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Channel: AFRIQUE REDACTION . L'information en continu ! Afrique au cœur de l’actualité...Infos News sur la RDC, les brèves de la dernière minute. Synthèse sur l’actu internationale. rdcongo-kinshasa, Nord et Sud KIVU, Kinshasa, Bas Congo, Dongo, Equateur, Maniema, Lubumbashi, les deux Kasai. Rédacteur en Chef : BONGOS Roger
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Sud-Kivu : le vice-président de l’Assemblée provinciale échappe à une destitution

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Crée le 27-12-2012 09H00 | AFRIQUE REDACTION | REDACTEUR EN CHEF ROGER BONGOS | SITE PANAFRICAIN |ACTUALITE NATIONALE, AFRICAINE ET INTERNATIONALE. Mis à jour le jeudi 27-12-2012 - 18H20 PAR : RADIO OKAPI

Une vue aérienne de la ville de Bukavu. Photo PhilKin

Les députés provinciaux du Sud-Kivu ont rejeté mercredi 26 décembre la motion de défiance initiée contre le vice-président de l’Assemblée provinciale, le député Ngongo Lusana, au second tour d’un scrutin serré. L’auteur de la motion, le député provincial Jean-Lucien Namusisi, accusait le vice président de cette institution d’incompétence.

 Le député Jean-Lucien Namusisi reproche notamment à son collègue Ngongo Lusana le fait que son bureau n’ait jamais initié un quelconque édit, ni une action sociale et encore moins un contrôle parlementaire.

Jean-Lucien Namusisi lui reproche aussi le manque de transparence dans la gestion d’un financement provenant de l’ONU Femmes, en faveur des femmes candidates aux élections provinciales et locales, d’un montant de 380 000 dollars américains.

Au premier tour du vote de la motion, la moitié des députés étaient pour et l’autre moitié contre. Une seule voix a pu départager les votants au second tour du scrutin, à l’avantage du vice-président de l’Assemblée.

Ce dernier reste néanmoins visé par une plainte pour coups et insultes publique sur la secrétaire particulière du questeur, la députée Kinja Mwendanga.

Au cours de la même plénière, les députés ont accusé certains ministères provinciaux d’avoir mal géré plus de cinq millions de francs congolais (environ 5 500 dollars américains) alloués à différents services de leur ressort.


Katanga: des déplacés en route vers le centre de Manono pour fuir les incursions des Maï-Maï

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Crée le 27-12-2012 09H00 | AFRIQUE REDACTION | REDACTEUR EN CHEF ROGER BONGOS | SITE PANAFRICAIN |ACTUALITE NATIONALE, AFRICAINE ET INTERNATIONALE. Mis à jour le jeudi 27-12-2012 - 18H20 PAR : RADIO OKAPI

 

Des déplacés de guerre à l'EST de la RDCongo . (droits tiers). 

Un mouvement des déplacés s’observe depuis le week-end dernier du village Mukebo vers le centre de Manono dans le nord du Katanga. Selon la société civile de Manono, ces habitants fuient les incursions répétées des miliciens Maï-Maï. Le responsable du sous-bureau de Ocha (le bureau de l’Onu pour la coordination des affaires humanitaires) à Kalemie reconnait la présence d’un grand nombre de déplacés qui ne peuvent recevoir de l’aide à cause de l’insécurité qui règne dans ce secteur. 

Le week-end dernier, huit Maï-Maï ont tué deux personnes avec des flèches empoisonnées à Mukebo, une localité de Manono au Nord de la province du Katanga. Ils ont blessé grièvement le chef d’antenne de la société civile de cette localité avant de piller le centre de santé local et d’incendier vingt-quatre maisons.

Selon la Société civile de Manono, les Maï-Maï s’illustrent par ce genre d’actes de violence dans d’autres villages situés à l’Est de Manono-centre de la province du Katanga dont :

  • Kiyambi
  • Sange
  • Shamuana
  • Mpiana Muanga
  • Monga.

Le responsable du sous-bureau de Ocha à Kalemie reconnait la présence d’un grand nombre de déplacés dans cette partie dans le territoire de Manono. Il précise cependant qu’il est difficile de leur apporter assistance, compte tenu de l’insécurité  qui sévit dans le secteur.

 

Des villageois se réfugient dans la forêt à la frontière entre les deux Kasaï

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Crée le 27-12-2012 09H00 | AFRIQUE REDACTION | REDACTEUR EN CHEF ROGER BONGOS | SITE PANAFRICAIN |ACTUALITE NATIONALE, AFRICAINE ET INTERNATIONALE. Mis à jour le jeudi 27-12-2012 - 18H20 PAR : RADIO OKAPI

Carnet à mains, un préposé du HCR entrain d’enregistrer une famille de pygmées dans un centre des déplacés de Dongo(RDC) à Betou(RCA) le 18/11/2009. Ph. Don John Bompengo

Tshinkelesha, chef du village Lulunga de Dimbelenge (Kasaï-Occidental), tente depuis quatre jours d’occuper de force le village de Kamatompa (Kasaï-Oriental). Des sources administratives affirment que cette situation est à la base d’une tension sociale à la frontière entre le territoire de Lupatapata (Kasai-Oriental) et celui de Dimbelenge (Kasaï-Occidental) où la population s’est refugiée en forêt. 

Des sources sur place à Lupatapata indiquent que le chef Tshinkelesha est arrivé, accompagné d’une partie de sa population, escorté par une dizaine de militaires, pour prendre possession de la localité de Kamatompa.

Il s’agit d’une localité appartenant au territoire de Lupatapata au Kasaï-Oriental.

Ce chef du village affirme qu’il veut installer une partie de sa population à Kamatompa parce que, selon lui, cette localité fait partie de son groupement.

Mais l’administrateur du territoire assistant de Lupatapata confirme cette invasion. Il soutient qu’il s’agit des manœuvres tendant à favoriser l’occupation irrégulière de cette contrée où des gisements du diamant auraient été récemment découverts.

Il craint pour la santé des habitants réfugiés en forêt parce qu’il pleut abondamment ces derniers jours au Kasaï-Oriental.

Un commandant de police de la région a été dépêché su place pour s’enquérir de la situation.

Kisangani : les députés provinciaux refusent d’examiner le budget provincial 2013

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Crée le 27-12-2012 09H00 | AFRIQUE REDACTION | REDACTEUR EN CHEF ROGER BONGOS | SITE PANAFRICAIN |ACTUALITE NATIONALE, AFRICAINE ET INTERNATIONALE. Mis à jour le jeudi 27-12-2012 - 18H20 PAR : RADIO OKAPI

 

Centre ville de Kisangani

Les députés provinciaux de la Province Orientale ont refusé d’examiner le budget 2013 pour leur province. Ils ont indiqué, mercredi 26 décembre, que ce texte leur est parvenu en retard. Ils ne disposeront donc pas de vingt jours d’ici la fin de l’année 2012 pour examiner ce projet comme le prévoit la loi. 

Sur les 56 députés réunis à huit clos, trente-huit députés ont voté contre l’examen du budget. Quatorze ont voté pour et quatre se sont abstenus. Avec ce vote, le projet de budget ne peut donc pas être examiné.

Le rapporteur de l’assemblée provinciale a indiqué que l’exécutif a déposé le budget à l’assemblée provinciale le 23 décembre au lieu du 25 novembre alors que cette session se clôture le 30 décembre.

Pour sa part, l’exécutif provincial dit ne pas être officiellement informé de ce refus de députés d’examiner ce projet.

Le ministre provincial du Budget explique néanmoins que dans l’hypothèse où l’assemblée provinciale n’adoptait pas le projet d’édit budgétaire de l’année avant le 15 décembre, le gouverneur prendrait un arrêté délibéré en conseil des ministres. Le budget entrerait alors en vigueur le 1er janvier de l’année de son exécution, conformément à l’article 188  de la loi sur les finances publiques.

Ituri: 88 commerçants assassinés en 2012, selon un chef

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Crée le 27-12-2012 09H00 | AFRIQUE REDACTION | REDACTEUR EN CHEF ROGER BONGOS | SITE PANAFRICAIN |ACTUALITE NATIONALE, AFRICAINE ET INTERNATIONALE. Mis à jour le jeudi 27-12-2012 - 18H20 PAR : RADIO OKAPI


Jeunes homme armées dans le Nord-Kivu.

Depuis le mois de janvier, des hommes armés ont assassiné 88 opérateurs économiques dans le district de l’Ituri (Province Orientale). Ces chiffres ont été donnés ce jeudi 27 décembre à Bunia, chef-lieu du district, par le président de la communauté Yra, originaire du Nord-Kivu et vivant en Ituri. 

Martin Paluku Bwanakawa a indiqué que le dernier cas d’assassinat dénoncé a été enregistré dans la nuit de mercredi 26 à jeudi 27 décembre au quartier Lembabo où un commerçant a été abattu à bout portant par des inconnus.

« Nous venons d’avoir les 88è cas de décès de nos opérateurs économiques par coup de balle en Ituri. Le bandit armé était arrivé au moment où l’infortuné communiquait au téléphone. On a entendu seulement les coups de balle et le Monsieur est tombé par terre. L’assassin est parti librement et il s’est volatilisé dans la nature. Aucune enquête n’est ouverte. Il y a une semaine qu’on avait abattu un autre opérateur économique, à Ngezi  », s’est plaint le président de la communauté Yra.

Martin Paluku Bwanakawa appelle les autorités à prendre des dispositions pour assurer la sécurité de personnes et de leurs biens.

«Nous commençons maintenant à avoir peur et nous lançons un cri d’alarme», a-t-il déclaré.

Le commissaire supérieur principal de la police nationale congolaise en Ituri, colonel Juvénal Bidako, reconnait cette recrudescence de l’insécurité mais il ne confirme pas les chiffres avancés par le chef de la communauté Yra.

Cet officier supérieur de la police congolaise demande à tout le monde de s’impliquer dans la sécurisation de l’Ituri, notamment en dénonçant les malfaiteurs.

Génocide congolais : les grandes personnalités se prononcent

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Crée le 27-12-2012 09H00 | AFRIQUE REDACTION | REDACTEUR EN CHEF ROGER BONGOS | SITE PANAFRICAIN |ACTUALITE NATIONALE, AFRICAINE ET INTERNATIONALE. Mis à jour le jeudi 27-12-2012 - 18H20 PAR : LE POTENTIEL

« Connaissez-vous le Kivu ? Un drame s'y joue. En ce moment même. Avec déjà des millions de morts et d'autres millions de vies dévastées ». Ce sont les phrases contenues dans l’appel lancé, mardi à partir Paris, par 20 grandes personnalités du monde, toutes nationalités confondues, pour interpeller le monde – l’ONU en premier – pour le drame humanitaire qui s’abat depuis plus d’une décennie sur l’Est de la RDC. Des morts se comptent par millions – cinq millions, selon le département d’Etat américain et plus de six millions pour d’autres sources. Jamais le monde n’a connu pareilles atrocités. Curieusement, la communauté internationale garde toujours son silence, se gênant à condamner ce qui s’apparente clairement à un génocide.

L’échantillon de personnalités réunies autour de la tribune publiée le mardi 25 décembre 2012, le jour de Noël, dans les colonnes du journal français Le Monde, est bien relevé pour passer inaperçu. Vingt personnalités de notoriété mondiale ont porté à voix audible la cause des populations meurtries de l’Est de la République démocratique du Congo. Depuis plus d’une décennie, un drame humanitaire y a élu domicile. 

A côté de l'ancien président français, Jacques Chirac, de l’ambassadrice de la Fondation Danielle Mitterrand, Valérie Trierweiler par ailleurs compagne du président François Hollande, du secrétaire général de la Francophonie, Abdou Diouf, et bien d’autres célébrités, un seul Congolais de la RDC s’est associé à la tribune. Il s’agit du très célèbre médecin directeur de l’hôpital général de Panzi dans le Sud-Kivu, le docteur Daniel Mukwege. Il a gagné sa réputation en soignant avec abnégation les femmes violées.

Cet aréopage de personnalités venues de tous les horizons a unanimement appelé le monde, particulièrement l’ONU, à « remplir son mandat » en RDC. Cela pour empêcher le chaos.

Plus de six millions de paisibles citoyens congolais ont péri, victimes d’une guerre injuste, inutile et imposée par deux voisins de l’Est du pays. Six millions de morts ignorés par la communauté internationale. Celle-ci s’obstine à  fermer les yeux devant le drame récurrent du Kivu. En deux décennies de conflits, l’instabilité de la partie Est de la RDC a déjà fait plus de victimes que les deux guerres mondiales réunies. Pendant ce temps les grandes puissances se complaisent dans l’expectative, à la manière des gamins médusés. Silence coupable et complice.

Face à l’injustice et devant ce qui s’apparente clairement à un génocide, les signataires de la tribune, reprise dans Le Monde, sont montés au créneau. Ils ont haussé le ton pour qu’enfin justice soit faite en faveur des millions de morts de la RDC. Le génocide congolais est bien là et l’on ne peut plus se voiler la face devant des évidences détaillées dans plusieurs rapports d’experts des Nations unies.

Tout récemment, la diplomatie américaine a reconnu, sans ambages, dans une mise au point adressée à la rédaction du quotidien Le Potentiel, que la guerre dans l’Est de la RDC a déjà fait cinq millions de morts. La comptabilité macabre importe peu. Qu’il s’agisse de 5 ou 6 millions de morts, selon toute vraisemblance, ce chiffre dépasserait déjà les six millions. L’essentiel est que les Etats-Unis, première puissance mondiale, ont franchi le Rubicon en dénonçant enfin les millions de morts de Kivu.

Alors questions : qu’est-ce qui empêche encore les autres puissances à reconnaître le « génocide congolais » ? Y aurait-il des forces obscures qui retarderaient cette reconnaissance ?
 
Le cri de cœur

Les signataires de la tribune du journal Le Monde abondent également dans ce sens. « Connaissez-vous le Kivu ? Un drame s'y joue. (...) Avec déjà des millions de morts et d'autres millions de vies dévastées. Un drame que la communauté internationale pourrait arrêter. A l'instant. Il lui suffirait de donner l'ordre aux dix-sept mille soldats (en mission pour l'ONU, NDLR) de faire leur métier et de remplir leur mandat », écrivent-ils dans cette tribune.

« Faute d'application réelle de son mandat pour intervenir », les 17000 soldats de la Mission de l'ONU pour la stabilisation en RDC (Monusco) « regardent et constatent ». Ils « attendent une résolution du Conseil de sécurité qui leur permettrait d'agir », regrettent les auteurs.

« L'horreur, ces derniers jours, a franchi un nouveau degré. Des escadrons, dont le groupe baptisé M23, font des incursions à Goma et sèment la terreur dans sa périphérie », déplorent-ils. « Ils ravagent et ils tuent. Et ils violent. Ils violent par centaines de milliers les femmes et les enfants pour terroriser la population », poursuivent-ils.

Les signataires de la tribune entendent voir l’ONU agir sur le terrain pour mettre fin à un conflit qui dure depuis plus d’une décennie. Pour une mission qui compte plus de 17 000 hommes, dotée d’un important budget et de moyens nécessaires pour une action de maintien de paix, il ne peut être retenu des circonstances atténuantes.  La requalification du mandat de l’ONU passe pour une urgence afin de laver les troupes onusiennes de l’opprobre qui les couvre.

Deux pays voisins de la RDC, en l’occurrence le Rwanda et l'Ouganda, ont été nommément cités dans le dernier rapport du groupe d’experts des Nations unies pour la RDC, comme principal soutien au M23. Au Conseil de sécurité, où siège le Rwanda comme membre non permanent, l’on hésite à prendre des sanctions exemplaires contre les coupables bien identifiés. Certains membres sont soupçonnés d’avoir  facilité au cœur de l’Afrique le pire génocide que le monde n’ait jamais connu.

Par devoir et surtout par respect aux millions de morts du Kivu, justice doit être faite pour la RDC. Et, la première étape est celle de la reconnaissance au niveau de plus hautes instances du monde, spécialement les Nations unies, du génocide commis sur le sol de la RDC. C’est la cause défendue dans la tribune reprise mardi dans le journal Le Monde.

Lire, en encadré l’intégralité de la déclaration des personnalités internationales de haut niveau sur la guerre d’agression du Rwanda au Nord-Kivu avec, en annexe, les noms des signataires.
 
Encadré

Déclaration des personnalités internationales de haut niveau sur la guerre d’agression du Rwanda au Nord-Kivu

« Au Kivu, on viole et massacre dans le silence »

A l'Est de la République démocratique du Congo (RDC), soit au cœur de l'Afrique, cette région est l'une des plus belles du monde. Autour d'un lac, des cultures montent en terrasses jusqu'au sommet des collines. Eau, soleil, terres fertiles, le Kivu aurait tout pour vivre heureux.

Hélas pour lui, son sous-sol regorge de matières premières. Principalement la cassitérite, un minerai dont on tire l'étain. Mais aussi le coltan, autre minerai recherché. Et bientôt le pétrole, qui vient d'être découvert. Attirées par ces richesses faciles, des bandes de mercenaires et de pillards de toutes sortes écument le territoire depuis des décennies et martyrisent les populations.

De temps en temps, des voix s'élèvent. De temps en temps, le calme revient. Et puis recommence le silence. Et reprennent les viols et les massacres. Pour tenter de limiter ces atrocités, l'ONU a envoyé sur place, en 1999, une force de paix qui compte aujourd'hui dix-sept mille soldats. Rappelons que ces dix-sept mille casques bleus y sont au nom de la communauté internationale, c'est-à-dire en notre nom.

Mais, faute d'application réelle de son mandat pour intervenir, ces dix-sept mille soldats regardent et constatent. L'horreur, ces derniers jours, a franchi un nouveau degré. Des escadrons, dont le groupe baptisé M23, font des incursions à Goma et sèment la terreur dans sa périphérie. Ils portent de beaux uniformes et brandissent des armes neuves.

D'où viennent-ils ? Ils ravagent et ils tuent. Et ils violent. Ils violent par centaines de milliers les femmes et les enfants pour terroriser la population. Ils violent pour détruire. Ils violent pour arracher à jamais les identités. Et les enfants qu'ils n'ont pas massacrés, ils les enrôlent de force.

Et, pendant ce temps-là, les dix-sept mille soldats de la Mission de l'ONU pour la stabilisation en RDC (Monusco) attendent une résolution du Conseil de sécurité qui leur permettrait d'agir. Connaissez-vous le Kivu ? Un drame s'y joue. En ce moment même. Avec déjà des millions de morts et d'autres millions de vies dévastées.

Un drame que la communauté internationale pourrait arrêter. A l'instant. Il lui suffirait de donner l'ordre aux dix-sept mille soldats de faire leur métier et de remplir leur mandat. Leur métier de soldat. Et leur mission de garantir la paix et la dignité de l'espèce humaine.


Signataires

1. Muhammad Ali, Afro-américain, ancien champion du monde toutes catégories de boxe. Fondateur du Muhammad Ali Center ;
2. Valérie Trierweiler, épouse du président de la République française et ambassadrice de la Fondation Danielle Mitterrand.
3. Jacques Chirac, ancien président de la République française 
4. Abdou Diouf, ancien président de la République du Sénégal et secrétaire général de la Francophonie ;
5. Federico Mayor, ancien Directeur général de l'Unesco ;
6. Robert Badinter, ancien président du Conseil constitutionnel de France
7. Yamina Benguigui, ministre française de la Francophonie ;
8. Rosario Dawson, comédienne ;
9. Jonathan Demme, réalisateur ;
10. Eve Ensler, auteur et créatrice des V-Day ;
11. Leymah Gbowee, prix Nobel de la paix 2011 ;
12. Stéphane Hessel, ancien ambassadeur de France ;
13. Angélique Kidjo, chanteuse ;
14. Claude Lanzmann, écrivain et réalisateur ;
15. Denis Mukwege, Congolais, gynécologue et prix des droits de l'Homme des Nations unies ;
16. Thandie Newton, comédienne;
17. Erik Orsenna, écrivain ;
18. Atiq Rabini, écrivain ;
19. Jean Christophe Ruffin, écrivain ;
20. Mahamat Saleh Haroun, réalisateur ;

Avec l'appui du CICR, près de 90.000 personnes reçoivent une aide d'urgence dans l'Est du pays

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Crée le 27-12-2012 09H00 | AFRIQUE REDACTION | REDACTEUR EN CHEF ROGER BONGOS | SITE PANAFRICAIN |ACTUALITE NATIONALE, AFRICAINE ET INTERNATIONALE. Mis à jour le jeudi 27-12-2012 - 18H20 PAR : LE POTENTIEL

 

 

Bien que la situation dans les provinces du Nord et Sud-Kivu soit relativement stable depuis quelques jours, des actes de banditisme ou de justice populaire, ainsi que des tensions entre communautés ethniques dans certaines zones, favorisent l'émergence d'un climat d'inquiétude et de crainte au sein de la population.

Selon un bulletin du Comité international de la Croix-Rouge, partout des milliers de personnes résidents et déplacées dans les deux provinces du Kivu survivent dans des conditions très précaires.

Le chef de la délégation du CICR en République démocratique du Congo, Franz Rauchenstein a déclaré que le sort des civils dans l'Est de la RDC et leur besoin immédiat de sécurité ne doivent pas être oubliés dans les pourparlers en cours.

Pour lui, cette population déjà frappée par des années de conflits et de violence aujourd'hui dans une incertitude grandissante et elle a droit à être respectée et protégée.

Pour nous, il est primordial de pouvoir continuer à visiter les  personnes détenues en lieu avec des conflits dans l'Est, à évacuer les blessés de guerre et à leur prodiguer des soins, à porter assistance aux personnes déplacées et aux plus vulnérables d'entre elles, ainsi qu'à chercher les proches d'enfants qui se sont retrouvés séparés de leurs familles, a fait savoir le chef du CICR  en RDC.

Les équipes du CICR, avec les volontaires de la Croix-Rouge de la RDC, sont actuellement à l'œuvre à Sake, localité située à l'Ouest de Goma, mais également dans la zone du Masisi Centre (Nord-Kivu) et Minova (Sud-Kivu). Ces équipes redoublent d'efforts pour fournir une assistance alimentaire d'urgence.

Sur le terrain, les délégués du CICR s'entretiennent avec des personnes qui ont subi des violences au cours des dernières semaines, afin de leur porter assistance. Comme dans tous les pays où il travaille, le CICR communique ses informations de manière confidentielle et bilatérale aux forces ou aux groupes armés concernés.

Le but ultime est d'induire des changements de comportement chez les porteurs d'armes envers les civils et les personnes hors de combat.

Pathou Kinzala

 

RDC : le député de l’opposition Martin Fayulu réclame un «dialogue politique intercongolais»

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Crée le 28-12-2012 09H00 | AFRIQUE REDACTION | REDACTEUR EN CHEF ROGER BONGOS | SITE PANAFRICAIN |ACTUALITE NATIONALE, AFRICAINE ET INTERNATIONALE. Mis à jour le vendredi 28-12-2012 - 09H40 PAR :RADIO OKAPI

 

Martin Fayulu. Radio Okapi/ Ph. John Bompengo

Martin Fayulu, coordonnateur des Forces acquises au Changement (FAC), une plate-forme de l’opposition congolaise, a réclamé, jeudi 27 décembre au cours d’une conférence de presse, «un dialogue politique intercongolais pour mettre fin à la guerre qui sévit dans l’Est de la RDC». Il a estimé que les pourparlers engagés entre le gouvernement congolais et les rebelles du M23 vont échouer. Les rebelles du M23 occupent plusieurs localités de la province du Nord-Kivu a obtenu ces négociations en contrepartie de son retrait de la ville de Goma qu’il a occupé pendant une dizaine de jours à la fin du mois de novembre dernier.

« Point n’est besoin de rappeler que les négociations de Kampala sont une chronique d’un échec annoncé et nous ne pouvons rien en attendre », a déclaré Martin Fayulu.

Pour ce député de l’opposition, le dialogue intercongolais qu’il préconise porterait également sur les questions de:

-     la mise en place d’une armée républicaine et la réforme des services de sécurité

-     le respect des droits humains

-     la correction et la poursuite du processus électoral

-     la mauvaise gouvernance, la corruption et l’impunité

-     pillage des ressources naturelles

-     relations entre la RDC et ses voisins

Par ailleurs, Martin Fayulu a salué les initiatives prises par quinze ONG qui ont interpellé le président Américain Barack Obama sur la guerre dans l’Est ainsi que celle des certaines personnalités internationales qui ont plaidé, dans une tribune publiée dans le journal français Le Monde, une résolution des Nations unies permettant aux casques bleus de la Monusco « d’appliquer réellement leur mandat » en RDC.

Réagissant à la déclaration de Martin Fayulu, le porte-parole du gouvernement congolais, Lambert Mende, a estimé que le député de l’opposition « fait des amalgames ».

Il a affirmé que le gouvernement discute ou se bat contre « ceux qui nous font la guerre ».

« Nous avons une guerre d’agression qui nous a été imposée et qui est définie par le monde entier comme une agression extérieure. Monsieur Fayulu croit que c’est lui qui nous fait la guerre. Je ne pense pas que c’est l’opposition qui fait la guerre à ce pays », a-t-il indiqué.

Le gouvernement congolais, l’Onu ainsi que plusieurs organisations accusent le Rwanda de soutenir la rébellion du M23.

Au sujet de la bonne gouvernance, il a reconnu que la RDC connaissait des problèmes dans le domaine.

« Que monsieur Fayulu se renseigne un peu, je ne pense pas  qu’il trouvera un seul pays au monde où il n’y a pas de problème », a ajouté Lambert Mende.

« S’agissant du processus électoral, a poursuivi le porte-parole du gouvernement, il faut lui [Martin Fayulu] rappeler qu’il vient de participer comme parlementaire à une négociation qui s’est très bien terminée sur la réforme de la Commission électorale nationale indépendante  qui est coulée maintenant dans la loi ».


Centrafrique : Washington a fermé son ambassade et évacué l'ambassadeur

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Crée le 28-12-2012 09H00 | AFRIQUE REDACTION | REDACTEUR EN CHEF ROGER BONGOS | SITE PANAFRICAIN |ACTUALITE NATIONALE, AFRICAINE ET INTERNATIONALE. Mis à jour le vendredi 28-12-2012 - 09H40 PAR :ARTV-NEWS

Centrafrique : Washington a fermé son ambassade et évacué l'ambassadeur

  François Bozizé le 17 juin 2011 à Bruxelles

"L'ambassade des Etats-Unis à Bangui a provisoirement suspendu ses opérations le 28 décembre (heure de Bangui, Ndlr) en raison de la situation sécuritaire en République centrafricaine (...). L'ambassadeur Wohlers et son équipe diplomatique ont quitté Bangui aujourd'hui avec d'autres ressortissants américains", a annoncé dans un communiqué un porte-parole du département d'Etat, Patrick Ventrell.

Un porte-parole du ministère de la Défense, Todd Breasseale, a précisé que "le commandement américain en Afrique avait appuyé l'évacuation de l'ambassade des Etats-Unis à Bangui", notamment "l'acheminement de ressortissants américains et d'étrangers vers des lieux sûrs de la région".

Un autre responsable officiel américain a précisé qu'un avion militaire avait quitté Bangui vers 00H00 GMT.

M. Ventrell, du département d'Etat, a ajouté que "cette décision était uniquement due aux inquiétudes sur la sécurité de notre personnel et n'était en rien liée à nos relations diplomatiques continues et de longue date avec la République centrafricaine".

Washington avait déjà exprimé mercredi sa "profonde inquiétude" face aux troubles en Centrafrique, poussant tous ses ressortissants à quitter le pays et demandant aux autorités centrafricaines de protéger leur ambassade et à la rébellion de cesser les combats.

"Les Etats-Unis encouragent toutes les parties en Centrafrique à participer au dialogue sous l'égide de la Communauté économique des Etats d'Afrique centrale (CEEAC)", laquelle va tenter d'obtenir un cessez-le-feu, a insisté le département d'Etat.

La décision d'évacuer Bangui intervient au lendemain d'une manifestation violente de plusieurs centaines de personnes, proches du pouvoir, qui avaient lancé mercredi des projectiles sur l'ambassade de France. Ces manifestants avaient auparavant fait un sit-in devant l'ambassade des Etats-Unis.

Le président centrafricain François Bozizé, menacé par une rébellion aux portes de Bangui, a appelé jeudi à l'aide les Etats-Unis et l'ex-puissance coloniale française, mais Paris a indiqué qu'elle n'interviendrait pas.

La coalition rebelle du Séléka, qui a pris les armes le 10 décembre, réclame "le respect" d'accords de paix conclus entre 2007 et 2011, auquel le pouvoir centrafricain ne s'est pas plié selon elle. En deux semaines, elle s'est emparée de villes stratégiques, s'approchant dangereusement de Bangui.

 

L'ONU en RDC, une honte internationale

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Crée le 28-12-2012 09H00 | AFRIQUE REDACTION | REDACTEUR EN CHEF ROGER BONGOS | SITE PANAFRICAIN |ACTUALITE NATIONALE, AFRICAINE ET INTERNATIONALE. Mis à jour le vendredi 28-12-2012 - 09H40 PAR : OKAPI


par François Bonnet*


Un coût exorbitant pour des résultats catastrophiques, c'est le bilan affolant de la Monusco, l'armée sous mandat des Nations Unies censée intervenir au Congo, un pays que la guerre éreinte depuis des années.


(Un véhicule blindé de la Monsuco à Rutshuru, à 75 km au nord de Goma, août 2012 - Jérôme Delay/AP/SIPA)
(Un véhicule blindé de la Monsuco à Rutshuru, à 75 km au nord de Goma, août 2012 - Jérôme Delay/AP/SIPA)

C'est une armée de la paix, sous mandat des Nations unies. C'est une armée engagée sur le terrain, la République démocratique du Congo (RDC), depuis maintenant treize ans. Elle compte 20 000 hommes. Elle a déjà coûté 15 milliards de dollars et va encore en coûter 1,5 milliard d'ici à juillet prochain. C'est une armée qui, depuis 1999, a laissé se dérouler les plus épouvantables massacres jamais commis depuis la Seconde Guerre mondiale : au moins 5 millions de personnes, selon les Nations unies elles-mêmes, sont mortes durant cette période, tuées par la faim, les maladies et les combats.

La Monusco, cette armée des Nations unies déployée au Congo, illustre jusqu'au scandale l'impuissance et la lâcheté de la communauté internationale. Une nouvelle démonstration vient d'en être faite avec l'avancée foudroyante du groupe rebelle M23 dans la région du Nord et du Sud-Kivu, dans l'est de la RDC, ce pays grand comme l'Europe et dont les richesses minières constituent l'inépuisable carburant des guerres.

Les rebelles ont pris Goma, l'une des principales villes du pays. Sous les yeux de la Monusco. L'armée régulière a fui, pillant et tuant tout ce qui était possible sur son passage. Sous les yeux de la Monusco. Les trafics - armes, minerais, femmes, enfants - redoublent. Toujours sous les yeux des Casques bleus !

Cette ahurissante situation, qui n'émeut à peu près personne chez nos diplomates, a été ainsi décrite par l'un des responsables de la Monusco lorsqu'il a rendu compte de la prise de Goma par les rebelles : «Ils ont contourné toutes nos positions, nous ne sommes pas face à une force conventionnelle.» Et, faisant mine de découvrir ce que peut être une guérilla rebelle, l'incompétent galonné en bleu a ajouté : «Nous nous étions préparés à des attaques d'un certain côté ; les rebelles sont arrivés de l'autre» !

Mais que font donc les Casques bleus en RDC ? Officiellement, ils protègent les populations civiles. Les morts n'ont jamais été aussi nombreux dans ce que les spécialistes qualifient de «première guerre mondiale africaine». En treize ans, 50 résolutions du Conseil de sécurité ont été adoptées : cela va de mal en pis. Sans compter les nombreux scandales, corruption, prostitution et même viols, dans lesquels ont été impliqués - en particulier en 2006 - des soldats et des officiers des Casques bleus.

Il y a un an, la communauté internationale, ONU en tête, fermait les yeux sur la réélection de Kabila à la présidence du pays. Elimination des opposants, scrutin truqué, corruption massive, tout cela était poussé sous le tapis au nom de la stabilité nécessaire du pays. Depuis mai, les différents groupes rebelles sont repartis à l'offensive, soutenus en sous-main par le Rwanda voisin et l'Ouganda. Et, comme toujours, les soldats de la Monusco regardent passer les massacreurs puisqu'ils n'ont toujours pas mandat pour intervenir : interdits de combat, leur mission de protection des civils les cantonne de fait dans leurs casernes.

C'est ainsi que la plus importante mission de paix des Nations unies déconsidère l'institution : en laissant une guerre sans limite ravager le plus grand pays africain.

*www.mediapart.fr

Centrafrique : La mission de conciliation a commencé à Bangui et Ndélé

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Crée le 28-12-2012 09H00 | AFRIQUE REDACTION | REDACTEUR EN CHEF ROGER BONGOS | SITE PANAFRICAIN |ACTUALITE NATIONALE, AFRICAINE ET INTERNATIONALE. Mis à jour le vendredi 28-12-2012 - 15H40 PAR :ARTV-NEWS

Centrafrique : La mission de conciliation a commencé à Bangui et Ndélé

  Des manifestants contre le conflit en Centrafrique, à Bangui, le 28 décembre 2012

"L'objectif est d'arriver à des négociations le 10 janvier. La mission est arrivée hier (jeudi) soir à Bangui. Elle a commencé les discussions avec le pouvoir ici à Bangui et a envoyé une délégation à Ndélé pour rencontrer les rebelles", a appris l'AFP auprès de la Force multinationale d'Afrique centrale.

La CEEAC veut obtenir un cessez-le-feu sur le terrain, avant des négociations entre les deux parties, probablement à Libreville au Gabon, selon la même source.

La mission, dirigée par le général congolais (Brazzaville) Guy-Pierre Garcia, secrétaire général adjoint de la CEEAC, est composée de six personnes.

Parallèlement, les ministres des Affaires étrangères de la CEEAC devaient se rencontrer vendredi à Libreville, selon une source au ministère gabonais des Affaires étrangères.

La coalition rebelle du Séléka a pris les armes le 10 décembre pour réclamer le respect d'accords de paix signés avec le gouvernement entre 2007 et 2011, qui prévoyaient des programmes de désarmement, de démobilisation et de réinsertion.

Les rebelles ont conquis en deux semaines plusieurs villes clés et menacent de renverser le président François Bozizé.

La Centrafrique, pays enclavé de cinq millions d'habitants, était engagé depuis 2007 dans un processus de paix après des années d'instabilité, de multiples rébellions, mutineries militaires et putschs qui ont ravagé son tissu économique et l'ont empêchée de tirer profit de ses ressources naturelles.

La Force multinationale d'Afrique centrale, mise en place en 2008, avait pour mission d'aider à consolider la paix dans le pays. Elle a compté jusqu'à 500 soldats en provenance du Gabon, de République Démocratique du Congo, du Tchad et du Cameroun. Elle avait commencé à se retirer progressivement de la Centrafrique, qu'elle était censée quitter définitivement avant le 31 décembre 2013.

Les rebelles aux portes de Bangui : des ressortissants congolais fuient la Centrafrique

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Crée le 28-12-2012 09H00 | AFRIQUE REDACTION | REDACTEUR EN CHEF ROGER BONGOS | SITE PANAFRICAIN |ACTUALITE NATIONALE, AFRICAINE ET INTERNATIONALE. Mis à jour le vendredi 28-12-2012 - 15H40 PAR :ARTV-NEWS

Des déplacés de guerre à l'EST de la RDCongo . (droits tiers).

Des ressortissants congolais fuient la République centrafricaine (RCA) où les rebelles du Séléka sont aux portes de la capitale, Bangui, après avoir occupé plusieurs villes stratégiques du pays. La plupart de ces Congolais arrivent dans la cité de Zongo, dans la province de l’Equateur, à la frontière avec la RCA. La panique avait aussi envahi Zongo mercredi 26 décembre suite à des tirs à l’arme lourde qui retentissaient depuis la capitale centrafricaine.

 Le maire de Zongo, Michel Swazo Yeke-Yeke, explique que des soldats français ont tiré à l’arme lourde pour protéger leur ambassade à Bangui contre une attaque de manifestants.

Selon l’AFP, des manifestants pro-pouvoir ont lancé des projectiles contre l’ambassade de France à Bangui, après avoir fait un sit-in devant l’ambassade américaine, pour protester contre la situation dans leur pays, occupé en partie par la coalition rebelle du Séléka (Alliance en sango, l’une de deux langues officielles de la Centrafrique).

Ces manifestants reprochaient notamment à la France de « les lâcher », explique l’agence de presse française.

Les autorités municipales de Zongo assurent que les tirs n’ont pas atteint le territoire congolais. La fumée qui s’élevait de Bangui a néanmoins semé la panique au sein de la population.

Plusieurs ressortissants congolais vivant en RCA, dont le nombre n’est pas encore déterminé, ont fui vers la cité de Zongo et les localités environnantes.

D’autres mouvements de populations, en provenance de la République Centrafrique vers le district congolais de Mobayi-Mbongo, ont aussi été signalés.

Les autorités de ce district parlent d’environ cinq mille personnes déplacées.

La coalition rebelle du Séléka, qui a pris les armes le 10 décembre, réclame « le respect » d’accords de paix conclus entre 2007 et 2011, auquel le pouvoir centrafricain ne s’est pas plié, selon elle.

En deux semaines, elle s’est emparée de villes stratégiques, s’approchant de Bangui.

Centrafrique : 150 militaires français en renfort à Bangui

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Crée le 29-12-2012 11H00 | AFRIQUE REDACTION | REDACTEUR EN CHEF ROGER BONGOS | SITE PANAFRICAIN |ACTUALITE NATIONALE, AFRICAINE ET INTERNATIONALE. Mis à jour le samedi 29-12-2012 - 11H20 PAR : ARTV NEWS


Cent cinquante militaires français ont été envoyés en renfort à Bangui, en Centrafrique, dépêchés depuis une base de Libreville, et ils sont arrivés sur place vendredi matin, a-t-on appris dans la nuit auprès du ministère français de la Défense, confirmant une information de RFI.

Centrafrique : 150 militaires français en renfort à Bangui

 

© AFP Sia Kambou. Des personnes se tiennent sous la photo du président Bozizé, le 28 décembre 2012 dans une rue de Bangui.

 


Dans ce pays africain en proie à des troubles, il s'agit d'une "mesure de précaution" pour "la protection des ressortissants français et européens", a-t-on précisé de même source. Une compagnie d'infanterie de parachutistes, soit 150 hommes, est venue renforcer les quelque 250 soldats français déjà présents sur la base M'Poko de l'aéroport de Bangui, a-t-on ajouté.

Vendredi dans la journée, le Premier ministre Jean-Marc Ayrault avait réaffirmé la position de l'exécutif français à propos des troubles en Centrafrique, à savoir que la France n'a aucune intention de s'ingérer dans les affaires intérieures de ce pays, et n'interviendra que pour protéger ses ressortissants.

Quelque 1.200 Français vivent en Centrafrique, parmi lesquels un tiers de binationaux, selon le ministère de la Défense.

Mercredi à Bangui, plusieurs centaines de manifestants, proches du pouvoir, s'en étaient pris aux locaux diplomatiques français, reprochant à Paris son inaction face à la progression de la rébellion de la coalition Séléka.

 Un détachement de militaires français basés à l'aéroport de Bangui avait dû venir renforcer les gendarmes assurant la protection de l'ambassade de France dans la capitale centrafricaine.

Les 250 militaires français déjà déployés en Centrafrique y sont dans le cadre de la mission Boali de soutien à une force multinationale sous mandat de la Communauté économique des Etats d'Afrique centrale (CEEAC). Elles contribuent à la "sécurité générale du pays" et offrent un "soutien à la reconstruction des forces armées" centrafricaines, avait précisé mercredi la Défense.

Vendredi les forces armées centrafricaines ont déclenché une contre-offensive pour reprendre aux rebelles la ville stratégique de Bambari (centre), tandis qu'ont été annoncées des négociations "sans délai" et "sans conditions" sous l'égide de la CEEAC.

La MONUSCO met en garde le M23 contre les attaques répétées sur ses hélicoptères

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Crée le 29-12-2012 11H00 | AFRIQUE REDACTION | REDACTEUR EN CHEF ROGER BONGOS | SITE PANAFRICAIN |ACTUALITE NATIONALE, AFRICAINE ET INTERNATIONALE. Mis à jour le samedi 29-12-2012 - 11H20 PAR : ARTV NEWS

 

DEPLACES-DE-GUERRE-copie-1.jpg

 

La Mission de l'Organisation des Nations unies pour la Stabilisation du Congo (MONUSCO) a mis en garde les rebelles du Mouvement du 23 mars (M23), rébellion qui occupe une partie de la province du Nord-Kivu dans l'est de la République démocratique du Congo (RDC), contre les attaques répétées sur ses hélicoptères, a indiqué un communiqué de la MONUSCO, parvenu le 28 décembre à l'Agence Xinhua.

 

"Le 26 décembre dernier, aux environs de 20 heures, deux hélicoptères de la MONUSCO qui effectuent un vol de routine de certification au nord de Goma ont essuyé des tirs, l'un à partir de Kibumba et l'autre à partir de Kanyamahoro, deux localités sous contrôle du M23", a indiqué ce communiqué, ajoutant que "c'est la deuxième fois que des hélicoptères de l'ONU sont délibérément pris comme cible par des éléments du M23 au cours du mois de décembre 2012".

Le communiqué a précisé que, ces hélicoptères de transport non armés sont couramment utilisés dans les cas d'évacuations médicales aussi bien pour les militaires de l'ONU que pour les civils.

La mission onusienne ont rappelé que les Caques bleus sont au service exclusif de la paix et que toute attaque contre eux constitue un crime de guerre. Les responsables de ces actes seront poursuivis et traduit en justice.

La rébellion du M23 combat depuis le mois avril dernier les Forces armées de la RDC (FARDC) dans le Nord-Kivu et contrôle des localités et villages. La rébellion est composée des groupes armés et principalement d'anciens rebelles du Congrès nationale pour la Défense du Peuple (CNDP) qui ont signé l'accord du 23 mars 2009 avec le gouvernement de la RDC.

L'Angola souhaite s'imposer comme un acteur majeur du secteur minier

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Crée le 29-12-2012 11H00 | AFRIQUE REDACTION | REDACTEUR EN CHEF ROGER BONGOS | SITE PANAFRICAIN |ACTUALITE NATIONALE, AFRICAINE ET INTERNATIONALE. Mis à jour le samedi 29-12-2012 - 11H20 PAR : ARTV NEWS

 


Le ministre angolais de la Géologie et des Mines Manuel Francisco Queiros a déclaré vendredi que son ministère oeuvrerait à faire de l'Angola un acteur majeur de l'industrie minière, pour répondre aux demandes et aux défis de son pays sur la scène africaine.

L'Angola souhaite s'imposer comme un acteur majeur du secteur minier

 

Port commercial de Namib, Angola


Le ministre a fait cette promesse lors d'une interview auprès de l'agence de presse officielle Angop, en marge de la cérémonie de remerciements de fin d'année à son ministère.

"Nous devons diversifier notre exploration minière qui est principalement concentrée sur les diamants, et étendre notre expérience positive dans le secteur du diamant à d'autres secteurs ", a déclaré le ministre.

M. Queiros a souligné la nécessité de développer un mécanisme pour soutenir et renforcer l'investissement privé dans le secteur minier de ce pays africain.

Le gouvernement encourage la concurrence entre les investisseurs étrangers et locaux pour accélérer la croissance dans le secteur minier, a-t-il déclaré.

Plus tôt dans l'année, le ministre a déclaré que toutes les ressources minières produites dans le pays étaient ouvertes à l' exportation, dans le cadre des efforts du gouvernement pour créer davantage d'emplois, lutter contre la pauvreté et renforcer la croissance économique.


Martin Fayulu, Prof. Kalele, Fabrice Puela….: « C’est Kabila, le problème ».

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Crée le 29-12-2012 11H00 | AFRIQUE REDACTION | REDACTEUR EN CHEF ROGER BONGOS | SITE PANAFRICAIN |ACTUALITE NATIONALE, AFRICAINE ET INTERNATIONALE. Mis à jour le samedi 29-12-2012 - 11H20 PAR : ARTV NEWS

KABILA-JOSEPH.jpg

Alias Joseph KABILA

 


Aujourd’hui 27 décembre, deux jours après Noël, et à la veille de la fin de l’année 2012, nous avons le devoir, au nom de tous les membres des Forces Acquises au Changement, de souhaiter à tout le peuple congolais un joyeux Noël et de présenter nos meilleurs vœux de bonheur, de paix et de prospérité pour l’année 2013. Nous avons une pensée particulière pour nos frères et sœurs à l’Est de la République dont le chemin de la croix se poursuit chaque jour dans l’endurance des affres de la guerre à cause de l’irresponsabilité et la félonie du pouvoir en place.
 
En effet, dans son discours du 15 décembre dernier devant le Parlement réuni en congrès, Monsieur Joseph Kabila s’était longuement attardé sur la situation sécuritaire à l’Est du pays et en appelait à une mobilisation générale de tous les congolais afin de contrer la menace de balkanisation qui guette le pays. A cette occasion, il affirmait que  la cohésion nationale était plus que nécessaire et requérait que nous oubliions nos divergences pour nous retrouver autour de ce qui nous est le plus cher : le Congo.
 
Oui, le Congo  est effectivement ce qui nous est le plus cher à nous tous. Mais nous avons un problème en République Démocratique du Congo. Et, ce problème a pour nom : Joseph Kabila justement.
 
Et, pour s’en convaincre, il suffit de revisiter son discours d’investiture du 6 décembre 2006 et subséquemment tous ses messages à la nation devant le parlement réuni en congrès de décembre 2007, 2008, 2009, 2010 et 2012 pour réaliser qu’en ce qui concerne particulièrement la situation sécuritaire à l’Est de notre pays, Monsieur Kabila n’a ni la vision, ni la volonté d’y mettre fin.
 
En fait,  il n’a pas le sens de la parole et, avec ses discours monocordes et creux, il est en déphasage complet avec la réalité.
 
A titre illustratif, voici ce qu’il a déjà dit ou promis aux Congolais sur la situation sécuritaire à l’Est :
 
6 décembre 2006, Monsieur Kabila déclare : « En ce qui concerne la sécurité de l’Etat, je rassure les Congolaises et les Congolais de maferme volonté d’éradiquer toute forme d’insécurité et de terrorisme urbain. Ce qui se passe actuellement à l’Est du pays, avec les bandes armées qui n’ont pas encore compris que ce temps est révolu, sera ma préoccupation principale».
 
 
Pour une préoccupation principale, six ans après, force est de constater que l’insécurité en général et à l’Est de la République en particulier fait toujours partie du lot quotidien des malheurs des Congolais et le terrorisme urbain continue de prospérer avec l’ancrage, dans la société congolaise, du phénomène « kuluna »!
 
C’est ici le lieu de condamner avec la dernière énergie l’assassinat sauvage, à la veille de Noel, du Général Bikueto  et les FAC demandent que toute la lumière soit faite autour de ce crime crapuleux et que les coupables soient traduits en justice.
 
15 décembre 2012, Joseph Kabila assure de nouveau le peuple congolais en ces termes: « Désormais, au-delà de toutes nos actions pour le développement, notre priorité sera la défense de la patrie. La défense rien que la défense, avec une armée nationale apolitique et professionnelle ». Comme on le verra, la défense était aussi sa priorité en 2007, 2008, 2009 et en 2010 ! Mais, il ne fera absolument RIEN !
 
06 décembre 2007, il affirmait ceci devant le Parlement: « Ainsi, sur les cent quarante-cinq territoires que compte la RD Congo, seuls les territoires de Rutshuru et de Masisi au Nord-Kivu comptent encore en leur sein quelques foyers de tension. Nos frères et sœurs du Nord et du Sud Kivu ont trop souffert, victimes de viols, vols, assassinats et exactions diverses. Nous devons impérativement et urgemment mettre fin à ces souffrances. Ce sera bientôtchose faite, quoi qu’il en coûte. En attendant, nous leur devons protection, assistance et sécurité. Le gouvernement est déterminé à tout mettre en œuvre pour rétablir rapidement et durablement la paix et la sécurité dans les deux territoires encore troublés du Nord-Kivu».
 
Aujourd’hui, cinq ans après, ces deux territoires et tant d’autres du Nord-Kivu sont sous occupation du M23 et la ville de Goma, récemment tombée entre leurs mains, est toujours menacée d’être reprise à tout moment!
 
13 décembre 2008, ayant sans doute oublié qu’il avait déjà promis, en 2006 aux Congolais en général et en 2007 à nos compatriotes du Nord-Kivu particulièrement qu’il allait « urgemmentmettre fin à leurs souffrances » et ce sera « bientôt chose faite », il va cette fois-ci encore « rassurer » nos compatriotes du Kivu et de la Province Orientale, en ces termes :
 
« A vous tous, femmes, hommes, et enfants du Kivu et de la Province Orientale qui avez été forcés d’abandonner vos maisons et vos villages à cause de la guerre injuste qui nous est imposée, et à vous tous, enfants de la République victimes d’atrocités et d’injustices, où que vous soyez, je tiens à vous rassurer que la Nation congolaise ne faillira jamais à son devoir de se battre pour que justice soit faite» ! Il n’en sera rien.
 
 
 
7 décembre 2009 : Joseph Kabila: « je tiens à dire à ces agitateurs de troubles impénitents qu’ils n’ont aucune chance de réussir. Et à ceux des signataires des Accords de Paix du 23 mars dernier qui seraient tentés par une nouvelle aventure, je rappelle, qu’aux termes de l’amnistie à eux accordée, toute récidive, mettrait fin au pardon du peuple congolais ».
 
Monsieur Kabila ira jusqu’à mettre en garde sinon menacer ceux qu’il a appelé les « champions tristement célèbres en réédition perpétuelle de rébellions, en violations massives des droits de l’homme, en viols des femmes et de petites filles, ou en pillages des ressources de notre sol et sous-sol » allant jusqu’à paraphraser l’ecclésiaste : «il y a un temps pour tout ; un temps pour dialoguer et un temps pour appliquer la loi. Je ne renierai pas mon serment en permettant que l’impunité devienne une règle, sous prétexte d’esprit de dialogue ou de quête de réconciliation».
Le fait que Monsieur Kabila ait envoyé aujourd’hui une délégation à Kampala auprès des « champions en réédition de rébellions » ne s’apparente-t-il pas à un voyage à Canossa ? La honte nationale. Humiliation, frustration et colère du peuple congolais.
 
10 décembre 2010: Joseph Kabila: « Le deuxième défi en importance est celui du contrôle et de la maîtrise de nos frontières terrestres, aériennes, fluviales et maritimes. A ce sujet, je tiens à rassurer aussi bien nos voisins que le peuple congolais. Aux premiers, je tiens à dire que notre taille devait être pour eux, une source d’apaisement. La RD Congo n’a aucune revendication territoriale au-delà du tracé de ses frontières héritées de la colonisation. Au peuple congolais, je réitère mon serment de veiller à ce qu’aucun centimètre carré du territoire national n’échappe jamais à sa souveraineté ».
 
Si le ridicule pouvait tuer !
 
Non seulement qu’il compte aujourd’hui sur une « force internationale neutre », dont le peuple congolais ne veut pas, pour sécuriser nos frontières mais  aussi Rutshuru, Bunagana et d’autres territoires du Nord-Kivu, sont sous occupation du M23.
 
Monsieur Kabila est-il une mystification ou un cheval de Troie? Au pire, chaque fois que Monsieur Kabila se présente devant le Parlement congolais, il pratique une anesthésie générale sur les Congolais. Au mieux, c’est du valium pour endormir davantage le Peuple congolais!
 
Question : Comment Monsieur Kabila entend-il faire de la défense de l’intégrité du territoire une priorité aujourd’hui lorsque l’on sait qu’il a été incapable de le faire en onze ans ?
 
Voilà pourquoi, les FAC n’ont jamais cessé de fustiger la gestion laxiste de la crise sécuritaire par Monsieur Kabila. Ainsi, nous l’avons traité de complice de ceux qui œuvrent pour la balkanisation de notre pays et avons même initié une démarche pour dénoncer sa trahison conformément à la Constitution de la République.
Aussi, à la lumière de ce qui précède, comment peut-on encore accorder un quelconque crédit à tout ce que dit Monsieur Kabila ? C’est tout juste s’ils ne l’ont pas appelé menteur, mais n’est-ce pas que ce sont ses propres amis du CNDP alias M23, membres de sa famille politique, qui ont récemment affirmé qu’il n’avait pas de parole ?
 
Et, voulant se positionner, sans sourciller, en donneur de leçons d’homme d’Etat, Monsieur Kabila affirme ce qui suit : «l’homme d’Etat, attentif aux intérêts de la Nation, ne saurait se confondre à ces politiciens qui ne privilégient que leurs propres calculs».
 
Ces politiciens ne sont-ils pas ceux qui :
 
-          Depuis 2006, abreuvent le peuple congolais des slogans pompeux mais creux du genre « finie la recréation », « tolérance zéro », « cinq chantiers », « révolution de la modernité » alors que jour après jour notre peuple s’enfonce  davantage dans l’âge de la pierre taillée ?
-          Ont initié et fait exécuter une révision rocambolesque de la constitution en janvier 2011?
-          Ont planifié la fraude électorale à grande échelle en novembre 2011 pour se maintenir au pouvoir à n’importe quel prix et gouverner par défi ?
-          Ont signé des accords iniques  et dangereux pour notre pays et qui, aujourd’hui rattrapés par leur propre turpitude, se lancent dans la quête de la cohésion nationale à laquelle ils ont toujours été réfractaires?
 
Pourtant les FAC ont plusieurs fois souligné l’importance de ce qui est devenu notre credo depuis un an maintenant, à savoir le rétablissement de la cohésion nationale au travers d’un dialogue franc et sincère entre toutes les forces politiques et sociales du pays.
 
En effet, il y a un an, l’irresponsabilité des membres du bureau de la CENI actuels, inspirée et soutenue par Monsieur Kabila, a failli mettre notre pays à feu et à sang par l’organisation des élections bâclées, truffées d’irrégularités flagrantes et qui, au dire de tous les observateurs sérieux, nationaux comme étrangers, n’étaient pas crédibles c.à.d. conformes « ni à la vérité, ni à la justice ».
 
Nous disions alors que notre pays était de nouveau plongé dans une grave crise de légitimité et que cette immoralité politique devrait être corrigée par un dialogue inclusif afin d’y trouver des solutions appropriées.
 
Mais, nos appels pacifiques répétés ont rencontré un mur d’arrogance sans pareil auprès d’un régime dont les fondations demeurent le mensonge, la corruption et la violence.
 
 
 
 
Il a fallu que les membres de sa propre famille politique (CNDP/M23) aient décidé de menacer militairement son « fauteuil » pour que, soudain, Monsieur Kabila puisse emboucher, tel un héraut, la trompette de la cohésion nationale comme secours pour se maintenir au pouvoir.
 
Les FAC réclament, de toute urgence, la convocation d’un dialogue politique intercongolais, sous la facilitation d’un médiateur crédible, pour débattre entre autres des problématiques ci-après :
 
1.      La crise de légitimité ;
2.      La guerre à l’Est du pays ;
3.      La mise en place d’une armée républicaine et la réforme des services de sécurité ;
4.      Le respect des droits humains ;
5.      La correction et la poursuite du processus électoral ;
6.      La mauvaise gouvernance, la corruption et l’impunité;
7.      Le pillage des ressources naturelles du pays ;
8.      Les relations entre la RDC et ses voisins.
 
Enfin, point n’est besoin de rappeler que les négociations de Kampala entre les envoyés de Monsieur Kabila et ses amis du CNDP sont une chronique d’un échec annoncé, et nous ne pouvons rien en attendre.
 
Les congolais ont besoin de solutions durables pour leur pays afin d’entamer sa reconstruction et son développement.
 
C’est pourquoi, les FAC saluent toutes les initiatives menées par tous les amis de la RD Congo notamment les 15 ONG internationales qui ont interpellé le Président Barack Obama sur la question du Congo ainsi que les personnalités internationales qui ont demandé au Conseil de Sécurité de l’ONU d’adopter une résolution permettant à la MONUSCO d’appliquer un mandat conforme aux attentes des congolais.
 
Congolaises et congolais, tenons ferme. Craignons Dieu et personne d’autre. La victoire finale est de notre côté.
 
Vive la République Démocratique du Congo ;
Vive les Forces Acquises au Changement.
 
Fait à Kinshasa, le 27 décembre 2012
 
 
Les FAC

Centrafrique : Reprise des combats à Bambari entre rebelles et armée

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Crée le 29-12-2012 11H00 | AFRIQUE REDACTION | REDACTEUR EN CHEF ROGER BONGOS | SITE PANAFRICAIN |ACTUALITE NATIONALE, AFRICAINE ET INTERNATIONALE. Mis à jour le samedi 29-12-2012 - 11H20 PAR : ARTV NEWS

De violents combats ont eu lieu vendredi à Bambari (centre), ville occupée depuis dimanche par la rébellion du Séléka qui a repris les armes le 10 décembre et s'approche dangereusement de Bangui, a-t-on appris de source militaire centrafricaine.

Centrafrique : Reprise des combats à Bambari entre rebelles et armée

 

© AFP Sia Kambou. Un soldat sur le marché de Bangui le 28 décembre 2012

 


"Des éléments des Forces armées centrafricaines (Faca) ont attaqué Bambari pour essayer de la reprendre. Les combats ont été particulièrement violents. On ne sait pas encore qui contrôle la ville", a indiqué cette source sans plus de précisions.

Selon une source humanitaire, "des témoins situés à 60 km de Bambari ont entendu des détonations et des armes lourdes pendant plusieurs heures dans la journée".

La reprise des combats intervient alors que les pays d'Afrique Centrale ont entamé vendredi une médiation en Centrafrique pour tenter d'obtenir un cessez-le-feu et des négociations entre le régime du président François Bozizé et la rébellion.

Parallèlement, les ministres des affaires étrangères de la Communauté économique des états d'Afrique centrale ont entamé une rencontre à Libreville (Gabon) pour trouver une solution de sortie de crise.

Le Séléka, qui revendique le "respect" de divers accords de paix signés entre 2007 et 2011, a conquis de nombreuses villes du nord et du centre de la Centafrique à une vitesse fulgurante, s'emparant de plusieurs villes stratégiques telles que Bria et Bambari (centre) et récemment Kaga Bandoro, au nord de Bangui.

Vendredi, des éléments du Séléka ont été signalés aux alentours de Damara, ville située à a peine 70 km de Bangui, que la rébellion a pourtant affirmé ne pas vouloir attaquer.

Réunis le 21 décembre à N'Djamena, les chefs d'Etats de la CEEAC avaient appelé à des négociations "sans délai" à Libreville, en donnant un ultimatum d'"une semaine" à la rébellion pour se retirer de ses positions, ultimatum arrivant à terme vendredi.

Le Séléka avait exprimé sa "satisfaction" devant la proposition de négociation, mais avait maintenu ses positions et continué sa progression vers Bangui, se justifiant par "les provocations des Faca", "l'absence de cessez-le-feu" et le "manque de garanties".

Congo-Kinshasa: «Nos vies ne valent rien». Rapport accablant sur les exactions du régime Kabila et des rebelles.

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Crée le 29-12-2012 11H00 | AFRIQUE REDACTION | REDACTEUR EN CHEF ROGER BONGOS | SITE PANAFRICAIN |ACTUALITE NATIONALE, AFRICAINE ET INTERNATIONALE. Mis à jour le samedi 29-12-2012 - 11H20 PAR : LIBERATION.FR

 

 

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Par SMITH Stephen

C'est un constat mais, surtout, un chef d'accusation. «Nos vies ne

valent rien», a résumé hier le président de l'Association africaine de défense des droits de l'homme (Asadho), Guillaume Ngefa, en présentant le rapport annuel de son organisation sur la situation au Congo-Kinshasa, intitulé Le pouvoir à tout prix. Répression systématique et impunité. En 1998, l'Asadho a recensé «une cinquantaine de massacres», dont certains ont coûté la vie à plusieurs centaines de civils, tués à la machette ou mitraillés. «80% de ces massacres ont été commis par les rebelles et leurs alliés, les armées du Rwanda et de l'Ouganda, a expliqué Guillaume Ngefa. Un peu plus de 10% par l'armée congolaise, et le reste par des milices.» Face à ces «crimes de guerre et crimes contre l'humanité», la communauté internationale fait preuve d'une coupable inertie. «On est loin du Kosovo. Nous ne sommes pas des Blancs à proximité, a regretté le président de l'Asadho. Il y a là deux poids, deux mesures.»

Le régime de Laurent-Désiré Kabila, le successeur de Mobutu qui a pris le pouvoir à Kinshasa en mai 1997, et la «rébellion d'essence externe» qui, depuis août dernier, sert de paravent à la conquête de l'Est par les armées rwandaise et ougandaise, sont renvoyés dos à dos. De part et d'autre, l'Asadho relève «l'usage du massacre pour étouffer toute contestation», le règne de l'arbitraire qui se solde par «un vide du droit», des crimes économiques à grande échelle. «Les uns et les autres s'achètent des villas en Belgique ou en Afrique du Sud alors que la population, quand elle ne fait pas directement les frais de la guerre, risque de mourir de faim.» Le gouvernement et les «rebelles» se livrent à la chasse aux journalistes et aux militants des droits de l'homme. En 1998, côté gouvernemental, 98 reporters étrangers et, surtout, locaux ont été arrêtés. Côté rebelles, les journalistes sont triés sur le volet et ne peuvent pas travailler librement dans la zone occupée où, l'an passé, deux membres d'organisations pour la défense des droits de l'homme ont été assassinés. Dans tout le pays, l'Asadho, affiliée à la Fédération internationale des ligues des droits de l'homme (FIDH), est contrainte au travail clandestin.

Au régime instauré par Kabila, le rapport reproche en particulier la création d'une Cour d'ordre militaire, dont plus de 90 sentences capitales ont été exécutées en public depuis un an. Ce tribunal d'exception juge jusqu'aux «dissidents» dont le seul crime consiste à avoir participé, à l'étranger, à des tables rondes de réconciliation. «La justice est en réalité administrée par le chef de l'Etat, certains de ses ministres ainsi que les services de sécurité», désormais une dizaine, dont la Détection militaire des activités «antipatrie»" Des comités de base et autres organes du «pouvoir populaire» contribuent à la mise en place d'une «répression informelle». L'Asadho dénonce aussi l'existence d'un «centre d'exécutions nommé "Alpha, situé non loin de Kinshasa».

Les «armées sans frontières» du Rwanda et de l'Ouganda sont accusées de nombreux massacres, dont le dernier en date ­ 85 morts selon l'Asadho, «quelque 200» selon le rapporteur spécial de l'ONU ­ a eu lieu dans le Sud Kivu, il y a une semaine. Ultimes témoins, les religieux dans l'Est sont la cible d'agressions, qui donnent «l'impression d'une action concertée». Des jeunes sont enrôlés de force et des prisonniers «déportés» au Rwanda ou en Ouganda. Le rapport s'achève sur un appel à la communauté internationale pour une «diplomatie agressive» aussi bien à l'égard du régime Kabila que du Rwanda et de l'Ouganda, dont les troupes se trouvent désormais à «plus de 1000 km» de leurs frontières et dont «les tendances hégémoniques, basées sur la suprématie ethnique, entretiennent l'aversion des autres ethnies de la région contre les Tutsis».

Congo : Le procès des militaires accusés de l'explosion de Mpila attendu en janvier

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Crée le 29-12-2012 11H00 | AFRIQUE REDACTION | REDACTEUR EN CHEF ROGER BONGOS | SITE PANAFRICAIN |ACTUALITE NATIONALE, AFRICAINE ET INTERNATIONALE. Mis à jour le samedi 29-12-2012 - 11H20 PAR : ARTV NEWS

 

 

Le procès des vingt-trois militaires inculpés dans l'affaire des explosions d'un dépôt de munitions de Brazzaville qui ont fait 300 morts en mars, pourrait intervenir en janvier 2013, a annoncé jeudi Aimé Emmanuel Yoka, le ministre congolais de la justice.

Congo : Le procès des militaires accusés de l'explosion de Mpila attendu en janvier

 

© AFP Patrick Fort. Le district de Mpila, le 5 mars 2012 après l'explosion d'un dépôt de munitions

 


"Le procès sera organisé, sans nul doute, à Brazzaville avant le 31 janvier 2013", a-t-il dit à la radio nationale, précisant que "la Cour suprême se chargera de désigner la juridiction devant laquelle ils devront comparaître".

"Il nous reste à espérer que la plus haute juridiction du pays fera preuve de diligence raisonnable afin que cette affaire connaisse très rapidement, dans le calme et la sérénité, l'épilogue judiciaire que les faits de la cause commandent", a déclaré M. Yoka.

La chambre d'accusation s'est déclarée récemment incompétente pour instruire les dossiers des 23 militaires inculpés et les a renvoyés devant le procureur général de la Cour d'appel.

Cette décision avait soulevé de nombreuses protestations notamment parmi les avocats des militaires, selon lesquels leurs clients étaient devenus des "otages de l'Etat". L'un d'entre eux, Me Amédée Nganga a affirmé à l'AFP que "la procédure devant conduire au procès est illégale".

Selon lui, "la chambre d'accusation, en se déclarant incompétente a ipso facto annulé la procédure. De ce point de vue, on ne peut plus garder les détenus à la maison d'arrêt, car aucun titre ne le justifie".

Le 4 mars 2012, l'explosion du dépôt d'armes et de munitions du camp de blindés à Mpila, dans l'est de Brazzaville, avait fait 282 morts, blessé plus de 2.300 personnes et fait 17.000 sans abri.

L'enquête a conduit à l'arrestation de 26 personnes dont un officier supérieur, ancien secrétaire général adjoint du Conseil national de sécurité. Trois civils avaient été relâchés.

Province Orientale : trois militaires condamnés à mort pour meurtre. A quand celle de John NUMBI, de Bisengimana, de Dénis KALUME et de Joseph KABILA ?

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Crée le 29-12-2012 11H00 | AFRIQUE REDACTION | REDACTEUR EN CHEF ROGER BONGOS | SITE PANAFRICAIN |ACTUALITE NATIONALE, AFRICAINE ET INTERNATIONALE. Mis à jour le samedi 29-12-2012 - 11H20 PAR : RADIOOKAPI

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Trois militaires des Forces armées de la RDC ont été condamnés vendredi 28 décembre à la peine capitale, soit la mort muée en prison à vie, pour meurtre. Ces trois militaires, membres de la 10e brigade de la 9e région militaire, ont été condamnés par le tribunal militaire de garnison de Kisangani-Tshopo au terme d’un procès en flagrance de quatre jours. La défense compte faire appel à ce jugement.


 Les deux premiers prévenus, le sergent Ilunga Shungu et le caporal Muhindo Kashama ont été renvoyés des FARDC.


Ils devront également payés, solidairement avec l’Etat congolais, deux cents millions de dollars américains chacun aux familles de leurs victimes, l’adjudant Laurent Pangu de la Garde républicaine et Madame Dorcas Salome, une sexagénaire.


Ces derniers ont été tués par balle la nuit du 23 au 24 décembre dernier par les deux condamnés, qui étaient alors affectés à la résidence du commandant second de la 9e région militaire en charge de l’administration et de la logistique.


Les avocats des victimes jugent modique le montant retenu pour le dédommagement. Ceux de la défense, de leurs côtés, projettent d’interjeter appel.


Le troisième prévenu, un autre sergent de la même brigade, a aussi été condamné à mort pour le meurtre de son compagnon d’arme, le 24 décembre dernier, sur leur lieu de travail.


Ceux-ci étaient commis à la garde de la résidence du commandant second de la 9e région militaire des FARDC, en charge des opérations et de la sécurité.

Le prisonnier est aussi condamné à payer cinq-cents mille dollars de dommage et intérêts à la famille de sa victime.

 

 A quand la condamnation de John NUMBI, celle, de Bisengimana, de Dénis KALUME et de Joseph KABILA ?

 



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