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Channel: AFRIQUE REDACTION . L'information en continu ! Afrique au cœur de l’actualité...Infos News sur la RDC, les brèves de la dernière minute. Synthèse sur l’actu internationale. rdcongo-kinshasa, Nord et Sud KIVU, Kinshasa, Bas Congo, Dongo, Equateur, Maniema, Lubumbashi, les deux Kasai. Rédacteur en Chef : BONGOS Roger
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Procès Chebeya : les parties civiles s'apprêtent à utiliser d'autres voies de recours.

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Créé le 16 -05-2011 à 00h00 | AFRIQUE REDACTION | REDACTEUR EN CHEF : ROGER BONGOS | SITE PANAFRICAIN |  ACTUALITE | RDC | Mis à jour le lundi  16- 05-2011 16h30 | AFRIQUE REDACTION  PAR : LES DEPECHES DE BRAZZAVILLE

Les juridictions internationales pourraient notamment être sollicitées pour obtenir justice.
Les parties civiles à ce procès, débuté il y a près de six mois, estiment que les pressions politiques empêchent la justice congolaise de travailler objectivement dans le cadre de cette affaire. « Le comportement des juges démontre l'assujettissement de la cour aux forces politiques », a souligné le coordonnateur de la Voix de sans voix pour les droits de l'homme (VSV), Rostin Manketa.

Le défenseur des droits de l'homme révèle qu'on envisage déjà d'autres voix de recours, notamment les instances internationales en matière de droit, pour obtenir justice. « Si les choses n'avancent pas, nous serons obligés de saisir les juridictions internationales », a-t-il prévenu. Mais, le souhait des parties civiles dont les ONGDH et les familles Chebeya et Bazana est de voir la cour considérer leurs revendications. Ainsi aura-t-elle, d'après Rostin Manketa, respecté la loi et le serment prêté.

Il sied de rappeler que les parties civiles se sont retirées du procès à l'audience du 12 mai. Elles ont dénoncé la proposition de la cour de requalifier l'assassinat en homicide involontaire. Cette décision, pensent leurs avocats, a été prise pour éviter de cautionner un verdict qui leur est défavorable d'avance. À la suite de ce retrait, la cour s'est vue dans l'obligation de suspendre l'audience.

En effet, au cours de la séance du 9 mai, le 1er juge de la cour militaire, le colonel Masungi Muna, avait demandé aux avocats des parties civiles de produire de nouvelles observations sur l'éventualité d'une requalification des infractions d'assassinat et d'homicide. Selon l'avis du conseil des parties civiles, la requête est plutôt partiale dans une affaire non encore prise en délibéré. « Si l'infraction d'homicide est retenue à la place de celle d'assassinat, les peines à prononcer seront légères. Revenir sur ces infractions serait une parodie de justice. Nous pouvons même aller jusqu'à dire qu'il y a délit de justice », ont-ils indiqué.

Une communication faite, le 11 mai, au siège de la VSV par les ONG de défense des droits de l'homme, avait ouvertement dénoncé ce revirement de la cour. Ces associations ont également exprimé leur crainte de voir ce procès tourner en parodie de justice, si le magistrat continuait à soutenir les propos émis à l'audience du 9 mai. Ces craintes, aux dires de ces ONG, se confirment avec la situation vécue lors de la dernière audience.

Lucien Dianzenza


Football : décès de Pierre Katumba, ancien défenseur du TP Mazembe

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Créé le 16 -05-2011 à 00h00 | AFRIQUE REDACTION | REDACTEUR EN CHEF : ROGER BONGOS | SITE PANAFRICAIN |  ACTUALITE | RDC | Mis à jour le lundi  16- 05-2011 16h30 | AFRIQUE REDACTION  PAR : LES DEPECHES DE BRAZZAVILLE

 

Le joueur a gagné les deux premiers trophées de l'équipe à l'ex-Coupe d'Afrique des clubs champions en 1967 et 1968 et la CAN 1968 en sélection.
L'ancien stoppeur du TP Englebert, Mazembe de Lubumbashi, Pierre Katumba a tiré sa révérence, le 11 mai, à Mbuji-Mayi (province du Kasaï-Oriental). Il a rendu l'âme vers 20 heures (heure locale), à l'hôpital où il était interné , après plus de cinq jours de coma, indique la Radio Okapi. Selon le programme des obsèques, sa dépouille devrait être exposée le 13 mai à la grande place de la poste de Mbuji-Mayi pour la veillée mortuaire. Sa mise en terre était prévue le jour suivant (14 mai), en présence du président du TP Mazembe, le gouverneur Moïse Katumbi Chapwe de la province du Katanga.

Pour la petite histoire, Pierre Katumba a fait partie des footballeurs congolais exceptionnels, gloires du passée auréolées de trophées africains. Né à Kolwezi en 1945, il a commencé à s'intéresser au football dès l'enfance. Il a intégré l'équipe des Corbeaux du Katanga au milieu des années 1960 et s'y est imposé comme défenseur axial.

Pierre Katumba a figuré dans le groupe de TP Englebert Mazembe vainqueur de l'ex-Coupe d'Afrique des clubs champions (devenu aujourd'hui la Ligue des champions d'Afrique) en 1967 et 1968, avec des joueurs comme Martin Tshinabu alias Brinch (décédé), le gardien de but Robert Kazadi, Kalonzo, Saïdi, Pierre Kalala Mukendi, etc.

Il a également participé à la campagne victorieuse de la sélection nationale, les Léopards, à la Coupe d'Afrique des nations (CAN) en 1968 en terre éthiopienne, aux côtés de Kidumu, Kibonge, Kalala, Mungamuni, etc. Il est resté, pendant pratiquement cinq ans, et pris part à deux autres phases finales de la CAN de 1965 et 1970. Pierre Katumba a aussi joué contre Pélé lors de la tournée du club brésilien Santos à Kinshasa. Les Léopards s'étaient imposés par trois buts à deux.

Après avoir raccroché les crampons, il est parti à Mbuji-Mayi où il a été embauché à la Minière de Bakwanga (Miba) en 1994, avant d'être mis à la retraite en 2010. Un monument du football congolais et particulièrement katangais s'en est allé dans la discrétion.

Élie-Pierre

Révision du fichier électoral : l'opposition réclame un traitement équitable entre Kinshasa et les provinces

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Créé le 16 -05-2011 à 00h00 | AFRIQUE REDACTION | REDACTEUR EN CHEF : ROGER BONGOS | SITE PANAFRICAIN |  ACTUALITE | RDC | Mis à jour le lundi  16- 05-2011 16h30 | AFRIQUE REDACTION  PAR : LES DEPECHES DE BRAZZAVILLE

Le délai de deux mois accordé à la capitale paraît insuffisant compte tenu des difficultés rencontrées pendant le déroulement des opérations.
Les opérations entamées depuis le 7 mai à Kinshasa en vue de compléter le fichier électoral tardent à prendre leur vitesse de croisière. Dans les différents centres d'inscription de la capitale, l'on note un relatif engouement du public . De nombreux Kinois n'affichent pas un intérêt manifeste vis-à-vis de cette opération pourtant censée leur permettre d'accomplir leur devoir civique de vote par l'acquisition d'une nouvelle carte d'électeur. Outre l'inefficacité de la campagne de sensibilisation initiée par la Commission électorale nationale indépendante (Céni), certains analystes attribuent cette situation à l'immobilisme des partis politiques supposés encadrer leurs membres en leur expliquant le bien-fondé de l'opération. Dans ces conditions, de nombreux acteurs politiques émettent déjà des appréhensions quant au respect du délai accordé à la ville de Kinshasa qui, dit-on, serait insuffisant par rapport à la demande.

À l'opposition, l'on ne s'explique pas que l'enrôlement ait été effectif seulement au lendemain de son lancement. Dans certaines communes, des centres d'inscription ont été installés avec un décalage de deux jours, constate-t-on. Ce qui, d'après Franck Diongo, a pour conséquence d'influer sur le calendrier électoral avec le risque d'outrepasser le délai de deux mois imparti à la ville-province de Kinshasa. Là-dessus, le Mouvement de libération du Congo est monté au créneau pour exiger que les habitants de Kinshasa bénéficient du même délai avec possibilité de prolongation et de la même qualité des kits électoraux que ceux attribués aux autres provinces. Certains observateurs voient dans le traitement réservé à Kinshasa, réputée bastion de l'opposition vu le score réalisé en 2006 par le candidat président Jean-Pierre Bemba, une manière de réduire intentionnellement le corps électoral afin qu'il n'influe pas au comptage au détriment du candidat de la majorité.

Qu'à cela ne tienne. Des réserves s'expriment déjà quant à la possibilité d'enrôler un grand nombre de Kinois d'ici le 30 juin, la date-boutoir fixée par la Céni pour la clôture de la révision du fichier électoral dans la capitale. Les craintes des uns et des autres se fondent notamment sur un certains nombre de facteurs liés aux difficultés d'ordre matériel et technique rencontrées pendant le déroulement des opérations. Des fréquentes pannes des kits électoraux au déploiement tardif du matériel dans certains centres d'inscription en passant par la lenteur dans les opérations proprement dites et la faible couverture en moyens de communication, tout laisse supposer que les Kinois ne se seront pas massivement enrôlés au 30 juin. Cette conviction partagée par l'ensemble de l'opposition requiert, d'après certains analystes, l'intrusion des facteurs correctifs dans le calendrier électoral élaboré par la Céni. D'où le refus du gouvernement dans sa détermination à s'en tenir au respect strict dudit calendrier publié le 30 avril par la Céni, comme l'a expliqué son porte-parole Lambert Mende au cours de son dernier point de presse.

Entretemps, les rares Kinois déjà en possession de nouvelles cartes d'électeurs continuent de dénoncer l'élasticité de l'opération du fait de la non-maîtrise des machines par les agents enrôleurs et la désorganisation même de ce processus.

Alain Diasso

" Fermer toutes les Eglises pendant un mois "

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Créé le 16 -05-2011 à 00h00 | AFRIQUE REDACTION | REDACTEUR EN CHEF : ROGER BONGOS | SITE PANAFRICAIN |  ACTUALITE | RDC | Mis à jour le lundi  16- 05-2011 16h30 | AFRIQUE REDACTION  PAR : L'AVENIR

 

Dans notre pays, les Eglises ne se comptent plus, tout comme les prophètes qui disent avoir reçu un message divin à communiquer aux Congolais. Un homme qui se dit pasteur a été l’invité du journal télévisé d’une chaîne de la place samedi dernier. Il vit au Gabon où il a son Eglise dont nous taisons la dénomination. Pour cet homme de Dieu, il affirme avoir reçu une révélation divine. C’est pourquoi, il a décidé de descendre au pays pour communiquer ce message divin.

Dieu lui aurait dit de lire le passage biblique dans Nombre 14 : 28 qui stipule : " Annonce-leur : Aussi vrai que je suis vivant, déclare l’Eternel, je vous ferai exactement ce que je vous ai entendu dire ". Ce pasteur a dit : " Il y a quelques années, un gouvernement dont le peuple a chanté la gloire en disant clairement " cent ans tomotombeli " (traduisez : que votre règne perdure pendant cent ans). Selon lui, tous les malheurs du peuple congolais proviennent de ces propos-là. Du fait que les cent ans continuent à courir jusqu’à ce jour.

Alors, Dieu lui a donné des pistes de solution pour que le peuple congolais sorte du carcan de ces malheurs qui le tourmentent. L’une des solutions, dit-il, c’est de fermer toutes les Eglises (traditionnelles et celles de réveil) pendant un mois. Au cours de " ce mois sans Eglise ", les fidèles vont consacrer une Journée nationale de prière et de repentance pour demander à Dieu le pardon en vue de l’absolution de leurs péchés.

Dès que ce sera fait, poursuit-il, tout le peuple congolais sera complètement libéré et le président de la République qui sera élu le 28 novembre prochain va diriger le pays sans trop de difficultés. Et les élections seront apaisées à la grande satisfaction de tous. On se demande alors quelle est cette Eglise (traditionnelle ou celle de réveil) qui est prête à fermer pendant un mois quand on sait que pour beaucoup, c’est un gagne-pain indispensable pour leur survie quotidienne. Libre à chacun de faire son commentaire et son interprétation à ce propos.

Le Fureteur

Manque de concertation, loi électorale taillée sur meure, exclusion des non universitaires en politique La crise de confiance mine la Majorité

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Créé le 16 -05-2011 à 00h00 | AFRIQUE REDACTION | REDACTEUR EN CHEF : ROGER BONGOS | SITE PANAFRICAIN |  ACTUALITE | RDC | Mis à jour le lundi  16- 05-2011 16h30 | AFRIQUE REDACTION  PAR : REFERENCE PLUS

 

Même si elle na pas encore éclaté au grand jour, une crise de confiance couve depuis quelques jours au sein de la Majorité présidentielle. Les signes qui ne trompent pas de cette mésentente se manifestent actuellement au Palais du peuple où les députés de la coalition kabiliste ne parlent plus le même langage. Cette discorde est apparue au grand jour à l'hémicycle, mi-avril dernier, lors de la présentation d'une proposition de la loi électorale. Présenté par Me Tunda ya Kasende du Pprd, le texte concocté par la hiérarchie du parti présidentiel avait été rejeté par la quasi-totalité des députés. Outre le fond jugé antidémocratique, les élus MP opposés à cette proposition de loi n'avaient pas appréciés les méthodes cavalières de leur hiérarchie: le texte n'avait pas été soumis à la concertation ni au sein de la Mp et moins encore dans les groupes parlementaires.

La méfiance à l'hémicycle persiste encore autour du projet de la même loi électorale soumis par le gouvernement. Le texte gouvernemental apporte des modifications à certaines dispositions de la loi électorale du 9 mars 2006. Plusieurs questions essentielles continuent de diviser les élus de la majorité sur certaines de ces modifications.

Il y a tout d'abord le seuil d'éligibilité fixé à 10% pour le partage des sièges dans les circonscriptions à deux sièges ou plus. Cette disposition soutenue par certains caciques du Pprd n'arrange pas les partis alliés de la MP qui craignent de disparaître aux prochaines élections. Leurs députés ne jurent que par le scrutin proportionnel intégral, avec le plus fort reste, sans seuil d'éligibilité comme en 2006. « Nous n'allons pas nous tuer politiquement pour faire plaisir au Pprd. Le Pprd, trop gourmand, ne doit pas chercher à gagner dans la loi électorale ce qu'il n'a pas su gagner sur le terrain », commentait hier soir un élu de la majorité présidentielle opposé à cette réforme. Vétéran de la politique, l'élu de Bandundu soupçonne les responsables du Pprd de vouloir flouer les autres partis de la MP. 

Le critère de niveau d'étude universitaire exigé pour br4guer aux prochaines élections ne fait pas non plus l'unanimité. Plusieurs élus de la MP s'opposent à cette condition proposée par la Commission politique, administrative et judicaire de l'assemblée nationale et soutenue par certains ténors du parti présidentiel au sein de cette commission. Les députés hostiles à ce critère soutiennent que la candidature aux postes politiques électifs ne doit pas être l'apanage des seuls universitaires. “L'Union interparlementaire mondiale a formellement interdit cette condition à tous les parlements membres”, rappelle un élu du parti présidentiel, qui s'insurge contre cette discrimination. Il pense que te peuple congolais est suffisamment responsable pour se choisir ses élus. Le diplôme, relève-t-il, ne confère pas les aptitudes à diriger.

La prestation de Joseph Ileo Songo Amba

L'échec de notre pays depuis plusieurs années, soutient ce député Pprd, n'est pas imputable aux non universitaires. Il y a des exemples à travers le monde et même dans notre pays qui montrent ce que des dirigeants non universitaires ont su entreprendre au bénéfice de leurs populations. Certains ont réalisé des exploits qui forcent l'admiration, dit-il. C'est le cas de l'ancien président brésilien Lula da Silva qui, en huit ans, a hissé son pays  parmi les dix nations les plus prospère du monde.

Chez nous, relève-t-il, la prestation de feu Ileo Songo Amba à la tête de l'assemblée nationale est un modèle incontestable. Le député Pprd pense que certains de ses successeurs universitaires n'auraient pas fait mieux que lui.

Dans les affaires, fait-il remarquer encore ; les non universitaires ont brillament réussi dans notre pays. Jeannot Bemba, Dokolo, Kisombe Kiakumwisi, Papa Moleka, Kinduelo, Moïse Katumbi champwe ont un palmarès que bien des cadres universitaire ne peuvent approcher. L'élu kabiliste n'a pas mâché ses mots en citant Moïse Katumbi comme le meilleur gouverneur de province actuellement dans notre pays. Les prouesses de son club de football, le Tp Mazembe méritent notre admiration, estime-t-il.

Une autre pomme de discorde qui risque de provoquer des étincelles entre les élus de la majorité et leur hiérarchie à l'assemblée nationale concerne l'érection des 24 communes de la ville de Kinshasa en circonscription électorale. La grande majorité des élus de la capitale, toutes tendances confondues, sont catégoriquement opposés à cette réforme. Ils promettent de barrer la foule à cette innovation proposée par certains barons du parti présidentiel pour la seule ville de Kinshasa et non pour toutes les villes du pays.

A la tribune du Palais du peuple le jeudi 12 mai dernier, les élus de la ville de Kinshasa avaient enchaîné des questions : “Pourquoi cette loi doit- elle s'appliquer pour la ville de Kinshasa et pas pour les autres villes ? Pourquoi un élu de Kinshasa doit être élu dans une commune et son collègue de Lubumbashi par toute la ville? Pourquoi un député de la capitale doit-il avoir la commune comme circonscription électorale au même titre qu'un conseiller communal ou un bourgmestre ? Pourquoi veut-on émietter les quatre aires géographiques de la capitale-Lukunga, Funa, Mont Amba et Tshangu-retenus depuis longtemps comme des circonscriptions électorales?

Pour bon nombre de députés MP, l'érection de la commune comme fief électoral dans la capitale procède des calculs politiques visant à donner Un, avantage au parti présidentiel. “Des dignitaires du régime qui ont pillé l'Etat espèrent, par ce raccourci, se faire élire facilement dans une commune en y déversant de l'argent acquis frauduleusement, exploit qu'ils ne peuvent pas réussir dans plusieurs communes réunies”, accuse un député Pprd de la ville de Kinshasa hostile à cette modification.

Débat interne sacrifié

Pour ces élus, la crise de confiance qui prend corps à l'hémicycle est imputable au manque de concertation. Ils reprochent aux responsables du parti présidentiel de vouloir régenter la MP, à l'assemblée nationale, à 1im-age de ce qui se fait au Pprd où le débat démocratique fait cruellement défaut. Ils en veulent pour preuve le rejet de la proposition de la loi électorale initiée par leur collègue Katunda ya Kasende et présentée à la chambre basse sans concertation avec ses collègues du Pprd et de la MP. Le texte, renvoyé à son initiateur, avait pourtant été boutiqué dans une officine proche des dirigeants du parti présidentiel.

Autre preuve de manque de concertation relevée par ces élus, la léthargie qui paralyse certains organes du Pprd. ils citent en exemple le Conseil national et le Bureau politique du parti présidentiel mis au frigo par ses dirigeants pour contourn9r le débat démocratique.

En cette période de grands enjeux politiques et électoraux, l'absence de débat démocratique à la MP risque de se' révéler catastrophique pour le parti présidentiel. Nul ne peut en effet prévoir les conséquences politiques des frustrations qui habitent les élus de la majorité. On ne sera pas surpris demain si ce manque de concertation aboutisse à un affrontement politique, à l'interne, entre les partisans, du président de la République au grand dam de l'autorité morale de la MP. Dans la pire des hypothèses, il faut craindre la rupture des alliances, à l'instar du refus des dirigeants du Rcd/Kml qui continuent à ce jour de bouder la MP. Le démon de la désunion est désormais bien présent dans la famille politique présidentielle.

                                                                                           Felix Kabwizi Baluku

SNEL : la perte de la cliente SNE/Brazzaville, un signal fort

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Créé le 16 -05-2011 à 00h00 | AFRIQUE REDACTION | REDACTEUR EN CHEF : ROGER BONGOS | SITE PANAFRICAIN |  ACTUALITE | RDC | Mis à jour le lundi  16- 05-2011 16h30 | AFRIQUE REDACTION  PAR : AFRICANEWS

 

La SNEL a perdu un client important, la Société nationale d'électricité -SNE- de Congo/Brazzaville. Le Congo voisin en partenariat avec des sociétés chinoise, allemande et finlandaise a terminé la construction et la mise en service de son barrage hydroélectrique de  120 mégawatts, puissance suffisante pour alimenter 60% du territoire national et la capitale dans le cadre de la politique de la municipalisation accélérée mise en route par le gouvernement Sassou Nguesso. Selon les prévisions, dans un peu plus d'une année, le Congo/Brazzaville sera débarrassé des délestages et des coupures récurrentes du courant électrique parce qu'on procède actuellement au remplacement de tous les câbles de raccordement défectueux, datant de plus de vingt ans. 

Dès lors, la SNEL qui exportait pour à peu près 60% des besoins en énergie électrique de ce pays se trouve tout à coup en possession d'un surplus d'électricité qu'elle pourra, comme cela est le souhait de tous, dispatcher dans le réseau urbain de Kinshasa.

Ce réseau urbain pose beaucoup de soucis à cette société commerciale, mais il est pourtant à même de lui apporter des ressources financières non négligeables, à la seule condition de fiabiliser la fourniture électrique.

Dans tous les cas, la SNEL ne peut pas, dans la situation qui est la sienne présentement, être capable de répondre dans l'immédiat à la demande urbaine pressante. Parce que trop de préalables restent à réaliser. Entre autres, la viabilisation du réseau par le remplacement des nouveaux câbles de raccordement, la révision du fichier d'abonnés et le recouvrement de ses créances dues par l'Etat et les abonnés récalcitrants.

Pour des spécialistes, cette tâche est certes ambitieuse, mais réalisable si l'Etat propriétaire met en oeuvre le projet de la restructuration de la SNEL.

Ce projet prévoit la scission de la SNEL en deux sociétés distinctes et autonomes. L'une s'occupant de la production et du transport de l'électricité, et l'autre chargée de la distribution' et de la commercialisation. Et ce n'est pas un' fait nouveau car, ce mode de fonctionnement a été celui des sociétés chargées de la gestion du sous-secteur électricité, et mené avec beaucoup de bonheur, sous la colonisation. C'est la volonté de la centralisation ayant caractérisé le régime Mobutu qui avait conduit à la fusion de ces sociétés électriques RD-congolaises.

De plus d'une dizaine que comptait le pays au sortir de' l'indépendance, il n'en a fallu que d'une seule pour des raisons qui n'ont rien à voir avec l'efficacité. Et cette tendance au centralisme est aussi la cause de l'échec de la mise en application de la Zone franche d'Inga, soutiennent des personnes mieux avisées. A l'origine, l'idée était que cette zone soit l'aimant des industries du pays. A l'intérieur de la zone d'influence d'Inga, devait se développer un tissu industriel et artisanal à même i'e porter l'économie et de tirer la croissance. Malheureusement, cette vision n'a pas vu le jour, inhibée par des contraintes politiques. Pour ne pas faire du surplace, il s'agit de tirer les leçons imposées par la rupture du contrat SNEL/ SNE. La fin de ce contrat doit être considérée comme un signal fort, estiment les observateurs qui affirment que tous les pays importateurs de l'énergie électrique ont des projets similaires à celui de Congo/Brazzaville pour mettre un' terme à leurs dépendances  en matière d'électricité.

                                                                                                                            HA

EXCLU DE LA LIGUE DES CHAMPIONS PAR LA CAF Coup de couteau dans le dos du TP Mazembe !

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Créé le 16 -05-2011 à 00h00 | AFRIQUE REDACTION | REDACTEUR EN CHEF : ROGER BONGOS | SITE PANAFRICAIN |  ACTUALITE | RDC | Mis à jour le lundi  16- 05-2011 16h30 | AFRIQUE REDACTION  PAR : AFRICANEWS

Janvier Besala BokunguJanvier Besala Bokungu

Serein, face qu'ils qualifient d'injustice, les dirigeants du team RD-congolais ont juré de faire appel à cette décision, déterminés d'aller jusqu'au but
La nouvelle est tombée comme un couperet. Le TP Mazembe est exclus depuis ce vendredi 13 mai de la Ligue des Champions. Le club Lushois venait d'être sanctionné par la Commission d'Organisation des Compétitions pour avoir aligné irrégulièrement Janvier Besala Bokungu lors du match aller des 16emes de finale qui l'avait opposé à l'équipe tanzanienne de Simba. C'est en application du Chapitre VIII des articles 24 et 26 et de l'article 29 des règlements de la Ligue des Champions portant sur la fraude et qualification des joueurs, que la Commission a décidé de disqualifier le TP Mazembe.

La Confédération Africaine de Football vient donc par là de donner raison à l'équipe tanzanienne suite à sa plainte déposée après son match contre le TP Mazembe, le 20 mars dernier à Lubumbashi. Janvier Resala appartiendrait donc à l'Espérance sportive de Tunis, ce, jusqu'au mois de juin, selon la CAF.

Serein, face qu'ils qualifient d'injustice, les dirigeants du TP Mazembe se sont résolu à faire appel à cette décision, bien déterminé d'aller jusqu'au bout. Dans un communiqué dans lequel les supporters étaient appelés au calme, les dirigeants ont été catégoriques. «Dans un premier temps, la direction du club vous fait savoir qu'elle juge cette sanction totalement inacceptable. Et que par conséquent Mazembe allait immédiatement faire appel de cette décision» et de poursuivre: «le manager général Frédéric Kitengie, présent au Caire, étudiait toutes les possibilités de la procédure pour faire valoir les droits du club et sa bonne foi».

Donc pour le TP Mazembe, c'est leur bonne foi qui est mis à rude épreuve car «Notre club u acquis normalement le joueur», a déclaré le manager général Frédéric Kitengie Kinkumba.

Le tout est parti d'un mensonge grossier, tissé de toute pièce par l'Esperance de Tunis, finaliste malheureux l'édition 2010 du Champion's league de la Caf. Et dont la victime expiatoire qui passe aujourd'hui comme la pièce 'à conviction n'est autre que Besala Bokungu Janvier. C'est en juin 2007 que l'ancien sociétaire de Virunga de Goma arrivera en Tunisie. Engagé à l'Espérance de Tunis avec un contrat en bonne et due forme, L3csala Bokungu aura de la peine à évoluer régulièrement au sein de l'EST ne jouant même pas la phase de groupes du championnat en 2010. Si bien que ce dernier, faute de salaire va simplement résilier son contrat qui le liait à espérance de Tunis, conformément à l'article 9 du contrat entre les deux parties qui stipulait: « Sans préjudice des indemnités pouvant être réclamées par le club, le présent contrat sera résilié de plein droit sans qu'il n y ait besoin de recourir a une quelconque formalité en cas d'inexécution»

Ainsi, le Congolais va quitter le sol de Carthage depuis juin 2010. Alors, comment se fait-il qu'il a fallu attendre avril 2011 pour que les responsables de l'Esperance de Tunis se rendent compte que BESALA n'était plus en Tunisie! Pourquoi se sont- ils même permis de mettre le nom de BESALA sur la liste actuelle de leurs joueurs, en mentionnant rien que pour lui la durée du contrat? L'intention de nuire est donc manifeste.

Deux poids deux mesures

On se rappelle que le TP Mazembe avait été durement sanctionné par la suspension d'une année des joueurs Trésor Mputu Mabi et Lusadisu pour comportement indigne sur le terrain. Or, le comportement violent ainsi que des actes hautement répréhensibles des joueurs et autres, membres du staff technique du Widdad de Casablanca affichés le 8 mai dernier à Lubumbashi à l'issue de la rencontre qui opposait l'équipe marocaine à TP Mazembe ne pouvaient pas valoir moins. Contre toute attente, les sanctions à l'endroit des fauteurs de troubles ne sont arrêtées qu'à des amendes et quelques matches de suspension. Sans plus. En effet, l'entraîneur Fakhreddine REJHI se voit suspendu pour 4 matches et USD 10000 d'amendes. Pour avoir craché sur l'arbitre, le joueur Lemsassi devra payer USD 15 000 d'amende et suspendu pour 6 matches. Enfin, le gardien de but Lemyaghri devra USD 10 000 d'amende et ne sera frappé d'aucune suspension. En attendant de savoir ce que va donner l'appel fait par le TP-Mazembe, son remplaçant pourra être connu à l'issue d'un match de barrage entre le FC SIMBA et le WAC de Casablanca, à disputer le week-end prochain sur terrain neutre.

                                                                                                    Jean EBONDA

Nord-Kivu Les terres cristallisent les tensions depuis le retour des déplacés

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Créé le 16 -05-2011 à 00h00 | AFRIQUE REDACTION | REDACTEUR EN CHEF : ROGER BONGOS | SITE PANAFRICAIN |  ACTUALITE | RDC | Mis à jour le lundi  16- 05-2011 16h30 | AFRIQUE REDACTION  PAR : LE PHARE

Quatre mois après leur retour, les déplacés de guerre du territoire de Lubero dans le Nord-Kivu, n'ont pas retrouvé leurs terres. Selon les lois coutumières, ils ont perdu le droit de les exploiter mais les chefs locaux se disent prêts à assurer des médiations pour trouver des solutions à cet épineux problème. 

Depuis la fin de l'année 2010, la communauté de Luofo, dans le territoire de Lubero, à l'est de la RD .00ngo, fait face, non sans mal, à un vague de retour de déplacés de guerre. Un retour non planifié, qui rend difficile la réintégration de ces villa9eois qui ont perdu le droit d'exploiter les champs qu'ils avaient avant leur déplacement, faute d'avoir payé leur redevance pendant près de 10 ans. Malgré les efforts du gouvernement provincial du Nord-Kivu pour assurer le bon déroulement des opérations, sur le terrain, la tension est palpable. «Les anciens déplacés ne tiennent pas le coup, ils n'ont pas de terre à cultiver», révèle Paluku Christol, membre d'UN-Habitat, une organisation active dans la gestion des conflits fonciers. «Les conditions n'étaient pas encore réunies pour le retour des déplacés, dans des zones d'accueil où régnait encore l'insécurité», ajoute-t-il.

Des champs pour survivre

Les retournés travaillent comme ouvriers journaliers dans les champs des autres, leurs enfants ne sont pas scolarisés et les femmes sont parfois victimes de discrimination quand elles vont puiser de l'eau à la source. Fac à cette situation intenable, le ton commence à monter. «Nous avons décidé de reprendre de force nos champs et d'y entreprendre les travaux sans demander la permission de qui que ce soit», tranche un retourné, visiblement excédé par l'attente interminable.

«Il y a deux semaines, nous avons surpris un groupe d'une vingtaine d'hommes munis de machettes, en train de cultiver une partie du champ de ma cousine, sans autorisation», renchérit Kathembo Mughunda, un autre déplacé, qui rappelle que cette question a pourtant été abordée par le vice gouverneur Lors d'une réunion tenue dans son cabinet en décembre2010, en présence de l'administrateur du territoire de Lubero et de quelques responsables de chefferies. Dans une lettre datée du 18 décembre 2010, celui-ci insistait sur la nécessité de mettre en place des structures d'accueil pour un retour dans la dignité et la sécurité des déplacés de guerre. «Je pense que ce retour a été mal préparé, ce qui a conduit à cette situation où on assiste à un bras de fer entre les propriétaires terriens et les personnes qui espèrent retrouver leurs champs perdus à cause de la guerre», insiste Kathembo Mughunda qui estime que c'est à l'Etat de trancher. «Le sol .et le, sous-sol sont propriétés de l'Etat qui peut décider de qui peut en jouir», explique-t-il.

La médiation s'impose

S'appuyant sur les pratiques coutumières, des chefs terriens résidant à Luofo affirment que la seule garantie pour jouir d'une terre, c'est le paiement d'une redevance. «L'exploitant perd son droit de jouissance sur la terre en cas de non payement pendant trois ans, sans motif valable, de la redevance due», disaient-ils lors d'un récent atelier sur la gestion des conflits fonciers organisé à Butembo par UN- Habitat. Selon Paluku Christol, les déplacés ont perdu ce droit depuis qu'ils ont été chassés par les Maï-Maï en 1994.

Baloki Ndungo Kitambala, conseiller au sein du Syndicat pour la Défense des Intérêts paysans, explique que «même en voyage, l'exploitant a obligation de s'acquitter de la redevance due au chef terrien, en vertu du contrat d'amodiation [qui permet d'exploiter la terre moyennant un paiement en nature ou en argent, ndlr]. A défaut, le champ revient de droit au propriétaire». En cas d'absence prolongée, il vaut mieux désigner un représentant qui sera l'interlocuteur du chef terrien, conseille-t-il.

Pour prévenir tout risque de conflit ou de dégradation de la situation, les chefs coutumiers, dont le rôle est capital dans la gestion des questions foncières, se disent prêts à jouer les médiateurs, si la preuve est apportée que les anciens déplacés n'ont pas d'antécédents militaires ni appartenu à des groupes armés. Avec le concours des notables, des accords seront mis en place avec les nouveaux occupants, afin que ces déplacés retrouvent la jouissance de leurs terres. «S'ils ont des documents dûment signés par les chefs terriens attestant un achat, ils peuvent regagner de 'droit leurs champs», estime Baloki Ndungo Kitambala qui regrette que la loi et les principes coutumiers ne prennent pas en considération la cause des personnes ayant fui la guerre.

                                                                                                Cyprien Lusenge 


Récupération des terrains scolaires spoliés Maker Mwangu et Maj Kisimba au front

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Créé le 16 -05-2011 à 00h00 | AFRIQUE REDACTION | REDACTEUR EN CHEF : ROGER BONGOS | SITE PANAFRICAIN |  ACTUALITE | RDC | Mis à jour le lundi  16- 05-2011 16h30 | AFRIQUE REDACTION  PAR : LE PHARE

 

Le ministre de l'Enseignement primaire, secondaire et professionnel (E.P.S.P), Maker Mwangu Famba et son collègue des Affaires foncières, Maj Kisimba Ngoy viennent de mettre sur pied une Commission chargée d'examiner les divers cas des terrains scolaires spoliés sur l'ensemble du territoire national. Pour la concrétisation de ce but, les deux ministres, entourés de leurs experts se sont retrouvés le vendredi, 13 mai dernier, dans la grande salle de conférence du cabinet du ministère de l'Epsp pour faire le point sur cette déplorable situation. C'est à cette occasion que la création d'une Commission ad hoc devant prendre en charge ce dossier de spoliation des patrimoines scolaires a été annoncée. Elle sera permanente et composée des experts provenant de quatre ministères ayant en charge un ou plusieurs aspects de cette question, à savoir l'Epsp, les Affaires foncières, l'Urbanisme et Habitat et ITPR (Infrastructures, travaux publics et reconstruction).

A la fin de sa visite au ministère de i'Epsp, Maj Kisimba Ngoy s'est dit conscient que parmi les prédateurs du patrimoine scolaire figurent des hommes politiques, conformément aux recommandations faites à l'Assemblée nationale. Mais cela ne peut pas faire obstacle présentement, car, a-t-il dit, il s'it ici de sécuriser le patrimoine dé l'Etat, destiné à la formation et à l'encadrement de nos enfants. Pour cette cause, il a affirmé que son collègue de i'Epsp et lui-même sont déterminés à. exécuter les instructions du chef de l'Etat en battant campagne pour la récupération et la préservation du patrimoine de l'Etat ; car, l'intérêt supérieur de la Nation et de la population devra primer sur les intérêts personnels. A cette même occasion, il a invité toute la population congolaise à dénoncer systématiquement toute prédation des terrains scolaires. Selon lui, cette opération, partie de Kinshasa, est appelée à s'étendre à toutes les provinces de la République.

En introduisant cette rencontre, le Directeur provincial de l'Epsp/Kin-Ouest s'est félicité de cette initiative qui vise à sécuriser les patrimoines scolaires, traités par certains de nos compatriotes comme de biens sans maître. Il a signalé que ce phénomène de spoliation des terrains et bâtiments scolaires n'épargne aucune province de la République. Toutefois dans la capitale, a-t-il noté, il est plus visible et dans cette ville, l'Institut de la Gombe figure parmi les écoles qui souffrent le plus de ce phénomène.

                                                                                                              SAKAZ

Gouverneur du Katanga Moïse Katumbi : retraite anticipée

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Créé le 18 -05-2011 à 11h00 | AFRIQUE REDACTION | REDACTEUR EN CHEF : ROGER BONGOS | SITE PANAFRICAIN |  ACTUALITE | RDC | Mis à jour le mercredi   18- 05-2011 |  13h20 | AFRIQUE REDACTION  PAR :  LE PHARE

Selon RFI (Radio France Internationale), captée hier à Kinshasa, Moïse Katumbi, Gouverneur élu du Katanga et président du club de football TP Mazembe, double champion d'Afrique, va prendre sa retraite politique à la fin de son mandat actuel, au début de l'année 2012. Ce serait pour se consacrer entièrement au dernier club cité ainsi qu'à ses affaires.

Pourquoi cette retraite politique anticipée de la part de cet homme qui passe pour l'unie des personnalités politiques les plus populaires de sa province et pourquoi pas de la République Démocratique du Congo? Pourquoi Moïse Katumbi a-t-il pris l grave décision de mettre brutalement fin à une brillante carrière politiqte4au sein de la Majorité Présidentielle ? Est-il sincère lorsqu'il affirme vouloir aj4onner la politique au seul profit du football et des affaires? Que représente ce club de Mazembe disqualifié de la Champions League de la CAF et condamné à deux années de purgatoire? Pour n'avoir pas encore fixé l'opinion sur cette série d'interrogations, le gouverneur du Katanga vient d'ouvrir largement la voie aux spéculations les plus folles. Mais, selon les milieux politiques, l'intéressé commençait à se sentir très mal dans sa peau de politicien et de « chouchou » à ta fois des fanatiques du football et de la politique. On laisse entendre que sa popularité croissante dérangeait.

Et, comme pour lui faire savoir que cela ne leur plaisait pas, ses « adversaires » politiques, dont certains se recrutent au sein de sa propre famille politique, n'hésitaient pas à brandir, dans sa direction, des menaces de toutes sortes. On croit savoir que c'est pour avoir la paix du coeur et la sécurité que, Moïse Katumbi a opté pour son retrait de la scène politique. Ainsi, tous ceux à qui il faisait ombrage pourraient enfin battre tranquillement campagne, sans avoir plus rien à craindre d'un concurrent qui paraissait « intouchable », dans la course à la députation nationale comme provinciale.

On rappelle que lors des élections législatives de 2006, il avait battu tous les records de voix. C'est tout' naturellement qu'il avait été, à l'unanimité, élu gouverneur du Katanga.

Depuis lors, son étoile n'a cessé de briller. A quelques mois de la législature en cours, il est toujours cité comme la meilleure autorité provinciale de la République.

Même si, dans son dernier bilan de travail, Moïse Katumbi a prétendu n'avoir réalisé que 10% de son programme d'action, en raison de la modicité des moyens mis à la disposition de sa province par le gouvernement central, dans le cadre de la rétrocession, d'aucuns pensent qu'il l'a fait par pure modestie. Au 'regard de grands travaux qu'il a accomplis au Katanga dans le cadre de l'aménagement et de la réhabilitation des infrastructures de base, des efforts déployés pour la restauration de l'autorité l'Etat, de la réconciliation entre Katangais et de la redynamisation de la territoriale de proximité, beaucoup le voyaient rempiler pour un nouveau mandat de cinq ans.

Ce jeune politicien a davantage enrichi sa carte de visite en touchant à la corde sensible non seulement des Katangais mais aussi des Congolais, en amenant, deux fois consécutivement, le TP Mazembe sur le podium de la Coupe d'Afrique des Nations de football. Avec un peu de chance, les coéquipiers de Kidiaba allaient ravir à l'Inter de Milan du célèbre Samuel Etoo, le glorieux titre de champion du monde des clubs. Grâce à Moïse Katumbi et à ses sacrifices financiers, les « Corbeaux » ont renoué avec leur glorieux passé des années 70. Le gouverneur du Katanga jonglait si merveilleusement avec les affaires, la politique et le sport que sa retraite politique va constituer un terrible coup de ma ssue pour ses admirateurs, alors que ceux-ci n'ont pas encore digéré la déchéance, sur le tapis.

Incidents et pertes de bagages à l'Aéroport de N'djili Aprep interpelle la RVA pour l'attribution des macarons

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Créé le 18 -05-2011 à 11h00 | AFRIQUE REDACTION | REDACTEUR EN CHEF : ROGER BONGOS | SITE PANAFRICAIN |  ACTUALITE | RDC | Mis à jour le mercredi   18- 05-2011 |  13h20 | AFRIQUE REDACTION  PAR : E PHARE

A l'Aéroport international de N'djili, les scandales de pertes de bagages, de détournement des voyageurs par des personnes non qualifiées, de brutalités envers les membres des services de protocole des entreprises, des ambassades, des organismes nationaux et internationaux ne se comptent plus. L'image même de notre pays en sort fortement écorchée. Cela est provoqué, en grande partie, par la lenteur dans l'attribution des macarons appropriés aux professionnels du protocole et relations publiques regroupés dans « APREP» (Association nationale des professionnels des relations publiques et protocoles). Ceux- ci sont confondus à certaines catégories des gens qui ont désormais l'habitude de passer leur journée à l'aéroport pour faire « le protocole débout » en lieu et place des vrais spécialistes du protocole. Celui qui livre ces précisions n'est autre que Jean- Marie Mambu Keba, président national de l'Aprep et chef de Service Protocole! Beltexco. Il a été témoin à plusieurs reprises; du désordre que des tierces personnes souvent sans aucune qualité font régner à l'Aéroport de Ndjili pour y tirer des intérêts égoïstes et illégaux. Il l'a fait lors d'un point de presse organisé au siège de son association, le 14 mai 2011, dans la commune de la Gombe.

Parmi les incidents, il a rappelé qu'un agent du protocole de l'ambassade des Etats-Unis a été tabassé. Sur l'intervention de son ambassade, le militaire ayant posé cet acte a été arrêt. Un agent de PNUD a failli perdre son emploi, parce que pendant qu'on l'empêchait d'accéder à la zone permise où il devait accueillir l'hôte du Pnud, un autre pseudo-protocole l'avait déjà cueilli et voulait l'amener au parking. Enfin, une compagnie d'assistance au sol a perdu son contrat avec la compagnie « Ethiopian », suite aux pertes ou détournements de bagages. Cette confusion est provoquée par la lenteur mise par la Régie des Voies Aériennes dans l'attribution des macarons aux membres de l'Aprep, alors qu'on voit certaines personnes sans qualité, circule avec des macarons.

Le président de l'Aprep a invité la R.V.A. a respecter le Communiqué officiel du gouvernement, indiquant les services et personnes habilités à avoir accès aux installations aéroportuaires. Dans l'organisation de la RVA à l'aéroport de N'Djili, il y a des zones précises : « B » et « P » où les membres du protocole sont habilités à oeuvrer. Les macarons permettront, comme l'année dernière, à mieux identifier les ayants-droit. Pour lui, l'Aprep est un corps organisé, reconnu par l'Etat, avec des statuts et règlement d'ordre intérieur notariés, comme le sont les Ordres de médecins, d'avocats, des pharmaciens, etc. La remise des macarons appropriés évitera la confusion et éradiquera, selon lui, les troublions du « protocole débout» qui ne viennent là que pour semer le désordre et mettre à mal l'image du pays.

                                                                                                             SAKAZ

Sécurisation des élections La France prend en charge 2 bataillons de la Police

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Créé le 18 -05-2011 à 11h00 | AFRIQUE REDACTION | REDACTEUR EN CHEF : ROGER BONGOS | SITE PANAFRICAIN |  ACTUALITE | RDC | Mis à jour le mercredi   18- 05-2011 |  13h20 | AFRIQUE REDACTION  PAR :  LE PHARE

 

Dans le cadre de la sécurisation du processus électoral, la France vient de s'engager dans la formation de deux bataillons de la Police d'Intervention Rapide, l'Union Européenne, via la mission EUPOL qui accompagne ce processus. En effet, d'après un communiqué de l'ambassade de France parvenu hier au Phare, ce pays rappelle que ce n'est pas la première fois que la coopération française fait le choix de soutenir cette grande unité de la police nationale congolaise. Déjà entre 2003 et 2006, pas moins de quatre bataillons PIR avaient été recyclés et équipés puis engagés en première ligne durant tout le processus électoral, à la grande satisfaction des observateurs internationaux.

« La police a vocation à être un pilier de l'Etat de droit, à fortiori à l'approche d'échéances électorales importantes. C'est pourquoi nous investissons dans la formation des policiers et modernisons leur équipement. Sauf cas de légitime défense, l'usage d'armes à feu doit être proscrit dans la gestion de troubles à l'ordre public car les citoyens qui manifestent leur désapprobation ne sont ni des ennemis, ni des criminels. C'est pourquoi, la formation que nous délivrons s'appuie exclusivement sur la détention et l'usage d'armes non létales », assure Pierre JACQUEMOT, Ambassadeur de France.

Cette fois-ci, ce sont deux bataillons de cinq cents policiers chacun, qui vont très prochainement être recyclés.

Mais d'ores et déjà, un cycle de formation de quarante aides-moniteurs a été lancé lundi 16 mai à Limete. Ces derniers encadreront ensuite leurs camarades lors de la formation ultérieure qui se déroulera à Maluku avec l'appui de quatorze experts européens de la police ou de la gendarmerie.

Le dispositif de formation sera complété avec cinq cadres congolais qui viennent d'obtenir avec brio la qualification de Formateur à l'Ordre Public Africain, à l'école d'Awaê au Cameroun.

Tous ces policiers se retrouveront à Maluku pendant trois mois pour apprendre.

Deux particularités caractérisent ce projet. En premier lieu le soutien appuyé de l'Union Européenne qui prend à son compte l'équipement radio des bataillons formés. EUPOL a par ailleurs détaché plusieurs instructeurs au sein de l'équipe de formation. En second lieu, à l'issue de la formation, les bataillons PIR seront évalués dans le but de se voir accorder la certification à l'ordre public africain exigée pour les missions policières réalisées sur le continent.

                                                                                                  Tshieke Bukasa

Cour Pénale Internationale Patassé commandait les troupes de Bemba, déclarent des généraux centrafricains

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Créé le 18 -05-2011 à 11h00 | AFRIQUE REDACTION | REDACTEUR EN CHEF : ROGER BONGOS | SITE PANAFRICAIN |  ACTUALITE | RDC | Mis à jour le mercredi   18- 05-2011 |  13h20 | AFRIQUE REDACTION  PAR : LE PHARE

Un témoin a déclaré que des généraux de la République centrafricaine (RCA) lui avaient indiqué que lorsque les troupes de l'accusé de crimes de guerre Jean-Pierre Bemba, étaient présentes dans le pays, elles étaient commandées par l'ancien président Ange Félix Patassé. Pamphile Oradimo, le doyen des juges d'instruction de la RCA, a interrogé plusieurs officiers supérieurs dans le cadre de son instruction sur les personnes responsables des crimes commis dans le pays pendant le conflit de 2002-2003. Il a cherché, entre autres, à établir qui avait commandé les troupes du pays et leurs alliés du Mouvement pour la libération du Congo (MLC) à l'époque où M.Patassé combattait une rébellion armée.

Lors du contre-interrogatoire mené par l'avocat de la défense Aimé Kilolo-Musamba, M. Oradimo, qui témoignait pour la deuxième semaine, a confirmé les déclarations qui lui avaient été faites par des responsables militaires. Dans ces déclarations, dont M. Kilolo Musamba a lu des extraits, M. Oradimo a demandé au général Ferdinand Bombayake, qui avait dirigé la garde présidentielle, de quelles autorités militaires dépendaient les différentes forces armées qui prenaient part au conflit.

« Les Banyamulenge [soldats congolais] opéraient sous le commandement du sous-chef d'état- major, le général [André] Mazzi, ainsi que sous celui du colonel Lengebe. Seules ces deux personnes peuvent vous donner des détails sur les mesures concrètes qui ont été mises en oeuvre », est-il indiqué dans la déclaration du général Bombayake.

Le général Bombayake a également indiqué que les forces dirigées par Koumatamadji Martin, alias Abdoulaye Miskine, un ressortissant tchadien, « rendaient des comptes directement au chef de l'Etat ». Il a précisé que les troupes libyennes qui combattaient aux côtés des forces loyalistes de M. Patassé, rendaient également d?s comptes au chef de l'Etat. Un certain nombre de témoins à charge ont déclaré que les troupes de M. Miskine avaient commis des crimes, notamment des meurtres, à Bangui bien qu'il aient indiqué que la plupart des crimes avaient été commis par les forces de M. Bemba.

Selon la déclaration d'un autre responsable militaire, les Banyamulenge étaient ensuite passés sous le commandement direct de M. Bombayake. De son coté, le général Mazzi a affirmé que le colonel Lengebe avait fait défection aux forces rebelles de François Bozizé et que, « dès lors, toutes les opérations [Banyamulenge] à Bangui et dans les provinces avaient été organisées et dirigées par le général Bombayake ».

La déclaration de l'assistant de M. Bombayake a également été lue en audience aujourd'hui. L'assistant à indiqué que la coordination des opérations entre les Banyamulenge et les membres de la garde présidentielle de

M. Patassé était sous la responsabilité de M. Bombayake et d'un « représentant de M. Bemba ». L'assistant de Bombayake a ajouté qu'ils étaient sous la supervision du ministre de la défense.

M. Bemba, en tant que commandant en chef du MLC, est jugé devant, la Cour pénale internationale (CPI) pour manquement à arrêter ou punir ses soldats alors qu'ils se seraient livrés à des viols, des pillages et des meurtres sur des civils en RCA. Le MLC était dans le pays pour aider M. Patassé à combattre une tentative de coup d'état.

Selon le Statut de Rome qui fonde la CPI, les commandants peuvent être accusés de manquement à punir ou arrêter leurs troupes qui ont commis des crimes M. Bemba a plaidé non coupable, principalement au motif qu'il n'avait pas le commandement de ses troupes que les procureurs allèguent avoir commis des crimes de guerre et des crimes contre l'humanité dans Bangui et dans ses alentours.

Entretemps, M. Oradimo a également témoigné que son enquête avait découvert que des groupes armés locaux avaient commis des crimes dans ce pays avant l'arrivée du MLC. Son instruction avait découvert que les crimes commis dans le pays à la suite d'une tentative de coup” d'état contre M. Patassé dataient de novembre 2001. C'était un an avant que les crimes pour lesquels M. Bemba est jugé ne soient commis. « Lors de l'instruction, nous n'avons fait aucune distinction entre les victimes [de crimes], que ces derniers aient été commis avant ou après le 25 [octobre 2002].

Nous les avons tous entendus », a-t-il déclaré.

M. Oradimo a indiqué lors du procès, présidé par le juge Sylvia Steiner et qui se déroule dans un tribunal basé à La Haye, que lorsque lé président actuel du pays, François Bozizé, avait lancé une rébellion contre M. Patassé, les batailles entre rebelles et forces loyalistes avaient commencé bien avant l'arrivée des troupes du MLC, Il a précisé que les rebelles de M. Bozizé avaient débuté leur campagne depuis Chad, puis s'étaient rendus dans de nombreuses villes aux alentours de Bangui, dont Bossongoa, Mongoumba et Damara.

L'instruction de M. Oradimo a découvert que différents groupes armés, loyaux à M. Patassé tels que l'Unité de sécurité présidentielle (USP) dirigée par le colonel Abdoulaye Miskine et la Société centrafricaine de protection et de surveillance (SCPS) - un groupe de sécurité privée dirigé par un associé de M. Patassé

- dont les hommes étaient mieux équipés que l'armée régulière du pays (Forces Armées Centrafricaines ou FACA), étaient à l'époque déployés, dans trois quartiers du territoire de la RCA.

« Les [forces loyalistes] ont perpétré les abus les plus abominables sur la population civile et ses biens », a déclaré le juge de Bangui.'

« À aucun moment vous n'avez mentionné le MLC pour la commission de ces actes de violence.

Devons-nous comprendre que les actes de violence et les abus' les plus horribles commis contre la population civile et ses biens qui ont débuté le 2 novembre 2001 ont été commis par les hommes de Miskine, Paul Barrel [chef de la SPCS] … en excluant les hommes du MLC ?“, a demandé M. Kilolo-Musamba.

« Oui, c'était bien avant », a répondu M. Oradimo.

Il a été ensuite demandé au témoin combien de temps les groupes loyalistes de M. Patassé, en plus des FACA, étaient en activité.

« Ils étaient en activité jusqu'à la chute [de M. Patassé] le 15 mars 2003 », a-t-il répondu.

Bangui, Boy-Rabé, Bossongoa et Mongumba figurent parmi les villes centrafricaines dans lesquelles les procureurs de la CPI soutiennent que les crimes de M. Bemba auraient été commis.

La défense a fait valoir qu'aucune troupe du MLC n'était parvenue dans la plupart de ces villes aux dates auxquelles de nombreux témoins avaient déclaré avoir été brutalisés par des combattants du MLC présumés, En conséquence, la défense a soutenu que n'importe lequel des groupes armés présents dans ces zones à l'époque aurait pu être l'auteur des crimes que les procureurs affirment avoir été commis par les soldats de M. Bemba.

Jeudi, un témoin qui avait comparu la veille a déclaré que des enfants soldats étaient présents dans les rangs du MLC. Selon le témoin, les mineurs avaient principalement effectué des missions de reconnaissance dans les villes que le MLC prévoyait d'attaquer.

« Apparemment, ils ont été utilisés en tant qu'éclaireurs. Ils se rendaient donc en ville et se faisaient passer pour 'des enfants en difficulté à cause de la guerre ... ils se baladaient et revenaient vers cinq heures de l'après-midi », a-t-il raconté. Le MLC pouvait ensuite progresser vers la zone si les renseignements rassemblés par les garçons indiquaient qu'il n'y avait pas de danger.

Le “témoin 63”, qui a débuté sa déposition hier, a dépeint le comportement des troupes du mouvement de M. Bemba dans les banlieues PK 12 et PK 24 de la capitale Bangui. Il a décrit comment les combattants congolais avaient volé des téléphones portables aux civils puis les avaient échangé contre de l'alcool et comment ils avaient occupé par la force les maisons des civils.

Le “témoin 63” devait poursuivre, son témoignage hier mardi 17 mai.

Processus électoral en RDC Noël Mamere propose l'implication de l'UE et de l'UA

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Créé le 18 -05-2011 à 11h00 | AFRIQUE REDACTION | REDACTEUR EN CHEF : ROGER BONGOS | SITE PANAFRICAIN |  ACTUALITE | RDC | Mis à jour le mercredi   18- 05-2011 |  15h00 | AFRIQUE REDACTION  PAR :  LE PHARE

 

Le député français Noël Marnera a plaidé pour l'implication de l'Union européenne et des pays africains dans le processus électoral en RDC pour garantir la transparence des prochaines élections à l'issue d'un colloque tenu lundi 16 mai à Paris.

Ce colloque organisé par l député de la Gironde, sous le thème: «République démocratique du Congo, Elections sous haute tension : défis et enjeux» avait notamment pour objectif de sensibiliser la classe politique française sur les problèmes que connaît la RDC.

Pour Noël Mamere, la situation en RDC est oubliée «de la plupart de grandes institutions internationales et de grands pays de la planète».

«IL s'y passe de choses absolument gravissimes notamment dans la région du Kivu,» a-t-il indiqué.

Le député français a expliqué que dans le cadre de la préparation des élections, il était nécessaire de faire le point sur les droits de l'homme et sur la situation politique de la RDC.

Coup dur à la MP Moïse Katumbi se retire de la scène politique !

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Créé le 18 -05-2011 à 11h00 | AFRIQUE REDACTION | REDACTEUR EN CHEF : ROGER BONGOS | SITE PANAFRICAIN |  ACTUALITE | RDC | Mis à jour le mercredi   18- 05-2011 |  13h20 | AFRIQUE REDACTION  PAR :  LE PALMARES

C'est un véritable coup pour le camp p résidentiel. L'annonce du gouverneur du Katanga de se retirer de la scène politique à la fin de son mandat actuel fait grand bruit. Le 28 novembre prochain, le maillot jaune de la République ne compétira plus pour les législatives nationales. Il ne se présentera pas non plus à tout autre niveau des compétitions électorales. Ni pour rempiler à tête de la province, où l'élection se déroule au second degré, ni au niveau des législatives provinciales. 

Moïse Katumbi dit vouloir se consacrer exclusivement à ses affaires et à son club favori : le Tout Puissant Mazembe. Il a décidé de regagner sa vie d'homme ordinaire qui s'est vu, un matin de 2006, obligé de fricoter avec le monde politique. La politique n'est pas son dada.

Ainsi, l'homme qui avait pulvérisé tous les records électoraux aux législatives de 2006 avec 124 mille voix a décidé de rendre le tablier, Il avait été d'un apport très considérable pour sa famille politique. Des candidats sans envergure furent traînés sur sa liste et se sont retrouvés, par la magie de la loi électorale d'alors, députés nationaux.

Le ras-le-bol

L'homme fort du Katanga quitte-t-il par la même occasion le parti présidentiel dont il est membre actif ? Aucun éclaircissement n'a été donné pour l'heure sur la question. Toujours est-il qu'il y a des évidences qui s'imposent sans qu'il ne soit besoin d'explications supplémentaires.

Pour les cerner, il convient de remonter à l'origine de la décision prise par l'actuel numéro 1 du Katanga.

Moïse Katumbi est complètement déçu par la politique.

Idéaliste et passionné, il fait son entrée sur la scène politique avec une ambition claire manager sa province comme il a managé son team. Mais à mi- mandat, il s'est rendu compte combien il était difficile de faire éclore ses ambitions en politique. De manière systématique, la plupart de ses projets de reconstruction et de réhabilitation de sa province ont été découragés.

Moïse a fini par craquer et n'a pas manqué de le dire sur la place publique. “ Le monde politique est un monde de requins et de coups bas. Je regrette d'y être entré », déclara-t-il en substance à la suite d'une énième exaspération. Entre 2009 et 2010, l'option de se désengager de la scène politique est devenue irréversible. Ce, après avoir tenté l'impossible au niveau du gouvernement central.

Et c'est l'épineuse question de la rétrocession qui a fait déborder le vase. Sur son vaste et ambitieux projet en faveur du Katanga, Moïse dit n'avoir réalisé que dix pauvres pour cents. Les quatre vingt dix pour cent d'échec sont exclusivement dus à ce qu'il n'hésite pas à qualifier comme la mauvaise foi dé Kinshasa.

Appuyé par l'Assemblée Provinciale, il a tenté un dernier baroud au mois d'avril. Il a dépêché une forte délégation auprès du premier ministre en vue de faire prévaloir un certain nombre de droits. C'est notamment l'obligation de percevoir la plus value engendrée par l'embellie des cours des métaux, dont le cuivre, surie marché mondial.

Le premier ministre a bafouillé, a beaucoup promis mais n'a cédé sur aucun point. A quoi bon continuer dans ces circonstances ? Moïse Katumbi se dit d'autant plus navré que ce soit sa propre famille politique qui lui met des crocs en jambe. Il aurait voulu, il aurait aimé faire plus, mais tout se ligue contre lui.

Hommage au Chef

De tout le monde avec qui il a eu à partager ses jours sur la scène politique, Moïse Katumbi ne garde qu'une image positive du Chef de l'Etat. C'est le seul avec qui il est disposé à travailler, mais directement et sans intermédiaire. Non plus sur la scène politique mais dans l'informel. A ce titre, il ne verrait aucun inconvénient à mobiliser sa base en vue de la réélection de Joseph Kabila. Ainsi, à tous ceux qui pourraient se faire la moindre illusion quant à son engagement en faveur d'une candidature à la présidentielle du 28 novembre, le Président du T.P Mazembe n'en laisse aucune.

N'importe comment, son retrait annoncé de la scène politique constitue une démobilisation de la base. A moins que sa famille politique ne négocie les choses autrement où que l'autorité morale de cette dernière ne trouve un gentleman agreement particulier avec son champion de 2006.

                                                                                                                    LP


14EME ANNIVERSAIRE DE LA CHUTE DE MOBUTU Les kinois divisés sur le combat de LDK

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Créé le 18 -05-2011 à 11h00 | AFRIQUE REDACTION | REDACTEUR EN CHEF : ROGER BONGOS | SITE PANAFRICAIN |  ACTUALITE | RDC | Mis à jour le mercredi   18- 05-2011 |  13h20 | AFRIQUE REDACTION  PAR :  AFRICANEWS

 

Personne ne saurait créer l'unanimité autour de sa personne ou de ses actes à travers le monde. Le plus important est que, à de degrés divers, les contemporains vous reconnaissent quelques mérites. C'est le cas de Laurent-Désiré Kabila, dit le M'Zée dont le passage à la tête de la RD-Congo, aura marqué les esprits.

17 mai 1997-17 mai 2011, voila 14 ans depuis l'aboutissement de la guerre de libération menée par Laurent Désiré Kabila depuis son maquis de Hewabora, Aujourd'hui plus d'une décennie après, il sied de se demander ce qui reste de cette lutte. Quelques Kinois que nous avons abordés jugent la lutte de Kabila de plusieurs manières. Les uns retiennent encore des valeurs positives telles que la lutte contre la corruption, l'éducation civique forcée, etc. D'autres par contre la jugent assez dictatoriale et non libératrice.

«Laurent désiré Kabila nous a libérés d'une dictature pour en instaurer une autre», dit John Diesi, chauffeur de taxi à Kinshasa. Il argumente son affirmation par le fait qu'à sa prise de pouvoir, Laurent Désiré Kabila avait renvoyé Etienne Tshisekedi, l'un de principaux opposants, dans son village natal de Kabeya Kamuanga.

Patrick Ntumba, cadre dans une entreprise de la place, estime quand à lui que la lutte de M'zee était salvatrice car c'est elle qui nous a aujourd'hui conduit à la démocratisation du pays, notamment en organisant des élections pluralistes. «Aujourd'hui si nous avons des institutions légitimes et légales, c'est notamment grâce à la lutte menée par ce maquisard de Hewabora». Aussi, ajoute t-il, durant le règne Kabila-père, les chauffeurs du transport en commun étaient devenus très polis, li suffisait d'une petite bourde pour recevoir quelques petits coups de matraques correctifs.

Au sein de la classe politique congolaise, cette question ne fait pas l'unanimité non plus. Même les compagnons de M'zée sont divisés sur le combat politique de ce dernier. Les uns le trouvent fédérateur, tandis que les autres le qualifient de désordonné.

Pour Babi Mbayi, ancien compagnon de Laurent-Désiré Kabila que nous avons rencontré, le combat de M'zée est un combat des nationalistes. M'zée lui- même est un fédérateur qui parvenait toujours à mettre tout le monde tout autour de lui. Même ceux qui ne' partageaient pas son point de vu. «Laurent-Désiré Kabila est un modèle pour la jeunesse RD-congolaise. Cette jeunesse est censée continuer ce combat qui vise à faire du RD-Congolais un homme incarnant des valeurs positives», affirme Babi Mbayi. Il poursuit en reconnaissant qu'il y a eu rupture et continuation en même temps de ces valeurs mises en exergue par le vieux maquisard. Il s'agit entres autres de l'unité du pays, la lutte contre la corruption, l'autosuffisance,... «L'actuel président se réclame nationaliste comme M'zée. Nous allons le juger par rapport aux actes qu'il pose» M'zée n'a pas réussi à mettre en pratique tout ce qu'il avait comme projets pour le Congo, ajoute l'ancien ministre de l'énergie et hydrocarbure. «Aujourd'hui plus de 14 ans après la prise de pouvoir par l'AFDL, les RD-Congo lais doivent intérioriser le combat d'honneur initié par l'ancien maquisard de Hewabora. Les opérations telle que Tolérance zéro s'inscrivent dans une logique imprimée par LDK, et doivent être soutenues par tous les compatriotes», conclut notre interlocuteur.

                                                                                                             Henry MBUYI

RESISTANT AUX FRAPPES DE L'OTAN Mouammar Kadhafi sous pression de la CPI

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Créé le 18 -05-2011 à 11h00 | AFRIQUE REDACTION | REDACTEUR EN CHEF : ROGER BONGOS | SITE PANAFRICAIN |  ACTUALITE | RDC | Mis à jour le mercredi   18- 05-2011 |  17h20 | AFRIQUE REDACTION  PAR : AFRICANEWS

 

Le procureur de la Cour pénale internationale -CPI-, Luis Moreno-Ocampo, dit avoir requis lundi 16 mai un mandat d'arrêt à l'encontre du dirigeant libyen Mouammar Kadhafi. Le chargé de la communication de la CPI à Kinshasa qui a tenu un point de presse d'éclaircissement mardi 17 mai, a précisé que le procureur n'a pas sollicité l'intervention des forces internationales pour exécuter les mandats d'arrêt qui concernent également les proches du président libyen.

Outre le mandat d'arrêt à rencontre du dirigeant libyen, Luis Moreno-Ocampo, a également requis lundi 16 mai 20H auprès des juges, des mandats d'arrêt contre Mouammar Abu Minya Kadhafi, Saif Al Islam Kadhafi, les fils de Mouammar Kadhafi et la chef du renseignement militaire, Abdullah Al Sanousi, pour des crimes de guerre et crimes contre l'humanité commis en Libye depuis février 2011. «Cette affaire est maintenant entre les mains des juges, ils peuvent approuver cette demande, la rejeter, ou demander davantage de preuves», a déclaré le procureur de la CPI, ajoutant que «dans l'intervalle, le parquet continuera son enquête». Selon le procureur, tous les éléments de preuves rassemblés à ce jour confirment que des civils ont été assaillis dans leurs résidences, que des manifestants et la foule ont été châtiés par 4ds balles, que des armes lourdes ont été utilisées contre des personnes qui participaient à des cortèges funèbres et pour tuer des personnes qui sortaient de la mosquée après la prière. «Il ne s'agit pas seulement de crimes perpétrés à l'encontre de libyens. Il s'agit, des crimes contre l'humanité tout entière, aucune impunité ne sera tolérée pour de tels crimes en Libye». Ce sont des propos de Luis Moreno Ocampo relayés par Paul Madidi, chargé de la communication de la CPI à Kinshasa. Il appartient désormais aux juges de la CPI ide se prononcer. Ils peuvent faire droit à la requête, la rejeter ou demander au bureau du procureur de rassembler davantage d'éléments de preuve. Le procureur n'a pas sollicité l'intervention des forces internationales pour exécuter les mandats d'arrêt. Si la cour délivre effectivement ces trois mandats et que les trois personnes qui en font l'objet demeurent en Libye, il incombera en premier lieu aux autorités libyennes de les arrêter. Le bureau dispose d'information selon lesquelles tous les trois ont tenu des réunions dont le but était d planifier ces opérations. «Cette affaire est la première que nous ouvrons dans le cadre de la situation en Libye. Le bureau poursuivra ses enquêtes à propos des allégations de viols à grande échelle, des crimes de guerre commis par les différentes parties au cours du conflit armé qui a éclaté à la fin. du mois de février et des attaques dont ont fait l'objet des Africains sub-sahariens considérés à tort comme des mercenaires», a dit Ocampo. Il appartient maintenant à la Cour de décider si les éléments disponibles suffisent à justifier l'émission de mandats d'arrêt. «Nous avons des preuves très solides. Nous sommes pratiquement prêts pour le procès. Et nous obtenons toujours gain de cause lorsque nous allons jusqu'au procès», a ajouté le procureur de la Cour pénale internationale. Les responsables libyens ont déjà condamné cette démarche du procureur général, qualifiant la Cour d'une création de l'Occident destinée à poursuivre les dirigeants africains.

                                                                                                      Delphine MWANZA

 

Tribunal pour enfants au Bas-Congo Manque criant des juges à la juridiction de Matadi

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Créé le 18 -05-2011 à 11h00 | AFRIQUE REDACTION | REDACTEUR EN CHEF : ROGER BONGOS | SITE PANAFRICAIN |  ACTUALITE | RDC | Mis à jour le mercredi   18- 05-2011 |  17h30 | AFRIQUE REDACTION  PAR : LA REFERENCE PLUS


Un tribunal pour enfants a été bel et bien installé la semaine dernière à Matadi au Bas-Congo. Il s'agit d'une instance judiciaire qui aura la compétence de gérer les affaires des enfants conformément à la loi à Matadi et à Songololo. Autrement dit, cette instance judiciaire va trancher les infractions commises par les enfants selon le président de ce tribunal, M. Albert Oshimata.

Ce tribunal va fonctionner dans les locaux du tribunal de paix à Matadi. Selon les intervenants qui ont pris part à la cérémonie d'installation de ce tribunal, celui-ci a comme champ d'action la ville de Matadi et le territoire de Songololo situé à près de 100Km à l'Est de Matadi. Donc les infractions commises par les mineurs de Matadi et Songololo seront jugés à Matadi par ce tribunal d'instance judicaire.

Cependant, le docteur Robert Ndundula a déclaré qu'il y a carence des juges au sein de ce tribunal pour enfants. Jusqu'à présent, il ne fonctionne qu'avec le président et un juge. Face à cette situation, le Dr Robert Ndundula a lancé un appel aux autorités compétentes d'affecter des juges pour le bon fonctionnement de cette instance judiciaire.

Cette carence de juges préoccupe également le représentant provincial de l'Unicef à Matadi qui appuyait ce tribunal en vue de remplir sa mission. L'Unicef a doté ce tribunal des mobiliers et autres équipements, a-t-il révélé.

                                                                                           Patrick Kutangidiku 

Même sans avoir fourni du courant La SNEL ne se gène pas de distribuer des factures aux abonnés

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Créé le 18 -05-2011 à 11h00 | AFRIQUE REDACTION | REDACTEUR EN CHEF : ROGER BONGOS | SITE PANAFRICAIN |  ACTUALITE | RDC | Mis à jour le mercredi   18- 05-2011 |  17h30 | AFRIQUE REDACTION  PAR : LA REFERENCE PLUS

II est de coutume que la première semaine du mois, la SNEL déploie ses équipes d'agents commerciaux pour distribuer des factures auprès de ses abonnés. Au même moment, d'autres agents, techniques font la même ronde avec leurs outils de travail dans le but de couper le courant aux abonnés qui ont mis du retard dans le paiement de leurs factures de consommation.

Le paradoxe dans cette situation est que la même société nationale d'électricité ne prend pas soin d'envoyer ces mêmes agents vérifiés de la régularité de la fourniture du courant auprès des abonnés. Plusieurs quartiers de la ville de Kinshasa, on le sait, vivent sous le régime des délestages. Il y a des quartiers entiers qui passent 1 mois ou plus dans l'obscurité.

C'est ce qui arrive au quartier Funa à la 1ère Rue Limete où on est resté dans le noir pendant plus de trois semaines.

En guise d'explication, les préposés de la SNEL parlent tantôt des transformateurs, tantôt des disjoncteurs qui sont régulièrement en panne. Ils pensent comme si ces pannes étaient occasionnées par les abonnés.

Pour preuve, quand les facteurs arrivent à la comptabilité de la SNEL ne tient pas compte de toute la période de privation de la consommation. C'est ainsi que dans certains quartiers, la population s'arrange à réunir ces facteurs pour les retourner à la SNEL si elle les brutalise carrément à l'envoyer à la SNEL. On comprend les difficultés que traverse la SNEL mais elle doit penser à ne facturer que la consommation réelle.

                                                                                        Alice Nkamba Mbongo

Le Rwanda au banc des accusés

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Loin d’être une source de sécurisation des ressources naturelles de la partie Est de la RDC, la forte présence militaire autour des mines entretient plutôt l’insécurité. Dans un rapport, publié le mercredi 18 mai 2011 à partir de son siège de Londres, l’Ong britannique Global Witness fait état de l’urgence de démilitariser les mines de l’Est pour, entre autres, mettre fin au commerce illicite des minerais , dits de sang. Entre-temps, elle charge de nouveau le Rwanda, principal point de passage des minerais congolais. Seul le rétablissement de l’autorité de l’Etat pourrait permettre à Kinshasa de récupérer le contrôle de la partie Est de la RDC, note-t-elle en fin de compte.

La très forte présence militaire dans les mines de l’Est est à la base non seulement de l’insécurité permanente dans cette partie du territoire national mais sert surtout de bras séculier au vaste commerce des minerais, dits de sang. Il y a donc urgence de démilitariser les mines de l’Est en remettant de l’ordre dans l’encadrement des exploitants. C’est l’une des recommandations contenues dans le rapport rendu public le mercredi 18 mai 2011 par l’Ong britannique Global Witness.

Le rapport, intitulé : « L’avenir du commerce de minerais congolais dans la balance : opportunités et obstacles associés à la démilitarisation », s’appuie sur une enquête récente de Global Witness sur le terrain. Cette enquête vise à mettre en évidence certaines évolutions significatives, tout en indiquant ce que doivent faire les acteurs-clés pour en tirer parti.

Le rapport révèle que « tandis qu’une grande partie du commerce de minerais dans l’Est du Congo reste placée sous contrôle armé, le départ de groupes armés de Bisié – la plus importante mine d’étain de la région – constitue une évolution prometteuse ».

Dans ses principales conclusions et recommandations, Global Witness charge de nouveau le Rwanda qui tire profit du commerce illicite qui s’est développé autour des mines de l’Est. Aussi, fustige-t-elle une complicité, certaine dans tous les cas, de Kigali qui se complait dans le chaos qui s’est installé dans la partie orientale de la RDC, malgré toutes les initiatives nationales et internationales mises en place pour contrer des réseaux maffieux qui opèrent dans les mines de l’Est.

A ce sujet, l’Ong britannique note que « le Rwanda, principal point de passage des minerais congolais, n’en fait pas encore assez pour exclure les minerais du conflit de ses chaînes d’approvisionnement en matériaux provenant de RDC. Bien que des dispositifs introduits il y a peu et reposant sur l’étiquetage et la traçabilité des minerais constituent un pas en avant prometteur, ils ne sont pas suffisamment exhaustifs ». « Le gouvernement rwandais, poursuit l’Ong, se doit d’introduire et d’imposer des exigences de diligence raisonnable complètes aux entreprises qui font le commerce des minerais et les transforment ».

Convaincue de l’influence nocive que joue le Rwanda sur le commerce illicite des minerais de l’Est, Global Witness demande à Kinshasa de prendre ses responsabilités pour remettre de l’ordre dans la cette partie de la République. Global Witness demande alors aux gouvernements congolais et rwandais de mettre en place des législations destinées à combattre l’exploitation illégale de ces minerais.

La raison, soutient-elle, est que « la plupart de ces minerais transitent par le Rwanda ».

L’URGENCE D’UNE ACTION INTERNATIONALE

Face à l’ampleur du drame de l’Est, Global Witness souligne l’urgence d’une action concertée, avec une forte implication de la communauté internationale, particulièrement la Monusco, pour alléger le poids de la souffrance infligée à la population locale par le fait d’une exploitation minière désordonnée où « des groupes rebelles et des membres de l’armée nationale congolaise dégagent des millions de dollars du contrôle illégal des mines d’étain, de tantale, de tungstène et d’or ainsi que des voies commerciales ».

Global Witness note tout de même quelques points positifs. Il s’agit notamment de la démilitarisation récente de l’une des plus grandes mines d’étain dans le Nord-Kivu. Cette situation représente une opportunité pour le gouvernement de la RDC, pour les communautés locales ainsi que pour la communauté internationale. C’est aussi, poursuit-elle, une opportunité pour des compagnies et entreprises qui achètent les minerais d’avoir un approvisionnement en minerais du Congo qui est propre et qui ne finance pas les conflits.

« Il existe de réelles opportunités de remettre de l’ordre dans le commerce de minerais de l’Est du Congo, mais elles sont localisées, fragmentées et susceptibles d’être éphémères », a déclaré Annie Dunnebacke, responsable de campagne à Global Witness. «Pour en tirer parti, les entreprises se doivent d’appliquer des contrôles de la chaîne d’approvisionnement conformes aux normes internationales afin que le secteur minier encourage le développement au lieu d’alimenter la violence. Le gouvernement congolais et l’ONU doivent aussi coopérer avec le secteur privé afin de permettre aux zones récemment démilitarisées comme celle de Bisié de voir s’instaurer un commerce propre, et ce, avant que l’armée et d’autres groupes armés puissent y retourner. Mais il faut agir vite, faute de quoi l’opportunité sera manquée ».

Outre le Rwanda, nommément indexé dans le rapport, dans ses principales conclusions et recommandations, Global Witness se félicite qu’ « en mars, l’armée congolaise s’est enfin retirée de Bisié, la mine d’étain la plus importante de la région, après l’avoir contrôlée illégalement pendant plus de cinq ans ».

Dès lors, « il est primordial, rappelle-t-elle, qu’un commerce légitime de minerais provenant de Bisié soit désormais établi au moyen d’une surveillance efficace de la région et de l’imposition rapide par les entreprises de contrôles performants de leur chaîne d’approvisionnement. La force de maintien de la paix de l’ONU, la MONUSCO, doit assumer son rôle en contribuant à garder Bisié et d’autres sites démilitarisés libres de toute unité militaire et d’autres groupes armés ».

Cependant, l’Ong britannique ne cache pas son indignation. C’est surtout lorsqu’elle constate que « les entreprises qui opèrent en RDC et dans les pays voisins ne se conforment pas pour l’instant aux normes de diligence raisonnable formulées par le Conseil de sécurité de l’ONU et l’OCDE ». « Cela, conclut-elle, freine les efforts visant à éliminer le lien entre les minerais et la violence armée dans l’Est du Congo et empêche l’instauration d’un commerce de minerais propre ».

L’évolution sur le terrain de l’Est, dont fait mention Global Witness, intervient à un stade crucial des efforts internationaux visant à endiguer le flux de minerais du conflit en provenance de RDC.

En effet, pour décourager la maffia politico-militaire qui s’alimente du commerce illicite des minerais de l’Est de la RDC, le Conseil de sécurité de l’ONU et l’OCDE ont récemment avalisé de nouvelles normes de diligence raisonnable au titre desquelles les entreprises doivent soumettre leur chaîne d’approvisionnement à des contrôles normalisés et audités de manière indépendante pour montrer qu’elles ne financent pas les parties belligérantes de la région.

Entre-temps, l’autorité américaine de régulation, la Securities and Exchange Commission (SEC), rapporte Global Witness, devait annoncer, dans les tout prochains, ce que doivent faire les entreprises pour se conformer à une nouvelle législation sans précédent dont l’objectif est d’éliminer les minerais du conflit du commerce mondial.

« Le choix auquel le Congo est confronté n’est pas, contrairement à ce qu’affirment certaines entreprises, entre l’imposition d’un embargo et le maintien du statu quo, avec toutes les conséquences humaines brutales qui y sont associées », a déclaré Dunnebacke. « Les entreprises peuvent considérablement modifier l’état de choses en mettant en œuvre des contrôles de la chaîne d’approvisionnement appropriés et conformes aux normes internationales convenues. Ainsi, les citoyens congolais pourront enfin bénéficier d’une partie de leur richesse minière au lieu de la voir s’échapper au profit de milices et de groupes armés prédateurs ».

Pour rappel, les groupes armés se servent des minerais du conflit pour financer la violence et l’insurrection. Depuis plus de dix ans, l’Est de la RDC est en proie à des combats encouragés par le commerce de minerais précieux. Des millions de personnes sont mortes, et de nombreuses autres ont été déplacées. Les principaux minerais exploités à l’Est de la RDC sont au nombre de quatre : la cassitérite (minerai d’étain), le coltan (minerai qui permet d’obtenir un métal rare, le tantale), le wolframite (minerai de tungstène) et l’or.

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