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[ Audio ] Lady Gaga choque les catholiques avec son nouveau single

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Créé le 18 -04-2011 à 08h00 | AFRIQUE REDACTION | REDACTEUR EN CHEF : ROGER BONGOS | SITE PANAFRICAIN |  ACTUALITE | UK | Mis à jour le Lundi 18 -04-2011 22h00 | AFRIQUE REDACTION  PAR :NOUVEL OBSERVATEUR



source: Nouvelobs.com

Dans sa nouvelle chanson, Lady Gaga interprète "I'm in love with Judas" et incarnera Marie-Madeleine dans le clip vidéo associé. Les associations catholiques s'indignent déjà.

Avec la sortie de sa nouvelle chanson "Judas", Lady Gaga continue de choquer. Le titre qui est diffusé sur Internet depuis vendredi 15 avril suscite de vives critiques de la part des catholiques.

Dans le single "Judas", Lady Gaga dit être amoureuse de Judas ("I'm in love with Juda-as") en référence directe à un des douze apôtres. Dans le clip, elle interprétera le rôle de Sainte Marie-Madeleine qui, le temps d'une vidéo, aura une relation étrange avec Judas. Les associations catholiques s'indignent.

La réalisatrice du clip avait précédemment confié à MTV News  que la vidéo allait "vraiment choquer le monde". C'est chose faite puisque Bill Donohue, président de la Ligue Catholique pour les Droits civils et Religieux s'en en est pris à la chanteuse.  Aucune date de sortie du clip n'a pour l'instant été annoncée.

"Lady Gaga essaie de continuer à choquer les catholiques et les chrétiens en général: elle s’habille comme une nonne … elle avale le chapelet. Elle s’est maintenant transformé en une caricature d’elle-même" a-t-il affirmé au micro de HollywoodLife.

Le single "Judas" doit sortir sur l'album "Born This Way" le mois prochain

 

http://www.youtube.com/watch?v=aAWpkZSCMXU&feature=player_embedded


Agriculture : le secteur caféier revigoré peut générer jusqu'à 15% de revenus des exportations

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Créé le 18 -04-2011 à 08h00 | AFRIQUE REDACTION | REDACTEUR EN CHEF : ROGER BONGOS | SITE PANAFRICAIN |  ACTUALITE | RDC | Mis à jour le mardi 19 -2011 22h00 | AFRIQUE REDACTION  PAR : DEPECHES DE BRAZZAVILLE

 

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Le niveau de rentabilité record a été enregistré au cours des décennies écoulées et le gouvernement accorde de plus en plus un intérêt soutenu au projet de relance de la filière en RDC.
En 1989, les exportations annuelles de café se chiffraient à 12 000 tonnes et l'essentiel de la production provenait des zones rurales. Suite à l'effondrement qui s'en était suivi, les 20 dernières années, à cause de la chute de la production mais aussi des maladies inhérentes au caféier et une libéralisation mal encadrée, le café congolais a connu une baisse drastique au point de représenter moins de 9 000 tonnes en 2010, soit une perte annuelle de plus de 230 millions de dollars américains.

L'effort de réhabilitation de ce secteur encore porteur, confie-t-on dans les milieux du gouvernement, devra se faire dans le cadre d'un partenariat public-privé. Il s'agit non seulement de redonner du travail à au moins 4 millions de ménages congolais dans les zones rurales mais aussi de trouver des réponses durables à l'épineuse question d'insécurité alimentaire dans les coins reculés du pays. Concrètement, au stade actuel, l'autorité a jugé bon de mettre en œuvre un Document de stratégie nationale pour orienter la politique caféière et coordonner les actions des intervenants dont les bailleurs de fonds et les organisations non gouvernementales.

Dans cette démarche, le gouvernement s'est assuré du soutien de certains partenaires dont l'Union européenne qui reste attachée, on le sait, à une diversification des exportations congolaises pour plus de compétitivité de son économie. Toutefois, a insisté le partenaire européen, cette relance ne peut être envisagée que dans le cadre d'une vision de caféiculture professionnalisée et compétitive avec un engagement fort des privés.

Le Document de stratégie nationale de la filière appelé à servir de principale référence a été élaboré en collaboration avec les professionnels nationaux et étrangers. Tous les acteurs clefs y sont impliqués, à savoir l'État lui-même, l'opérateur public Office national du café (ONC), les chercheurs en agronomie et les transitaires. Dans ce document, le dialogue est encouragé comme un pilier important du partenariat nécessaire à construire.

Le dépôt du document auprès du gouvernement est intervenu le week-end sous la conduite du ministre de l'Agriculture, Norbert Basengezi. Pour ses nouvelles assignations, l'ONC a tablé sur une production de 70 000 tonnes de café d'ici 2015. L'opérateur public s'appuie sur un certain nombre d'éléments internes en nette amélioration comme la capacité de production de l'entreprise, la qualité du café récolté et les efforts aussi dans d'autres étapes de production dont le processus de traitement, la torréfaction et les circuits de commercialisation.

Laurent Essolomwa

Madame Lilliane Bemba, femme déterminée à la manière de Winnie Mandela

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Créé le 18 -04-2011 à 08h00 | AFRIQUE REDACTION | REDACTEUR EN CHEF : ROGER BONGOS | SITE PANAFRICAIN |  ACTUALITE | RDC | Mis à jour le mardi 19 -2011 22h00 | AFRIQUE REDACTION  PAR : DEPECHES DE BRAZZAVILLE


De passage à Paris pour le conclave houleux organisé par l'Association « les Amis de Jean-Pierre Bemba et Alliés» (AJPBA) où les conclavistes ont cristallisé leurs attaques sur le MLC et son fameux secrétaire Général François Mwamba, Liliane Bemba, l'épouse de l'homme politique congolais incarcéré à La Haye, a répondu aux questions des journalistes de Réveil-FM International et Afrique Rédaction TV membres de l'Action des Journalistes Reporters, Internautes de l'Espace Schengen (AJES). A la manière d'une First lady sur les Champs-Elysées à Paris mais sans tontons macoutes, ni barbouzes, Lilliane Bemba a été bienveillante avec des journalistes. Il y a pas eu agression ni casse des caméras comme lors de la visite d'Olive Lembe Disita Kabila le dimanche 13 février 2011 à la Gare du Nord.

Madame Lilliane Bemba, une vraie First Lady. Photo Réveil-FM

Madame Lilliane Bemba et Freddy Mulongo sur les Champs Elysées à Paris. Photo Réveil-FM Lady.

Madame Lilliane Bemba et Roger Bongos. Photo Réveil-FM.

Le Mouvement de libération du Congo (MLC) de Jean-Pierre Bemba est un parti moribond, aphone, inactif où des chiffonniers sans visions politiques pour le Congo se battent pour des positionnements anodins alors que le Congo se meurt. "François Mwamba et son équipe roulent pour Joseph Kabila. Heureusement l'aile Adam Bombolé essaye de limiter la casse mais pour combien de temps. Comment comprendre que les caisses du MLC soient vides alors que le parti de Jean Pierre Bemba a plus de 176 parlementaires dont chacun touche plus de 6500 $ par mois. François Mwamba a manigancé pour que la motion Busa de l'interpellation d'Adolphe Muzito, le crésus Premier-ministre de Joseph Kabila ne puisse pas tomber. Depuis deux ans et demi que Jean Pierre Bemba est la CPI, François Mwamba, le fameux Secrétaire Général du MLC ne l'a vu qu'une seule fois et pourtant il passe souvent ses week-end à Gentilly dans la banlieue-Nord parisienne où il a une résidence. Pour preuve, lors de l'ouverture du procès Jean-Pierre Bemba à La Haye et pourtant il se pavanait à Paris. Joséphiste déguisé en opposant, François Mwamba, le fameux Secrétaire Général travaille pour Joseph Kabila, il roule pour lui comme le pestiféré Olivier Kamitatu alors président de l'Assemblée nationale de la transition pour le compte du MLC roulait pour Joseph avant que cela ne soit connu au grand jour. Le judas Iscariot de la politique congolaise était exclu du Olivier Kamitatu est exclu du parlement par la cour suprême de justice, un certain 27 février 2006. Les jeunes loups d'AJBA ont cloué au pilori, François Mwamba. Cela s'est passé le dimanche 17 avril 2011 à Genevilliers et le lundi 18 avril, nous apprenions que François Mwamba était débarqué du MLC par un comité des fondateurs présidé par Thomas Luhaka, qui à l'époque avait remplacé Olivier kamitatu à la présidence de l'Assemblée nationale de transition après la découverte de sa traitrise.

 

 

 

 


Roger Bongos, Madame Lilliane Bemba et Freddy Mulongo. Photo Réveil-FM.

Allocution de Madame Lilliane Bemba devant les membres de l'Association "Les Amis de Bemba" à Genevilliers dans le 92.

Mesdames et Messiers,

Au moment où votre association "Les Amis de Jean-Pierre Bemba et Alliés (AJBA) célèbre son premier conclave permettez- moi de m'acquitter d'un agréable devoir, celui de vous remercier parce que vous existez. Ces remerciements, je vous l'adresse en mon nom propre et en celui de ma famille et bien sûr au nom de mon mari.

L'utilité de notre association va au-delà de la nécessité que revêt votre lutte pour la libération de mon mari injustement détenu à la Haye. En effet, l'implication permanente de vos membres est un soutien moral inestimable et nous renseigne sur les espoirs que le peuple congolais fonde en la lutte qu'avec le Sénateur Jean Pierre Bemba vous menez.

Pour ma part, je vous exhorte à continuer votre implantation et à faire en sorte que dans tous les pays où nous compatriotes vivent, le message de changement porté par le sénateur Bemba soit compris et accepté, afin que demain, notre lutte soit couronnée par une victoire.

Soyez les défendeurs infatigables de notre cause commune et enrouragez ceux parmi nous qui semblent gagnés par le découragement, dites leur que la victoire est de notre côté. En effet, avec l'ouverture depuis maintenant cinq mois du procès injuste qui est imposé à notre leader le sénateur Jean-Pierre Bemba, tous les espoirs sont permis. Les témoignages tantôt contradictoires, tantôt peu crédibles des témoins présentées par le procureur Moreno nous laissent penser qu'une seule issue est possible: l'acquittement de Jean-Pierre Bemba.

 Cet acquittement sera le retour juste du droit face à une injustice qui oblige depuis deux ans le sénateur Jean-Pierre bemba à vivre loin de sa famille, loin de ses compagnons de lutte, loin de son pays. Mais fort heureusement, grâce à Dieu, la flamme allumée dans le coeur de chaque congolais a résisté à tous les vents qui ces quatre dernières ont tenté de nous distraire.

L'AJBA peut compter sur mon soutien et celui du Sénateur Jean-Pierre Bemba.

Je voudrais donc terminer mon petit mot par vous souhaiter bon conclave que vive l'AJBA, que vive le Congo.

Mouvement de libération du Congo : « le MLC et sa direction n'ont pas été, selon Jean-Lucien Bussa, à la hauteur des attentes »

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Créé le 18 -04-2011 à 08h00 | AFRIQUE REDACTION | REDACTEUR EN CHEF : ROGER BONGOS | SITE PANAFRICAIN |  ACTUALITE | RDC | Mis à jour le mardi 19 -2011 22h00 | AFRIQUE REDACTION  PAR : DEPECHES DE BRAZZAVILLE

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Entretemps, le collège des fondateurs réunis hier en urgence, vient de décider de décharger François Muamba de ses fonctions de secrétaire général du parti.


Depuis quelque temps, le secrétaire général du Mouvement de libération du Congo (MLC) n'est plus en odeur de sainteté avec un groupe de membres de ce parti qui l'accusent de léthargie et d'immobilisme au point d'exiger carrément sa démission. Au premier rang de ses pourfendeurs figure le député Jean-Lucien Bussa ; celui-ci ne jure plus que par la déchéance de François Muamba qui, d'après son entendement, aurait épousé la cause d'un groupe de députés signataires d'un mémorandum adressé aux instances supérieures du parti. Au cours d'une récente prestation médiatique, le secrétaire général adjoint chargé de l'idéologie et de programme du MLC a de nouveau embrayé sur cette exigence estimant que le MLC et sa direction n'ont pas été à la hauteur des défis.

« Etant donné que le secrétaire général a cessé d'être l'arbitre, l'harmonisateur des vues, il doit démissionner et laisser la place probablement à un intérimaire qui peut nous permettre d'aller plus loin », a-t-il martelé. « Ce qui vient de se passer, a-t-il ajouté, avec les positions prises par le secrétaire général, lesquelles ne rencontrent pas mon approbation et auxquelles je m'oppose farouchement, est l'exemple-type d'un leadership en train d'organiser une fuite en avant pour justifier ses ambitions personnelles ». Plus loin, il dénonce une certaine manipulation des consciences tendant à faire croire que Jean-Pierre Bemba constituerait en lui-même un facteur de blocage du parti. En relayant une telle perception pour faire du président national Jean-Pierre Bemba un bouc émissaire, Jean-Lucien Bussa considère une telle démarche susceptible de « réduire les ambitions d'un grand parti comme le MLC à la dimension de l'ambition d'un seul individu, fût-il le secrétaire général ».

On se souvient que les élus, sénateurs et députés du MLC avaient récemment, à la suite d'un mémorandum adressé au secrétaire général François Muamba, conféré avec ce dernier à sa résidence avant de revenir sur leur position estimant « avoir reçu des explications à leurs inquiétudes ». Jean-Lucien Bussa n'approuve pas cette démarche et considère que l'unité du parti dont le secrétaire général est censé être le garant est en train d'être sacrifié au profit des intérêts mesquins de confiscation du pouvoir.

Quant à la tenue du Congrès du MLC, les préparatifs, a-t-il indiqué, n'ont pas encore commencé. Aussi a-t-il à nouveau chargé le secrétaire général de qui devrait en principe venir l'impulsion nécessaire, ensemble avec les autres cadres du parti. « Etant donné que qu'il s'agit d'un moment important, inéluctable et inévitable parce qu'il permet, à la veille des élections, de prendre des options fondamentales, d'arrêter la vision partagée du parti par rapport aux échéances de fin 2011, il est impérieux d'accélérer les préparatifs pour sa tenue », a-t-il ajouté. Toutefois, selon ses précisions, la promulgation de la loi électorale s'impose comme un des préalables majeurs à la tenue du congrès. Vivement, Jean-Lucien Bussa plaide pour le débat démocratique au sein de son parti qu'il faudrait davantage renforcer.

Aux dernières nouvelles, il nous revient que le collège des fondateurs du MLC qui s'est réuni hier vient finalement de déchoir François Muamba de ses fonctions de secrétaire général lesquelles seront assumées désormais par Thomas Luhaka.

Alain Diasso

Le collège des fondateurs du MLC démet François Mwamba

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Créé le 18 -04-2011 à 08h00 | AFRIQUE REDACTION | REDACTEUR EN CHEF : ROGER BONGOS | SITE PANAFRICAIN |  ACTUALITE | RDC | Mis à jour le mardi 19 -2011 22h00 | AFRIQUE REDACTION  PAR : RADIO OKAPI

 

 – François Muamba, secrétaire générale du MLC, le 3/3/2011 à Kinshasa lors d’une interview au studio de la Radio Okapi.

 
 
François Muamba, secrétaire générale du MLC, le 3/3/2011 à Kinshasa lors d’une interview au studio de la Radio Okapi.

C’est ce qui ressort de la réunion extraordinaire de cette instance tenue lundi 18 avril à Kinshasa. François Mwamba est remplacé aux fonctions de secrétaire général du MLC par le député national Thomas Luhaka. Selon le secrétaire national en charge de la communication du MLC, Germain  Kambinga, le collège de fondateurs a confié au nouveau secrétaire général du parti la tâche de procéder  rapidement à une restructuration du parti et de le mettre en ordre de bataille pour les échéances électorales à venir. 

Germain  Kambinga indique que François Mwamba est déchu mais pas exclu du MLC:

« Le collège des fondateurs du MLC, l’instance la plus élevée après le congrès, s’est réuni. Vingt membres sur trente ont statué et décidé de démettre M. François Mwamba qui a été remplacé par M. Thomas Luhaka aux fonctions de secrétaire général du MLC. »

Selon Germain  Kambinga, Thomas Luhaka a reçu le mandat de restructurer le parti pour le mettre en ordre de bataille pour les échéances électorales à venir. Cependant, il n’a pas précisé les motifs de la déchéance de François Mwamba.

Seul le collège des fondateurs est habilité à prendre une telle décision, a indiqué Germain Kambinga précisant que cette instance a recueilli l’avis du président du MLC, Jean-Pierre Bemba, avant de publier sa décision.

Je reste secrétaire général et président a.i. du MLC

François Mwamba, de son côté, a rejeté cette décision du collège des  fondateurs.

« Il y  a eu une réunion totalement illégale convoquée par l’un des mes adjoints au secrétariat général. Etant à Kinshasa, un des mes adjoints ne peut pas convoquer une réunion aussi importante que celle des fondateurs du MLC. Par faute de qualité, cette réunion est nulle et de nul effet,» a-t-il déclaré lundi dans la soirée.

Il a indiqué qu’au regard de l’article 46 du staut du MLC, il est le président national du parti par intérim suite à l’absence de Jean-Pierre Bemba.

François Mwamba a aussi promis des mesures disciplinaires.

« Ce qui s’est fait  est suffisamment grave. C’est une violation caractérisée des textes qui régissent le parti, » a-t-il indiqué.

Pour rappel, la situation qui prévaut au sein du MLC est partie du  mémorandum d’un groupe des députés nationaux  du parti adressé  à la hiérarchie du parti.

Ces députés exigent la redynamisation des activités du parti  notamment l’organisation du congrès qui doit lever les options pour  la participation du MLC aux  prochaines échéances électorales.

Institut national des arts : Moseka ou l'ébauche d'une première tentative d'opéra congolais

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Créé le 18 -04-2011 à 08h00 | AFRIQUE REDACTION | REDACTEUR EN CHEF : ROGER BONGOS | SITE PANAFRICAIN |  ACTUALITE | RDC | Mis à jour le mardi 19 -2011 22h00 | AFRIQUE REDACTION  PAR : DEPECHES DE BRAZZAVILLE

Une répétition publique de la création en cours d'élaboration s'est tenue le 17 avril dans la salle Mikanza Mobyem.
L'œuvre du professeur de chant classique de l'Institut national des arts(INA), Jean-Paul Bosangela, repose sur les traditions Ngombe et Ngala. L'esquisse du premier opéra congolais a réuni sur les planches quatorze artistes parmi lesquels des professeurs et étudiants de l'INA.

L'opéra Moseka évoque l'histoire d'un rituel de mariage au nord-ouest de la province de l'Équateur. Présentée en deux actes, la composition de Jean-Paul Bosangela est tout autant un hommage à la beauté qu'à la virginité. En effet, le premier acte aborde les préparatifs des noces de Moseka, le personnage principal. Le second, lui, s'étend sur les festivités en l'honneur de la jeune épouse devenue mère dans l'entretemps. Mariée vierge, elle avait fait honneur à son village et à sa tribu. C'est ainsi qu'à leur tour, les siens tenaient à lui rendre la pareille en organisant une grande manifestation en vue de l'honorer.

Une série de chants originaux en ngombe et lingala mis sur partition constituent le répertoire de l'opéra congolais. À ces airs authentiques, Jean-Paul Bosangela a ajouté la version célèbre du chanteur Redo Likinga de Mwali molema (La femme, c'est l'amour). Dans les dialogues, en plus des deux langues initiales, les acteurs ont aussi fait usage d'un français « cassé » aux accents ngombe et lingala où le respect des règles grammaticales n'était pas de mise.

 


Initiateur du nouveau projet artistique du premier opéra congolais, Jean-Paul Bosangela travaille de concert avec certains de ses homologues de l'INA. L'opéra Moseka a donc pour chef d'orchestre le Pr. de violon Michel Lutangamo tandis que la mise en scène est assurée par celui d'art dramatique, en l'occurrence, Nzey Van Musala. Au terme de la représentation publique de dimanche, ce dernier s'est confié aux Dépêches de Brazzaville en ces termes : « Ce que nous avons présenté aujourd'hui n'est pas une œuvre achevée mais un squelette de notre processus de travail. L'INA est un sanctuaire du savoir, de recherche en art ; c'est à ce titre que nous avons osé cette tentative de création d'un opéra congolais. Il s'agit d'une tropicalisation de l'opéra où les concepts occidentaux du départ seront préservés. Cependant, nous tenons à donner des couleurs locales à l'œuvre tout en en gardant le schéma classique ».

Selon le compositeur Jean-Paul Bosangela, l'usage des instruments de musique congolais contribue largement à l'effort de tropicalisation de son opéra. « Le tambour à fente appelé localement lokole, le balafon, le tambour à friction, les tambours ordinaires à base de peaux de chèvre et le gong traditionnel donnent une touche purement congolaise à l'opéra Moseka », a-t-il affirmé. .Pour sa part, Nzey a souligné : « Nous sommes encore loin de la version finale qui sera soumise à l'appréciation du public lors de la grande première. Il y aura une seconde répétition publique avant cet événement. Il y a encore à faire dans le décor et les costumes, divers masques entreront en danse. En fin de compte, le spectacle sera très masqué, coloré et sonorisé. Nous y travaillons activement ».

Nioni Masela


Photo 1 : Une scène de l'opéra Moseka
Photo 2 : Les différents acteurs de l'opéra Moseka

Athlétisme : Mike Mutombo élu 3e vice-président de la Zone 4

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Créé le 18 -04-2011 à 08h00 | AFRIQUE REDACTION | REDACTEUR EN CHEF : ROGER BONGOS | SITE PANAFRICAIN |  ACTUALITE | RDC | Mis à jour le mardi 19 -2011 22h00 | AFRIQUE REDACTION  PAR : DEPECHES DE BRAZZAVILLE

Athlétisme


La RDC dispose désormais d'un siège à la Confédération africaine d'athlétisme pour la zone 4 (Afrique centrale). En effet, le premier vice-président de la Fédération d'athlétisme du Congo (Féaco), Mike Mutombo, vient d'être élu au poste de troisième vice-président pour l'Afrique centrale. C'était au cours de l'assemblée générale élective organisée le 18 avril, à Yaoundé. Cette élection intervient plus de trois mois après l'organisation des dixièmes championnats nationaux d'athlétisme en janvier 2011, avec une faible participation au niveau des provinces (Kinshasa, Bas-Congo et Katanga). L'on note que Mike Mutombo dirige la Féaco en l'absence du président Cyrille Ludunge en séjour à l'étranger depuis plusieurs mois.

É.-P.

Atrocités des FDLR au Maniema : plusieurs centaines de familles réclament l'assistance humanitaire

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Créé le 18 -04-2011 à 08h00 | AFRIQUE REDACTION | REDACTEUR EN CHEF : ROGER BONGOS | SITE PANAFRICAIN |  ACTUALITE | RDC | Mis à jour le mardi 19 -2011 22h00 | AFRIQUE REDACTION  PAR : DEPECHES DE BRAZZAVILLE

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La présence des rebelles rwandais à Salamabila serait à la base d'une psychose au sein de la population civile.
La récente attaque des Forces démocratiques pour la libération du Rwanda (FDLR) dans les villages de Matongo et Matete a occasionné le déplacement de plus de 1500 personnes en plein territoire de Kabambare, dans la province du Maniema, à l'est de la RDC. Ces déplacés en détresse dont des vieillards et des enfants demandent de l'aide humanitaire pour leur survie.
Selon radio Okapi, ils redoutent les atrocités perpétrées par des FDLR les 11 et 12 avril dans les deux localités précitées. Leur incursion a fait sept blessés parmi la population civile et plusieurs biens emportés. Plusieurs sources citées par la radio onusienne rapportent que les auteurs de l'attaque au nombre de quarante-cinq personnes, en provenance de Kaazanza, étaient accompagnés d'une dizaine de porteurs congolais.

La présence des rebelles rwandais à Salamabila serait à la base d'une psychose au sein de la population locale. L'on y craint une autre attaque des FDLR après celle de février qui avait causé la mort du chef Tuku Tuku et d'autres personnes de son village. « C'est pourquoi les autorités locales demandent le renforcement des équipes des Forces armées de la République démocratique du Congo basées dans cette partie du pays », note radio Okapi.

Les autorités militaires et civiles se seraient rendues dans les deux villages afin de s'enquérir de la situation et rassurer la population.

Jules Tambwe Itagali


Élections générales : le calendrier électoral toujours attendu

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Créé le 18 -04-2011 à 08h00 | AFRIQUE REDACTION | REDACTEUR EN CHEF : ROGER BONGOS | SITE PANAFRICAIN |  ACTUALITE | RDC | Mis à jour le mardi 19 -2011 22h00 | AFRIQUE REDACTION  PAR : DEPECHES DE BRAZZAVILLE

 

 

Plus de 14 jours après la fin de la réunion d'évaluation du processus, la publication du programme définitif des scrutins continue à buter sur le respect du délai constitutionnel.
Promis pour la semaine dernière, le calendrier électoral n'a pas été publié. La Commission électorale nationale indépendante (Céni) était endeuillée à la suite du crash de l'avion de la Monusco. C'est la raison évoquée dans les milieux de l'institution organisatrice des élections. Cependant, d'aucuns estiment que l'attitude des formations politiques de l'opposition en serait plutôt l'une des causes principales.

Plusieurs leaders de la clase politique congolaise avaient rejeté le projet de calendrier de la Céni insistant presque tous sur le respect du délai constitutionnel des élections. La présidentielle et les législatives, ont-ils aussi relevé, devaient à tout prix être couplées. Parmi ces leaders figurent notamment Étienne Tshisekedi wa Mulumba, président de l'Union pour la démocratie et le progrès social et Azarias Ruberwa du Rassemblement congolais pour la démocratie.

Lors d'une récente réunion de l'opposition, les membres de cette plate-forme ont, par ailleurs, souligné l'importance du respect du délai constitutionnel. Ils ont souligné qu'après le 6 décembre 2011, l'actuel président de la République aura perdu toute légitimité. La question est au cœur du débat sur tous les plateaux des télévisions et dans tous les salons politiques. À ce sujet, selon certains constitutionnalistes, le pouvoir du chef de l'État perdra, certes, sa légitimité mais non sa légalité.

Au sujet des élections générales, le président de la Céni continue de lancer des appels aux bailleurs des fonds pour qu'ils apportent leur contribution à l'organisation des scrutins. Enfin, d'après le pasteur Ngoy Mulunda, il sera difficile de satisfaire tout le monde dans l'élaboration du calendrier électoral.

Jules Tambwe Itagali

Les Fondements de la Politique Transatlantique de la République Démocratique du Congo

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Créé le 18 -04-2011 à 08h00 | AFRIQUE REDACTION | REDACTEUR EN CHEF : ROGER BONGOS | SITE PANAFRICAIN |  ACTUALITE | RDC | Mis à jour le mardi 19 -2011 22h00 | AFRIQUE REDACTION  PAR : 7SUR7.CD

Pays immense situé au cœur du continent africain et disposant d’atouts inégalés tant en termes de ressources naturelles (minières, agricoles, forestières, environnementales), humaines (forte population estimée à 70 millions d’habitants) que de marchés potentiels et avérés, la République Démocratique du Congo reste, malgré les turbulences qui l’ont caractérisée au cours des quatre dernières décennies, une terre d’espoir pour le monde, l’Afrique et le peuple congolais.

  

 La renaissance du pays, dans le nouveau contexte de la mondialisation économique, constitue un défi majeur que doivent relever ses dirigeants, appelés à plus de sens des responsabilités, de volonté politique et de conscience dans la gestion publique, afin de faire jouer à leur pays le rôle majeur qui lui revient pour assurer la croissance et la prospérité en Afrique et au Congo, par la mise en œuvre d’une politique pensée et réfléchie de diversification des échanges avec le monde, et particulièrement avec les pays de l’Atlantique, et ainsi réduire sensiblement la pauvreté et autres fléaux.

  

 Prenant appui sur le modèle brésilien qui présente des similitudes avec la République Démocratique du Congo, l’auteur démontre qu’un tel défi peut être relevé par une meilleure organisation économique, l’affermissement d’un état de droit et démocratique qui passe par l’amélioration de la qualité de la gouvernance publique (économique et financière), l’intériorisation de la culture de résultats en matière de gestion, la lutte contre la corruption et l’application des sanctions à l’égard des gestionnaires publics véreux et autres prédateurs et prévaricateurs qui alimentent les conflits.

 Les Fondements de la Politique Transatlantique de la République Démocratique du Congo
La République Démocratique du Congo, Terre d'espoir pour l'humanité par  Vital Kamerhe

Préface de : Michel Rocard
Avant-propos de : Grégoire Bakandeja wa Mpungu

Collection : Droit/Économie international
Pays concernés : Afrique, Belgique, Canada, France, Luxembourg, Suisse

Lutte contre l'impunité : souhait d'établissement d'une cour spécialisée mixte en RDC

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Créé le 18 -04-2011 à 08h00 | AFRIQUE REDACTION | REDACTEUR EN CHEF : ROGER BONGOS | SITE PANAFRICAIN |  ACTUALITE | RDC | Mis à jour le mardi 19 -2011 22h00 | AFRIQUE REDACTION  PAR : LES DEPECHES DE BRAZZAVILLE



L'initiative en appelle au renforcement du projet de loi actuel en vue de permettre le jugement des crimes les plus graves commis dans le pays.
La proposition découle de la rencontre de la Fédération internationale des ligues des droits de l'homme (Fidh) et ses ligues membres, l'Association africaine des droits de l'homme, le Groupe Lotus et la Ligue des électeurs, tenue la semaine dernière, à Goma, dans le Nord-Kivu. Dans la position commune adoptée le 15 avril par 34 ONG membres à l'issue du séminaire organisé dans cette partie de la RDC, les participants ont sollicité des autorités congolaises la prise en compte de ces recommandations pour l'amélioration du projet de loi en vue d'établir une cour spécialisée mixte en RDC.

Pour ces ONG, cette cour spécialisée mixte devra enquêter et poursuivre les présumés responsables des crimes de guerre, délits contre l'humanité et autres violations graves des droits de l'homme commis sur le sol congolais depuis 1990. « Nous sommes favorables à l'établissement d'une cour spécialisée mixte en RDC, qui contribuera à la lutte contre l'impunité pour les crimes internationaux qui règne dans le pays, en parfaite application du principe de complémentarité avec la Cour pénale internationale (CPI). Cela s'inscrira, en outre, dans la droite ligne des recommandations formulées par le Rapport Mapping des Nations unies », a expliqué le vice-président de la Fidh et président du Groupe Lotus, Dismas Kitenge. L'activiste a également souligné le vœu des ONG de voir pris en compte certains amendements apportés au projet de loi actuel. Ce changement, a-t-il soutenu, constituera une garantie pour l'indépendance et l'efficacité de cette future cour.

Ces organisations sont convaincues que l'établissement d'une cour spécialisée mixte pour la répression de ces crimes contribuera à éradiquer l'impunité, à améliorer l'accès des victimes à la justice et à renforcer plus globalement les capacités et la détermination du système judiciaire national à poursuivre efficacement les crimes internationaux les plus graves.

En effet, ces associations ont proposé l'extension de la compétence de la cour spécialisée mixte inscrite au sein du système judiciaire congolais pour inclure les crimes actuels et non se limiter aux crimes internationaux commis avant 2003. Le projet de loi devra, conseillent-elles, prévoir la participation du personnel international doté d'une expertise spécifique dans l'enquête et la poursuite des responsables de crimes internationaux, à tous les niveaux de la cour afin de contribuer à son indépendance.

Ces structures ont enfin souhaité des précisions sur les droits des victimes ainsi que les moyens pour leur mise en œuvre effective. « La pleine participation des victimes en tant que parties civiles dans les procédures qui s'ouvriront devant cette cour devra être garantie par le projet de loi », ont elles soutenu. Ces ONG estiment que la proposition du gouvernement congolais de créer, au sein du système judiciaire national, une cour spécialisée mixte composée de plusieurs chambres localisées (des certaines cours d'appel par province), constitue une réponse forte au rapport Mapping des Nations unies, publié en octobre 2010, et à l'impunité permanente en RDC, sans oublier les crimes actuels.

Lucien Dianzenza

CPI, Bemba lavé par le Procureur Général de la RCA

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SOURCE : LA PROSPERITE

 

Cela peut paraître insolite à ce stade du procès débuté le 22 novembre 2010, à La Haye, au Pays-Bas, où il est écroué depuis mai 2009. Jean-Pierre Bemba, puisque c’est de lui qu’il s’agit, vient de bénéficier d’un soutien, et non de moindre, indique une dépêche de la CPI du 11avril 2011. Appelé à témoigner dans le Procès Bemba Gombo/c le Procureur de la CPI, M. Firmin Feindiro, Procureur Général de la République Centrafricaine, a affirmé que l’implication de Bemba dans le commandement de ses hommes sur terrain est un montage grossier à exclure. En effet, au terme des enquêtes diligentées en début du mois d’août 2003, et après avoir entendu plus de 300 victimes, Firmin Feindiro est arrivé à la conclusion que les hommes de Bemba étaient sous les ordres de Ferdinand Bobayake, Chef de la sécurité présidentielle de Ange-Félix Patassé dont le pouvoir était menacé par la rébellion dirigé, à l’époque, par François Bozizé, l’actuel Président de la République. Il l’a fait savoir au cours du procès lors de son contre-interrogatoire par l’équipe de la défense de Bemba. Ce faisant, la défense de Bemba, conduite par Me Aimé Kilolo, s’est vu conforté par cet argumentaire.

La Pros.

Banque Congolaise Roger Yaghi arrêté !

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Créé le 18 -04-2011 à 08h00 | AFRIQUE REDACTION | REDACTEUR EN CHEF : ROGER BONGOS | SITE PANAFRICAIN |  ACTUALITE | RDC | Mis à jour le mardi 19 -2011 22h00 | AFRIQUE REDACTION  PAR : LA PROSPERITE

 

C’est hier, lundi 18 avril 2011, en début d’après midi que Roger Yaghi, un PC ubiquiste dans la gestion quotidienne de la Banque Congolaise, a été interpellé par la justice. Même si rien n’a filtré, à ce stade, sur les mobiles de son interpellation, il n’en demeure pas moins que celle-ci soit consécutive à la faillite déclarée de cette institution bancaire qui, au moment du lancement du processus de sa liquidation par la BCC, le 8 janvier dernier, devait, aux tiers, USD 195 millions alors que dans ses coffres-forts, elle n’avait qu’un petit million de dollars. Des sources bien introduites renseignent que cette banqueroute est due en partie aux crédits faramineux octroyés aux sociétés au-delà des plafonds autorisés par la BCC ; un actionnariat opaque, mais aussi des transferts illégaux d’argent sur fond de blanchiment. Comme pour dire que la phase dite 2 de l’opération tolérance zéro est loin de finir. Parallèlement, d’ailleurs, un libanais, un autre, du nom de Hassan Ibrahim, a été arrêté, la semaine dernière. Directeur de la société ZAINA, il aurait profité des facilités d’exonérations accordées à Number One Construction, pour l’importation des produits pétroliers dans le cadre de cinq chantiers, pour s’introduire avec d’autres sociétés commerciales dans la chaîne bénéficiaires. Il aurait occasionné un manque à gagner de l’ordre d’environ dix millions de dollars américains. Pas plus tard qu’hier, lundi 18 avril 2011, en début d’après-midi, M. Roger Yaghi, ci-devant Président du Conseil d’Administration de la Banque Congolaise, est tombé dans le filet de la justice congolaise. Même si rien n’a filtré, à ce stade, sur les mobiles de son interpellation, il n’en demeure pas moins que celle-ci soit consécutive à la faillite déclarée de cette institution bancaire. A en croire nos sources, c’est ce mardi 19 avril que débute, enfin, le procès, probablement long, sur une gestion prédatrice qui aurait caractérisé M. Roger Yaghi, PCA de la Banque Congolaise mais qui, curieusement, précise-t-on, était très agissant dans la gestion quotidienne de la Banque Congolaise. Une Banque qui, aux dires du PCA, était la mieux gérée et la mieux implantée en RD-Congo. Rappelons que c’est au mois de janvier de cette année, le 8 précisément, que la faillite de la Banque Congolaise a été déclarée et le processus de sa liquidation entamé par la Banque Centrale du Congo. Mais comment en est-on arrivé là ? Au moment du lancement du processus de sa liquidation, la BC, signalent nos sources, devait à peu près 195 millions de dollars américains aux tiers alors qu’elle disposait de seulement 1 million dans ses coffres-forts. L’on fait savoir que cette banqueroute est due en partie au maquillage des comptes, du rachat des créances douteuses avec une décote importante, l’actionnariat opaque, des transferts illégaux d’argent sur fond de blanchiment, l’octroie des prêts à des sociétés apparentées au-delà des plafonds autorisés par la Banque Centrale du Congo. Des dispositions transitoires seraient mises en marche pour permettre aux petits déposants de rentrer dans leur droit. Ici, l’Etat Congolais a l’obligation de s’y mettre pour encourager les congolais à cultiver, mieux à renforcer la culture d’épargne, après la longue période de crise de confiance qui avait rongé le secteur bancaire zaïrois. Quant aux 600 agents et cadres qui ont tous perdu leur boulot en seul jour, aucune disposition, semble-t-il, n’aurait encore été prise. S’agissant des bénéficiaires des crédits, une traque ne manquera pas d’être lancée par les services du ministère de la justice. D’autant plus le début de l’interrogatoire réserve des surprises. Des révélations sont donc attendues, doublées de rebondissements multiples. Un autre libanais dans le filet Dans la suite de Gassan et autres étrangers expulsés du territoire national, un autre libanais, en la personne de M. Hassan Ibrahim, Directeur de la Société pétrolière ZAINA a été arrêté. Griefs, il aurait profité des facilités d’exonérations accordées à Number One Construction, pour l’importation des produits pétroliers dans le cadre de cinq chantiers du Raïs, pour s’introduire avec d’autres sociétés commerciales dans la chaîne bénéficiaires, occasionnant ainsi, un manque à gagner dans les livres des services commis à l’import, d’une valeur de plus de dix millions de dollars américains. Les mailles de la justice sont loin de se remplir. D’autres arrestations sont à venir, indique-t-on, et visent, si pas à réduire sensiblement, mais à mettre un terme aux malversations financières, à la désillusion de tous ceux qui s’illustrent par les trafics d’influence et la maffia organisée, nationaux comme étrangers.

La Pros.  

Suspension du trafic des engins lourds sur la route Likasi-Kolwezi !

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Créé le 18 -04-2011 à 08h00 | AFRIQUE REDACTION | REDACTEUR EN CHEF : ROGER BONGOS | SITE PANAFRICAIN |  ACTUALITE | RDC | Mis à jour le mardi 19 -2011 22h00 | AFRIQUE REDACTION  PAR : LE PALMARES

Le trafic des engins lourds, toutes catégories confondues, est suspendu sur l'axe Likasi-Kolwezi dans la province du Katanga pour cause d'impraticabilité.
Dans un communiqué rendu public, le ministère provincial des Infrastructures, Transports et Energie, indique que suite aux fortes pluies enregistrées ces derniers jours, l'a route Likasi-Kolwezi connaît de manière récurrente, des coupures de trafic particulièrement sur le tronçon compris entre Fungurume-Tenke. Cette situation est consécutive à un ravinement très sévère des accotements et d'une forte stagnation des eaux de pluies sur la route.

Pendant la suspension du trafic des engins lourds, des travaux urgents de réhabilitation sont entrepris par les équipes techniques du ministère provincial des Infrastructures, Transports et Energie, précise le communiqué. La durée des travaux n'a pas été révélée, mais le ministère provincial des Infrastructures, Transports et Energie rassure la population qu tout est mis en oeuvre pour rétablir le trafic le plus rapidement possible. La route Likasi-Kolwezi, longue de 180 Km, réhabilitée en 2005 à la latérite, a connu une dégradation avancée sur le tronçon FungurumeTenke à cause du trafic intense des engins chargés des produits miniers.

Cette suspension du trafic sur la route Likasi-Kolwezi pose un sérieux problème aux habitants de Lubumbashi, de Likasi et de Kolwezi, étant donné que le train sur cette ligne est devenu irrégulier depuis des mois. La seule possibilité de joindre Kolwezi à partir de Lubumbashi demeure l'avion 'au coût de 156 USD pour un voyage aller simple.

                                                                                                                 LPA

Katanga/Lubumbashi Grave accident de circulation : près de 10 morts !

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Créé le 18 -04-2011 à 08h00 | AFRIQUE REDACTION | REDACTEUR EN CHEF : ROGER BONGOS | SITE PANAFRICAIN |  ACTUALITE | RDC | Mis à jour le mardi 19 -2011 22h00 | AFRIQUE REDACTION  PAR : LE PALMARES

 

 


 

Le drame s'est produit dans la nuit de vendredi à samedi dernier, vers O heure locale. Un camion a échoué d'amorcer une pente, au niveau du tunnel, à l'entrée de la ville de Lubumbashi, avant une marche arrière qui s'est révélée catastrophique: près de 10 morts.
Les victimes, 9 selon les survivants, 8 selon les sources policières, étaient cinq hommes, deux femmes et un enfant de 5 ans.

Le bilan fait également part de 6 blessés.

D'après des sources, le camion venait du parking central dans la commune de la Kenya.

Il allait à destination de Mitwaba, à près de 400 kilomètres de Lubumbashi, avec des passagers dont le nombre n'a pas été révélé.

Selon des témoins et la police de circulation routière, arrivé au niveau du tunnel, à l'entrée de la capitale du cuivre, le chauffeur du camion a voulu changer de vitesse afin de bien amorcer la montée de la pente.

La manoeuvre a échoué et le véhicule s'est alors engagé dans une marche arrière.

Cela a créé une panique générale parmi les passagers dont certains étaient assis, perchés sur le camion.

Certains ont tenté de sauter du véhicule, d'autres ont été projetés, accompagnés dans leur chute, des marchandises.

La plupart de ces victimes ont été retrouvées sous les marchandises ou coincées entre le camion et les marchandises.

La police de circulation routière attribue cet accident à une panne technique survenue au véhicule, associée à un manque de maîtrise de la part du chauffeur et au surchargement du camion.

                                                                                                                   LP


RDC: 32 morts, majoritairement des enfants, dans un accident

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Créé le 18 -04-2011 à 08h00 | AFRIQUE REDACTION | REDACTEUR EN CHEF : ROGER BONGOS | SITE PANAFRICAIN |  ACTUALITE | RDC | Mis à jour le mardi 19 -2011 22h00 | AFRIQUE REDACTION  PAR : AFRIQUE REDACTION

 



Accident à Bonabéri : un camion heurte 2 personnes


KINSHASA — Au moins 32 personnes, en majorité des enfants, ont été tuées mardi près de Goma dans l'est de la République démocratique du Congo (RDC), percutées par un camion dont le chauffeur a perdu le contrôle en dévalant une pente, a-t-on appris auprès des autorités locales.

L'accident s'est produit vers 08H30 (06H30 GMT) dans le village de Bukumu, à une dizaine de kilomètres de Goma, chef-lieu de la province du Nord-Kivu (est), lorsque le chauffeur d'un camion transportant des planches de bois, a percuté violemment un groupe de personnes près d'une source d'eau, a indiqué à l'AFP le chef de Bukumu, Mwami Butsitsi.

"Il y avait beaucoup d'enfants qui puisaient de l'eau", a affirmé M. Butsitsi, sans préciser leur nombre, soulignant que "chauffeur est vivant, mais gravement blessé".

La veille de l'accident, selon ce chef, le chauffeur du camion avait passé la nuit à 5 km de Bukumu en raison d'un "problème de frein" sur son véhicule, avant de prendre la route mardi matin pour Goma. Il venait de Rutshuru, à 60 km au nord du chef-lieu du Nord-Kivu.

Les accidents de la route sont fréquents en RDC, en raison du mauvais état des pistes et des véhicules, souvent surchargés en passagers installés en équilibre sur les marchandises, et de l'imprudence de certains chauffeurs.

Début novembre 2010, 39 personnes avaient trouvé la mort dans l'accident d'un camion transportant une centaine de passagers, dont le chauffeur était en état d'ébriété, sur la route nationale Kinshasa-Kananga (centre).

François MUAMBA chassé du Secrétariat Général MLC : Le château se désintègre

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Créé le 20 -04-2011 à 08h00 | AFRIQUE REDACTION | REDACTEUR EN CHEF : ROGER BONGOS | SITE PANAFRICAIN |  ACTUALITE | RDC | Mis à jour le mercredi 20 -2011 22h00 | AFRIQUE REDACTION  PAR : AFRIQUE REDACTION

 

 

François MUAMBA TSHISHIMBI, le secrétaire général du Mouvement de Libération du Congo (MLC) a été déchargé de ses fonctions le 18 avril à Kinshasa par le collège des fondateurs et remplacé par Thomas LUHAKA LOSENDJOLA, son adjoint. La rumeur qui circulait depuis quelques jours a ainsi été confirmée de la manière la plus officielle qui soit.



Par : MAYONDE KOLONGO

 

Fait remarquable, l’annexe du communiqué de presse remis aux rédactions de Kinshasa portait le nom du président national du parti, Jean-Pierre BEMBA, détenu à la CPI, en guise de seing accompagné d’un paraphe « PO ». Le secrétaire général sortant a confirmé dans la soirée qu’une lettre émanant du chairman du MLC serait à la base de cette décision qui, selon ses propres termes, viole les statuts du parti phare de l’opposition institutionnelle de la RDC. Ce faisant, François MUAMBA a réaffirmé qu’il était, de fait, le président ai du parti et qu’une telle réunion ne devrait être convoquée que par lui !

Entre le marteau et l’enclume

 En fait, le SG MUAMBA était coincé entre le marteau et l’enclume. D’une part, il y a eu un mémo lui adressé par 23 députés nationaux et 2 sénateurs du MLC qui demandaient à ce que leur formation politique se mette en ordre de bataille pour les prochaines élections à l’instar d’autres partis. Ces élus ne réclamaient ni plus ni moins qu’un congrès pour déterminer le candidat du MLC à la magistrature suprême et à d’autres postes électoraux à pourvoir. Une semaine plus tard, c’est Adam BOMBOLE qui convoquera un rassemblement de l’interfédérale de Kinshasa pour vilipender les signataires de ce mémo qu’il qualifiait de traîtres à JP BEMBA. Dans sa démarche, il était soutenu par d’autres élus majoritairement ressortissant de l’Ouest du pays, principalement de la province de l’Equateur, pour qui le SG MUAMBA était traître par le simple fait d’avoir réceptionné ce document.

 Mis dos contre mur, MUAMBA ne savait plus à quel saint se vouer. Car, le MLC ne pouvait continuer dans cette léthargie. Tous les cadres savent en effet que BEMBA ne sera pas relâché de sitôt de la Cour Pénale Internationale où son procès vient à peine de commencer. Et qu’il faut donc s’organiser sans lui pour s’accorder quelques chances de l’emporter face à la MP (Mouvance Présidentielle) ou à l’UDPS qui a le vent en poupe au sein de l’Opposition.

Conséquences fâcheuses

 La vérité est que tout le monde a peur de Jean-Pierre BEMBA qui gère en dictateur le parti qu’il a créé en 1998. Continuer à bloquer le fonctionnement du parti ou le faire à partir de la lointaine prison de La Haye est suicidaire pour ce parti qui a eu à manquer la belle occasion d’occuper le poste de porte-parole de l’Opposition à cause de ce comportement irréaliste. Pour les observateurs politiques, l’affaire « François MUAMBA » risque de déboucher sur une crise de grande ampleur au détriment du MLC.

 L’élu de Kabeya Kamuanga a la possibilité de se maintenir à la tête du MLC conformément aux statuts si ce qu’il avance comme argument s’avère vrai. La justice congolaise qui, jouissant de son indépendance retrouvée, a remis à leurs postes, les présidents des assemblées provinciales (Kinshasa et Kasaï Occidental) démis cavalièrement de leurs fonctions, peut bien se prononcer en sa faveur. Le désaveu de la majorité des membres ne suffit plus pour faire partir quelqu’un de la tête d’une association sans respect de la procédure prévue par les statuts, même si telle est la volonté de « l’autorité morale ».

 Ce conflit est une brèche ouverte par laquelle un adversaire toujours à l’affût peut s’engouffrer. L’histoire du MLC démontre qu’Olivier KAMITATU, chassé de l’Assemblée nationale (et remplacé par … Thomas LUHAKA) s’en ira créer son parti, l’ARC, qui ira renforcer le camp présidentiel. José MAKILA, inspecteur général du MLC, trahi par son parti alors qu’il était gouverneur de l’Equateur, vient de créer sa propre formation politique (ATD), après un long moment de silence mais aussi une tournée dans les principales villes de l’Equateur. Une véritable démonstration de force, s’il en fallait.

 François MUAMBA, réputé pour son élégance politique, détient une base populaire qui l’a élu et il peut coaliser avec les autres élus du MLC, signataires du mémo à problème, pour lancer une formation politique capable de s’en sortir aux élections prochaines. Les postes juteux viendront d’une alliance avec d’autres groupes solides, comme l’envisage ouvertement José MAKILA. Pour l’instant, le MLC, deuxième force politique de la RDC, n’est plus qu’une page d’histoire de la première législature de la 3ème République. Ce n’est pas Jean-Pierre BEMBA qui viendra de sa prison dorée de La Haye pour lui donner du tonus dans un environnement où TSHISEKEDI et KAMERHE se sont créés de grands espaces.

Super ligue 3e journée Personne ne s’échappe

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Créé le 20 -04-2011 à 08h00 | AFRIQUE REDACTION | REDACTEUR EN CHEF : ROGER BONGOS | SITE PANAFRICAIN |  ACTUALITE | RDC | Mis à jour le mercredi 20 -2011 22h00 | AFRIQUE REDACTION  PAR : LA REPUBLIQUE

 

Pour les équipes de la seconde zone (Don Bosco, Malekesa, Elima et RCK), l’enjeu était de briguer la 5e position car les quatre places du top sont hors de portée. Le Stade des Martyrs occupé en journée dominicale par l’église catholique célébrant le dimanche des Rameaux, le match RCK vs TC Elima s’est joué un jour plus tôt. Le Racing Club de Kinshasa a battu TC Elima de Matadi sur le score étriqué de 1-0. L’unique but de la partie était inscrit par Mwanza à la 79e minute. Apres deux sombres journées, la formation Kinoise se remet en confiance.

Par : Héritier YINDULA
 

A Lubumbashi : Don Bosco sort la tête de l’eau

 Les Salésiens se sont relancés en dominant la formation du Tout Solide Malekesa 2-1, grâce à CHAVDA qui a beaucoup appris lors de son passage chez Mazembe. Ce jeune attaquant a ouvert le score à la 40e minute, imitépar l’international congolais U17 Trésor ILUNGA KAYANGA (46e). Le Cercle Sportif Don Bosco remonte ainsi à la 5e place grâce à goal-average : le club de Champion KATUMBI a 3 points – 4 pendant RCK totalise aussi 3 points mais – 5.

 Sur les quatre rencontres prévues, seul trois matches était au programme. Le derby V.Club vs DCMP a été reporté suite au déplacement des Immaculés du DCMP à Sousse (Tunisie) pour préparer la Coupe de la Confédération face à El Hodoud.

FC Lupopo vs TP Mazembe : un nul fêté par un camp

 Le niveau d’exigence des Viets (fanatiques et sympathisants du FC Lupopo) envers leur équipe est décidément tombé bien bas. Hier, contre les Corbeaux, ils ont fêté le match nul comme une victoire. Impossible d’imaginer un tel scénario dans le camp des «noir et blanc» !

 Deuxième derrière les Corbeaux, avec le même nombre des points mais un goal-average défavorable : voilà qui est suffisant pour que les supporters des Viets deviennent euphoriques après l’égalisation et le point pris face aux Corbeaux. Comment feront-ils après un succès ? Il est vrai que la question n’a pas lieu d’être posé ...

Lupopo peut remercier l’arbitre

 Le spectacle offert par les Cheminots fut d’un niveau affligeant. Si Mazembe jouait comme d’habitude pour la gagne, Lupopo s’époumonnait pour ne pas perdre. Et ce dernier ne doit d’ailleurs sa survie qu’à l’arbitre Dydy DIASIWA dont les décisions furent à sens uniques tout au long de la rencontre, avec notamment le but refusé à Hugues BEDI. Les images montrent bien qu’aucune position litigieuse n’est à sanctionner sur l’action.

 « On avait suffisamment d’occasions de faire la différence, mais… » avouera le coach Lamine NDIAYE, quelque peu soucieux du manque d’efficacité de sa ligne offensive.

 Au regard du classement serré après 3 sorties, les six équipes en lice ont pu tirer les leçons de cette troisième journée. TP Mazembe, RCK et Malekesa qui respectivement accueilleront V.Club, Lupopo et DCMP le 1er Mai prochain pour l’étape suivante, doivent s’imposer à domicile pour prendre leurs distances au classement.

Après la victoire de Kabasu Babu à Kananga Majorité Présidentielle : Patrice-Aimé Sesanga suspendu !

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Créé le 20 -04-2011 à 08h00 | AFRIQUE REDACTION | REDACTEUR EN CHEF : ROGER BONGOS | SITE PANAFRICAIN |  ACTUALITE | RDC | Mis à jour le mercredi 20 -2011 22h00 | AFRIQUE REDACTION  PAR : AFRIQUE REDACTION

 

Hubert Kabasu BabuHubert Kabasu Babu

Au moment où le ticket Hubert Kabasu Babu- Adolphe Komuesa continue à savourer sa victoire à l’issue de l’élection du Gouverneur et du Vice- Gouverneur du Kasaï- Occidental, tel, en tout cas, n’est pas le cas de leurs poursuivants immédiats, à savoir : Patrice- Aimé Sesanga et Gérard Mbombo qui, non seulement, ruminent leur débâcle, mais viennent, en sus, d’être périclités au niveau de leur famille politique. En effet, dans une correspondance adressée au premier cité, Patrice-Aimé Sesanga, dont copie est parvenue à La Prospérité , M. Louis Koyagialo, ci-devant Secrétaire Exécutif Adjoint de l’AMP, transformée en MP, suspend, sans autre forme de procès, le PDS, parti dont le Sénateur Sesanga est Président, de toutes les activités de la Majorité Présidentielle. Ce, en attendant que le Bureau Politique siège pour statuer sur le cas particulier du Sénateur Sesanga. A en croire la missive, il est reproché à l’incriminé un comportement constitutif d’un cas d’indiscipline caractérisée, incompatible avec les prescrits de la Charte régissant la MP. L’Homme se serait présenté, lors de l’élection du Gouverneur et du Vice- Gouverneur du Kasaï-Occidental, comme candidat indépendant, battant campagne contre la décision des organes de la MP. Sauf erreur de notre part, le Sénateur Sesanga serait la deuxième personnalité de la majorité présidentielle à être frappée d’une telle mesure, après le Député Bahati Modeste qui, lui, a été réhabilité. Dans cette édition, la lettre portant suspension du PDS aux activités de la MP. République Démocratique du Congo ALLIANCE DE LA MAJORITE PRESIDENTIELLE. «A.M.P» SECRETARIAT EXECUTIF Kinshasa, le 18-04-2011 A Monsieur Patrice Aimé SESANGA Président National de PDS A Kinshasa Copie pour information à : -Son Excellence Joseph KABILA KABANGE Autorité morale de la Majorité Présidentielle A Kinshasa/Gombe - Honorable SHE OKITUNDU Coordinateur de la Majorité Présidentielle au Sénat A Kinshasa/Lingwala Concerne : Suspension de votre parti des activités au sein de la Majorité Présidentielle Monsieur le président du PDS, Il m’est revenu de constater avec amertume que lors du vote du gouverneur de la Province du Kasaï Occidental, organisé à Kananga le 18-04-2011, vous vous êtes présenté comme candidat indépendant, battant une campagne virulente contre la décision des organes de la Majorité Présidentielle. Invité par l’émissaire de la Majorité Présidentielle à vous conformer à la décision ainsi prise, non seulement vous y avez opposé un refus catégorique, mais encore vous avez fait lire sur les antennes des radios locales une déclaration confirmant votre détermination d’aller jusqu’au bout, à travers une campagne de dénigrement de notre famille politique. Votre comportement est constitutif d’un cas d’indiscipline caractérisée, avec les prescrits de la Charte régissant notre plateforme. Eu égard à tout ce qui précède, j’ai le regret de vous notifier que votre parti est suspendu de toute activité au sein de la Majorité Présidentielle, en attendant que le Bureau Politique siège pour statuer sur votre cas. Veuillez agréer, monsieur le président du PDS, l’expression de ma parfaite considération. Koyagialo Ngbase Te Gerengbo Secrétaire Exécutif adjoint

La Pros.

Réclamant une forte participation de leurs membres aux prochaines élections

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Créé le 20 -04-2011 à 08h00 | AFRIQUE REDACTION | REDACTEUR EN CHEF : ROGER BONGOS | SITE PANAFRICAIN |  ACTUALITE | RDC | Mis à jour le mercredi 20 -2011 22h00 | AFRIQUE REDACTION  PAR : OBSERVATEUR

 

Les militants du Palu disent non à une nouvelle alliance avec la Majorité présidentielle
Dans une déclaration faite hier mardi 19 avril 2011,  les membres du directoire du parti Lumumbiste unifié (PALU)  ont demandé aux instances dirigeantes du Palu de ne pas conclure une nouvelle alliance avec la Majorité présidentielle avant  toute nouvelle discussion avec cette plate–forme politique.   Ils estiment que cette plate –forme est un conglomérat de partis, avec chacun son agenda caché, des partis pour la plupart sans assises sur terrain et qui risque de se désagréger avant même les élections de 2011. Les membres du Palu dénoncent aussi le non respect des engagements de la part de l’Alliance pour la Majorité présidentielle (AMP) durant les cinq années au cours de laquelle le Palu a occupé la Primature. Les membres du Palu dénoncent également l’acharnement contre certains cadres du Palu. Ils en veulent pour preuve l’arrestation des cadres du Palu notamment MM Wolf Kimasa et Willy Makiashi, respectivement DGA ai de l’Office Congolais de Contrôle (OCC) et DGA de la Sonal.


 


Selon eux, l’arrestation de ces deux membres influents du Palu reste arbitraire et tient lieu d’un règlement de compte. « Nous dénonçons l’injustice et la politique de deux poids deux mesures appliquée par les instances tant des services de sécurité que de la justice dans cette affaire et nous en appelons à la grande responsabilité politique du Palu, utilisateurs de ces deux cadres à intervenir pour leur libération », a déclaré M. Fidèle Mbenga, membre du Palu.

 

La rupture

Les membres du directoire rappellent que comme promis à leurs membres, les dirigeants du Palu doivent respecter leur engagement en désignant  un candidat du parti à l’élection présidentielle de 2011. « Si Antoine Gizenga  n’est pas en mesure de briguer un mandat présidentiel à cause du poids de l’âge, le Palu regorge des personnalités crédibles et compétentes pour se présenter aux élections présidentielle, législatives et municipales et locales .Nos militants attendent que nous soyons présents  à ce rendez-vous électoral », ont-t-il expliqué. Selon les membres du Palu, leur parti ne doit pas toujours servir de marche pied à d’autres structures politiques pour prendre le pouvoir. « Le Palu qui est un parti cinquantenaire doit présenter ses candidats à tous les postes, à l’élection pour la Présidence de la République,  à l’Assemblée nationale, au Sénat et à l’Assemblée provinciale. Il faut que ce parti qui a 50 ans puissent également jouer son rôle sur l’échiquier politique congolais, au lieu de servir toujours de marche pied pour permettre à d’autres de prendre le pouvoir », a souligné M. Oscar Mayimba. 

Les membres du Palu dénoncent également la rupture observée actuellement entre la base et les dirigeants actuels du Palu, notamment sur la ligne directrice à adopter. Car pour les militants, leur parti, cher à Antoine Gizenga, doit présenter un candidat à l’élection présidentielle  et non jouer un  simple rôle « d’accompagnateur » lors du prochain scrutin. Cette vision ne correspond malheureusement pas avec celle des dirigeants actuels du Palu, pour qui il n’est pas question de présenter un quelconque candidat à l’élection présidentielle. A la lumière de ces divergences de vue, force est de constater qu’une crise latente couve actuellement au sein du Palu. Une crise qui est née de la rupture  de vision entre la base et le sommet actuellement au pouvoir. A l’approche des élections, observe t-on, une guerre de leadership est en train  de naître  entre les différents ténors de ce parti considérée, après les élections de 2006 comme la troisième force politique du pays.

Pour certains observateurs, le Secrétaire général du Palu, Antoine Gizenga, qui est également l’autorité morale du parti, doit agir au plus vite en convoquant le congrès du parti pour aplanir toutes les divergences de vue au sein du parti et surtout éviter une implosion du Palu qui, à coup sûr, aura des conséquences désastreuses dans le paysage politique congolais.

Luc-Roger Mbala Bemba

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