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Conflit au Mlc, la Cpi tranche : « JP. Bemba peut poser tous les actes juridiques »

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Créé le 13 -05-2011 à 11h00 | AFRIQUE REDACTION | REDACTEUR EN CHEF : ROGER BONGOS | SITE PANAFRICAIN |  ACTUALITE | RDC | Mis à jour le vendredi  13- 05-2011 | 09h00 | AFRIQUE REDACTION  PAR : L'AVENIR

 

*La réaction de la Cpi est en rapport avec la situation qui prévaut au sein du Mlc. Cette situation est-elle en phase avec les statuts du Mlc en ce qui concerne l’empêchement ? *Etre autorisé de poser des actes, est-ce une licence au point de poser aussi des actes qui énervent les dispositions des textes fondateurs du parti ? *Par rapport à la loi congolaise, le fait pour JP Bemba de bénéficier de la présomption d’innocence l’autorise-t-il par exemple à se présenter à une élection en Rdc ?

Le bicéphalisme à la tête du Mouvement de Libération du Congo (MLC) n’arrange pas les choses dans ce parti politique, au lendemain de la publication du calendrier électoral par la CENI. Et ce fait pousse même les partisans de deux camps à se poser la question de savoir si Jean-Pierre Bemba Gombo, tout en étant emprisonné à la Cour pénale internationale (CPI) et n’ayant pas encore été condamné, peut poser tous les actes juridiques ?

A cette question, la CPI, à travers son porte-parole en Rd Congo, Paul Madidi, répond par l’affirmative et se justifie en disant qu’aussi longtemps que le Chairman n’a pas encore été condamné, et qu’il bénéficie de la présomption d’innocence, même en étant à La Haye,’’ il peut poser tous les actes juridiques’’. Mais la Cpi ne dit pas qu’il peut poser tous les actes illégaux. Le problème qui se pose aujourd’hui au Mlc touche à l’empêchement certes, mais aussi au non respect des statuts du parti. JP Bemba peut poser des actes, mais dans le cadre défini par les statuts. Cela, même s’il faut tenir compte du fait que ce qui n’est pas interdit par les statuts de la CPI est autorisé. Cela veut dire JP Bemba peut-il téléphoner à un proche, rédiger des courriers, donner sa position sur la marche du parti, etc. Même s’il peut poser des actes juridiques, Jean-Pierre Bemba, en attendant la promulgation de la loi électorale révisée, ne peut pas s’enrôler, donc ne peut pas postuler, surtout que les dispositions de cette loi ne prévoient pas un enrôlement par procuration ou à distance.

Donc, si Jean-Pierre Bemba peut poser des actes avec des conséquences juridiques certaines, peut-il aussi diriger son parti politique, le MLC ? C’est là où les romains s’empoignèrent malheureusement en se faisant mal. Pour le camp de François Muamba, le Chairman étant indisponible, ne peut diriger le MLC au quotidien. Sinon, ça serait violer les statuts de ce même parti politique qui disposent qu’en cas d’absence du Président, c’est le Secrétaire général qui assume l’intérim. C’est-à-dire, qui dirige et engage le parti. L’empêchement dont on parle ne veut nullement dire perte des droits. Lorsque le président est en voyage ou malade, il est empêché en dépit du fait qu’il jouit de tous ses droits civiques. La mise au point de la Cpi ne change rien, mieux, n’apporte rien de neuf au dossier qui déchire le Mlc.

Si tel n’est pas le cas, on risque de tomber dans le piège de « qui peut le plus, peut le moins ». Si JP Bemba peut poser tous les actes juridiques, c’est qu’il peut aussi diriger son parti politique, même s’il est à distance. Cette position de la Cpi est un couteau à double tranchant dans la mesure où elle peut servir à la même cour de preuve que toute chose étant égale par ailleurs, JP Bemba aurait pu diriger ses troupes à Bangui à distance. Ce qui risque d’être un tournant décisif à son procès qui est du reste marqué par la fin de la déposition de M. Pamphile Oradimo (témoin 09) et le début de l’audition du témoin 63, qui sont respectivement les 19ème et le 20ème témoins cités par l’accusation dans le cadre de la présentation de ses éléments de preuve.

Il sied de souligner que dans son point de presse, Paul Madidi a indiqué que M. Pamphile Oradimo a commencé sa déposition le 3 mai 2011. Au cours de l’interrogatoire du Bureau du Procureur, il est notamment revenu sur des enquêtes qu’il avait menées, dans ses fonctions de juge d’instruction à Bangui, sur les événements survenus en République Centrafricaine entre 2002 et 2003. « Le témoin a expliqué qu’il avait été saisi d’une plainte déposée par le ministère de la Justice, visant un certain nombre de personnes, dont Jean-Pierre Bemba, pour des charges telles que « viols, meurtres et pillages », indique le communiqué de presse, qui ajoute que l’équipe de défense de M. Bemba Gombo l’a contre-interrogé, bien entendu, depuis le 04 mai jusque le 11 mai dernier. Le même communiqué de presse de poursuivre que Me Aimé Kilolo, conseil de la Défense, a notamment demandé au témoin de revenir sur une ordonnance de non-lieu qui avait été rendue à l’issue des enquêtes menées sur la responsabilité de Jean-Pierre Bemba. Me Aimé Kilolo s’est également référé à de nombreux passages des procès-verbaux d’auditions conduites par M. Oradimo, à l’époque des faits, ainsi que de ses entretiens avec les enquêteurs du Bureau du Procureur avant l’ouverture du procès.

Rappelons que pour les témoins centrafricains dont des juges, leur pays avait abandonné le procès Bemba pour des raisons politiques. Ils ont cité le fait que JP Bemba était devenu vice-président de la République de la Rdc, pays avec lequel la République Centrafricaine avait de très bonnes relations. Ce témoignage peut ouvrir une brèche dans laquelle la Cpi peut s’engouffrer pour constater l’impossibilité pour la RCA de juger le leader du Mlc. Ce qui, conformément aux Statuts de Rome, donne droit à la Cpi de prendre en charge le dossier. Un débat des juristes.

Les Affaires d’autres Congolais se portent bien

Paul Madidi a aussi évoqué les Affaires qui opposent le Procureur à d’autres Congolais, notamment Thomas Lubanga Dyilo, Germain Katanga et Matthieu Ngudjolo Chui. Dans l’affaire Thomas Lubanga, la chambre a informé les parties et les participants que le calendrier prévu pour les 25 et 26 août 2011 concernant la présentation des conclusions, demeure inchangé. C’est-à-dire que les parties et participants sont invités à présenter leurs déclarations orales de clôture au cours d’audiences publiques programmées les 25 et 26 août 2011. Pour Germain Katanga et Matthieu Ngudjolo, disons que M. Mula Metu Alain dans sa déposition, a déclaré que le conflit interethnique entre Lendus et Hemas avait commencé depuis sa naissance, mais il se serait amplifié vers les années 2001-2002, lorsque les Mbiras pourchassaient les Walendus Mbindi de leur territoire. Il a déclaré n’avoir pas vu des enfants soldats portant des armes et des tenues militaires à Aveba. Cependant, il a affirmé avoir vu plusieurs enfants se présenter aux centres de démobilisation à Bunia, comme ayant été des enfants soldats. Et pourtant, ils n’avaient jamais joint la milice. Il a expliqué cette supercherie par la pauvreté qui a suivi les conflits en Ituri.

Jean-Marie Nkambua


Attention, attention, attention... Pas de transition, ni de partage de gâteau !

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Créé le 13 -05-2011 à 11h00 | AFRIQUE REDACTION | REDACTEUR EN CHEF : ROGER BONGOS | SITE PANAFRICAIN |  ACTUALITE | RDC | Mis à jour le vendredi  13- 05-2011 | 09h00 | AFRIQUE REDACTION  PAR : LA PROSPERITE

 

Il n\'y aura pas de plan B, ni de prolongation inutile des échéances électorales. Lambert Mende l\'a dit et répété ce jeudi, lors d\'un point de presse tenu en son cabinet de travail. Mende qui réagissait ainsi contre le contenu du dernier rapport de l\'Ong ICG, International Crisis Group, est longuement revenu sur la pertinence du processus électoral en RD. Congo. Au nom du gouvernement congolais, Mende rejette toute éventualité d\'un plan de nature à mettre autour d\'une même et seule table la Majorité et l\'Opposition, pour des conciliabules dont il retient, semble-t-il, une riche expérience. POINT DE PRESSE DU MINISTRE DE LA COMMUNICATION ET DES MEDIAS, PORTE-PAROLE DU GOUVERNEMENT 12 MAI 2011 A six mois des élections, présidentielle et législatives, qui vont inaugurer la deuxième législature de la troisième République, l’ONG internationale International Crisis Group (ICG) a rendu public, le 5 mai 2011, un rapport intitulé « Congo : le dilemme électoral ». Il y est procédé à une évaluation du processus électoral congolais qui, selon les auteurs du rapport, a pris beaucoup de retard et se dirige vers des élections organisées dans l’urgence. L’appréciation globale faite par ICG du processus conduisant aux élections de fin novembre prochain est teintée d’un profond pessimisme. Tout y est agencé de manière à démontrer et à suggérer que les conquêtes démocratiques engrangées de haute lutte par le peuple congolais au cours des deux dernières décennies sont réductibles à néant au regard des principes démocratiques, dont l’exercice du droit de choisir librement et directement les dirigeants à tous les niveaux. Le regard des auteurs de ce rapport sur l’évolution du laborieux processus de démocratisation de nos institutions publiques particulièrement de 2006 à nos jours est pour le moins apocalyptique. La partie consacrée aux synthèses et recommandation l’illustre assez bien. Il n’y est question que d’«inertie électorale », de « démocratisation enlisée », de « calendrier glissant » etc. Autant de formules chocs destinées plus à conditionner les décideurs nationaux et internationaux qu’à expliquer une situation dont la complexité n’échappe pourtant à personne. Bien que le calendrier électoral publié le 30 avril dernier soit serré comme le souligne le rapport ICG, le ton un tantinet persifleur adopté par ses auteurs pour parler de la CENI de la République Démocratique du Congo ne se justifie guère. La Commission devrait, au contraire, être félicitée pour avoir réussi avec la mise à jour de ce calendrier un difficile exercice d’équilibrisme entre des exigences techniques et logistiques incontournables et les impératifs constitutionnels. Le Gouvernement a, pour sa part, pris acte de ce calendrier qui, contrairement aux affirmations des auteurs du rapport, n’énerve ni la lettre ni l’esprit de la Constitution du 18 février 2006. Nous avons foi en l’assurance donnée par la CENI de pouvoir organiser les élections conformément audit calendrier. Les retards dénoncés par ICG dans la révision de la loi électorale au parlement, dans la constitution des nouvelles listes d’électeurs par la CENI et dans la mise à disposition des moyens financiers pour les élections par le Gouvernement sont en train d’être rattrapés, ce qui est plutôt de bonne augure six mois avant le premier scrutin. Même si nous savons que tous les arguments développés par les analystes de ICG ne sont pas dénués de bon sens, il est évident que sur la très sensible problématique des élections en République Démocratique du Congo comme sur d’autres questions cruciales, autant il y a des têtes, autant il y a des idées et des intérêts. Dans notre entendement, ICG plaide pour une sorte d’éternel recommencement du processus de démocratisation de notre pays à travers la négociation en cette fin de la première mandature de la troisième République d’un calendrier électoral dit « alternatif et consensuel ». Ce schéma ‘sui generis’ se substituerait à celui que la CENI a arrêté et rendu public, conformément aux lois en vigueur dans le pays. Cette solution ne serait rien moins qu’un piteux abandon de l’ambition démocratique des Congolais. Voudrait-on nous ramener à la case de départ d’il y a plus d’une décennie qu’on ne s’y prendrait pas autrement. C’était, on s’en souvient, l’immédiat après-guerre et plusieurs acteurs de la Communauté internationale étaient venus à la rescousse de nos efforts de réconciliation nationale qui aboutirent à l’organisation du Dialogue intercongolais et l’instauration d’une période de transition de trois ans avec un pouvoir partagé entre politiciens à partir de 2003. Ce que semble vouloir ICG, c’est la pérennisation dans notre pays d’un régime de compromis entre acteurs politiques. Une sorte d’entente de braves pour le partage équitable et équilibré du pouvoir qui n’a rien de démocratique parce que fondée sur l’élimination des électeurs congolais du processus de désignation des dirigeants de leur pays. Une régression. La question fondamentale que suscite cette proposition de ICG est bien celle de savoir s’il faut revenir à ce type de dispensation du pouvoir d’Etat. Le Gouvernement estime qu’il faut ancrer résolument la vie politique sur la voie du choix des dirigeants par le peuple souverain qui constitue le fondement même de la démocratie. Le rapport de ICG du 5 mai courant laisse l’impression que les auteurs sont plus préoccupés par l’impréparation manifeste de certains acteurs politiques sur lesquels ils ont jetés leur dévolu mais qui se trouvent dans l’impossibilité de contrer efficacement d’autres compétiteurs en novembre prochain. ICG dénonce « une course contre la montre très risquée », comme si des élections pouvaient s’organiser hors d’un timing auquel il faut bien se soumettre, bon gré, mal gré. L’Ong stigmatise aussi le risque d’inconstitutionnalité, au cas où les délais prévus par la Constitution n’étaient pas respectés. C’est une appréhension aussi extravertie qu’absurde dans la mesure où la constitution du 18 février 2006 qui régit les institutions congolaises a exclu de manière formelle toute possibilité de vide juridique à la tête du pays en maintenant en fonction toutes les institutions issues des élections et ce, jusqu’à l’installation des nouvelles institutions issues des élections. C’est ce que disent ‘expressis verbis’ les articles 70, 103 et 105 de la Constitution. Le rapport s’acharne sur la CENI en signalant, entre autres choses, un risque de partialité du fait, principalement, de l’appartenance politique de son président, réputé proche du président Joseph Kabila. Ce faisant, les auteurs n’ignorent pourtant pas que la composition de la CENI instituée par le législateur congolais légitime est fondée sur la représentation de la majorité et de l’opposition. On ne voit pas dès lors au nom de quel principe démocratique ICG pourrait mettre en doute la nature intrinsèquement assumée de la composition de la CENI. Le Gouvernement parie sur le caractère pluriel de la composition de la CENI et son expertise pour l’organisation d’élections libres, transparentes et démocratiques en République Démocratique du Congo. En effet, comment ne pas croire la CENI alors qu’aujourd’hui plus qu’en 2006, elle a pris le maximum de précautions et mis les bouchers double pour qu’en juillet prochain, elle puisse disposer de listes actualisées des électeurs ? S’agissant du dilemme dans lequel ICG prétend que le gouvernement congolais se trouverait, à savoir : « respecter les échéances constitutionnelles et organiser des élections bâclées ou ignorer ces échéances et plonger dans une période d’inconstitutionnalité du pouvoir », il s’agit là d’une pure vue de l’esprit qui ne colle pas à la réalité congolaise. Pour peu que l’on fasse l’effort de lire la constitution et les lois en vigueur, ce pays ne se trouve nullement devant ce type de dilemme. C’est à tort que ICG invoque une inconstitutionnalité résultant du calendrier adopté et publié par la CENI. Le Révérend Daniel Ngoy Mulunda, Président de cette institution l’a bien démontré en précisant la portée, somme toute classique, de l’article 73 de la constitution, qui place l’autorité électorale dans l’obligation de respecter un délai de 90 jours avant l’expiration du mandat du Président en exercice pour convoquer le corps électoral. Convoquer le corps et non organiser matériellement le scrutin. Pour des raisons que nous ignorons, on se plaît à confondre délibérément ce délai de convocation des électeurs qui figure dans la constitution avec la date d’organisation du scrutin qui, elle, n’est évoquée nulle part dans ce texte et relève des attributions exclusives de la CENI. En l’espèce, la convocation des électeurs ayant été faite bien avant les 90 jours prévus par la Constitution, il ne se pose plus aucun problème de délai constitutionnel. La Cour Suprême du Justice faisant fonction de Cour Constitutionnelle ayant été d’ores et déjà saisie par la CENI pour une interprétation à ce sujet, la polémique n’a plus aucune pertinence. Quant aux augures d’élections « bâclées » faute de moyens financiers, qui ne seraient pas prêts aux échéances fixées par le nouveau calendrier, elles relèvent manifestement d’anticipations négativistes politiquement motivées. De ce point de vue, en effet, le tableau est meilleur qu’en 2006. Au moment où le Gouvernement vient de libérer une nouvelle provision de 20 millions USD pour la CENI, portant le total de ses contributions à 140 millions USD, il faut être de mauvaise foi pour l’accuser de vouloir priver l’administration électorale de ses moyens. En tout état de cause, s’il y a quoi que ce soit à craindre pour les échéances électorales de 2011 qui ne se serait pas produit en 2006, ICG ne le dit pas. Brandir de possibles contestations et violences pour justifier une violation de la Constitution n’est pas convainquant. S’il suffit d’une perspective de contestation de quiconque ne réussit à se faire élire pour remettre en cause un processus électoral, même les meilleurs délais et le maximum de gages ne conduiront jamais à des élections. A notre avis, c’est sur tout autre chose qu’il faut travailler, notamment le renforcement de l’exigence du civisme, du fair play et du sursaut patriotique de tous pour maintenir l’élan positif que le pays a heureusement pris en 2006 et dont rien ne permet de penser qu’il soit devenu incapable de le renouveler cinq ans plus tard. En somme, la perspective d’élections bâclées n’est qu’une appréciation fort relative. Il ne sert à rien de vouloir faire feu de tout bois et d’instrumentaliser des problèmes d’organisation de la CENI, pourtant pris en compte par le calendrier électoral, pour agiter le spectre de la débâcle et servir les vieilles recettes du « partage équitable et équilibré du pouvoir ». Une transition au forceps en marge du prescrit de la Constitution n’aurait en définitive pour conséquence que d’empêcher le peuple de s’exprimer directement et librement sur le choix de ses dirigeants. Notre pays a le droit de devenir un Etat démocratique comme tous les autres. La République Démocratique du Congo dispose à ce jour d’un calendrier électoral élaboré par la CENI après une large concertation avec ses partenaires internes et externes. Plutôt que des prophéties apocalyptiques, c’est un appui franc et décisif à sa mise en œuvre que le peuple congolais attend de ses vrais amis de par le monde. Une éventuelle modification de ce calendrier n’est envisageable qu’à la seule initiative de la CENI et dans l’hypothèse imprévisible d’un cas de force majeure. Dans une telle hypothèse, il sera en tout état de cause fait application des dispositions des articles 70 alinéa 2, 103 alinéa 2 et 105 alinéa 2 de la Constitution en vertu desquels à la fin de leur mandats, le Président de la République (Art. 70, al.2), le Député (Art. 103, al.2) et le Sénateur (Art. 105, al.2) restent en fonction jusqu’à l’installation effective du nouveau Président élu, de la Nouvelle Assemblée et du nouveau Sénat. Ceux qui, pour une raison ou une autre, cherchent à semer le doute dans les esprits ou à saboter le bon déroulement du processus électoral dans l’espoir d’une « négociation d’un calendrier électoral de secours ainsi qu’un accord politique pour une période de transition quasi certaine » doivent donc déchanter. Plus rien ne se fait au Congo-Kinshasa depuis 2006, en dehors des prescrits constitutionnels et légaux. Il est heureux à cet égard, de constater que plusieurs partis de l’opposition qui se sont exprimés sur cette question ont, au-delà de quelques critiques sur le calendrier électoral – ce qui du reste est de leur droit le plus légitime – réaffirmé leur décision irrévocable de participer aux prochaines échéances électorales ainsi programmées. C’est rassurant pour la suite du processus. On peut par ailleurs regretter que l’opposition qui juge insuffisant le temps imparti à la révision du fichier électoral notamment à Kinshasa ne se préoccupe pas assez de déployer des témoins dans les centres d’inscription des électeurs pour s’assurer du bon déroulement des opérations et éviter ainsi les querelles stériles qui ne sont pas de nature à faciliter le bon déroulement du processus électoral. S’agissant de l’appel de ICG au gouvernement et aux Nations Unies les invitant à mieux garantir la sécurité des acteurs politiques à l’approche des élections, nous estimons qu’il n’y a pas lieu de s’inquiéter outre mesure. Le gouvernement prend très au sérieux ses responsabilités à cet égard et s’organise en conséquence depuis plusieurs années. Le Gouvernement ne partage pas la recommandation 14.b d’ICG qui appelle la Communauté internationale « en particulier les Nations unies, l’Union africaine, l’Union européenne et les pays finançant les élections » à « renforcer le rôle des Nations unies dans le processus électoral (…) en déployant des troupes dans l’Ouest du pays ». Ceci serait une remise en cause sans fards de l’accord entre le Gouvernement et les Nations Unies relativement au retrait progressif de la Force Monusco de l’Ouest du pays pour un redéploiement plus utile à l’Est. Sur le volet de la sécurisation des élections, le gouvernement a pris acte avec satisfaction de la décision de l’Union Européenne, de la France et de la Monusco, d’apporter un soutien à la Police nationale congolaise dans le renforcement de ses capacités opérationnelles. Je tiens à faire observer en outre que le fait que la RDC assume cette fois l’essentiel des charges liées à l’organisation de ses élections (celles de 2006 avaient connu un appui prépondérant de l’extérieur) n’implique nullement un déficit de transparence. Le gouvernement a déjà fait appel à l’UE notamment pour le déploiement d’une mission d’observation électorale européenne. Et nous continuerons à offrir à tous les acteurs du processus électoral un maximum de garanties de transparence et de sécurité. Quant au rôle de bons offices sollicité par ICG des Nations Unies (Recommandation 14.a) en prévision de difficultés pré et postélectorales, ainsi que l’habilitation de l’ONU à fournir des alertes précoces sur les tensions électorales et planifier des scénarios de sécurité (Recommandation 14.b), nous ne nous en accommoderons qu’à la stricte condition que cela n’implique pas une attente allant au-delà de ce que l’Organisation mondiale peut légalement faire en contexte électoral dans un Etat membre. Il s’agit d’élections en RD Congo, Etat Souverain. Tous les amis qui y prêtent main forte en termes d’appui logistique ou de conseils feraient bien de ne pas l’oublier et de ne pas inverser les rôles. ICG recommande aux Nations Unies de « clairement faire pression sur les autorités congolaises pour qu’elles mettent en œuvre les mesures essentielles (transparence du scrutin, sécurisation du processus électoral et un engagement fort des Nations Unies) et appliquent les mêmes standards qu’en 2006 » afin de ne pas se retrouver piégés dans un processus à l’ivoirienne. Cette insistance est d’autant plus superfétatoire que rien ne permet de nourrir une quelconque suspicion à l’égard de la volonté de transparence des autorités congolaises qui ne s’est pas démentie jusqu’à présent, sauf procès d’intention. La gestion extraconstitutionnelle du processus électoral sous la forme de négociations de la classe politique soutenue par ICG repose sur la méconnaissance de l’ordre juridique en vigueur en RD Congo depuis toute une législature. En effet, depuis 2006, la Constitution est et reste la seule référence normative fondamentale pour tout ce qui touche à l’organisation de l’architecture institutionnelle de l’Etat congolais. Or celle-ci ne prévoit pas que les institutions de la République soient appelées à cesser de fonctionner en période électorale. Cette tendance à faire table rase est anticonstitutionnelle. Nous la rejetons. La Constitution ne peut être remplacée par un code de bonne conduite. Procéder ainsi serait cautionner l’avilissement de l’Etat et l’anéantissement de tous les efforts fournis depuis la Transition pour refaire du Congo un véritable Etat de droit. Il est important à ce stade de l’évolution de la vie institutionnelle dans notre pays, que nos partenaires, quels qu’ils soient, retiennent que le peuple congolais a confié le pouvoir de légiférer à ses seuls élus issus des élections de 2006. Ni les partis politiques, encore moins des ONG, comme ICG, n’ont le droit de le confisquer. La conclusion s’inscrit dans le titre du rapport ICG : Le dilemme, s’il y en a un, n’est pas entre « respecter les échéances constitutionnelles et organiser des élections bâclées ou ignorer ces échéances et plonger dans une période d’inconstitutionnalité du pouvoir ». Le dilemme pour nous consiste dans le choix entre le maintien de l’élan démocratique dans lequel le peuple congolais s’est inscrit depuis 2006 en assumant les sous-produits d’un processus qui n’en est qu’à ses premiers pas ou jouer au pseudo perfectionnisme et faire table rase des droits démocratiques que ce peuple a acquis au prix d’énormes sacrifices. Je vous remercie. Lambert MENDE OMALANGA Ministre de la Communication et des Médias Porte-parole du Gouvernement

La Pros.

Udps : Tshisekedi amnistie Me Mukendi et consorts !

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Créé le 13 -05-2011 à 11h00 | AFRIQUE REDACTION | REDACTEUR EN CHEF : ROGER BONGOS | SITE PANAFRICAIN |  ACTUALITE | RDC | Mis à jour le vendredi  13- 05-2011 | 09h00 | AFRIQUE REDACTION  PAR : LA PROSPERITE

 

«Les linges sales se lavent en famille », dit-on. Hier, jeudi 12 mai 2011, Maître Mukendi wa Mulumba, à la tête d’une délégation d’autres cadres de l’Udps dit de Righini, s’est rendu à la résidence d’Etienne Tshisekedi. A en croire Me Mukendi, l’objet de cette visite à la résidence de Pétunias, 10ème rue Limete Résidentiel, était d’échanger avec le Président National du Parti sur les voies et moyens pour lui et sa suite de rentrer à la maison. Il était 14 heures, heure locale, lorsque M. Etienne Tshisekedi wa Mulumba a reçu Me Mukendi wa Mulumba et sa délégation. Une vingtaine de minutes auront suffit pour que l’entretien tourne à l’avantage de Me Mukendi et sa délégation, c’est-à-dire, selon leurs attentes. ‘‘J’ai été le porte-parole de mes 3 collègues. Nous sommes les enfants de la famille et il s’est passé un bout de temps on a pas été dans la maison’’, a soutenu Me Mukendi au sortir de l’audience à lui accordée par le Président Tshisekedi. Avant d’ajouter que ‘‘nous sommes heureux d’être de la famille et de retourner dans la maison’’. Visiblement, Me Mukendi et sa suite ont été amnistiés et Etienne Tshisekedi a tourné le dos au passé.

 

 

En témoigne ses propos : ‘‘C’est une grande joie, nous avons remercié le Président pour son amnistie et cette amnistie n’a pas besoin qu’on puisse parler du passé qui reste dans l’histoire’’. Ce qui importe c’est le Futur. Ici, Me Mukendi l’a compris et il veut désormais travailler pour la victoire de Tshisekedi à la présidentielle 2011 et il est plus que sûr pour de cette victoire. ‘‘Nous regardons à présent l’élection de Tshisekedi qui sera président en 2011’’, a-t-il confié à la presse. Et pour se faire, il faut une fédération des forces de tous les enfants de la famille Udps. ‘‘C’est une obligation pour nous d’apporter notre appui à Etienne Tshisekedi. Nous avons un combat à mener et le Président nous a encouragé et fortifié. Dès à présent, nous nous engageons à lutter pour l’élection de Tshisekedi…

 

 

Nous allions être malheureux de pouvoir garder nos potentialités en dehors de ce combat’’, a-t-il ajouté. Comme on peut le constater, le lider maximo vient là d’amorcer des grandes manœuvres de la fédération de toutes les forces de l’opposition y compris les brebis galeuses de sa propre formation politique. Cependant, bien que l’amnistie soit totale et sincère, la question qui reste posée est celle de savoir si Etienne Tshisekedi fera la même chose pour les autres, à l’instar de François-Xavier Beltchika, l’une des grandes figures et membre influent de l’Udps. Vivement la réconciliation ! Urbain Kidindi, Rodrigue Yalala (stg Ifasic)

La Pros.


Enrôlement des électeurs à Mbandaka L’UDPS dénonce le monnayage de jetons !

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Créé le 13 -05-2011 à 11h00 | AFRIQUE REDACTION | REDACTEUR EN CHEF : ROGER BONGOS | SITE PANAFRICAIN |  ACTUALITE | RDC | Mis à jour le vendredi  13- 05-2011 | 09h00 | AFRIQUE REDACTION  PAR : LA PROSPERITE

C’est inadmissible. Les jetons donnant accès aux locaux affectés aux opérations de révision du fichier électoral sont monnayés dans certains centres de Mbandaka, dans la province de l’Equateur. Ce rançonnement est l’œuvre des agents de la Commission Electorale Nationale Indépendante (CENI), commis à l’Ecole primaire Etsinakito de Mbandaka II, accuse l’UDPS. C’est Serge Inonga , le chargé de l’organisation politique à la Fédération de l’UDPS Equateur qui a dénoncé cet acte. Semble-t-il, ces accusations ne sont pas fortuites. Elles trouvent leur fondement sur un incident qui a opposé, le mardi 10 mai dernier, les véreux agents de la CENI aux témoins des partis politiques affectés à ce centre d’enrôlement. Au centre de leur divergence, le monnayage de jetons.

 

 

Tout a commencé lorsque les témoins des partis politiques affectés à ce centre d’enrôlement ont surpris les agents de la CENI la main dans le sac, à deux reprises. Agacés par ce comportement peu recommandable, ceux-là ont appelé au niveau de leur Fédération pour trouver une solution. A leur grand étonnement, le Chef de ce centre censé faire respecter la loi, s’est lui aussi montré plutôt corrompu, soutenant ses collaborateurs véreux. Loin de toute attente, le Chef de centre a déclaré publiquement qu’ils vont vendre des jetons parce qu’ils ne sont pas payés. Contacté, le Secrétaire Exécutif provincial intérimaire de la Ceni, Patrick Bometele a déclaré n’avoir pas être informé d’une telle situation dans son fief.

 

 

Prenant sous réserve ces accusations, le responsable de la Ceni Equateur a déclaré que les agents de la Ceni qui se distinguent dans la corruption et cupidité s’exposent à la rigueur de la loi en cette matière. Décrié lors des opérations d’enrôlement des électeurs en 2005 et 2006, le monnayage des jetons donnant accès aux locaux affectés aux différentes opérations relatives au processus électoral a la peau dure. Comme une fumée de champ pourchassant la CENI, l’héritière de la CEI, ce phénomène revient en force à Mbandaka, Chef-lieu de l’Equateur. Seuls les « nantis » peuvent accéder en priorité dans les locaux. C’est les billets de banque qui dicte la loi dans ce centre. Le Pasteur Ngoy Mulunda doit donc exorciser ses collaborateurs pour qu’enfin le démon de la corruption qui hante bon nombre de congolais s’éloigne de ces activités.

Laetitia Mbuyi 

Processus électoral : International Crisis group accusée de vouloir pérenniser le régime de compromis en RDC

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Créé le 13 -05-2011 à 11h00 | AFRIQUE REDACTION | REDACTEUR EN CHEF : ROGER BONGOS | SITE PANAFRICAIN |  ACTUALITE | RDC | Mis à jour le vendredi  13- 05-2011 | 09h00 | AFRIQUE REDACTION  PAR : LES DEPECHES DE BRAZZAVILLE

Lambert Mende fustige le dernier rapport de l'ONG qui prône des négociations politiques en cette fin de la première mandature de la troisième République.
Le rapport intitulé « Congo : le dilemme électoral » de l'ONG International Crisis group (ICG), publié le 5 mai, était au centre du point de presse animé hier par le porte-parole du gouvernement Lambert Mende Omalanga qui en a révélé les faiblesses et les incohérences comme pour démontrer son côté subjectif et tendancieux. Dans son intervention, le ministre de la Communication et des médias entrevoit dans le chef des auteurs dudit rapport, une intention délibérée à vouloir « conditionner les décideurs nationaux et internationaux à expliquer une situation dont la complexité n'échappe pourtant à personne ». Contrairement aux appréhensions exprimées par cette ONG par rapport au calendrier électoral qu'elle considère comme serré eu égard à ses prévisions, Lambert Mende fait observer qu'il n'énerve ni la lettre ni l'esprit de la Constitution du 18 février 2006. Il pense également que les retards dénoncés dans la révision de la loi électorale au Parlement, dans la Constitution de nouvelles listes d'électeurs par la Céni et dans la mise à sa disposition par le gouvernement des moyens financiers pour l'organisation des élections, sont en train d'être rattrapés.

Sur les 750 millions de dollars que représente le budget électoral, le gouvernement qui s'est arrogé la grosse part est, au stade actuel, à près à 40% de sa contribution financière portée à 140 millions de dollars après la dernière libération d'une provision de 20 millions de dollars au bénéfice de la Céni, a expliqué le ministre. Ce qui, a-t-il déclaré, est une preuve éloquente de la détermination de l'exécutif national à doter l'administration électorale des moyens de sa politique. L'occasion était également belle pour Lambert Mende de fustiger le plaidoyer de l'ICG en faveur d'un régime de compromis en RDC entre acteurs politiques. Lambert Mende dit non à cette « sorte d'entente de braves pour le partage équitable et équilibré du pouvoir qui n'a rien de démocratique parce que fondée sur l'élimination des électeurs congolais du processus de désignation des dirigeants de leur pays ». Pour lui, il s'agit d'un recul démocratique que de proposer aux Congolais un schéma « suis generis » qui se substituerait à celui que la Céni a arrêté et rendu public conformément aux lois en vigueur dans le pays. Et de marteler : « Cette situation ne serait rien moins qu'un abandon de l'ambition démocratique des Congolais. Voudrait-on nous ramener à la case de départ d'il y a plus d'une décennie qu'on ne s'y prendrait pas autrement ? ».

Quant au risque d'inconstitutionnalité brandi par l'ICG au cas où les délais prévus par la Constitution n'étaient pas respectés, l'orateur du jour le trouve simplement absurde. La Constitution du 18 février 2006 qui régit les institutions congolaises a exclu de manière formelle toute possibilité de vide juridique à la tête du pays en maintenant en fonction toutes les institutions issues des élections, a-t-il expliqué en se référant aux articles 70, 103 et 105 de la Constitution. L'article 73, par exemple, qui astreint l'autorité électorale à respecter le délai de 90 jours avant l'expiration du mandat du président en exercice pour convoquer le corps électoral a été, selon son point de vue, strictement respecté. Sur la même lancée, le ministre Lambert Mende a levé l'équivoque à la base d'une interprétation erronée de la disposition constitutionnelle susdite. Il n'y a pas, d'après lui, de confusion à faire entre le délai de convocation du corps électoral respecté par le calendrier de la Céni et la date de l'organisation matérielle du scrutin non fixée par la Constitution, mais relevant de la seule compétence de l'administration électorale.

Alain Diasso


Photo : Lambert Mende Omalanga

Avec Zaïko : artistes et hommes de Dieu ont rendu un vibrant hommage à Bimi

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Créé le 13 -05-2011 à 11h00 | AFRIQUE REDACTION | REDACTEUR EN CHEF : ROGER BONGOS | SITE PANAFRICAIN |  ACTUALITE | RDC | Mis à jour le vendredi  13- 05-2011 | 09h00 | AFRIQUE REDACTION  PAR : LES DEPECHES DE BRAZZAVILLE

 

Anciens de l'orchestre du cinquantenaire, Papa Wemba, Nyoka Longo, Bozi Boziana, Gina Efonge, Pépé Felly Manuaku et Mavuela ont animé de la plus belle manière une partie de la veillée mortuaire du 11 mai.

Les stars qui ont chacun fait leur chemin ont exprimé ensemble, une dernière fois, en musique, toute l'amitié et la sympathie qu'ils portaient à leur « frère ». Cette première animation de la nuit de mercredi centrée sur les vieux tubes de Zaïko a débuté avec Liwa ya somo. Le lendemain, le groupe est revenu sur le podium à la suite de la louange de l'orchestre chrétien Vie Nouvelle de Paul Balenza, un autre ami d'enfance du disparu. Pendant près d'une heure, l'équipe rajeunie de l'actuel Zaïko Langa Langa a proposé un tout autre répertoire composé de titres tout aussi vieux que ceux de la veille. Les morceaux Nalali Pongi, Femme ne pleure pas, Kolumpe, et, plus particulièrement, les deux compositions du défunt, Lisapo et Elima Ngando ont replongé l'assistance dans les heureux moments de l'orchestre.

Une importante concentration de gens a été enregistrée à Matonge les deux jours qu'ont duré les obsèques de Bimi. Les alentours de ce quartier de la commune de Kalamu étaient, du reste, bordés de diverses banderoles en sa mémoire. Plusieurs artistes, toutes générations et tendances confondues, étaient présents à ses funérailles. Le complexe INSS transformé en cadre funéraire a aussi vu défiler d'importantes personnalités, parmi lesquelles le gouverneur de la ville, André Kimbuta, plusieurs députés et des pasteurs des églises de réveil dont le docteur Ngalasi et l'évêque général Albert Kankienza. Plus grande encore était l'affluence des mélomanes de la génération Zaïko et même des fanatiques tout autant de l'orchestre que du défunt.

 


La prédication du docteur Ngalasi intervenue après le dépôt des gerbes de fleurs a précédé la cérémonie spéciale du retrait de la bague à la veuve Bimi, Moseka, officiée par l'évêque général. Les nombreux témoignages de la famille, des membres de Zaïko, amis du quartier ont été unanimes. Tous se sont accordés sur le fait qu'il avait aimé et vécu passionnément sa musique qu'il a exercée avec maestria. À leur tour, les membres de la communauté de prière du couple noyés dans la grande foule ont témoigné sur la vie chrétienne de celui qu'ils appelaient frère Andy Bimi. Reconnu aussi comme un artiste de talent par ses frères et sœurs en Christ, il a été encore plus présenté comme un modèle.

La brève halte sur la Place des artistes au cœur du rond-point victoire a permis aux nombreux badauds qui n'ont pu accéder au lieu funéraire situé quelques mètres plus loin d'assister aux funérailles. Après les derniers hommages rendus à Bimi à cet endroit, le long cortège funèbre s'est ébranlé vers le cimetière Benseke nouvelle cité où reposera pour l'éternité André Bimi Ombale mwana Wabi.

Nioni Masela


Photo 1 : Zaïko sur scène à quelques heures de l'inhumation de Bimi Ombale.
Photo 2 : Jossart Nioka Longo, patron de Zaïko, l'air consterné lors de la prédication.

Après des incidents de Kisangani le 2 mai dernier : Daring gagne le match par forfait au détriment de Ts Malekesa

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Créé le 13 -05-2011 à 11h00 | AFRIQUE REDACTION | REDACTEUR EN CHEF : ROGER BONGOS | SITE PANAFRICAIN |  ACTUALITE | RDC | Mis à jour le vendredi  13- 05-2011 | 09h00 | AFRIQUE REDACTION  PAR : L'AVENIR

 

* Saleh, président du Comité des supporters de V.Club interdit d’accès au stade pendant 12 mois
* Plusieurs autres sanctions ont été prises

Les instances de la Ligue Nationale de Football se sont réunies en séances extraordinaire le vendredi 6 mai 2011.

S’agissant des incidents qui se sont produits à Kisangani durant le match Malekesa-Daring, les Immaculés ont gagné le match par forfait au détriment de Malekesa et celui-ci doit payer une amende de 450 dollars américains.

Voici la lettre n° 80 adressée à tous les présidents des équipes participantes à la phase finale du 16è championnat national 2010-2011. Elle comprend trois parties :

1) De l’homologation des résultats des matches ;

2) De la réclamation ;

3) des sanctions

Aveu d'échec du Gouv Katumbi, 10% des réalisations en quatre ans

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Créé le 14 -05-2011 à 00h00 | AFRIQUE REDACTION | REDACTEUR EN CHEF : ROGER BONGOS | SITE PANAFRICAIN |  ACTUALITE | RDC | Mis à jour le samedi  14- 05-2011 |  00h30 | AFRIQUE REDACTION  PAR : CONGONEWS

 

Il ne souhaite nullement briguer un second mandat de gouverneur du Katanga. A l'Université, Moïse Katumbi serait tout simplement recalé, refusé. De son propre aveu, le Gouv du Katanga, confie de n'avoir réalisé que 10 % de ses objectifs en 4 ans de gestion de la province cuprifère. Mais M.Katumbi plaide non coupable. L'enfer pour le Katanga, c'est Kinshasa.

En fait, le gouvernement central.

Au lieu de la rétention de 40% des revenus de la province à la source préconisée par la constitution, le gouvernement a imposé une rétrocession qu'il verse d'ailleurs à compte-goutte, a fait comprendre le Gouv du Katanga. Toutefois, Katumbi dit comprendre les difficultés qu'a le gouvernement central pour honorer ses engagements financiers vis-à-vis de sa province. La guerre dans l'Est r-dcongolais, le retard en matière de développement socio-économique ont notamment contraint le gouvernement central à y consacrer le gros de ses moyens financiers. Pour autant, Katumbi ne compte pas revenir sur sa décision.

Lors d'une précédente interview sur une radio étrangère, il confiait déjà être dégoûté de la politique, que c'est stressant, qu'il en était déçu, qu'il envisageait ferme de ne se consacrer qu'au football …et naturellement, à ses affaires. La fortune du Gouv reposerait essentiellement sur le secteur minier, dit-on. Moïse est propriétaire sinon actionnaire dans moult minings. Un phénomène qui reprend de plus belle. Le Katanga devrait en tirer de gros bénéfices. Mais Katumbi ne s'en fait pas trop d'illusions.

Les redevances minières relevant de sa province sont plutôt perçues par des structures étatiques. Pourtant, le ministre katangais des Finances, Christian Mwando, est récemment rentré de la capitale plutôt rassuré. Le ministre katangais des Finances a, en effet, obtenu du gouvernement central l'augmentation des revenus de la rétrocession en faveur de la province du Katanga suite à l'embellie des cours des matières premières. Notamment le cuivre dont la tonne métrique titille les 9.000 dollars. Le Katanga exige également des redevances supplémentaires aux sociétés minières.

Ç'a bien l'air d'un pays de cocagne, la province du Katanga. A l'image de son Gouv, Moïse Katumbi à qui, il arrive bien souvent d'étaler sur la place publique sa fortune, en distribuant des billets verts à des indigents et autres marginaux. Mais qui n'a jamais entraîné dans son ascension le gros de la population du Katanga. Qui vit en dessous du seuil de la pauvreté, moins de 1 dollar le jour. Quiconque parcourrait les artères qui mènent vers les grandes entreprises minières de la province, sur la route de Sakania par exemple, sera éberlué par la vie plutôt la survie des populations bordières des minings.

On vit de la cueillette.

De la vente des goyaves. A la misère, s'ajoute une sauvage pollution de la nature.

A Lubumbashi même l'air n'est plus respirable. « L'on ne se rend compte qu'on a inhalé la poussière quand elle vous passe dans la bouche », confie ce Libanais de retour de la capitale du cuivre.

De part les causes, l'on est bien loin de la tragédie de Tchérnobyl ou encore de Fukushima mais ça l'y ressemble au regard des effets. Quand le ras-le-bol vient d'un député PPRD, fils de terroir, cela démontre combien la situation échappe, au jour le jour, à tout contrôle.

«En pleine ville de Lubumbashi, il y a une entreprise, CHEMAF, qui déverse tout ce qu'il a comme déchets dans la ville », se révolte l'honorable Nkulu Mwenze. Conséquence : dans la commune de Kapemba, au camp SNCC de Tshiamilemba, la vie n'a plus droit de cité. « Même les plantes ne poussent plus », révèle Nkulu Mwenze. Il n'est pas que la végétation qui souffre des activités des minings. Voilà près de 10ans qu'une forte polémique a fait jour au sujet de la pollution des sources de captage de Kimilolo I et II du fait des activités minières. Ces stations alimentent environ 80% de la population de la ville de Lubumbashi. Après analyses et contre-analyses toujours contestées, le COPIREP avait lancé, en 2009, une mission de monitoring environnemental à Kimilolo qui aurait dû rendre son rapport en avril 2010. Une année plus tard, plus personne ne parle de Kimilolo. (…)Quand le droit de l'homme d'affaires prime les droits de l'homme. Au Katanga, particulièrement à Lubumbashi, les maladies hydriques, le choléra sont devenues pandémiques. Cependant, de l'avis des analystes, 2012 pourrait offrir de nouvelles perspectives à la province grâce aux recettes minières…pour vu qu'elles soient affectées aux besoins réels des populations.

La firme TFM, TENKE FUNGURUME MINING annonce pouvoir dépasser une production de plus de 100.000 tonnes de cuivre l'an. Et honorer ses obligations fiscales et parafiscales de dizaines des millions de dollars. Le Katanga irait-il mieux sans Katumbi ?

                              PKM


Chebeya : les avocats des parties civiles quittent le procès

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Créé le 14 -05-2011 à 00h00 | AFRIQUE REDACTION | REDACTEUR EN CHEF : ROGER BONGOS | SITE PANAFRICAIN |  ACTUALITE | RDC | Mis à jour le samedi  14- 05-2011 |  00h30 | AFRIQUE REDACTION  PAR : AFRICANEWS

 

Fâchés contre une proposition de la Cour militaire de requalifier le chef d'assassinat pesant sur les suspects au procès Chebeya en homicide involontaire, les avocats des parties civiles ont quitté les audiences jeudi 12 mai 2011. C'est un véritable coup de théâtre au procès Floribert Chebeya, le défenseur des droits de l'homme retrouvé mort le 2 juin 2010, les mains liées dans le dos dans sa voiture, en banlieue de Kinshasa. Les avocats des parties civiles ont quitté le tribunal pour dénoncer la proposition de la Cour de requalifier le chef d'inculpation, pesant sur les huit policiers suspects, d'assassinat en homicide involontaire.

 

 

Coordonnateur du collectif de la trentaine d'avocats représentants les veuves, les enfants et les parents de Chebeya et son chauffeur Fidèle Bazana ainsi que l'ONNG la Voix des sans- voix -VSV-, Me Mukendi wa Mulumba, a expliqué les raisons de ce retrait: «Nous avons pris la décision de nous retirer pour ne pas cautionner une décision défavorable d'avance à nos clients». Concrètement, le premier président de la Cour venait de demander aux avocats des parties civiles et des prévenus ainsi qu'au ministère public, d'intégrer dans leurs interventions des observations sur la requalification d'assassinat de Chebeya en homicide involontaire et celui de Bazana en meurtre.

 

 

L'objectif de la manoeuvre est clair. Le 14 avril 2011, le ministère public avait requis la peine de mort -qui n'est plus appliquée en RD-Congo et commuée en prison à vie- contre cinq prévenus: le colonel Daniel Mukalay, chef adjoint des services spéciaux, le lieutenant Michel Mwila, les lieutenants-colonels Christian Ngoy, Paul Milambwe et l'adjudant Jacques Mugabo -les trois derniers sont en fuite. En requalifiant l'assassinat de Chebeya en homicide involontaire et celui de Bazana en meurtre, les suspects n'encourent plus que 20 ans de prison, selon Me Bokata Ikundaka, l'avocat du colonel Daniel Mukalay. Chebeya, 47 ans, avait été retrouvé mort, torturé, au lendemain d'un rendez-vous -qui n'a pas eu lieu- avec le chef de la police le général John Numbi, suspendu depuis de ses fonctions. Cité à comparaître comme renseignant, le galonné avait été auditionné par les enquêteurs mais n'avait pas été inquiété. Ce qui avait amené l'ONG Avocats sans frontières/France, début février, à redouter que le procès ne se transforme en une parodie de justice.

                                                                                              Jemima DIZA

                                                                                              Bibiche LUKOGHO

INFO IFNO INFO A LA DIASPORA Beiza arrêté par Kampala pour être livré à Kinshasa

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Bien chers compatriotes,
Hier soir (22h30 de ce vendredi 13/05/2011) que le colonel Beiza est en train d’être tiré de son refuge par les forces de sécurité ougandaises afin qu’elles le livrent à Kinshasa. Elles sont en train de le dépouiller de tout ce qu’il a sur lui.

Essayons de toquer à toutes les portes possibles et imaginables pour que ce compatriote ne soit pas assassiné comme ceux qui l’ont déjà précédé. S’il mérite d’être jugé, qu’il bénéficie d’un jugement équitable.

Le courant électrique à partir du gaz méthane du Lac Kivu sera produit en 2013

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Créé le 14 -05-2011 à 00h00 | AFRIQUE REDACTION | REDACTEUR EN CHEF : ROGER BONGOS | SITE PANAFRICAIN |  ACTUALITE | RDC | Mis à jour le samedi  14- 05-2011 |  19h30 | AFRIQUE REDACTION  PAR : (Xinhua)

La production du premier mégawatt à partir du méthane se fera avant la fin du premier semestre de l'année 2013.

Le courant électrique à partir du gaz méthane du Lac Kivu sera produit en 2013

 

La production du tout premier mégawatt de courant électrique à partir du gaz méthane dans les eaux territoriales congolaises du lac Kivu, dans l'est de la RDC, se fera avant la fin du premier semestre de l'année 2013, a annoncé mardi le directeur technique du projet, le Docteur John Herselman

Près de 150 millions de dollars sont disponibles pour le démarrage de la première phase d'extraction de 25 mégawatts de courant électrique, a affirmé le Dr John Herselman, qui conduisait une délégation de la firme Kivu Lake Energy Corporation (KLEC), chargée d'exécuter ce projet, pour une séance de travail avec le vice gouverneur de la province du Nord-Kivu, Feller Lutaichirwa Mulwahale.

Pour le Dr Herselman, on est dans la phase de prospection au Nord-Kivu dans les perspectives de sélectionner les sites où seront installées les usines d'extraction du gaz sur le lac de même que l'usine de production du courant électrique on shore sur le sol ferme.

"La production du tout premier mégawatt est annoncée avant fin du premier semestre de l'année 2013", a encore souligné M. Heselman avant de signifier qu'en plus des impacts environnementaux que va engendrer l'extraction du gaz méthane dans le lac Kivu, l'entreprise KLEC prévoit de contribuer au développement socio-économique de la partie Est de la RDC.

Selon M. Herselman, les 25 mégawatts de courant électrique à produire durant la première phase seront majorés progressivement au prorata des besoins exprimés par les consommateurs de Goma et ses environs.

Révision du fichier électoral Ceni : des risques de tricherie dans le chef des futurs députés !

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Créé le 14 -05-2011 à 00h00 | AFRIQUE REDACTION | REDACTEUR EN CHEF : ROGER BONGOS | SITE PANAFRICAIN |  ACTUALITE | RDC | Mis à jour le samedi  14- 05-2011 |  19h30 | AFRIQUE REDACTION  PAR : LE PALMARES

Le bureau de la Ceni se penche en ce moment sur une série de cas de tricherie qui risquent de compromettre la suite du processus électoral. Des futurs candidats aux législatives, surtout nationales, ont entrepris de manipuler les effectifs de leurs circonscriptions électorales respectives. On les soupçonne de déplacer des populations entières par camion et autres moyens de locomotion vers des centres d'enrôlement d'où ces populations ne sont pas originaires.

Grâce à cette manoeuvre, les manipulateurs comptent gonfler leur base électorale et en même temps leurs scores aux législatives. Faute de statistiques démographiques fiables et d'une base de données crédibles, la Ceni ne saurait attester, lors de l'enrôlement des électeurs, de la véracité des données fournies par les déplacés.

Les informations livrées au bureau de la Ceni en rapport avec ces vastes opérations de fraude, ont poussé celui-ci à diligenter une enquête à travers les circonscriptions suspectes. En effet, s'il s'avérait que ces opérations ont réellement lieu, c'est tout le processus électoral qui se verra menacé. La prochaine législative alignera des députés fictifs, fabriqués par la magie de la fraude à vaste échelle.

Le principe présidant à l'enrôlement des électeurs favorise pour beaucoup ce genre de pratiques malsaines. Le principe selon lequel on peut se faire enrôler sur la base de cinq témoignages d'anciens enrôlés, n'offre aucune garantie. Avec un budget assez conséquent, quelqu'un peut facilement soudoyer “les gens en vue de produire de faux témoignages. Sans compter qu'une carte de service ou une carte d'élève, que peut acheter ou se faire fabriquer le premier venu, sert de document autorisant l'accès à l'enrôlement.

Le bureau de la Ceni a gagé un pari très difficile que celui consistant à démanteler le réseau des tricheurs. Ce type d'exercice exige de moyens humains et financiers supplémentaires et adaptés â la situation. Ce n'est pas la Ceni, dans sa configuration actuelle, essentiellement structurée autour de l'organisation et de la supervision des élections, qui peut gérer ce nouveau front avec succès. Déjà que les moyens disponibles ne couvrent pas de manière satisfaisante ses prévisions, d'où proviendraient les ressources supplémentaires pour faire la chasse aux fraudeurs ? 

Pari impossible

Que ferait par exemple la Ceni, si la bande de tricheurs décidait de transporter leurs électeurs durant la nuit profonde, à la faveur de l'obscurité totale ? Et puis, il convient de signaler que la fraude stigmatisée ne concerne pas un seul territoire ou une seule circonscription électorale. Elle a été signalée à travers plusieurs circonscriptions à la fois urbaine que rurale.

Il apparaît tout de suite que le bureau de la Ceni joue au perdant. La menace d'annuler le processus de révision du fichier électoral partout où la fraude sera constatée, n'est qu'une précaire dissuasion. Cette menace risque au contraire d'entraîner la Ceni dans une spirale de contestations qu'il sera difficile de gérer. A moins que le bureau de la Ceni décide de quitter le terrain électoral pour jouer au super détective. Ce qui serait une flagrante  démission de la Commission électorale.

L'enjeu des futures législatives qui se révèlent plus contraignantes que les précédentes, pousse tous les esprits retors à recourir sans gêne à des voies détournées. Dans tous les états-majors politiques, obligation a été faite aux cadres et aux membres désireux de participer à la gestion du pouvoir en cas de victoire, de prendre son ticket aux législatives. En 2006, on pouvait se retrouver au gouvernement ou au sein du portefeuille public sans avoir produit ses preuves aux législatives. Il n'en sera plus question cette fois. Vives alors les pratiques de l'ombre.

                                                                                                                                     LP 

Nouvelles de la CPI Bemba : sa défense a achevé de contre-interroger les témoins 19 et 20 quand l'affaire Katanga - Ngudjolo s'est poursuivi avec l'audition du témoin 8

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Créé le 14 -05-2011 à 00h00 | AFRIQUE REDACTION | REDACTEUR EN CHEF : ROGER BONGOS | SITE PANAFRICAIN |  ACTUALITE | RDC | Mis à jour le samedi  14- 05-2011 |  19h30 | AFRIQUE REDACTION  PAR : AFRICANEWS

 

La défense de Jean-Pierre Bemba a achevé son contre- interrogatoire jeudi 11 mai 2011 devant la chambre de première instance III de la CPI, des témoins n°19 et 20. La chambre I de la même instance judiciaire informe les parties et participants dans l'affaire Lubanga que le calendrier prévu le 25 et 26 concernant la présentation des conclusions reste inchangé. D'autre part, ainsi que Paul Madidi, chargé de la communication et de la sensibilisation de la CPI à Kinshasa l'a expliqué jeudi 11 mai 2011, au cours d'un point de presse, le procès dans l'affaire le procureur contre Germain Katanga et Mathieu Ngudjolo s'est poursuivi avec le 8e témoin cité par la défense de Katanga. 

L'audience de mercredi Il mai 2011 dans le procès le procureur contre Jean-Pierre Gombo devant la chambre de première instance III de la CPI a été marquée par la fin de la déposition du témoin n°9, Pamphile Oradimo et le début de l'audition du témoin n°63, qui ne sont autres que les 19e et 20e témoins cités par le procureur Luis Moreno dans le cadre de la présentation de ses éléments de preuve. Dans une déposition déposée le 3 mai 201.1, Pamphile Oradimo dit avoir été saisi d'une plainte déposée, par le ministère de la Justice, visant un certain nombre de personnes, dont Jean-Pierre Bemba, pour des charges telles que «viols, meurtres et pillages». L'équipe de défense de Jean-Pierre Bemba a contre-interrogé bien sûr ce témoin depuis le 4 mai jusque mercredi 11 mai 2011. Maître Kilolo, un des avocats de Bemba qui a demandé au témoin de revenir sur une ordonnance de non-lieu rendue à l'issue des enquêtes menées sur la responsabilité de son client; s'est également référé à de nombreux passages de procès-verbaux d'auditions conduites par Oradimo à l'époque des faits, ainsi que des entretiens avec les enquêteurs du bureau du procureur avant l'ouverture du procès. Mercredi également, la chambre de première instance I de la CPI siégeait dans le cadre de l'affaire le procureur contre Thomas Lubanga Dyilo.

Elle a informé les parties et participants que le calendrier prévu les 25 et 26 août 2011 concernant la présentation des conclusions, demeure inchangé. C'est-à-dire, a expliqué Paul Madidi, que les parties et participants sont invités à présenter leurs déclarations orales de clôture au cours d'audiences publiques programmées les 25 et 26 août 2011. L'accusation et la représentation légale des victimes auront à communiquer leurs déclarations écrites de clôture au plus tard le 1er juin 2011, la défense pourra y répondre au plus tard le 15juillet2011. Par la suite,' l'accusation pourra répliquer à la défense avant le 1er août 2011 et la défense aura jusqu'au 15 août 2011 pour soumettre sa dernière réponse. Ces communications finales devront traiter de toutes les questions de fait et de droit soulevées dans cette affaire. Cependant, le dernier témoin désigné par le pseudonyme 05 sera auditionné, mais cette fois en tant que témoin de la chambre et non comme témoin de l'accusation.

Parallèlement, dans l'affaire Germain Katanga et Math jeu Ngudjolo, le procès se déroule normalement et est à la phase des décharges des déclarations. Un témoin essaye de balayer les accusations faites contre

Katanga et Ngudjolo en certifiant qu'il n'a jamais vu d'enfants soldats portant des armes et tenues militaire à Aveba. Il a affirmé que plusieurs enfants se seraient présentés aux centres de démobilisation à Bunia, comme étant des enfants soldats sans avoir joint la malice, suite à la pauvreté après le conflit en Ituri. Pour ce qui est de la Lybie, depuis le 4 mai, le procureur de la Cour pénale internationale -CPI-, Luis Moreno Ocampo, a informé le Conseil de 'sécurité des Nations unies qu'il demandera dans les prochaines semaines aux juges de la CPI de délivrer des mandats d'arrêts à l'encontre dé trois personnes suspectées d'avoir commis des crimes contre l'humanité en Libye le 15 février 2011. Sur base d'éléments de preuves déjà recueillis, les intéressés portent la plus grande part de responsabilité pour 'ces crimes. Dans la résolution 1970 qu'il a adoptée le 26 février 2011, le Conseil de sécurité a, à l'unanimité, déféré la situation en Libye au procureur de la CPI sur base d'éléments de preuves qu'il a rassemblés jusqu'à présent. Et le procureur a déclaré que: «des crimes contre l'humanité ont été et continuent, d'être commis en Libye, notamment des meurtres et des actes de persécution, dans de nombreuses villes sur l'ensemble du territoire libyen».

                       Delphine MWANZA

Partage des ressources transfrontalières:la RDC le grand perdant

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Créé le 14 -05-2011 à 00h00 | AFRIQUE REDACTION | REDACTEUR EN CHEF : ROGER BONGOS | SITE PANAFRICAIN |  ACTUALITE | RDC | Mis à jour le samedi  14- 05-2011 |  19h30 | AFRIQUE REDACTION  PAR : LE POTENTIEL

 

Le projet d’une gestion partagée des ressources naturelles de la RDC a fait du chemin. L’idée a tellement germé qu’elle vient d’être au centre d’un forum, organisé du 10 au 12 mai 2011 à Brazzaville, à l’initiative de la Fondation allemande Friedrich Ebert Stiftung. Contrairement aux Etats-Unis, l’Union européenne est convaincue que la paix durable à l’Est passe par une gestion coopérative des ressources transfrontalières. Un point de vue qui est, malheureusement, en défaveur de la RDC, seul pays de la sous-région mieux loti en ressources naturelles.

Brazzaville, capitale de la République du Congo, vient d’abriter un colloque dont le thème doit intéresser au plus haut niveau les Congolais de la République démocratique du Congo.

C’est à l’initiative de la section camerounaise de la Friedrich Ebert Stiftung (FES) que ce colloque a été organisé du 10 au 12 mai 2011 à Brazzaville. Thème choisi : « Gestion coopérative des ressources transfrontalières en Afrique centrale : quelles leçons pour l’intégration régionale ».

Tous les courants de pensée de la sous-région ont donc été invités à ce forum pour voir dans quelle mesure mettre en place un mécanisme de gestion consensuel des ressources transfrontalières.

Initialement, le colloque devait se tenir à Kinshasa. Mais, c’est presqu’en dernière minute qu’il a été finalement délocalisé pour Brazzaville. Qu’importe !

Ce que les Congolais de Kinshasa doivent savoir est qu’il s’est tenu de l’autre côté du fleuve Congo un forum qui devait les préoccuper au plus haut point. Or, depuis les années 1990, l’Est de la RDC est en ébullition. A la base, la présence remarquable des ressources naturelles dont, malheureusement, ses voisins ne disposent pas sur leur territoire tel que tracé à la conférence de Berlin en 1885.

BIS REPETITA

Comme avec le chancelier Bismarck en 1885, c’est encore de l’Allemagne qu’est sortie l’idée d’organiser dans un pays ciblé de la sous-région un colloque pour parler, entre intellectuels, de la gestion concertée des ressources, dites transfrontalières. Le choix n’est pas gratuit. Loin de là. Il y a certainement un agenda caché derrière cette initiative.

L’on doit se rappeler qu’il y a quelques mois, le président Nicolas Sarkozy avait évoqué l’idée d’une gestion partagée des ressources naturelles de la sous-région. Selon le chef de l’Etat français, c’était la solution idéale à mettre en œuvre pour une solution durable aux problèmes récurrents de la partie Est de la RDC.

Ses idées ont, par ailleurs, été relayées par l’ex-haut représentant de l’Union européenne dans les Grands Lacs, Aldo Ajello.

C’est dire que l’initiative menée par la FES s’inscrit dans un schéma. Dans tous les cas, il s’agit d’un test pour recueillir plus d’avis à plus d’intellectuels de la sous-région, avant de discuter le projet dans des cercles politiques.

Mais, pourquoi l’Allemagne et non la France ? Il n’y a aucun mystère dans l’initiative menée par la fondation allemande. Pour trouver la réponse à cette question, il faut savoir lire les signes de temps.

Car, depuis un temps et comme tous les pays industrialisés, l’Allemagne manifeste de plus en plus le souci de protéger ses sources d’approvisionnements en matières premières. Un think tank a été créé en 2010 pour mûrir le projet.

L’initiative, qui mobilisera l’aide à la coopération allemande (GTZ, Afrika-Verein …), est appuyée, rapportaient des sources spécialisées, par le German Institute for International and Security Affairs. Elle est surtout relayée par la BDI, la Fédération de l’industrie germanique.

L’Allemagne n’a pas lésiné sur les moyens. Un dispositif est en train de se mettre en place pour gagner la bataille. Le 26 octobre 2010, la Fédération de l’industrie germanique qui pilote le projet, a tenu son troisième congrès sur les ressources minières (Rohstoffkongress) et présenté à cette occasion la toute nouvelle Deutsche Rohstoffagentur, l’agence des ressources.

Comme tous les autres qui l’ont précédée sur ce sentier, l’Allemagne vient de se ressaisir. Mais, avant que la question ne soit abordée dans la sphère, sa Société civile a fait le premier pas. Ce qui explique le colloque de Brazzaville.

Cependant, la RDC doit demeurer sur ses gardes. Car, les conclusions de ce colloque peuvent jouer en sa défaveur – elle qui dispose d’un avantage comparatif évident en termes de dotations des ressources naturelles par rapport aux autres pays de la sous-région.

Le décor d’une conférence de Berlin bis est en train d’être planté. La prudence devra donc être de rigueur à Kinshasa.

48 femmes violées par heure en RDC

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Créé le 14 -05-2011 à 00h00 | AFRIQUE REDACTION | REDACTEUR EN CHEF : ROGER BONGOS | SITE PANAFRICAIN |  ACTUALITE | RDC | Mis à jour le samedi  14- 05-2011 |  19h30 | AFRIQUE REDACTION  PAR : 20 MINUTES ONLINE

48 femmes violées par heure en RDC

Les femmes font les frais de violences sexuelles, en République démocratique du Congo.

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Les femmes sont les cibles de viols massifs. (photo: Keystone)


Une étude publiée mercredi par la revue «The American Journal of Public Health» révèle une forte augmentation des viols en République démocratique du Congo (RDC), au rythme actuel de 1152 femmes par jour, soit 48 femmes par heure en moyenne. C'est 26 fois plus que ne l'estiment les Nations unies, qui font état d'environ 16'000 femmes violées par an.

Les précédentes études étaient fondées sur les rapports de police ou ceux des hôpitaux et ne portaient que sur une fraction du pays, alors que ces nouveaux résultats ont été établis en collectant des recensements médicaux de tout le pays.

La RDC (Congo-Kinshasa), qui compte environ 70 millions d'habitants, est en proie à la guerre sur tout ou partie de son territoire depuis plusieurs dizaines d'années.

(ap)


RDC : A quand des vraies pièces d'identité ?

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Créé le 14 -05-2011 à 00h00 | AFRIQUE REDACTION | REDACTEUR EN CHEF : ROGER BONGOS | SITE PANAFRICAIN |  ACTUALITE | RDC | Mis à jour le samedi  14- 05-2011 |  19h30 | AFRIQUE REDACTION  PAR :

Jean-Claude Ntuala

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carte - pièce d'identité

 

 

 

 

 

Pour la deuxième fois en deux ans, presque jour pour jour, les kinois sont appelés à reprendre le chemin des différents bureaux d'enrôlement éparpillés à travers la ville. L'opération de renouvellement du fichier électoral est partie pour deux mois. Et pendant soixante jours, les pauvres kinois devront s'aligner, attendant de longues heures, s'exposant ainsi à l'impitoyable chaleur de ces derniers temps (heureusement que la saison fraîche pointe déjà à l'horizon), que leur tour arrive. Les plus malchanceux seront, comme les deux premières fois, contraints de revenir le lendemain.


Quelques semaines seulement après la fin de la dernière opération, la défunte CEI, par la voix de son imperturbable président, annonçait le recommencement de cette manœuvre. Nous nous étions interrogé, à l'époque, sur les raisons ayant motivé cette décision tout en nous posant des questions sur les conséquences qui, dans un pays normal, devaient en découler. La raison évoquée, celle d'uniformisation de ces cartes, avait fait sourire plus d'un à l'époque.


L'abbé-président n'avait en effet aucune excuse étant donné la solide expérience et la maîtrise qu'il était censé avoir acquis cinq ans plus tôt. Mais nous sommes en RDC. Aucune sanction n'était tombée sur la tête du prêtre qui, au contraire, a continué à narguer la population. Comment a-t-il justifié ces millions de dollars ainsi bêtement gaspillés ?


Comme il y a deux ans, le clou de l'opération pour chaque kinois, après ceux des provinces, sera l'obtention d'une nouvelle carte d'électeur. Mais là où l'on ne peut pas, honnêtement, ne pas se poser des questions, c'est que, comme les deux précédentes fois, cette carte servira également de pièce d'identité provisoire. En clair, les Rd congolais n'ont pas d'immatriculation normale depuis plus de dix ans. En plein 21ème siècle, cela ressemble à un roman de science-fiction. Combien sommes-nous? Et pourquoi, justement, ne veut-on pas savoir combien nous sommes ? Pourquoi ne le sait-on pas ? Par pure incompétence, ou est-ce que cela obéit-il -comme toujours- à des agendas cachés ?


Il est notoirement connu qu'à quelques rares exceptions près, toutes les élections présidentielles en Afrique sont suivies des violences générées par les contestations des résultats. Le principal argument des candidats malheureux, contestataires, reste la fraude. Et l'un des éléments constitutifs de la fraude est le nombre des votants. On a souvent entendu, en effet, que des gens non-qualifiés avaient pris part au vote. Il s'agissait soit des mineurs, soit des étrangers qu'une structure politique, généralement celle au pouvoir, aura sciemment aidés à s'enrôler. N'est-ce pas que ce genre d'argument serait résorbé si la population du pays était connue ?


A quelque chose malheur étant bon, cependant, nous profitons de cette occasion pour rappeler la CENI qu'elle doit redoubler de vigilance afin que seuls les Congolais remplissant les critères exigés puissent s'enrôler. Car on le sait, certains candidats, tous échelons confondus, sont toujours tentés de faire enrôler des gamins qui n'auront pas 18 ans cette année ou en 2012. Voilà pourquoi l'opération de recensement de la population ne peut pas être en reste. Il est quand même scandaleux qu'aucun, mais vraiment aucun congolais ne connaisse la population de son pays. Tout le monde verse dans les estimations. Et ces estimations facilitent la fraude électorale.


Enfin, il est grand temps que la RDC montre des signes d'un Etat assez sérieux en faisant une nette distinction entre une carte d'électeur et celle d'identité. On se bat avec acharnement pour changer à l'emporte-pièce des plaques d'immatriculation des véhicules. Les plaques minéralogiques ont été changées au moins trois fois, et Dieu seul sait si la machine s'est arrêtée. Mais personne ne veut parler de recensement, de véritables pièces d'identité. Les hommes ont également besoin d'être identifiés, et pas seulement comme électeurs.

Jean-Claude Ntuala

Le patron du FMI, Strauss-Kahn inculpé d'agression sexuelle à New York

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Créé le 15 -05-2011 à 00h00 | AFRIQUE REDACTION | REDACTEUR EN CHEF : ROGER BONGOS | SITE PANAFRICAIN |  ACTUALITE | RDC | Mis à jour le dimanche 15- 05-2011 10h30 | AFRIQUE REDACTION  PAR : AFP

 

 

  dsk-2.jpgDominique Strauss-Kahn le 15 avril 2011 à Washington
© AFP/Archives Nicholas Kamm

 

NEW YORK (AFP) - Le directeur général du Fonds monétaire international (FMI), Dominique Strauss-Kahn, a été inculpé dimanche d'agression sexuelle et de tentative de viol, quelques heures après son arrestation à l'aéroport JFK de New York. 

M. Strauss-Kahn "a été inculpé d'agression sexuelle, de séquestration de personne et de tentative de viol, sur la personne d'une jeune femme de 32 ans dans une chambre d'hôtel à New York", a précisé aux journalistes Ryan Sesa, porte-parole de la police à Harlem (nord de Manhattan).

Surnommé "DSK", le candidat socialiste préféré par les sondages pour la présidentielle française de 2012, âgé de 62 ans, est détenu depuis samedi après-midi après avoir été débarqué d'un vol Air France à destination de Paris quelques minutes avant son décollage.  Le responsable français se trouvait toujours dans la nuit de samedi à dimanche dans le commissariat de Harlem, et devait être déféré au parquet dans la journée de dimanche.

  chef-de-la-pol-dsk.jpgLe porte-parole de la police Ryan Sessa face à la presse le 14 mai 2011 au commissariat de Harlem à New York
© AFP Emmanuel Dunand

 

"Nous l'avons placé en garde à vue et remis à la police de New York" (NYPD), a déclaré à l'AFP sous couvert d'anonymat un responsable de l'Autorité des ports de New York et du New Jersey. "Nous l'avons fait à la demande du NYPD", a ajouté cette source.

Selon des sources policières, M. Strauss-Kahn aurait quitté précipitamment l'hôtel Sofitel où il était descendu, en abandonnant son téléphone portable et ses effets personnels.  Une femme de ménage a raconté à la police avoir été agressée par le directeur du FMI alors qu'il sortait nu de la salle bain.

Plus tôt, le New York Post et le New York Times avaient annoncé l'arrestation de M. Strauss-Kahn, ancien ministre des Finances, l'une des principales personnalités politiques françaises et probable candidat à la primaire du Parti socialiste en vue de l'élection présidentielle française de 2012.

dsk.jpgLe commissariat de Harlem où Dominique Strauss-Kahn était entendu le 14 mai 2011 à New York
© AFP Emmanuel Dunand

 

Un porte-parole du FMI à Washington n'a fait aucun commentaire dans l'immédiat. Le consulat de France à New York s'est également refusé à tout commentaire.

 Contacté par l'AFP en début de soirée samedi, l'avocat de M. Strauss-Kahn à Washington, William Taylor, n'était pas au courant de l'affaire. Recontacté ultérieurement, il a indiqué qu'il n'avait jamais réussi à joindre son client.

Selon le New York Times, "il était 16h45 (18H45 GMT) quand des enquêteurs en civil de l'Autorité des ports de New York et du New Jersey ont soudainement embarqué à bord du vol Air France 23 (...) et emmené M. Strauss-Kahn en garde à vue", a déclaré John Kelly, porte-parole de l'Autorité. "Cela s'est passé 10 minutes avant le départ prévu du vol", selon le porte-parole cité par le journal.

  sofitel-dsk.jpgL'hôtel Sofitel le 15 mai 2011 à New York
© AFP Stephen Chernin

 

Les agents de l'Autorité agissaient sur la base d'une information de la police de New York qui enquêtait "sur une brutale agression d'une employée de l'hôtel Sofitel New York", situé au 45 West 44th Street, selon la même source.

 M. Strauss-Kahn avait prévu une visite dimanche à Berlin et devait être reçu par la chancelière Angela Merkel. Il devait participer lundi à une réunion des ministres des Finances de la zone euro à Bruxelles, puis prononcer un discours mercredi au 12e Forum économique de Bruxelles, un événement organisé par la Commission européenne.

M. Strauss-Kahn a été nommé en septembre 2007 à la tête du FMI pour un mandat de cinq ans pour réformer en profondeur cette institution.

En 2008, le FMI avait commandé une enquête sur son directeur à la suite d'une relation extra-conjugale entre l'ancien ministre des Finances et une ex-responsable du département Afrique, Mme Piroska Nagy. L'enquête a établi qu'elle n'avait bénéficié d'aucun traitement de faveur, et qu'"il n'y a pas eu de harcèlement, ni de favoritisme ni aucun autre abus de pouvoir." Mais le FMI lui avait alors reproché une "grave erreur de jugement", dans une affaire qui avait fait la Une de la presse mondiale.

Economiste reconnu, sa candidature à la présidentielle française en 2012 pour porter les couleurs socialistes est plébiscitée dans les sondages. Candidat à l'investiture socialiste en 2006, il fut largement devancé par Ségolène Royal, finalement battue par Nicolas Sarkozy, qui ensuite à soutenu sa candidature au FMI.

Inculpé à New York de tentative de viol, Strauss-Kahn nie les faits

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Créé le 15 -05-2011 à 00h00 | AFRIQUE REDACTION | REDACTEUR EN CHEF : ROGER BONGOS | SITE PANAFRICAIN |  ACTUALITE | RDC | Mis à jour le dimanche 15- 05-2011 |  22 h30 | AFRIQUE REDACTION  PAR : AFP

 

 

© AFP Dominique Strauss-Kahn le 15 avril 2011 à Washington
© AFP/Archives Nicholas Kamm

 

NEW YORK (AFP) - Le patron du FMI Dominique Strauss-Kahn devait comparaître dimanche devant un juge de New York après les accusations de viol portées contre lui par une employée d'hôtel, qui ont provoqué un séisme politique en France à un an de l'élection présidentielle.   

M. Strauss-Kahn, qui était toujours entendu dimanche après-midi dans un commissariat de Harlem (nord de Manhattan) après son interpellation la veille, "dément toutes les accusation" à son encontre, a assuré un de ses avocats américains après avoir rencontré son client qui compter plaider non-coupable.

L'affaire a ébranlé la classe politique française à un an de la présidentielle, où DSK faisait figure de favori. Elle a également plongé dans l'incertitude le Fonds monétaire international, au moment où cette institution doit piloter la réponse à la crise de la dette dans plusieurs pays européens.

© AFP La presse attend devant la Cour criminelle de New York, où Dominique Strauss-Kahn est entendu, le 15 mai 2011
© AFP Emmanuel Dunand

 

M. Strauss-Kahn "a été inculpé d'acte sexuel criminel, de tentative de viol et de séquestration" sur une femme de chambre de 32 ans dans un hôtel de New York, a annoncé Ryan Sesa, porte-parole de la police à Harlem, dans la nuit de samedi à dimanche.

En droit américain, le viol désigne une pénétration vaginale sans consentement et "l'acte sexuel criminel" un viol par fellation ou par pénétration anale. Ces chefs criminels, passibles des mêmes peines aux Etats-Unis, sont englobés sous l'accusation de "viol" en droit français.

Sa femme, l'ancienne journaliste Anne Sinclair, a affirmé dans un communiqué qu'elle ne croyait "pas une seule seconde aux accusations qui (étaient) portées contre (son) mari", avant d'appeler "chacun à la décence et à la retenue".

Le socialiste préféré des sondages pour la présidentielle, âgé de 62 ans, est détenu depuis samedi après-midi après avoir été débarqué d'un vol Air France à destination de Paris dix minutes avant son décollage.

Le responsable français doit être déféré dimanche devant un juge qui décidera de l'incarcérer ou de le libérer moyennant une importante caution.

© AFP Benjamin Brafam, l'un des avocats de Dominique Strauss-Kahn, répond aux journalistes devant le commissariat de Harlem, à New York où est entendu son client, le 15 mai 2011
© AFP Stephen Chernin

 

Ses avocats se sont rendus à la mi-journée au commissariat de briques rouges où est entendu M. Strauss-Kahn et devant lequel les journalistes se sont massés.

"Nous l'avons vu, il va bien, et nous serons avec lui au tribunal plus tard cet après-midi", a indiqué William Taylor, l'un de ses avocats.

Entendue par les enquêteurs, l'employée de l'hôtel a quitté le commissariat vers 16H45 (20H45 GMT) dans un van, cachée sous un drap blanc. Un policier avait auparavant demandé aux journalistes de ne pas photographier "la victime".

Les fait dont est accusé M. Strauss-Kahn se seraient produits samedi en milieu de journée à l'hôtel Sofitel situé près de Times Square.

Un porte-parole de la police de New York a précisé à l'AFP dimanche que la victime, "une femme noire de 32 ans", était entrée dans la suite 2806, croyant qu'elle était vide pendant que DSK prenait une douche.

© AFP L'hôtel Sofitel le 15 mai 2011 à New York
© AFP Stephen Chernin

 

"Il s'est approché d'elle par derrière et l'a touché de manière inconvenante. Il l'a forcée à accomplir un acte sexuel", a affirmé ce porte-parole.

La femme de ménage affirme qu'elle se serait débattue mais il l'aurait traînée dans la salle de bains et l'aurait à nouveau agressée, selon le New York Times. Il l'aurait notamment contrainte à faire une fellation, selon la chaîne de télévision MSNBC.

Le porte-parole contactée par l'AFP n'a pas confirmé ces détails. "Nous sommes en train de vérifier ce qui s'est passé exactement", a-t-elle dit.

Selon des sources policières, M. Strauss-Kahn aurait quitté précipitamment l'hôtel, abandonnant un téléphone portable et des effets personnels. Des traces d'ADN ont été retrouvées dans la chambre, a précisé un policier cité par le New York Times sous couvert d'anonymat.

  © AFP François Hollande, candidat aux primaires socialistes, le 15 mai 2011 sur le plateau de "Dimanche+" sur Canal Plus
© AFP Bertrand Langlois

 

En France, les réactions ne laissaient guère de doute quant à l'avenir politique de l'ancien ministre.

La gauche se disait sonnée même si elle insistait sur le nécessaire respect de la présomption d'innocence, tout comme le gouvernement qui a appelé à "la prudence".

C'est un "coup de tonnerre", a déclaré la dirigeante des socialistes Martine Aubry en se disant "stupéfaite".

La possibilité d'une manipulation dont M. Strauss-Kahn aurait été victime a été évoquée par un membre du gouvernement et se répandait sur internet.

"Le piège, on ne peut pas ne pas y penser", a déclaré le ministre de la Coopération, Henri de Raincourt, tout en jugeant que l'affaire n'était pas très positive "pour la réputation de la France à l'étranger" .

Mais le directeur du Sofitel New York, Jorge Tito, a tenu à préciser dans un message à l'AFP que l'employée à l'origine des accusations "donne entière satisfaction" depuis trois ans qu'elle travaille à l'hôtel.

L'affaire risque également de compromettre l'avenir de M. Strauss-Kahn à la direction du FMI, dont le conseil d'administration devait se réunir dans l'après-midi.

John Lipsky, premier directeur général adjoint, va assurer l'intérim de M. Strauss-Kahn, qui avait prévu une visite dimanche à Berlin et devait être reçu par la chancelière Angela Merkel.

Il devait participer lundi à une réunion des ministres des Finances de la zone euro à Bruxelles.

Le ministre allemand des Finances Wolfgang Schäuble a estimé que l'arrestation de M. Strauss-Kahn ne pèserait pas sur les négociations sur la dette grecque.

M. Strauss-Kahn a été nommé en septembre 2007 à la tête du FMI pour un mandat de cinq ans pour réformer en profondeur cette institution.

En 2008, le FMI avait commandé une enquête sur son directeur à la suite d'une relation extra-conjugale entre l'ancien ministre des Finances et une ex-responsable du département Afrique, Mme Piroska Nagy.

L'enquête a établi qu'elle n'avait bénéficié d'aucun traitement de faveur, et qu'il n'y a pas eu "de harcèlement, ni de favoritisme ni aucun autre abus de pouvoir". Mais le FMI lui avait alors reproché une "grave erreur de jugement", dans une affaire qui avait fait la Une de la presse mondiale.

RDC : Insécurité au Nord-Kivu, la communauté internationale interpelée

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Créé le 16 -05-2011 à 00h00 | AFRIQUE REDACTION | REDACTEUR EN CHEF : ROGER BONGOS | SITE PANAFRICAIN |  ACTUALITE | RDC | Mis à jour le lundi  16- 05-2011 |  06h30 | AFRIQUE REDACTION  PAR : SYFIAGRANDSLACS

 

image Bosco Ntaganda - Le général Bosco Ntaganda, successeur de Laurent Nkunda à la tête des rebelles congolais, le 11 janvier 2009 à Kabati

 

 

Ce qui se passe dans la province du Nord-Kivu vient balayer les déclarations faites dernièrement par les autorités compétentes, notamment le ministre de la Défense, Mwando Nsimba, relayées par la Mission des Nations unies pour la stabilisation en République démocratique du Congo (Monusco) selon lesquelles le phénomène FDLR était maîtrisé. Comme pour contredire ces déclarations triomphalistes, les rebelles des Forces démocratiques pour la libération du Rwanda (FDLR) ne cessent de se faire parler d'eux ces derniers jours. Face à la recrudescence de cette insécurité dans l'Est de la RDC, particulièrement au Nord-Kivu, la société civile de cette province estime que les différentes opérations militaires lancées contre les forces négatives, FDLR et ADF-Nalu, notamment, ont été un échec. Dans un communiqué publié lundi 9 mai à Goma, la société civile du Nord-Kivu appelle la communauté internationale à s'impliquer pour l'anéantissement de ces mouvements armés.

La société civile du Nord-Kivu estime qu'il faut repenser les stratégies d'action contre les FDLR et d'autres groupes rebelles étrangers opérant sur le territoire congolais. Ces stratégies devraient être globales et s'orienter vers le rapatriement dans leurs pays respectifs de ces rebelles et d'autres réfugiés des Etats de la région des Grands Lacs.

"Nous avons dit que la communauté internationale prenne aujourd'hui ses responsabilités, parce que, c'est cette même communauté internationale, qui, en 1994, à travers l'opération "Turquoise", avait demandé au gouvernement zaïrois de l'époque de recevoir tout un peuple avec son gouvernement et son armée", a souligné Jason Luneno, président de la société civile du Nord-Kivu.

Pas de résultats souhaités

Les opérations menées contre les FDLR n'ont pas donné les résultats souhaités, celles menées contre les ADF-Nalu, non plus. Il faut maintenant arrêter et revoir les stratégies d'action, et mettre sur pied des mécanismes susceptibles de permettre aux FDLR, aux réfugiés congolais, aux rebelles ADF-Nalu et autres réfugiés ougandais de rentrer dans leurs pays respectifs. C'est la condition pour "que nous puissions nous mettre au travail de la reconstruction de notre pays", a conclu Jason Luneno.

La déclaration de la société civile du Nord-Kivu intervient après quelques jours de l'attaque meurtrière dont le cortège du ministre Léonard Mashako Mamba de l'Enseignement supérieur et universitaire (Esu) a été victime à Katwiguru en route pour Rutshuru pour s'y faire enrôler en provenance de Goma. Si Mashako Mamba a échappé d'un cheveu à la mort, après avoir été dépouillé de tout, son chauffeur et son garde du corps, par contre, ont été tués sur le coup.

Aujourd'hui, le ministre de l'Esu, qui, avant cette attaque, était loin de réaliser la situation d'insécurité dont vivent les populations civiles de cette partie de la République, plaide pour le renforcement de la sécurité sur tout l'ensemble du territoire de la RDC.

"Le problème de la sécurité doit interpeller tout le monde, les autorités doivent se mobiliser et renforcer les efforts déjà consentis afin de mieux protéger les populations et leur garantir la sécurité dans tous les coins du pays ", a déclaré Léonard Mashako Mamba. Il a fait cette déclaration, dimanche 8 mai, devant la presse à Goma, au lendemain de l'attaque perpétrée contre son cortège par les combattants rwandais des Forces démocratiques de libération du Rwanda (FDLR). L'attaque a eu lieu le samedi à Katwiguru, à une vingtaine de kilomètres du chef-lieu du territoire de Rutshuru, au Nord de Goma.

"Ce que nous avons vécu, c'est ce que vit la population au quotidien," a déploré Mashako Mamba. En conclusion, Mashako Mamba n'a pas hésité à reconnaître qu'il y a un problème d'insécurité persistante au Nord-Kivu.

A cette occasion, le ministre Mashako est revenu sur les circonstances de cette attaque. "C'est à 16 heures que nous sommes arrivés à Katwiguru. Et c'est là où on a vu que la route était barrée, des hommes ont surgis de la brousse, ils ont commencé pratiquement à tirer sans sommation. Il y a eu deux morts, le policier et le chauffeur; 3 blessés légers, qui ont quitté l'hôpital." Les assaillants leur ont donné des instructions en swahili, a-t-il expliqué, alors qu'ils communiquaient entre eux en Kinyarwanda. "Donc, on peut sans risque de se tromper dire que c'est sont des FDLR," a-t-il conclu.

Des attaques à répétition

La situation d'insécurité persistante au Nord-Kivu est le lot quotidien de la population civile. Les attaques attribuées aux FDLR sont légion. En début de ce mois, une attaque de ces rebelles a été signalée à Kiwanja. Des hommes armés identifiés comme appartenant aux FDLR ont attaqué, mercredi 4 mai soir, la cité de Kiwanja, dans le territoire de Rusthuru, à plus de 70 kilomètres au nord de Goma, au Nord-Kivu. L'attaque a fait plusieurs blessés parmi les habitants de la cité et plusieurs maisons de commerce pillées.

Les assaillants sont venus du côté de Katemba, à l'ouest de Kiwanja, et ont pris d'assaut la cité au niveau du rond-point vers 19 heures (heure locale). Après avoir pillé, les assaillants se seraient retrouvés en face d'une équipe de patrouilleurs des FARDC. Cette rencontre inopportune a provoqué un échange des tirs entre les FARDC et les rebelles des FDLR, qui aurait duré une quarantaine de minutes, au cours desquelles un soldat de l'armée congolaise a été tué et deux civils blessés.

Pour les responsables des FARDC sur place, cette attaque n'était qu'une opération de représailles des FDLR, après la "lourde perte" qu'elles auraient subie lors d'une offensive lancée contre elles par les FARDC. Le porte-parole de l'opération Amani leo a affirmé que douze éléments des FDLR ont été tués lors d'une offensive lancée, mercredi même, dans le cadre de l'opération conjointe FARDC-Monusco, dénommée "Jua Mupia.", destinée à démanteler ces rebelles hutu rwandais à l'ouest de Kiwanja. Un des assaillants a été pris en otage.

En février, des garde parcs de l'Institut congolais pour la conservation de la nature (ICCN) avaient été attaqués par des hommes armés. Un véhicule transportant des garde parcs de l'ICCN est tombé dans une embuscade d'hommes armés non identifiés à Kitoboko, à 2 kilomètres de la cité de Kiwanja, et à 75 kilomètres au nord de Goma, en territoire de Rusthuru. L'attaque a provoqué un mort - un garde parc - et deux blessés - le chauffeur du véhicule et son convoyeur.

Le véhicule attaqué provenait de la Rwindi se rendait à Rumangabo. Il avait abord huit garde parcs de l'ICCN qui venaient d'acheminer la ration destinée à des collègues basés à la Rwindi.

Les assaillants ont ravi des téléphones, des ordinateurs portables ainsi que de l'argent appartenant aux occupants du véhicule avant de s'éclipser dans la forêt. Bien que blessé, le chauffeur est parvenu à atteindre la cité de Kiwanja, avec un véhicule dont les pneus étaient déjà endommagés par des balles.

Cette attaque est la deuxième attaque armée que subissent les garde-parcs de l'ICCN depuis le mois de janvier dernier. La première avait coûté la vie à trois d'entre eux et à cinq soldats FARDC à Mabenga, toujours dans le même territoire.

Au cours de ce même mois de février, un membre d'une délégation de Soco, la filière congolaise d'une firme pétrolière britannique, a été pris en otage par les FDLR, au cours d'une attaque survenue dans le parc national des Virunga, à la hauteur de la localité de Katwigugu, à une vingtaine de kilomètres de Rutshuru centre, au Nord-Kivu.

Le véhicule transportait les membres de la délégation, deux Sud-africains escortés par quatre éléments FARDC avant de tomber dans une embuscade tendue par des hommes armés identifiés comme des FDLR-Soki. Les militaires congolais de l'escorte et un membre de la délégation ont dû s'enfuir, laissant entre les mains des assaillants l'autre Sud-africain, Peter Kock.

Le responsable des FDLR-Soki, conditionnait la libération de Peter Kock à la libération de ses hommes, actuellement détenus dans les cachots des FARDC à Rutshuru et Goma.

La situation d'insécurité au Nord-Kivu, caractérisée particulièrement par des attaques meurtrières par des groupes armés, à l'instar des FDLR, FDLR-Soki, ADF-Nalu, est telle que les autorités sont appelées à s'investir profondément dans la recherche de la solution à ce problème qui n'a que trop duré et fait, par conséquent, trop de victimes parmi les populations civiles.

Des militaires intégrés sèment la terreur à Walikale

À Walikale, à l'est de la RD Congo, 1 500 militaires sont encore déployés dans le territoire et pris en charge par les populations qui les nourrissent. Excédés par les tracasseries et le racket dont ils sont victimes, les habitants lancent un cri d'alarme en direction des autorités.

Il est 15 h à Bulambo, une localité du territoire de Walikale, à l'est de la RD Congo. Sous un soleil de plomb, une quinzaine de soldats lourdement armés patrouillent, sous le regard inquiet de la population. ?Nous vivons avec une bombe à retardement. Ces combattants ont commis des atrocités pendant la guerre et devraient se trouver avec leurs collègues, au centre de formation du régiment. Au lieu de cela, ils patrouillent dans tous les villages et nous imposent de leur construire des maisons ou de leur servir de porteurs. La moindre rébellion est sévèrement réprimée?, s'indigne un habitant de la localité de Nyasi.

Populations rackettées

Depuis l'Accord de Goma, signé en mars 2009 entre le gouvernement congolais et les groupes armés, qui prévoyait l'intégration des anciens combattants dans les FARDC et dans la police nationale congolaise, près de 1 500 soldats sont déployés dans le territoire de Walikale et vivent sur le dos des populations. ?Depuis que nous avons accepté de quitter la brousse, en application de l'Accord de Goma, nous ne recevons pas de ration alimentaire, encore moins une solde, comme d'autres groupes armés qui ont intégré les FARDC?, explique un officier de l'unité Kifuafua, dont les troupes opèrent depuis quelques mois en parallèle avec les militaires des FARDC.

Aujourd'hui, les populations locales estiment être les principales victimes du non-respect des engagements pris par le gouvernement. Les habitants des différentes localités du territoire doivent en effet satisfaire aux besoins des soldats et sont fréquemment l'objet de racket, de brimades, de représailles et de violences physiques de la part des unités en patrouille. ?La semaine passée, il y a eu une bagarre entre des militaires et tout un village, à la suite du refus d'un jeune d'obéir à un ordre d'un soldat?, confie un habitant d'un village voisin.

Le climat de terreur est accentué par les barrières érigées par des militaires sur certaines routes reliant des localités. ?Pour chaque barrière franchie, nous devons payer entre 3 500 et 4 000 Fc. Voyez ce qu'il faut débourser pour passer sept barrières par voyage... Nous sommes fatigués par ces tracasseries?, s'exclame, très agacé, un motocycliste en provenance de Hombo Nord, une localité de Walikale.

Un bateau sans capitaine ?

Les soldats Kifuafua reconnaissent indirectement les faits, même si l'officier qui dirige l'unité se veut rassurant, affirmant que tout se passe bien, que ses hommes ne sont pas des insurgés, mais des soldats mis à la disposition du gouvernement qui doit assurer leur intégration. ?Nous ne pouvons pas le nier, il y a des dérapages de la part d'éléments incontrôlés parmi nos hommes. Nous sommes là pour protéger les populations et c'est grâce à elles que nous arrivons à survivre. Comment pourrions-nous leur faire subir des exactions ? Pour votre information, nous avons déjà pris des mesures pour lever tous les barrages, finies donc les tracasseries !?, assure l'officier.

Pour éviter les dérapages et les tensions avec les populations locales, les militaires Kifuafua voudraient que leur sort soit pris en considération et leur cause plaidée au niveau du gouvernement central. ?Difficile de trouver quelqu'un pour défendre notre cause depuis l'arrestation à Kinshasa des responsables de notre branche politique. Quelles que soient les charges retenues contre eux, ne fallait-il pas d'abord débloquer la situation des troupes en opération sur le terrain ??, s'interroge un autre officier de l'unité.

Pour l'heure, les habitants de Walikale vivent toujours dans la peur et considèrent les patrouilles Kifuafua comme un bateau sans capitaine. Ils espèrent que leurs cris de détresse trouveront enfin écho en haut lieu.

(Kléber Kungu/Observateur/Syfia Grands Lacs)

Célébrant dans la méditation le 5 ans d'incarcération de son archbishop

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Créé le 16 -05-2011 à 00h00 | AFRIQUE REDACTION | REDACTEUR EN CHEF : ROGER BONGOS | SITE PANAFRICAIN |  ACTUALITE | RDC | Mis à jour le lundi  16- 05-2011 16h30 | AFRIQUE REDACTION  PAR : OBSERVATEUR

 

L'église Armée de victoire implore la grâce présidentielle pour Kutino Fernando
Le samedi 14 mai courant, le pasteur Kutino Fernando a totalisé, jour pour, jour 5 ans d'incarcération au CPRK, ex-prison centrale de Makala, après avoir été condamné à dix ans de prison ferme, pour avoir été accusé  de tentative d'assassinat à l'endroit de son collègue pasteur Ngalasi de l'église la Louange. Voulant témoigner de son soutien à l'occasion de ce triste anniversaire, son église l'Armée de la victoire a organisé à la date ci-haut indiquée, un culte spécial sous la direction de son épouse. Cela s'est passé au centre Rehoboth, siège de cette église situé dans la commune de Ngiri-Ngiri où plusieurs centaines de fidèles sont venus soutenir leur archbishop qui endure des dures épreuves en prison, par d'intenses prières adressées à Dieu.


 


Deux temps forts ont caractérisé ce culte spécial rehaussé de la présence de deux députés nationaux, Jean Lucien Busa et Henriette Wamu, mais également d'un petit nombre de pasteurs des églises dites de réveil, notamment le célèbre pasteur Walo Mutsenga.

Il y a eu d'abord prédication par un pasteur invité pour la circonstance qui a articulé son thème autour d'une histoire de la bible où un serviteur de Dieu, à savoir Paul, a connu le sort similaire à celui du pasteur Kutino Fernando, mais qui a fini par garder sa foi en Dieu jusqu'à sa libération. Cette même foi, le prédicateur l'a recommandée aux fidèles de la communauté chrétienne Armée de la victoire, grâce à laquelle le pasteur Kutino qui, dira-t-il, n'a commis aucun mal, va bientôt recouvrer sa liberté.

 

L'intervention du couple présidentiel sollicitée

       L'autre temps fort de ce culte spécial d'action de grâce c'était le mot de circonstance lu par un des pasteurs présents. Il s'est agi surtout d'un appel à la clémence présidentielle pour la libération de Kutino Fernando. Ici, l'auteur a appelé tous les pasteurs à se liguer pour solliciter ladite clémence.         A cet effet, il a appelé directement à l'intervention du chef de l'Etat Joseph Kabila et à la première dame Olive Lembe.

       Toujours dans ce mot de circonstance, ce pasteur a par ailleurs noté avec stupéfaction l'indifférence au dossier Kutino constatée dans le chef de beaucoup de ses collègues pasteurs qui, d'après l'orateur, justifient leur attitude en insinuant qu'il s'agit là d'un dossier politique. Allusion faite à l'hypothèse la plus plausible pour beaucoup selon laquelle la vraie raison de l'arrestation de Kutino réside dans la campagne " sauvons le Congo " qu'il a initié en 2003 et qui n'a pas du tout plu au pouvoir à l'époque, ce qui revient à dire que le pasteur Ngalasi n'a servi que de bouc émissaire.

       " Ne donnons pas raison à ceux qui disent que qu'il n'y a pas d'entente entre les hommes de Dieu, a lancé ce pasteur qui, déplorant le manque d'initiative en faveur de Kutino Fernando depuis sa condamnation, a invité les pasteurs à initier cette fois une action en sa faveur. Il s'agit, a déclaré l'orateur, d'une pétition qui doit circuler dans différentes églises en vue recueillir le nombre de signatures requises pour obtenir la libération de Kutino Fernando.       Il s'agira là, a précisé ce pasteur, d'un geste de solidarité que les pasteurs auront témoigné à l'endroit de l'un de leur comme l'ont fait les musiciens avec leur collègue Evoloko condamné puis libéré dans une affaire de viol de mineure.

       Intervenant de son côté après ce mot de circonstance l'épouse du révérend Kutino Fernando ,a pas manqué de remercier tout le monde présent à ce culte spécial d'action de grâce, fidèles de l'église comme invités, pour le soutien apporté à son mari dans ces moments de dures épreuves. Convaincue de ce soutien surtout spirituel particulièrement par les prières qui sont montées vers le Seigneur lors de ce culte spécial, elle s'est déclarée plus que optimiste sur le sort de son mari. " Nous croyons et nous avons confiance. Malgré les chaînes, nous croyons qu'après les cinq ans passés en prison, l'homme de Dieu va bientôt retrouver sa liberté. Les 5 ans c'était son passé, et son avenir c'est la libération, a déclaré Emie Kutino.

Freddy Longangu

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