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RDC : Ndjoku MYRA continue à dilapider l’argent de l’Ambassade de la RDC à Paris

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Créé le 29-05-2011 à 10h00 | AFRIQUE REDACTION | REDACTEUR EN CHEF : ROGER BONGOS | SITE PANAFRICAIN |  ACTUALITE | RDC | Mis à jour le SAMEDI     29- 05-2011 | 13H25| AFRIQUE REDACTION  PAR : CANDIDE OKEKE

 

image Femme congolaise levres coupes. A gauche MYRA Ndjoku, Ambassadeur de la RDC à Paris. A droite, Joseph KABILA president de la RDC.

 

En prévision d’une visite de « Kabila » à Paris  Myra Ndjoku et le PPRD se lancent  dans l’achat des consciences ! Ndjoku Myra continue à dilapider l’argent de l’Ambassade de la RDC à Paris sous l'oeil hagard des nombreux diplomates congolais impayés depuis... plus de 10 ans!!!

Des pagnes et des euros ?

Depuis quelques semaines plusieurs pays dans le monde se relaient pour souhaiter une bonne fête aux mamans de part le monde. En France cette journée est prévue pour ce Dimanche 29 Mai 2011. 

Mais, ne fut-ce qu’en regardant la photo ci-dessus et en observant le calvaire dont des millions femmes congolaises sont devenues les premières victimes depuis plus d’une décennie, quelqu’un a-t-il réellement l’impression que les autorités de la République Démocratique du Congo aiment réellement les mamans congolaises ? Quelle solution l’état congolais a-t-il apporté à toutes ces mères  alors que  des millions  d’entre elles aujourd’hui  sont laissées à la merci de criminels en tout genre ? Les dernières informations dont disposent L’œil du patriote depuis quelques semaines ne viennent que conforter le triste constat que l’imposteur national et les collabos à son service ont bel et bien d’autres priorités, uniquement liées à leurs seuls intérêts et non à ceux du peuple congolais.

Ndjoku Myra continue à dilapider l’argent de l’Ambassade de la RDC à Paris

En effet,  L’œil du Patriote qui avait  remarqué depuis quelques jours une certaine effervescence à la fois parmi quelques collabos autour du Directeur de cabinet de l’imposteur rwandais qui préside la RDC et au niveau de l’Ambassade de la RDC à Paris a tout de suite cherché à en savoir plus.  Nous avons pu  observer qu’une étrange  « invitation »  que nous reprenons ci-dessous, circule au sein de la communauté congolaise vivant en France. Adressée plutôt aux femmes, et de toute évidence liée à la  fête des mères que célèbre la France entière ce week-end, elle est assortie  à la  fois  d’un billet de 50 euros et d’un pagne wax remis à chacune des invitées.   Aux dernières nouvelles c’est au moins 300  « mamas » qui sont attendues par les organisateurs et qui ont déjà reçu ce pagne de la corruption ! 

Comme on peut le lire sur « l’invitation », les personnes sollicitées sont conviées à une « soirée »  au sein de l’Ambassade de la RDC   à Paris, organisée sous le haut patronage du tristement célèbre ambassadeur-barbouze, Ndjoku Myra. Mais contrairement aux apparences, nos investigations nous ont appris qu’en réalité, sous le couvert d’une association de femmes congolaises, inconnue d’ailleurs jusqu’alors, et dénommée « LIMAC » Ligue des Mamans Congolaises, le PPRD entame publiquement une grande campagne d’achat des consciences en prétextant officiellement cette soirée dite de « sensibilisation » de la communauté congolaise à l’enrôlement. Tout le monde sait pourtant  que la diaspora congolaise  a été une fois de plus exclue des  prochaines élections programmées en RDC.   De plus , de sources  concordantes nous avons également appris que malgré la véritable fronde de la résistance congolaise  qui s’est levée contre Kanambe partout dans le monde, ce dernier fait actuellement des pieds et des mains pour effectuer un voyage avant les élections à l’extérieur de la RDC dans des pays tels que la France où le voyage serait déjà prévu pour le 20 juin prochain ! 

Rien d’étonnant donc à ce que la  « LIMAC » (Ligue des Mamans congolaises),   cette association  dite  à but « non lucratif » impliquée dans cette  opération, qui ne manquera pas d’intéresser le fisc français  ainsi que les agents de la répression des fraudes, La « LIMAC » donc, racole les uns et les autres en évoquant des projets humanitaires pour la RDC. Mais d’où provient  cet argent qui lui permet  de se lancer dans ce type de dépense?  Car en faisant rapidement le calcul on a vite fait de se rendre compte  que ce sont des dizaines de milliers de d’euros qui sont ainsi investies pour cette journée. D’autant plus qu’aux dernières nouvelles Ndjoku Myra qui craint sérieusement une nouvelle offensive des patriotes congolais contre les collabos qui oseraient mettre les pieds à l’Ambassade de la RDC à Paris pour cette journée, a demandé que soit requis un autre lieu pour cette manifestation .Mais L’œil du patriote a pu se procurer la nouvelle  adresse .La rencontre devrait maintenant avoir lieu au  Bourget , 6 rue carnot local 12 . Le contact téléphonique prévu pour toute information est le  06 40 57 11 73.Cependant l’une des organisatrices qui n’est autre que la nièce de Monsieur  Nyembo Shabani et qui se prénomme « Annie » est joignable au 07 60 15 73 48.

Peut-on réellement croire que des personnes qui tentent de se donner l’apparence  de défenseurs des droits des femmes congolaises à travers une association apparemment crée pour la circonstance, peuvent en même temps gaspiller de l’argent au profit de congolaises de la diaspora qui n’ont besoin de l’État congolais ni pour se vêtir ni pour manger, alors que des millions de nos  mamans et autres manquent du minimum vital que ce soit pour leurs  soins, leur éducation, leurs logements  etc… ?  Peut-on comprendre qu’une Ambassade de la RDC quelle qu’elle soit, puisse se lancer dans une telle opération alors que d’une part, la plupart de nos  diplomates cumulent des mois d’arriérés de salaires et  vivent à l’extérieur du pays dans le dénuement le plus complet et que d’autre part plusieurs des représentations diplomatiques de la RDC à l’étranger  sont chassés de leurs locaux les unes après les autres faute de pouvoir payer leur loyers ! 

La situation de la République démocratique du Congo a beau être particulièrement désastreuse certains congolais ne semblent toujours pas prendre la mesure  de la spirale infernale dans laquelle s’est enfoncée notre pays depuis ces dernières années. Des chiffres aussi effrayant que ceux des 1000 congolaises violées par jour ou la  moyenne de 1500 morts enregistrés par mois rien qu’à l’Est de la RDC ne semblent pas les alerter outre mesure tant ils sont sous l’emprise de leur cupidité, leur manque de courage pour les uns et de leur naïveté ou de leur ignorance pour les autres. Les signes de la tragédie congolaise sont pourtant là bien visibles et palpables qui peut encore réellement les contredire :  La présence de différentes troupes étrangères  sur le territoire congolais prouve bien pourtant que la RDC est occupée et le gouvernement fantoche que préside le rwandais Hyppolite Kanambe alias « Joseph Kabila »  ne peut lever le petit doigt sans l’aval de Kigali.

Malgré des slogans fallacieux, qui n’engagent d’ailleurs que ceux qui les débitent, et qui tentent d’endormir coûte que coûte l’opinion, en lui faisant croire que le gouvernement d’occupation tyrannique et criminel installé à Kinshasa  œuvre pour la « démocratie », les congolais eux-mêmes et tous les observateurs indépendants peuvent largement témoigner du contraire.  Assassinats , arrestations arbitraires, intimidations , répressions des opposants, des journalistes et autres congolais, inféodation de la Justice, diverses violations des Droits de l’Homme par les représentants de l’état, etc…Pourtant, force est de constater que Kanambe et  la poignée de collabos à son service, qui continuent à ne pas vouloir lire les nombreux  signes des temps annonciateurs d’un changement inéluctable et radical en RDC , ne désarment pas : tant pis pour eux parce que les patriotes non plus ! Pire encore, la colère qui gronde au sein de la population congolaise n’est pas de bon augure pour eux. Jusqu’à ces quelques compatriotes égarés continueront  –ils à brader  leur pays et leur dignité pour un tee-shirt, une bière, un pagne, quelques billets de banque et d’autres avantages qu’ils regretteront sans doute d’avoir accepté un jour ? Quand à  « Joseph Kabila », il  peut continuer à persister dans ses projets, non seulement il sera attendu de pied ferme par les  résistants congolais  de la diaspora. Ses menaces ne nous impressionnent pas. Mais tôt ou tard il regrettera de ne pas être  retourné au Rwanda  quand il le pouvait encore, tôt ou tard …

Candide OKEKE

L’ŒIL DU PATRIOTE

Ci-dessous l’invitation diffusée par la « LIMAC »


Egypte : Moubarak et deux ministres condamnés à une amende de 90 millions de dollars

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source: Le Monde

L'ex-président égyptien Hosni Moubarak et deux de ses anciens ministres ont été condamnés samedi par un tribunal du Caire à une amende de 90 millions de dollars (65 millions d'euros). les trois hommes ont été reconnus coupables d'avoir "porté préjudice à l'économie" nationale en coupant internet et le téléphone pendant la révolte populaire du 25 janvier qui a entraîné la chute de M. Moubarak le 11 février.

Cette somme correspond au coût estimé de la coupure d'Internet pendant cinq jours décidée par le gouvernement égyptien. Selon une première estimation publiée le 3 février par l'OCDE, "les services bloqués (les télécommunications et l'Internet) représentent environ 3 % à 4 % du produit intérieur brut, soit une perte de 18 millions de dollars [13 millions d'euros] par jour".

Le président déchu, son ancien premier ministre Ahmad Nazif et l'ex-ministre de l'Intérieur Habib el-Adli ont été conjointement "condamnés à payer à l'Etat 540 millions de livres égyptiennes à partir de leurs fonds personnels", a indiqué une source judiciaire. L'ex-chef d'Etat devra verser 200 millions de livres (33,5 millions de dollars), M. Nazif 40 millions de livres (6,7 millions) et M. Adli les 300 millions restants (50,3 millions de dollars).

 

BLACK-OUT

 

Les quatre principaux fournisseurs d'accès à internet ont eu leurs services suspendus quasi-simultanément le 28 janvier, quelques jours après que les manifestations hostiles au régime de M. Moubarak eurent commencé.

Les trois opérateurs égyptiens de téléphones portables avaient quant à eux reçu instruction de suspendre leurs réseaux et de suivre à la lettre les ordres du pouvoir, avait alors rapporté le géant britannique de la téléphonie Vodafone. Les cinq jours qui ont suivi ont donné lieu au plus grand black-out jamais orchestré officiellement, selon des experts. (Lire notre cadrage : "Comment le pouvoir a coupé Internet en Egypte").

 

BIENTÔT UN PROCÈS EN ASSISES ?

 

Quelque 23 millions d'Egyptiens disposent d'un accès occasionnel ou régulier à internet, selon des estimations officielles, soit plus d'un quart de la population du pays. Nombre de leaders de la contestation se servaient du web pour coordonner les rassemblements, lançant notamment des appels sur Facebook.

Au moins 846 personnes ont perdu la vie, et 6 000 autres blessés, durant la révolte qui a entraîné la chute de M. Moubarak, actuellement hospitalisé à Charm el-Cheikh, dans le Sinaï (est). L'ancien président est accusé de corruption et d'être responsable de la mort des manifestants. Ses deux fils, Alaa et Gamal, sont incarcérés dans une prison du Caire, tout comme plusieurs autres caciques du régime déchu.

Le parquet égyptien a annoncé mardi le renvoi devant une cour d'assises de Moubarak et de ses deux fils. Les trois hommes vont être jugés pour le meurtre de manifestants et pour corruption.

Cour pénale internationale - Me Alexis Lenga : « Jean-Pierre Bemba est victime d'un procès politique »

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Créé le 30-05-2011 à 09h00 | AFRIQUE REDACTION | REDACTEUR EN CHEF : ROGER BONGOS | SITE PANAFRICAIN |  ACTUALITE | RDC | Mis à jour le LUNDI  30- 05-2011 | 09H45| AFRIQUE REDACTION  PAR : LES DEPECHES DE BRAZZAVILLE  

Avocat du leader du MLC établi à Kinshasa, le juriste est convaincu de la complicité du bureau du procureur avec des groupes d'intérêts politiques.
« La Cour pénale internationale est appelée à tirer toutes les conséquences de droit en libérant Jean-Pierre Bemba ». Ces propos de Me Alexis Lenga, membre du collectif des avocats du leader du Mouvement de libération du Congo (MLC) actif à partir de Kinshasa , procèdent, selon lui, d'une lecture objective de ce dossier judiciaire depuis son ouverture. À l'occasion de la troisième année de détention de son client, l'homme de loi s'est confié à la presse et a dénoncé la conspiration dont est victime Jean-Pierre Bemba. « Nous sommes là devant un montage grossier car, il y a dans le dossier, des éléments matériels qui démontrent à suffisance que l'affaire est politique », a-t-il lâché tout en citant la RDC, la République centrafricaine et le bureau du procureur de la Cour pénale internationale comme les principaux instigateurs du complot. L'acharnement du bureau de Louis Moreno O'campo de concert avec des groupes d'intérêts politiques dont le régime de Kinshasa qui redoutait le retour de Jean-Pierre Bemba au pays, le réconforte dans ses convictions.

Se référant à une publication de Jeune Afrique, il a réaffirmé ce que d'aucuns ont toujours dit tout bas, à savoir que ce sont les milieux officiels établis à Kinshasa qui ont révélé à la CPI l'imminence du retour de Jean-Pierre Bemba alors pressenti porte-parole de l'opposition. Me Alexis Lenga est convaincu de la complicité du pouvoir de Kinshasa dans l'arrestation, en juin 2008, du sénateur Jean-Pierre Bemba dont la présence au pays allait inévitablement bousculer les données politiques. À propos du déroulement du procès proprement dit, il a évoqué les intentions délibérées de Louis Moreno O'campo de clouer au pilori son client. « Il faut indiquer que tout ce qui se dit à la CPI en défaveur de Jean-Pierre Bemba vient curieusement des témoins recrutés par le procureur Moreno à coup d'argent pour le charger davantage », a-t-il précisé.

Quant à l'acte d'accusation portant sur la responsabilité personnelle de Jean- Pierre Bemba en tant que co-auteur dans l'organisation des forfaits commis par ses hommes à Bangui, Me Alexis Lenga plaide pour une requalification de cette charge « vue l'incapacité de Moreno à apporter les preuves des allégations contenues dans les 10.000 pages de son dossier ». À cela, il ajoute les faux témoignages tirés sur des prétendus témoins à charge. « Le témoin 73, un Centrafricain, avait reconnu dans sa déposition qu'il n'avait jamais possédé les biens dont on dit avoir été pillés par les soldats du MLC et que le formulaire que lui a fait signer l'équipe du procureur contenait des faits mensongers », explique l'avocat. Il perçoit dans le déroulement du procès, l'ombre d'un business qui ne dit pas son nom. Au sujet de l'issue du procès, il redoute que la CPI continue de retenir Jean-Pierre Bemba même en l'absence de preuves juste pour se donner bonne conscience et sauver la face. Il estime que les perspectives sont bonnes dès lors que son client est en train d'être innocenté par des témoins à charge, au point de confondre ainsi ceux qui ont voulu l'éliminer politiquement par le biais de la CPI et le gouvernement de Bangui.

Alain Diasso


Photo : Me Alexis Lenga

Droits de l'homme : l'ONG Assistance aux personnes vulnérables et enfants du Congo sensibilise ses membres

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Créé le 30-05-2011 à 09h00 | AFRIQUE REDACTION | REDACTEUR EN CHEF : ROGER BONGOS | SITE PANAFRICAIN |  ACTUALITE | RDC | Mis à jour le LUNDI  30- 05-2011 | 09H45| AFRIQUE REDACTION  PAR : LES DEPECHES DE BRAZZAVILLE

La base de Binza-UPN, dans la commune de Ngaliema, a montré un grand intérêt à la manifestation organisée à son intention.
La rencontre portait sur deux points essentiels : la situation des droits de l'homme et de la justice en RDC, particulièrement à Kinshasa ainsi que la prochaine session de formation pour le renforcement des capacités des adhérents de la capitale.

Les membres d'Assistance aux personnes vulnérables et enfants du Congo (Apvec-ONGDH) ont été exhortés à s'impliquer davantage pour la construction d'un État des droits en RDC. Le président de l'association, Maïck Lukadi, a conseillé aux activistes de privilégier l'intérêt général aux dépens des avantages partisans. La noblesse de la mission, croit-il, élève les activistes dans la masse parce qu'ils y consentent des sacrifices dans un esprit de bénévolat.

Le directeur d'éthique de cette ONG, Shaumba Muakuilayi, lui, leur a demandé d'avoir connaissance des instruments internationaux, régionaux et nationaux régissant le secteur des droits de l'homme. D'où la nécessité d'une session de formation sur la matière. Un appel a été aux femmes et à la jeunesse pour l'adhésion à la mission de l'Apvec. « Ces catégories des personnes sont parmi les pivots centraux de notre action », a-t-il expliqué.

L'assistance était composée de membres de l'ONG, les étudiants de l'université pédagogique nationale et la population de cette partie de Kinshasa, déterminée à en savoir un peu plus sur les droits de l'homme. Grâce au jeu des questions et réponses, quelques zones d'ombre de ce secteur de la vie nationale et internationale ont été éclairées.

Le président de l'Apvec a rassuré sur le programme de la session de formation prévue pour la base de Binza-UPN, en vue de rendre ses membres plus actifs. Il compte beaucoup sur le partenariat avec le bureau conjoint des Nations unies pour les droits de l'homme souvent disposé à mettre à la disposition de l'ONG des instructeurs à chaque session de formation.

Lucien Dianzenza

Photo : La déclaration des droits de l'homme et du citoyen.

Soutien aux personnes vulnérables : la Fondation Maman Pemba cible les veuves et les orphelins

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Créé le 30-05-2011 à 09h00 | AFRIQUE REDACTION | REDACTEUR EN CHEF : ROGER BONGOS | SITE PANAFRICAIN |  ACTUALITE | RDC | Mis à jour le LUNDI  30- 05-2011 | 09H55| AFRIQUE REDACTION  PAR : LES DEPECHES DE BRAZZAVILLE

 

L'ONG entend mettre à leur disposition des moyens pour l'exercice des activités d'auto-prise en charge.
En marge du démarrage effectif des activités de la Fondation Maman Pemba(FMP), le 22 mai, la présidente de la structure, Albertine Pemba Bakisi Makaya, a exprimé son intention de venir en aide aux veuves et aux orphelins. « Je suis déterminée à encadrer les veuves et les orphelins parce que, dans la plupart de temps, ces catégories des personnes vivent dans une pauvreté criante et sont exposées aux abus de toute sorte », a-t-elle expliqué.

Veuve elle-même, l'activiste circonscrit les principaux objectifs de la Fondation, entre autres, à l'assistance en faveur des orphelins de la communauté de base à travers des formations professionnelles et l'encadrement des veuves. Elle se propose de leur apprendre à créer des activités génératrices de revenus. Son plan d'action intègre également la lutte contre les violences sexuelles et la sensibilisation pour la prise en charge médicale des personnes vulnérables.

Les motivations des options ainsi levées sont multiples, souligne-t-on dans les milieux de l'organisation. La présidente de la FMP lance un appel contre l'oisiveté. La veuve, pense-t-elle, est appelée à ne point croiser les bras. « Elle doit exercer une activité en vue de se prendre en charge », soutient-elle. Au sujet des orphelins, ces derniers, note-t-elle, sont souvent contraints à la vie d'errance faute de soutien. « Cette situation constitue une barrière pour leur scolarisation et les contraint à vivre en hors-la-loi », a-t-elle fait remarquer. Cette situation est, selon la présidente de la FMP, à la base du phénomène « Kuluna » déploré à Kinshasa comme dans certaines villes du pays.

Pour Albertine Pemba Bakisi Makaya, les orphelins dépourvus d'éducation ne doivent pas être considérés comme des laissés-pour-compte, abandonnés à leur triste sort, au risque de les voir se transformer en une bombe à retardement pour la société. « Nous nous efforcerons à mettre à l'école ceux qui sont à l'âge de la scolarité. Ils auront aussi la possibilité d'aller à l'université. Les autres bénéficieront de l'encadrement des centres de formation professionnelle et des foyers sociaux », a-t-elle précisé. Les filles-mères seront associées à cette dernière catégorie.

Vu l'ampleur de la tâche, Albertine Pemba s'est adressée aux personnes de bonne volonté disposées à aider l'ONG dans la réalisation de ses objectifs. La FMP attend mener ses activités sur l'étendue de la RDC avec comme point de départ de ses actions la commune urbano-rurale de Kisenso, dans la ville de Kinshasa. Un travail de recensement de nécessiteux y a déjà commencé afin de planifier les actions envisagées.

Lucien Dianzenza

Photo : La présidente de la FMP, Albertine Pemba Bakisi.

Eau et électricité: le gouvernement lance un plan d'urgence

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Créé le 30-05-2011 à 09h00 | AFRIQUE REDACTION | REDACTEUR EN CHEF : ROGER BONGOS | SITE PANAFRICAIN |  ACTUALITE | RDC | Mis à jour le LUNDI  30- 05-2011 | 09H55| AFRIQUE REDACTION  PAR : LES DEPECHES DE BRAZZAVILLE  


La brusque coupure du courant électrique, le 24 mai, au Palais du peuple, siège du Parlement, aurait motivé la décision.
Le Premier ministre, Adolphe Muzito, s'est réuni, le 25 mai, avec les responsables de la Régie de distribution d'eau (Régideso) et ceux de la Société nationale d'électricité (Snel). Au cours de cette rencontre, ils ont réfléchi sur les voies et moyens d'améliorer la desserte en eau potable et en électricité dans la ville de Kinshasa.

La situation critique de ces deux entreprises a conduit les participants à envisager des pistes de solution à court, moyen et long terme. Les propositions ont été consignées dans un document intitulé « Plan d'urgence de réhabilitation de la desserte en énergie pour la ville et le reste du pays ».

Au vu les stratégies adoptées, les responsables des sociétés précitées sont tenus à mener des actions, à faire preuve des résultats et à informer l'opinion au sujet des activités en cours sur le terrain.

L'état des lieux de la desserte en eau et en électricité à travers la ville accuse une carence en production et en fourniture de ces deux produits. La vétusté des matériels et des installations en serait responsable et ce, sans oublier la demande sans cesse croissante de la consommation pour la capitale aussi bien que pour le reste du pays.

Au sujet du courant électrique, l'administrateur-directeur général (ADG) de la Snel, Yengo Masampu, a relevé l'état obsolète de l'outil de production. Cette situation, a-t-il affirmé, s'est davantage aggravée faute de maintenance. Le responsable a, par ailleurs, rassuré, sur des efforts entrepris afin de réhabiliter le matériel au niveau de la production, notamment avec la remise en service des turbines et d'autres machines. Du point de vue du transport, la remise en service des postes établis dans le parcours s'impose dans les jours à venir.

D'après les statistiques, les besoins actuels de la ville de Kinshasa sont évalués à environ neuf cents mégawatts, hormis la prise en charge des communes de Masina, Kimbanseke, Nsele et N'djili. La Snel fournit à peine quatre cents mégawatts. Le transport du courant électrique demeure aussi une préoccupation du fait de la surcharge de la ligne utilisée en raison de la forte demande. Des avaries incessantes de transformateurs sont souvent à l'origine des perturbations de la fourniture de l'électricité enregistrées dans la capitale congolaise.

Ces anomalies entraînent des désagréments dans la desserte en eau potable. Les aléas de tous ordres dont la vétusté des canalisations contraignent la Régideso à une desserte estimée à 60% dans la ville de Kinshasa. Pour l'ADG de la Régideso, Mukalayi, la société est prête à appliquer les stratégies arrêtées dans le plan présenté au Premier ministre pour améliorer la situation. D'ici à 2015, faut-il le rappeler, la RDC devra fournir de l'eau potable à 20,3 millions de personnes supplémentaires pour atteindre ses objectifs nationaux encore nettement en dessous du seuil fixé au niveau international.

Le vice-Premier et ministre des Postes, Téléphone et Télécommunications, Simon Bulupiy, le ministre de Budget, Jean-Baptiste Nthawa, et celui de l'Énergie, Gilbert Tshiongo, ont pris part à cette rencontre.

Lucien Dianzenza

Photo : La statue posée devant la direction générale de la Régideso.

Au lieu de préparer les élections, danger : Tshisekedi prépare la contestation

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Créé le 30-05-2011 à 09h00 | AFRIQUE REDACTION | REDACTEUR EN CHEF : ROGER BONGOS | SITE PANAFRICAIN |  ACTUALITE | RDC | Mis à jour le LUNDI  30- 05-2011 | 12H25| AFRIQUE REDACTION  PAR : L’AVERNIR

 

*Le leader de l’Udps est sûr de gagner les élections sur les dix provinces sur onze, faire le plein des voix au Kasaï et seulement partager les voix au Katanga.
Etienne Tshisekedi est en tournée en Europe. Il saisit cette occasion pour multiplier non seulement les déclarations, mais aussi les assurances de gagner les élections de novembre prochain. Le but de son voyage en Europe, est sans aucun doute de paniquer les partenaires de la Rdc. Dans le cas où il ne serait pas élu, le pays basculerait dans la violence. Pour que ce qu’il dit soit bien compris, il démontre, sans moindre preuve à l’appui que son parti politique, l’Udps serait le mieux implanté du pays à travers le territoire national. Il dit donc à qui veut le croire qu’il gagnera les élections dans toutes les provinces du pays. Seul au Katanga où il partagera les voix. Avec qui ? Voilà qui traduit le caractère complaisant des déclarations du leader de l’Udps. Il élimine déjà tous les autres candidats et se voit seul à seul avec Joseph Kabila. Il dit clairement qu’au Kasaï, il fera le plein de voix. Une façon de se réduire à sa province et donc à sa tribu. Curieusement, il estime que les autres candidats ne pourront même pas se faire élire chez eux. Le leader de l’Udps a fait ces déclarations dans une interview qu’il a accordée à la consœur du journal Le Soir de Belgique.

L’Udps juge aux prochaines élections

En cas de défaite aux élections où il se proclame d’avance vainqueur, quelle sera l’attitude de ses militants ? A cette question, Etienne Tshisekedi voudrait entretenir une psychose. Il dit que n’étant pas militant, il ne peut pas répondre à cette question. Une façon pour lui de dire qu’il ne sera pas responsable de ce que feront ses militants. « Je ne suis pas militant pour pouvoir vous répondre ». Et il donne d’avance raison à ses militants. Car, estime-t-il, s’ils agissent, c’est que les choses ne se feront pas dans la transparence. « …mais je crois que ce qui a été fait dans la transparence sera accepté. Ce qui résulte de la tricherie, de la fraude ne sera pas accepté et sera considéré comme de la provocation. Cela risque alors de tourner très mal »… Qui doit constater la tricherie ? Et dans un Etat de droit, la meilleure façon de contester les résultats électoraux est-ce nécessairement le recours à la rue ? Etienne Tshisekedi érige donc les militants de son parti en juges. Et dire qu’il a comme programme, l’instauration d’un Etat de droit.

Lorsque la consœur insiste pour lui demander s’il ne pourra pas donner un des consignes pour appeler ses militants au calme, Etienne Tshisekedi encore une fois, se fait prier. Il conditionne toujours son mot d’ordre. « On peut se calmer dans la mesure où il n’y a pas manœuvre de provocation ou tentative de fraude de l’autre côté…Si c’est le cas, je ne serai pas capable de tenir la population… » Nulle part, ce juriste, ce partisan de l’Etat de droit ne donne la chance à la justice de lui donner raison. Il laissera ses militants régler les différends électoraux qui pourraient survenir.

Tshisekedi confond la Ceni avec ses adversaires

La suite de sa réponse à cette question démontre que Tshisekedi refuse de reconnaître les mécanismes électoraux qui sont mis en place. Il ne reconnaît pas l’indépendance de la Ceni. Car, déclare-t-il : « C’est pour cela que nous prévenons d’avance nos amis, afin que, par leurs pressions, ils évitent ces provocations, des incidents… Il faut que tout se passe bien, très honnêtement, sans manœuvre inacceptable… ». Pour lui, l’autre côté, ce sont ses adversaires et non la Ceni. Car, en effet, il revient à la Ceni d’assurer la transparence au profit de tous les candidats. Aucun candidat ne pourra tricher sans le concours de la Ceni. C’est la raison pour laquelle on a voulu une commission électorale indépendante. Cette option n’est pas l’œuvre du gouvernement actuel, mais bien de toute la classe politique réunie à Sun City. C’est une option contenue dans l’Accord global et inclusif dont l’Udps de Etienne Tshisekedi est signataire. Le leader de l’Udps donne donc l’impression de ne pas se souvenir des actions politiques qu’il avait menées, à part bien entendu « son fameux combat contre Mobutu » oubliant même sa collaboration avec Mobutu.

Plus grave, à la question de savoir s’il ne craint pas qu’arrive en Rdc, ce qui est arrivé en Côte d’Ivoire, Etienne Tshisekedi donne une réponse étonnante. Il estime que si ce qui est arrivé en Côte d’Ivoire est arrivé, c’est parce le pays était divisé. En plus, poursuit-il, non seulement la Rdc n’est pas divisée, mais aussi, 10 provinces sur onze lui sont acquises. « Nous faisons tout pour que cela n’arrive pas. La Côte d’Ivoire a été coupée en deux, le Congo ne l’est pas. Chez nous, dix des onze provinces sont acquises au changement, à l’opposition, le pays n’est pas divisé… ».

Hors des réalités de terrain

D’où Etienne Tshisekedi détient-il toutes ces données ? Depuis qu’il est rentré au pays, il n’est sorti de chez lui que pour aller au Collège Boboto où se tenait une formation des cadres de son parti. Après, il est parti en Europe. Il n’a pris contact avec aucun autre coin du pays. Il n’a réalisé aucun sondage. Tout se passe dans sa tête. Toujours partant de ce qui se passe dans sa tête, il se proclamera vainqueur et contestera quiconque d’autre pourra l’emporter. Tous ceux qui parlent d’élection apaisées devraient s’intéresser à cette mégalomanie qui est une façon de jouer avec du feu près d’une poudrière. A notre avis, cela doit être porté à la connaissance de tous ceux qui sont au chevet du processus électoral. Le gouvernement aurait tort de laisser faire sans sonner l’alarme.

Etienne Tshisekedi a pris une option claire du chaos si ce n’est pas lui qui sera élu. Le fait pour lui de jeter le discrédit sur la Ceni, presqu’au quotidien, de confondre la Ceni avec ses adversaires politiques, est une façon claire de dire à ses militants que la Ceni est contre lui, mais au service de ses adversaires. Il n’y a pas meilleure façon de préparer les élections agitées que celle-là. Car, a-t-il déclaré dernièrement : « Ce qui s’est déjà passé, c’est qu’il y a déjà eu des fraudes au niveau des cartes électorales, les kits de 2006 sont en panne. Et qu’en est-il de la liste électorale ? Il faut que tout le monde puisse y figurer…J’ai parlé de tout cela avec le pasteur Mulunda, président de la CENI, par écrit et lorsqu’il nous a fait la gentillesse de venir nous visiter. Il a promis de rechercher une solution à tout cela, mais nous n’avons encore rien vu sur le terrain… Nous redoutons qu’il y ait moins d’électeurs inscrits qu’en 2006, alors que la population a augmenté… C’est pour cela que nous insistons pour qu’il y ait un maximum d’observateurs européens. Ces derniers ne devraient pas arriver en dernière minute, ils doivent être présents maintenant, au moment de l’enrôlement. C’est maintenant que tout se joue déjà, que la fraude, très subtilement, se met en place… »

Tshisekedi est-il au-dessus des lois ?

C’est très grave comme déclaration dans la mesure où dans une certaine opinion, c’est parole d’évangile. Ce qui pourtant n’est vrai. La Ceni envisage d’enrôler plus ou moins 30 millions d’électeurs. S’il n’y en a pas qui viennent s’inscrire pour telle ou telle autre raison, il serait étonnant de faire croire que cela ne profiterait qu’à d’autres candidats et non à Tshisekedi. A moins que la Ceni choisisse qui enrôler et renverrait d’autres, on ne voit pas ce qui inquièterait Etienne Tshisekedi qui dit avoir 10 provinces sur 11 que compte le pays ?

On ne fait pas un procès d’intention à Tshisekedi. Il se dit avoir 10 provinces sur 11, mais il estime encore que la Ceni, dans le cadre de la tricherie, userait de manœuvres dilatoires pour ne pas enrôler les gens au Kasaï. Puisqu’il a le contrôle de 10 provinces, comment la stratégie de la tricherie ne se localiserait qu’au Kasaï ? Car, déclare-t-il : « A Kinshasa, un bureau peut passer une journée entière pour n’enrôler que 7 à 8 personnes. Dans le Kasaï, les gens sont très désireux de s’enrôler, mais les agents de la Commission nationale indépendante leur mettent des bâtons dans les roues. Bien que nombreux sont ceux qui n’avaient pas voté en 2006, et n’avaient pas été enrôlés, on exige d’eux des documents valables pour 2010…

On installe aussi des bureaux d’enrôlement à des distances telles les uns des autres que les électeurs sont découragés. Cela se passe surtout au Kasaï, où nous devrions cependant faire le plein de voix… ». S’il n’y a personne dans ce pays pour rappeler à Etienne Tshisekedi les règles de bonne conduite dans le cadre des élections apaisées, on ne devra pas s’étonner de la suite. Car, le leader de l’Udps a fait de la victoire aux prochaines élections, une question de vie ou de mort. Si l’ambition est légitime, il y a lieu de tenir compte de la réalité des faits. Pour plus d’une raison, Etienne Tshisekedi n’est favori que face à ses convictions personnelles. Ce n’est pas en multipliant les menaces de faire tomber le ciel sur la Rdc que les urnes seront en sa faveur.

L’Avenir


La rébellion libyenne forme ses recrues de 18 ans, et souvent bien plusLes volontaires doivent être âgés de plus de 18 ans" prévient un grand panneau flambant neuf à l'entrée de la base militai

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Créé le 30-05-2011 à 09h00 | AFRIQUE REDACTION | REDACTEUR EN CHEF : ROGER BONGOS | SITE PANAFRICAIN |  ACTUALITE | RDC | Mis à jour le LUNDI  30- 05-2011 | 12H45| AFRIQUE REDACTION  PAR : AFRIQUINFOS 

La rébellion libyenne forme ses recrues de 18 ans, et souvent bien plus

 

   Les recrues de la rébellion libyenne en formation le 29 mai 2011 à Benghazi

 

Dans la vaste cour écrasée de soleil, plusieurs centaines de rebelles libyens alternent pas de gymnastique et éclats de rire.

Les recrues les plus fraîches apprennent avec application mais aussi une certaine nonchalance le garde-à-vous d'un instructeur au visage brûlé de soleil, à la barbe déjà blanche. Peu d'uniformes, la plupart portent leurs jeans et tee- shirts de civils.

Ils sont effectivement encore des civils, peut-être demain de futurs combattants de la rébellion qui, sous-armée et peu entraînée, n'arrive pas à avancer contre les forces du dirigeant libyen Mouammar Kadhafi.

"Il sont environ 600 aujourd'hui", explique Imed el-Obaidi, 21 ans, ingénieur en électricité et rentré des Emirats arabes unis au début de la révolution du 17-Février, qui a donné son nom à cette ancienne base des forces de Kadhafi dans Benghazi, fief des rebelles dans l'est libyen.

"Ils viennent le matin, font une pause pour le petit déjeuner, reprennent jusqu'à 13 heures environ", explique Imed, qui a intégré les Forces spéciales de la rébellion à son arrivée à Benghazi. Blessé à la main droite, il travaille momentanément avec le Media center de la rébellion.

Dans ce camp, à l'image d'une révolution qui tient l'est du pays sans pouvoir forcer le passage vers l'ouest, tout semble effectivement momentané, en gestation.

Mohamed Faraj est l'un des instructeurs, visage creusé, cheveux blancs, ancien capitaine de l'armée de Kadhafi. 61 ans, à la retraite depuis 11 ans, en tenue de camouflage et... mocassins noirs de ville. "Je me suis tout de suite mobilisé, j'ai compris que ces jeunes ne connaissaient pas le maniement des armes. Je leur apprends les RPG, et les missiles américains".

Soudain, un soldat à l'écart lâche en l'air trois rafales de fusil automatique, les recrues sursautent, et puis rient de leur peur.

"Certains intègreront l'armée, iront au front. D'autres quitteront la formation, qui dure un mois, ils sont libres de choisir", explique Imed.

Lui-même, s'il veut repartir au front, ne restera pas ensuite dans l'armée: "J'ai un master, et un doctorat à terminer, je l'ai promis à mon père". Un tiers des recrues vivaient à l'étranger avant de rallier la révolution, explique-t-il. Walid Zemit est venu il y a deux semaines de Grande-Bretagne, de Coventry, où il était étudiant.

"Je veux me battre pour la Libye, défendre mon pays, mon coeur". Pas de famille à Benghazi, mais à Tripoli, alors il vit dans un camp militaire. A ses côtés, un homme au regard grave, silencieux, couvert d'un capuchon de laine en pleine chaleur. Il vient de Brega, sur la ligne de front, à l'ouest de Benghazi.

A 47 ans, Ahmed Zidane côtoie les recrues de 20 ans.

"Je suis ingénieur dans le pétrole, je travaillais pour la Syrte Oil company", dit-il d'un ton sobre. "Il y avait trop de corruption sous Kadhafi, nous devons le stopper. C'est comme une obligation, une lutte entre le bien et le mal".

A l'écart, des recrues déjà mieux formées s'entraînent au combat de rue, maison par maison. Avec des fusils automatiques qui tirent à blanc, mieux vaut éviter les accidents quand on ne sait pas encore manier une arme. Dans un autre groupe, une recrue porte carrément une cagoule en laine blanche. "Peut-être vient-il de Tripoli, il ne veut pas être reconnu", explique Imed.

S'ils rient parfois, ces hommes comprennent la gravité de leur engagement.

Sont-ils de bons éléments? "Oui, ils apprennent vite, la moitié d'entre eux sont des ingénieurs, des intellectuels", explique l'ancien capitaine Nuri Mohamed, 20 ans d'armée, l'instructeur du combat de rue. "Il faut bien s'organiser pour attaquer une maison, des hommes devant, d'autres à l'arrière. Chacun sa position. C'est comme un match de foot", estime Imed, qui sait bien que les balles ne sont pas les mêmes.


Le ministre belge des Affaires étrangères en séjour à Kinshasa

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Créé le 30-05-2011 à 09h00 | AFRIQUE REDACTION | REDACTEUR EN CHEF : ROGER BONGOS | SITE PANAFRICAIN |  ACTUALITE | RDC | Mis à jour le LUNDI  30- 05-2011 | 12H45| AFRIQUE REDACTION  PAR : L’AVERNIR 

Le ministre belge des Affaires étrangères en séjour à Kinshasa

 Le ministre belge des Affaires étrangères, Steven Vanackere, est arrivé dimanche à Kinshasa, capitale de la République démocratique du Congo (RDC) pour une mission officielle.

 

Il a été accueilli à son arrivée à l'aéroport de N'djili par le vice-ministre congolais des Affaires étrangères, Ignace Gata Mavita.

M. Vanackere avait quitté samedi matin la Belgique pour une visite d'une semaine en RDC et au Burundi.

L'avion de la Défense qui l'emmenait en RDC avait été contraint à atterrir à Niamey (Niger) à la suite d'une panne technique qui a retardé la mission de 24 heures.

De l'aéroport international de N'Djili, le cortège du ministre belge s'est immédiatement dirigé à la Gare centrale de la Société commerciale des Transports et Ports (SCTP) ex-Office national des Transports (ONATRA) où il a visité un parc de 13 voitures destinées à la relance du train interurbain.

Acquis sous le financement de la coopération technique belge ( CTB), ces voitures sont arrivées à Kinshasa en février 2011 et l' on attend, d'ici le 15 juin, l'arrivée de deux locomotives réhabilitées, devant contribuer à la concrétisation du projet de remise en état du chemin de fer interurbain et l'amélioration de la mobilité à Kinshasa.

Ledit projet a pour objectif de combler les insuffisances chroniques de transport en vue d'améliorer la mobilité à l’intérieur de la ville de Kinshasa en réhabilitant le chemin de fer interurbain qui dessert les quartiers périphériques.

3,4 millions de personnes vaccinées contre la poliomyélite à Kinshasa

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Créé le 30-05-2011 à 09h00 | AFRIQUE REDACTION | REDACTEUR EN CHEF : ROGER BONGOS | SITE PANAFRICAIN |  ACTUALITE | RDC | Mis à jour le LUNDI  30- 05-2011 | 12H59| AFRIQUE REDACTION  PAR : AFRIQUINFOS 

3,4 millions de personnes vaccinées contre la poliomyélite à Kinshasa

 

3,4 millions de personnes ont été vaccinées à Kinshasa pendant les deux premiers jours de la campagne de riposte à l'épidémie de poliomyélite prévue du 26 au 30 mai 2011, a déclaré samedi à Kinshasa, le directeur national du Programme Elargi de Vaccination, Audry Mulumba.

Le Dr Mulumba qui a donné ce bilan provisoire, a révélé que parmi les personnes vaccinées, on note 846.700 enfants de 0 à 59 ans et 2.529.326 personnes âgées à partir de 5 ans, faisant un total de 3.376.026 personnes.

595.527 enfants de 6 à 9 mois, ont reçu le vaccin associé à la vitamine A sur un total de 1.226.325 attendus.

Pour le Dr Mulumba, la campagne se poursuit jusqu' au 30 mai à Kinshasa , tandis que dans les autres provinces, elle se clôture ce samedi 28 mai 2011.

La poliomyélite est une maladie virale causée par le poliovirus. Elle se caractérise par la paralysie des membres inférieurs et supérieurs et rend la personne invalide et dépendante, indique-t-on.

On rappelle que lors de la 2ème phase de la campagne de riposte à l’épidémie de poliomyélite, organisée du 23 au 27 mars 2011, environ 9,8 millions de personnes (adultes et enfants) ont été vaccinées à Kinshasa.

En 2010, rappelle-t-on également, au moins 100 cas de poliovirus sauvage ont été découverts en RDC contre 3 cas en 2009 et 5 cas en 2008. En ce début de 2011, la RDC détient le triste record de pays qui ont le plus de poliovirus sauvage au monde, selon l'OMS.

3ème journées portes ouvertes du secteur de l'eau

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Créé le 30-05-2011 à 09h00 | AFRIQUE REDACTION | REDACTEUR EN CHEF : ROGER BONGOS | SITE PANAFRICAIN |  ACTUALITE | RDC | Mis à jour le LUNDI  30- 05-2011 | 13H09| AFRIQUE REDACTION  PAR : OBSERVATEUR

 

 

Des objectifs réalistes pour le secteur de l'eau à l'horizon 2015
Ouvertes le 25 mai dernier à l'hôtel Venus dans la commune de la Gombe, les 3ème journées portes ouvertes du secteur de l'eau et de l'assainissement en République Démocratique du Congo se sont clôturées le samedi 28 mai dans l'après-midi.

 

Axés autour du thème " Quels objectifs réalistes pour le secteur de l'eau potable, hygiène et de l'assainissement à l'horizon 2015 en RDC ? ". Ces 3èmes journées ont rassemblé les professionnels du secteur de l'eau et les ONG internationales œuvrant dans le même secteur.

Pendant 4 jours, les experts venus de tous les horizons ont réfléchi, fait des exposés pour au final aboutir à la mise sur pied d'un plan de développement réaliste du secteur de l'eau en RDC, en tenant compte de nombreux écueils qui se dressent sur la voie, sans oublier les contraintes de nature à freiner sa matérialisation. Mais en réfléchissant au cours de ces 3èmes journées portes ouvertes du secteur de l'eau et de l'assainissement en République démocratique du Congo, les experts avaient en ligne de mire l'année 2015 et l'atteinte des Objectifs du millénaire pour le développement (OMD).

Dans les différentes salles de l'hôtel Venus, on a pu trouver des entreprises spécialisées dans le secteur du forage telles que Solutions for Africa, la Gtz (Coopération allemande), la Croix-Rouge, JBG (Groupement d'ingénieurs conseils spécialisés dans les travaux d'addition d'eau dans le monde), Equitech & Laboratoires, la Regideso, l'Usaid, etc.

De nombreux exposés ont été faits par les participants et par les ministres du gouvernement dont celui du Plan, Olivier Kamitatu, président du Comité national d'action de l'eau et assainissement (CNAEA), de la Santé publique, Victor Makwenge, de l'Environnement, conservation de la nature et Tourisme, José Endundo Bononge.

Au cours de ces exposés, différents thèmes touchant à l'eau et à l'assainissement ont été abordés. C'est dans ce sens que des exposés ont été faits sur " l'amélioration de la desserte en eau potable et l'impact sur la santé publique ", " Création des mécanismes de financement des activités de la réforme du secteur de l'eau ", " Comment résoudre les difficultés liées à la contre partie gouvernementale dans la mise en œuvre des programmes et projets sectoriels ? ", " le Système national d'information sur l'eau en RDC : état des lieux (centre de documentation de l'eau), etc.

Beaucoup d'autres aspects relatifs à la réforme du secteur de l'eau, des pistes de solution pour l'amélioration de la desserte en AEPA dans la ville de Kinshasa, les interventions dans le secteur de l'AEPA et impact attendu sur la desserte à l'horizon 2015 par la Croix-Rouge nationale congolaise et le Cicr, ont été aussi abordés.

 

L'intervention du ministre Endundo

Des différents exposés faits, dont celui du ministre Kamitatu, le contraste est saisissant entre le fait que la RDC qui constitue à elle seule 50% des réserves d'eau africaine, le taux de desserte en eau potable est à peine de 24%. Or a révélé le ministre Kamitatu, la population congolaise double tous les 23 ans. A cette allure, les défis sont nombreux et immenses pour que les populations congolaises accèdent à l'eau. Parce que y cela sous-tend des études, des moyens, un plan réaliste, etc.

Quant à l'assainissement, il demeure un problème épineux. La situation est dramatique. Car 14% de la population utilisent des installations hygiéniques de piètre qualité.

C'est donc conscient des enjeux dans le secteur de l'assainissement que le ministre de l'Environnement, Conservation de la nature et Tourisme, José Endundo Bononge s'est adressé aux participants lors des 3èmes journées. En fait, il a été demandé au ministre d'échanger avec les participants sur la stratégie d'assainissement, actuellement en cours d'élaboration auprès de son ministère.

Le ministre a reconnu que le plus souvent il a eu à parler de l'eau et plus précisément de la gestion de la ressource en eau. L'eau dont la RDC est bien pourvue est utilisée pour les besoins humains, elle devient " eau usée " après usage. Il convient donc de le collecter et de le retraiter. C'est en ce moment qu'on entre alors dans le domaine de l'assainissement, dira le ministre.

L'assainissement, soutient le ministre, ne concerne pas uniquement le traitement des eaux usées domestiques. Il englobe également la gestion des déchets solides, des rejets industriels, des eaux pluviales et du phénomène érosif, des vecteurs des maladies, des facteurs de nuisances et pollutions.

La ville de Kinshasa dont la population a été multipliée par 25 en 50 ans, passant d'environ 400.000 habitants à près de dix millions aujourd'hui, sans que les équipements et infrastructures n'aient suivi le même rythme de développement.

La vulgarisation du transport automobile individuel, couplée au développement des transports en commun, le non recyclage des déchets non biodégradables (verre, matières plastiques, lubrifiants) montrent la complexité des enjeux à relever et l'implication et la mobilisation concertée de tous les acteurs institutionnels sans oublier le nouvel enjeu, la gestion du marché carbone, lié à la dépollution mondiale et donc aussi à l'assainissement.

Pour le ministre Endundo, face à l'immensité de la tâche, il est impérieux d'élaborer une politique et une stratégie nationales sur base d'un diagnostic approfondi. Ce travail devra prendre des dimensions juridique, institutionnelle, socio économique, technologique, financière des problématiques, ainsi que les volets de renforcement des capacités humaines, information, éducation et communication.

Philippe Mbayi Wete

Guerre dans l'Est : Nouvelle incursion des FDRL à Kiwanja

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Créé le 30-05-2011 à 09h00 | AFRIQUE REDACTION | REDACTEUR EN CHEF : ROGER BONGOS | SITE PANAFRICAIN |  ACTUALITE | RDC | Mis à jour le LUNDI  30- 05-2011 | 13H19| AFRIQUE REDACTION  PAR : OBSERVATEUR

A quelques mois de la tenue des élections, la situation sécuritaire dans l'Est de la République démocratique du Congo reste encore précaire. Des groupes armés et forces négatives continuent encore aujourd'hui à perpétrer des attaques qui causent mort et désolation au sein de la population.

 


Des sources proches de la société civile de Rutshuru indiquent que dans la nuit de samedi 27 à dimanche 28 mai 2011, des rebelles des Forces démocratiques pour la Libération du Rwanda ( FDLR) ont attaqué la localité de Kiwanja, au Nord Kivu.

Les FDLR ont d'abord attaqué les militaires des FARDC qui sont basés au poste de Kiwanja, avant de semer la terreur dans la localité. Selon un membre de la société civile de Rusthuru, ces attaques ont fait au mois cinq morts, parmi lesquels deux civils tués au plein sommeil. Il a indiqué que ces rebelles rwandais ont également pillé et incendié des cases et emporté des matériels électoraux durant leur incursion, avant de disparaître dans la forêt.

Selon les membres de la Société civile du Nord Kivu, les attaques des forces négatives ont pris de l'ampleur ces derniers mois. "Les rebelles de FDLR multiplient des incursions ces derniers temps, comme pour torpiller le processus électoral en cours. Ils veulent créer une psychose dans le chef de la population ", ont-ils fait savoir. La société civile du nord Kivu souligne que le ¾ de l'Est de la RDC est encore en proie à des forces négatives. " Les rebelles de FDLR sont particulièrement très actifs à Walikale où ils contrôlent 14 groupements sur les 15 que comptent la localité. Ils contrôlent des mines de coltan, de cassitérite d'or. Ils y perçoivent des taxes et autres redevances. Certains d'entre eux se livrent à toutes sortes d'exactions sur des populations, les vols, viols, assassinats… sont devenus le lot quotidien des habitants de ce territoire du Nord Kivu qui subissent la loi des rebelles hutus rwandais. ", a déclaré M. Pengele Moku, membre de la société civile du Nord Kivu.


Un obstacle à la paix

Dans son rapport que sera présenté cette semaine à New Yor , le représentant spécial du Secrétaire général des Nations Unies en RDC, l'ambassadeur Roger Meece souligne la menace que constituent encore aujourd'hui les groupes armés et forces négatives tels que les FDRL, Nalu et autre groupes Maï Maï dans le processus électoral en République démocratique du Congo.

Le patron de la Monsuco a toujours réaffirmé son engagement à travailler avec le gouvernement congolais pour mettre hors d'état de nuire tous ces groupes armés et toutes les forces négatives qui commettent des crimes dans la partie orientale de la RDC. Les groupe armés continuent encore aujourd'hui à se livrer à l'exploitation illégale des minerais dans l'Est du pays.

L'on croit savoir que le rapport du représentant spécial du secrétaire général à New York sera l'occasion pour les Nations Unies de soutenir des opérations conjointes entre les FARDC et les forces de la Monusco pour neutraliser ces forces négatives qui constituent un véritable danger à la tenue des élections en république démocratique du Congo.

Luc-Roger Mbala Bemba

Sous ordre de « Joseph KABILA » : Le père d’Udjani enlevé au prison centrale de Makala !

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Créé le 31-05-2011 à 09h00 | AFRIQUE REDACTION | REDACTEUR EN CHEF : ROGER BONGOS | SITE PANAFRICAIN |  ACTUALITE | RDC | Mis à jour le Mardi  31- 05-2011 | 11H19| AFRIQUE REDACTION  PAR : CANDIDE OKEKE

 

image Enyele - Père d’Udjani, Monsieur Ibrahim Mangbama Mambenga

 

 

Le fils de Kanambe a de nouveau frappé. Il vient d’ordonner en effet l’enlèvement du père d’Udjani,  Monsieur Ibrahim Mangbama Mambenga détenu sur son ordre depuis l’année dernière, dans la prison centrale de Makala après une amputation délibérée de sa jambe au camp Kokolo à Kinshasa.


Cette semaine, la plupart des congolais s’apprêtent à commémorer avec beaucoup de tristesse la mort  brutale  de Floribert Chebeya,  l’illustre  et  défunt Président de l’ONG « La  Voix des sans voix » (VSV) ainsi que celle de son  chauffeur Fidèle Bazana (dont le corps n’a jamais été retrouvé), tous deux assassinés sur ordre de « Joseph Kabila ». En effet,  n’en déplaise au pouvoir d’occupation, la mascarade judiciaire qu’ils ont  servi à l’opinion pendant plusieurs semaines en guise de « procès » n’a convaincu qu’eux-mêmes. En ce qui concerne L’œil du Patriote,  les faits ont déjà parlé depuis longtemps : c’est « Joseph et Janet Kabila », Ellie Lungumbu et John Numbi qui auraient dû se trouver en premiers sur les bancs des accusés en tant que commanditaires ou exécutants de ces 2  crimes crapuleux.  Malheureusement pour la RDC, « Kabila » le premier kuluna de la République et ses complices restent impunis et  continuent à trôner au  sommet de l’État !

C’est pourquoi,  comme il fallait s’y attendre, le fils de Kanambe a de nouveau frappé. Il vient d’ordonner en effet l’enlèvement du père d’Udjani,  Monsieur Ibrahim Mangbama Mambenga détenu sur son ordre depuis l’année dernière, dans la prison centrale de Makala  après  une amputation délibérée de sa jambe au camp Kokolo à Kinshasa. 

C’est le  Général  MOKUTU,  « originaire » de la province du Katanga,  qui  a procédé à cet enlèvement ce Dimanche 29 mai 2011, en violation de toutes les  procédures d’usage pour transférer l’infortuné dans les geôles du CNS (Conseil National de Sécurité) placé  sous l’autorité directe de « Joseph Kabila » . C’est pourtant ce même Général qui fait office de Ministère Public dans le procès Chebeya, alors qu’il est détaché comme on peut le constater, auprès du CNS comme responsable chargé des opérations. Or, d’après le statut de la magistrature militaire, ayant été détaché dans un poste politique (CNS), le Général MOKUTU aurait automatiquement dû être suspendu de toute prestation au sein de la magistrature militaire tout en  n’y gardant uniquement que  les avantages liés à sa promotion.  Mais, nous sommes  bel et bien dans la  République bananière du Congo où « Joseph Kabila » veille à ce qu’aucune loi ne soit plus respectée.

C’est ainsi que ce lundi matin , la rédaction de L’œil du Patriote qui suit de près cette affaire, a été informée que  le  même  Général  MOKUTU  vient de se rendre personnellement à l’auditorat militaire de la Gombe pour préparer la décision d’un transfert imminent du père d’Udjani et de ses deux épouses à la prison-mouroir  de Buluwo dans le Katanga où leur mort est déjà programmée. Une enquête rapide de L’œil du patriote a permis de constater que les deux épouses de Monsieur Ibrahim Mangbama Mambenga ont été enlevées quelques jours auparavant  après avoir rendu visite à leur mari à la prison de Makala. Elles ont été conduites et détenues dans un lieu jusqu’ici inconnu de leurs proches.

L’œil du Patriote poursuit son enquête pour connaître les véritables raisons de ce brusque acharnement contre le père d’Udjani qui était  pourtant  déjà entre les mains de la Justice et attendait son procès. Mais, il y a lieu de penser que cette agitation de l’imposteur national est probablement liée à sa frustration face au refus  des autorités  du Congo-Brazza qui continuentde lui réserver une fin de non recevoir concernant la demande d’extradition d’Udjani.  

Ces derniers événements au moment  même  où les congolais pleurent  à nouveau  Floribert Chebeya et Fidèle Bazana donnent pourtant  raison au président Denis  Sassou Nguesso  qui s’est montré jusque là  intransigeant face à la demande de cette extradition  par les autorités rdcongolaises.  Est-ce en  arrêtant le père  et ses deux malheureuses épouses que Kanambe espère-t-il faire plier le fils pour qu’il se rende peut-être de lui-même aux autorités de la RDC dans de telles circonstances ? Rien, n’est moins sur !

En attendant le dénouement de cette tragique affaire , L’œil du Patriote appelle la MONUSCO,sensée  protéger les civils congolais,  toutes  les  ONG  de défense  des droits de l’Homme, mais aussi  tous ceux qui  ont voulu faire croire aux congolais que  le criminel rwandais qui se fait appeler  « Joseph Kabila » pouvait œuvrer pour la  « démocratie » en RDC , à  porter secours  de toute urgence à ces 3 nouvelles victimes programmées de ce véritable prédateur. Car aux vues du traitement qui leur a été réservé et  des dispositions  prises  à leur encontre depuis ces dernières heures, tout porte à croire que le temps leur est désormais compté. Personne ne pourra dire demain qu’il ne savait pas.

Enfin,  pendant que Kanambe continue à s’acharner sur les patriotes qui se  préoccupent de la libération  totale  de  la RDC, des criminels de droit commun  recherchés par la justice internationale,   tels que Laurent Nkundabatware et Bosco  Ntanganda pour ne pas les citer,  continuent tranquillement d’être protégés et à bénéficier de traitement de faveur (exil doré, salaires, sécurité et autres avantages) de la part de l’imposteur national et  de son frère Kagamé.

Paris, le 30 mai 2011

Candide OKEKE

Kinshasa fief des antivaleurs : Les lieux de deuil sont des lieux de fête

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Créé le 31-05-2011 à 09h00 | AFRIQUE REDACTION | REDACTEUR EN CHEF : ROGER BONGOS | SITE PANAFRICAIN |  ACTUALITE | RDC | Mis à jour le Mardi  31- 05-2011 | 11H19| AFRIQUE REDACTION  PAR : UHURU

Kinshasa la capitale de la République démocratique du Congo ne fait que sombrer dans l'inversion des valeurs et la dépravation des moeurs. A cela s'ajoute la montée en puissance de la délinquance juvénile matérialisée par le phénomène “ Kuluna “. Une chose est vraie parmi toutes ces tares qu'on enregistre à Kinshasa les funérailles qui étaient naguère l'occasion de manifester la compassion, sont devenues des lieux de défoulement où l'on fait la fête plus qu'on ne pleure. Cette situation commence à s'étendre à l'intérieur du pays, car les veillées mortuaires de prière et de méditation y sont entrain de laisser la place aussi à des spectacles qui blessent les moeurs. Dans certains cas, on ne se gène plus d'étaler son anatomie aux regards des curieux de façon malséante à l'occasion des danses obscènes qu'on exhibe dans les lieux de deuil. Des slogans immoraux et hostiles scandés contre les de Dieu qui tentent de prêcher dans ces moments sont devenus monnaie courante aussi. Mais c'est la fête qui domine la journée précédant et succédant à la levée du corps d'un mort à Kinshasa. Les beaux habits et les bijoux en or sont portés avec ostentation par ceux qui font étalage de leur fortune matérielle; souvent ils entraînent avec eux toute une délégation dans un bistrot d'à côté pour leur payer à boire et à manger, et se faire bien admirer. Quant à l'inhumation du corps, c'est devenu un moment difficile pour les membres de la famille qui pleurent un des leurs, lorsqu'ils sont submergés par les voyous du quartier qui veulent accompagner le défunt dans sa dernière demeure, en chantant des refrains abominables désagréables à l'ouïe.

Beaucoup parmi les anciens se demandent d'où provient ce comportement. “Hier la mort était une occasion au cours de laquelle les gens rendaient un dernier hommage à celui qui était parti, mais aujourd'hui les traditions sont bousculées “, s'est insurgé un père de famille qui a requis l'anonymat. Cette situation concerne non seulement les amis et connaissances d'Un disparu, mais également les membres de sa famille biologique. On a l'impression que beaucoup parmi ces derniers souhaitent sincèrement le décès de nombreux des leurs, même si ce n'est pas toujours le cas. Le moins que l'on puisse dire est que la manière de vivre des Kinois étonne beaucoup de Congolais qui arrivent de l'intérieur du pays où les traditions et les coutumes propres au peuple bantou restent plus ou moins intactes.

                                                                                               Chimène Yombo

Transport en commun à Kinshasa : Encore un policier de roulage à la base d'un accident grave

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Créé le 31-05-2011 à 09h00 | AFRIQUE REDACTION | REDACTEUR EN CHEF : ROGER BONGOS | SITE PANAFRICAIN |  ACTUALITE | RDC | Mis à jour le Mardi  31- 05-2011 | 11H19| AFRIQUE REDACTION  PAR : UHURU

 

Une altercation entre un chauffeur et un policier de la circulation routière a fait un blessé grave au rond point Kianza de la commune de Ngaba. Ceci est arrivé quand l'agent de l'ordre sur les routes a demandé au conducteur d'un taxi-bus de lui présenter les papiers du véhicule, comme lui et ses collègues le font régulièrement quand ils veulent extorquer quelques billets de banque aux usagers de la route dans les carrefours. Malheureusement pour ce policier de la circulation, il est tombé sur un conducteur particulièrement réfractaire à ses injonctions.

 

 

Comme ni l'un ni l'autre ne s'avouait vaincu, le chauffeur et le policier se sont mis à se disputer le volant du véhicule. Dans ces conditions, le véhicule avec encore tous ses passagers à l'intérieur, s'est mis à tanguer de gauche à droite au plus grand effroi des autres conducteurs et des passagers qui ne se sont pas empêchés de traiter de “ voleur” le téméraire policier. Ce qu'on craignait est arrivé: le conducteur a perdu le contrôle de son véhicule qui a finit sa course contre une voiture en stationnement.

 

 

La conductrice qui se trouvait à l'intérieur de la voiture a pris le choc avec elle, pendant que le policier coauteur de cet incident a été copieusement tabassé par la foule. L'opinion déplore le comportement des policiers de roulage qui dans la plupart des cas, sont des transfuges des unités traditionnelles de la PNC et même de l'armée, attirés par le goût du lucre puisque tout le monde à Kinshasa sait que les policiers de roulage vivent au-dessus du standing de vie de leurs collègues d'autres unités. En effet, depuis longtemps, la police spéciale de roulage accueille toutes sortes de personnes grâce au jeu de népotisme et de corruption, ce qui en a fait une décharge publique où n'importe qui peut s'engraisser en moins de six mois sur le dos des chauffeurs et des receveurs des transports en commun. La population demande à ce que l'Etat mette fin à ce désordre qui règne dans le secteur du transport des personnes à Kinshasa.

                                                                                                   Fanny Onema


Vols et insécurités à la place « Victoire » : Les policiers préfèrent arrêter les receveurs des taxis-bus que les enfants de la rue

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Créé le 31-05-2011 à 09h00 | AFRIQUE REDACTION | REDACTEUR EN CHEF : ROGER BONGOS | SITE PANAFRICAIN |  ACTUALITE | RDC | Mis à jour le Mardi  31- 05-2011 | 11H19| AFRIQUE REDACTION  PAR : UHURU

Dans le domaine de transport en commun, tous les jours qui passent se ressemblent. La justice y est très intéressée, et les chauffeurs qui font la ligne place “Victoire “ et le reste de la ville en savent quelque chose. Ce lieu est en effet le lieu de prédilection des policiers censés réglementer la circulation. A l'occasion d'un incident impliquant un chauffeur, ces policiers se précipitent pour mettre la main d'abord sur le receveur. La raison est simple : ce dernier est le gérant du véhicule, et à ce titre, il détient toutes les recettes des courses de la journée. Mais, le receveur n'est qu'un agent d'appoint car il n'est pas engagé par le propriétaire du véhicule qui ne le connaît donc pas. C'est un auxiliaire qui ramasse l'argent du tarif de la course pour permettre au conducteur de se consacrer uniquement à la conduite.

Mais aujourd'hui, tout se passe comme si c'était lui le principal responsable du véhicule, qui doit assumer toutes les responsabilités concernant les infractions commises. Les derniers faits qui illustrent cet état de choses se sont produits au cours du week-end à la place “ Victoire dé-la commune de Kalamu. Alors que les enfants de la rue se livraient à un vol en règle d'un téléphone portable sur un homme distrait, les policiers présents ont laissé courir ces délinquants, alors qu'ils se précipitaient pour arrêter le receveur d'un taxi-bus dont te chauffeur s'était mal garé selon eux. Est-il vrai que beaucoup de policiers sont complices des “ schégués “ comme on dit? Toujours est-il que les agents de l'ordre s'en accommodent, et qu'ils aiment bien avoir comme clients les receveurs des taxis-bus même s'ils sont conscients que ces derniers n'ont pas énervé la loi. C'est une question d'intérêt qui mérite quand même qu'on s'y arrête un moment, pour essayer de changer tant soit peu les mentalités devenues trop prédatrices des agents de l'ordre.

                                                                                           Piki Ikwela Ketoura

Ministère de la justice et droits humains : Face au « Kuluna », des nouvelles stratégies

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Créé le 31-05-2011 à 09h00 | AFRIQUE REDACTION | REDACTEUR EN CHEF : ROGER BONGOS | SITE PANAFRICAIN |  ACTUALITE | RDC | Mis à jour le Mardi  31- 05-2011 | 11H19| AFRIQUE REDACTION  PAR : UHURU

 

Procureurs généraux des parquets et inspecteur général de la police nationale congolaise ainsi que des responsables d'autres services de sécurité et de renseignement du pays se sont retrouvés dans la salle de réunion du ministère de la justice, située au 3ème niveau de l'immeuble abritant ce maroquin, autour du ministre Luzolo Bambi Lessa. Le ministre les avait convoqués pour faire le point au sujet du regain de l'insécurité à Kinshasa, et élaborer des nouvelles stratégies d'action pour contrer les délinquants regroupés en bandes d'inciviques appelés” Kuluna” . Cette réunion fait suite aux doléances de la population victime de ces gangs opérant à la machette, au couteau et aux barres de fer dans la plupart des communes et quartiers de la ville province de Kinshasa. A cet effet, le ministre a lancé d'ors et déjà un ultimatum aux parents qui savent que leurs rejetons se livrent à cette activité répréhensible au regard de la loi, afin qu'ils les dissuadent avant qu'ils ne tombent entre les mains de la justice. Car selon le n° 1 du ministère de la justice et droits humains, son avertissement est le dernier du genre. Mais, comme l'a fait remarquer un citoyen qui a répondu à une question de la presse, la “ tolérance zéro” plusieurs fois promise par les autorités judiciaires, a montré ses limite s'agissant des bandits de grand chemin qui dépouillent les paisibles habitants de Kinshasa le fait est que après leur arrestation, ces bandits adolescents pour la plupart, se retrouvent libres après être déferrés devant le parquet. Tout comme la population, la police en a marre de ces récidivistes qui reviennent fréquemment entre les mains de ses éléments. Elle accuse le parquet de complaisance, mais ne se lasse pas de procéder régulièrement à l'arrestation des Kuluneurs “, pour ne pas être accusée de laxisme. De ce qui précède, le ministre Luzolo Bambi a donc du pain sur la planche pour organiser ses services dans une coordination qui puisse satisfaire la population. Gageons que Mr Luzolo Bambi va enfin relever le défi que lui lancent les bandits qui ont insécurisé toute la ville avec des armes quasi rudimentaires.

                                                                                             Jacques Mulongoy

Kinshasa et les délestages de courant électrique : Un problème récurrent qui ne s'explique pas

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Créé le 31-05-2011 à 09h00 | AFRIQUE REDACTION | REDACTEUR EN CHEF : ROGER BONGOS | SITE PANAFRICAIN |  ACTUALITE | RDC | Mis à jour le Mardi  31- 05-2011 | 11H19| AFRIQUE REDACTION  PAR : UHURU

 

A Kinshasa le délestage du courant électrique ressemble à une rébellion qui attaque l'ennemi et qui le met en déroute au fur et à mesure des batailles. Les coupures et les pannes de courant devenues quotidiennes ont acquis une place de choix dans le langage courant des Kinois, à tel point qu'on les prononce autant de fois que de la même façon on dit” bonjour “ ou ' bonsoir ' à quelqu'un, sans davantage chercher à connaître les causes de leur omniprésence. Cette situation est à. la base de la paralysie de plusieurs secteurs de la vie à Kinshasa, occasionnant à cause de l'obscurité qui engloutit des quartiers entiers, meurtres, viols, vols et d'autres délits commis par des criminels de tous bords. Ace sujet, un responsable d'un débit de boisson dans la commune de Ngaba s'est exprimé en ces termes : “ en tant que père de famille, je loue une maison, je nourris et scolarise mes enfants uniquement grâce à mon activité, mais à cause du manque de courant électrique, je suis par terre En fait, toutes les activités liées à la chaîne de froid comme les chambres froides ou les bars pour congeler la bière sont vouées à la mort. Les coupures de courant à Kinshasa ne s'expliquent pas dans un pays comme la RDC qui dispose d'un potentiel hydroélectrique dépassant de loin ses propres besoins en énergie électrique.

                                                                                            Stéphanie Watonio

Mode et meurs : Kinshasa, l'arène de l'écurie sans « calebar »

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Créé le 31-05-2011 à 09h00 | AFRIQUE REDACTION | REDACTEUR EN CHEF : ROGER BONGOS | SITE PANAFRICAIN |  ACTUALITE | RDC | Mis à jour le Mardi  31- 05-2011 | 11H19| AFRIQUE REDACTION  PAR : UHURU

 

Plus de corps et moins de vêtements, tel semble être l'option de certaines kinoises. La ville province de Kinshasa connaît aujourd'hui une profonde déperdition des moeurs, mieux une vaine mutation vestimentaire. Des taille basse, jupe moulante laissant échappées des quartiers des cuisses, des pagnes sans enfiler un dessous constituent l'arsenal de séduction vestimentaire mis en orbite particulièrement en ce temps de fête sans ou avec un mobile précis.

L'extravagance vestimentaire bat son plein dans le chef de quantité des kinoises des diverses générations. O tempora ! O mores ! (Oh Temps, oh ! Moeurs), a dit Cicéron en son temps en critiquant la déperdition des moeurs des romains. Le choix quotidien en matière d'habillement est dans une certaine mesure influencé par la mode.

Cette vague de mondialisation dans le domaine de l'habillement ne laisse pas Kinshasa à l'abri. String, pantalon taille -basse et stretch, pantalons fendus partout, des sous-vêtements qui laissent voir les aisselles et autres fessiers, les mini- jupes, collants, juste corps, … captivent un grand nombre de filles ferventes amoureuses et conditionnelles de la mode. Même le pasteur du coin semble par moment succombé à la séduction. “Oyo eza molimo na pité...ndeko na molimo », s'écrie un homme de Dieu à la vue de sa servante plongé dans une robe moulante embrassant comme un gang ses rondeurs.

La mode, au féminin, c'est l'adhésion par le plus grand nombre à une façon aussi transitoire qu'impérieuse de se vêtir ou de se comporter. La mode évolue au gré du vent à Kinshasa au prix même de laisser dans les oubliettes le minimum de moralité. Entre- temps pour les plus vicieux de kinois, ils s'adonnent aux parties de striptease entretenu par le débordement de la mode. Des femmes en forte posture se laissent aller dans des tenues plus ou moins osées.

Les sans dessous plus visibles à Kinshasa

La ville - province de Kinshasa vit depuis temps au rythme “endiablé “, “ignoble “ d'un nouveau phénomène vestimentaire qui s'encre de plus en plus dans le chef de la gent féminine. L'écurie “sans calebar” mieux des filles qui trouve de l'attrait d'arborer des slips (string) ou non en dessous de leurs pantalons, jupes et pagnes trône en bonne place dans les universités, instituts supérieurs et autres entreprises publiques et privées de Kinshasa.

Diverses raisons président à cette option des filles qui pavanent dans les rues et ruelles de Kinshasa sans rien glisser en dessous de leurs habits. » Je me ses à l'aise sans sous vêtement. Je suis tous le temps en pantalon et je ne trouve aucune utilité d'arborer un dessous et par moment je porte un string qui me gêne de fois. Le fait de me sans enfiler un slip me rend plus à l'aise et surtout quand j'ai des mayaka autour de la hanche “, a soutenus une vendeuse qui a requis l'anonymat.

Pour certaines, cette forme de mode expose les filles à de multiples maladies par manque d'hygiène intime et corporelle. Cette nouvelle mode qui avilit la femme est loin de respecter les règles médicales. Les poils se trouvant éparpillés au niveau de l'organe génital de la femme jouent un grand rôle quant à sa protection. Ces poils protègent la femme contre la poussière et contre les germes qui peuvent facilement infecter l'organe génital de la femme. Le sous-vêtement joue un rôle bénéfique chez l'homme comme aussi chez la femme. Sans le sous-vêtement, l'intime de la femme, particulièrement, est exposé directement à la poussière que laisse filtrer le tissu et autre frottement. Aux filles qui se cramponnent encore à cette mode qui rend nulle la réputation de la femme de comprendre la portée des slips. Vaux mieux à la rigueur porter un string que de rien mettre “, a conseillé une source médicale.

Pour la petite histoire, être élégant, c'est savoir choisir et récupérer dans les courants les courants de la mode ce qui convient à sa silhouette, à son style de vie et son âge. C'est aussi trouvé une correspondance entre son identité à soi et l'expression de cette identité.

                                                                                            Saint Hervé M'Buy

En attendant le dénouement du procès : Thomas Luhaka déclasse François Muamba

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Créé le 31-05-2011 à 09h00 | AFRIQUE REDACTION | REDACTEUR EN CHEF : ROGER BONGOS | SITE PANAFRICAIN |  ACTUALITE | RDC | Mis à jour le Mardi  31- 05-2011 | 11H19| AFRIQUE REDACTION  PAR : LE CLIMAT TEMPERE

Des milliers de partisans et sympathisants du MLC ont répondu dimanche à l'appel des instances de ce parti pour prendre part à la cérémonie d'investiture populaire du nouveau secrétaire général Thomas Luhaka Losendjola. Le terrain municipal de Masina était noir de monde. Il s'agissait d'un triple défi.

Le 24 avril dernier, lors de la célébration des 21 ans de l'introduction du multipartisme en RDC, l'UDPS avait fait une impressionnante démonstration de force, en réunissant près de 70000 combattants au stade du 20 mai et à ses abords. Pas plus tard qu'il y a une semaine, le PPRD a rempli dans une certaine mesure son contrat en répondant massivement à l'appel du gouverneur André Kimbuta, en sa qualité de coordonnateur des fédérations du parti pour la ville de Kinshasa. Il se présentait donc un véritable challenge pour le MLC, le premier parti de l'opposition institutionnelle, Il devait prouver qu'il pouvait encore tenir la dragée haute à ses concurrents. Deuxièmement, en proie à des déchirements internes depuis la défénestration de son secrétaire général François Muamba, le MLC donne l'impression de tanguer, au point que tout le monde se demandait si ce parti était encore en mesure de mobiliser les troupes, comme aux temps glorieux où la ville était totalement acquise à Jean Pierre Bemba. Certes, le MLC a eu à prouver en d'autres occasions passées que Kinshasa n'avait toujours pas oublié “Igwe”. Lors de la célébration des dix ans de son existence, l'année dernière, en l'absence de son champion, on le sait, embastillé à la Haye, le MLC, sous la houlette de François Muamba, a pu démontrer que sa capacité de mobilisation des foules était restée intacte. Cette fois-ci, il y avait donc un deuxième défi à relever. La direction du parti étant divisée, Thomas devait prouver qu'il est bien dans la peau de secrétaire général. Le député devait montrer que c'est lui et non François qui représente la légitimité du MLC, même si l'ancien secrétaire général a cru devoir intenter une action en justice pour faire annuler sa déchéance au motif d'illégalité. Thomas Luhaka devait donner la preuve, par la qualité de la mobilisation, que c'est désormais lui qui mène la barque, que la page François Muamba est tournée. Le troisième défi avait trait à l'identité actuelle du MLC. Est-ce encore et toujours le MLC de Jean Pierre Bemba Gombo? François Muamba a-t-il réussi à déstabiliser le leadership de Jean Pierre ? Les militants de base Continuent-ils à lui réserver sa place mythique de leader charismatique ? Les militants ont-ils mordu à un certain discours tendant à « faire remplacer Jean Pierre Bemba » à la tête du parti pour empêchement? Les militants de base restent-ils en phase avec la direction du parti qui continue à considérer que Jean Pierre Bemba est et reste le candidat naturel du MLC à l'élection présidentielle ? Qu'il sera bien candidat le moment venu ? Que les candidatures de Tshisekedi, Kamerhe ou tout autre ne pourraient faire éclipser celle de Baïmoto ? Le meeting de ce dimanche était donc un meeting de vérité par rapport à toutes ces interrogations. Au vu de la multitude d'hommes, de femmes, de jeunes et vieux ayant pris d'assaut le terrain municipal de Masina, et à considérer l'ambiance de parfaite communion qui a prévalu avec la base, l'on peut dire que Thomas Luhaka a su tirer son épingle du jeu. Le pari a été tenu.

Le MLC de Bemba

D'emblée, Thomas Luhaka a fait reprendre en choeur par la foule de partisans un slogan significatif:

« Si tu es contre Bemba, nous sommes contre toi. Si tu es avec Bemba, nous sommes avec toi ».

Thomas a rappelé que Bemba a tout donné au MLC. Y Compris sa liberté. « Si Bemba est poursuivi aujourd'hui devant la Cour Pénale 'Internationale, dira-t-il, ce n'est pas parce qu'il a commis des crimes à Bangui, où il n'a jamais été, mais c'est à cause du MLC. Est-il concevable qu'en ce moment même où il paie pour le MLC, des individus estiment qu'il faut le déboulonner de son poste de président au profit d'un quidam?» Non, répond la foule indignée. Thomas martèle que Bemba est le seul et l'unique président du MLC. A ce titre, il convoquera bientôt un Congrès du parti pour identifier et gérer les ambitions des uns et des autres en rapport avec les prochaines élections générales et ainsi mettre les troupes en ordre de bataille. « Nous posterons des candidats à tous les niveaux », proclame-t-il. A commencer par la présidentielle, où le candidat du MLC n'est autre que Jean Pierre Bemba “Igwe”. Parce que, des témoins ayant donné la preuve que justice centrafricaine l'avait déjà blanchi en son temps, tout indique que Jean Pierre Bemba devrait être libéré, affirme le secrétaire général. Délire !

Il a ensuite fait état de rumeurs en rapport avec le procès intenté contre le MLC selon quoi, le pouvoir tenterait d'influencer la justice pour qu'il soit pris une décision en vue d'interdire le fonctionnement du MLC. Il a mis en garde contre une décision aussi irréfléchie, parce qu'alors l'on verrait ce que l'on verrait. « Bako vivre biso », dira-t-il.

Le secrétaire général Thomas Luhaka a également mobilisé ses troupes pour l'enrôlement massif en vue de concrétiser l'alternance, A son avis, l'heure de l'alternance est arrivée pour mettre fin à « un pouvoir caractérisé par le tribalisme, la corruption, le pillage, les kuluna en cravate ». Il a stigmatisé la misère, l'appauvrissement des élites de C pays. Il a comparé la situation sociale à l'époque de la dictature mobutiste et la situation actuelle, où les fonctionnaires et les militaires et les policiers sont des laissés pour compte.

Thomas Luhaka promis d'entreprendre une tournée de mobilisation des militants et sympathisants du MLC à .travers toutes les provinces du pays.

                                                                                                         J.Man Mas

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