Quantcast
Channel: AFRIQUE REDACTION . L'information en continu ! Afrique au cœur de l’actualité...Infos News sur la RDC, les brèves de la dernière minute. Synthèse sur l’actu internationale. rdcongo-kinshasa, Nord et Sud KIVU, Kinshasa, Bas Congo, Dongo, Equateur, Maniema, Lubumbashi, les deux Kasai. Rédacteur en Chef : BONGOS Roger
Viewing all 14381 articles
Browse latest View live

Kinshasa: un éboulement de terre près du camp Mimoza fait deux morts

$
0
0
Crée le 23-12-2012 11H00 | AFRIQUE REDACTION | REDACTEUR EN CHEF ROGER BONGOS | SITE PANAFRICAIN |ACTUALITE NATIONALE, AFRICAINE ET INTERNATIONALE. Mis à jour le dimanche 23-12-2012 - 11H25 PAR:
L'avenue du tourisme à Mbinza pompage/Kinshasa.

Deux personnes sont mortes samedi 21 décembre lors d’un éboulement sur l’avenue du tourisme au quartier Kinsuka pêcheur non loin du camp Mimoza dans la commune de Ngaliema. Deux éboulements successifs ont eu lieu dans la même parcelle. Le gouvernement congolais interdit les constructions anarchiques sur ce site. 

L’incident s’est produit vers 14 heures. Un homme et son enfant ont trouvé la mort dans un éboulement de terre.

Un premier éboulement avait déjà eu lieu dans la même parcelle dans la matinée. La victime était en train de nettoyer la boue qu’avait drainée le premier éboulement lorsqu’il a été surpris par le deuxième. Selon les témoignages de ces voisins, il a été enseveli avec son enfant de cinq ans, endormi. Les deux ont perdus la vie.

Les deux corps ont été retrouvés sous les décombres grâce à l’intervention d’une pelle mécanique appartenant à une entreprise chinoise.

L’Etat congolais a toujours  interdit des constructions anarchiques aux alentours du lieu où s’est produit ce drame.

Le vendredi 22 juin, l’hôtel de ville avait détruit toutes les constructions érigées sur le site touristique Mimoza dans la commune de Ngaliema. Ce terrain qui longe le fleuve Congo de l’hôpital de la rive au quartier Mimoza, n’était pas destiné aux constructions, selon les autorités provinciales.

Pourtant, certains occupants des maisons détruites avaient affirmé détenir des titres fonciers.


Limete en fête avec Ya Tshitshi.

$
0
0

Crée le 23-12-2012 11H00 | AFRIQUE REDACTION | REDACTEUR EN CHEF ROGER BONGOS | SITE PANAFRICAIN |ACTUALITE NATIONALE, AFRICAINE ET INTERNATIONALE. Mis à jour le dimanche 23-12-2012 - 18H25 PAR: ARTV NEWS

 

TSHI.jpgLimete a vibré ce samedi 22 décembre. Les mamans en pagnes, les jeunes en rameaux, la joie était immense. A quelques mètres de l’Ecole Massamba, non loin du boulevard Lumumba, le peuple était au rendez-vous. Alertés par les sifflets, Klaxons et sirènes, les congolais descendaient de leurs bus, ruaient vers l’église St Dominique de Limete afin d’assister au culte d’action de grâce. Un culte organisé à l’occasion de 80 ans d’âge du Président élu, Etienne Tshisekedi. Tapis rouge déroulé, vers 15h30’, le sphinx fait son entrée dans l’enceinte de l’église. Deux doigts en l’air, accompagné de la première dame, Maman Marthe, l’heureux du jour s’avance aux rythmes des cantiques, enlève son célèbre maugneré et incline doucement la tête devant les évêques, signe du respect et reconnaissance envers ce Dieu qui vient d’ajouter une année de plus à sa naissance.


A la première rangée, on aperçoit « les apôtres du changement », oui ils étaient là, présents dans la salle. Ceux qui ont combattu aux côtés « d’un grand » pour la victoire à travers les urnes aux élections du 28 novembre 2011. Dans une ambiance patriotique, poivrée de l’unité, une atmosphère du pardon et réconciliation, Eugène Diomi Ndongala de la Majorité Présidentielle Populaire, Martin Fayulu Coordonnateur des Forces Acquises au Changement, Franck Diongo, Fabrice Mpuela, Pathy Katanga et les autres ont rendu grâce à Dieu pour avoir donné à la RDC, cet homme doté d’une intelligence supérieure, une constance magique et un amour qui transcende a souligné le prêtre dans ses béatitudes.

 

 

ETIENNETSHISEKEDI.jpg

 
Sous le son des cloches, à la lueur des bougies, les évêques ont prié, ils ont imploré la grâce divine, donner au Président élu une force supplémentaire capable de lui permettre la possibilité de terminer sa mission, celle de protéger la Nation Congolaise contre toutes formes de scission et disparition en tant qu’Etat. Ils ont prié pour la paix dans la partie Est de la RDC, précisément au Nord Kivu. Les congolais dans leur cri de supplication, ont prié pour l’unité du pays. Tous les fils et toutes les filles du pays devraient travailler à l’unité de leur pays. Car celle-ci leur permettra de tirer profit des ressources naturelles de leur pays, de soulager la misère et de bâtir un avenir meilleur.
 
Après plus d’une heure, le culte à laisser place à la fête et aux pas de danses. Juste derrière la paroisse, dans la grande salle de fête de l’Eglise St Dominique, après la remise des cadeaux au couple présidentiel, les congolais ont festoyé, de la Rumba d’Africa fiesta au Ndombola de Wenge 4 x 4, Limete a bougé.
 
Interrogé, Martin Fayulu est impressionné « de voir ce peuple meurtri par des souffrances, misère mélangée aux guerres et diverses violences, gardait sourire, espoir et entrain de communier avec son Président ». Impressionné « de voir un homme capable de transformer les pleurs en joie, les larmes coulant comme de l’eau en vin ».
 
A Limete, on affirme que le Président élu envisage de faire l’année 2013, une année de réconciliation et unité du Peuple. Réconciliation avec l’histoire, mais aussi de tous les congolais. Et dans cette perspective, plusieurs activités allant dans le sens d’unité et cohésion nationale sont prévues au mois de janvier 2013. Il est prévu dans toute la République, pour la journée du 04 janvier dédié aux martyrs de l’indépendance, des manifestations en mémoire des toutes les personnes victimes de l’intolérance. Le 16 et 17 janvier 2013, devoir des mémoires, dépôt des gerbes de fleurs du couple présidentiel accompagné de son Peuple, aux sites dédiés aux deux héros nationaux (Echangeur de Limete et Mausolée au Palais de la Nation). « Sans le Peuple, on ne peut rien faire, avec le Peuple, on peut tout faire ».
 
Collette Mavinga

Goma : le gouvernement promet d’assurer les soins de 7 enfants blessés de guerre

$
0
0

Crée le 24-12-2012 10H00 | AFRIQUE REDACTION | REDACTEUR EN CHEF ROGER BONGOS | SITE PANAFRICAIN |ACTUALITE NATIONALE, AFRICAINE ET INTERNATIONALE. Mis à jour le lundi 24-12-2012 - 10H25 PAR: RADIO OKAPI

 

Un enfant d’un soldat des FARDC sur la route entre Goma et Rutshuru après la chute de cette dernière cite entre les mains des rebelles du M23, le 10 Juillet 2012. © MONUSCO/Sylvain Liechti 

En visite à Goma (Nord-Kivu), le ministre congolais de la Santé, Félix Kabange Numbi, a déclaré, dimanche 23 décembre, que le gouvernement allait acheminer à Kinshasa ou à l’extérieur du pays sept enfants gravement blessés lors des affrontements entre les rebelles du M23 et les militaires congolais en novembre dernier. Selon lui, les soins que nécessitaient ces blessures ne pouvaient plus être assurés à Goma ou dans les hôpitaux de la ville voisine de Bukavu. 

« Les dégâts [des combats] sont plus importants que ceux que nous avons vus », a reconnu le ministre, affirmant avoir rencontré  des enfants âgés de 5, 8 et 12 ans grièvement blessés et les jours de certains d’entre eux seraient en danger.

« Nous avons également vu des enfants dont l’avenir est compromis : un enfant de six ans à qui on a amputé les deux jambes. Il faut qu’on donne à ces enfants la chance de  pouvoir grandir », a dit Félix Kabange Numbi.

A son arrivée à Goma, il avait remis jeudi dernier environ neuf tonnes de médicaments à l’inspection provinciale de la santé du Nord-Kivu.

Cette aide est destinée à plusieurs centaines des blessés de guerre qui reçoivent des soins dans différentes formations sanitaires de la ville dont l’hôpital militaire, hôpital Betestcha, l’hôpital général de référence de Virunga et l’hôpital Heal Africa. Ce dernier établissement avait pris en charge jusqu’à deux cents blessés de guerre civils et militaires pendant les combats en novembre.

La ville de Goma est tombée entre les mains des rebelles du M23 le 20 novembre dernier. Les rebelles se sont retirés de cette ville le 1er décembre sur demande des chefs d’Etat des Grands Lacs réunis en sommet à Kampala le 24 novembre dernier.

Issus de l’ex-rébellion du CNDP, les rebelles du M23 revendiquent l’application d’un accord de paix signé avec le gouvernement le 23mars 2009 à Goma.

RDC : des tirs nourris à Goma et Sake ont fait penser à une attaque du M23

$
0
0

Crée le 24-12-2012 10H00 | AFRIQUE REDACTION | REDACTEUR EN CHEF ROGER BONGOS | SITE PANAFRICAIN |ACTUALITE NATIONALE, AFRICAINE ET INTERNATIONALE. Mis à jour le lundi 24-12-2012 - 10H25 PAR: RADIO OKAPI


Des soldats des Forces armées de la RDC revenant de leurs positions de Munigi (10 km de Goma) où ils affrontent le M23, dimanche 18 novembre 2012. 

Des tirs nourris, entendus le samedi 22 décembre à Goma et Sake (Nord-Kivu), ont inquiété les habitants qui ont pensé à une  attaque des rebelles du Mouvement du 23 mars (M23). Les responsables de la police ont rejeté l’hypothèse d’une attaque rebelle, évoquant notamment un échange de tirs entre bandits armés et policiers à Goma. 

C’est aux environs de 21 heures locales que les tirs ont été entendus pendant dix minutes dans  le quartier Ndosho au sud de Goma, affirment des sources policières. Les habitants de la ville auraient commencé à courir dans tous les sens.

Les mêmes sources affirment qu’il s’agissait des coups de feu échangés entre une patrouille des policiers et des bandits armés qui venaient de  cambrioler la résidence d’une vendeuse de viande du quartier.

Dans la même soirée, d’autres coups de feu ont semé la confusion à Sake, à 20 km de Goma. Des sources de la société civile parlent des tirs entendus pendant plus de quarante minutes.

Deux militaires en état d’ébriété se sont tirés dessus. D’autres soldats, ayant entendu les coups de feu, se sont mis à tirer en l’air. Le bilan établi par la société civile provinciale fait état d’un militaire blessé.

Les responsables de la police et de la société civile estiment que c’est la simultanéité des coups de feu entendus à Goma et à Sake qui a fait penser à une attaque du M23. Le calme est revenu quelques heures plus tard dans ces deux agglomérations du Nord-Kivu.

Le lundi 17 décembre, le gouvernement provincial du Nord-Kivu a démenti la rumeur faisant état d’un probable nouvel assaut des rebelles sur la ville de Goma et appelé la population à vaquer librement à ses occupations quotidiennes. Plusieurs sources ont récemment fait état des mouvements de ces rebelles autour de la ville de Goma.

Affirmant être au courant de ces mouvements, le secrétaire général adjoint de l’Onu chargé du maintien de la paix, Hervé Ladsous, a déclaré, mardi 18 décembre, que des renforts des casques bleus sont prévus pour être acheminé à Goma « si les circonstances l’exigeaient ».

Centrafrique : Les rebelles prennent trois villes en trois jours

$
0
0

Crée le 24-12-2012 10H00 | AFRIQUE REDACTION | REDACTEUR EN CHEF ROGER BONGOS | SITE PANAFRICAIN |ACTUALITE NATIONALE, AFRICAINE ET INTERNATIONALE. Mis à jour le lundi 24-12-2012 - 10H25 PAR: ARTV-NEWS

 

Centrafrique : Les rebelles prennent trois villes en trois jours

"Au bout d'une heure de combats, la ville (de Bambari) est tombée aux mains des rebelles qui contrôlent en ce moment le centre-ville", a affirmé par téléphone à l'AFP un observateur sur place requérant l'anonymat. Selon cette source, les forces armées centrafricaines (FACA) "étaient en progression vers Bria (ville tenue par le Séléka depuis mardi, ndlr), mais à 5 km au nord de Bambari, les rebelles ont attaqué" et "les combats se sont ensuite étendus au centre-ville".

"Les tirs continuent en ville, mais les FACA se replient progressivement en direction de Grimari" (à 40 km de Bambari), a pour sa part affirmé l'évêque de Bambari, Mgr Edouard Mathos dans un entretien téléphonique. Des détonations étaient clairement audibles durant cette conversation.

Dimanche après-midi, ni le gouvernement ni les FACA n'avaient encore réagi à ces informations.

Bambari, l'une des plus importantes villes du pays et capitale de la région de la Ouaka, constituait l'une des places fortes des FACA.

Samedi, la coalition du Séléka, qui regroupe plusieurs rébellions, avait annoncé la reprise des hostilités, malgré sa promesse de "geler les opérations" et l'appel à négocier lancé par le gouvernement. Le Séléka avait alors affirmé avoir pris le contrôle de la ville aurifère de Ndassima (à 18 Km de Bambari) et de celle voisine d'Ippy, dans le centre du pays.

En début de semaine, les rebelles avaient déjà affirmé avoir pris le contrôle de plusieurs villes du nord de la Centrafrique, dont la ville diamantifère de Bria.

Le Séléka revendique notamment "le respect" de différents accords de paix signés entre 2007 et 2011, prévoyant un processus de désarmement et de réinsertion des ex-combattants.

Les chefs d'Etats de la Communauté économique des états d'Afrique centrale (CEEAC) réunis à N'Djamena vendredi, avaient cédé du terrain, acceptant l'idée de renégocier différents accords de paix avec la coalition de rébellions, comme elle le souhaitait. Toutefois, ils avaient demandé "le retrait des rebelles à leur position de départ dans un délai n'excédant pas une semaine".

Impensable pour le Séléka: "Il est difficile pour nous d'effectuer un retrait sans accord préalable de cessez-le-feu", avait réagi vendredi son porte parole Eric Massi, justifiant plus tard (samedi) les prises de Ndassima et Ippy comme autant de réactions aux "provocations" des FACA.

Le président François "Bozizé n'a pas l'intention de respecter un cessez-le-feu et si ses colonnes viennent au contact, on n'aura d'autre choix que de réagir", avait assuré le porte-parole, accusant le chef de l'Etat de "faire s'approcher une colonne de véhicules (des FACA) de Bria (ville diamantifère du centre prise par le Séléka mardi, ndlr) pour lancer une offensive".

Le Tchad, voisin au nord, s'était tout de suite posé en médiateur et avait envoyé en milieu de semaine en Centrafrique des éléments de son armée, à bord d'une vingtaine de véhicules. Positionné en "force d'interposition" et non d'attaque, le Tchad, tout comme le pouvoir centrafricain, est resté muet ces derniers jours et il est difficile de savoir dans quelle mesure son armée réagira, alors que les FACA, démotivées et sous équipées, ne font visiblement pas le poids face à la rébellion.

La République centrafricaine est dirigée par François Bozizé depuis le coup d'Etat du 15 mars 2003 qui l'a porté au pouvoir.

Ce pays enclavé de 5 millions d'habitants était engagé depuis 2007 dans un processus de paix après des années d'instabilité, de multiples rébellions, mutineries militaires et putschs qui ont ravagé son tissu économique et l'ont empêché de tirer profit de ses ressources naturelles

RDC: le ministre de l’Economie désapprouve le constat de la Fec sur «la dégradation» du climat des affaires

$
0
0

 

Crée le 25-12-2012 10H00 | AFRIQUE REDACTION | REDACTEUR EN CHEF ROGER BONGOS | SITE PANAFRICAIN |ACTUALITE NATIONALE, AFRICAINE ET INTERNATIONALE. Mis à jour le mardi 25-12-2012 - 13H35 PAR:RADIO OKAPI

 

Siège de l'Onatra à KinshasaSiège de l'Onatra à Kinshasa

Le ministre de l’Economie nationale, Jean-Paul Nemoyato, a désapprouvé, lundi 24 décembre à Kinshasa, le communiqué de la Fédération des entreprises du Congo (Fec) qui a fait état  »d’une dégradation brutale, ces dernières semaines, du climat des affaires en RDC ». Il a invité le patronat congolais à présenter les éléments qu’il dispose  »pour que nous puissions parler sur base des indicateurs précis ». 

Pour le ministre, les «bons résultats économiques» enregistrés par la RDC révèle son état du climat des affaires.

«Nous avons maîtrisé l’inflation durant toute l’année 2012 avec un taux en cumul de 2,67%. Nous avons un taux de croissance estimé à 7,2%. Il y a la stabilité de prix des biens et services sur le marché», a déclaré Jean Paul Nemoyato, indiquant que grâce à la politique de dédollarisation, «on peut épargner en francs congolais parce que nous avons une monnaie qui s’apprécie par rapport aux monnaies étrangères». «Avec tout ça, vous dites que le climat des affaires n’est pas bon», s’est exclamé le ministre de l’Economie nationale.

Jean Paul Nemoyato a, par ailleurs, affirmé que le gouvernement a supprimé les taxes collectées par plusieurs ministères et a réduit celles qui existent.

Dans son communiqué publié le 20 décembre dernier, la Fec a déploré le paradoxe entre le discours du gouvernement, prônant l’amélioration du climat des affaires et les actes ainsi que les comportements des autorités fiscales sur le terrain.

Presque toutes les sociétés subissent le «ton outrageant de quelques-unes des autorités, les accusant, sans le moindre début de preuve, d’éluder les impôts et de manœuvrer pour réduire l’assiette fiscale», indiquait le document signé par le président de la Fec, Albert Yuma Mulimbi.

Dans le rapport Doing Business 2013 qui répertorie les pays d’après la facilité d’y faire les affaires, la RDC a reculé d’un rang par rapport à l’année précédente, occupant la 181e place sur les 185 pays notés.

Interrogé sur ce recul, le ministre congolais du Plan, Célestin Vunabandi, avait expliqué que de nombreuses reformes entreprises par le gouvernement pour améliorer le climat des affaires n’ont pas été prises en compte dans le rapport.

Il avait cependant reconnu que certaines reformes menées pour améliorer le climat des affaires connaissent un retard du fait de la faiblesse de l’administration publique qui, selon lui, serait en train d’être modernisée.

Ituri: plus de 600 conflits fonciers résolus à l’amiable en 3 ans, selon l’Onu-Habitat

$
0
0

Crée le 25-12-2012 10H00 | AFRIQUE REDACTION | REDACTEUR EN CHEF ROGER BONGOS | SITE PANAFRICAIN |ACTUALITE NATIONALE, AFRICAINE ET INTERNATIONALE. Mis à jour le mardi 25-12-2012 - 13H35 PAR:RADIO OKAPI

Le ministre congolais des Affaires foncières, Robert Mbuinga Bila. Photo Droits Tiers.

Plus de 600 conflits fonciers sur le 1000 répertoriés depuis 2009 dans le district de l’Ituri (Province Orientale) ont été résolus pacifiquement, selon le Programme des Nations unies pour les établissements humains (Onu-Habitat). Le coordonnateur provincial de cette agence du système de l’Onu, José Mokbondo Kihesa, a donné ce bilan, lundi 24 décembre, au cours de la journée d’évaluation de ses trois ans activités, à Bunia, chef-lieu de l’Ituri. 

Une rencontre tenue à l’intention de chefs coutumiers et acteurs impliqués dans le domaine foncier.

Il explique les raisons de la baisse de ces conflits fonciers en Ituri :

«Le bilan est positif en termes de résultats, d’impact et de changement désiré. Les efforts ont été aussi plus orientés dans les aspects de sensibilisation. On s’est rendu compte que les confits se déclenchent par ignorance de ce que dit la loi».

José Mokbondo Kihesa a indiqué que des parties recouraient à la violence avec des armes blanches par ignorance de la loi.

Des sources sur place indiquent que les conflits fonciers sont à la base des cas d’incendies de cases et des village, en Ituri.

En 2013, UN-Habitat se propose de poursuivre sur la même voie en proposant le règlement pacifique des différends et la sensibilisation aux parties impliquées aux conflits.

Au mois de mars dernier, le coordonnateur de l’Onu-Habitat en Province Orientale, José Mokondo, avait invité le gouvernement de la RDC à procéder à la réforme agraire pour éviter la résurgence des conflits fonciers dans les territoires de Djugu, Mahagi et Irumu, district de l’Ituri (Province Orientale).

«Le conflit foncier est l’élément déclencheur, à tout moment, de la guerre en Ituri. Tout est parti d’un conflit foncier d’une concession. C’est encore les mêmes conflits fonciers légions et multiples  que nous sommes entrain d’enregistrer et de documenter à ce jour», avait-il expliqué.

 

Kinshasa: la Snel recommande à la population d’éviter les branchements illicites du courant

$
0
0

Crée le 25-12-2012 10H00 | AFRIQUE REDACTION | REDACTEUR EN CHEF ROGER BONGOS | SITE PANAFRICAIN |ACTUALITE NATIONALE, AFRICAINE ET INTERNATIONALE. Mis à jour le mardi 25-12-2012 - 13H35 PAR:RADIO OKAPI


 

Des câbles électriques de la SNEL raccordés le long d’un quartier populaire de Kinshasa. Radio Okapi/ Ph. John Bompengo

Le chef du Centre de vente et service de la Société nationale d’électricité (Snel) au quartier Yolo, à Kinshasa, Richard Mabuani, a invité la population à ne pas faire de branchements illicites sur des lignes servies en énergie électrique. 

«Que la population respecte le planning de délestage de basse tension pendant ces jours de fêtes. C’est une manière de leur permettre de vivre un peu longtemps avec du courant sinon, elle va abîmer les équipements», a-t-il recommandé, lundi 24 décembre, après que les habitants de Yolo, commune de Kalamu, ont manifesté leur ras-le-bol à la suite d’une longue période de délestage.

Richard Mabuani a indiqué que cette politique permettra à la Snel d’assurer le bon fonctionnement des cabines électriques à travers la ville.

Pour ce cadre de la Snel, les branchements illicites sur des lignes servies en énergie électrique sont souvent à la base des coupures prolongées du courant à Kinshasa.

La Société nationale d’électricité (Snel) croit pouvoir résoudre le problème de délestage dans la capitale à la fin des travaux de reconstruction de la deuxième ligne haute tension du barrage hydroélectrique d’Inga, en juin 2013.

Son administrateur délégué, Eric Mbala, l’avait dit fin août au terme d’une visite d’inspection aux installations du barrage hydroélectrique d’Inga, au Bas-Congo.

Il avait également indiqué que la Snel produit actuellement plus 900 mégawatts d’énergie électrique mais elle ne pourra pas résoudre le problème de délestage à Kinshasa aussi longtemps que son unique ligne est saturée et elle ne transporte que 400 mégawatts au lieu de 800.


Maniema: ouverture d’un point de vente des produits pétroliers à Kindu

$
0
0

Crée le 25-12-2012 10H00 | AFRIQUE REDACTION | REDACTEUR EN CHEF ROGER BONGOS | SITE PANAFRICAIN |ACTUALITE NATIONALE, AFRICAINE ET INTERNATIONALE. Mis à jour le mardi 25-12-2012 - 13H35 PAR:RADIO OKAPI


 

Vendeur de carburant communément appelé «Kadhafi » le long d’une des avenues de Kinshasa le 9/8/2012 .Radio Okapi/ Ph. John Bompengo 

Les Etablissements Nazareth a ouvert, lundi 24 décembre à Kindu, chef-lieu du Maniema, un point de vente des produits pétroliers. Cette cérémonie a eu lieu en présence du maire de la ville. Approvisionnée par la société Engen DRC via Kalemie (Katanga), cette structure dit disposer déjà de 40 mètres cube de gasoil, entreposés dans les citernes de la Sep-Kindu et annonce l’arrivée, dans les jours à venir, d’environ 80 autres mètres cube de gasoil. Il vend un fut de gasoil (200 litres) à 431 USD. Ce qui entraine une différence d’au moins 150 USD par rapport au prix d’un fût chez les revendeurs communément appelés Kadhafi.

Le gérant de l’établissement Nazareth, Babu Ali, explique le mode de fonctionnement de sa structure:

«Je me provisionne à partir de Kalemie, où j’ai un contrat de partenariat avec la société Engen DRC qui me fournit de grandes quantités de mazout qui arrivent par les train de la SNCC et il est stocké dans les citernes de la SEP Kindu».

L’établissement Nazareth réceptionne de l’argent et établit un bon qui permet à l’acheteur d’être servi par la Sep.

Babu Ali a indiqué qu’actuellement, son établissement vend seulement en gros par manque d’une pompe de distribution.
Pour pallier au problème de rupture de stocks, il demande à son partenaire, société Engen DRC, de lui disposer d’au moins 250 mètres cubes le mois.
L’Etablissement Nazareth fait son approvisionnement par train avec d’abord du mazout faute d’un endroit sécurisant pour entreposer de l’essence.

RDC : le général Bikueto Tuyenabo abattu la nuit de Noël à Kinshasa

$
0
0

Crée le 25-12-2012 22H00 | AFRIQUE REDACTION | REDACTEUR EN CHEF ROGER BONGOS | SITE PANAFRICAIN |ACTUALITE NATIONALE, AFRICAINE ET INTERNATIONALE. Mis à jour le mardi 25-12-2012 - 22H25 PAR: ARTV-NEWS

 

 

 

 

 

 

Le général des Forces armées de la RDC, Bikueto Tuyenabo, a été abattu par des hommes armés habillés en tenue civile le lundi 24 décembre dans la soirée à quelques mètres de sa résidence dans la commune de Kitambo à Kinshasa. Il était le commandant du centre d’entraînement de Kotakoli dans la province de l’Equateur. 

« C’était vers 21h30. J’ai vu passer le général. Je l’ai salué et présenté des vœux. Il m’a répondu. Après cinq minutes, on a entendu des bruits des balles mais on a cru que c’était des pétards », raconte un voisin.

« C’est au troisième coup de feu qu’on s’est rendu compte que c’était des balles réelles », poursuit-il, indiquant avoir vu un corps étalé par terre sur l’avenue quand il est sorti de sa maison avec sa mère:

« Quand nous sommes sortir ma mère et moi, nous avons vu un corps étalé sur la rue mais nous ne pouvions pas identifier le corps au loin. C’est alors que j’ai vu un monsieur fouiller les poches des vêtements de la personne étalée par terre. J’ai alors crié au voleur et le monsieur a tiré. »

La même source rapporte que les autres voisins se sont également mis à crier, obligeant le groupe de personnes assemblées autour du corps à s’en aller en tirant des coups de feu.

Selon RFI, le général Bikueto a été touché au ventre, à la poitrine et aux jambes. Il aurait riposté en tirant avec son revolver, blessant un des assaillants. L’officier aurait succombé peu après avoir été conduit à l’hôpital.

A en croire le même média, les assaillants seraient des bandits venus pour braquer un bistrot situé sur l’avenue du général Bikueto Tuyenabo.

RD Congo n'est plus isolée : Jacques Chirac et Valérie Trieweiler se mobilisent en faveur du Kivu

$
0
0

Crée le 25-12-2012 22H00 | AFRIQUE REDACTION | REDACTEUR EN CHEF ROGER BONGOS | SITE PANAFRICAIN |ACTUALITE NATIONALE, AFRICAINE ET INTERNATIONALE. Mis à jour le mardi 25-12-2012 - 22H25 PAR: LE PARISIEN

Une quinzaine de personnalités dont Jacques Chirac et Valérie Trierweiler, ont signé une tribune dans Le Monde pour alerter l'opinion publique sur la nécessité et l'urgence d'une intervention de l'ONU au Kivu, une région de l'est de la République démocratique du Congo.

Une quinzaine de personnalités dont Jacques Chirac et Valérie Trierweiler, ont signé une tribune dans Le Monde pour alerter l'opinion publique sur la nécessité et l'urgence d'une intervention de l'ONU au Kivu, une région de l'est de la République démocratique du Congo. | LP / Mehdi Gherdane et AFP

Zoom
L'ancien et Valérie Trierweiler, ambassadrice de la Fondation Danielle Mitterrand, ont appelé mardi l'ONU à «remplir son mandat» en République démocratique du Congo (RDC), dans une tribune publiée dans le journal Le Monde.

«Connaissez-vous le Kivu ? Un drame s'y joue. Avec déjà des millions de morts et d'autres millions de vies dévastées.
Un drame que la communauté internationale pourrait arrêter. A l'instant. Il lui suffirait de donner l'ordre aux dix-sept mille soldats (en mission pour l'ONU, NDLR) de faire leur métier et de remplir leur mandat», déclarent-ils dans ce texte dont sont également signataires l'ancien président sénégalais Abdou Diouf, la ministre de la Francophonie Yamina Benguigui et l'ancien boxeur Mohamed Ali.

«L'horreur, ces derniers jours, a franchi un nouveau degré. Des escadrons, dont le groupe baptisé M23, font des incursions à Goma et sèment la terreur dans sa périphérie. Ils ravagent et ils tuent. Et ils violent. Ils violent par centaines de milliers les femmes et les enfants pour terroriser la population», déplorent-ils.

Négociations suspendues jusqu'à début janvier

Située dans l'est de la RDC, la région du Kivu reste en proie à des troubles, depuis que la rébellion Mouvement du 23 mars (M23) s'est officiellement retiré de Goma le 1er décembre, après onze jours d'occupation. Les rebelles avaient accepté ce retrait en échange de l'ouverture de négociations de paix, qui ont été suspendues vendredi jusqu'à début janvier, sans aucune avancée jusqu'ici. Le chef des opérations de maintien de la paix de l'ONU Hervé Ladsous avait affirmé le 19 décembre que la Monusco était en alerte et que des renforts seraient envoyés si nécessaires.

Le M23 est essentiellement formé d'ex-rebelles qui, après avoir été intégrés en 2009 dans l'armée congolaise, se sont mutinés en avril dernier et combattent depuis l'armée régulière dans la région du Kivu. Deux pays voisins, le Rwanda et l'Ouganda, sont accusés par l'ONU de soutenir les rebelles, ce qu'ils démentent.

Outre ses auteurs, une quinzaine de personnalités ont signé la tribune publiée dans Le Monde, dont l'ancien ambassadeur de Stéphane Hessel, le réalisateur américain Jonathan Demme ou la Libérienne Leymah Gbowee, prix Nobel de la paix 2011.

Les signataires de la tribune pour une intervention de l'ONU au Kivu
Muhammad Ali, fondateur du Muhammad Ali Center ; Robert Badinter, ancien président du Conseil Constitutionnel ; Yamina Benguigui, ministre de la Francophonie ; Jacques Chirac, ancien Président de la République Française et président de la Fondation Jacques Chirac ; Rosario Dawson, comédienne ; Jonathan Demme, réalisateur ; Abdou Diouf, ancien Président de la République du Sénégal et Secrétaire Général de la Francophonie ; Eve Ensler, auteur et créatrice des V-Day ; Leymah Gbowee, prix Nobel de la paix 2011 ; Stéphane Hessel, ancien ambassadeur de France ; Angélique Kidjo, Chanteuse ; Claude Lanzmann, écrivain et réalisateur ; Federico Mayor, ancien directeur général de l'Unesco ; Denis Mukwege, gynécologue, prix des droits de l'Homme des Nations Unies ; Thandie Newton, comédienne; Erik Orsenna, écrivain, Atiq Rahimi, écrivain, Jean Christophe Ruffin, écrivain, Mahamat Saleh Haroun, réalisateur, Valérie Trierweiler, ambassadrice de la Fondation Danielle Mitterrand


Lubumbashi: Rwashi Mining accuse les creuseurs clandestins de voler les minerais dans sa concessio

$
0
0

Crée le 26-12-2012 10H00 | AFRIQUE REDACTION | REDACTEUR EN CHEF ROGER BONGOS | SITE PANAFRICAIN |ACTUALITE NATIONALE, AFRICAINE ET INTERNATIONALE. Mis à jour le mecredi 26-12-2012 - 11H05 PAR: RADIO OKAPI

Des creuseurs dans une mine artisanale de cassitérites, Sud Kivu, 2006.

Les responsables de l’entreprise minière Rwashi Mining accusent les creuseurs clandestins de voler des minerais dans leur concession de Kaluku luku, située dans la commune de la Rwashi, à Lubumbashi (Katanga). Le week-end dernier, ils ont indiqué qu’environ trois cents creuseurs s’introduisent chaque jour dans leur carrière exposant leurs propres vies en danger. «Les creuseurs artisanaux qui reviennent posent un sérieux problème de sécurité dans la carrière où des engins circulent. Ils peuvent être victimes d’un accident », a déclaré Elise Kalasa, la chargée des questions sociales de Rwashi Mining.

En 2007, l’entreprise minière avait payé de l’argent aux creuseurs artisanaux pour qu’ils puisent la laisser exploiter la carrière. Mais ces derniers sont revenus foulant au pied l’accord qu’ils avaient signé avec Rwashi Mining.

Par ailleurs, au mois de novembre dernier, l’entreprise était accusée, dans un rapport du Centre Carter, de polluer l’eau, le sol et des plantes comestibles dans l’exploitation du cuivre et du cobalt à Lubumbashi.

Dans ce rapport, Centre Carter s’inquiétait de la santé de plus de 6 000 habitants des quartiers exposés quotidiennement à cette pollution.

Le journal Le Monde s'insurge : "Au Kivu, on viole et massacre dans le silence"

$
0
0

 

 

 

Crée le 26-12-2012 10H00 | AFRIQUE REDACTION | REDACTEUR EN CHEF ROGER BONGOS | SITE PANAFRICAIN |ACTUALITE NATIONALE, AFRICAINE ET INTERNATIONALE. Mis à jour le mecredi 26-12-2012 - 11H05 PAR: LE MONDE.FR

 

viols-enrdc.jpg

 

A l'est de la République démocratique du Congo (RDC), soit au coeur de l'Afrique, cette région est l'une des plus belles du monde. Autour d'un lac, des cultures montent en terrasses jusqu'au sommet des collines. Eau, soleil, terres fertiles, le Kivu aurait tout pour vivre heureux.

Hélas pour lui, son sous-sol regorge de matières premières. Principalement la cassitérite, un minerai dont on tire l'étain. Mais aussi le coltan, autre minerai recherché. Et bientôt le pétrole, qui vient d'être découvert. Attirées par ces richesses faciles, des bandes de mercenaires et de pillards de toutes sortes écument le territoire depuis des décennies et martyrisent les populations.


De temps en temps, des voix s'élèvent. De temps en temps, le calme revient. Et puis recommence le silence. Et reprennent les viols et les massacres. Pour tenter de limiter ces atrocités, l'ONU a envoyé sur place, en 1999, une force de paix qui compte aujourd'hui dix-sept mille soldats. Rappelons que ces dix-sept mille casques bleus y sont au nom de la communauté internationale, c'est-à-dire en notre nom.


Mais, faute d'application réelle de son mandat pour intervenir, ces dix-sept mille soldats regardent et constatent. L'horreur, ces derniers jours, a franchi un nouveau degré. Des escadrons, dont le groupe baptisé M23, font des incursions à Goma et sèment la terreur dans sa périphérie. Ils portent de beaux uniformes et brandissent des armes neuves.


D'où viennent-ils ? Ils ravagent et ils tuent. Et ils violent. Ils violent par centaines de milliers les femmes et les enfants pour terroriser la population. Ils violent pour détruire. Ils violent pour arracher à jamais les identités. Et les enfants qu'ils n'ont pas massacrés, ils les enrôlent de force.


Et, pendant ce temps-là, les dix-sept mille soldats de la Mission de l'ONU pour la stabilisation en RDC (Monusco) attendent une résolution du Conseil de sécurité qui leur permettrait d'agir. Connaissez-vous le Kivu ? Un drame s'y joue. En ce moment même. Avec déjà des millions de morts et d'autres millions de vies dévastées.


Un drame que la communauté internationale pourrait arrêter. A l'instant. Il lui suffirait de donner l'ordre aux dix-sept mille soldats de faire leur métier et de remplir leur mandat. Leur métier de soldat. Et leur mission de garantir la paix et la dignité de l'espèce humaine.

 

Le monde.fr

 


LE SORT DE " TANGO FOUR " DEPEND DE L'IMPOSTEUR KABILA

$
0
0

Crée le 26-12-2012 10H00 | AFRIQUE REDACTION | REDACTEUR EN CHEF ROGER BONGOS | SITE PANAFRICAIN |ACTUALITE NATIONALE, AFRICAINE ET INTERNATIONALE. Mis à jour le mecredi 26-12-2012 - 11H05 PAR: ARTV NEWS


Le général Amisi Kumba Gabriel( Tango fort). Radio Okapi/ Ph. John Bompengo


Selon des indiscrétions glanées dans les milieux proches de la justice militaire, à l'étape actuelle, il n'y a que le chef de l'Etat qui a la latitude de le mettre en accusation. Mais, il se posera toujours le problème de la compétence des magistrats militaires devant l'auditionner. C'est là que bon nombre d'observateurs s'invitent au débat.

 

Car, confie-t-on, face à l'incompétence de la Cour militaire ordinaire pour juger le général Gabriel Amisi Kumba parce qu'ayant un grade plus élevé que tous ses magistrats, il revient au chef de l'Etat de nommer un Conseil de guerre général composé d'officiers généraux pour traiter de l'infraction de haute trahison mise à charge du suspendu qui est commise en temps de guerre. Car, poursuit-on, à défaut de ce Conseil, l'affaire risquerait de rester en veilleuse pour qu'au finish, aucune sanction ne soit prise. A en croire certains experts, pour des accusations qui pèsent sur lui, le chef d'Etat-major des Forces terrestres mérite la servitude pénale au regard du code pénal militaire.

     C'est de la sorte qu'on évoque l'article 128 du code militaire qui stipule: "En temps de guerre, tout Congolais qui se rend coupable de haute trahison est puni de mort ". Et l'alinéa 2 définit la haute trahison comme" le fait de livrer à une puissance étrangère, à une entreprise ou une organisation étrangère ou sous-contrôle étranger ou à leurs agents des matériels, constructions, équipements, installations, appareils ou autres matériels affectés à la défense nationale ".

 

Pour rappel, c'est un rapport de l'ONU (Organisation des Nations unies " rendu public le 21 novembre dernier qui accuse " Tango Four " de vendre des armes aux groupes armés opérant dans l'Est de la RD Congo y compris le M23 qui vient de faire main basse sur Goma, la capitale provinciale, sans coup férir. Avec recul, on comprend bien pourquoi.  M. M.

Le Général Bikueto Tuyinabo, une tête Rwandaise sans aucun doute...

$
0
0

Crée le 26-12-2012 10H00 | AFRIQUE REDACTION | REDACTEUR EN CHEF ROGER BONGOS | SITE PANAFRICAIN |ACTUALITE NATIONALE, AFRICAINE ET INTERNATIONALE. Mis à jour le mecredi 26-12-2012 - 14H05 PAR: ARTV NEWS

le-general-Bikueto-Tuyinabo.png


Voir la photo du fameux Général rwandophone Bikueto Tuyinabo, pur produit du laboratoire de Kigali.
Le Général Bikueto Tuyinabo, une tête Rwandaise sans aucun doute...

Me dit-on, les loups ne se mangent pas entre eux ! Mais là, la faim est- elle qu'on n'a plus le choix !

Voila le Général Bikueto Tuyinabo Congolais " d'expression kinyarwanda " ce que la presse essaye de nous faire avaler...Est-il Congolais ? je ne pense pas ! Bakomi kobomana avant le déluge Kabila...Sa fin approche ! On ne tue pas un général comme ça dans un pays où il y a un état...( Un état de droit )
25 généraux rwandais dans la FARDC moins un, 24 !

 
Roger BONGOS

La liste des officieux (officiers) infiltrés rwandais qui sont en sursis d'une liquidation imminente de Kabila pour sauver sa tête !

$
0
0

 

 

Crée le 26-12-2012 10H00 | AFRIQUE REDACTION | REDACTEUR EN CHEF ROGER BONGOS | SITE PANAFRICAIN |ACTUALITE NATIONALE, AFRICAINE ET INTERNATIONALE. Mis à jour le mecredi 26-12-2012 - 16H05 PAR: ARTV NEWS

 

JOKA-JOSEPH KABILA
Le général Bikueto Tuyinabo, d'expression kinyarwanda (sic), a été assassiné à Kinshasa la nuit de Noël. Il était le commandant second de la base militaire de Kitona dans le Bas-Congo.

Le général Bikueto Tuyinabo est sans doute venu dans la capitale pour les fêtes de fin d’année.

Lundi 24 décembre, le général sort, seul, à pied, aux heures du soir, pour prendre l’air au quartier Jamaïque, dans la commune de Kintambo, au nord-ouest de Kinshasa.

A une cinquantaine de mètres de sa résidence, il trouve un bistrot. Soudain, surgissent trois hommes armés en civil. Des coups de feu retentissent. Dans le quartier, on pense à des pétards ; c’est la nuit de Noël. La population déchante vite. Le général Bikueto est touché au ventre, à la poitrine et aux jambes. Il aurait riposté en tirant avec son revolver et aurait même blessé un des assaillants. Le temps que sa garde arrive, trop tard, les assassins se sont déjà sauvés.

Conduit à l’hôpital, le général a succombé peu après. Les assaillants seraient des brigands venus pour braquer le bistrot, selon l’interprétation de RFI. En revanche, une source proche des combattants affirme qu’il s’agit d’une traque contre les Rwandais infiltrés dans la chaîne de commandement de l’armée régulière du Congo. "Il n’existe pas des Congolais d’expression kinyarwanda, il s’agit bel et bien d’un citoyen Rwandais", tranche la même source. La police a cependant ouvert une enquête et recherche activement les présumés assassins.
Ci-après la liste des Rwandais qui dirigent les FARDC :
00 Général-major Joseph KABILA, commandant suprême des FARDC
01 Général Jean BIVEGETE Auditeur Général de l’armée (Haut magistrat militaire)
02 Général MASUNZU Cmd Adjoint 10ème Région militaire/Bukavu
03 Général MALICK KIJEGE Inspecteur Général de l’Armée (ex. G4-EMG) FARDC/KINSHASA
04 Général OBED RWIBASIRA Cmd 5ème Région militaire à Kananga/Kasaï-Occidental
05 Général MUSTAPHA MUKIZA Cmd Base militaire de KITONA (Bas-kongo)
06 Général Charles BISENGIMANA Inspecteur Général Adjoint De La Police Nationale/Kinshasa
07 Général JEROME GAGAKWAVU EMG/FARDC-Kinshasa
08 Général BOSCO NTAGANDA Chef d’Etat Major Général De Laurent NKUNDA
09 Général Laurent NKUNDA En rébellion contre la République  dans le Nord-Kivu
10 Colonel BONANE Cmd 4ème Brigade Ituri
11 Colonel MAKENGA SULTANI Cmd BRAVO/Nord-Kivu
12 Colonel KAMANZI François
13 Colonel MUNYARU GERERO Françoise Cmd de la Police de l’enfance/Nord-Kivu
14 Colonel MUHINDO François Cmd de la Brigade Delta à Kichanga/Masisi
15 Colonel François ZERO BRAVO EMG-Armée mixée de NKUNDA, (81ème Brigade FARDC)
16 Colonel MUTEBUTSI Jules En exil au Rwanda après la rébellion de Bukavu, Juin 2004
17 Colonel RORIMBERE Dispo/EMG-FARDC
18 Colonel GISHONDO ELIE Dispo/EMG-FARDC
19 Colonel PADIRI Jonas Cmd Brigade EQUO à Kimoka-Sake/Nord-Kivu
20 Colonel BOLINGO MATANE 10ème Région Militaire/ Bukavu
21 Colonel BIRORI Benjamin Conseiller Militaire/Ruberwa (En Formation En Chine)
22 Colonel BOSOGO Venant Dispo/EMG-FARDC (en rébellion au Sud Kivu : G47)
23 Colonel WILSON Cmd adjoint de la brigade ALPHA à NYANZALE-MWESE
24 Lt Colonel MUNYAKAZI EMG-Armée Mixée de NKUNDA (83ème Brigade FARDC)
25 Lt Colonel Claude MUCHO ½ Cmd brigade Charly à Mushaki/Masisi
26 Lt Colonel INNOCENT Ex ½ G4 AFDL/RCD aujourd’hui G4 E.M-Armée mixée de NKUNDA
27 Lt Colonel KABUNDI ½ Cmd brigade EQUO à KIKOMA SAKE/Nord-Kivu
28 Lt Colonel BISAMAZA ½ Cmd brigade BRAVO/RUTSHURU au Nord-Kivu
29 Lt Colonel NIYIBIZI Cmd du Br. de la Brigade EQUO/Nord

Crise à l’Est de la Rdc : Mohamed Ali, Federico Mayor, Valérie Trierweiler, Jacques Chirac, Abdou Diouf et autres interpellent l'Onu

$
0
0

 

Crée le 26-12-2012 10H00 | AFRIQUE REDACTION | REDACTEUR EN CHEF ROGER BONGOS | SITE PANAFRICAIN |ACTUALITE NATIONALE, AFRICAINE ET INTERNATIONALE. Mis à jour le mecredi 26-12-2012 - 11H05 PAR : CL / MMC

 

 

Mohamed Ali
Dans une tribune publiée dans Le Monde, un groupe d’hommes politiques américains, occidentaux et africains, ont appelé mardi l'ONU à remplir son mandat en République démocratique du Congo. Ci-après leur déclaration.
Située dans l'est de la Rdc, la région du Kivu reste en proie à des troubles, depuis que la rébellion Mouvement du 23 mars (M23) s'est officiellement retiré de Goma le 1er décembre, après onze jours d'occupation. 

Les rebelles avaient accepté ce retrait en échange de l'ouverture de négociations de paix, qui ont été suspendues vendredi jusqu'à début janvier, sans aucune avancée jusqu'ici.

Dans une tribune publiée dans Le Monde, un groupe d’hommes politiques américains et occidentaux ont appelé mardi l'Organisation des Nations Unies à remplir son mandat en République démocratique du Congo.

Ci-après leur déclaration.
A l'est de la République démocratique du Congo, soit au coeur de l'Afrique, cette région est l'une des plus belles du monde. Autour d'un lac, des cultures montent en terrasses jusqu'au sommet des collines. Eau, soleil, terres fertiles, le Kivu aurait tout pour vivre heureux.

Hélas pour lui, son sous-sol regorge de matières premières. Principalement la cassitérite, un minerai dont on tire l'étain. Mais aussi le coltan, autre minerai recherché. 

Et bientôt le pétrole, qui vient d'être découvert. Attirées par ces richesses faciles, des bandes de mercenaires et de pillards de toutes sortes écument le territoire depuis des décennies et martyrisent les populations.

De temps en temps, des voix s'élèvent. De temps en temps, le calme revient. Et puis recommence le silence. Et reprennent les viols et les massacres. Pour tenter de limiter ces atrocités, l'Onu a envoyé sur place, en 1999, une force de paix qui compte aujourd'hui dix-sept mille soldats. Rappelons que ces dix-sept mille casques bleus y sont au nom de la communauté internationale.

Mais, faute d'application réelle de son mandat pour intervenir, ces dix-sept mille soldats regardent et constatent. L'horreur, ces derniers jours, a franchi un nouveau degré. 

Des escadrons, dont le groupe baptisé M23, font des incursions à Goma et sèment la terreur dans sa périphérie. Ils portent de beaux uniformes et brandissent des armes neuves.

D'où viennent-ils ? Ils ravagent et ils tuent. Et ils violent. Ils violent par centaines de milliers les femmes et les enfants pour terroriser la population. Ils violent pour détruire. Ils violent pour arracher à jamais les identités. Et les enfants qu'ils n'ont pas massacrés, ils les enrôlent de force.

Et, pendant ce temps-là, les dix-sept mille soldats de la Mission de l'Onu pour la stabilisation en RDC (Monusco) attendent une résolution du Conseil de sécurité qui leur permettrait d'agir. Connaissez-vous le Kivu ? Un drame s'y joue. En ce moment même. Avec déjà des millions de morts et d'autres millions de vies dévastées.

Un drame que la communauté internationale pourrait arrêter. A l'instant. Il lui suffirait de donner l'ordre aux dix-sept mille soldats de faire leur métier et de remplir leur mandat. Leur métier de soldat. Et leur mission de garantir la paix et la dignité de l'espèce humaine.

Sont signataires de cette publication : Muhammad Ali, fondateur du Muhammad Ali Center, Robert Badinter, ancien président du Conseil Constitutionnel ; Yamina Benguigui, ministre de la Francophonie ; Jacques Chirac, ancien Président  de la République Française et président de la Fondation Jacques Chirac ; Rosario Dawson, comédienne ; Jonathan Demme, réalisateur ; Abdou Diouf, ancien Président de la République du Sénégal et Secrétaire Général de la Francophonie ; Eve Ensler, auteur et créatrice des V-Day ; Leymah Gbowee, prix Nobel de la paix 2011 ; Stéphane Hessel, ancien ambassadeur de France ; Angélique Kidjo, Chanteuse ; Claude Lanzmann, écrivain et réalisateur ; Federico Mayor, ancien directeur général de l'Unesco ; Denis Mukwenge, gynécologue, prix des droits de l'Homme des Nations Unies ; Thandie Newton, comédienne;  Erik Orsenna, écrivain, Atiq Rahimi, écrivain, Jean Christophe Ruffin, écrivain, Mahamat Saleh Haroun, réalisateur et Valérie Trierweiler, ambassadrice de la Fondation Danielle Mitterrand.

Katanga: 9 des 13 chefs coutumiers kidnappés par les Maï-Maï à Mitwaba se sont échappés

$
0
0

 

 

Crée le 27-12-2012 09H00 | AFRIQUE REDACTION | REDACTEUR EN CHEF ROGER BONGOS | SITE PANAFRICAIN |ACTUALITE NATIONALE, AFRICAINE ET INTERNATIONALE. Mis à jour le jeudi 27-12-2012 -10H00 PAR : RADIO OKAPI

 

(Assis à l’avant-plan de gauche à droite) le commandant Kaisse, le lieutenant Faza et Mukundu Kundu, commandant des opérations des Maï-Maï du Congrès des peuples du Katanga (CPK), actifs entre Mitwaba et Pweto au Katanga. (Ph. C. Djuma)

Pris en otage il y a deux semaines par des miliciens Maï-Maï du groupe de Gedeon dans le territoire de Mitwaba (Katanga), neuf des treize chefs coutumiers se sont échappés des mains de leurs ravisseurs le samedi 22 décembre. Des sources policières affirment que deux d’entre eux sont déjà arrivés à Mitwaba-centre. Les sept autres seraient en route vers la localité de Dikulushi dans  le même territoire. 

Les deux chefs coutumiers, ceux de groupements Kinta et Kisia, ont été accueillis à leur arrivée par les autorités de Mitwaba sous les applaudissements de la population. Ils ont affirmé avoir été ligotés et détenus dans un cachot souterrain.

Les autorités politico-administratives du territoire ont indiqué être préoccupées par le sort de quatre autres chefs coutumiers restés entre les  mains des miliciens.

Ces chefs coutumiers avaient été kidnappés alors qu’ils étaient partis au village Mupanga pour négocier avec le groupe Maï- Maï le retour de la paix dans le territoire de Mitwaba.

Au mois d’août dernier, les habitants de Kungye avaient accusé le groupe Maï-Maï du chef milicien Kyungu Mutanga alias Gédéon de procéder au recrutement dans ce secteur.

Le commissaire du district de Tanganyika, Maurice Kyoni Ngoy, avait confirmé cette information, annonçant un prochain déploiement des Forces armées de la RDC (FARDC) dans cette contrée.

Des sources sur place à Kungye indiquent que les miliciens fidèles à Gédéon commettent régulièrement des exactions contre la population civile.

 

Sud-Kivu: 2 villages désertés par crainte des rebelles rwandais des FDLR

$
0
0

 

Crée le 27-12-2012 09H00 | AFRIQUE REDACTION | REDACTEUR EN CHEF ROGER BONGOS | SITE PANAFRICAIN |ACTUALITE NATIONALE, AFRICAINE ET INTERNATIONALE. Mis à jour le jeudi 27-12-2012 -10H00 PAR : RADIO OKAPI

Une famille de pygmées dans un centre des Refugiés de Dongo(RDC) à Betou(RCA) le 18/11/2009. Ph. Don John Bompengo

Les populations de Kasugulu et Katembele, en groupement d’Ikama Kasanza, dans le territoire de Shabunda (Sud-Kivu), ont fui leurs villages depuis lundi 24 décembre. Selon des habitants de Kitindi, chef-lieu de ce groupement, la population a passé la nuit de Noël dans la brousse, en proie à une psychose totale, après que des combattants rwandais des FDLR ont envahi leurs villages. Les autorités coutumières déplorent l’absence de policiers et de militaires sur place.  Selon le chef de groupement d’Ikama Kasanza, la population de ces deux villages a vu arriver une bande de rebelles rwandais, très armés, qui ont envahi ces deux localités situées à cinq heures de marche de Kitindi,le chef- lieu du groupement.

Les rebelles, en provenance de la forêt de Kasanza, entre les territoires de Shabunda et de Fizi, ont investi ces villages quelques temps après le départ de l’armée congolaise (FARDC) déployée sur place.

Le chef du groupement plaide pour l’envoi d’une force de sécurité dans la région.

De son côté, le commandant du 103e secteur des FARDC basé à Kamituga promet de s’enquérir de la situation afin d’y apporter, éventuellement, des solutions.

L’administrateur du territoire, pour sa part, s’est engagé à contacter la 10e région militaire pour obtenir une rapide intervention des FARDC.

Affaire Bikwetu : Crime crapuleux ou assassinat ?

$
0
0

 

Crée le 27-12-2012 09H00 | AFRIQUE REDACTION | REDACTEUR EN CHEF ROGER BONGOS | SITE PANAFRICAIN |ACTUALITE NATIONALE, AFRICAINE ET INTERNATIONALE. Mis à jour le jeudi 27-12-2012 - 12H00 PAR : CONGOINDEPENDANT

 

 


Le général Didier Etumba Longila, chef d’état-major général des FARDC. Photo d’archives

Issu de la communauté Tutsi, ancien officier des Forces armées zaïroises, commandant en second de la Base de Kitona au moment de décès, le général Bikwetu Tuyenabo a été abattu lundi 24 décembre, aux environs de 23 heures, par des individus armés non identifiés. Dans certains milieux de la diaspora congolaise, d’aucuns y voient une "exécution" menée par des "forces de la résistance congolaise décidée à éliminer les officiers rwandais infiltrés dans les Forces armées de la RD Congo". D’autres parlent de "règlement de comptes" au sein du "clan kabiliste". Une certaine opinion évoque un "crime crapuleux". Trois versions s’affrontent.

Enquête & analyse

Première version. Crime crapuleux. Le général Bikwetu Tuyenabo, en séjour à Kinshasa, s’est rendu lundi soir dans un bistrot situé à un jet de pierres de son domicile au quartier dit «Jamaïque» dans la commune de Kintambo. De là où il était assis, il a assisté à une dispute entre un jeune commerçant et un groupe d’individus qui voulait manifestement lui arracher son sac. Bikwetu serait intervenu en déclinant son titre tout en menaçant de faire venir les éléments de sa garde. Des coups de feu tonnent aussitôt. L’officier s’écroule. Il est atteint à l’abdomen et meurt à son arrivée à l’hôpital. En attendant de connaître les conclusions de l’enquête que la justice militaire aurait déjà ouverte, il apparaît que la mort est plutôt accidentelle.

Deuxième version. Assassinat.Selon certains témoignages, les assassins présumés du général Bikwetu étaient en civil mais portaient des pardessus militaires. A en croire ces sources, le défunt serait issu de la troisième promotion de l’Ecole de formation des officiers (EFO) à Kananga, à la fin des années 70. «A l’époque, raconte un ancien officier des Faz, Bikwetu et tant d’autres membres de la communauté Tutsi étaient globalement considérés comme des ressortissants des provinces du Kivu. Ce n’est qu’après la prise du pouvoir à Kigali par le Front patriotique rwandais, suivi par le départ au Rwanda d’un grand nombre des Tutsi nés et grandis au Congo, que ceux-ci ont été perçus comme des citoyens rwandais qui cachaient leur jeu». La même source d’ajouter : "Lors de l’entrée des troupes de l’AFDL à Kinshasa, Bikwetu, à l’époque major, a été arrêté et jeté à la prison de Makala. Il y côtoyait notamment Papa Jeannot Bemba et l’ancien gouverneur de la Banque du Zaïre, Nyembo Shabani". Originaire du Bas-Congo, un autre officier des Faz d’enchaîner : «Bikwetu était un excellent commando. Il a assumé les fonctions de commandant de la 10ème promotion de l’EFO. A l’époque, il passait pour un Kivutien.» A en croire cette dernière source, Bikwetu, alors major, a été récupéré par le nouveau régime. Il aurait assumé les fonctions de commandant du centre de formation de la garde présidentielle (GR) à Kibomango après l’accession au pouvoir par «Joseph Kabila». L’officier était, semble-t-il, réputé pour son franc-parler. Il lui arrivait de dénoncer «l’incompétence du raïs». «Il avait tendance à dire tout haut ce qu’il pensait, poursuit la dernière source. Il a d’ailleurs été accusé d’avoir tenté d’assassiner Joseph Kabila. Il n’est pas exclu qu’il ait été victime d’un règlement de comptes au moment où le pouvoir kabiliste tangue…».

Troisième et dernière version. «Exécution».Depuis l’annonce de la mort du général Bikwetu Tuyenabo, des commentaires vont bon train à travers les «réseaux sociaux». Certains internautes présentent le défunt comme étant "un officier rwandais". Pour ceux-ci l’acte serait l’oeuvre d’une «résistance congolaise» laquelle aurait commencé à «exécuter les agents étrangers infiltrés» dans l’armée et la police congolaises.

Depuis le déclenchement de la rébellion des soldats des FARDC étiquetés CNDP-M23, des voix ne cessent de s’élever pour fustiger l’importance numérique des officiers FARDC appartenant à la communauté Tutsi. D’aucuns avancent le chiffre de 24 officiers supérieurs en parlant d’infiltration des FARDC par des "agents du Rwanda". Ces critiques ont été relayées par certains parlementaires plutôt perçus comme des "kabilistes bon teint". Lors de son allocution le 15 décembre dernier devant les deux Chambres du Parlement réunies en Congrès, "Joseph Kabila" n’a pas hésité à dire son amertume face à la suspicion ambiante. "Je voudrais, cependant, a-t-il déclaré, attirer votre attention sur quelques pratiques en cours dans nos Assemblées. Si le débat caractérise la démocratie, les agissements de certains responsables n’augurent pas de l’exercice d’une bonne gouvernance. Le débat politique doit se tenir dans le respect des règles de la décence, de la courtoisie et avec un sens de responsabilité. L’homme d’Etat, attentif aux intérêts de la Nation, ne saurait se confondre à ces politiciens qui ne privilégient que leurs propres calculs. (...). Ne tombons pas non plus dans le piège de la stigmatisation, quelle qu’elle soit : ethnique ou communautaire, régionale ou politique. Il n’y a pas une République pour la Majorité et une autre pour l’Opposition. Nous n’avons qu’une seule République : la République Démocratique du Congo".

Comment en est-on arrivé là ? Au commencement était l’AFDl suivie par le RCD et le CNDP.

Après la prise du pouvoir à Kigali par le «FPR», les leaders de ce mouvement - dont principalement le général Paul Kagame - et le chef d’Etat ougandais Yoweri Museveni n’ont pas fait mystère de leur rêve d’installer un «régime ami» à Kinshasa. C’est le rôle que Kagame et Museveni, assistés par certains milieux anglo-saxons, ont assigné à l’AFDL (Alliance des forces démocratiques pour la libération du Congo-Zaïre) avec à sa tête un fils du pays, en l’occurrence Laurent-Désiré Kabila. Le 17 mai 1997, l’AFDL prend le pouvoir à Kinshasa. En réalité, l’AFDL a bénéficié de l’adhésion d’une population zaïroise assoiffée de Changement. «Certaines villes étaient libérées par la population avant notre arrivée», déclarait en 1997 Bizima Karaha, alors ministre des Affaires étrangères, lors de son premier voyage en Belgique. Ouvrons la parenthèse pour relever que cette adhésion populaire fait gravement défaut aux rebelles du M23. Fermons la parenthèse.

Grande a été la surprise des Zaïrois, rebaptisés Congolais, de constater que certains postes de premier plan étaient occupés par des personnalités inconnues jusque là prétendant appartenir à la communauté dite «Banyamulenge» ou "Tutsi congolais". Des personnalités qui étaient en fait des citoyens rwandais. Le cas le plus emblématique est celui de James Kabarebe, alors colonel, promu chef d’état-major de l’armée congolaise. Il en est de Bizima Karaha nommé à la tête de la diplomatie.

Fin juillet 1998, c’est la rupture entre LD Kabila et ses anciens mentors. C’est le sauve-qui-peut dans les milieux des «libérateurs». Début août, on assiste à la naissance…à Kigali du «Rassemblement congolais pour la démocratie» (RCD). Les déçus du «Mzéeisme» pensent y voir une opportunité pour «faire rectifier» la «libération» du 17 mai 1997. Un fils du pays – Adolphe Onusumba Yemba – n’est-il pas à la tête de l’organisation ? Le 16 mai 2001, LD Kabila meurt. Il est remplacé par l’ex-bras droit de James Kabarebe qui n’est autre que «Joseph Kabila». «Toutes les personnalités d’origine tutsie qui avaient fui au Rwanda ou à Goma ont fait un retour en force à Kinshasa», commente un analyste kinois. Lors des travaux du Dialogue inter-congolais tenus, en 2002, à Sun City, en Afrique du Sud, Onusumba est évincé au profit du «Munyamulenge» Azarias Ruberwa Manywa à qui revenait le poste de vice-président de la République aux côtés de Jean-Pierre Bemba Gombo (MLC) et Arthur Z’Ahidi Ngoma. «Joseph», lui, reste Calife.

Après avoir placé ses hommes dans les structures politiques à savoir le gouvernement et le Parlement de transition, par le truchement du RCD, le nouveau maître de Kigali a levé l’option d’avancer ses pions dans l’armée, la police et les «services». A titre indicatif, par décrets n°15/2003, n°16/2003, n°17/2003, n°18/2003 et n°19/2003 datés du 19 août 2003, «Joseph Kabila» procédait à la «promotion» des officiers des Forces armées congolaises. «Quelques noms détonent, commente un ancien officier des FAZ. C’est le cas notamment de Bitanihirwa Kamara, Malik Kijege, Mustapha Mukiza (ancien MLC), Obed Rwabasira, Patrick Masunzu, Janvier Mayanga, Kasereka Sindani promus généraux de brigade». Dans les milieux militaires, on parle des «officiers par génération spontanée». Au motif que le passage d’un grade à un autre se déroulait au bout de trois à quatre années. «D’où sortent-ils ? Quel est le parcours de chacun d’eux ? Comment ont-ils obtenu le grade de général deux années seulement après l’arrivée de Joseph Kabila à la tête de l’Etat alors qu’ils n’ont jamais fait partie des FAZ pour brandir une certaine ancienneté?», s’interroge la source qui égrène les noms de quelques colonels désignés dans les mêmes décrets : Munya Mparatshou, Bwangi Safari, Makutano Kiatogekwa, Elie Gichondo, Eric Ruhorimbere. Notons que les généraux Mukiza, Rwabasira, Masunzu, Mayanga assument respectivement les fonctions de commandant de la Base de Kitona, commandant de la 4ème Région militaire à Kananga, commandant de la 8ème Région militaire à Bukavu et commandant en second de la Région militaire à Mbandaka. D’autres officiers issus du CNDP (Congrès national pour la défense du peuple) ont intégrés les FARDC dès janvier 2009 après la défaite de Mushaki en octobre 2008.

Comme «Joseph Kabila», ces «officiers par génération spontanée» seraient sans doute prêts à lancer à la face de leurs détracteurs ces mots : «Plus Congolais que moi, ça n’existe pas». (Voir «Jeune Afrique» n°2361 du 9 au 15 avril 2006). Questions finales : Qui a tué le général Bikwetu Tuyenabo ? Quel en est le mobile ? Seul l’avenir fixera l’opinion sur l’identité du véritable commanditaire de ce qui n’est encore qu’un meurtre...

Baudouin Amba Wetshi
© Congoindépendant 2003-2012

Viewing all 14381 articles
Browse latest View live