HANTISE DE LA PEUR

Les auteurs peuvent être militaires ou policiers, c’est-à-dire qu’il n’y a aucune restriction même pour les civils, qu’ils soient de nationalité congolaise ou étrangère. Prenant pour jurisprudence l’arrêt du procès colonel Charles Alamba Mungako sur l’assassinat de Steve Nyembo, l’organe de la loi a déclaré que le terrorisme fait partie des infractions de droit commun, commises dans certaines circonstances.

Revenant sur le cas des prévenus Christian Ngoy, Paul Mwilambwe et Jacques Migabo, le ministère public a soutenu que ce groupe poursuivait un but abominable, et les autres ont adhéré.

Quant à la résolution criminelle, il a dit qu’elle est généralement préméditée. Et dans le cas sous examen, a fait remarquer l’organe de la loi, on voit ce qui s’est passé avec la lettre adressée à Floribert Chebeya par le général John Numbi.

Tout en précisant que le terrorisme est pratiqué pour frapper l’imagination, le colonel Alidor Makelele a affirmé que les trois agents se sont vengés contre Floribert Chebeya à cause de son rapport sur les crimes commis contre les adeptes du mouvement politico-religieux « Bundu dia Kongo », où il cite nommément le major Christian Ngoy Kenda-Kenda. L’avocat de la société a fini par épingler : « Des témoins comme Gommer Martell ont été envahis par l’horreur, la stupeur et la désolation en voyant ce qui s’est passé avec Floribert Chebeya ».

Toujours dans son réquisitoire, le ministère public a fait voir aux juges militaires que le 31 mai 2010, ces gens ont participé à différentes réunions dans le bureau du colonel Daniel Mukalay. Et le but de ces rencontres était l’élimination de Floribert Chebeya. Après quoi, l’organe de la loi a fait cette remarque : « La police scientifique nous a dit qu’on doit avoir étranglé Chebeya, mais nous ne savons toujours pas de quelle manière on a traité Fidèle Bazana ». Le colonel magistrat Makelele a aussi relevé à l’attention de la Cour militaire que la hiérarchie de ces trois terroristes leur a fourni deux jeeps de marque Challenger pour aller déposer le corps de Floribert Chebeya à Mitendi. Et cela a provoqué la peur dans la population.

Après avoir examiné le mobile spécifique, le ministère public a dit : « Il est établi à charge de Christian Ngoy, Paul Mwilambwe et Jacques Migabo que ce double assassinat a fait peur à bien de gens. Que la circonstance aggravante soit retenue dans l’application de la peine ». Selon le colonel Makelele, ces trois agents semaient la terreur dans le quartier «Anciens Combattants» de la commune de Ngaliema, où ils avaient élu domicile. Et la quiétude y est revenue depuis leur départ.

DETOURNEMENT D’ARMES ET MUNITIONS

A son tour, le magistrat colonel Agabu Paryo a abordé la prévention de détournement des armes et des munitions de guerre mise à charge du prévenu Christian Ngoy Kenda-Kenda seul. A ce sujet, il a précisé que l’agent peut être militaire ou assimilé, et la peine prévue par la loi est de 10 ans de servitude pénale principale.

L’avocat général Agabu a expliqué que la doctrine a tenté d’en cerner les contours, en précisant que cette infraction est commise en vue de se procurer un avantage illicite au préjudice de l’Etat. Il a aussi expliqué que le détournement est le fait de donner à quelque chose une destination autre que celle initialement prévue. Au vu de cela, le colonel Agabu a déclaré aux juges que les armes et munitions saisis dans la maison du major Christian Ngoy devaient se trouver au magasin d’armement du bataillon Simba, mais non dans une résidence privée.

A cet effet, l’organe de la loi a rappelé la déposition du renseignant Ngoy wa Kabila, S4 du bataillon Simba qui s’était ainsi confié à la Cour militaire : « Les éléments du bataillon Simba étaient venus de la Force aérienne avec leurs armes et munitions ». De son côté, le directeur de la logistique à l’Inspection générale de la Police nationale congolaise, le général Kabulo, a affirmé devant la Cour qu’il n’a jamais doté ce bataillon en armes et munitions.

Bien que reconnaissant que ces armes et munitions ont été déplacées avec la bénédiction du général John Numbi, le ministère public a néanmoins fait remarquer que le commandant du bataillon Simba, qui n’est autre que le major Christian Ngoy Kenda-Kenda, leur a donné une autre destination. Le colonel Agabu Paryo a fini par conclure : « Ces armes avaient été détournées à dessein ».

Pour terminer, le colonel Agabu a révélé aux juges militaires qu’avant la fuite du major Christian Ngoy, il y avait l’insécurité totale dans le quartier. Cela, pour la simple raison que le commandant du bataillon anti-terroriste Simba, qui à vrai dire est un véritable terroriste, possédait chez lui-même des cagoules, des produits toxiques, des fusils, des grenades et des bombes.

Le Collectif des ONGDH suspend sa participation aux activités de l’Entité de liaison des droits de l’Homme

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Créé le 21 -04-2011 à 08h00 | AFRIQUE REDACTION | REDACTEUR EN CHEF : ROGER BONGOS | SITE PANAFRICAIN |  ACTUALITE | RDC | Mis à jour le jeudi 21 -04-2011 08h00 | AFRIQUE REDACTION  PAR :

LE POTENTIEL 

Depuis hier mercredi 20 Avril, le centre catholique Nganda de Kinshasa abrite les travaux de « l’Entité de liaison des droits de l’Homme en RDC », dont la cérémonie de lancement de cette structure a été présidée le samedi 17 avril par le vice-Premier ministre et ministre des Postes et Télécommunications, M. Simon Bulupiy Galati. Pour n’avoir pas eu de réponses appropriées à leurs revendications, les ONGDH ont décidé de sécher leur participation à ces assises.

Les travaux de «l’Entité de liaison des droits de l’Homme en RDC » se tiennent sans les organisations signataires du communiqué de presse remis à la rédaction du journal Le Potentiel. Il s’agit de : Les Amis de Nelson Mandela pour la défense des droits humains, Ligue des électeurs, Comité des observations des droits de l’Homme, Oeuvre sociale pour le développement, Les Anges du ciel Lomami Christophe, Synergie Congo culture et développement et de Comité droits de l’Homme maintenant.

Selon le Collectif des ONG de défense des droits de l’Homme en RDC, son assemblée plénière du 11 Juin 2010 avait exigé la mise sur pied d’une enquête internationale pouvant donner toute la lumière sur le double crime d’assassinat à Kinshasa des défenseurs des droits de l’Homme Floribert Chebeya Bahizire et Fidèle Bazana ; la mise en accusation de tous les suspects impliqués dans cette affaire pour laquelle des plaintes ont été déposées en bonne et due forme ; des mesures concrètes visant la protection des défenseurs des droits de l’Homme, y compris les journalistes dans l’accomplissement de leurs missions.

Jusqu’aujourd’hui, constate le Collectif des ONGDH, quelques personnes présumées impliquées dans cette affaire courent librement la rue en RDC et la plainte déposée par la veuve Floribert Chebeya à l’Auditorat général de la RDC contre l’inspecteur divisionnaire principal de la Police nationale congolaise n’a jamais fait l’objet d’une instruction.

Concernant la sécurité des défenseurs des droits de l’Homme en RDC, le collectif des ONGDH souligne également qu’elle n’a jamais fait l’objet de la préoccupation, ni du gouvernement, ni de cette « Entité de liaison ».

Le collectif des ONGDH boude également la composition de cette « Entité de liaison », dont les délégations des organisations non prévues dans les textes organisant cette structure y siègent sans en avoir qualité, ni titre. En plus, poursuit le Collectif, les ONGDH sont seulement représentées par trois délégués sur les 25 membres qui composent cette structure. Et, au lieu d’être désignés par leurs pairs, ces trois délégués sont plutôt coptés par le ministre de la Justice et des Droits humains.

Quant à son fonctionnement, il n’existe pas jusqu’à ce jour de texte le réglementant, notamment les attributions de chaque partie. En conséquence, les membres du gouvernement, pourtant prévus dans le texte créant cette «Entité de liaison » s’absentent aux assemblées et l’ordre du jour de cette structure n’a jamais fait l’objet de concertation entre le ministère de la Justice et Droits humains et les autres membres.

Le Collectif des ONG de défense des droits de l’Homme de la RDC ne demande rien d’autre que la prise en compte de toutes ses observations.

Nord-Kivu : des femmes brisent le silence sur les violences conjugales

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Créé le 21 -04-2011 à 08h00 | AFRIQUE REDACTION | REDACTEUR EN CHEF : ROGER BONGOS | SITE PANAFRICAIN |  ACTUALITE | RDC | Mis à jour le jeudi 21 -04-2011 08h00 | AFRIQUE REDACTION  PAR : LE POTENTIEL

Encouragées par une nouvelle loi condamnant les violences conjugales, les femmes battues du Nord-Kivu sont de plus en plus nombreuses à traduire leurs maris devant les tribunaux. Mais faute de moyens et face à la lenteur de la Justice, très peu vont jusqu’au bout de la procédure.

 «J’en avais marre des actes de violence de mon mari qui ne s’occupe plus du foyer et ne paye pas les frais scolaires des enfants. De plus, nous ne dormons plus dans le même lit. Nous vivons ensemble, mais nous ne sommes plus mariés. Pour me défendre des sévices qu’il me fait subir, j’ai décidé de porter plainte, même si cette démarche est inhabituelle. Je n’ai pas d’autre choix, quoi qu’en pense la belle-famille», explique une jeune femme de Goma, à l’Est de la RDC, venue crier sa détresse au tribunal.

Une mère de cinq enfants vient, elle aussi, faire une déposition contre son mari. «Il y a quelques mois, il m’a agressée physiquement et m’a coupé le doigt. J’en suis restée handicapée. Il a fui à Bukavu avec nos cinq enfants et je me retrouve seule. C’est insupportable !», lance-t-elle au greffier en chef qui la reçoit.

UNE POLICE SPECIALE

Les plaintes de victimes de violences conjugales se multiplient à Goma, depuis la promulgation, en 2006, de la loi sur les violences conjugales, modifiée et complétée en 2009. Cette loi distingue les litiges relevant du civil et ceux qui sont traités au pénal. «Les plaintes que nous recevons sont de deux ordres : d’une part, les désaccords en matière de garde des enfants, de pension alimentaire ou la séparation de corps traités au tribunal civil et, d’autre part, les coups et blessures aggravés, relevant du greffe pénal», explique Luc, greffier au tribunal de grande instance de Goma.

Selon Delphin Bisimwa, agent au greffe du tribunal, avant la promulgation de cette loi, les violences sexuelles et conjugales étaient traitées comme de simples faits sociaux et leurs auteurs n’étaient pas punis. «Aujourd’hui, c’est un délit puni par la loi, ce qui encourage beaucoup de femmes à traduire leurs maris en justice», ajoute-t-il.

Il existe d’autres recours juridiques, depuis la mise en place, par l’État congolais, d’une Police spéciale pour la protection de l’enfant et de la femme dans le Nord-Kivu. L’unité de Goma, opérationnelle depuis trois ans, mène des enquêtes, établit des procès-verbaux, informe les femmes sur leurs droits et les encourage à porter les affaires de violences domestiques et de maltraitance devant les juridictions de la province. «Nous recevons beaucoup de femmes qui viennent se plaindre contre leur mari, mais rares sont celles qui acceptent que leurs époux soient traduits en justice», explique le Major Bodeli Dombi, inspecteur adjoint de cette Police spéciale, qui ajoute que la plupart de ces épouses souhaitent plutôt une médiation de cette police.

S’ARMER DE PATIENCE

Malgré ces avancées sur le plan juridique et judiciaire, très peu d’actions aboutissent à des condamnations en justice. Les femmes ne vont que très rarement jusqu’au bout de la procédure. «Certaines se découragent à cause de la lenteur de la Justice et de multiples formalités à remplir pendant la procédure. D’autres n’ont pas les moyens financiers pour assurer leur défense», explique Félix Byenda, responsable du greffe civil au tribunal de Goma. «Dans de nombreux cas, la Justice suit son cours, mais les victimes, une fois la plainte déposée, ne donnent plus signe vie», ajoute-t-il. Certaines femmes affichent toutefois leur volonté de dépasser l’étape de la peur. «Aujourd’hui, nous essayons de briser le silence, afin que cessent les violences dont nous sommes victimes. Nous devons juste apprendre à être patientes face à la lenteur de la Justice. Même s’il faut attendre cinq ou six ans», confie Cynthia Ilunga Mulala, membre de l’ONG Actions et initiatives de développement pour la protection de la femme et de l’enfant.

SYFIA/LP

Mort et destruction dans le nord du Nigeria

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Créé le 21 -04-2011 à 08h00 | AFRIQUE REDACTION | REDACTEUR EN CHEF : ROGER BONGOS | SITE PANAFRICAIN |  ACTUALITE | NIGERIA | Mis à jour le jeudi 21 -04-2011 08h00 | AFRIQUE REDACTION  PAR : AFRIQUE REDACTION

21:31 - 20/04/11

© AFP Manifestation à Kano, dans le nord du Nigéria; me 18 avril 2011
© AFP/Archives Seyllou Diallo

KANO (Nigeria) (AFP) - La foule armée de machettes à la recherche de chrétiens a repéré Esther Nwankwo sortie faire des courses pour sa famille. Frappée, elle n'a échappé au lynchage que grâce à une voiture qui passait.

"J'étais allée faire des courses pour ma famille quand je suis tombée face à une foule de jeunes gens armés de planches, machettes et bâtons", raconte cette femme de 41 ans sur son lit d'hôpital à Kano, la seconde ville du Nigeria, dans le nord à majorité musulmane.

"Ils m'ont battue", dit-elle, le visage tuméfié la jambe cassée. Elle n'a dû son salut qu'à une voiture dans laquelle elle s'est engouffrée.

La victoire du dirigeant sortant Goodluck Jonathan, un chrétien originaire du riche Sud pétrolier à la présidentielle de samedi, face à un adversaire du Nord musulman plus déshérité, a provoqué de nouvelles émeutes dans le pays le plus peuplé d'Afrique, régulièrement secoué par des violences intercommunautaires.

Les autorités se sont refusées à publier un bilan, pour ne pas attiser le cycle infernal des représailles, mais selon une ONG, Civil Rights Congress, il y a déjà eu plus de 200 morts.

Le perdant, le général Muhammadu Buhari, conteste le résultat, affirmant être victime d'une fraude électorale, mais il a appelé à la fin des violences.

Si les chrétiens ont généralement été les premières victimes des émeutes qui se sont étendues à une grande partie de la moitié Nord du pays, où ils sont minoritaires, des musulmans ont aussi été pris pour cibles de représailles.

Mercredi, à Kano, des témoins ont raconté que des habitants d'un quartier chrétien s'étaient mobilisés et avaient attaqué une groupe de chauffeurs de moto-taxis musulmans.

© AFP Des Nigerians font la queue devant une banque fermée, à Kano, dans le nord du pays, le 20 avril 2011
© AFP Seyllou Diallo

Rotimi Ajayi, un chrétien de 42 ans, fait partie de victimes soignées au principal hôpital de Kano après avoir été attaqué à la machette.

"J'étais dans mon magasin quand des dizaines de jeunes sont entrés en criant", dit-il, le front et le bras profondément tailladés.

"Ils m'ont tiré dehors et ont commencé à me battre avec des bâtons. Quelqu'un a utilisé sa machette pour me frapper au front d'abord puis au bras quand j'essayais de me protéger la tête", a-t-il raconté.

Ses voisins musulmans sont arrivés et ont réussi à le sauver mais sa boutique a été pillée et incendiée.

Mercredi, des quartiers de Kano ont été pris de panique après des rumeurs d'autres violences, ensuite démenties par la police.

Mais les banques sont fermées et les distributeurs d'argent vides.

Des gens font la queue, dans l'espoir qu'elles rouvrent.

"Beaucoup de mes paroissiens se sont réfugiés dans mon église", dit Ema Chika, une femme pasteur qui attend avec les autres devant la banque.

"Ils n'ont rien à manger et dépendent de moi pour les nourrir. Je suis à la banque, et je ne peux même pas retirer d'argent", soupire-t-elle.

Selon la Croix-rouge, les violences ont provoqué la fuite de 40.000 personnes de leur domicile.


RDC : « Joseph KABILA » poursuit l'extermination des militaires congolais !

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Créé le 21 -04-2011 à 08h00 | AFRIQUE REDACTION | REDACTEUR EN CHEF : ROGER BONGOS | SITE PANAFRICAIN |  ACTUALITE | RDC | Mis à jour le jeudi 21 -04-2011 08h00 | AFRIQUE REDACTION  PAR : CANDIDE OKEKE 

 

image Joseph KABILA - President de la RDC

 

Officiers et soldats congolais réveillez-vous !. Les soldats congolais vont-ils tous enfin ouvrir les yeux sur la situation dramatique que vit la RDC et voler enfin au secours de notre patrie ? Puisse ce document les faire enfin réfléchir.

Il n’y a pas pire aveugle que celui qui ne veut pas voir dit-on…Les soldats congolais  vont-ils tous enfin ouvrir les yeux sur la situation dramatique que vit la République démocratique du Congo  et voler enfin au secours de notre patrie ? Puisse ce document les faire enfin réfléchir.

Les congolais se posent aujourd’hui plusieurs questions : Pourquoi l’imposteur national a-t-il accordé une amnistie aux militaires du CNDP malgré leurs innombrables crimes  et des dossiers au CPI, pendant qu’il s’acharne sur les militaires congolais ? Pourquoi les militaires congolais en sont réduits à vivre comme des clochards ou à racketter la population pour pouvoir survivre ? Pourquoi ceux qui détournent depuis des années leurs soldes  ne sont jamais arrêtés ? Pourquoi plusieurs des militaires  incarcérés sans motifs valables  et sans jugement,  croupissent encore dans les  geôles fétides  du Kadogo rwandais dans des conditions qui leurs garantissent une mort certaine à la longue ? Pourquoi les responsables de la débâcle de Mushake  n’ont-ils pas été sanctionnés alors qu’ils ont causé la mort de milliers de vaillants militaires congolais par la trahison et leur intelligence avec l’ennemi ? Pourquoi par contre le général Mbuza Mabe at-il été pratiquement sanctionné alors qu’il remportait des victoires sur le front de l’est de la RDC ?

Toutes ces questions révoltantes n’ont qu’une seule et même réponse : « KABILA » poursuit son complot pour paralyser l’armée congolaise en vue d’implanter une armée à dominance étrangère en République Démocratique du Congo dans le but de consolider le pouvoir d’occupation et d’achever l’œuvre de domination de notre peuple et du pillage de nos richesses nationales par le Rwanda et ses complices.

Les données que L’œil du patriote a choisi de rappeler à ses lecteurs et en particulier aux soldats congolais aujourd’hui ne représentent qu’une infime partie de nombreux témoignages, écrits ou vidéos venants de plusieurs sources vivantes :

 Les officiers et certains éléments Kadogos qui ont démarré la guerre en 1996, et qui ont ainsi pu côtoyer Joseph Kabila à ses débuts. Les officiers rwandais de l’APR en exil dont certains ont connu Joseph Kabila lors de sa formation en 1995 dans les centres militaires rwandais. Les officiers de Forces Armées Zaïroises qui ont été témoins oculaires de certains crimes et dont certains étaient même sous le commandement des victimes.

 Les membres des familles des victimes dont certains ont réuni des preuves accablantes et ont entrepris des actions en justice qui sont restés évidemment sans suite. Les rapports secrets des services spéciaux civils et militaires de la République Démocratique du Congo.

 Les rapports confidentiels de certains prisonniers et condamnés à mort dont le procès de l’assassinat de Laurent désiré Kabila (Une dizaine parmi eux ont réussi à s’enfuir et se trouve actuellement en dehors des frontières nationales).

Il est évident que pour des raisons de sécurité de ces personnes,nous avons tenu à garder leurs identités secrètes en attendant les jours meilleurs où, un procès équitable pourra voir le jour.

Élimination systématique de plusieurs officiers militaires congolais qui gênaient l’ascension vers le pouvoir

En août 1998, après l’invasion ratée de Kinshasa par les troupes rwandaises et la chasse à l’homme qui s’en suivit, Joseph Kabila  reçut de Kigali l’ordre de nettoyer son chemin et son entourage de tout élément nuisible ou gênant pour accélérer l’exécution du plan final.

Pour faciliter cette mission délicate, James Kabarebé mit à la disposition de Joseph Kabila  l’infrastructure des services de renseignement militaire rwandais  pour lui fournir des fausses pièces d’accusation dont il se servait pour incriminer les officiers militaires congolais ciblés pour l’élimination. (…)  Le Général Anselme MASASU fut  la première victime connue à faire le frais de cette mascarade machiavélique ! (…) Il  fut livré par le M’Zee à son  meilleur  «ami Joseph», avec huit autres officiers congolais de grande valeur impliqués dans le  document rwandais comme complices.  Ainsi, les  neuf compagnons d’infortune furent tous massacrés sauvagement à Kantonia près de Puéto, sous le regard glacial de Joseph Kabila. Après la mort de Masasu,  Joseph Kabila déclencha une véritable purge au sein de l’armée pour en éliminer toutes les « taupes » de Masasu et tout autre témoin gênant pouvant révéler ou ébruiter son secret.

Dans sa folie meurtrière,  « Joseph Kabila » sacrifia  plusieurs autres brillants officiers congolais pour atteindre son objectif final. Nous épinglons ci-dessous les quelques cas les plus connus pour illustrer son sombre parcours. (…)

 Le cas du commandant Martin TSHIMANGA MBIE. 

Il assumait la fonction de  Secrétaire Général de la Logistique et Approvisionnement militaire des FAC quand il connut une mort violente dans sa chambre à coucher  la nuit du 23 au 24 novembre 1999 à Kinshasa. (…)

 L’exécution des trois généraux ex-FAZ

A l’instar du Commandant Tshimanga, trois officiers généraux ex-FAZ de très grande valeur ont subi le  même sort.  Ces officiers, malgré leur appartenance aux Forces Armées Zaïroise sous Mobutu, étaient très appréciés de LD Kabila pour leur grande valeur et compétence. (…) « Joseph Kabila »,  (…) procéda à l’exécution de ces trois braves officiers généraux à ANKORO en 1999. Il s’agit notamment du : général de division MULIMBI MABILO, général de brigade BEKAZWA BAKUNDULU, n° mecano 004142X, -général de brigade NGWALA

 Une longue série d’officiers assassinés

(…) Des Officiers très connus qui furent assassinés à Kinshasa après l’invasion  ratée de 1998/99 :

- Le colonel TSHEKE MUAKA MANKETE, n° mecano 162262E, ancien commandant du Centre Supérieur Militaire (CSM) pendant la 2ème République, 

- Le colonel NTONDELE MITHAY, n° mecano 170472R

- Le colonel KAJUBA SELENGE MADUWA, n° mecano 161982N

- Le colonel VONDI NZITA

- Le colonel NDOMA MUTEKE

- d’autres officiers tués en 2006, dont la plupart par empoisonnement. Il s’agit notamment des colonels : NZALE PAPEDOA, NYASWA, KATALIKO, MAZABA, MBELENGA et OPANGO-DEKE.

- Nous ne voudrions pas oublier  les meurtres en septembre 2006 du  Major GBONOBE, ancien Directeur du service Informatique à la Structure Militaire d’Intégration (SMI), et du  Capitaine SUMAILI, ancien pilote présidentiel, tous deux lâchement assassinés à leurs domiciles.

- Aux éliminations ciblées des officiers supérieurs congolais qui constituaient des obstacles à l’ascension de Joseph Kabila, il convient d’ajouter le massacre de troupes des FAC : dans la nuit du 23 au 24 novembre 2000 où Joseph Kabila,   alors chef d’état-major des forces terrestres des FAC, fit tomber les troupes congolaises dans une embuscade pour faciliter la chute de la ville  de PUETO entre les mains des troupes rwandaises. La chute de cette ville stratégique devait ouvrir à Kagamé la voie royale vers Lubumbashi. Des nombreux témoignages des témoins encore vivants confirment que le général de brigade Joseph Kabila, chef d’état-major des Forces terrestres, ordonna à ses commandants d’achever tous les militaires congolais blessés sur les champs de bataille pour ne pas retarder la retraite des troupes vers Lubumbashi ! Or il y avait plus de 350 soldats et officiers congolais blessés sur le champ de bataille !!! Les officiers congolais choqués et révoltés devant ce comportement criminel de leur général, cherchèrent à l’abattre. Joseph Kabila dû son salut à la fuite précipitée à bord d’un hélicoptère qui le ramena à Lubumbashi d’où il regagna Kinshasa.

Extrait de l’article de L’œil du Patriote du 21/10/2009

La série continue. Alors que « Kabila » vient de procéder ce 14 octobre à Lubumbashi à l’arrestation du Colonel Bofate Lihama, originaire de l’Equateur et commandant second de sa garde prétorienne, qui est suspecté d’avoir trempé dans un « complot » imminent visant à renverser le pouvoir d’occupation en place à Kinshasa, un correspondant de L’œil du Patriote vient d’informer notre rédaction de l’arrestation de  25 officiers et sous-officiers ex-FAZ   ce mercredi 21 octobre  la nuit. Ces officiers, tous originaires de la province de l’Equateur, seraient eux aussi arrêtés pour le même  « complot » contre le pouvoir  d’occupation établi à Kinshasa.Ce patriote correspondant qui travaille à la DEMIAP nous a transmis tôt ce matin, l’identité de quelques uns de ces infortunés dont voici la liste : 

 4 Majors : YOGO, ZWAFUNDA, MOKWESA, NGOMBO

 5 Capitaines : KOLI, NZALE, GBAKA, KONGAWI, SALAKOSO

 9 Lieutenants : LIBANZA, MASASI, GEREMBAYA, MBUYI, NDONGALA, NGANI, KODIBERE, NZANZU, SIDO

 4 Sergents : KONGO, DONDO, LISALA, LITE.

Extrait de l’article de L’œil du Patriote du 27/10/2010

Mort  mystérieuse du Général NDENGE, alias MUFU3, retrouvé mort ce mercredi matin dans sa résidence Kinshasa. Général Ndenge, alias Mufu3 pour les intimes, chargé du Social au sein des FARDC, a été retrouvé inanimé ce mercredi 26 octobre 2010 à 6 heures du matin dans sa résidence. 

Une mort autant mystérieuse que suspecte de plus, car l’homme était en très bonne santé, nous confie un de ses proches.  Cet officier général des FARDC fut un ex-tigre qui a fait ses armes en Angola, comme général Munene. Suivez donc mon regard! 

 

Rappel de quelques noms d'autres victimes

Extrait de Document diffusé par l'APARECO en septembre 2010 tiré
de la lettre écrite en décembre 2009 par 95 officiers
NON Statut ou Grade Date d'enlèvemen
1. ISANDJOLA José Lt COL 14/05/2008
2. TIKA FIFA Lt COL 17/05/2008
3. SEBGADONO Major 14/05/2008
4. ITULU BOLEMBA Kelly Capitaine 19/05/2008
5. FANGBI GOBANGA Franck Lieutenant 18/05/2008
6. DGOGO HAHE Slt 14/05/2008
7. KITOKO LOKINKI Slt 17/05/2008
8. PILI-PILI Nico Slt 16/05/2008
9. MAGANGU Jarvis OPJ 18/05/2008
10. BOMBAKO BANZA Adjudant 16/05/2008
11. DAMBELEKA Jean Benoit Major 16/05/2008
12. MOLEKE Thierry Capitaine 28/05/2008
13. NGUMBANA BENDO Gabriel Insp. ANR 03/12/2008
14. MUKASA Jean Pierre Médecin 23/12/2008
15. SAMBA Josué Colonel 20/10/2008
16. KOSANGA Richard Colonel  
17. GERE MBAYA Major 30/10/2008
18. KULE ADUWA Louis Mathieu Major 07/11/2008
19. MOTUKOLA Christophe Major  
20. KOLESIO MONGANEA Capitaine 22/05/2008
21. EZALA EZALA Baobab Capitaine 24/12/2008
22. KONGAWI Léon Capitaine  
23. YETONGBI Paul Capitaine 08/11/2008
24. KONDONDI DUGA Capitaine 05/11/2008
25. MOTONDO LISEMBI Capitaine 05/11/2008
26. TSHILE MASANGU Capitaine 01/12/2008
27. LIPEKENE Samuel Capitaine 05/11/2008
28. KOBAMBO BWASA J.B Capitaine 19/05/2008
29. LOLO KISENDA Capitaine 01/12/2008
30. MOSENGO MOPOTU Capitaine  
31. GERE MBIMBA DUMBA Capitaine 01/09/2008
32. NYAMU NYOBOLIWANGA Capitaine 09/02/2008
33. DALAGO BAGAZA Capitaine 01/09/2008
34. SIBOKO BONDOMBE Capitaine 01/09/2008
35. WWAMY BANGAZIA Capitaine 16/07/2008
36. ZOA KOMO LIWOLO Léon Capitaine 01/12/2008
37. EGBOLA SEKETELE Capitaine 01/05/2008
38. MABUANDO BAGAZA Slt 19/05/2008
39. EYENGA MAKASU Didier Slt 19/05/2008
40. MULA HAHE SEBADO Slt 23/05/2008
41. MONGAMBI ALANDA Slt 19/05/2008
42. LISUMBE SEMADO Slt 19/05/2008
43. BAELOMBO André Slt 21/10/2008
44. LITSHIMBA ENGONGO Slt 01/12/2008
49. NSEKA NKUMU Michel
OPRA ECO 18/10/2008
50. KOMANA ANGAMBI Adj. Chef 23/10/2008
51. MBOMO BAKULI Adj. Chef 05/11/2008
52. VUNGBO TONDUMBA Com. Pol 12/12/2008
53. TUVUMLINA KUMBEDIKO Adjudant  
54. WANDE MASA PILIWA Adjudant 02/11/2008
55. LOKOLO Pascal Adjudant  
56. AGOLOWA LIKINGI Adjudant 18/10/2008
57. ABOLA MOTUKE ISGT 18/11/2008
58. TOMANDJA BAKUTIBE ISGT Mal.  
59. GIGTO SOLUMANGA ISGT Mal. 16/05/2008
60. MOYITO LIYEKA ISGT Mal. 04/10/2008
61. NGANDO MOBILA Freddy Sergent  
62. MUKALA BLONGO Sergent 18/11/2008
63.    
64. ABIA EMEKE BRD 26/11/2008
65. EWATA Eric Sergent  
66. SANGOLO WEMBA Sergent 06/11/2008
67. WELE DONGBE CCL 09/11/2008
68. WEZAGO GUNDE ISGT Maj. 19/10/2008
69. EMEKA WARA ISGT Maj. 19/10/2008
70. MBONDO LUKAYA    
71. NGALU ENGBO CPL  
72. NZOLI César Civil 01/12/2008
73. MAMUYAMBA Blandine Epouse 21/10/2008
74. NDELIKA KILONDA Epouse 21/10/2008
75. MOLAY SADAME ISGT Maj. 18/10/2008
76.    
77. ETUMBA LONGO Sergent 20/10/2008
78. ANEKE BOSEMBE Sergent 18/10/2008
79. MBAYO KAYEMBE Simon
Sergent 18/11/2008
80. MOKELI MONZOMBO CPL  
81. EKUKA CPL 23/12/2008
82. MODUDU Adjudant  
83. KULE MAVANGU Civil  
84. ASUKA Roger Sergent  
85. TITO Civil  
86. SIDO Jean Pierre ISTG Maj  
87. NAINE Civil  
88. Rémy Prof ISC Civil  
89. LOTI    
90. NDOKAYI Jean Paul Colonel 27/11/2008

 

Liste de quelques uns des militaires tués ou décédés depuis leurs enlevements

1. Colonel NDEMBO 15. ISGT Maj. DZANI
2. Capitaine AKOLOMOKO 16. ISGT Maj. NGOMANDO
3. Capitaine AKAWA Jean Rémy 17. ISGT Maj. KAWANGA Redo
4. Capitaine BONGO BAHOMBO 18. ISGT Maj. KONDOKO
5. Capitaine LISENEMI 19. ISGT Maj. MAKAMBO MOYIMBI
6. Lieutenant BUTU WA BUTU 20. ISGT Maj. MONZOMBO AHUNDU Emmanuel
7. S/Lieutenant EVONGA 21. ISGT Maj. MPONGO Alain
8. Adjudant Chef NKULE MBAYA 22. ISGT Maj. BAYOMBO
9. Adjudant MAKWA BANZU 23. ISGT Maj. ARENGA KPADO
10. ISGT Maj. BANDU Flory 24. ISGT Maj. GONADA
11. ISGT Maj. MONDALO AGALA 25. ISGT Maj. LUKILA JP LUVUNGI
12. ISGT Maj. KINGI SENDO 26. ISGT Maj. MANGAYA KAPOTO
13. ISGT Maj. MOLEMO LIKOMBO 27. ISGT Maj. BALEMO LIZOMBO
14. ISGT Maj. PANDA 28. ISGT Maj. MBONGO DAHOMBO

N.B: L'ISGT Maj. KONDOKO a été tué le 26/11/2008 à l'aéroport de Ndjili et son corps a été jeté dans la rivière de la N'sele sur ordre du commandant 10ème brigade GR à l'aéroport de N'djili à cette période.

 

Commission TMK Mokutu

LISTE DE QUELQUES UNS DES BOURREAU
1. Lt Gén Jhon NUMBI, IGPNC 11. Major MONGA Kin Mazière
2. Gén. Bde MONKUTU 12. Jhon adjoint EMFT
3. Colonel Dean Claude YAV, DEMIAP 13. Major Elvis T2 11ème Rgn Mil Cam KOKOLO
4. Colonel Daniel MUKALAY, PNC Kin Mazière 14. Major Djadjidja KATANDA, Comd Bn PM
5. Colonel DIURU, AIR FORCE et PNC 15. Capitaine WUMA , Kin Mazière
6. Colonel FAL adj. Comd 11Rgn M/L Camp Kokolo 16. Capitaine Augustin Agent T2 EMFT
7. Colonel MONTOKOLE 17. Lieutenant ANZIA
8. Major Christian NGOY, Comd SIMBA à Kasangulu ou
Mbakana
18. S/Lt Lucien32 Li Bn GR détachement aéroport de N'djili
9. Major MUKENZI, Kin Mazière 19. S/Lt Ali Chef de poste à Kibomango du (05/2008 au 01/05/2008)
10. Major MOPEPE, Kin Mazière  

A chacun de tirer ses conclusions et de prendre ses responsabilités : Qui  pourrait encore dire aujourd’hui qu’il ne savait pas ?

Candide OKEKE

Sécurité fluviale : remise de l'ordre de navigation pour le balisage de 2000 Km

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Créé le 22 -04-2011 à 08h00 | AFRIQUE REDACTION | REDACTEUR EN CHEF : ROGER BONGOS | SITE PANAFRICAIN |  ACTUALITE | RDC | Mis à jour le vendredi 22 -04-2011 09h00 | AFRIQUE REDACTION  PAR : LES DEPECHES DE BRAZZAVILLE

 

Le commandant du baliseur et son équipage auront 75 jours pour remplir la mission.
Selon le calendrier, le baliseur congolais doit avoir achevé les travaux à la fin du mois de juin prochain. À cette échéance, la navigation sur l'axe Kinshasa-Kisangani, soit 1734 km, devra être sécurisée grâce au balisage. Un autre axe important, celui de la rivière Mongala, sur une distance de 342 Km, doit être aussi assaini. Le gouvernement se charge de la supervision des travaux financés par une dotation de la Banque mondiale. C'est une bouffée d'oxygène pour les armateurs qui se sont plaints des conditions difficiles de navigation sur ces axes.

 


En effet, en dehors du problème réel de balisage, le fleuve traverse paradoxalement une période de décrue en dépit des pluies diluviennes de ces derniers mois. Un non-événement, répliquent les armateurs, car certaines crues enregistrées par le passé, en période d'absence de pluies également à Kinshasa, ont davantage été l'œuvre de la montée des eaux en Équateur et dans la province Orientale.

Le baliseur travaillera ainsi dans des conditions extrêmement difficiles caractérisées, ont-ils poursuivi, par un faible mouillage, la présence de bancs de sable et d'autres obstacles émergents. Dans le jargon, l'on parle d'une « petite décrue » ou baisse du niveau de l'eau responsable des accidents. Le démarrage des travaux est désormais officiel avec la signature du livre d'or et la remise officielle de l'ordre de navigation au commandant du bateau.

Laurent Essolomwa

Photo 1 : une barge en réparation après un enlisement sur le fleuve
Photo 2 : un bateau en train de remonter le fleuve Congo vers Kisangani

Un ultime appel aux enfants de la rue en situation difficile

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Créé le 22 -04-2011 à 08h00 | AFRIQUE REDACTION | REDACTEUR EN CHEF : ROGER BONGOS | SITE PANAFRICAIN |  ACTUALITE | RDC | Mis à jour le vendredi 22 -04-2011 09h00 | AFRIQUE REDACTION  PAR : L'AVENIR

La rue n’a jamais enfanté, dit-on. Plusieurs enfants se retrouvent dans la rue pour une raison ou une autre. C’est le cas de la sorcellerie, le vol, la disparition des parents ou le divorce, la maltraitance du fait du manque de tuteur responsable.

Actuellement, l’on compte des milliers d’enfants dans les rues de Kinshasa et dans d’autres grandes villes du pays, faisant des enfants de rue un monde à part. Pour survivre, ceux-ci pratiquent habituellement le vol, la prostitution, le gangstérisme sans se soucier des conséquences néfastes que cela pourrait entraîner dans leur vie à long terme. En tout cas, si l’on n’y prend garde, ce phénomène enfants de la rue risque d’être une bombe à retardement pour le pays. Car pour eux, les antivaleurs sont devenues des valeurs. Bref, ils vivent dans un monde à l’envers.

L’on comprend, dès lors, le sens des appels de certains ONG à caractère social récupérant ces enfants pour leur réinsertion sociale. Ce genre d’initiatives mérite un plaidoyer fort de manière à juguler à court ou à long terme ce phénomène qui se pose avec acuité au pays. Au regard de nombreux témoignage et résultats atteints dans les structures d’aide aux enfants en situation difficile, l’on peut penser que le pouvoir public devra accorder une attention particulière de manière à augmenter leur capacité d’accueil et, in fine, juguler ce phénomène social. Cela permettra à ces jeunes d’être finalement utiles à leur pays et à leur société. A travers leur formation, ils exercent un métier de leur choix, et qui sera bénéfique à l’avenir de la nation.

Matoko Kambulu Bernardin, Cp

Endettement des sociétés commerciales : ligne de démarcation difficile entre les intérêts de l'État et ceux des entreprises

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Créé le 22 -04-2011 à 08h00 | AFRIQUE REDACTION | REDACTEUR EN CHEF : ROGER BONGOS | SITE PANAFRICAIN |  ACTUALITE | RDC | Mis à jour le vendredi 22 -04-2011 09h00 | AFRIQUE REDACTION  PAR : LES DEPECHES DE BRAZZAVILLE

 

Les prochaines décisions de l'exécutif national à la suite des recommandations formulées par les participants au dernier atelier consacré à la dette ne rencontreront pas l'approbation de tous les milieux, vu les choix complexes à opérer et la difficulté de concilier les divergences, a reconnu un analyste économique.

Les autorités sont appelées à consentir des sacrifices pour sauver les entreprises commerciales de la faillite pour espérer à terme en tirer un meilleur rendement à l'issue du processus de réforme en cours. « Le gouvernement aura du mal à prendre une décision parce que ses membres n'agissent pas toujours dans l'intérêt concerté de l'État », a-t-il ajouté. Plusieurs cas de figure sont ressortis de discussions en groupe lors de l'atelier organisé par le comité de pilotage de la réforme des entreprises du portefeuille de l'État en collaboration avec le Conseil supérieur de la comptabilité nationale mais il faut à présent attendre la décision finale du gouvernement. « L'on attend concrètement de l'État-propriétaire qu'il prenne à son compte les dettes des sociétés pour lesquelles il est établi qu'un remboursement n'est pas raisonnablement possible au risque de mettre en péril la trésorerie de la société concernée. C'est le cas notamment des dettes d'investissements dits «rétrocédées » contractées vis-à-vis des bailleurs de fonds », a-t-il soutenu.

Dettes commerciales rétrocédées

Plusieurs options intéressantes concernant chaque catégorie de dettes ont fait l'objet d'intenses échanges. « La dette commerciale reste due et que chaque société s'arrange pour la payer ou la compenser. Il faut savoir que la Régie des eaux de la République démocratique du Congo doit à la Société nationale d'électricité et vice versa ». Ensuite, les participants se sont montrés favorable à une annulation des dettes rétrocédées d'autant que le pays a atteint le Point de l'initiative pays pauvres très endettés qui a permis l'effacement de plus de 80% de la dette du pays.

 


Dettes sociales et fiscales

L'on évalue la dette sociale à environ 1 milliard de dollars américains. « Elle devrait être cédée à l'État qui mettrait en place un fonds de défaisance dans le cadre de la réforme, tout en négociant une décote avec les partenaires sociaux. Certains bailleurs sont disposés à la financer par des dons, au cas par cas. Pour le reste, le fonds spécial du portefeuille, créé par décret du Premier ministre, en 2009, devrait pouvoir servir ». Enfin, une convergence de vues s'est dégagée sur les dettes fiscales qui resteraient dues pour le principal moyennant un échelonnement responsable ou carrément un archivage en attendant des temps meilleurs. Quant aux pénalités, les participants à l'atelier espèrent davantage leur annulation pure et simple.

Inquiétude sur l'après-atelier

Le décor est ainsi planté et la balle se trouve du côté du gouvernement censé décider en dernier ressort sur la base de l'ensemble des recommandations. «Pour le ministère du Portefeuille, il serait excellent de suivre ces recommandations. Pour les ministères des Finances et du Budget, le gel des dettes fiscales réduirait, certes, l'assiette fiscale mais on est loin d'imaginer le gain pour l'État d'avoir des sociétés assainies qui se développent mieux et à moyen terme, et qui rapporteraient plus de dividendes ». La question brûlante sera de décider du sort de la dette sociale. « Qui aura le courage de proposer une décote aux syndicats ? Le gouvernement craint de faire face à des remous sociaux », a-t-il conclu.

Laurent Essolomwa

Photo 1 : La Régideso, une des entreprises dans l'attente de la décision du gouvernement

Ce dimanche au Stadium Military du Caire : Daring Club Motema Pembe et Haras El Hodoud seront aux prises

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Créé le 22 -04-2011 à 08h00 | AFRIQUE REDACTION | REDACTEUR EN CHEF : ROGER BONGOS | SITE PANAFRICAIN |  ACTUALITE | RDC | Mis à jour le vendredi 22 -04-2011 09h00 | AFRIQUE REDACTION  PAR : L'AVENIR

* Mazembe joue ce samedi à Casablanca contre WAC
* St Eloi Lupopo rencontre le dimanche le club kenyan de Sofapaka à Lubumbashi

Les matches aller des compétitions africaines inter-clubs vont se jouer ce week-end. En Ligue des champions, le Tp Mazembe, le champion en titre sera reçu par le club marocain de WAC de Casablanca. Le match se joue ce samedi 23 avril en nocturne à partir de 20 heures 30, heure de Kinshasa.

En Coupe de la Confédération, le Daring Club Motema Pembe est également en déplacement en Egypte et sera reçu par Haras El Hodoud au Stadium Military du Caire. Rappelons que les Immaculés avaient quitté la capitale jeudi de la semaine dernière à destination de Tunis pour la préparation. C’est hier jeudi qu’ils ont quitté Tunis pour rejoindre le Caire. Toujours en Coupe de la Confédération, St Eloi Lupopo jouera à la maison le dimanche contre le club kenyan de Sofapaka du Kenya. Voici toutes les rencontres des deux compétitions

* Ligue des champions

G.S. Interclube (Angola)-Mouloudia Club d’Alger (Algérie)

 EST (Tunisie)-ASC Les Jaraafs (Sénégal)

 Raja Club Atletic (Maroc)-Asec Mimosas (le 6, 7 et 8 mai)

El Hilal (Soudan)-Club Africain (Tunisie)

Widad Casablanca (Maroc)-Tp Mazembe (Rdc)

Coton Sport (Cameroun)-E.S. Sétif (Algérie) reporté

Zesco United (Zambie) –Al Ahly (Egypte)

 Enyimba (Nigeria)-Al Ittihad (Libye)

* Coupe de la Confédération

Missile (Gabon)-JS Kabylie (Algérie)

FUS Rabat (Maroc)–Primeriro d’Agosto (Angola)

Maghreb Fes (Maroc)-Al Khartoum (Soudan)

Kaduna Utd (Nigeria)-Etoile du Sahel (Tunisie)

St Eloi Lupopo (Rdc)- Sofapaka (Kenya)

 DHJ (Maroc)-As Adema (Madagascar)

Sunshine Stars (Nigeria)- USFA (Burkina Faso)

Haras El Hodoud (Egypte)-Dcmp (Rdc)

Denis Lubindi

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